[Infrastructure] LGV Montpellier - Perpignan

[Didier 74]

Midi Libre, 15 juin

LGV : les chasseurs veulent être entendus

Sa cause a été entendue. La Fédération régionale de chasse, qui représente 75 000 pratiquants, sera associée aux études d’impact de la ligne ferroviaire grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan. Il était normal qu’elle le soit. La ligne sera implantée sur 2 800 hectares dont 70 % seront pris sur des espaces naturels.

Normal mais pas automatique. Pour s’imposer face aux aménageurs, l’Héraultais Jean-Pierre Gaillard, qui préside la fédération, a multiplié les actions de lobbying.

Les chasseurs ne voulaient surtout pas que se reproduise ce qui s’est passé pour le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier. "Réseau ferré de France a négocié séparément avec chacune des 28 sociétés concernées par le tracé. Nous avons failli ne rien avoir à l’arrivée", résume Jean-Pierre Gaillard.

Rien pour les chasseurs alors que la LGV avec ses talus hauts parfois de plus de 7 mètres, ses clôtures, ses ouvrages d’art... bouleverse singulièrement des territoires que les sociétés cynégétiques aménagent à leurs frais.

La Fédération a finalement obtenu, in extremis, que RFF finance la réalisation d’une étude d’impact cynégétique. Le préjudice estimé pour la chasse a été évalué autour de 400 000 € mais pour l’heure, la convention qui permettrait l’indemnisation n’a toujours pas été signée. "Nos adhérents sont un peu nerveux", prévient Gilbert Bagnol, le président des chasseurs du Gard.

Pire, les chasseurs craignent de voir leurs zones d’évolution plus réduites encore. Pour sauvegarder l’outarde canepetière, une espèce protégée mais non chassée, RFF doit rétrocéder 500 hectares. Ils pourraient être gérés par des environnementalistes hostiles à la chasse. Or les sociétés cynégétiques sont aujourd’hui reconnues comme associations de protection de la nature et sont donc en mesure d’intervenir dans l’aménagement et l’entretien des espaces.

Sur le tracé Montpellier-Perpignan, les chasseurs comptent donc se faire entendre comme acteurs des territoires.

[Thor Navigator]

A quand l'avis des pêcheurs ?

[lgv2030 - eomer]

A quand l'avis des pêcheurs ?

Ils l'ont déjà donne puisque leur consultation est obligatoire dans le cadre de la loi sur l'eau.

[Thor Navigator]

C'était un trait d'humour (un peu grinçant j'en conviens), eomer !

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 19 juin

Montredon-des-Corbières. Gare TGV : le conseil général accélère

Sitôt approuvée la décision modificative au budget 2012, l'assemblée départementale s'est fendue d'une motion aux considérants officiels sur l'urgence de la gare TGV à Montredon-des-Corbières.

[...]

« Un intense lobbying »
Avant de mettre fin à la session de ce lundi, les conseillers généraux ont mis au grand jour leur souhait de faire avancer le dossier d'attribution de la future gare TGV à l'Ouest narbonnais (Montredon-des-Corbières). Rapporteur de la motion ad hoc, Hervé Baro, président de la commission d'aménagement du territoire et des infrastructures, a expliqué que « le choix qu'effectueront Réseau ferré de France et l'État n'est pas neutre pour le développement de notre département ». « Oui, a appuyé André Viola, il y a une volonté clairement affichée de se battre à un moment où plusieurs réunions vont intervenir, jusqu'à celle du 13 juillet où le comité de pilotage validera les problématiques du dossier en concurrence rappelons-le avec ceux de Béziers et Nissan-lez-Enserune. »C'est dans ce sens qu'instamment un courrier va être adressé à tous les élus responsables de mairies ou de communautés de communes de l'Aude, afin que tout le monde soit mobilisé.

« On rentre dans une période de six mois d'intense lobbying », alerte André Viola, en même temps que cette évidence censée peser à l'avenir : la gare de Montredon serait à l'intersection des lignes à grande vitesse, celle entre Montpellier et Perpignan puis, sur le plus long terme (pas avant 2020 ?), celle entre Toulouse et Narbonne.

[PR118]

Salut à tous,

Et on continue à débattre sur la mixité de la future LGV Montpellier - Perpignan.

Languedoc-Roussillon Des trains voyageurs et fret sur toute la LGV ?

L’association TGV sud défend la mixité. De nouvelles réunions publiques vont avoir lieu sur le dossier de la ligne SNCF à grande vitesse (LGV) Montpellier-Perpignan. Objectif : parler de la mixité de cette ligne (voyageurs, fret) et d’une gare nouvelle qui pourrait voir le jour à Béziers, Narbonne ou Nissan.

L’association biterroise TGV sud apporte sa contribution à la discussion. Selon elle, la polyvalence, c’est-à-dire la capacité de la LGV à recevoir tout type de trains, est nécessaire sur la totalité du parcours. Elle estime que cela permettra "la sécurisation du transport ferroviaire dans les zones où la ligne actuelle peut connaître dans l’avenir des périodes d’indisponibilité en raison de la montée du niveau de la mer et d’événements météorologiques liés au changement climatique".

L’association estime que "l’allongement du temps de parcours sera très faible pour les trains les plus rapides, la zone accidentée étant d’une trentaine de kilomètres, et le choix du couloir médian est celui qui respecte le mieux les populations et les vignobles".

TGV sud proteste aussi "contre la suppression, pour faire des économies, d’une voie de raccordement entre ligne nouvelle et ligne existante à l’est de Nîmes". Selon l’association, "ce type d’ouvrage est nécessaire pour pouvoir passer d’un axe sur l’autre en cas d’incident, d’accident, ou tout simplement pour mieux gérer le trafic".

Enfin TGV sud s’étonne que Béziers et Narbonne ne puissent pas réfléchir de concert autour du projet de gare nouvelle : "Cela aurait le mérite de réduire les coûts d’étude, d’aboutir à une solution cohérente, partagée et choisie plutôt que de s’en remettre à l’arbitrage de l’Etat."

Source Midi Libre :
http://www.midilibre.fr/2012/06/24/des- ... 522433.php

@+

[Didier 74]

midilibre.fr, 25 juin

Gare(s) TGV : le 13 juillet, on saura

L’enjeu est de taille puisque ce choix entérinera - si évidemment c’est un consensus qui devait émerger de ce comité de pilotage - le (ou bien les) lieu (x) d’implantation de la (ou bien des) gare(s).

Le 13 juillet, on saura ! Le comité de pilotage qui se réunit ce jour-là à Montpellier tranchera. Préfet et président de Région, représentants de Réseau ferré de France (RFF) et co-financeurs devront se mettre d’accord sur les modalités de la ligne grande vitesse entre Montpellier et Perpignan.

L’enjeu est de taille puisque ce choix entérinera - si évidemment c’est un consensus qui devait émerger de ce comité de pilotage - le (ou bien les) lieu (x) d’implantation de la (ou bien des) gare(s). Des options qui ont pris en compte l’éventualité de : conserver une gare à Béziers, telle qu’elle existe actuellement ; en construire une à l’est de la ville à la jonction de l’A 75 et de l’A 9 ; une autre à Nissan ; ou encore à Narbonne ; enfin, deux gares complémentaires, l’une à Béziers-est, l’autre à Narbonne-ouest.

Il sera également question du choix ou non de la mixité de la voie, c’est-à-dire si elle accueille aussi du fret. Une décision ministérielle entérinera cette décision en octobre.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 30 juin

Toute l'Aude fait bloc pour la gare TGV à Montredon

Lors du dernier conseil municipal de jeudi l'un des dossiers importants abordé concernait la demande d'implantation d'une gare TGV sur le territoire du Grand Narbonne à Montredon-Corbières.

Le 18 juin dernier déjà, le conseil général de l'Aude conscient de l'enjeu et de l'intérêt de ce dossier pour l'ensemble du département a déjà voté une motion dans ce sens demandant la création d'une gare TGV dans l'Aude. Cette motion a été envoyée par le conseil général aux 438 communes audoises et aux 29 présidents des intercommunalités accompagnée d'un courrier cosigné par André Viola président du Conseil général de l'Aude et de Jacques Bascou, maire de Narbonne et président du Grand Narbonne, pour solliciter leur vote unanime. Le dossier sera transmis ensuite à l'État début juillet, le choix sera fait à la mi-novembre, face aux deux concurrents rivaux héraultais, l'Aude a décidé de se présenter unie. Dans cette motion on peut relever : «… Avant la fin de l'année 2012, une décision importante va être prise concernant l'avenir du département, avec l'implantation d'une gare nouvelle à l'ouest de Narbonne. Le choix qu'effectueront RFF et l'État n'est pas neutre pour le développement de notre département. Une gare nouvelle située aux points de raccordements des lignes existantes mais aussi des futures lignes grande vitesse sera un atout majeur pour le développement et l'économie de l'Aude ». La gare de Narbonne en synergie avec l'aéroport de Carcassonne et le port de Port la Nouvelle, deviendrait la grande porte d'entrée sur le territoire avec deux à trois millions de passagers à l'horizon 2020. Cet équipement donnerait à Narbonne une position stratégique de récepteur du tourisme audois, canal du Midi, châteaux cathares, Cité de Carcassonne, musée de la Romanité à Narbonne, littoral. En rapprochant davantage le carrefour narbonnais des métropoles voisines (Barcelone sera accessible entre 1h15 et 1h40), la gare TGV générera un nouveau dynamisme économique. Des Toulousains, des Montpelliérains, des Catalans pourront travailler à Narbonne et vice-versa. Des entreprises pourront s'implanter et se développer sur le territoire. La motion a été adoptée comme on pouvait s'y attendre.

[PR118]

Et oui, il y a toujours des opposants :

http://www.midilibre.fr/2012/07/10/dma- ... 531586.php

http://www.midilibre.fr/2012/07/05/disc ... 528787.php

@+

[passion-mtp]

Voici un article du midi libre

Languedoc-Roussillon La LGV Montpellier-Perpignan abandonnée ?
Midilibre.fr
12/07/2012, 15 h 35 | Mis à jour le 12/07/2012, 15 h 45
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Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées, dont le contournement Nîmes-Montpellier.
Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées, dont le contournement Nîmes-Montpellier. (GILLES LEFRANCQ)

Le ministre délégué au Budget a annoncé sur France 2 que "le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets" de lignes à grande vitesse pour cause de rigueur budgétaire.

Le projet de ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan a-t-il du plomb dans l’aile ? La question se pose après la remise en cause par le gouvernement de futures LGV pour cause de rigueur budgétaire.

Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a prévenu mercredi sur France 2 que "le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets". "Il faudra élaguer", a-t-il avertit, s'interrogeant sur l'intérêt de prolonger certaines lignes de TGV "pour un gain de temps marginal", alors qu'il serait peut-être plus urgent de consacrer cet argent à l'entretien des lignes ferroviaires secondaires.

Or, le Grenelle de l'environnement, qui vise à favoriser le rail sur la route, a prévu la construction de 14 LGV supplémentaires (2 000 km), d'ici à 2020. 2 500 km sont également à l'étude pour le plus long terme.

Aucun risque pour le contournement Nîmes-Montpellier

Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées : la phase 2 du TGV-Est entre Metz et Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et le contournement Nîmes-Montpellier.

Dans son récent rapport sur l'état des finances publiques, la Cour des comptes relève que le volet "Transports" dans le Schéma national des infrastructures de transports (Snit) "aurait un coût total estimé à 260 milliards d'euros, dont les deux tiers consacrés au ferroviaire. L'institution s'interroge notamment sur la création de nouvelles LGV "qui ne sont pas budgétairement soutenables et dont, ni la rentabilité financière, ni la rentabilité socio-économique, ni l'intérêt environnemental ne sont établis".

Faisant écho au ministre du Budget, elle rappelle qu'il est "nécessaire d'accorder la priorité à la modernisation et à l'entretien du réseau ferroviaire existant".
Une ou plusieurs gares ?

Préfet et président de Région, Réseau ferré de France (RFF) et co-financeurs se réunissent vendredi 13 juillet à Montpellier pour s’accorder sur les modalités de la ligne grande vitesse entre Montpellier et Perpignan. L’enjeu : déterminer le (ou bien les) lieu (x) d’implantation de la (ou bien des) gare(s).

source :http://www.midilibre.fr/2012/07/12/la-lgv-montpellier-perpignan-remise-en-cause,532631.php

[passion-mtp]

Bonjour

Article midi libre

Comité de pilotage repoussé au 27 juillet
NICOLAS ZARROUK
13/07/2012, 10 h 35 | Mis à jour le 13/07/2012, 10 h 38
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Barrage filtrant, hier soir, au rond-point de Gigean.
Barrage filtrant, hier soir, au rond-point de Gigean. (© D.R)

Rien de nouveau sous le soleil de la Gardiole pour le tracé de la ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Montpellier à Perpignan. Un comité de pilotage devait se réunir aujourd’hui pour débattre de l’emplacement des gares et de la mixité de la ligne (TGV + fret) mais il a été repoussé au 27 juillet afin d’attendre l’arrivée du nouveau préfet du Languedoc-Roussillon, Thierry Lataste (il prendra officiellement ses fonctions lundi).

"Aucun choix n’a été et ne sera arrêté quant au tracé de la ligne, le 27 juillet", a précisé RFF. L’emplacement des gares devrait cependant apporter quelques éléments de réponse.

Dans un communiqué daté du 11 juillet, le président de la chambre d’agriculture de l’Hérault Jacques Gravegeal, et le président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), Denis Carretier, ont fait connaître leur rejet du tracé nord proposé par RFF. Par cette décision, ils rejoignent d’autres opposants très remuants, les Gardiens de la Gardiole. Ces derniers mènent la fronde depuis quelques semaines contre "une véritable catastrophe pour les populations et les exploitants agricoles".

"On a pris de la bouteille"

Réunis, hier soir, au rond-point de Gigean, une centaine de membres de l’association écologiste ont mis en place un barrage filtrant. Distribution de tracts et dialogues avec les automobilistes étaient au programme de cette opération d’une heure et demie, encadrée par les gendarmes. "Le double discours de RFF nous inquiète et nous ne relâcherons pas la pression. Depuis le combat de la décharge, on a pris de la bouteille. Hors de question de baisser la garde, d’autres actions sont à prévoir", précisé Katia Baumgartner, présidente de l’association.

Un dossier loin d’être réglé à l’heure où le ministre des Transports annonce des restrictions budgétaires sur les grands projets ferroviaires.

[Didier 74]

midilibre.fr, 6 juillet

Un habitant : "On m’a dit : “votez Hollande, vous aurez une gare à Narbonne !”"

L’emplacement de la gare au cœur de la réunion publique, mercredi. Chahutés lundi par les opposants à un tracé littoral de la future ligne à grande vitesse, les différents acteurs du projet de RFF ont connu une cinquième réunion publique plus calme, mercredi soir, à Narbonne.

Une fois formulées quelques remarques sur le bruit, le coût, et le manque de sondages hydrologiques sur le Jurassique de Moussan, la vraie question a été de savoir si Narbonne aura sa gare, ou non.

Quitte à jouer la provocation : "Avant les élections, on m’a dit : “Votez Hollande, vous aurez la gare à Narbonne. Votez Sarkozy, vous aurez la gare à Béziers”. Alors, est-ce bien utile d’en discuter encore aujourd’hui ?" lance un habitant. Édouard Parant, chef de mission en est presque amusé : "La preuve : on est là ce soir !"

Au-delà des considérations politiques, des études d’impact sur le trafic donnent une idée des retombées économiques éventuelles selon la position géographique de la gare. Ainsi, Béziers remporterait la palme de l’attractivité, avec un gain de 2,66 millions de voyageurs, contre 2,55 millions pour Narbonne-Montredon, et 2,29 millions pour Nissan-lez-Enserune. "Et de 3,12 millions (de voyageurs) si deux gares nouvelles étaient créées à Narbonne et Béziers", complète Édouard Parant. Pour autant, chacune n’attirerait pas le même type de voyageurs. Narbonne arrive en tête pour les trajets Provence-Languedoc-Roussillon et internes à la région. Béziers pour les trajets de transit, ainsi qu’en provenance et à destination de l’international.

Les techniciens de RFF font alors défiler des simulations de trajets selon la ligne et la gare. Un habitant fait remarquer que le rebroussement des trains en gare de Montredon pour aller vers Toulouse impliquera dix minutes de manœuvre, donc aucun gain de temps pour les voyageurs. "Oui, mais cela concerne 10 trains sur 60", relativise Édouard Parant. Sachant qu’au final, "l’intérêt général devra l’emporter sur l’intérêt particulier", rien n’est joué.

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/06/un-h ... 529303.php

12 juillet

La ligne LGV Montpellier-Perpignan a-t-elle du souci à se faire ?

La ligne à grande vitesse (LGV) Montpellier-Perpignan peut-elle être remise en cause ? On annonçait ces derniers mois sa mise en service en 2020, après bien des atermoiements. Patatras après les déclarations du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, mercredi, insistant sur le fait que "le gouvernement n’aurait pas d’autre choix que d’abandonner certains projets" de LGV.

La cour des comptes, dans son récent rapport sur l’état des finances publiques, s’interroge aussi sur la création de nouvelles lignes "qui ne sont pas budgétairement soutenables et dont ni la rentabilité financière ni l’intérêt environnemental ne sont établis".

Robert Navarro, le premier vice-président de Région, veut croire que la région passera entre les gouttes. "Ce n’est pas une problématique franco-française, c’est un projet qui relie l’Espagne au nord de l’Europe à grande vitesse." Coût de cette opération : 8 milliards d’euros.

L’Etat pourrait décider d’un partenariat public-privé plus important, avec un trafic à péage, mais le financement public doit rester conséquent, assure Robert Navarro : "Il faut que les intérêts que vous payez ne pénalisent pas les habitants avec les impôts des collectivités. Et il ne faut pas non plus que ce soit trop pénalisant pour les utilisateurs s’il y a un péage. On ne peut pas avoir un TER à 1 € et faire une ligne LGV à des tarifs intouchables pour les petites gens." Le dossier aurait dû être à l’ordre du jour du comité de pilotage LGV, demain à Montpellier.

Il a finalement a été reporté au 27 juillet. Le nouveau préfet Lataste, qui n’a pas encore pris ses fonctions, souhaitait le co-présider. Voilà en tout cas pour la version officielle. Les quelques jours qui arrivent pourraient permettre en tout cas à la Région de solliciter une entrevue avec le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier.

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/12/dma- ... 532659.php

[passion-mtp]

Bonjour

article midi libre

Languedoc-Roussillon LGV Montpellier - Perpignan : "On assassine la région", estime l’UMP
Midi Libre
14/07/2012, 11 h 01 | Mis à jour le 14/07/2012, 11 h 03
1 réaction

Alors que gouvernement et Cour des comptes ont laissé entendre ces derniers jours que les projets d’extension de lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) pourraient être remis en cause, faute de budget, l’UMP régionale monte au créneau.

"Au secours, on assassine le Languedoc-Roussillon", hurlent en choeœur MM Couderc, Fournier, Pujol et Alduy, respectivement maires de Béziers, Nîmes, Perpignan et président de l’Agglo de Perpignan.

"La France aura le seul chaînon manquant, sur 150 km, du trajet Amsterdam-Séville ! La France avait inventé le TGV. La voilà désormais à la traîne. Que l’on nous épargne cette honte et que le tronçon Montpellier-Perpignan soit préservé !"

[jmba]

Stupide ! Personne ne fera jamais Amsterdam Séville en TGV, à moins d'un billet à 30 Euros.

L'important est de construire des lignes là où il y a beaucoup de trafic et risque de saturation. La prétendue liaison "Amsterdam Séville" peut très bien se contenter d'un tronçon Montpellier Perpignan en voie classique améliorée. Quel est le trafic sur cette ligne ?

Une ligne nouvelle à cet endroit ferait gagner quoi ? Une demi heure ? Qu'on arrete ces raisonnements à portée essentiellement symbolique, et qu'on raisonne un peu en termes économiques.

[37001]

Bonjour,

Stupide ! Personne ne fera jamais Amsterdam Séville en TGV, à moins d'un billet à 30 Euros.

L'important est de construire des lignes là où il y a beaucoup de trafic et risque de saturation. La prétendue liaison "Amsterdam Séville" peut très bien se contenter d'un tronçon Montpellier Perpignan en voie classique améliorée. Quel est le trafic sur cette ligne ?

Une ligne nouvelle à cet endroit ferait gagner quoi ? Une demi heure ? Qu'on arrete ces raisonnements à portée essentiellement symbolique, et qu'on raisonne un peu en termes économiques.

Amsterdam-Séville en TGV ne sera certainement pas un billet assez demandé...

[passion-mtp]

La ligne Montpellier - Narbonne est assez empruntée avec les TER, les trains de fret, et dès qu'il y a un soucis sur cette ligne, ça touche tous les trains...

+

[Didier 74]

L'UMP devrait mettre davantage en avant l'impossibilité de développer le trafic TER, sans ligne nouvelle.

L'Indépendant, 12 juillet

TGV : des maisons menacées dans les P.-O.

Les habitants de Baho et Peyrestortes sont inquiets.

Insolite vision que celle de ces habitants descendant à pied de leurs mas perchés sur les garrigues pour se donner rendez-vous au milieu d'un champ de luzerne récemment fauché.

Nous sommes au pied de la tour de Baho, à une centaine de mètres seulement des premières habitations. C'est là que, selon ces riverains, pourrait passer, dès 2020, la ligne nouvelle Montpellier Perpignan. Une ligne qui impacterait un périmètre proche des lotissements situés sur deux communes. Patrick Got, maire de Baho, ne comprend pas "ce changement de tracé. Alors qu'il avait été défini 350 mètres plus loin à l'ouest. Celui que nous avons découvert lors d'une réunion avec le responsable de Réseau ferré de France (RFF), la semaine dernière, se rapproche de notre village et passerait à 150 mètres d'un lotissement et d'une résidence senior. Sans compter les mas qui se trouvent désormais sur le tracé et qui, à défaut de subir les nuisances sonores et visuelles, seront détruits".

107 trains par jour
Même préoccupations pour Henri Baptiste, maire de Peyrestortes : "En ce qui nous concerne, ce sont trois lotissements qui se retrouveraient à proximité immédiate du nouveau tracé. Ce qui occasionnerait bien sûr des nuisances et ce qui provoquerait immédiatement, à Peyrestortes comme à Baho, une dévaluation du foncier et du patrimoine bâti. Qui s'intéressera demain à des habitations situées près d'une ligne où le train va passer plus de 107 fois par jour, autrement dit toutes les 14 minutes ?".

Un frein à l'urbanisation
Autre problème que pourrait susciter l'implantation de cette ligne, le développement des communes comme l'explique Patrick Got : "La future urbanisation de Baho ne peut s'étendre qu'à l'ouest du village. Là où vont passer les trains. Nous allons donc très rapidement être bloqués. Sachant qu'en prime un remblai de 6 à 8 mètres de haut serait construit pour que les trains puissent accéder au plateau. On peut donc s'attendre à une amplification du bruit avec le vent dominant qui souffle au nord-ouest de la commune."

L'inquiétude est grande pour ces riverains qui attendent des explications précises sur cette nouvelle alternative au tracé décidé en 1995.

Un tracé qui, selon eux, devrait être acté définitivement à l'automne.

La position de RTF
Pour Valérie Durand, responsable à RFF, rien n'est encore décidé :

"Nous sommes en train de définir les zones de passages préférentiels avec des critères environnementaux, techniques et géophysiques. Tout dépendra de la mixité fret/voyageurs qui sera décidée sur cette ligne. D'une part à cause des rayons de courbes et d'autre part à cause des côtes que les trains de Fret, trop lourds, peinent à franchir.

Pour l'instant, nous sommes dans une phase de concertation avec les élus et les populations".

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/12/t ... 152119.php

13 juillet

Peyrestortes La future ligne LGV présentée à la population

Dernièrement, RFF (Réseau ferré de France) avait convié la population à assister à une réunion publique sur la future ligne LGV Montpellier-Perpignan, au théâtre Lavigne, en présence d'une quinzaine de personnes dont Edouard Parant, chef de mission, représentaient le RFF. De nombreux habitants du village, mais peu du lotissement Coste-Rousse pourtant directement concerné par le futur tracé, avaient fait le déplacement. Des Bahotencs avec, à leur tête le maire et quelques élus, figuraient également parmi le public.

Contrairement aux rumeurs, il n'y aura pas de nouvelle gare sur la commune de Rivesaltes près du camp Joffre, dans la mesure où le "conseil général et la région n'y sont pas favorables , ont indiqué les représentants de RFF. Ce qui veut dire que tout le trafic voyageur passera par 'El Centre d'el Mon', à Perpignan, par une voie de raccordement".

Quant au fret, RFF opterait plutôt pour la solution de garder les voies existantes entre Toulouges, Le Soler et Rivesaltes. Par contre le passage dans les Corbières nécessiterait soit le creusement d'un tunnel de 12 km (1er tracé), soit en bordure de l'autoroute avec la construction de plusieurs tunnels d'un total de 7 km (2e tracé). A préciser que la population audoise est foncièrement contre cette seconde solution.

Actuellement deux tracés sont à l'étude.

Les consultations vont continuer dans d'autres communes concernées par le projet, dont les dates seront communiquées par voie d'affiche ou de presse.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/13/l ... 152211.php

14 juillet

Baho La mobilisation contre le nouveau tracé du TGV s'amplifie

Malgré la précipitation due aux circonstances, la réunion d'information contre le nouveau tracé du TGV a réuni près de 400 personnes, jeudi soir, à Baho. Des riverains ou entrepreneurs inquiets après avoir appris que RFF envisageait de décaler le tracé de 350 m plus à l'ouest, se rapprochant ainsi dangereusement des maisons.

C'est après avoir observé de nouveaux sondages de terrain et appris qu'une réunion d'information de RFF devait se tenir début juillet à Peyrestortes que les membres de l'association PMCV (protection et maintien du cadre de vie) de Baho se sont de nouveau mobilisés. Avec une question principale : pourquoi le tracé a-t-il été modifié ? Une question à laquelle ils n'ont, pour l'instant, pas de réponse. "Nous nous sommes heurtés à un mur lorsque nous l'avons posée à RFF qui, pourtant, s'était engagé à agir en toute transparence", expliquaient les responsables de l'association à une salle avide d'informations.

Trois hypothèses ont cependant été avancées. La première est technique : la courbe serait mieux dessinée avec ce nouveau tracé. La seconde touche au portefeuille : ce nouveau tracé permettrait d'économiser 200 à 300 m de voies... Et enfin celle qui ravive toutes les inquiétudes : la proximité d'un hypothétique champ éolien. Ce changement soudain et discret de tracé, dans l'esprit de certains opposants au projet éolien, pouvant être selon eux dû à de petits arrangements.

Là encore, l'absence de réponse claire de RFF continue d'alimenter tous les fantasmes et toutes les craintes. Bien qu'agitée, la réunion de jeudi soir s'est conclue dans le calme, avec un mot d'ordre : "unissons nos forces".

Nouveau rendez-vous jeudi à Peyrestortes
Dans un premier temps pour obtenir des réponses puis pour agir dans un second. Surtout si la nouvelle ligne TGV devait venir dégrader l'environnement et les conditions de vie à Baho et dans les alentours. "Nous n'avons pas d'autre solution que le rassemblement", plaidait ainsi la présidente du club de rugby local. À la sortie, les participants se pressaient à la table de l'association pour adhérer. Et éventuellement proposer un plan d'action.

A suivre donc, le prochain rendez-vous étant fixé à Peyrestortes le jeudi 19 juillet à 18h30 au centre culturel.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/14/l ... 152475.php

21 juillet

Peyrestortes Les habitants ne veulent pas entendre siffler le train

Après Baho la semaine dernière, c'est donc à Peyrestortes que les membres de l'association PMCV (Protection et Maintien du Cadre de Vie) ont donné rendez-vous aux populations concernées par l'éventuel futur tracé de la ligne nouvelle Montpellier Perpignan. Ligne susceptible d'impacter un périmètre proche des habitations. Le tracé Ouest préconisé en 1995 par le rapport Querrien risquant d'être abandonné au profit du tracé Est présenté lors d'une réunion publique le 3 juillet également à Peyrestortes par Edouard Parant, chef de mission à RFF (Réseau Ferré de France). Une réunion publique qui, selon les nombreuses personnes présentes jeudi soir, n'a pas été clairement annoncée. Depuis cette date, le principe d'un nouveau tracé suscite donc inquiétude et interrogation parmi les habitants des villages concernés.

La mort du village
Avec, comme l'exprimait une dame vivant au lotissement Coste-Rousse : "C'est la mort du village. Nos maisons ne vaudront plus rien. Autant vendre le plus vite possible, tant que nous le pouvons". Un désarroi exprimé unanimement par les habitants de la commune et de Baho avec, à l'adresse des élus présents, quelques questions sur la chronologie des faits. Dont celle concernant une commission consultative qui se serait déroulée en février dernier et à laquelle, selon un courrier adressé le 19 juillet par RFF à PMCV, les élus des communes concernées auraient participé : "Lors de ces réunions, les différentes variantes de tracé étudiées par RFF ont été présentées à vos élus". Des dires que contestaient les maires de Baho Patrick Got et de Peyrestortes Henri Baptiste affirmant qu'ils ont découvert le nouveau tracé lors de la réunion du 3 juillet. Les élus étaient-ils au courant ? Si oui, pourquoi n'ont-ils pas informé les populations plus tôt ? Si non, pourquoi RFF a-t-il fait part de cette nouvelle option seulement trois mois avant la décision, devant être prise courant septembre, concernant le tracé définitif ?

Le poids du fret
Deux questions qui se sont imposées au sein du débat avec, d'ici l'automne, une nouvelle commission consultative prévue le vendredi 27 juillet qui sera pilotée par le préfet Lataste à Montpellier en présence des financeurs (Etat, région, conseil général et Perpignan Méditerranée communauté d'agglomération). Seront définis à cette occasion l'implantation des gares nouvelles sur le futur trajet et la mixité ou non fret/voyageurs de la voie ferrée. Un point important car, selon les renseignements fournis par RFF la semaine passée, l'importance du fret pourrait conditionner le choix des tracés en raison des pentes et du poids des convois.

D'autres explications motivent peut-être l'éventuelle implantation de la ligne, comme le faisait remarquer Henry Baptiste, seulement à 150 m des habitations. Autant de questions auxquelles devront répondre les responsables de RFF avec, depuis jeudi soir, un élément nouveau : les élus qui n'ont pas hésité à dénoncer ouvertement ce nouveau tracé, sont invités par les habitants à emprunter un autre train. Celui de la contestation cette fois-ci.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/21/l ... 153860.php

24 juillet

Peyrestortes Inquiétude de la population sur le nouveau tracé LGV

C'est le jeudi 19 juillet à 18h30, que l'association PMCV (Protection et maintien du cadre de vie) dont le siège se trouve à Baho, a convié, au théâtre Lavigne, la population de Peyrestortes mais aussi celle de Baho ainsi que toutes celles qui sont concernées par le nouveau tracé de la LGV.

De nombreux participants se sont déplacés pour cette réunion présidée par Gérard Bret, où l'on pouvait remarquer de nombreux élus*.

Cette réunion publique avait pour objet d'informer la population sur les dernières informations obtenues par l'association PMCV de la part de RFF (Réseau Ferré de France), suite au courrier envoyé par M. Bret, mais aussi de laisser la parole aux villageois ainsi qu'aux élus.

Henri Baptiste, premier magistrat de la commune, ne manquait pas de souligner que son conseil municipal et lui-même soutiendraient la population pour l'abandon de ce nouveau tracé, dont personne ne veut. Le seul objectif final est d'obtenir le retour au tracé du TGV de 1995 du PIG (projet d'intérêt général) afin d'éviter la mort de nos villages programmée par ce nouveau tracé de Réseau Ferré de France. Une action symbolique en présence des médias, pour influer sur le comité de pilotage du 27 juillet à Montpellier, se déroulera ce mercredi 25 juillet sur le parking du théâtre Lavigne au village, à 17h30.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/24/i ... 154459.php

La Palme Réunion publique sur le tracé de la Ligne Grande Vitesse

La réunion publique du 2 juillet tenue par RFF à propos de la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan n'a pas convaincu.

Au cœur des débats, depuis, le tracé est toujours une source d'inquiétude pour les Palmistes ainsi que pour les habitants des villages concernés : Caves, Fitou, et un peu plus loin à Salses-le-Château, Opoul.

Après la réunion avec les élus qui s'est déroulée en matinée à Opoul (66), RFF avait rendez-vous à La Palme avec le public.

En présence de Mme la sous-préfète Marie-Paule Bardèche, le maire de La Palme André Pla, Christian Théron, maire de Roquefort-des-Corbières et conseiller général du canton, Patrick Tarrius, maire de Fitou, Jean Desmidt, maire de Caves, Anita Jalabert, membre représentant l'association No Pasaran, Jean-Pierre Richer, garant des discussions et au bon déroulement de la concertation, qui dressera le bilan en fin d'étape et Édouard Parant, représentant RFF.

Le maire de La Palme a rappelé en début de séance sa détermination face à RFF : l'option du tracé littoral mixte ; voyageurs et fret impacterait très fortement le territoire sur divers points ; cadre et qualité de vie qui ont fait la renommée de la région et qui est un attrait pour celle-ci ; avec une activité touristique et une économie qui en découlent, le domaine de la viticulture et toute l'économie et le travail qui s'y rapportent... Si l'option de la ligne mixte voyageurs et fret, est retenue, la voie littorale passerait donc à 200 mètres des maisons des Cabanes de La Palme, mettant par là même en danger l'activité économique et artisanale de la zone actuelle, des expropriations à terme, et le projet de ZAE en devenir. "Saucissonnant" encore plus le territoire, le choix d'une ligne littorale voyageurs-frêt "aurait véritablement un impact tragique pour le monde de la viticulture locale" qui se relève doucement et qui a un bel avenir devant lui. Le choix d'un tracé sur la voie médiane toujours en usage mixte a donc été fortement appuyé par les habitants représentants leurs villages, Fitou, Caves, et les Palmistes bien entendu. Des interventions pertinentes de la part du public, qui ont soulevé bien des questions d'ordre financier et économique bien entendu, "car ici dans le Sud nous n'avons pas d'industrie ni d'entreprises à grande échelle, mais l'environnement, le climat très privilégié et le vignoble sont des ressources en matière de tourisme et de revenus" mais pas seulement. Ce que l'on a pu retenir de cette soirée, c'est qu'avant tout, la population ne veut pas voir et entendre passer le TGV sous ses fenêtres alors qu'elle se bat depuis des générations pour que le "bon vivre dans le Sud" ne soit pas une légende d'autrefois, mais bien une réalité d'aujourd'hui. Et ils entendent bien ne pas se laisser faire ! À suivre.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/24/r ... 154558.php

25 juillet

Perpignan Gares TGV : des élus de l'Agglo ne veulent pas manquer le train

Des élus de Perpignan Méditerranée communauté d'agglomération ont évoqué l'impact stratégique d'une halte dans les P.-O. pour les voyageurs grandes lignes.

A trois jours du prochain comité de pilotage qui concernera la Ligne nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) et qui sera présidé par le préfet de région en présence des financeurs, conseil régional, conseils généraux et communautés de communes, les maires de Perpignan Méditerranée communauté d'agglomération zone nord se sont réunis hier pour signer un communiqué commun. Il s'agit d'un courrier adressé aux membres de cette commission qui comprend un certain nombre de points et principalement celui-ci : "Les signataires demandent que le tracé de la LNMP permette la réalisation d'une halte ferroviaire à Rivesaltes venant en complément de la gare centre de Perpignan qui doit être mise en œuvre de façon concomitante avec la mise en service du tronçon Rivesaltes - Le Soler".

Jean-Paul Alduy serait favorable
Une demande appuyée par Fernand Siré, député maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque qui avait organisé cette rencontre dans sa commune et par André Bascou, maire de Rivesaltes. Selon eux, "cette réflexion remonte à 1989. Elle a été actée dès 2001 dans le cadre du Programme d'intérêt général (PIG). Rivesaltes a investi avec les collectivités territoriales pour adapter son territoire en prévision de la Ligne nouvelle Montpellier Perpignan. D'autre part Jean-Paul Alduy, président de PMCA nous a confirmé qu'il était favorable à une halte à hauteur de Rivesaltes. Ce qui ne remet pas en cause la desserte sur Perpignan et permettrait aux voyageurs circulant sur les grandes lignes européennes de gagner du temps tout en bénéficiant d'un arrêt sur la ligne directe".

L'avenir du département
Concurrencé par le projet de gare Béziers-Narbonne, le sort d'une éventuelle gare sur Rivesaltes pourrait être scellé rapidement puisque vendredi, il sera question de l'implantation des gares et de la mixité des voies entre fret et voyageurs.

Question qui fait également débat au sein de l'association Protection et maintien du cadre de vie (PMCV) à cause d'un éventuel changement de tracé qui viendrait impacter les communes de Baho et de Peyrestortes.

Raison de plus pour maintenir le tracé historique, comme l'explique André Bascou : "La sagesse veut que l'on revienne sur le trajet préconisé en son temps par le rapport Querrien. Ce tracé est, en quelque sorte, gravé dans le marbre. Quant à l'implantation d'une gare sur le secteur de Rivesaltes pour les grandes lignes, il s'agit ni plus, ni moins, de l'avenir du département".

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/25/g ... 154648.php

[Didier 74]

Midi Libre, 15 juillet

LGV : le conseil économique et social préconise de ne pas construire de gares nouvelles

Alors que la ligne à grande vitesse (LGV) Montpellier-Perpignan pourrait comme d’autres être remise en cause, faute de finances publiques, le Conseil économique, social et environnemental (Ceser) vient de rendre son avis sur les scénarii de desserte des territoires et sur la mixité de la LGV : "Les conseillers ont choisi de privilégier la vitesse de circulation entre Montpellier et Perpignan et préconisent de ne pas construire, dans l’immédiat, de gares nouvelles."

Ils préconisent de "constituer des réserves foncières dans le secteur de Narbonne-Montredon pour la construction ultérieure d’une gare permettant la jonction avec la future LGV Toulouse-Narbonne"... Si cette dernière, elle aussi, se fait !

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/15/dma- ... 534207.php

16 juillet

Ligne Montpellier/Perpignan : "Sans gare dans l'Aude, les élus audois ne financeront pas la LGV"

Vive réaction, aujourd’hui, du président du conseil général de l’Aude, André Viola, au lendemain de la publication de l’avis du Conseil économique, social et environnemental (Ceser) qui préconise une ligne grande vitesse sans arrêt de Montpellier à Perpignan.

"Sans gare dans l’Aude, nous ne financerons pas la ligne, prévient-il. L’État devra alors faire face au retrait des collectivités."

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/16/dma- ... 534662.php

26 juillet

Nissan-lez-Enserune Pourquoi pas une gare ?

Le 5 juillet, plus de 200 personnes assistaient à la réunion publique organisée par Réseau ferré de France sur le tracé et l'implantation de la gare LGV Montpellier-Perpignan.

Michel Bozzarelli, président de la Domitienne et le maire Pierre Cros ouvrirent la soirée, pour un premier bilan : "Si la gare est à Nissan, ce sera la gare 'Nissan Sud de France ', cœur de la Région Languedoc-Roussillon".

Edouard Parant, chef de mission RFF, présenta les lieux d'implantations des gares de la région. Des 3 projets, 2 semblent réunir des atouts : un pour Béziers-Est à Villeneuve et Narbonne-Ouest à Montredon, et un pour Nissan avec deux options : Periès ou la gare actuelle. "Il est plus facile de construire sur un site vide plutôt qu'en un lieu urbanisé" a dit Pierre Cros. Au terme de cette présentation, des questions sur le coût et le financement du projet fusèrent. Michel Bozzarelli et Pierre Cros découvrirent la nouvelle gare TGV, située à 17 km de Besançon, réalisation similaire à ce que pourrait être le projet nissanais. La rencontre avec Jean-Louis Fousseret, maire et président de la communauté d'agglomérations, les a éclairés sur ses avantages et inconvénients.

La suite de la soirée se déroula autour du tracé Narbonne-Villeneuve-les-Béziers. Après visualisation de ce schéma, il apparaît que le choix de l'emplacement de la future gare "Nissan Sud de France" propose à RFF, les avantages les plus intéressants.

Depuis cette réunion, la LGV est peut-être en péril et son avenir incertain. L'étude du dossier est reportée au 27 août. La Région veut voir le ministre Jérôme Cahuzac, restera-t-elle le parent pauvre de RFF pour restrictions budgétaires ?

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/26/pour ... 539373.php

[PR118]

Salut à tous,
La LGV sera bien là en 2020 si ce n'est pas repoussé encore une fois.
La réunion d'aujourd'hui en Préfecture a choisi le tracé plus au sud et sera confirmer à l'automne prochain.
Bien sur il y a toujours les opposants contre le tracé sud, du nord, du milieu, ils veulent un TGV, mais pas devant chez soi.
Reste a savoir qui aura sa propre gare TGV dans le secteur de Béziers- Narbonne.
Il est envisagé plus tard de créer une Gare TGV vers Rivesaltes (au delà de 2020).
Le coût est estimé de 7 à 8 Milliards d'€.
@+

[Didier 74]

Midi Libre, 10 septembre

A9 et LGV : des projets qui avancent, mais à petits pas

Le quotidien des Languedociens n’en est pas encore chamboulé, mais les petites révolutions des transports sont en route...

[...]
"Il faut optimiser les coûts en ce moment" J.-C. Boursin, secrétaire général de la préfecture de région
Autre grand chantier qui va voir les premiers pas de sa réalisation, pour 1,8 milliard d’euros cette fois-ci : le contournement Nîmes-Montpellier pour la ligne à grande vitesse (LGV) et dans la foulée - grande foulée, qui mènera jusqu’en 2020... - la ligne LGV Montpellier-Perpignan.

[...]
Mais l’actualité brûlante de la LGV, c’est pour dans un mois : le préfet de région réunira un comité de pilotage, pour valider les options choisies sur le tracé Montpellier-Perpignan. Deux grandes interrogations demeurent : la mixité fret-voyageurs totale ou partielle, ainsi que les gares nouvelles.

"Il faut faire attention de ne pas partir sur une hypothèse qui coûterait trop cher ou qui nous mettrait dans une impasse, insiste le secrétaire général de la préfecture de région, Jean-Christophe Boursin. Il faut optimiser les coûts en ce moment. Mais il ne faut pas non plus serrer le projet au point que ça ne serve plus à rien de faire une ligne."

Collectivités et État parviendront-ils à se mettre d’accord pour que le dossier soit remis au ministre des Transports d’ici la fin d’année, après deux mois de consultations “citoyennes” ? La négociation s’annonce serrée. La mixité totale, imposant de passer dans les Corbières, est coûteuse. Et les élus tiennent aussi chacun à leur gare à Béziers et Narbonne. Le conseil général de l’Aude a déjà prévenu qu’il ne subventionnerait rien s’il n’y avait pas de gare dans son département.

Source http://www.midilibre.fr/2012/09/09/a9-e ... 559697.php

[Didier 74]

L'Indépendant, 15 septembre

Villeneuve-la-Rivière Ligne LGV : "Mobilisation payante"

Deux cents personnes (la plupart venant des communes concernées par le tracé : Baho, Peyrestortes et Villeneuve-de-la-Rivière) ont assisté à Villeneuve-de-la-Rivière, jeudi soir, à une réunion d\'information sur le tracé de la LGV.

Ils étaient plus de 200 à avoir répondu à l'appel de l'association PMCV (Protection et Maintien du Cadre de Vie) jeudi soir. Une réunion s'est, en effet, tenue à Villeneuve-de-la-Rivière pour faire le point des mobilisations successives de cet été des opposants au nouveau tracé de la LGV mais aussi suite aux rencontres avec différentes personnalités locales et nationales. Pour Gérard Bret, président de l'association, "si nous continuons à maintenir la pression d'une manière démocratique et sans incident, il y a de grande chance pour que l'on soit entendu et que le tracé de la LGV sera celui choisi en 1995. C'est-à-dire le tracé situé 350 mètres plus loin à l'ouest. Nous avons rencontré Édouard Parant le chef de mission RFF pour avoir des réponses claires sur le possible changement de tracé. Nous lui avons fait comprendre que l'on ne veut pas du tracé qui passe trop près des maisons. Concernant les sondages effectués cet été que nous avons considéré comme une provocation, on nous a assuré que RFF était obligé de faire de la sorte car l'enquête publique ne doit pas se limiter à un seul tracé mais elle doit examiner toutes les pistes. Les sondages ne veulent donc pas forcément dire que le tracé sera fait sur cet emplacement". Dans sa bataille, l'association a reçu de nombreux soutiens comme l'agglomération de Perpignan et des communes les plus impactées par ce possible changement de tracé. Ce projet entre 6 à 8 milliards d'euros vise à la mise en place d'une ligne à grande vitesse mixte voyageurs-fret entre Montpellier et la frontière espagnole. Après des années de palabres, le dossier est aujourd'hui à l'heure des études techniques avant le début des travaux prévus en 2015 et une mise en service en 2020.

RFF a admis la problématique du bruit
Suite à cette réunion avec RFF, les membres de l'association ont aussi été confortés dans le fait que la problématique sonore était réelle. "Le nouveau tracé proposé par RFF signe la mort de deux villages (Baho et Peyrestortes) en les privant de toute possibilité de développement et en accroissant de façon insoutenable les contraintes déjà subies par les populations pour le bien commun avec aéroport, l'usine d'incinération de Calce, et le futur parc éolien. Il serait inconcevable que près de 200 trains passent tous les jours, la nuit pour le fret, à moins de deux cents mètres des premières maisons et lotissements". Même rassurés, les dirigeants de l'association ont avoué au public qu'ils maintiendraient la pression même si le prochain comité de pilotage du lundi 8 octobre n'évoquera pas la question du tracé mais celle de la nouvelle gare TGV entre Montpellier et Perpignan ainsi que celle sur la nature de la LGV, mixte ou pas.

Source http://www.lindependant.fr/2012/09/15/l ... 164884.php

[Didier 74]

Midi Libre, 17 septembre

Le 3e tracé de la LGV provoque la colère autour du bassin de Thau

Thierry Bonnafé préside Natura Loupian, créée face à la “menace” du 3e tracé.

Thierry Bonnafé et “Natura Loupian” ont déjà recueilli 1 000 signatures contre le 3e tracé proposé par Réseau Ferré de France, qui mécontente tout le bassin de Thau.

Pourquoi avez-vous ressenti la nécessité de créer, fin août, Natura Loupian ?
Parce que nous avons appris, “par la bande”, que la perspective d’un troisième tracé de ligne à grande vitesse était venue aux oreilles des élus loupianais et que la mairie n’avait pas communiqué. Nous avons créé Natura Loupian et édité un tract. Du coup, la mairie a informé les résidents et s’est même dite opposée à ce tracé, comme celles de Poussan, de Fabrègues, de Gigean, de Balaruc-le-Vieux.

En quoi ce 3e tracé effraie-t-il autant les populations ?
Le tracé numéro 2, tout le monde le connaissait. Il sautait l’A9, passant au nord de celle-ci, au niveau de l’aire de service de Loupian, et s’en écartait de 200 m environ, ce qui situait les premières maisons loupianaises à environ 800 m de la future voie ferrée. On s’était presque fait à l’idée et le village s’est étendu dans la perspective de ce tracé là qui était, en quelque sorte, un moindre mal. Or, en février, Réseau Ferré de France a commencé à évoquer un 3e tracé, présenté aux élus lors d’une réunion, à Mèze, au mois de juin.

Et là, ce n’est plus du tout la même chose : ce nouvel itinéraire, s’il se fond un temps avec le 2e tracé au niveau du magasin “ED” de Poussan, passe ensuite beaucoup plus au sud. Il impacterait fortement non seulement Loupian mais aussi Gigean, Fabrègues et Poussan.

RFF est même allé jusqu’à proposer une variante encore plus méridionale qui, là, empièterait carrément sur la Crique de l’angle, où le train passerait sur un viaduc. Imaginez les nuisances pour toutes les communes !

Si cette troisième option, et sa variante, sont si peu cohérentes, comment expliquez-vous que RFF les ait proposées ?
Peut-être ont-ils misé sur le fait qu’en proposant ce tracé et sa variante, qui ne plaisent à personne, tous les villages se mettront d’accord sur le 2e tracé, pour sauver ce qui peut l’être. Car comment imaginer d’accepter un viaduc d’1,2 à 1,7 km sur la Crique de l’Angle avec, dessous, les conteneurs du futur hinterland qui, du reste, ne sera pas raccordé à la ligne puisqu’aucune gare n’est prévue ?

Qu’est-ce que Natura Loupian serait-elle prête à accepter ?
A la rigueur le tracé n°2, qui passe plus au nord, et pas en aérien mais enterré, pour amoindrir les nuisances sonores. Et encore, vu le peu que cela apportera en terme de report modal (le fret SNCF n’est pas au mieux, Ndlr) face à l’impact paysager et agricole...

Comment voyez-vous la suite de la mobilisation ?
Cinq réunions ont déjà été organisées sur le sujet avec, chaque fois, quatre cents à six cents personnes. Une nouvelle assemblée est prévue demain à 18h30 dans la salle des sports de Gigean. À Loupian, nous avons obtenu 1 000 signatures (sur 2 100 habitants !) contre ce tracé. Et nous n’en resterons pas là. Une manifestation est prévue le 12 octobre à Montpellier, où se tiendra le comité de pilotage, et peut-être une autre dès la fin du mois (le 29) au côté des Gardiens de La Gardiole.

Les travaux de la future ligne LGV sont prévus pour débuter en 2016 et s’achever à l’horizon 2020-2021.

Le tracé n°1 de cette ligne Montpellier-Barcelone, évoqué dans les années 1990, passait très au nord de l’A9, coupant notamment la plaine villeveyracoise. Il fut très vite abandonné.

« Le TGV passera sous leurs fenêtres »
Ch. Morgo rejette le projet en bloc. Même s’il soutient les associations opposées au seul troisième tracé (et sa variante sud), le conseiller général de Mèze Christophe Morgo rejette, lui, toutes les propositions de RFF. « On devrait accepter une ligne qui va couper en deux un des plus beaux territoires de France sans avoir même une gare en liaison avec l’hinterland - qui, du reste, est loin d’être fait ? Une ligne de ce type, c’est de 50 m à 200 m de ballast, des murs anti-bruits, etc. Entre Montpellier et Perpignan, cela représente une emprise de 7 500 hectares ! »

Du reste, le conseiller général craint que la multiplication des propositions par RFF finisse par diviser les villages sur la question, et nuise à la clarté du débat. « Ce qui est étonnant, souligne-t-il ainsi, c’est que Poussan, par exemple, s’oppose surtout au 3e tracé alors que le 2e (au nord) l’impacte encore plus. » Il note enfin que tous les Gigeannais résidant entre la RD 613 et l’abbaye (Saint-Félix) « auront le TGV sous leurs fenêtres. Quant aux habitants du Grand Duché, à Poussan (les quartiers résidentiels qui surplombent la commune), c’est le viaduc qu’ils auront sous le nez ! » D’où son rejet, en bloc, du projet.

Source http://www.midilibre.fr/2012/09/16/ce-s ... 563496.php

[PR118]

Une nouvelle bataille au sujet des Gare TGV va avoir lieu, car Narbonne veut maintenant sa Gare.

http://languedoc-roussillon.france3.fr/ ... 00015.html

@+

[dyonisos]

Ben comme ce sera bien pour faire du trainspotting et regarder passer les trains qui ne s'arrêtent pas dans trois gares "Corbières".

Espérons que le délire architectural reste dans des proportions limitées...

[lgv2030 - eomer]

Une nouvelle bataille au sujet des Gare TGV va avoir lieu, car Narbonne veut maintenant sa Gare.

Si l'on considère le principe "une gare TGV par département traversé", alors Narbonne devrait logiquement l'emporter face à Béziers.
Toujours la même rivalité entre les deux villes quoi.

Si l'on veut préparer l'avenir, il faudrait prévoir une gare triangulaire au niveau des raccordements vers Carcassonne et Toulouse. Mais bon, seuls les TGV intersecteurs devraient desservir cette nouvelle gare: les TGV radiaux continueront à utiliser les gares actuels de Béziers et Narbonne.