[Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

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[Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 07 Juin 2009 13:58

Vu dans l'actualité, la rénovation de l'Etoile du Buisson de Cadouin (24), avec la ligne Bordeaux - Sarlat, très utilisée en touristique l'été, et la ligne (Limoges) - Périgueux - Agen, la seule grande transversale TER d'Aquitaine (La ligne de Piémont Pyrénéen est encore officiellement GL)... 8-) :
Sud Ouest Wrote: RAIL. Le Conseil régional confirme la modernisation des infrastructures entre Sarlat et Bergerac

Ils veulent garder la ligne au pays du foie gras

Après une réunion en mairie, les deux conseillers régionaux PS, à droite, étaient jeudi en gare de Sarlat. (Photo F. D.)
Comme des Pères Noël ou des gardes champêtres annonçant la fin de la guerre, le vice-président du Conseil régional en charge des Trains express régionaux (TER), Philippe Buisson, et le conseiller régional délégué à la modernisation des gares, Emmanuel Español, ont débarqué jeudi après-midi à Sarlat pour apporter des bonnes nouvelles.

Elles tenaient en deux points : la ligne Sarlat-Bergerac n'est plus menacée, et de gros sous vont être mis sur les voies pour améliorer les dessertes. Et pourtant, ce n'était pas gagné en ce matin du 11 juin 2006 quand 150 élus ceints de leurs écharpes étaient sur le quai au Buisson pour défendre la ligne. De lourdes menaces, du fait du désengagement de l'État, pesaient sur cet axe déjà fragilisé par la perte de la liaison avec Souillac.

Gares rénovées

Depuis quelques années, on craignait que les trains qui roulaient déjà comme des escargots dans la vallée ne finissent par s'arrêter définitivement. « Que les trains arrivent toujours à Sarlat n'allait pas de soi, a rappelé en préambule le vice-président Philippe Buisson. Les institutionnels se sont battus. Il y a une dizaine d'années, l'État avait la volonté de fermer la ligne entre Bergerac et Sarlat. »

L'enjeu pour assurer un futur à la ligne était d'entretenir les structures. La Région s'y est collée avec ses partenaires. La gare de Sarlat a été rénovée. Celle de Bergerac est en cours de lifting. Maintenant, il va falloir s'attaquer au gros morceau : les voies. Pour qu'enfin les trains puissent rouler à une vitesse normale entre Sarlat et Bergerac.

L'heure des investissements

Les grands manoeuvres vont débuter fin 2010-début 2011, et 70 millions d'euros seront mis sur la table dans un contrat de plan rail entre Réseau ferré de France, l'État et la Région (23 millions d'euros). Les voyageurs seront acheminés par bus pendant la durée des travaux, qui courront sur une grosse année avec une interruption l'été.

Les desseins régionaux ne s'arrêtent pas là, car dans le sillage de ces travaux des améliorations suivront. L'objectif sera de rejoindre Bordeaux en moins de deux heures et Périgueux en une heure quinze, de multiplier les TER sur la ligne, de mettre en service du matériel neuf, de réaliser un véritable noeud ferroviaire au Buisson dans la perspective de l'arrivée du TGV à Toulouse et à Périgueux, d'ouvrir une halte au lycée Pré-de-Cordy, et enfin de mettre en place un cadencement des trains sur toute la région pour des horaires plus lisibles et plus adaptés. Plutôt séduisant. « Le TER est un outil de développement durable, encore faut-il qu'il soit adapté et attractif », estime Philippe Buisson.

Auteur : Franck Delage
sec.sarlat@sudouest.com


Samedi 06 Juin 2009
70 millions investis sur la ligne
Le contrat de plan rail de 70 millions d'euros a pour objectif de moderniser en 2011 les lignes Sarlat-Bergerac (60 millions) et Périgueux-Agen : voies, ballast, traverses, ouvrages d'arts...

Il y a eu 57 000 voyageurs à la gare de Sarlat en 2008. Il y a six allers-retours par jour actuellement entre Sarlat et Bordeaux, contre quatre en 2002.

Il y a eu 400 millions d'euros d'investissements sur les structures ferroviaires et 270 millions d'euros d'achat de matériel depuis 2002 en Aquitaine. C'est la région qui connaît le plus fort investissement sur le rail après l'Ile-de-France.

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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 11 Jan 2010 2:54

Du nouveau avec des précisions sur les financements régionaux du secteur ferroviaire aquitain: :HeBen:
Accueil » Grand Sud » Lot-et-Garonne
PUBLIÉ LE 10/01/2010 03:48 | LADEPECHE.FR
Ferroviaire. la Région s'engage
Transport.

La Région met en place un projet ferroviaire pour l'Aquitaine, avec un investissement de plus de 2,5 milliards d'euros d'ici 2018. Ce « plan rail » permettra de faire face à la fois à l'accroissement du nombre de voyageurs et

à l'état dégradé de nombreuses lignes.

Ce projet fait suite au Schéma régional des infrastructures, des transports et de l'intermodalité (SRIT), adopté le 9 juillet dernier, qui fait le pari du ferroviaire pour les transports de marchandises et de voyageurs, et à la nouvelle convention d'exploitation passée avec la SNCF, le 9 juillet également, pour l'exploitation du Ter Aquitaine pour les 10 prochaines années. Cette convention s'établit sur une base contractualisée à hauteur de 1,140 milliard d'euros pour la période 2009/1018.

A cela s'ajoutent les projets de développement de dessertes, avec la création d'une centaine de circulations supplémentaires, qui représentent un investissement régional de l'ordre de 100 millions d'euros supplémentaires en cumulé sur la période 2011/2018.

C'est surtout en matière d'investissement que l'augmentation sera la plus significative, du fait de la construction des Lignes à Grande Vitesse.

Pour la Région le montant à investir dans ce cadre sera de l'ordre de 1,3 milliard d'euros : 600 millions d'euros pour la LGV Tours - Bordeaux et ses prolongements vers la frontière espagnole et vers Toulouse, 300 millions d'euros pour augmenter la capacité du réseau ferroviaire et pour la régénération des lignes d'intérêt local, 24 millions d'euros pour la modernisation des équipements et des gares, 400 millions d'euros pour le renouvellement du matériel.

In fine, la Région va engager dans le ferroviaire plus de 2,5 milliards d'euros d'ici 2018:

LGV Tours Bordeaux et Grands Projets Sud Ouest (GPSO), 600 millions d'euros.


on verra ce qu'il en reste après les régionales et le tour de table "LGV SEA + GPSO" qui n'est manifestement pas conclu... :vin:
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Momox de Morteau » 13 Mai 2010 7:34

La gare de Bordeaux fermée durant le week-end de l'Ascension pour raccorder les 2 autres voies du pont de la Garonne :
http://aquitaine.france3.fr/info/bordea ... 22377.html
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Momox de Morteau » 14 Mai 2010 19:52

Encore quelques reportages sur la fermeture du noeud ferroviaire de Bordeaux.
Par contre 2016 pour aller de Benauge à Cenon, c'est un peu décevant....on déplace un peu le problème au nord (même si les manoeuvres de la zone nord de la gare s'en trouvent néanmoins facilitées)
http://aquitaine.france3.fr/info/bordea ... 0101219_F3
Dernière édition par Momox de Morteau le 27 Mai 2010 17:18, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 27 Mai 2010 17:17

Un peu de positif avec la pose de la première pierre du pont sur l'Adour remplaçant à terme le pont Eiffel, ainsi que le démarrage des travaux de RVB* de la ligne Bayonne - Cambo-les-Bains - Saint-Jean-Pied-de-Port... :)
Sud Ouest Wrote:22 mai 2010 06h00 | Par DOMINIQUE BAYLE-SIOT

Casques et truelles
. Le président de RFF, à la tête d'une délégation, a visité les chantiers en cours

Image
D'un coup de truelle expert, la colle a été étalée entre les parpaings. PHOTO BERTRAND LAPÈGUE

Hubert du Mesnil a fait d'une pierre deux coups. Accueilli hier à Bayonne, le président de Réseau ferré de France a inspecté le chantier de rénovation de la ligne Bayonne, Cambo, Saint-Jean-Pied-de-Port, avant de faire escale au pied du pont Eiffel, celui en fer qui enjambe l'Adour dans la ville sous-préfecture, pour sceller d'une truelle de mortier la première pierre de son successeur.

18,5 millions d'euros. C'est ce qu'aura coûté la réhabilitation de la portion reliant Bayonne à Cambo. Un peu en arrière du cortège, l'ancien maire de la commune, toujours conseiller général, Bernard Auroy, confiait à qui voulait l'entendre, la façon dont la ligne avait été étouffée lentement par la SNCF. Pour exemple, le TER qui quittait la gare bayonnaise un quart d'heure avant l'arrivée du TGV…

Les temps ont changé, l'heure est à la réhabilitation. RFF, l'État, représenté sur le chantier par le préfet, Philippe Rey et le sous-préfet de l'arrondissement, Laurent Nuñez, la Région, avec son premier vice-président Bernard Uthurry, et le département ont chacun pris l'engagement de régler 25 % de la facture.

Fini le chant
Depuis le début de l'année, les TER diesel souffreteux ont été remisés au garage pour céder les deux fils de fer à d'énormes machines. Ces mastodontes déblaient le terrain (traverses en bois, rails, ballast) pour réinstaller des traverses monoblocs en béton, poser de longs rails soudés et un ballast gris bleuté tout beau tout neuf. La poésie ferroviaire, paraît-il, y perdra. Fini le « chant » métallique des roues sur la ferraille des voies qui battaient la mesure aux oreilles du voyageur. Certains le regretteront.

Chevelure blonde ramenée en arrière par un petit élastique rouge pour faciliter le port du casque de chantier, Sabine Gardeil (chef de projet pour la maîtrise d'œuvre d'Inexia) a également expliqué comment tous les antiques passages à niveau en béton ou bois ont été remplacés par le caoutchouc, beaucoup plus confortable et silencieux. « Leur durée dans le temps est également intéressante, a-t-elle précisé avant d'insister sur la sécurité du chantier. Tous les passages à niveau sont gardés par des agents PN. » Les premiers TER arriveront en gare dès le 1er juillet.

Première pierre
Jean Grenet, député maire de Bayonne, a reçu cette délégation au pied du pont de fer. Daniel Lasserre, directeur des opérations délégué pour le compte de RFF, a planté le décor de ce chantier spectaculaire. 275 mètres pour l'ouvrage principal jeté au-dessus du fleuve qui sera raccordé aux ponts de Mousserolles et Alsace-Lorraine. 40 millions d'euros.

« Nous réduirons le bruit par trois », a promis Daniel Lasserre. Les voisins apprécieront. Pour sa part, Jean Grenet a dit sa satisfaction de voir disparaître du paysage cet ouvrage pour le moins disgracieux. « Il n'y aura plus de cheminement possible pour les voitures, seule sera acceptée la circulation douce, a commenté l'élu. Ce n'est pas très inquiétant, j'ai eu des réactions mais pas trop. Ce n'est pas un ennui majeur. »

Le chantier se déroulera en quatre phases distinctes. Si le planning est respecté, tout sera terminé en juin 2013.


(*) Renouvellement Voie Ballast.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar TGS » 28 Mai 2010 17:19

dyonisos Wrote:le démarrage des travaux de RVB* de la ligne Bayonne - Cambo-les-Bains - Saint-Jean-Pied-de-Port... :)

La section terminale après Cambo n'est pas concernée je crois. Cela me fait même peur pour son avenir (j'ai justement peur qu'elle n'en ait pas).

Y a-t-il quelque chose de prévu, et notamment un R.V.B., sur la ligne de la Pointe de Grave, jusqu'au terminus?

Merci.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Aig » 28 Mai 2010 19:53

TGS Wrote:La section terminale après Cambo n'est pas concernée je crois.


Il a été annoncé que la rénovation serait réalisée jusqu'au terminus de St-Jean Pied de Port :).
http://www.revue-pyrenees.com/spip.php?article833

A+
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar TGS » 01 Juin 2010 16:04

Merci. C'est une excellente nouvelle :D , cependant, on remarque que la rénovation de la section terminale a été annoncée plus tard que pour la première, comme si elle n'avait pas été prévue dès le départ.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Momox de Morteau » 07 Juin 2010 17:27

Bonsoir,

Un reportage de France 3 Aquitaine sur la rénovation de la ligne du Médoc à Mérignac dans la banlieue bordelaise :
http://aquitaine.france3.fr/info/aquita ... 0101211_F3
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 29 Mai 2011 19:34

Des nouvelles de la rénovation de l'Étoile du Buisson, concernant les lignes Limoges - Agen - Périgueux et Libourne - Bergerac - Sarlat:

http://www.sudouest.fr/2011/05/28/tous- ... 20-626.php
Image
"...une visite de chantier était organisée pour les trois financeurs de ce chantier de modernisation de la ligne entre Sarlat et Siorac qui a débuté le 2 janvier dernier : l'État, la Région et Réseau ferré de France. Il y avait donc le directeur régional de RFF, Bruno de Monvallier, qui servait de guide, la préfète Béatrice Abollivier, et le président de la région Aquitaine, Alain Rousset.

Comme un train qui n'arrive pas à l'heure, ce dernier s'est d'ailleurs fait remarquer avec une bonne demi-heure de retard. « Je n'arrivais pas à trouver la gare. Où est le maire ? », lança le président avec humour à son arrivée. Dans ce cortège orange et casqué, on trouvait évidemment des élus régionaux de tous bords, mais aussi les maires concernés par cette ligne et les responsables des entreprises chargées du chantier.

Ligne vétuste
Tout ce petit monde a eu droit à un exposé des travaux et des démonstrations de machines et de techniques utilisées pour moderniser cette ligne que l'on pourrait qualifier de « vétuste » puisque les trains circulaient les derniers temps à 50 km/h de moyenne entre Sarlat et Siorac avec des ralentissements jusqu'à 30 km/h.

Les officiels ont vu des machines qui répartissaient le ballast, des ouvriers qui soudaient des rails. Si la modernisation consiste à supprimer les ralentissements pour rouler à 90 km/h et diminuer les coûts de maintenance avec le changement total des rails, du ballast et des traverses bois pour du béton, il s'agit également d'améliorer le confort acoustique des riverains. Les rails composés de sections de 80 mètres pratiquement soudées en un seul tenant entre Sarlat et Siorac supprimeront le fameux « tacatac-tacatac ».

Passages à niveau sécurisés
La visite s'est poursuivie sur un passage à niveau. Ce chantier a permis de revoir les signalisations et de renouveler le platelage en bois pour du caoutchouc de 13 passages à niveau. D'autre part, deux vont être supprimés entre Sarlat et Bergerac. « Notre objectif est d'en supprimer un maximum, a expliqué le directeur régional de RFF, Bruno de Monvallier. On se pose la question à chaque passage à niveau. Nous avons fait des études en concertation avec les riverains. »

La question principale est évidemment la sécurité, comme l'a rappelé le tragique accident de Saint-Émilion mardi. « La plupart des accidents sont dus à un non-respect des signalisations par les usagers de la route », a-t-il rappelé en précisant que le 9 juin prochain avait lieu la Journée mondiale des passages à niveau avec l'objectif de sensibiliser les automobilistes à la sécurité aux abords des voies ferrées.

Réouverture au 1er juillet
Ce chantier prendra fin au 30 juin. La réouverture de la ligne est prévue le 1er juillet 2011. La vitesse des trains entre Siorac et Sarlat ne sera toutefois pas relevée pendant les deux mois de reprise des circulations commerciales (juillet et août) car il restera 7 km à régénérer.

Dans cette même deuxième phase, des travaux reprendront en septembre 2011 et jusqu'à fin février 2012 entre Bergerac et Lalinde (23,3 km) pour lever les ralentissements existants. La gare de Bergerac sera maintenue en exploitation pendant la durée des travaux. La modernisation des trois voies à quai sera réalisée de nuit fin novembre et les trois premières semaines de décembre.

Ensuite, une troisième phase entre Siorac et Le Buisson permettra de supprimer les derniers ralentissements à 70 km/h d'ici 2013. Enfin, une quatrième phase prévue d'ici 2014 modernisera au Buisson la signalisation au croisement des lignes Libourne-Bergerac-Sarlat et Périgueux-Agen.

Comme l'a présenté Pascal Petel, chef de service des projets d'investissements à la délégation régionale de RFF, « ces travaux vont rétablir la performance de la ligne. La Région pourra alors faire évoluer la desserte si elle en a la volonté ». Mais c'est une autre histoire.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 29 Mai 2011 20:05

Ainsi que de la suppression du PN de Charpenet, à l'ouest de Terrasson:

http://www.sudouest.fr/2011/05/27/le-pa ... 7-2147.php

L'accident de mardi sur la ligne Bordeaux-Sarlat vient tragiquement rappeler que les passages à niveaux sont des endroits dangereux. Dans ce contexte, le lancement des travaux pour la suppression du passage à niveau de Charpenet, à l'entrée de Terrasson, est encore plus d'actualité.

Hier, l'ensemble des partenaires qui se sont unis pour rassembler les 5 millions d'euros nécessaires étaient sur le chantier. Le Département qui pilote le projet débourse 1,34 million d'euros, Réseaux Ferrés de France (RFF) 400 000 euros, l'État 1,5 million, la Région 1,2 million et la municipalité de Terrasson 300 000 euros.

Un an et demi de travaux
La réalisation des pistes de chantier est en cours. Ensuite viendra la construction des ouvrages d'art sur la voie ferrée et sur le ruisseau l'Elle qui se déroulera de juin à décembre. Les terrassements, les chaussées et le giratoire seront réalisés en 2012. L'ouverture à la circulation est prévue fin 2012.

Le maire de Terrasson Pierre Delmon a rappelé que ce chantier était prévu depuis 2002. Le transfert de la RN 89 au Département, puis les aléas du chantier (il fallait relever des lignes à très haute tension) ont retardé le dossier. Le conseiller général du canton de Terrasson Serge Eymard a insisté sur la sécurisation et la modernisation apportées à l'entrée de la ville par ces travaux. Tandis que Philippe Gauzence de Lastours, de RFF, a rappelé que 98 % des accidents sur les passages sont dus à la non-observation des règles de sécurité.

Par ailleurs, Pierre Delmon est revenu sur un projet de création d'un passage sous la voie qui relierait le lycée et le stade à la plaine des jeux. Le président du Conseil général Bernard Cazeau a semblé partant.

La prochaine suppression de passage à niveau prévue concerne celui de Bergerac, au lieu-dit le Libraire.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar dyonisos » 03 Juil 2012 11:52

Voilà enfin que je dégote le document maître de la discussion de ce sujet:
http://aquitaine.fr/politiques-regional ... rvice.html

http://aquitaine.fr/IMG/pdf/Fiche_8.8.pdf
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 07 Jan 2013 14:27

La République des Pyrénées, 7 janvier
Une usine roulante pour rénover la voie Pau-Dax

400 ouvriers, techniciens et ingénieurs sont mobilisés autour de la "suite rapide" pour les travaux programmés toutes les nuits de 22h à 6h.
C'est une "chenille" de plusieurs centaines de mètres qui, chaque soir durant 14 mois, se posera sur les rails, entre Pau et Dax. Composée de plusieurs engins, cette "suite rapide", comme l'a baptisée Réseau ferré de France (RFF), permettra de rénover 128 kilomètres de voie ferrée entre les deux cités. Début ce soir de ce chantier à 160 millions d'euros. Objectif, réhabiliter chaque nuit 1000 mètres de voie. Ce qui veut dire remplacer les rails, mais aussi les traverses et les ballasts, âgés d'un demi-siècle.

Pour cela, RFF a fait appel à la société spécialisée "Transalp renouvellement." C'est cette dernière qui conduit et exploite la "suite rapide." Sa mission s'inscrit dans un cadre précis, avec des travaux programmés de 22h à 6h, afin de gêner le moins possible le trafic. Ce qui nécessite la présence sur le chantier de 400 ouvriers, techniciens et ingénieurs.

"Jusqu'à présent deux de ces trains fonctionnaient toute l'année en France. Ce troisième vient d'arriver et a été testé en Dordogne. Ce sera son premier gros chantier entre Pau et Dax" indique la communication régionale de l'établissement public. Quatre plates-formes logistiques ont été préparées. La principale sera à Laluque au Nord de Dax, où RFF bénéficie de suffisamment d'espaces d'emprises de voie pour prendre ses aises. Mais de petites bases annexes ont également été aménagées à Pau, Artix et Puyoô.

Cinq étapes
Le chantier fait appel à plusieurs procédés mis en oeuvre au fur et à mesure de l'avancée du train. Le tout en cinq étapes. D'abord une phase dite de "dégarnissage" qui permet de soulever la voie et enlever le ballast. Ensuite l'étape de la "substitution" qui voit les attaches des rails retirées et ces derniers écartés pour remplacer les traverses. Une fois de nouvelles traverses posées, les rails neufs sont alors mis en place. Ces derniers sont soudés avant que du ballast neuf soit déversé. C'est le "relevage." La phase de la "libération" consiste enfin à faire chauffer les nouveaux rails pour les préparer aux dilatations et tractions subies lors des variations de température. Enfin, un "nivellement complémentaire" clôture la phase de rénovation. Il s'agit simplement d'effectuer la mise à niveau de la ligne en utilisant du ballast.

Côté valorisation des matériaux récupérés, les traverses en bois seront traitées par des entreprises spécialisées alors que celles de béton finiront broyées. Les rails déposés iront en atelier pour être ré-usinés alors que le ballast enlevé, soit 75%, sera concassé pour devenir du remblai routier.

200000
C'est le volume de tonnes de ballast qui sera utilisé pour la rénovation de la voie.

14 mois de travaux. La rénovation de la voie Dax-Pau durera jusqu'à mars 2014. La phase 1 du 7 janvier au 30 avril, dans le sens Pau-Dax, et la phase 2 d'octobre 2013 à mars 2014, dans le sens Dax-Pau. Une pause sera observée durant le printemps et l'été.

12 minutes. Bien que le chantier se déroule de nuit, il aura quand même quelques conséquences sur le trafic de jour. La durée des parcours au départ de Pau, et à destination de Bayonne, Dax ou Bordeaux, sera allongée de 12 minutes. Le chantier étant mobile, des ralentissements doivent en effet être positionnés chaque jour à des endroits différents. Des passages à niveau seront également fermés, nécessitant, ponctuellement, la mise en place de déviations.

Informations. Pour les horaires, on peut se connecter sur le site http://www.ter-sncf.com ou, par téléphone, contacter le 0800 872 872.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 112299.php

infolignes.com, 7 janvier
Travaux sur la ligne Toulouse - Bayonne - Hendaye les 12 et 13 janvier

La circulation de certains INTERCITÉS est modifiée le samedi 12 et dimanche 13 janvier en raison de travaux réalisés sur le pont Adour de Bayonne.

Le samedi 12 janvier, les trains INTERCITÉS 14240 (Hendaye 06h51 > Toulouse 11h32), 14245 (Toulouse 12h31 > Bayonne 16h01) et 14348 (Bayonne 16h03 > Toulouse 19h27) sont supprimés.

Le dimanche 13 janvier, le train INTERCITÉS 14242 (Bayonne 10h03 > Toulouse 13h36) part exceptionellement de Lourdes à 11h51.
L'INTERCITÉS 14251 (Toulouse 16h24 > Hendaye) a pour terminus exceptionnel la gare de Bayonne à 19h55.

Source http://www.infolignes.com/previsions.ph ... r&zoneId=4
Dernière édition par Didier 74 le 11 Jan 2013 18:23, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 10 Jan 2013 15:53

Sud Ouest, 10 janvier
Pessac Les treize chantiers de l'année 2013

Le maire Jean-Jacques Benoît et le député Alain Rousset sereins pour les douze prochains mois.

Jean-Jacques Benoît est un homme qui ne renâcle pas au travail. Il aurait pu se contenter de douze travaux, comme Hercule. Pour 2013, le maire PS lance « treize chantiers » pour la Ville et a décliné chacun d'entre eux hier soir lors de la cérémonie des vœux à la salle Bellegrave.

Forcément, cela a pris un peu de temps. Presque une demi-heure ! Emploi, université, rythmes scolaires, solidarité, urbanisme, développement économique, le parc botanique et zoologique Save, etc. : ses adjoints ne vont eux aussi pas chômer en cette année préélectorale.

On parlera sûrement beaucoup de la gare de l'Alouette dans les prochains mois. Dans le cadre de l'arrivée du tram, elle doit être repositionnée. Le maire souhaite convaincre la Communauté urbaine de Bordeaux d'y faire passer la future liaison gare Saint Jean - aéroport. « Les TER se rendent à Alouette en 6 minutes 30 aujourd'hui, il resterait à imaginer un transport rapide et sécurisé entre cette gare et l'aéroport. »

Cette volonté, le député de la circonscription et président du Conseil régional Alain Rousset (PS) l'a lui aussi. L'homme se met même à rêver. « Aller en train de Pessac à Bedous directement, ça serait pas mal, non ? Pessac doit devenir le nœud ferroviaire après Bordeaux pour désengorger la gare Saint-Jean. En rénovant le triangle des Échoppes, nous pouvons y arriver. »

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/10/les-t ... 21-705.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 18 Jan 2013 10:21

Sud Ouest, 18 janvier
Chantiers en très bonne voie

Grosse année pour Réseau Ferré de France, avec des travaux sur toutes les lignes.

Jamais, il n'y a eu autant de travaux sur les voies ferrées en France. Les régions Aquitaine et Poitou-Charentes n'y échappent pas. Comme vient de le rappeler Bruno de Monvallier, directeur régional de Réseau Ferré de France, en dressant le programme de l'année. Sur les deux régions, 300 millions d'euros seront investis au cours de cette année 2013. Une bonne partie de cette somme sera dépensée en Gironde.

Tour rapide des travaux en cours et projets sur le point de concrétiser ou en route…

1 LGV Sud : les enquêtes publiques cet été
Nul ne sait encore si le projet de LGV Sud (Bordeaux-Bayonne et Bordeaux-Toulouse) sera reporté ou pas. Aussi, le dossier poursuit-il son chemin. L'année 2013 sera une étape majeure.

Cet été, auront lieu, en effet, trois enquêtes publiques : une pour la création des lignes nouvelles (six départements sont concernés dont la Gironde), une autre pour les travaux nécessaires sur les voies existantes entre la sortie de la gare Saint-Jean et Saint-Médard-d'Eyrans (12 kilomètres concernés) et une dernière pour les travaux prévus sur les voies existantes près de Toulouse (20 kilomètres). Si cela se confirme, la Déclaration d'utilité publique (DUP) sera officialisée en 2014.

2 LGV Bordeaux-Tours : ça avance
Réseau Ferré de France n'est pas totalement concerné par le chantier principal. Il est assuré par Lisea, le concessionnaire de la ligne. RFF suit attentivement toutefois le chantier puisqu'il aura en charge tous les travaux de raccordement.

À ce jour, le chantier avance bien. En Gironde, les travaux ont été engagés sur les 30 kilomètres de la future ligne. La construction des principaux ouvrages (dont le viaduc de la Dordogne) a débuté, les travaux de terrassement aussi.

À la fin de l'année, les principaux travaux de terrassement devraient être terminés.

3 Bouchon ferroviaire : phase spectaculaire
Les travaux visant à faire sauter le « bouchon ferroviaire » au nord de Bordeaux se poursuivent activement. Ils seront définitivement terminés en 2016.

Cette année, le chantier va connaître une phase très spectaculaire avec la fin de la construction de l'estacade nécessaire pour supporter deux voies supplémentaires entre la Benauge et la gare de Cenon, côté droit des voies sens Bordeaux-Paris. Une sorte de viaduc de 1,4 kilomètre de longueur.

Dans le même temps, débute la construction de l'ouvrage nécessaire pour doubler les voies à hauteur de la gare de Cenon. Là aussi, ça ne passera pas inaperçu puisqu'il s'agit d'un second pont.

Ces travaux pourraient entraîner des coupures de circulation. De nuit ou le week-end exclusivement.

4 Des passages à niveau vont sauter
Cette année, Réseau Ferré de France va supprimer neuf passages à niveau dont six en Gironde. Ces passages sont touchés dans le cadre de la construction de la LGV Bordeaux-Tours.

Sur la ligne Bordeaux-Chartres, le passage à niveau de Marsas (PN 494) et ceux de Gauriaguet (PN 496, 497 et 498) et d'Aubie et Espessas (PN 499 et 500) vont sauter.

5 Antibruit : des protections en plus
RFF va poursuivre cette année sa campagne visant à réduire les nuisances aux abords des lignes ferroviaires très fréquentées. En collaboration avec l'État, l'Ademe et les collectivités locales concernées.

Cinq chantiers sont programmés cette année. À Pessac : dans le quartier Font de Pessac (traitement de façades) et à la cité Frugès (écran acoustique et façades) ; à Bègles : sur l'immeuble les Goélands (façade) ; un à Bassens : au nord de la gare (écran acoustique et façades) ; un dernier enfin à Talence-Saint-Genès : dans le quartier Jean- Jaurès (écran acoustique).

6 Un plancher géant pour la verrière
RFF poursuivra également les travaux qui lui reviennent en gare Bordeaux Saint-Jean. Les travaux les plus visibles débuteront en fin d'année, plus probablement l'année prochaine. RFF va participer à la mise en accessibilité des quais (quais surélevés, ascenseur au niveau de souterrains) et va surtout engager la grande toilette de la verrière de la gare. La plus grande halle d'Europe avec ses 276 mètres de long et 55,80 mètres de large. Soit 30 à 35 millions de travaux.

Pour réaliser ce chantier, la charpente métallique doit être entièrement isolée. Un toit-plancher de 14 000 mètres carrés va donc devoir être construit au-dessus de l'ensemble des voies. À elle seule, la construction de cet échafaudage géant prendra plusieurs mois. Une voie ou deux devront être également condamnées pour supporter ce « parapluie ». Certains quais seront inévitablement aussi encombrés.

Ce sera l'ultime phase de la restauration de la gare historique avant la construction d'une gare bis côté Belcier. Ici, le chantier devrait débuter en 2014, au plus tard 2015.

Pas de TGV durant 24 heures
TGV bordeaux-Paris De samedi 13h30 à dimanche 13h30, soit durant 24 heures, aucun TGV ne circulera entre Bordeaux et Paris. Une fermeture décidée pour faciliter la réalisation de plusieurs chantiers.

Il s'agit en premier lieu de remplacer le pont routier de Chasseneuil-du-Poitou. Construit en 1883, cet ouvrage est usé. Durant le week-end, il va être soulevé et évacué à l'aide de plusieurs engins de démolition dont une grue de 350 tonnes.

Ensuite, le pont René-Coty à Ambarès-et-Lagrave sera détruit. Le pont va être démoli, la plate-forme ferroviaire modifiée et les voies renouvelées. Les trains circulant par Ambarès, Cenon et La Gorp transiteront par Sainte-Eulalie via la ligne Chartres-Bordeaux.

Des travaux de maintenance se feront à Lormont. Des travaux seront ici réalisés du samedi à 21h30 au dimanche 9h30, exclusivement des opérations d'assainissement dans plusieurs tunnels.

Conséquence : il n'y aura pas de TGV donc entre Bordeaux et Paris durant ces 24 heures de travaux. Les TER circuleront pour leur part normalement sauf sur la ligne Poitiers-Chatellerault-Tours.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/18/chant ... 45-757.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 19 Jan 2013 12:33

La République des Pyrénées, 19 janvier
Aussevielle : les deux passages à niveau fermés dès lundi

Les deux passages à niveau d'Aussevielle seront fermés à la circulation à partir du lundi 21 janvier. En cause, les travaux réalisés actuellement sur la ligne ferroviaire Pau-Dax. Cette ligne coupant le village en deux, cela ne sera pas sans conséquences sur la vie quotidienne !

Si ce chantier se déroule de nuit pour ne pas trop perturber le trafic des trains, il entraînera une fermeture totale des passages à niveau 254 (rue de l'Ousse) et 255 (chemin de la Source) situés sur la commune d'Aussevielle pendant toute la durée des travaux, du 21 janvier au 20 février inclus.

A Poey-de-Lescar aussi
Par ailleurs, le passage à niveau 253, situé sur la commune de Poey-de-Lescar, sera également fermé nuit et jour, du lundi 21 janvier au vendredi 15 février inclus. La SNCF s'engage néanmoins à ne fermer qu'un seul passage à niveau à la fois pendant cette période (si le n° 253 est fermé, le n° 254 sera obligatoirement ouvert et réciproquement).

Pendant toute la durée de ces travaux, des circuits de déviation balisés seront mis en place.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 114001.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 08 Fév 2013 16:17

sudouest.fr, 4 février
Des trains entre Périgueux et Le Buisson-de-Cadouin (24)

La circulation vient de reprendre sur ce tronçon. D'autres travaux sont en cours sur les voies ferrées du Périgord
Réseau ferré de France multiplie les travaux (depuis octobre 2012) sur les lignes traversant le Périgord

Réseau ferré de France effectue depuis octobre 2012 des travaux sur les lignes de chemin de fer de la Dordogne. Ils sont achevés entre Périgueux et Le Buisson-de-Cadouin (24), tronçon sur lequel la circulation des trains vient de reprendre.

En revanche, un chantier est en cours entre Le Buisson et Siorac. La portion de ligne Le Buisson-Sarlat est donc fermée jusqu'au 5 mai. Un plan de substitution par autocar est mis en place depuis Le Buisson, vers Sarlat et vers Agen.

Source http://www.sudouest.fr/2013/02/04/des-t ... 7-1980.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 13 Mar 2013 21:16

Sus Ouest, 7 mars
Des ascenseurs sur les quais

À la gare, la construction d’une passerelle piétonne équipée d’ascenseurs a donné lieu à des manœuvres délicates.

Le week-end dernier, en passant à proximité de la gare d’Ychoux, on ne pouvait manquer l’énorme camion-grue installé à proximité du parking et prêt à la manœuvre. L’engin d’une capacité de levage de 350 tonnes et d’une portée de 35 mètres était lesté de 50 tonnes de contrepoids. Il devait permettre de placer et d’assembler sur les deux quais les six éléments de béton armé qui constituent les deux socles d’une passerelle piétonne équipée d’ascenseurs.

Le chantier a démarré à 23 heures, samedi dernier, pour s’achever le lendemain matin avant le passage du premier train, prévu vers 7h30. « Une opération programmée de longue date de façon à disposer de l’amplitude horaire nécessaire. Le phasage des travaux a permis de conserver toutes les circulations ferroviaires. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et rien ne doit arrêter la progression du chantier », explique Erick Fieroch, conducteur de travaux pour Eiffage TP Sud-Ouest. Le temps sec et frais était cette nuit-là favorable.

Pour ce type d’opération qui demande beaucoup de précision, des essais à blanc ont été réalisés au préalable et les plans de mise en œuvre sont respectés à la lettre. Après le passage du dernier train de marchandises vers 1 heure du matin, l’alimentation des caténaires a été coupée sur les deux voies et le chantier pouvait se poursuivre sur l’autre quai. Débutaient alors les manœuvres les plus délicates avec le déplacement des blocs en béton armé, qui pèsent jusqu’à 23 tonnes, par-dessus les caténaires.

Sécurité et accessibilité
Les travaux réalisés sur les quais de la gare d’Ychoux font partie d’un programme de Réseau ferré de France (RFF) destiné à sécuriser les traversées des voies et à favoriser l’accessibilité de tous au réseau, en application de la loi dite handicap de 2005. Les anciens passages planchéiés en gare sont remplacés par des passerelles et des passages souterrains, selon la configuration des lieux.

L’installation de la passerelle en gare d’Ychoux s’accompagne d’un réaménagement complet des quais. Le montant de l’ensemble des travaux est de 3566000 euros, financés à 75% par RFF et à 25% par la Région Aquitaine. « Les quais ont été rehaussés de 55 cm pour faciliter l’accès aux trains - des TER le plus souvent - sur 250 mètres de chaque côté des voies, et disposent d’un revêtement roulant ainsi que de bandes podotactiles pour éveiller la vigilance des voyageurs à proximité des voies. L’éclairage à lui aussi été mis en conformité et une signalisation spécifique aux personnes à mobilité réduite sera installée. Une ligne jaune annonce la zone dangereuse de bordure des quais. Les trains qui passent sur cette voie roulent à 160 km/h », précise Coralie Fargues, directeur d’opération de la société Systra, mandataire de la maîtrise d’ouvrage de RFF.

La pose définitive de la passerelle est prévue pour le week-end de l’Ascension, avec une fermeture de la circulation ferroviaire pour l’occasion. Le complet réaménagement de la gare d’Ychoux - la Communauté de communes des Grands Lacs a refait le parking en 2011 - s’achèvera à la rentrée 2013 avec la rénovation des bâtiments de la SNCF.

Réalisations de RFF

La seule opération dans les Landes
Entre 2009 et 2012, Réseaux ferré de France a conduit sept chantiers de suppression des traversées à niveau des voies en Aquitaine et Poitou-Charentes. En 2009 : création d’un passage souterrain à Surgères (17). En 2011 : création de quatre passerelles à Tonneins (47), Mussidan (24), Saint-Astier (24) et Montpon-Ménestérol (24). En 2012 : création d’un passage souterrain à Orthez (64) et début de construction de la passerelle à Ychoux.

Source http://www.sudouest.fr/2013/03/07/des-a ... 7-3583.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 19 Avr 2013 21:22

France 3 Pau Sud-Aquitaine, a consacré un sujet en ouverture de son 19/20 du 16 avril au RVB en cours entre Pau et Dax. Vidéo http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_loca ... 51_F3.html

Sud Ouest, 17 avril
Quand l’usine est sur les rails

ligne pau-dax Depuis le 7 janvier et jusqu’en mars 2014, Réseau ferré de France (RFF) procède au renouvellement des deux voies de la ligne ferroviaire. Au total, 500 personnes sont mobilisées pour ce chantier. Chaque nuit, une véritable usine sur rail se met en activité

Minuit, entre Orthez et Puyoô, une lumière jaillit et un train siffle, tranchant le calme de la nuit. Sur cette ligne qui relie Pau à Dax, il n’y a pourtant ni voyageurs ni convois de fret. Depuis 22 heures, la circulation est totalement interrompue et pas moins de 450 travailleurs ont investi les lieux.

Jusqu’à 6 heures, ces hommes, qu’ils soient ouvriers, ingénieurs ou chef d’équipe seront à pied d’œuvre pour renouveler entièrement la voie n° 1.

Posée dans les années 1950 à 1960, cette dame de fer, de pierre et de béton arrivait en bout de course, à bout de souffle. En fin de vie. Chaque nuit, depuis le 7 janvier, un train usine prend donc place sur les rails pour lui redonner vie. Au total, 67 kilomètres de voies seront traités entre le Béarn et les Landes.

Après des débuts un peu difficiles au départ de Pau, le chantier a maintenant atteint sa vitesse de croisière. L’entreprise Transalp et ses 250 ouvriers venus d’Italie travaillent aux côtés de 200 agents SNCF, mandatés pour la maîtrise d’ouvrage par Réseau ferré de France (RFF).

Une fonderie sur place
Cette nuit-là, l’impressionnant engin s’étale sur 500 mètres. Au rythme de 1 000 mètres par nuit, il substitue les anciennes traverses et les vieux rails par de nouveaux éléments.

À côté, derrière, voire même à l’intérieur de cette usine sur rails, les hommes, tous casqués et vêtus de tenues orange criard, effectuent leur tâche avec une précision et une attention de tous les instants.

Il faut mesurer l’écart entre les rails, s’assurer de la fixation des traverses et même souder les immenses travées d’acier entre elles. Le métal est fondu et travaillé directement sur place. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il gèle, les mêmes opérations se répètent.

Parfois, le convoi est stoppé parce qu’une traverse en bois a provoqué l’équivalent d’un bourrage papier dans une imprimante. Le travail à la chaîne, de nuit et en plein air.

Bruit et passages à niveau
Pour rendre cette deuxième phase d’opération possible, un autre train est passé deux jours plus tôt pour enlever le ballast usager. C’est la phase du dégarnissage. Et sur la zone du chantier, tous les passages à niveau ont dû être fermés. « Lorsqu’on ôte le ballast, la voie s’abaisse de 20 centimètres, il est donc impossible de rouler », explique Jean-Philippe Charlot, qui pilote les opérations pour la SNCF.

Avec le bruit, c’est la deuxième contrainte que doivent affronter les riverains. « Nous recevons des courriers, indique-t-on chez RFF. Il y a le bruit du chantier et des ouvriers quand ils repartent mais cela reste plutôt marginal, même si nous faisons remonter. »

La phase 1 bientôt finie
En moyenne, pour effectuer les huit opérations nécessaires au renouvellement complet de la voie, les impressionnants engins restent entre dix et vingt jours sur une zone. Car il faut aussi relever et stabiliser les voies. « Dans les dernières étapes, il faut libérer les contraintes du rail dues à la contraction-dilatation du métal », décrypte Jean-Philippe Charlot.

Le nivellement complémentaire viendra ensuite parachever les travaux. Puis avant de clore définitivement le chantier, il faudra tout nettoyer.

Le renouvellement de la voie n° 1 sera effectif le 30 avril prochain, rendant la tranquillité aux nuits des riverains.

Les usagers veulent plus de trains
La visite du chantier, dans la nuit de lundi à mardi, s’est déroulée en présence des représentants aquitains de l’Association des usagers du train.

L’un d’entre eux a regretté que ces travaux ne soient pas mis à profit pour augmenter la vitesse de circulation à 160 km/h. « Il y a d’autres contraintes que celles qui sont liées au tracé, comme les passages à niveau », a expliqué Pascal Petel, le directeur adjoint de Réseau ferré de France Aquitaine-Poitou Charente.

Au quotidien, depuis plusieurs mois, les usagers de la ligne 65 qui relie Pau à Bayonne vivent la « galère ». « Quelle ne fut pas ma surprise, le lundi 18 mars, de constater que l’intercité de 18h03 avait tout simplement été supprimé pour cause de travaux sur les voies. La solution proposée était de prendre le TGV de 18h27 qui passait par Dax et me faisait arriver à 19h36 à Orthez », témoignait récemment une Orthézienne. Le chantier entraîne une augmentation de 12 minutes du temps de trajet habituel. Mais ce sont les changements d’horaires fréquents qui perturbent le plus les usagers. Beaucoup estiment qu’il est de plus en plus difficile de concilier le train avec une vie professionnelle et personnelle.

« On peut s’adapter au fait qu’il y a un an de travaux, souligne Marie-Hélène Henry, qui utilise le train tous les jours. Mais nous n’avons aucune perspective intéressante derrière. La Région ne mise que sur la LGV et la ligne Pau-Canfranc. Nous, qu’il y ait le cadencement ou non, ce que nous voulons, ce sont des trains ! »

160
C’est, en millions d’euros, le coût total du chantier sur l’axe Pau-Dax. Il est entièrement financé par Réseau ferré de France.

128
C’est le nombre de kilomètres de voies qui sont renouvelées au cours de cette opération.

222000
C’est le nombre de nouvelles traverses en béton qui seront posées au total.

30 avril
C’est la date à laquelle se terminera la première phase du chantier. La seconde, qui concernera la voie 2, se déroulera d’octobre 2013 à mars 2014.

12
C’est, en minutes, l’allongement de la durée du trajet entre Pau et Dax durant le chantier.

0
L’augmentation de la vitesse sera nulle après les travaux. Ce renouvellement total assurera toutefois un « meilleur confort » aux usagers qui rouleront à 140 km/h comme aujourd’hui.

25
C’est, en centimètres, la hauteur du ballast qui est réintroduit sur les voies.

400
C’est, en mètres, la longueur d’un rail neuf. Au total, 260 km seront posés durant les travaux.

1950-60
La voie ferrée reliant Pau à Dax date de ces années-là.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/17/quand ... 9-4344.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 05 Mai 2013 14:53

Sud Ouest, 29 avril
La fin du pont ferroviaire de Bayonne

Les travaux de déconstruction des anciennes voies sur l’Adour entrent dans le dur

Tout le week-end écoulé, jusque dans la nuit dernière, les ouvriers de la société Genier-Deforges ont commencé le gros du chantier de déconstruction de l’ancien pont ferroviaire sur l’Adour, à Bayonne. Soit l’ouvrage communément appelé « pont Eiffel », sans avoir le fameux Gustave pour concepteur, tendu entre le quai Bergeret (rive droite) et l’avenue du Capitaine-Resplandy (rive gauche).

La nouvelle construction de Réseau ferré (RFF) de France pour enjamber le fleuve l’a rendu définitivement obsolète. Le mois dernier, la première étape du démontage a éclairé le boulevard Alsace-Lorraine. L’opération avait consisté à enlever la partie des anciennes voies enjambant l’axe routier urbain. Une mise en bouche, au regard du chantier entamé le week-end dernier pour se poursuivre jusqu’en juin.

Tronçonnages
Pour l’heure, les manœuvres consistent en un allégement de l’ensemble, au-dessus de Resplandy. Les travailleurs mobilisés soulagent la structure de tout ce qui n’est pas nécessaire à la tenue des poutres latérales de l’ouvrage. En somme, il s’agit de retirer la matière horizontale, où filaient les anciens rails, les anciennes voies routières et piétonnes également. Des tonnes et des tonnes de ferraille à charrier. Jusqu’à trois pour certains plateaux.

Ici, point de démontage. Les équipes tronçonnent à tour de bras, alors que passent les trains de passagers sur les nouvelles voies, en circulation depuis le 24 mars. Le très proche voisinage des deux ouvrages est l’un des points sensibles du travail. Le maniement des lourds tronçons doit tenir compte de cette activité. L’opération sera encore plus complexe au fil des semaines à venir, quand il sera question d’ôter des pans de pont au-dessus de l’Adour.

Ballet de grues
Ce sera la phase la plus spectaculaire. Une société spécialisée installera ses grues. Des mastodontes de 7 00 tonnes sur les berges. D’autres engins interviendront depuis des barges, directement sur l’eau, qui s’attaqueront aux pontons centraux. Le fleuve servira aussi à évacuer les portions retirées. Restera alors un ultime chantier, et pas des moindres : la démolition des piles en béton. Elle est prévue pour le mois de septembre. Quant à la pleine exploitation des nouvelles lignes (deux voies pour les trains), elle viendra en décembre.

Ce matin, la circulation autour du chantier devait être rétablie. La nécessaire restriction des allées et venues du week-end sur le quai Resplandy a causé quelques mouvements d’humeur. Automobilistes et piétons devront pourtant faire preuve de patience, pour leur propre sécurité : les opérations nécessiteront au minimum deux autres week-ends de compréhension. La circulation sera de nouveau interdite entre le giratoire du restaurant Le Grillon, et la Société nautique, du vendredi 3 mai à 22 heures au lundi 6 mai à 6 heures ; puis du 10 mai à 22 heures au 13 mai à 6 heures.

Pour tout renseignement, s’adresser à la Direction des infrastructures et des espaces publics au 05 59 46 60 83.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/29/des-t ... 2-4018.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 09 Mai 2013 10:01

La Dépêche du Midi, 4 mai
Vingt-deux mois de travaux pour une enveloppe globale de 16,24M€

Le projet Agen-Gare dans sa globalité coûtera au total 16,24 millions d'euros (5,97 millions d'euros pour les infrastructures, 9,44 millions d'euros pour les bâtiments). Les travaux ont officiellement démarré le 10 janvier 2012 et s'achèveront, courant décembre 2013, soit grosso modo vingt-deux mois de travaux comme stipulé dans le cahier des charges.

C'est un projet qui vit grâce à ses financeurs : le conseil régional d'Aquitaine, le conseil général de Lot-et-Garonne, la ville d'Agen, la SNCF et RFF. Il est à noter qu'une subvention de l'Europe a été également accordée à ce projet pour un montant de 1829000€.

Un concours de maîtrise d'œuvre a été lancé pour la conception du projet ; le groupement d'architectes lauréat du concours, Bruno Remoue et Associats, a été désigné par délibération du conseil communautaire du 26 mars 2009.

Agen-Gare comprendra un bâtiment léger, transparent, contemporain et durable, avec une large verrière, un parvis piétons, un abri pour les usagers, un parking vélos sécurisé, une double peau ombragée.

La passerelle de Gauja sera réaménagée et accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un ascenseur. C'est un projet fonctionnel qui libère un espace vert, sans voiture devant la gare.

Heures dédiées à l'insertion
Le marché travaux comprenant les VRD, les réseaux et les espaces verts compte 1539 heures dédiées à l'insertion (1498 ont déjà été réalisées) et le marché construction (gros œuvre, électricité, plomberie, peinture), 511 heures.

Les entreprises qui réalisent ce méga chantier sont locales et respectent cette clause sociale.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/05 ... 16-24.html

Sud Ouest, 9 mai
Les trains entrent de nouveau en gare de Sarlat

Les travaux de quatre mois entre Siorac et Le Buisson se sont achevés
Avant leur révision dans quelques mois, les horaires au départ et à l’arrivée de Sarlat sont inchangés

Après quatre mois au régime bus, les usagers SNCF sarladais ont retrouvé, depuis lundi, le train. Depuis deux ans, la ligne a été coupée à deux reprises pour de longs mois. La dernière tranche, débutée en janvier, s’est achevée vendredi. Après le traitement des portions allant du Buisson-de-Cadouin à Bergerac et de Siorac-en-Périgord à Sarlat, il s’agissait de travaux de modernisation de la portion entre Siorac - Le Buisson datant de 1880. Entre-temps, les voyageurs ont pris le bus, parfois jusqu’à Bergerac. Des voyages interminables, à dégoûter de préférer le train.

Bordeaux en deux heures ?
Les travaux effectués ont majoritairement porté sur la voie avec le remplacement des anciennes traverses en bois par des traverses en béton, le renouvellement de l’ensemble du ballast et la substitution des anciens rails par de longs rails soudés qui diminue l’effet de « secousse ». De plus, trois ouvrages d’art (tabliers métalliques constituant trois ponts) ont été remplacés. Selon un communiqué de presse des partenaires, « ces travaux de grande ampleur contribuent à maintenir un service de qualité. Des voies en bon état favorisent la fluidité et la régularité du trafic ».

Il est dit aussi qu’ils visent à assurer la sécurité et le confort des voyageurs, à réduire les coûts de maintenance de la voie et à restaurer les performances de la ligne. « À noter toutefois que la vitesse nominale de la voie ne sera rétablie qu’ultérieurement », prévient-t-on à la SNCF.

En effet, même si la ligne est maintenant entièrement modernisée, il n’est pas question d’aller à Bordeaux en moins de deux heures, s’impatiente Jean-François Martinet, le président de Périgord rail plus, une association de défense des usagers. « Le trajet est encore allongé. On modernise la voie et le temps s’allonge ! On se traîne tout le long. La vitesse et la qualité de service sont en option. Quand on mettra moins de deux heures pour faire ces 168 km, le train sera concurrentiel et il y aura du monde dedans. Mais il faut mettre des horaires adaptés aux besoins. »

Et les horaires ?
Pour l’instant, les trains qui pourraient circuler techniquement à 100 km/h sur certaines portions restent bridés à 70 km/h. On ne change pas la durée d’un trajet comme cela. Il faut tout revoir, toute une organisation, à commencer par les horaires. Aujourd’hui inchangés, ceux-ci ne bougeront pas avant des mois, pas avant la fin de l’année. Jean-François Martinet espère évidemment que les trains seront plus pratiques pour les gens qui travaillent, les lycéens, le matin et le soir.

À signaler que de nouvelles perturbations sur cette ligne sont à prévoir avec la quatrième et dernière phase du chantier qui concernera « l’étoile du Buisson », c’est-à-dire le réseau d’aiguillage des voies Sarlat-Bergerac et Périgueux-Agen. Ce ne sera pas avant 2014, voire 2015.

Le chantier en chiffres
11 millions D'EUROS, c'est le montant du chantier, financés à parts égales entre l’État, la Région et Réseaux ferrés de France.

4 mois de chantier.

29 km de rails en travaux.

24000 traverses en béton posées.

25000 tonnes de ballast déversées.

Jusqu’à 100 personnes ont travaillé sur le chantier.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/09/les-t ... 3-1733.php
Dernière édition par Didier 74 le 28 Mai 2013 21:00, édité 1 fois.
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar JiBOM » 09 Mai 2013 17:25

Sud Ouest Wrote:Des voyages interminables, à dégoûter de préférer le train.

Au contraire, justement ! :roll:
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Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 28 Mai 2013 19:42

Sud Ouest, 13 mai
Gare St-Jean : ils ont vaincu le chrono

Au terme d’une opération de changement d’appareils de voie de 96 heures, la circulation a repris son cours normal

Peu après 10 heures, hier matin, un train de voyageurs en provenance d’Agen a franchi la zone d’aiguillage sud de la gare Saint-Jean. Sans encombre. Les équipes de la SNCF et de l’entreprise Meccoli, 200 personnes au total, pouvaient laisser retomber la pression. Après quatre-vingt-seize heures de travail (qui ont notamment empêché les liaisons vers Toulouse), le pari était gagné.

Préparée depuis le début de l’année 2011, cette opération de renouvellement des appareils de voie constituait une première de part son envergure horaire (1). Pour être sûr de terminer dans les temps, chacune des étapes de la mission avait été soigneusement minutée.

« On a alterné entre des moments où nous étions en avance sur le planning, et d’autres où nous avions pris du retard », précisait le chef du projet Jean-Luc Hyvernaud hier dans la matinée. Exténué mais soulagé de la tournure des événements, il a avoué avoir redouté les caprices du climat. « Il aurait été difficile de réussir si la pluie s’en était mêlée lors des douze dernières heures, lorsqu’il a fallu tout rebrancher et réaliser les derniers tests… » Au final, hormis jeudi, les équipes ont évolué dans des conditions climatiques optimales pendant toute la durée du chantier.

Encore du travail
Si aujourd’hui le plus gros est fait, avec 12 appareils de voie changés durant ces quatre-vingt-seize heures, il en reste neuf à renouveler. Cinq le seront le week-end prochain, avec une intervention de quarante heures de samedi 12h30 à lundi 4 heures. « Nous avons prévu de reconduire le même dispositif pour les voyageurs », annonce le directeur régional de la SNCF, Olivier Devaux. À savoir du personnel supplémentaire mobilisé pour guider les voyageurs, et des navettes pour rallier Langon et Marmande. Cette fin de semaine, elles ont accueilli 8000 personnes.

Ensuite, il restera quatre appareils de voie et 400 mètres de rails à moderniser pour boucler cette phase de travaux. Ces opérations seront échelonnées sur neuf nuits, jusqu’à début juin, avant une dernière intervention dans la nuit du 9 au 10 novembre.

Des travaux planifiés jusqu’à 2017
Réseau ferré de France (RFF), qui investit 300 millions d’euros chaque année pour moderniser les lignes en Aquitaine et en Poitou-Charentes, a prévu des travaux jusqu’en 2017 pour la gare bordelaise. Avec en point de mire, bien sûr, l’arrivée de la Ligne à grande vitesse (LGV) et le développement du quartier Euratlantique. Parmi les opérations planifiées sur cette période, la modernisation des sept voies de la gare, sous la verrière Eiffel, sera l’un des plus gros morceaux.

« Nous allons également procéder à la mise en accessibilité des lieux, indique le directeur régional adjoint de RFF, Pascal Pétel. Des ascenseurs supplémentaires seront notamment installés. »

(1) En 2008 et 2010, les travaux en vue de la suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux avaient respectivement mobilisé des équipes pendant soixante-douze et quatre-vingt-cinq heures.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/13/ils-o ... 9-2780.php

La Dépêche du Midi, 22 mai
Agen. Les dernières nouvelles de la gare

Les travaux à la gare d'Agen se poursuivent au rythme des déviations, des passages à une voie, des sens interdits et des stationnements anarchiques parfois. Laurence Maïoroff, vice-présidente de l'agglomération d'Agen, en charge des transports et adjointe au conseil municipal d'Agen chargée des transports au centre ville, présente :

«La rénovation du quartier de la gare est un grand chantier structurant pour l'agglomération agenaise car elle comprend la modernisation de la gare d'Agen en véritable pôle multimodal avec la création d'une gare routière et la rénovation des boulevards nord d'Agen, axes de circulation majeurs pour les Agenais. Le montant global des travaux s'élève à 13 millions d'euros. Participent au financement, l'agglomération d'Agen, la ville, mais la région, le département, Réseau Ferré de France ; la SNCF et l'Europe à hauteur de 1,8M€.»

Le groupement d'architectes Bruno Remoue et Associats aménage l'espace qui comprendra un bâtiment léger, transparent, contemporain et durable ; une large verrière longeant la gare ; un parvis piéton ; un abri pour les usagers ; un parking vélos sécurisé ; une double peau ombragée ; la passerelle de Gauja est réaménagée et accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un ascenseur ; un projet fonctionnel qui libère un espace vert, sans voiture devant la gare.

La municipalité agenaise propose une autre réunion d'information à destination des citoyens et a lancé des invitations en direction des quartiers 14, 15 et 16. Elle se déroulera le mercredi 5 juin, à 19h30, à la salle de La Tannerie.

Pour l'heure, les travaux en sont à ce point concernant le boulevard Sylvain-Dumon, entre le giratoire Loti et la place du Pin :
> Jusqu'au 13 juin, ils concernent essentiellement les réseaux d'eaux pluviales, des Télécom et de l'éclairage.
> Du 10 au 28 juin, travaux de bordures et de caniveaux.
> Du 24 juin au 12 juillet, travaux de revêtements de la chaussée et des trottoirs.
> Du 8 juillet au 19 juillet, ce sera le temps des finitions avec les marquages au sol et la pose du mobilier urbain.

En ce qui concerne la passerelle Gauja (pour les piétons), elle sera fermée du 27 mai au 8 juillet, une déviation piétonne sera mise en place :
> À la sortie du pont de Courpian, prendre à droite direction boulevard du Général-de-Gaulle par un cheminement sécurisé ;
> Au passage piéton, changement de direction, suivre les panneaux.
> Traverser côté voie ferrée jusqu'au pont de Picketty.

L'ascenseur pour les personnes à mobilité réduite sera ouvert à partir du 5 août.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/05 ... -agen.html

Sud Ouest, 27 mai
Chantier en pleine gare

Plusieurs centaines de voyageurs, concernés par les travaux en gare de Libourne, devront gagner un quai provisoire durant quatre semaines.
Un plan de mise en sécurité a été agencé sur la nouvelle voie dédiée à la ligne Bergerac-Bordeaux.

Petit changement, grandes conséquences. Dans la gare de Libourne, depuis la nuit de samedi à dimanche, c’est le grand chambardement. Ce qui a l’air d’une broutille est classé par un cadre de la SNCF local comme « un moment à risques ». C’est que depuis dimanche matin une nouvelle voie est utilisée pour le transport de passagers et un quai provisoire a vu le jour. Un quai qui n’est pas accessible par les voies souterraines mais par un « passage planchéié », forcément plus dangereux.

À cause de travaux de rénovation du réseau, les voyageurs empruntant la ligne Bergerac-Bordeaux, soit plusieurs centaines de personnes au quotidien, seront concernés par cette nouvelle donne. Habitués à se poster sur la voie C, ils devront désormais se diriger au niveau de la voie E, où le quai temporaire a été aménagé.

« Règles de sécurité »
Le chantier, qui a débuté en mars et s’achèvera en juillet, doit impacter les voyageurs environ quatre semaines, jusqu’à la fin du mois de juin. Il est dû à une altération et à un vieillissement prématurés des équipements ferroviaires de la ligne Paris-Bordeaux, qui supporte un trafic moyen d’une soixantaine de circulations journalières par sens et qui doit, du coup, renouveler rails, traverses, ballast et six appareils de voie (aiguillages).

« Cette traversée des voies piétonnes doit se faire dans le respect des règles de sécurité », insiste-t-on du côté de la SNCF et de RFF (Réseau ferré de France). Surtout que cette ligne concerne beaucoup de collégiens et de lycéens venant étudier dans la bastide. Une signalisation spécifique est donc mise en place afin d’indiquer aux utilisateurs l’emplacement du passage.

Personnel supplémentaire
Des agents SNCF seront également présents en gare pour encadrer les traversées. Durant ces quatre prochaines semaines, une demi-douzaine de personnes supplémentaires ont ainsi été engagées. « Dans ces circonstances particulières, les voyageurs sont invités à se présenter trois ou quatre minutes avant le départ des trains partant de la voie E », prévient-on à la SNCF.

Cet aménagement provisoire concerne 16 trains par jour : huit dans le sens Bergerac-Bordeaux et autant dans l’autre.

Source http://www.sudouest.fr/2013/05/27/chant ... 1-2966.php
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 22 Juin 2013 14:43

Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne, 16 juin
«Leur» gare en pleine mutation

La gare d’Agen vit actuellement un grand chambardement, autour d’un projet très ambitieux qui devrait contribuer à modifier l’espace urbain en profondeur. Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui font vivre ce lieu au quotidien. Embarquement !

La gare SNCF d’Agen est en pleine mutation. Depuis de nombreux mois d’importants travaux ont été entrepris par l’agglomération aux abords du bâtiment, avec rénovation des accès (boulevards Scaliger et Dumon) et création d’une nouvelle gare routière, d’un parvis piéton, d’une nouvelle passerelle enjambant les voies, etc.

Unique dans la région. Ce projet, très ambitieux, est unique dans la région, puisqu’il impacte non seulement l’équipement qui accueille les voyageurs, mais également l’espace urbain. Ces travaux ont donc généré des difficultés, et parfois quelques crispations, avec des voyageurs tirant leurs valises dans des couloirs de grillages avant de se retrouver au beau milieu des voitures, d’autres véhicules stationnant bon an mal an à côté du chantier… Mais progressivement l’œuvre prend forme, et le calendrier sera respecté avec une livraison de la «nouvelle gare» fin novembre. Une image symbolise d’ailleurs ce renouveau : la façade du bâtiment historique a été totalement nettoyée ; elle est aujourd’hui redevenue l’un des plus belles de notre ville.

Seconde gare d’Aquitaine. Seconde gare de la région aquitaine avec en moyenne 1,2 million de voyageurs chaque année, l’escale d’Agen peut être comparée à une fourmilière avec une centaine de trains chaque jour, au départ et à l’arrivée, dont soixante-dix dédiés aux voyageurs.

Cette «usine», qui brasse des milliers de personnes quotidiennement, n’a pas vu son fonctionnement gêné par les travaux. Tout se passe à l’extérieur, et côté intérieur les agents SNCF veillent au grain pour qu’aucun petit caillou ne vienne gripper une machine très bien huilée.

Exemplaire. «Agen est un chantier exemplaire, explique Gilles Doucet, chef de gare départemental à l’unité gare Aquitaine. Franchement,bouleverser ainsi tout un quartier c’est du jamais vu depuis trente ans.» L’administration ferroviaire n’est pas restée passive pour autant. En complément des travaux de l’Agglo, elle apporte sa pierre à l’édifice signalétique et télé-affichage vont être totalement revus ; le hall va bientôt bénéficier d’un nouvel espace d’attente et toutes les bornes automatiques d’achat de titres de transport vont être déplacées. En 2014, sera également installé un dispositif de vidéo surveillance. «Ce qui est exemplaire, reprend Gilles Doucet, c’est qu’il n’y a eu aucun changement pour les clients durant tous ces travaux : un accès par la gare routière, un autre par le parking Efia.» Si la mutation est profonde, il s’agit du côté SNCF d’une «révolution douce» à laquelle tous les agents sont attachés. Mais au fait, qui sont-ils, ceux qui font tourner la gare d’Agen ?

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/06 ... ation.html
Didier 74
 

Re: [Infrastructure] Plan Rail Aquitaine

Messagepar Didier 74 » 03 Juil 2013 19:09

Sud Ouest, 25 juin
Agen L’écrin de verre de la gare

La verrière qui entourera la gare sort de terre. Elle sera à la fois hall d’entrée et lieu de transit.

«Mais qu’est-ce qu’ils ont fait à la façade de la gare ? » Depuis quelques jours et l’émergence d’immenses piliers de métal, les Agenais sont nombreux à faire la grimace. Ni classé ni inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, le bâtiment peut être modulé à l’envi.

Selon l’architecte de cette verrière, Lionel Venturini, la beauté de la façade ne sera pas atteinte par les travaux. « Au contraire, cela va la mettre en valeur : quand le soleil arrivera dessus, elle sera illuminée, et non pas, comme c’est le cas à Strasbourg, cachée par la structure métallique. D’ailleurs, le maire d’Agen a bien insisté pour qu’on garde le cachet de la gare ». Un éclairage nocturne mettra encore plus en valeur cette façade en pierres jaunes, « dans le même esprit que ce qui se fait en centre-ville ».

Avec l’architecte Bruno Remoué et associés, les paysagistes de Studio Némo et le bureau d’études Ingérop, l’architecte agenais a remporté le concours lancé pour la construction du pôle multimodal. Le travail de tous ces acteurs de l’urbanisme entre dans sa phase visible. Le chantier s’étend du parking Effia jusqu’au pont Piketty, en passant par le futur local à vélo. Une partie, de la location, sera gérée par Keolis.

Liaison entre les pôles
C’est dans la nouvelle construction transparente que se trouveront les guichets, entre autres. « Tout sera accessible aux personnes à mobilité réduite. » En tous les cas pour sa partie. Car pour l’accessibilité du bâtiment historique de la gare, la responsabilité incombe à la SNCF. Quant à celles des voies, c’est à Réseau ferré de France d’œuvrer. Pour la fameuse verrière, il fallait répondre à plusieurs exigences : « trouver un élément de liaison entre tous les transports du pôle multimodal, sans toucher à la façade », énumère Lionel Venturini.

Elle sera donc prise dans le verre, des mastodontes de vitres qui seront posés dans l’été. Chaque entité mesure 4 mètres de haut sur 2,50 mètres de large.

Dans quelques semaines aura lieu la phase la plus délicate et la plus impressionnante de ces travaux : la pose des verres. Chacun doit être installé depuis l’intérieur. « Mais l’engin, pour ce faire, ne rentrera pas dans la nouvelle structure. » C’est donc depuis l’extérieur, grâce à un système de ventouses que chaque verre sera manipulé. « Il n’existe en France qu’une seule machine pour poser ces verres. Elle arrivera du centre de la France. »

Le chantier devra être achevé en novembre. L’ensemble du pôle multimodal sera inauguré dans les premières semaines de 2014.

Source http://www.sudouest.fr/2013/06/25/l-ecr ... 3-3603.php

sudouest.fr, 3 juillet
Bayonne : excédés par les travaux, les commerçants menacent de bloquer le chantier

Les fermetures totales de l'avenue Resplandy, en journée, pour permettre les travaux, mettent en péril leurs activités
Les commerçants sont bien décidés à faire entendre leur revendications.

«On a perdu assez d’argent comme ça !», «Il en va de la survie de nos commerces !», «C’est grave ! Ni Réseau ferré de France (RFF), ni la Ville ne nous respectent !». Restaurateurs, cafetiers, vétérinaire, boulanger, caviste, vendeur de coquillages et de crustacés, épicier... Pour tous ces commerçants de l’avenue du Capitaine Resplandy, les prochaines coupures de la voie pour permettre la poursuite du chantier du pont ferroviaire sont les coupures de trop. Ras le pompon du nouveau pont.

«Les services techniques sont passés lundi dernier, comme si de rien n’était, pour nous avertir que jeudi prochain, l’avenue Resplandy sera à nouveau coupée et fermée à toute circulation, de 14h à 7 heures. Même les piétons n’auront pas le droit de passer, rugit Éric Maille, gérant de la salle Napoléon, des anciennes écuries impériales qui peuvent accueillir soirée et banquet, jusqu’à 450 invités.

Fermeture jeudi 11 juillet, et aussi vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14. Quatre jours d'affilée pour installer une grue et une passerelle. «C’est plus possible. On ne peut plus se laisser faire. Pourquoi RFF et Bouygues ne travaillent pas de nuit, entre 22h et 7h, comme cela se faisait auparavant ?, proteste le boulanger Étienne Delpas. On a déjà donné sept jours, en avril et mai. Ma clientèle tombe à 150 personnes au lieu de 600 en temps normal. La Ville trouve que c'est tenable avec 9 salariés ?"

Jeudi, à 8 heures, les commerçants rencontrent RFF, la Ville et Bouygues pour obtenir des explications, si ce n'est trouver des solutions.

Source http://www.sudouest.fr/2013/07/03/ferme ... 4-4018.php
Dernière édition par Didier 74 le 05 Juil 2013 21:27, édité 1 fois.
Didier 74
 

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