OCCITAN Wrote:
Ce constat d'échec, (il faut bien le reconnaitre), démontre, me semble-t-il, la différence réelle qui existe entre les théories, (pour ne pas dire les idéologies), de privatisations qui allaient "tout résoudre", et les dures réalités, auxquelles elles se sont confrontées.
Introduire la concurrence "ici", dans le contexte SNCF, en laissait plus d'un dubitatif. D'avance, c'était déséquilibré, "mal ficelé", bancal quasiment à tous les niveaux. L'effet salutaire qui en était attendu s'est mué en effet "parasite", dont personne ne tire avantage, (ou si peu), même pas la société ! !
Tu exprimes une opinion personnelle !
Avant l'élection du président de la république actuel le fret ferroviaire était dans une phase de montée en puissance.
Cette phase de montée en puissance n'était pas le fait du hasard ou de la conjoncture, elle était due à une certaine bienveillance des pouvoirs publics de l'époque qui veillaient à maintenir des péages fret ferroviaires modérés maintenir le réseau capillaire, avec éventuellement par le recours à des PGI avec un entretien beaucoup moins onéreux.
À maintenir l'indépendance du gestionnaire de réseau RFF vis-à-vis de l'opérateur national lequel gestionnaire de réseau avait une attitude bienveillante et de facilitateur vis-à-vis des opérateurs fret privés.
Enfin la montée en puissance des opérateurs fret nationaux SNCF et des opérateurs privés devait être encore plus confortée par la mise en place d'un péage routier, qui aurait mécaniquement eu pour effet de transférer un certain nombre de tonnes kilomètres de la route au rail.
Toutes ces mesures de bon sens ont été, méthodiquement soigneusement éradiquées, une par une, par les gouvernements Ayrault et Valls
Le danger principal pour les lobbys, qui souhaitaient maintenir la prépondérance du transport routier sur le rail, c'était la future taxe kilométrique sur les poids lourds.
Le gouvernement l'a bien compris et cette taxe bien qu'approuvée par le parlement a été supprimée.
La concurrence rail-route ça se résume essentiellement à une affaire de coûts de transport, le lobby routier qui semble-t-il téléguidait les décisions des gouvernement Ayrault Valls l'a bien compris et alors même que l'on abandonnait les péages du transport routier on décidait d'augmenter fortement les péages ferroviaires.
On ne peut pas écrire que l'ouverture du réseau ferré à d'autres opérateurs débouche sur un constat d'échec.
Constat d'échec il y a oui : c'est celui de la politique de transport des gouvernements Ayrault Valls, mais il ne peut pas en être autrement lorsque toutes les mesures de sabotage ont été prises pour saboter le renouveau du transport ferroviaire.
Que l'on revienne sur ces mesures néfastes iniques et criminelles (pollution)
que l'on remet en place la redevance poids-lourds.
Que les péages ferroviaires soient de nouveaux abaissés.
Que SNCF réseau, sous la coupe de SNCF soit supprimé et qu'un gestionnaire de réseau indépendant soit mis en place.
Que l'on arrête de brader le patrimoine ferroviaire et que l'on consente d'entretenir a minima les voies uniques
et tu verras que ça repartira dans le bon sens.