Sur l'effet TGV de l'immobilier à Bordeaux, on ne compte plus les articles.
De même ceux qui evoquent une classe moyenne repoussée en 1e puis 2e couronne.
Je doute que beaucoup de famille de classe moyenne arrive à devenir propriétaire à 4.630€/m2: peut être se loger en locatif défisacalisé (Robien, Pinel & Co.) ou social (HLM)
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/immobilier-l-effet-lgv-ne-s-estompe-pas-a-bordeaux-qui-bat-de-nouveaux-records-de-prix-au-m2_48630473.htmlJ'ai recemment vu un article à ce sujet sur l'immobilier en Bretagne qui rapporte la même situation (vous me pardonnerez de ne pas mettre tous les liens pour justifier mes dires).
La 1e vague de LGV était nécessaire (vers Le Mans, Tours, Marseille/Nimes, Strasbourg, Nord).
La 2e (Bordeaux, Strasbourg, Rennes) on peut en discuter au vu du coût vs gain de temps (certaines ont une utilité pour d'autres raisons comme le CNM qui est judicieux) : je vais en Bretagne dimanche, je vais certes apprécier la demi-heure de gagnée mais à quel prix pour les finances publiques (sans parler de l'immobillier qui devient aussi problématique). Mais c'est fait donc acte.
Le 3e avec par exemple Bordeaux <> Toulouse est discutable. L'axe actuel n'est pas saturé. On peut renforcer l'attractivité de l'offre non pas avec des "trains avions" mais des trains de qualité, très fréquents (30 à 60 minutes ?) à prix raisonnables, en gros des IC.
N'oublions pas que la dette publique française est astronomique (sans parler des prélèvements obligatoires, dépenses publics et déficits) nécéssitant de faire de gros choix surtout en période de montée des taux d'intérêt (une partie de la dette actuelle devant être refinancée).
Alors je préfère que l'on priorise les investissements sur "les trains du quotidien", le trafic d'agglomeration et régional, de même que les lignes classiques qui permettent d'ecouler un trafic mixte.
Le discours sur l'aérien m'ennerve : le TGV a certes remplacé de nombreuses lignes, mais par contre le trafic moyenne distance (vols europe) a explosé. De loin beaucoup plus polluant. Comparez la situation début 2000 dans un aéroport hors CDG et actuellement, je prends souvent l'exemple de Orly qui est très parlant.
Question de géneration possiblement, mais je trouvais que les années début 2000 avaient une situation acceptables et raisonnables (notre dette publique était aussi plus soutenable bien que nous étions incapables d'équilibrer les comptes publics) et je suis assez nostalgique de cette période (parlons ici de la problématique transport).
Et côté pollution, personne n'évoque les Cars Macron, qui roulent principalement à l'energie fossile et sur des axes doublant les lignes de train... quid de la pollution ??
(Je ferai du hors sujet en parlant des bateaux de croisière qui ne sont certes pas du transport public mais sont des modes de transport assez polluant dont personne ne parle).