viadi Wrote:En inOui, il n'y a déjà plus de référence de prix, ni minimum ni maximum du moins pas clairement énoncés.
Il reste la problématique des prix plafonds Avantage qui doit être une sacré épine dans le pieds du marketing.
Pour le yield, la Bretagne semble prendre une bonne hausse actuellement... mais Ouigo arrive.
Pour les TER, le problème est que les régions sont très contraintes financièrement, beaucoup d'augmentations à encaisser et peu de liberté fiscale. Alors les choix sont simple : augmenter les prix ou réduire l'offre ?
(Pas evident de trop presser l'opérateur qui a aussi ses contraintes). L'Etat augmente les peages mais se lave les mains de la hausse de prix...
- Il existe un tarif maximum sur TGV, il est même réglementé par l'État (la généreuse SNCF ne va d'ailleurs jamais jusqu'à la limite!).
- C'est une stratégie systématique et qui se comprend : sans Ouigo, ce serait trop cher pour attirer des voyageurs, donc les prix sont acceptables sur les InOui, avec Ouigo, les prix sont (très) bas et les tarifs des InOui peuvent s'envoler.
- Les régions suffoquent mais il y a aussi des choix à faire : Occitanie n'augmente pas ses tarifs et maintient l'offre quand AURA monte ses tarifs en réduisant l'offre (la radiation des Z2, décidée par la régio des Z2 avant la livraison des R2N, provoque une baisse "cachée" du nombre de trains).
R42100 Wrote:Certaines liaisons servent uniquement aux correspondances avec le TGV certains jours de la semaine, et seraient vides autrement. Exemple, avec le TGV Paris Lyon St Étienne, le week end, le TER vers le Puy qui part 15 min après l'arrivée du TGV est systématiquement vide, des que le TGV arrive, il est plein voir avec des personnes debout : correspondance quasi exclusivement en face du quai d'arrivée, horaires coordonnées et surtout systématiquement attente du TGV, j'ai pas le souvenir de pas avoir vu un train retardé pour "prise en charge de clients de correspondance" pour le Puy en Velay des qu'un Inouï était en retard, même de 5 min
Il est assez prévisible, d'ailleurs, qu'à l'avenir des régions demendent à leur prestataire de retenir les trains de Paris pour assurer les correspondances. Ce qui manque, c'est une vraie coordination : tous les ans, les régions ajustent leurs TER pour coincider avec les TGV...
À noter qu'en AURA, la liberté tarifiare totale ne s'applique pas encore : il est donc possible de faire Paris-Barcelone via Nîmes avec IC-TER-TGV, le tout sur un seul billet !