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Dans l'autre sens, le train Quimper - Lyon passait à Angers vers 23 h 15, il était vraiment le dernier train de voyageurs de la journée, toutes lignes confondues, à traverser la gare d'Angers. Ce train, dénommé selon le sens OL (Océan-Lyon) et LO (Lyon-Océan) comportait des voitures-couchettes. Parti de Quimper (et certains jours de Brest) vers 17 h 30 ou 17 h 45 (à la louche), il arrivait à Lyon vers 9 heures ou 9 h 50, je ne sais plus trop mais 9 h 50 n'est pas impossible. Entretemps il s'était arrêté 1 heure à Nantes, 40 minutes à Tours, il donnait des correspondances à Vierzon, Saincaize et St-Germain-des-Fossés (arrêt de 20 minutes environ), après Roanne il faisait un crochet par St-Étienne. À son arrivée à Angers, comme il faisait aussi fonction de train postal, il était possible de se rendre en voiture square Jeanne d'Arc pour le voir passer. Dans l'autre sens, venant de Lyon, il passait à Angers vers 4 h 30 ou 4 h 45.
Terminus Wrote:Cramos Wrote:Le train de nuit OL/LO, qui ne s'appelait plus ainsi a perduré très longtemps, supprimé au cours des années 2000 seulement, je l'ai bien connu. L'horaire n'avait pas changé, jusqu'à ce que sur ses dernières années, il soit détourné par la région parisienne.
Ça c'est passé en plusieurs étapes que j'essaie de restituer, mais ce sont des souvenirs et il y a un gros risque d'erreurs :- le traditionnel train OL/LO Quimper (parfois Brest) — Lyon (voire Grenoble certains jours, mais je n'en suis pas sûr) a existé très longtemps, peut-être sous diverses numérotations (?) dont en 1980-81 les numéros 3538/9 (vers Lyon) et 5339/8 (vers Nantes), en 1968 c'était toujours OL/LO ;
Les horaires du train OL/LO n'étaient pas symétriques, semblant davantage tracés pour arriver le matin à Lyon et en repartir le soir, tandis que le Rhône-Océan avait un horaire symétrique dans les deux sens.
- un nouveau train de nuit, le rapide Rhône-Océan fut créé, limité au parcours Lyon - Nantes, en complément du LO/OL qui continuait de fonctionner. Je ne me souviens plus trop bien de sa composition, je dis peut-être des erreurs car j'ai oublié s'il comportait exclusivement des places couchées, il y avait donc au moins une majorité de voitures-couchettes, au moins une voiture-lit (peut-être deux ?), sans doute quelques wagons porte-autos et peut-être (?), mais c'est incertain, une ou deux voitures Corail de places assises. Il devançait le LO/OL, ces deux trains (Rhône-Océan + LO/OL) circulaient tous les jours dans les deux sens, sur le même parcours (sauf un éventuel écart (incertain ?) du LO/OL par St-Étienne). Le Rhône-Océan était tracé pour atteindre Lyon plus tôt que le train LO/OL et pour cette raison il marquait peu d'arrêts (il ne s'arrêtait pas à Saumur, entre autres) ;
- puis le rapide le Rhône-Océan fut maintenu tous les jours, tandis que le LO/OL n'existait plus que le vendredi soir et dimanche soir ;
- comme on s'en doute le train LO/OL fut un jour supprimé et alors seul le Rhône-Océan continua de circuler, tous les jours, avec des voitures-couchettes, au moins une voiture-lit, sans doute quelques wagons porte-autos et une ou deux (?) voitures Corail de places semi-assises (des fauteuils inclinables) ;
- puis le Rhône-Océan n'exista plus que le vendredi soir et le dimanche soir, toujours par l'itinéraire traditionnel, via Tours, Bourges, Roanne ; entre Nantes et Tours il ne profitait pas de la caténaire car il était tracté en diesel, tout comme l'ancien LO/OL disparu ;
- dans sa phase terminale le Rhône-Océan devint un train LUNEA, allant de quimper jusqu'à Genève (à vérifier). Il était tracté en électrique de Nantes à Lyon, pour cela, si je ne me trompe pas, après Angers il était dévié par Le Mans et sans doute la ligne ancienne par Chartres, puis, probablement la Grande Ceinture de Paris au sud, et ensuite Dijon, mais c'est à vérifier ;
(...)
À l'époque de la fin des trains de nuit il y eut même une période où Saumur n'était plus desservi, à cause de la délinquance qui, paraît-il, opérait ainsi : dans un train de nuit quelques individus montaient à une gare et détroussaient des voyageurs pendant qu'une voiture de complices allait à leur rencontre à la gare suivante, où elle les récupérait pour les ramener. Avec 50 km entre Angers et Saumur, c'était facile. Mais avec la suppression de l'arrêt à Saumur le train filait jusqu'à Tours : la distance plus que doublée et la présence plus longue des voleurs dans le train rendaient l'équipée plus risquée.
J'ai le souvenir d'avoir pris quelques fois le train OL entre la Bretagne et Angers. Il s'arrêtait une heure à Nantes. J'avais le temps, à pied, d'aller jusqu'à la place du Commerce voir la station d'autobus (à l'époque des Chausson transformés en 1970 pour le libre-service, avec transformation des portes, réaménagement intérieur et livrée rouge et grise). Il ne fallait pas perdre de temps, mais, sans courir, on arrivait sans problème à la gare pour remonter dans le train.
Sur un Guide Bijou de l'Anjou de l'hiver 1980-81, l'ancien OL/LO était rebaptisé (**) 3538/9 vers Lyon et 5339/8 vers Nantes. Sur ces horaires il n'y a pas mention du tronçon Nantes-Quimper, était-il déjà abandonné, compensé par une simple correspondance avec les Quimper-Nantes-Bordeaux ? C'est probable car, sur ce guide il y a aussi une grille d'horaires Angers — Vannes — Quimper — Brest qui indique une correspondance systématique à Nantes, sauf pour le train-couchettes Paris — Quimper, seul train direct entre Angers et la Bretagne-sud.
HORAIRES DE L'ANCIEN OL/LO (3538/9 et 5339/8 à l'hiver 1980-81) :EXP 3538/9, quotidien vers Lyon (les arrêts entre Tours et Lyon ne sont pas mentionnés) :
NANTES : 23 h 10
ANCENIS : 23 h 41
ANGERS : 0 h 13/0 h 23
SAUMUR : 0 h 49/0 h 52
TOURS : 1 h 35/2 h 16
LYON : 9 h 39
EXP 5339/8, quotidien vers Nantes (les arrêts entre Lyon et Tours ne sont pas mentionnés) :
LYON : 19 h 20
TOURS : 2 h 08/3 h 11
SAUMUR : 3 h 51/3 h 54
ANGERS : 4 h 19//4 h 28
ANCENIS : 4 h 59
NANTES : 5 h 29
HORAIRES DU RHÔNE-OCÉAN (hiver 1980-81) :RAP 3548/9, quotidien vers Lyon (les arrêts entre Tours et Lyon ne sont pas mentionnés) :
NANTES : 22 h 46
ANGERS : 23 h 41/23 h 43
TOURS : 0 h 42/0 h 52
LYON : 6 h 50
RAP 3549/8, quotidien vers Nantes (les arrêts entre Lyon et Tours ne sont pas mentionnés) :
LYON : 21 h 41
TOURS : 3 h 39/3 h 54
ANGERS : 4 h 55/4 h 57
NANTES : 5 h 50
Le train LUNÉA Quimper Lyon a circulé jusqu'au 11 décembre 2010 et a été supprimé définitivement, faute de fréquentation suffisante, voir :
http://questions.sncf.com/questions/367 ... -episode-2
___________
(*) Les trains-couchettes, malgré le supplément tarifaire, coûtaient cher à la SNCF : il y avait beaucoup de vols : draps, couvertures, et aussi des échelles en alu. On peut supposer, pour les échelles entre autres, que tous les voleurs n'étaient pas des voyageurs…
(**) la numérotation des trains 3538/9 vers Lyon et 5339/8 se rapportait aux anciennes régions de départ et d'arrivée : la région ouest était la région 3, la région sud-est était la région 5. Donc le 3538/9 allait de l'ouest (3) vers le sud-est (5), tandis que le 5339/8 allait du sud-est (5) vers l'ouest (3).
Mathieu Wrote:Si si, l'Elipsos "Salvador Dali". Il desservait Barcelona França, Girona, Figueres, Perpignan, Bardonecchia, Torino Porta Susa, Novara, et Milano Centrale.
Il roulait couplé à l'Elipsos "Pau Casals", qui reliait Barcelona França, Girona, Figueres, Perpignan, Genève, Lausanne, Fribourg, Bern, et Zürich.
rail45 Wrote:Les deux rames étaient raccordées/decouplées à Chambéry.
Et une fois il y a eu un gros bug.
La portion pour Milan a été envoyée vers Zurich et vice-versa.
Ce sont les CFF qui ont découvert le pot aux roses à l'arrivée du train à Genève.
Je crois que la rame pour Milan a fini par être expédiée par le Simplon mais ça a été un peu plus compliqué pour la rame de Zurich...
Mathieu Wrote:Si si, l'Elipsos "Salvador Dali". Il desservait Barcelona França, Girona, Figueres, Perpignan, Bardonecchia, Torino Porta Susa, Novara, et Milano Centrale.
Il roulait couplé à l'Elipsos "Pau Casals", qui reliait Barcelona França, Girona, Figueres, Perpignan, Genève, Lausanne, Fribourg, Bern, et Zürich.
gilles74 Wrote:rail45 Wrote:Les deux rames étaient raccordées/decouplées à Chambéry.
Et une fois il y a eu un gros bug.
La portion pour Milan a été envoyée vers Zurich et vice-versa.
Ce sont les CFF qui ont découvert le pot aux roses à l'arrivée du train à Genève.
Je crois que la rame pour Milan a fini par être expédiée par le Simplon mais ça a été un peu plus compliqué pour la rame de Zurich...
Selon les services, ce Talgo était tracé via Chambéry ou Lyon. je l'ai Souvent assuré entre Genève et Chambéry avec une 26000, et une fois entre Genève et Lyon en 7200.
l'histoire des rames croisées est arrivée en raison d'un détournement via Lyon. Le train était arrivé par Aix les bains au lieu de Grenoble. Ils ne se sont pas posé de questions et n'ont pas percuté que la rame était inversée!!!
La tranche Zürich a été rattrapée à Modane, et redescendue sur Genève.
Ce train était toujours bien fréquenté jusqu'à sa suppression "inexpliquée"!
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