Italie : Bombardier dévoile le train le plus rapide d'Europe
Le constructeur canadien Bombardier a présenté ce 3 juillet en Italie, le tout nouveau Frecciarossa 1000, un train capable d’atteindre les 360 km/h.
Bombardier prend de la vitesse. Ce 3 juillet 2013, à Vado Ligure (Italie), le constructeur canadien a dévoilé son dernier-né en matière de très grande vitesse : le Frecciarossa 1000. Capable d’atteindre une vitesse commerciale de 360 km/h, il s’agit du train le plus rapide d’Europe.
Le véhicule a été construit à la fois par Bombardier et l’italien AnsaldoBreda. Entièrement interopérable, celui-ci est composé de huit voitures permettant de transporter 485 passagers.
Une mise en service prévue pour 2015
"Nous sommes ravis d'être ici aujourd'hui pour dévoiler ce nouveau train sensationnel, qui change la donne de l'industrie. Je suis certain que le Frecciarossa 1000 deviendra une référence mondiale du transport de passagers à très haute vitesse", s’est félicité dans un communiqué du 3 juillet Lutz Bertling, président de Bombardier Transport, qui avait fait le déplacement pour l'occasion.
Le Frecciarossa 1000 devra désormais entamer des tests d’homologation afin de pouvoir circuler sur la ligne transfrontalière Gênes-Savone. La mise en service régulier pour les passagers est, quant à elle, prévue à l’horizon 2015.
Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... d%27Europe
mobilicites.com, 4 juillet
Trenitalia : une Flèche rouge pour attaquer les marchés ferroviaires transfrontaliers
Bombardier a présenté le 3 juillet 2013 la Frecciarossa, son premier train à très grande vitesse de la gamme Zefiro destiné à filer à 360 km/h sur les lignes de Trenitalia en 2015. Entre Milan et Rome et d'autres villes italiennes pour commencer, mais Mauro Moretti, président de la compagnie ferroviaire transalpine, ne cache pas sa volonté d'ouvrir des liaisons transfrontalières avec ce train rouge vif à la ligne mordante.
Rouge et véloce comme une Ferrari, pouvant atteindre 400 km/h, agressive "pour mordre les marchés européens", comme a imagé le patron de Trenitalia, Mauro Moretti, la nouvelle Frecciarossa taillée par le consortium Bombardier-AnsaldoBreda a fait sa première sortie officielle le 3 juillet 2013.
Sur la voie d'essai de l'usine Bombardier de Vado Ligure, près de Savone (Ligurie), où travaillent 600 personnes.
Deux-cent deux mètres de surpuissance, d'une capacité de 485 passagers (en version huit voitures), avec quatre classes de confort (exécutive, businesss, premium et standard), la wifi, un wagon restaurant avec de vraies tables et des places assises, la nouvelle Flèche rouge porte l'élégance italienne.
"La construction du nouveau train italien a été réalisée dans les usines d'AnsaldoBreda à Pistoia, mais nous avons décidé que la phase de tests et d'assemblage se ferait a Vado Ligure, dans notre usine où travaillent tous les ingénieurs qui ont conçu et développé la chaîne de traction", justifie Luigi Corradi, directeur général de l'usine italienne de Bombardier.
Comme pour éteindre une possible polémique sur l'association avec AnsaldoBreda, en conflit avec les pouvoirs publics belges et néerlandais qui veulent annuler une importante commande de son train à grande vitesse, le Fyra, suite à des problèmes de freinage.
Interopérabilité
Le V300 Zefiro, nouveau né de la gamme du constructeur canadien doit, lui, obtenir son certificat d'homologation pour pouvoir circuler sur le réseau à grande vitesse italien. Les tests dynamiques démarrent en 2014, avec des pointes à 400 km/h. Il devrait ensuite filer à 360 km/h entre Milan et Rome et relier, en 2h20, les deux villes distantes de 600 kilomètres. Ce sera pour le service d'été 2015, promet la compagnie publique Trenitalia qui a acheté 50 exemplaires à la joint venture Bombardier-AnsaldoBreda, pour une valeur d'un milliard et demi d'euros.
Mais Trenitalia compte lancer sa flèche jusqu'au delà du confin italien. Mauro Moretti n'a pas voulu le confirmer lors de la présentation du nouveau bolide juste avant son homologation, mais les équipes de Bombardier ne cessent de mettre en avant l'argument de l'interopérabilité : le ZefiroV300 est capable de rouler sur tout le réseau à grande vitesse européen. En France, en Allemagne, Espagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas et Belgique. Et Trenitalia envisagerait déjà des liaisons transfrontalières.
A condition de ne pas en être freiné par certains pays concernés. Si les lignes internationales sont ouvertes à la concurrence depuis fin 2010 en France, les certificats d'homologation ne mettront-ils pas un temps fou à être délivrés ? L'exemple des ICE de Siemens pour emprunter le tunnel sous la Manche et relier l'Allemagne à Londres en est l'exemple
Bombardier a également vendu 70 exemplaires de son Zefiro à très grande vitesse aux Chinois, en 2009. Interrogé sur la possible acquisition d'usines en Asie, le marché le plus prometteur pour la grande vitesse, le nouveau président de Bombardier Transport Lutz Bertling n'a pas voulu faire de commentaire. Son silence vaut presque acquiescement.
Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2672.html