Revue de Presse

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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar François » 17 Aoû 2012 16:52

Le Parisien, 17 août



Guillaume Pepy à la tête d’EDF ?


Aussitôt écrit, aussitôt démenti :beammeup:
L'intox du mercato, c'est pas que pour les footballeurs

"Oui, je veux rester à la SNCF" (Pepy)

Alors que la rumeur du remplacement d'Henri Proglio par Guillaume Pepy à la tête d'EDF a été relancée ce vendredi par Le Parisien, le président de la SNCF réaffirme sa volonté de rester à la tête de son entreprise.


Guillaume Pepy président d’EDF? Ce qui n’est qu’une "pure rumeur" pour l’Elysée est, en outre, tout à fait contraire à la volonté du principal intéressé. Interrogé à ce sujet début juillet en marge d’un congrès sur la très grande vitesse ferroviaire, le président de la SNCF n’a pas tergiversé : "Oui, je veux rester à la SNCF. Ce que je fais m'intéresse. Je suis dans une démarche d'entrepreneur, et je suis bien où je suis". Sous-entendu : Guillaume Pepy, malgré son diplôme de l’ENA, son passage au conseil d’Etat ou dans les cabinets ministériels de Michel Charasse, Michel Durafour et de Martine Aubry, se considère beaucoup moins comme un haut fonctionnaire multi-tâches que comme le patron d’une entreprise bien particulière qu’il a choisie et entrepris, en en prenant les rênes il y a 5 ans, de transformer en leader mondial de la mobilité.

Vieille rumeur

Pourtant, si la rumeur court depuis si longtemps, et de façon aussi persistante, c’est que le scénario serait tout à fait plausible : Henri Proglio risque bien d’être remercié pour avoir soutenu un peu trop ouvertement la campagne de Nicolas Sarkozy. Déjà, en février dernier, Manuel Valls avait déclaré sur France Inter : "Le patron d’EDF qui fait campagne aujourd’hui aux côtés de Nicolas Sarkozy est-il tout à fait dans le respect de ce que doit être l’équilibre d’un haut fonctionnaire ou en tout cas d’un haut responsable nommé à la tête d’une grande entreprise ? Non, son attitude me paraît tout à fait anormale". Une mise en garde que le président d’EDF a fort bien entendue, puisqu’il fait profil bas depuis. Mais la rumeur de son remplacement par Guillaume Pepy a alors commencé à circuler. Pure coïncidence ? Pas du tout. De source proche des deux dirigeants, la rumeur aurait en réalité été lancée par… Henri Proglio lui-même, de façon à accélérer son recrutement ailleurs – par exemple à Thales, comme le veut la même rumeur.

Fin du mandat de Pepy en février 2013

Par ailleurs, le mandat de Guillaume Pepy se terminera en février prochain. Or, d’ici-là, il aura vraisemblablement réussi à boucler le plus gros dossier de sa présidence: la question de la gouvernance du système ferroviaire. Il s’agira de décider si l’on réunifie ou non la gestion du réseau ferré (aujourd’hui aux mains de RFF, Réseau Ferré de France) avec l’opérateur historique qu’est la SNCF. Cette réforme, qu’il réclame depuis deux ans, a été annoncée par Jean-Marc Ayrault en juin, dans son discours de politique générale. Elle sera lancée en septembre, et terminée avant l’hiver. Rien, alors, ne s’opposerait au départ de Guillaume Pepy, patron au passé de gauche mais volontairement apolitique depuis -en 2007, se qualifiait de "sarkozyste de gauche et de segoléniste de droite" -. Rien ? Sauf sa volonté, clairement exprimée, de voir son mandat renouvelé.
Challenges du 17-08-2012
François
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar capelanbrest » 20 Aoû 2012 11:42

izgood Wrote:Bonjour

Première image de l'ETR 1000 Bombardier/AnsaldoBreda Zefiro pour Trenitalia, voir :

http://www.railjournal.com/index.php/hi ... hannel=542


Voila un reportage un peu plus complet question photos mais... en italien....normal !

ETR.1000, il Frecciarossa di domani
di David Campione

http://www.ferrovie.it/ferrovie.vis/tim ... hp?id=2921
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar chris2002 » 20 Aoû 2012 20:10

capelanbrest Wrote:
izgood Wrote:Bonjour

Première image de l'ETR 1000 Bombardier/AnsaldoBreda Zefiro pour Trenitalia, voir :

http://www.railjournal.com/index.php/hi ... hannel=542


Voila un reportage un peu plus complet question photos mais... en italien....normal !

ETR.1000, il Frecciarossa di domani
di David Campione

http://www.ferrovie.it/ferrovie.vis/tim ... hp?id=2921


Précisons quand même qu'il s'agit d'un Mock-Up (une maquette grandeur nature) de la rame, pas de la première rame.
Ce mock-up va d'ailleurs être présenté à Innotrans, en Septembre.
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Aoû 2012 10:43

L'Union, 21 août
Robert Lecerf sur la voie gauche

Chemin de fer, hôpital… L'ancien cheminot et premier adjoint Robert Lecerf propose quelques pistes. Pas de surprise, il roule sur la voie gauche.

LORSQU'IL parle service public, Robert Lecerf n'a pas perdu de sa superbe. A 73 ans, l'ancien premier adjoint d'Hirson, revendique haut et fort son ancrage à gauche, avec un faible pour Jean-Luc Mélenchon. Et l'ancien cheminot qu'il est également -mais devient-on un jour « ancien cheminot » ? -, a plus que jamais envie de crier son attachement à la SNCF, qui n'est plus, et il le regrette amèrement, celle de sa jeunesse… « J'ai connu un quai de la gare d'Hirson à 6h20 avec plein de gens ! »
Nostalgique, certainement, attaché au service public, plus que jamais… « On voit de plus en plus de lignes menacées, et Hirson/Paris est concernée. »
Pour lui, le confort de l'usager n'est plus la priorité à la Sncf ; il prend comme exemple : « Il n'y a plus de tableaux en gare, pour indiquer les horaires. » Toujours à destination des usagers, il prône même le recours à une forme de « socialisme », qui passerait par une grande simplification de la tarification.

Ligne Hirson/Lille
Et, par rapport à la politique générale de la SNCF, « On a l'impression qu'elle fait passer l'idée suivante : « Nous voulons encore des trains, mais à condition que les Régions paient le déficit » ! »
De manière atypique, mais la géographie explique cela, la gare d'Hirson est rattachée à la région Nord/Pas-de-Calais. Robert Lecerf reconnaît sur ce point que cette région « a fait un sérieux effort pour maintenir la ligne entre Hirson et Lille. »
Pour l'ancien élu, face à ces incertitudes, la nomination d'un ministre des Transports originaire du Nord-Pas-de-Calais (Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne), « ne peut être qu'un plus ».

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... &xtmc=SNCF
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Aoû 2012 11:14

Belga, 21 août
Réorganisation de la SNCB: les syndicats verront Paul Magnette

Les syndicats CSGP-Cheminots et CSC-Transcom rencontreront jeudi le ministre des Entreprises publiques Paul Magnette sur fond de divergences de vue quant à la future réorganisation du groupe SNCB, rapporte mardi Le Soir. L'information a été confirmée de source syndicale.

Le ministre Paul Magnette, en charge de ce dossier, a présenté en juin au Comité ministériel restreint une note dans laquelle il dit sa préférence pour un modèle à deux entités, à savoir un opérateur ferroviaire et un gestionnaire de réseau (Infrabel). Si aucune décision définitive n'a encore été prise, le gouvernement a d'ores et déjà retenu comme hypothèse de travail le schéma à deux niveaux. Les syndicats, par contre, sont favorables à un modèle intégré, à l'instar de ce qui prévalait avant 2005 et la scission de la SNCB en trois sociétés (SNCB, Infrabel et SNCB Holding). "Il y a deux préoccupations majeures: la gestion de la dette et le modèle social", situe Dominique Dalne, de la CSC-Transcom. Ce second point concerne notamment le statut futur des travailleurs. Après la rencontre avec M. Magnette, prévue jeudi à 8h30, les syndicats réuniront leurs instances dans la foulée. "Il est clair qu'à l'ordre du jour, j'ai inscrit le dépôt d'un préavis de grève", indique de son côté le secrétaire général de la CGSP-Cheminots, Michel Abdissi, dans les colonnes du Soir. Une autre réunion, du front commun syndical cette fois, est également prévue vendredi matin.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Aoû 2012 12:09

challenges.fr, 20 août
SNCF : comment (re)planquer 30 milliards de dette

En juillet dernier, Guillaume Pepy, le président de la SNCF, a assisté au High Speed 2012 de Philadelphie, aux États-Unis. Coïncidence amusante : moi aussi. Il est toujours agaçant d’aller au bout du monde pour parler avec un patron français de bruits propagés lors d’une poignée de dîners parisiens, mais enfin, la rumeur du départ de Pepy pour EDF en remplacement de Henri Proglio courant déjà à l'époque depuis plusieurs mois, je lui ai demandé ce qu’il en pensait. Sa réponse a été claire et sans équivoque : « Je veux rester à la SNCF ». On peut le croire, on peut ne pas le croire, peu importe. Mais il y a fort à parier que la décision définitive de Guillaume Pepy et de son patron, l’Etat, ne sera prise qu’à la fin de l’automne, quand la réforme du système ferroviaire aura été menée à bien : si elle ne l’est pas dans le sens voulu par Pepy, - une réunification de RFF, le gestionnaire des voies, avec la SNCF -, alors il ne serait pas absurde de prédire son départ. L’inverse n’est pas vraie : s’il obtient ce qu’il veut, il pourrait tout aussi bien rester pour faire du groupe le leader mondial de la mobilité, ou partir, estimant sa mission accomplie. Bref : le débat a un intérêt très relatif.

Ce qui peut avoir de l’intérêt, en revanche, c’est la réflexion sur la dette ferroviaire qui est en train d’être menée. Jusqu’à présent, il était communément admis que si RFF et la SNCF étaient réunifiés, alors la dette planquée sous le tapis de RFF en 1997 pour éviter à la SNCF d’imploser serait requalifiée en dette d’Etat. Soit 30 milliards d’euros. Certes, ce n’est pas grand-chose par rapport à la dette totale de l’Etat français, qui dépasse les 1600 milliards d’euros. Mais ce n’est pas exactement le moment le mieux choisi pour en rajouter, et cela semblait régler, jusqu'ici, la question: il était exclu de réunifier les deux frères ennemis.

Or, Guillaume Pepy, lui, défend une approche habile : "La question de la gouvernance n'a rien à voir avec la question de la dette. La dette du système ferroviaire est de nature parapublique. Donc qu'elle soit ici ou là, cela ne changera pas grand ’chose », explique-t-il. Bruxelles aurait vraisemblablement à y redire, mais une ligne de défense commence à se dessiner.

Car Bruxelles, Pepy en fait son affaire :

« Notre dette est soutenable si nous l'empêchons de croître et si nous en payons les intérêts rubis sur l'ongle. Nous pouvons le faire, à condition d'étaler un peu les dépenses et de ne plus rien financer par de la dette ». Sous-entendu : les travaux mettront un peu plus de temps, et les nouvelles lignes à grande vitesse les plus controversées seront certainement annulées – ce serait la fin de Bordeaux-Espagne, de Lyon-Turin, ou de Paris-Normandie, ce qui ne serait pas forcément un scandale, puisque des solutions moins onéreuses existent déjà.

Enfin, le patron de la SNCF a trouvé des alliés pour défendre sa position, purement industrielle et non pas politique :

« Si les grands opérateurs que sont SNCF, DB et Trenitalia, ainsi que leurs pays la France, l'Allemagne et l'Italie disent à Bruxelles: oui au règlement de la dette, oui au financement sain, oui à la concurrence, mais lâchez-nous sur l'organisation de la gouvernance, alors la Commission pourra peut-être lâcher du lest ». Et tiens, quelques semaines plus tard, que publiait le Figaro ? Une interview de Pepy et de Grübe, le patron de la Deutsche Bahn, sur ce thème.

L'offensive est lancée.

Source http://departimmediat.blogs.challenges. ... dette.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Aoû 2012 12:30

L'Est Républicain, 16 août
En train d’apprendre…

À Blainville-sur-l’Eau, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), se trouve l’un des six centres de formation des conducteurs de trains de la SNCF équipé d’un simulateur de conduite

SOUDAIN, UNE VOITURE venue de nulle part franchit un passage à niveau dont la barrière est brisée. En un éclair de seconde, Stéphane Heindel a réagi. Le poing sur le buzzer rouge à sa gauche pour déclencher l’arrêt d’urgence, deux autres à sa droite pour lancer l’alerte radio et le signal d’alerte lumineux qui préviendra les convois arrivant en face. Les 242 tonnes de la rame, longue de 123 m, s’immobilisent. « C’est une des manœuvres auxquelles nous formons les futurs conducteurs de trains », explique le responsable du Centre de production, formation, traction (CPFT) de Blainville-sur-l’Eau (54), l’un des six en France. Entre Nancy et Lunéville, en lisière de la gare de triage, les stagiaires, au nombre de 70 actuellement, peuvent passer en un clin d’œil de la théorie à la réalité de leur futur travail. Chaque année, la SNCF forme un millier de conducteurs (un peu plus de 16.000 sont en activité, dont 1.500 TGVistes), recrutés à l’issue de tests médicaux, psychologiques et d’un entretien. On ne badine pas ici avec la rigueur et la sécurité. Leur cursus alterne séjours au centre, et travail en établissements pour mettre en pratique sur le terrain ce qu’ils ont appris. Leur progression est évaluée en permanence, et sanctionnée par un examen final qui leur délivrera une habilitation de conducteur de manœuvre, en gare de triage, ou de conducteur de ligne (fret ou voyageurs). Dans le premier cas, « la formation dure cinq mois, le double dans le second cas ». Avant de prendre les commandes, tous les stagiaires doivent acquérir une somme de connaissances, tenant notamment à la réglementation. Le recours aux simulateurs se révèle particulièrement utile. Voici d’abord le simulateur de manœuvre. Une salle au centre de laquelle a été installé un circuit miniature à faire pâlir d’envie les fanas de modélisme ferroviaire. « Refoule, refoule… » Traduisez : pousser une rame en marche arrière pour la placer sur une voie de garage. Revêtus de leurs gilets fluo orange, les élèves se mettent alternativement à la place du conducteur du train, du chef de manœuvre et du responsable du poste d‘aiguillage. Dans une autre salle, on passe au pilotage proprement dit avec des micro-simulateurs. « Une première approche qui ne pose généralement pas trop de problèmes », commente un formateur. « On reste dans un environnement assez familier pour la jeune génération habituée aux logiciels de jeux ». Il en va différemment dans le simulateur de mission, qui reproduit à l’identique une cabine de locomotive BB22200. Derrière son pupitre, le moniteur pilote l’exercice.

Des vaches sur les voies
Avec la souris de son ordinateur, il peut compliquer à l’envi la tâche du stagiaire, hyperconcentré derrière le volant horizontal qui lui permet de doser, non seulement sa vitesse, mais aussi l’intensité du freinage électrique. « Surtout ne pas oublier la veille automatique, appelée aussi homme mort, qui oblige le conducteur à actionner régulièrement une pédale à son pied droit, ou un second volant sous le premier. » En cas d’oubli, une alarme retentit. Un temps de réaction trop long, et c’est l’arrêt automatique ! « Utile en cas de malaise ». Mais pas facile à gérer, tout en ayant un œil sur les cadrans pour surveiller la vitesse (un dépassement de 10 km/h, le train s’arrête ! », un autre sur les voies qui défilent, avec en bordure, une signalisation qu’il faut décrypter, un autre encore sur les documents portant le déroulé de la ligne, les arrêts. Un tunnel. L’obscurité se fait dans la cabine, immobile. Outre le paysage, seul l’environnement sonore est reconstitué. « Là, on doit actionner l’avertisseur sonore », rappelle le moniteur. A la sortie… il pleut ! Outre faire varier la météo, l’instructeur peut aussi créer des pannes diverses, faire tomber un arbre sur les rails, ou surgir des vaches… Et stopper à tout moment la mission, pour analyser l’erreur commise.. Une gare se profile à l’horizon. Bien doser le freinage, pneumatique également. La rame s’arrête. Malheureusement beaucoup trop tôt ! Sur le quai, les passagers vont devoir marcher. Virtuels, ceux-là ne protesteront pas… Ouf !

Source http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... -apprendre
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Aoû 2012 13:38

Le Progrès, 23 août
Sécurité dans les transports en commun : Valls promet des mesures

Loire. La recrudescence d’actes de violence dans les transports de l’agglomération stéphanoise a incité le député socialiste Régis Juanico à tirer la sonnette d’alarme auprès du ministre de l’Intérieur.

Une conductrice agressée dans un véhicule de la Stas fin mai, un contrôleur malmené dans un TER entre Lyon et Saint-Etienne, une contrôleuse violée mi-août dans un train entre Saint-Etienne et Firminy. Cette « recrudescence d’actes de violence » dans les transports en commun de l’agglomération stéphanoise a incité le député socialiste de la Loire, Régis Juanico, à écrire au ministre de l’Intérieur. Dans sa réponse, Manuel Valls annonce que « des mesures seront mises en œuvre pour renforcer la sécurité dans les réseaux de transports en commun dans la région stéphanoise ». Il promet d’en informer son collègue socialiste « comme des dispositions prises au plan national, pour lutter de manière plus efficace contre les atteintes aux personnels et aux voyageurs ».

« Ces mesures très attendues par les professionnels et les usagers stéphanois des transports publics, doivent être mises en œuvre prochainement » croit savoir le Stéphanois Régis Juanico.

Source http://www.leprogres.fr/loire/2012/08/2 ... es-mesures
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 24 Aoû 2012 13:42

à part vidéosurveillance ou/et embauches je ne vois pas...
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Aoû 2012 12:06

Le Parisien, 9 août
Avenir incertain pour le service d’Auto-Train de la SNCF

Fréquentation en baisse, tarifs élevés… Le trafic de cette filiale de la SNCF va diminuer. Le début de la fin pour les syndicats.

Face à la baisse de fréquentation en 2012, la direction d’Auto-Train va diminuer les trajets entre Paris et la province.

Les syndicats tirent la sonnette d’alarme. Et assurent que bientôt le service proposé depuis 1957 par la SNCF pour transporter sa voiture par le train, Auto-Train, sera supprimé. La raison ? « La direction de l’entreprise envisage de ne laisser qu’un train par semaine au départ de Paris et un seul dans le sens province-Paris, assure Emmanuelle Bigot, déléguée syndicale SUD-Rail.
Pour nous, c’est la première étape qui mène à la suppression d’Auto-Train. » En 2011, 76000 véhicules ont transité par Auto-Train. Une progression de 7% par rapport à 2010. Mais les chiffres de 2012 sont en baisse, reconnaît Georges Maltes, le directeur d’Auto-Train, filiale de la SNCF. « Même s’il est trop tôt pour dresser un bilan puisque nous réalisons 70% de notre chiffre d’affaires entre juin et septembre, les chiffres seront moins bons qu’en 2011, précise-t-il. C’est pour cela que nous allons adapter les fréquences, notamment pendant la période hivernale . »

Des craintes pour les emplois
Dès la rentrée, un aller-retour hebdomadaire sera conservé entre Paris et la province. Le directeur d’Auto-Train table sur des économies. Il souhaite aussi augmenter la notoriété d’un service que seuls 16% des Français connaissent. « Nous allons faire des opérations de mailing ciblées et intensifier la publicité lors de grands rendez-vous comme le Salon de l’automobile, poursuit Georges Maltes. Si nous souhaitions la fin d’Auto-Train, nous ne ferions pas tant d’efforts. » Il en faudra plus pour convaincre les syndicats. Car si le directeur d’Auto-Train assure qu’« aucun poste ne sera supprimé », les représentants du personnel craignent que plus de 25 emplois ne soient en danger dès cet hiver. « Je ne vois pas comment le patron de la Sanema, le sous-traitant gérant le chargement et déchargement des véhicules, pourra garder des salariés qui ne travailleront qu’une journée par semaine », s’interroge Emmanuelle Bigot. En interne, les 40 salariés d’Auto-Train sont inquiets. Personne ne sait si la réduction des trains aura un impact sur l’emploi. « Depuis dix ans, on voit une baisse de fréquentation, raconte Mickaël Longbois, contremaître à la Sanema. Mais avec la crise et le prix des billets qui augmente (NDLR : 277 € pour un Paris-Marseille en août, hors transport des passagers), je ne vois pas quel est l’avenir d’Auto-Train. »

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 118816.php

Selon le site officiel SNCF, le service auto train est encore disponible dans les gares suivantes : Paris Bercy, Lyon, Briançon, Avignon, Marseille, Toulon, Fréjus, Nice, Narbonne, Toulouse, Biarritz, Bordeaux et Brive.

Les horaires théoriques des auto trains SNCF

24500/1 LU ME VE (jq 13.01 ; 23.01-03.02 ; 13.02 - 23.03 ; 02-06.04 ; 15.10-02.11 ; 12-16.11 ; à partir du 26.11). SA (21.04-09.06). LU MA ME JE VE SA (15-29.09).
Bercy 21h10 - Nice 9h27 avec arrêts à Dijon ville (23h50/53), Lyon Part-Dieu (1h59/2h19), Valence ville (3h19/36), Avignon centre (4h42/5h10), Marseille Blancarde (6h17/19), Toulon (7h09/29) et Saint-Raphaël (8h18/32).

24501 LU ME VE (16-20.01 ; 06-10.02 ; 26-30.03 ; 09-20.04 ; 01-12.10 ; 05-09.11 ; 19-23.11). LU MA ME JE VE DI (22.04-10.06 ; 10-14.09 ; 23.09).
Bercy 21h10 - Nice 9h27 avec arrêts à Dijon ville (23h50/53), Lyon Part-Dieu (1h59/2h19), Valence ville (3h19/36), Avignon centre (4h42/5h10), Marseille Blancarde (6h17/19), Toulon (7h09/29) et Saint-Raphaël (8h18/32).

24502/3 MA JE SA (jq 09.06 ; à partir du 11.09). Sauf 10, 12.01 ; 14, 16.02 ; 03, 05, 24, 26.04 ; 08, 10, 15, 17.05 ; 05, 07.06 ; 18, 20, 25, 27.09 ; 30.10 ; 01, 27, 29.11). Circule aussi les 30.04 ; 02, 04, 21, 23, 25, 28, 30.05 ; 11.06 ; 12 et 14.09)
Nice 18h27 - Bercy 7h14 avec arrêts à Fréjus (19h25/48), Toulon (20h42/21h10), Avignon Fontcouverte (23h15/35), Valence ville (0h38/1h03), Lyon Part-Dieu (2h03/24) et Dijon (4h30/33).

24506 SA (11.02-10.03) Chambéry 0h12 - Bercy 6h19 avec arrêts à Dijon ville (2h56/59), Les Laumes (3h33/52) et Melun (5h38/48).

24507 VE (10.02-09.03) Bercy 22h29 - Chambéry 4h38 avec arrêt à Dijon ville (1h34/37).

24510/1 LU MA ME JE VE SA (16.06 ; 23-30.06 ; 07.07-08.09)
Bercy 21h10 - Marseille 6h13 avec arrêts à Dijon ville (23h50/53), Lyon Part-Dieu (1h59/2h19), Valence ville (3h19/36) et Avignon centre (4h42/5h06).

24511 LU MA ME JE VE DI (11-24.06 ; 01-06.07). DI (15.07-09.09)
Bercy 21h10 - Marseille 6h13 avec arrêts à Dijon ville (23h50/53), Lyon Part-Dieu (1h59/2h19), Valence ville (3h19/36) et Avignon centre (4h42/5h06).

24512/3 LU MA ME JE VE SA (12.06-10.09). Sauf 25-29.06 et 03-07.09
Marseille 21h13 - Bercy 7h14 avec arrêts à Avignon Fontcouverte (22h40/23h35), Valence ville (0h38/1h03), Lyon Part-Dieu (2h03/24) et Dijon (4h30/33).

24515 LU MA ME JE VE DI (11-24.06 ; 01-06.07). DI (08.07-09.09)
Bercy 21h29 - Nice 9h27 avec arrêts à Dijon ville (0h42/52), Lyon Part-Dieu (2h57/3h05), Avignon centre (5h05/10), Marseille Blancarde (6h17/19), Toulon (7h09/29) et Saint-Raphaël (8h18/32).

24516 DI (24.06-09.09). Sauf 05.08. Circule aussi 25-29.06 et 03-07.09
Nice 18h27 - Bercy 5h58 avec arrêts à Fréjus (19h25/48), Toulon (20h42/21h10), Avignon centre (22h54/57), Lyon Part-Dieu (1h00/15) et Dijon ville (3h04/07).

24516/7 LU MA ME JE VE SA (12.06-23.06 ; 30.06-01.09 ; 08-10.09)
Nice 18h27 - Bercy 5h58 avec arrêts à Fréjus (19h25/48), Toulon (20h42/21h10), Avignon centre (22h54/57), Lyon Part-Dieu (0h59/1h02) et Dijon ville (3h04/07).

24521 MA JE SA (jq 19.04 ; à partir du 02.10). Q (21.04-11.06 ; 11.09-30.09). Avignon centre 5h06 - Marseille 6h13.

24522 MA JE SA (jq 19.04 ; à partir du 02.10). Q (21.04-11.06 ; 11.09-30.09). Marseille 21h13 - Avignon Fontcouverte 22h40.

24564 MA SA (jq 15.05 ; à partir du 02.10). Sauf 24 et 31.12
Narbonne 20h40 - Bercy 6h16 avec arrêts à Toulouse (22h02/22), Brive (0h41/1h04), Limoges (2h04/06).

24565 LU VE (jq 14.05 ; à partir du 01.10)
Bercy 21h25 - Narbonne 7h01 avec arrêts à Châteauroux (0h05/22), Limoges (1h38/41), Brive (2h46/56) et Toulouse (5h14/38).

24566 MA SA (jq 15.05) Toulouse 5h46 - Bordeaux 8h11.

24567 MA SA FE (jq 15.05). Sauf 24, 31.12 et 09.04 Bordeaux 19h56 - Toulouse 22h10.

24568 MA SA (à partir du 02.10). Toulouse 5h46 - Bordeaux 8h24.

24569 MA SA (à partir du 02.10). Bordeaux 18h41 - Toulouse 21h02.

24591 LU ME VE (16.05-20.06 ; 03-28.09). LU MA ME JE VE (22.06-31.08). Sauf 18.05
Bercy 22h31 - Biarritz 9h57 avec arrêts à Saint-Pierre-des-Corps (1h25/2h25), Poitiers (3h27/39), Niort (4h33/36), Bordeaux (7h09/30), Lamothe (7h59/8h06) et Bayonne (9h44/46).

24592 MA JE (22.05-21.06 ; 04-27.09). LU MA ME JE VE SA (22.06-31.08). Sauf 23, 30.06 ; 07, 14, 28.07 ; 04, 11, 15, 18, 25.08
Biarritz 20h08 - Bercy 7h04 avec arrêts à Bayonne (20h18/21h10), Bordeaux (23h13/33), Niort (1h48/51), Poitiers (2h42/3h35) et Les Aubrais (5h42/44).

24594 MA JE SA (17.05-21.06 ; 04-29.09). Q (22.06-01.09). Sauf 24.06 ; 01, 08, 15, 22, 29.07 ; 05, 12, 19, 26.08
Narbonne 20h40 - Bercy 6h16 avec arrêts à Toulouse (22h02/22), Brive (0h41/1h04) et Limoges (2h04/06).

24595 LU ME VE (16.05-20.06 ; 03-28.09). Q (21.06-01.09).
Bercy 21h25 - Narbonne 7h01 avec arrêts à Châteauroux (0h05/22), Limoges (1h38/41), Brive (2h46/56) et Toulouse (5h14/38).

Le guide SNCF auto train http://autotrain.voyages-sncf.com/autot ... inpdf139mo
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Messagepar willemijns » 25 Aoû 2012 13:49

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Aoû 2012 8:39

L'Est Éclair, 26 août
À la mémoire des cheminots tombés pour la France

Comme chaque année à l'occasion de l'anniversaire de la libération de Troyes, le syndicat CGT des cheminots a organisé, en gare de Troyes, une cérémonie à la mémoire des agents de la SNCF morts pour la France durant la Seconde Guerre. Une trentaine de personnes y ont participé : des cheminots, des membres de l'union départementale CGT, des porte-drapeaux et des représentants de la SNCF.
Après lecture des 54 noms et une minute de silence, Claude Beau, au nom du syndicat CGT, a rappelé que « la joie immense » des Troyens le 25 août 1944 faisait suite à des années de souffrance et d'horreur. Des années qu'il ne faut pas, aujourd'hui, oublier. « La Seconde Guerre mondiale fait partie de la mémoire collective, mais elle ne doit pas ne faire partie que de la mémoire. La paix n'est pas un long fleuve tranquille, a-t-il souligné. Il nous faut être des plus vigilants pour ne plus voir se reproduire ce qui s'est passé durant cette époque. »
Alors que l'Europe fait aujourd'hui face à une grave crise économique et que les partis d'extrême droite retrouvent partout une audience importante, il a appelé chacun à ne pas oublier les leçons de l'histoire.
Et de conclure son allocution par le rappel du manifeste du Conseil national de la Résistance qui, en voulant organiser la solidarité nationale, est « toujours d'actualité ».
« Soixante-huit ans après sa publication, plaide Claude Beau, il n'a absolument pas perdu de son intérêt. »

Source http://www.lest-eclair.fr/article/autre ... -la-france
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Aoû 2012 9:36

Var Matin, 27 août
Des bénévoles aux mains d'or pour le train touristique du centre Var à Carnoules

Leur travail de fourmis hyperactives s’accompagne d’un savoir-faire légendaire. Deux valeurs qui contribuent au succès de leur mission de conservation du patrimoine ferroviaire

Alors que la saison estivale bat son plein, les bénévoles de l'ATTCV (association du train touristique du centre Var) ne comptent pas leurs heures, pour maintenir en état de marche, les diverses locomotives et wagons qui transportent des milliers de touristes sur la ligne Carnoules-Brignoles.

Situé entre Carnoules et Besse-sur-Issole, le dépôt de l'ATTCV, est un vaste chantier, où une dizaine de bénévoles (sur la cinquantaine que compte l'association) travaille plusieurs jours par semaine pour « bichonner » le patrimoine ferroviaire dont l'association a la charge.

La passion comme locomotive
Comme le précise le président Philippe Granata, la première richesse de l'ATTCV est très certainement l'esprit de camaraderie et de solidarité qui anime cette poignée de volontaires, toujours à la peine pour maintenir en état de marche, un parc de machines et autres wagons qui ont fait les beaux jours de la SNCF.

Venus de divers corps de métiers, tous sont désormais de véritables petits génies de la mécanique.

Alors que nombre d'entre eux pourraient tout simplement couler une retraite douce et paisible, la passion pour les trains d'antan qui les anime a ravivé cette association.

Un parc ferroviaire toujours plus fourni
Les bénévoles ont remis en état les nouveaux « bijoux » du parc ferroviaire: une rame historique avec un wagon de 1892 (offert par le ministère de la Défense) et une « draisine » panoramique (qui servait aux équipes d'entretien de voies de la SNCF) et qui désormais devrait, en plus de ses fonctions initiales, servir aussi pour le transport de groupes de moins de 15 personnes.

À cela il convient d'ajouter, la remorque « Pays des Merveilles », un train modulable et bien d'autres « matériels » en voie de restauration.

Se diversifier pour attirer la clientèle
Pour le président, si la crise actuelle a un impact sur le nombre de personnes transportées (et une baisse des ventes en boutique), les diverses possibilités offertes aux associations (trains de groupe ou à thème) atténuent les effets de cette crise.

Les trains circuleront ce mercredi (matin et après-midi) et les dimanches après-midi en septembre et octobre.

Pour les Varois, et surtout les enfants, il est bon de noter, en cette fin d'année, cinq trains « spéciaux » Père Noël et Halloween.

Nul doute qu'avec de tels passionnés, l'ATTCV a encore de beaux jours devant elle, pour satisfaire les passionnés des trains d'antan.

Informations - Réservations : 06.07.98.03.09. - E-Mail : attcv@hotmail.fr - Internet : taper ATTCV.

Source http://www.varmatin.com/carnoules/des-b ... 60367.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 28 Aoû 2012 9:03

Le Journal de Saône-et-Loire, 28 août
Un train de déchets est parti de la Manche pour les Pays-Bas

Un train de déchets nucléaires néerlandais hautement radioactifs, retraités par Areva à Beaumont-Hague (Manche), a quitté lundi après-midi Valognes (Manche) pour les Pays-Bas, où il devrait mettre une vingtaine d’heures à arriver, a indiqué ce lundi le groupe nucléaire.

Ce convoi d’un seul wagon de 28 conteneurs de déchets est parti à 14h50, a précisé la directrice de la communication de l’usine Areva-La Hague, Catherine Argant.

Ces conteneurs issus du retraitement à La Hague de combustibles irradiés aux Pays-Bas renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles, mais ils sont vitrifiés et transportés dans une « forteresse roulante » dans des emballages métalliques de 40 cm d’épaisseur, selon Areva.

Le dernier convoi de déchets vitrifiés étrangers parti de l’usine de La Hague, seul site de retraitement en France, en novembre 2011, avait donné lieu à de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des militants qui voulaient le bloquer. Il s’agissait de déchets allemands.

Le dernier convoi de déchets vitrifiés à destination des Pays-Bas date de 2007. D’autres convois de ce type sont prévus, La Hague devant recevoir des combustibles irradiés néerlandais jusque fin 2021. Les Pays-Bas sont le dernier client étranger de l’usine qui en cherche de nouveaux depuis des années.

La loi l’oblige à renvoyer les déchets étrangers dans leur pays d’origine. Près de 11 000 « conteneurs » de déchets vitrifiés sont entreposés à La Hague, dont 3 % sont issus de combustibles étrangers.

Source http://www.lejsl.com/actualite/2012/08/ ... s-pays-bas
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 28 Aoû 2012 12:26

Sud Ouest, 25 août
Pessac Le bruit au pied du mur

Des habitants donnent leur avis sur le mur antibruit dans les quartiers médiathèque et Arago-Châtaigneraie.

Catherine a arrêté de compter les trains avant de s'endormir : « Il y en avait 60 par jours. Au début, quand je suis arrivée ici, j'attendais celui de marchandises de 2 ou 3 heures du matin. Il était long, long, long… » Elle tire la même conclusion que sa voisine Malika de la résidence Camponac : « Pour nous au deuxième étage, le mur est vraiment efficace. Certes, on s'était habitué au bruit de la voie ferrée, mais l'été quand on laisse les fenêtres ouvertes, c'est vraiment plus agréable. » Car dans leurs appartements respectifs, elles ont une des chambres qui donne de ce côté. « Mais le son passait jusqu'au salon », précise Malika.

Plus bruyants que les trains
En revanche, elles ont perdu en spectacle : « Ce n'est pas désagréable de regarder passer les trains. On aperçoit les gens à l'intérieur. On imagine des vies, le boulot, les voyages, les sorties à la plage… Mais à choisir, on préfère ne plus les entendre », conclut Catherine.

500 mètres plus loin, dans le quartier Arago-Châtaigneraie, d'autres préoccupations prennent parfois le dessus : « Je suis au 3e. Il y a peut-être une petite différence, mais quand on n'y fait pas attention, on ne l'entend pas », dit Abdelhamid. « Ça fait trente ans que j'habite dans le quartier, j'ai eu le temps de m'habituer. Ce qui me gêne plus, ce sont les jeunes qui font du bruit, surtout la nuit. Les gens ont changé. Ou alors, parce que j'ai vieilli, j'ai besoin de calme. »

Non, Abdelhamid ne « rêve » pas. Beaucoup d'autres habitants confirment le problème. « Les cris et les disputes le soir font plus de bruit que les trains », confirme Sylvie, au 4e étage d'Arago. « Cela va mieux depuis qu'on a changé mes fenêtres et heureusement j'ai des voisins calmes. »

Entre berceuse et rodéo
« Les menuiseries ont été changées, avec du double vitrage, mais les bruits de voisinage d'un appartement à l'autre, restent », affirme Laurent (4e étage) qui pointe les limites de la rénovation. Quant au bruit des trains : « C'est à peu près pareil. » Sa tante sur le palier d'en face estime même que c'est plutôt pire : « Le mur fait monter le bruit ». RFF (Réseau ferré de France dément et précise : « Toutes les mesures confirment le contraire. Car on utilise des matériaux absorbants. »

Une voisine d'en dessous, Bernadette, n'a pas noté de différence. En revanche, elle trouve « les jeunes de plus en plus bruyants » et… vide son sac : « Il faut voir le lundi, avant que les employés nettoient. On a même des rats. » Pourtant, son appartement lui plaît : « Il faudrait le prendre et le poser ailleurs. »

L'efficacité du mur antibruit diminue avec les étages : « Cela atténue un peu en bas, mais pas chez moi au 7e. En plus j'ai la rocade et… en nocturne, les rodéos à moto », dit une femme originaire de région parisienne, dont l'enfance a été bercée par les trains : « Mon grand-père habitait près d'une gare. »

Un gain mesuré
Le mur est destiné à atténuer les nuisances sonores le long des voies en tenant compte des perspectives de trafic d'ici 2035, avec une augmentation notable du trafic de fret, plus bruyant et en grande partie concentré la nuit…

Sur les « points noirs bruit », RFF (Réseau ferré de France) a une obligation de résultat par rapport aux normes fixées par l'État, mesures à l'appui. Le mur n'est pas efficace pour les appartements en hauteur : « On fait alors un traitement des façades », précise-t-on à RFF. « À Arago-Châtaigneraie, comme Domofrance avait déjà un programme de remplacement de fenêtres, nous finançons le surcoût de l'isolation phonique. » 70 appartements sont concernés à partir du 4e ou 5e étage, selon la localisation.

Là encore, des mesures avant/après devront confirmer le gain prévu.

Un mur antibruit sera construit en 2013 côté cité Frugès-Le Corbusier. La protection se poursuivra vers le centre-ville et vers l'Alouette, par traitement de façades.

Source http://www.sudouest.fr/2012/08/25/le-br ... 7-3034.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 30 Aoû 2012 11:28

lesechos.fr, 29 août
La Suède investit pour ses trains après un été noir

Le gouvernement suédois a présenté mercredi un projet d'investissements de 55 milliards de couronnes (6,6 milliards d'euros) pour améliorer son réseau ferroviaire, après un été marqué par une kyrielle d'incidents techniques dans les trains.
L'exécutif a indiqué dans un communiqué qu'il dépenserait 30 milliards de couronnes dans la "liaison Est", ligne entre Järna dans la région de Stockholm et le noeud ferroviaire de Linköping, à 150 km au sud-ouest.
Ce barreau est commun aux lignes qui relient la capitale à Göteborg d'un côté et Malmö de l'autre, les deuxième et troisième villes du pays.
"Cela offre la possibilité de transports plus nombreux, plus rapides et plus ponctuels aussi bien pour les passagers que les marchandises sur voie ferrée et crée de meilleures opportunités pour l'emploi et la croissance", a estimé le gouvernement, indiquant que les trains gagneraient 30 mn entre Stockholm et Linköping.
Par ailleurs, une augmentation provisoire du budget opérationnel et de maintenance des chemins de fer nationaux va être prolongée jusqu'en 2025, soit une dépense de 20 milliards de couronnes.
Enfin, le gouvernement de centre-droit prévoit de consacrer 5 milliards de couronnes à la ligne Göteborg-Boraas, tronçon final d'une soixantaine de kilomètres du Stockholm-Göteborg.
Faisant le bilan des retards causés par la vétusté du réseau ou des pannes diverses, l'agence de presse TT avait affirmé le 20 août que les voyageurs suédois avaient connu "un mois noir" dans les trains régionaux ou nationaux.
Le gouvernement a indiqué qu'il avait encore d'autres projets pour améliorer le réseau ferré et routier national, qui doivent être présentés dans son projet de budget 2013, attendu le 20 septembre, et une loi sur les infrastructures annoncée pour l'automne.
La Suède avait annoncé vendredi qu'elle repoussait à 2014 son retour à l'excédent budgétaire, tout en maintenant la dette publique sur une trajectoire descendante.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 356776.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 31 Aoû 2012 9:26

Belga, 30 août
Paralysie des projets du rail belge: Infrabel se défend

"En 2012, on nous a demandé de faire des efforts. Nous, nous tirons la sonnette d'alarme: il est impossible de réaliser le même nombre de chantiers avec moins d'argent", a réagi jeudi Arnaud Reymann, porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge.

Ce dernier a suscité la colère du ministre wallon de l'Emploi André Antoine (cdH) et du ministre régional de la Mobilité Philippe Henry (Ecolo) en raison du report à 2022 de la finalisation du RER et des travaux sur les lignes ferroviaires 161 (Bruxelles-Namur) et 162 (Namur-frontière luxembourgeoise), rapportaient jeudi matin différents quotidiens.

"Nous savons que nous devrons faire des efforts particuliers en 2013 et 2014", a poursuivi le porte-parole en rappelant que se négocie actuellement le plan d'investissements 2013-2025 "sur lequel nous n'avons pas de visibilité".

"Aujourd'hui, nous préférons dire: 'avec ce que l'on nous donne, voilà ce que l'on peut faire'. Il nous paraît de toute façon irréalisable de nous engager auprès d'entrepreneurs que nous ne pourrions plus payer dans quelques mois", a ajouté Arnaud Reymann.

"Ce n'est pas Infrabel qui décide de la répartition des montants. Nous suivons les règles et nous essayons de faire au mieux, dans les meilleurs délais possibles, avec les moyens dont nous disposons", a-t-il conclu.

Peu d'espoir de doubler la fréquence des lignes à La Louvière

Le doublement des fréquences des trains sur les nombreuses lignes passant à La Louvière, une des priorités de la Communauté urbaine du Centre (CUC), paraît un objectif trop ambitieux vu le plan d'investissement 2013-2025, est-il ressorti jeudi d'une rencontre entre la CUC et le ministre des Entreprises publiques Paul Magnette.

La CUC souhaite voir passer la fréquence des lignes à deux trains par heure.

Si 25 milliards d'euros vont être consacrés au plan d'investissement de la société de transports publics 2013-2025 (toujours en attente d'approbation par le gouvernement), il convient de rester réaliste car des montants importants seront consacrés à la sécurité ferroviaire et aux infrastructures de roulage, a fait observer le ministre.

"Au bout du compte, il restera peu pour la création de nouvelles lignes", a déploré Paul Magnette.

Les représentants de la CUC se disent conscients qu'ils doivent rester raisonnables, mais soulignent la croissance du nombre de personnes âgées prenant le train. L'importance du transport ferroviaire pour l'emploi, la sécurité, le maintien des services offerts et l'accueil, sont quelques-unes des priorités avancées par la CUC.

"Les demandes tiennent compte du contexte financier", a conclu un représentant du ministre, jugeant la rencontre enrichissante.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 03 Sep 2012 11:43

La Nouvelle République, 1er septembre
Ces trains qui provoquent des débuts d'incendie

Parfois au printemps, mais le plus souvent en été lors des épisodes de fortes chaleurs, la végétation sèche située sur les bas-côtés de la voie ferrée s'embrase.

Châteauroux. Les pompiers sont intervenus à deux reprises sur des feux en bordure de voie ferrée, jeudi. Un phénomène créé par le freinage des trains.

Jeudi, 3 h. Quartier des Nations, à Châteauroux. Les policiers sont appelés pour un incendie de végétation en bordure de voie ferrée. Sur place, les sapeurs-pompiers réussissent à maîtriser le sinistre rapidement. Seules quelques dizaines de mètres carrés d'herbe sèche sont parties en fumée. Alentours, aucune trace de mégot, d'allumette ou de combustible.

Plus tard, vers 12h20, rebelote. Même endroit, mêmes faits.

" Un jour il y aura de grosses conséquences "
« Ce sont des incidents qui arrivent assez souvent en période de forte sécheresse. Au départ, on avait dû mal à expliquer ce phénomène. Mais peu à peu, on a compris d'où cela provenait », glisse le capitaine Gilles Garnier, du commissariat de Châteauroux. Le pyromane en question se nomme « train ». La plupart du temps, il agit au moment du freinage. Lors de la friction des roues sur les rails, des étincelles surgissent et embrasent la végétation. Cet été, les sapeurs-pompiers de l'Indre en ont circonscrit « deux ou trois, estime Jean-Christophe Autissier, chef du service opération au Service départemental d'incendie et de secours. En général, ce sont des petits feux localisés qui ne se propagent pas beaucoup. »
Pour remédier à ce problème, la SNCF nettoie régulièrement les bas-côtés dits « sensibles » des voies ferrées. « Les endroits où le risque est important sont connus, indique Marjorie Hetté, directrice de la communication régionale. C'est le cas des courbes et des portions avec talus. » L'entretien se fait alors plus intensif lors des épisodes de fortes chaleurs conjuguées à la sécheresse. Le matériel est vérifié avec davantage d'attention.
Lorsqu'un incendie de ce type se déclenche, la SNCF coupe l'alimentation électrique du réseau, « pour permettre aux secours de travailler en sécurité, et pour éviter que l'incendie génère des courts-circuits », assure Marjorie Hetté. Parfois même, le trafic ferroviaire est temporairement interrompu.
Jusqu'à présent, ces incidents observés dasns l'Indre ont été « peu significatifs, note le capitaine Autissier. Jusqu'au jour où il y aura de grosses conséquences. » Dès lors, la responsabilité de la SNCF pourra être engagée « si l'incident cause un tort à un tiers », précise la police. Comme l'embrasement notoire d'un terrain qui ne lui appartient pas.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... d-incendie
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 03 Sep 2012 11:46

La Nouvelle République, 1er septembre
SNCF Guillaume Pépy à la gare de Tours

Vendredi 14 septembre, Guillaume Pépy, le président de la SNCF, sera en visite à Tours, à 10h30, pour l'inauguration de la nouvelle grande halle voyageurs de la gare, en chantier depuis des mois. Des travaux qui concernaient la rénovation de la charpente et de la couverture de la grande halle voyageurs avec un impressionnant déploiement d'échafaudages. D'un coût de près de 10 millions d'euros, cette réhabilitation, lancée en janvier 2011, a été financée à 89 % par Réseau ferré de France (RFF). Le complément étant apporté par la SNCF.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... aint-Epain
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar willemijns » 03 Sep 2012 11:55

Didier 74 Wrote:Plus tard, vers 12h20, rebelote. Même endroit, mêmes faits.


sic !

on ne sait mettre 5/6 cheminots et a raser les 300/400 metres qui posent probleme ? mais non la SNCF preferera payer
des millions d'euros de dommages et interets, de stppoer X heures le trafic et de demander à un camion de sapeurs-pompiers de venir eteindre le feu...

m'enfin...
willemijns
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Sep 2012 17:23

20min.ch, 4 septembre
TGV Lyria Le prix d’achat des trains demeure secret

La société contrôlée conjointement par la SNCF et les CFF a acquis 19 rames d’occasion. Mais les Français négocient encore leur participation.

Prévue en janvier 2013, la livraison de 19 TGV (trains à grande vitesse) de dernière ­génération a déjà débuté en août. La société Lyria SA, qui exploite ces rames entre la Suisse et la France, a fièrement exposé un de ces tout premiers convois en fonction entre Paris et Lausanne, le 27 août. Des TGV à rénover qui étaient en service depuis 2007 dans l’Est de la France. «Une de ces rames vendues par la SNCF détient d’ailleurs le fameux record du monde établi en 2007 à 574 km/h», précise Alain ­Barbey, le directeur général de Lyria.

Mais, malgré notre insis­tance, le patron est moins prolixe quand il s’agit de dévoiler le coût d’une rame d’occasion acquise par sa société. Ou ­l’enveloppe globale pour les 19 trains. Idem concernant le budget défini pour rénover et relooker en 2013 ces nouvelles acquisitions. «On n’estime pas un train à sa valeur comptable, comme une voiture à l’argus, mais à sa valeur intrinsèque du marché, fixée par les actionnaires et les acheteurs», explique Alain Barbey.

Il concède toutefois que, si les CFF (actionnaire de Lyria à 24%) ont arrêté la somme de 100 millions de francs, la part finale de la SNCF n’est quant à elle pas déterminée. «Elle négocie encore actuellement son montant, reconnaît le patron de Lyria. Avec comme argument le fait qu’un train déjà homologué et rodé a plus de valeur qu’un tout neuf, sortant d’usine.» En 1997, le prix unitaire d’une rame neuve TGV avoisinait les 22 millions de francs.

Source http://www.20min.ch/ro/economie/news/st ... t-15635808
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 10 Sep 2012 18:40

mobilicites.com, 10septembre
Nominations : Jacques Damas prend la direction générale déléguée de l'Epic SNCF

Guillaume Pepy, président de la SNCF, a nommé Jacques Damas directeur général délégué de l'Epic SNCF. Il remplace Jean Pierre Farandou, président du directoire de Keolis depuis le 7 août 2012, date du départ de David Azéma pour l'Agence des participations de l'Etat. Alain Krakovitch prend la direction générale sécurité et qualité du service ferroviaire.

Jacques Damas, 55 ans est entré à la SNCF comme chef de gare à Melun puis a a exercé différentes responsabilités opérationnelles au sein de la compagnie ferroviaire. En 1998, il est nommé directeur général de CNC, filiale de transport de containers industriels. En 2001, il rejoint Eurostar en tant que directeur général exploitation. Il rejoint le comité exécutif SNCF en septembre 2005 en tant que directeur des opérations industrielles. En septembre 2009, il est nommé directeur général chargé de la Sécurité et de la qualité du service ferroviaire.

C'est Alain Krakovitch, directeur des lignes D et R du RER et directeur de la région de Paris Sud Est de la SNCF depuis 2008, qui remplace Jacques Damas.

Source http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro ... _2033.html

deplacementspros.com, 12 septembre
Nominations au sein de SNCF Voyages

Jean-Yves Leclercq a été nommé, au 1er septembre 2012, Directeur Europe & Développement International de la branche SNCF Voyages. Gwendoline Cazenave lui succède à la Direction Finance Stratégie Juridique.

Jean-Yves Leclercq (43 ans, ENS, ENSAE) succède à Frank Bernard, il sera en charge du pilotage et du développement des activités européennes de transport ferroviaire à grande vitesse de SNCF. Il quitte le poste de directeur de la Direction Finance Stratégie Juridique à SNCF Voyages qu’il occupait depuis septembre 2008. Durant quatre ans, il a conduit la transformation du pilotage économique de la branche avec notamment la mise en place des axes TGV et a engagé la refonte de son modèle économique.

Frank Bernard, a passé six ans à la tête de la Direction Europe et Développement International, où il a apporté à la branche une forte croissance sur ce périmètre et une présence plus structurée, tout en développant des partenariats européens rentables et en prenant des participations voire en exploitant en direct des dessertes internationales. Il va désormais se consacrer au pilotage de grands projets internationaux.

Gwendoline Cazenave est nommée, depuis le 3 septembre, directrice de la Direction Finance Stratégie Juridique en remplacement de Jean-Yves Leclercq. Pour ses nouvelles fonctions, elle s’appuiera sur différentes expériences menées notamment comme Directrice Déléguée TER de la région Bretagne puis en qualité de Directrice de la Stratégie de la Branche Proximités.

Source http://www.deplacementspros.com/Nominat ... 17029.html Nominations au sein de SNCF Voyages
Dernière édition par Didier 74 le 19 Sep 2012 16:21, édité 1 fois.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Brayaud » 10 Sep 2012 21:53

http://www.pcinpact.com/news/73635-le-president-sncf-sattaque-a-hegemonie-geants-net.htm

Le président de la SNCF s'attaque à l'hégémonie des géants du Net

Dans une tribune intitulée « La dangereuse hégémonie des géants du Net et de leurs services commerciaux », publiée dans Le Monde, le président de la SNCF et le PDG de l’agence de voyages Voyageurs du monde déplorent fermement les dangers portés par certains géants, comme Google, vis-à-vis des consommateurs, mais aussi de l'économie française et européenne.
Une menace « insidieuse, parce que silencieuse »

Pour Guillaume Pépy, président de la SNCF, et Jean-François Rial, numéro un de Voyageurs du monde, « Internet est un outil de liberté et d'ouverture sur le monde », notamment en ce qu’il permet aux internautes de préparer leurs voyages de manière beaucoup plus pratique, par exemple pour « chercher une destination, comparer des tarifs, acheter des billets, réserver un hôtel »...

Seulement, ils voient un danger à l’hégémonie de « géants, pour la plupart américains ». Dans leur ligne de mire, se trouve notamment Google, qui, outre son moteur de recherche, propose « aussi un comparateur des offres de transport et d'hébergement, un éditeur de contenus avec Zagat (guide de restaurants) et Frommer's (guide de voyages), et un éditeur de services avec Google Flights (comparaison des offres aériennes) ».

Problème selon eux : Google se retrouve ainsi « dans la position d'orienter l'internaute sur toute la chaîne de valeur, de la recherche à la réservation », ce qui leur permet de douter de la neutralité des informations fournies par la société de Mountain View. D’après Guillaume Pépy et Jean-François Rial, « Google revendique l'exhaustivité et la pertinence des résultats de ses recherches. Mais ces résultats pourraient être biaisés à son seul bénéfice. Et l'utilisateur ne sait rien de la manière dont ses données privées sont utilisées pour lui présenter des résultats adaptés à son profil... et au profit des annonceurs ». Les deux patrons soulèvent ainsi la présence d’une menace « puissante », « mondiale » et « insidieuse parce que silencieuse ».
Des propositions pour un cloisonnement des informations commerciales

Mais au-delà du consommateur européen, « dont les choix seraient rétrécis et orientés sans qu'il le sache », les deux patrons défendent aussi les intérêts, légitimes, de leurs entreprises. Ils expliquent ainsi pressentir « un tsunami économique » qui pourrait balayer le modèle des industries du transport et du tourisme.

Afin d'y faire face, Guillaume Pépy et Jean-François Rial militent pour une séparation de « la recherche d'informations des services commerciaux consacrés au tourisme et aux transports, dans lesquels la concurrence est nécessaire ». Tout en réclamant plus de transparence, ils proposent également la mise en place d’un « organisme de surveillance indépendant, chargé de garantir le respect des règles de conduite ». Et pour réunir d’autres acteurs qui pourraient se sentir concernés, les deux patrons précisent que « tous les secteurs marchands du Net sont concernés ».

D’après eux, c’est « l'avenir de l'économie digitale française, européenne, [qui] est en jeu », dans la mesure où « sans réaction, elle passera sous la tutelle de grands écosystèmes très fermés, tous assis sur une maîtrise de plateformes logicielles propriétaires, orientant le consommateur comme bon leur semble ». Ils concluent : « Et ce n'est ni le consommateur ni le citoyen qui y gagnera ».

Xavier Berne le 7 septembre 2012 à 11:35


Il y en a qui ne manquent pas d'air :mrgreen:
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 12 Sep 2012 12:23

La Tribune, 10 septembre
Les Ateliers Bretons sauvés par les tanks russes

Le groupe d’État russe Uralvagonzavod s'apprête à racheter le constructeur de wagons ABRFI pour s'emparer de nouvelles technologies.

La société russe Uralvagonzavod (UVZ) est mieux connue comme l’un des principaux exportateurs mondiaux de tanks (du T-62 au T-90), mais ses ambitions internationales s’étendent désormais au rail. L’intérêt manifesté pour le groupe français Ateliers breton de réalisations ferroviaires (ABRFI), spécialisé dans la réparation, la maintenance et la fonderie ferroviaire, s’inscrit dans une logique d’importation du savoir-faire français.

Transaction bouclée avant la fin 2012
« Nous sommes entrés en phase de négociations actives » a déclaré dimanche Oleg Sienko, le patron de UVZ au quotidien Kommersant, précisant que la transaction devrait être bouclée avant la fin de l’année. UVZ veut consolider une participation de 60% dans le groupe français, qui emploie 300 personnes et connaît de grosses difficultés à cause de son endettement. La valeur d’ABRFI ne dépasserait pas 25 millions d’euros. Le Russe avait déjà acquis la division fonderie d’ABRFI (appelée très patriotiquement « Sambre et Meuse ») à la fin 2010 pour une somme non révélée, mais évaluée entre 20 et 30 millions d’euros. Oleg Sienko estime que l’achat de la maison mère permettra à UVZ d’obtenir « le cycle complet de fabrication » des wagons de fret. Il a ajouté qu’une expansion plus large en France n’est pas possible à cause « des limites du marché ». En 2011, UVZ a réalisé un chiffre d’affaire de 3 milliards de dollars pour un bénéfice net de 330 millions de dollars. Le groupe emploie 27 000 salariés. Le président russe Vladimir Poutine semble avoir une affection particulière pour cette entreprise, à laquelle il a plusieurs fois promis sa protection personnelle.

Source http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... usses.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 12 Sep 2012 12:45

AFP, 11 septembre
Pas de journée de carence en cas d’arrêt maladie pour les agents SNCF

Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a jugé mardi 11 septembre 2012 que la SNCF ne pouvait prélever de journée de carence lors des arrêts maladie de ses agents, une mesure que l'entreprise ferroviaire avait renoncé à appliquer avant même que la justice ne rende sa décision.

La 1ère chambre civile a estimé que les agents de la SNCF sont exclus du champ d’application de l’article de la loi de finances pour 2012, instauré par le précédent gouvernement, qui prévoit cette journée de carence visant les fonctionnaires et bénéficiaires de régimes spéciaux.

« Aucun fondement textuel ne permet de considérer que les salariés ne relevant pas ‘d’un régime obligatoire de sécurité sociale’ doivent s’entendre comme ceux bénéficiant d’un statut ou relevant d’un régime spécial obligatoire par opposition au régime général », souligne le jugement, consulté par l’AFP.

Il ajoute qu’il n’appartient pas au tribunal de « conférer à la loi un sens qui se heurte à l’application littérale de ses termes, visant clairement un ‘régime obligatoire’ et non pas ‘le régime général’ par opposition aux régimes spéciaux de sécurité sociale ».

Comme à la RATP - La SNCF avait suspendu « avec effet immédiat » début juin l’application d’une journée de carence sans attendre le jugement, avait annoncé l’Unsa-cheminots, qui a assigné l’entreprise ferroviaire.
Un porte-parole du syndicat avait alors affirmé que la SNCF avait pris cette décision » à la suite de la décision du TGI de Paris sur la RATP », soulignant la similitude de la situation des deux entreprises.
Le tribunal a en effet annulé la journée de carence à la RATP le 5 juin.

La journée de carence (non indemnisée) avait été décidée par le précédent gouvernement en novembre et vise les 5,3 millions de fonctionnaires ainsi que les salariés des régimes spéciaux de prévoyance, dont ceux de la SNCF et la RATP.
Ces salariés n’étaient pas soumis jusque-là à une journée de carence, contrairement aux salariés du privé pour lesquels trois jours de carence existent (non pris en charge par la Sécurité sociale), mais ils sont souvent pris en charge par les entreprises.
Didier 74
 

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