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Des trains rapprocheront les Vaudois de la France
TRANSPORTS | Un réseau de chemin de fer reliant la France voisine, Genève, La Côte et Lausanne: le projet existe, sur le papier en tout cas. Il ne devrait pas être opérationnel avant 2016. Grâce à ce futur RER, présenté hier, il faudra 33 minutes pour se rendre de Coppet à Annemasse.
CHRISTIAN BERNET | 14.01.2009 | 00:04
Le futur réseau RER franco-valdo-genevois est fin prêt sur le papier. Il sera opérationnel en 2016 et reliera, par exemple, Coppet-Annemasse en 33 minutes, avec six trains par heure. Les pendulaires de la région disposeront à l’avenir d’une offre de transports bien plus performante qu’aujourd’hui. L’agglomération sera irriguée par une dizaine de lignes, dont l’extrémité des branches s’étire jusqu’à Lausanne, Evian ou Annecy.
Fréquence doublée
Ce futur réseau de RER a été présenté hier à la presse. Il faudra toutefois attendre, du côté genevois, la réalisation de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) pour qu’il soit opérationnel. La fin des travaux est prévue pour 2014, mais les vrais changements n’auront lieu qu’en 2016.
A cette date, la fréquence des RER va plus que doubler. Entre Coppet et Annemasse, on comptera un train toutes les dix minutes aux stations principales. Pour les habitants de La Côte, la fréquence va ainsi doubler. La réalisation du chaînon manquant représenté par le CEVA va également réduire les temps de parcours avec le sud du canton. En Haute-Savoie, les gains sont moins spectaculaires en dehors d’Annemasse. On pourra toutefois joindre Saint-Julien aux Eaux-Vives en 21 minutes, mais avec un train par heure.
«L’augmentation de l’offre sera considérable», estime le conseiller d’Etat Robert Cramer. Et son homologue vaudois, François Marthaler, a bon espoir qu’elle favorise un transfert modal de la route au rail sur la côte vaudoise.
Rames de 700 passagers
Ce réseau a été élaboré par les autorités genevoises, vaudoises et françaises, ainsi que par les sociétés exploitantes (CFF et SNCF) réunies dans une entité ad hoc. Les lignes seront équipées par des rames pouvant emporter au moins 700 passagers. Les CFF envisagent de se doter aussi de trains à deux étages étant donné la forte demande attendue.
Les coûts d’exploitation du réseau seront répartis entre les Etats partenaires. Pour Genève, la facture aux CFF devrait passer de 5 à environ 10 millions par année. Des discussions sont en cours pour créer une communauté tarifaire.
Bataille judiciaire
Tout ce beau programme est toutefois lié à la réalisation du CEVA. Si les autorisations de construire ont été délivrées, le projet est encore attaqué par quelques recours et, surtout, une initiative qui s’oppose frontalement au projet. Celle-ci a été invalidée par le Grand Conseil et l’affaire est montée jusqu’au Tribunal fédéral. Mon-Repos pourrait statuer ce mois encore.
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Les fréquences
Six trains par heure entre Coppet, Cornavin, Pont-Rouge, Eaux-Vives et Annemasse dès 2016.
Quatre trains par heure pour les stations intermédiaires comme Tannay ou Chêne-Bourg.
Quatre trains par heure de Bellegarde à Genève, trois depuis Evian.
Tous les quarts d’heure: Chêne-Bourg-Bachet en 9 minutes et St-Julien-Eaux-Vives en 21 minutes.
Deux fois par heure: Renens-Eaux-Vives en 60 min. et Thonon-Pont-Rouge en 48 minutes. Chablais-
aéroport, au moins une fois par heure .
Le RER franco-valdo-genevois propulse enfin l'agglomération dans le XXIe siècle
ARC LEMANIQUE. L'amélioration de l'offre ferroviaire promise pour 2016, avec le CEVA et le RER vaudois, est une pièce de plus du puzzle des transports de la future région lémanique, en retard par rapport aux autres centres urbains du pays.
Marco Danesi
Mercredi 14 janvier 2009
Le RER franco-valdo-genevois bouleversera les vies du pendulaire de Terre-Sainte, sur La Côte vaudoise, et du frontalier d'Annemasse, en France voisine. Il les rapprochera de Genève comme jamais auparavant. Les autorités veulent ainsi les encourager dès 2014 à quitter leurs quatre et deux-roues au profit des trains, trams, bus et bateaux qui vont quadriller une région où l'on compte chaque jour près de 500000 passages (163000 entre Vaud et Genève).
Réflexion globale
Le RER incarne l'une des tranches de la géographie de transports en commun esquissée l'automne dernier par le Conseil du Léman, sorti d'une longue torpeur pour l'occasion. Un tout où s'entrechoquent les intérêts, les fonds, les calendriers, sinon les lenteurs, à l'image du destin chahuté de la troisième voie CFF entre Renens et Allaman, qui peine à obtenir le financement fédéral. Tellement enchevêtré d'ailleurs qu'il est difficile d'en estimer les coûts, à l'exception des deux plates-formes d'évitement prévues à Mies et à Chambésy, devisées à une quarantaine de millions chacune et qui bénéficieront du Fonds d'infrastructure de la Confédération.
L'élargissement de l'autoroute A1, remis à l'ordre du jour par le lobby des milieux patronaux et automobiles soutenu par la droite (lire ci-contre) mais contesté par les responsables cantonaux des Transports, vient encore compliquer la donne.
Bref, le RER renvoie plus globalement à l'aménagement du territoire et à la maîtrise de son urbanisation, à la volonté affichée de densifier, contre le royaume des zones villas, et de bâtir un dispositif de transports, privés et publics, cohérent et durable.
Une carte détaillée
Robert Cramer et François Marthaler ont présenté hier l'offre nouvelle en trains, horaires et cadences pour l'agglomération franco-valdo-genevoise, qui compte déjà un million d'habitants alors que sa croissance devrait se poursuivre, selon les prévisions des experts. Cette offre fait écho au RER de la région lausannoise (naissance prévue entre 2010 et 2020), avec la nouvelle halte de Prilly-Malley et la quatrième voie qui relie la capitale vaudoise à Renens. Simple écho, en effet, car les deux dispositifs vivent de leur logique propre, tourné l'un sur Genève, l'autre sur Lausanne.
Les deux conseillers d'Etat responsables des infrastructures à Genève et dans le canton de Vaud avaient signé un protocole d'accord avec le président de la région Rhône-Alpes en mars 2008. Dix mois plus tard, comme annoncé à l'époque, voilà la carte détaillée qui verra le jour entre 2014 et 2016. Outre les politiques, les gestionnaires et exploitants des chemins de fer français et helvétiques (SNCF, Réseau ferré de France et CFF) ont participé aux travaux. Signe d'une collaboration transfrontalière «exemplaire».
Lerésultat est un plan multicolore (voir l'infographie ci-dessus) qui expédie le bout du Léman dans le XXIe siècle et lui permettra de rattraper le retard accumulé par rapport aux réseaux zurichois, bernois ou bâlois.
Le RER complètera la nouvelle ligne du CEVA (Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse) qui tournera à plein régime à partir de 2014 également. Les convois vont ferrailler de Coppet à Annemasse et même plus loin en France, jusqu'à Saint-Gervais, Evian et Annecy; encore que la seule liaison directe prévue ne risque pas pour le moment de dissuader les fans de l'autoroute à peine inaugurée. De plus, le long de cette colonne vertébrale un réseau encore plus vaste va apparaître. Chaque gare, grande ou petite, jouera le rôle d'une interface entre l'axe principal et la trame plus fine qui desservira l'arrière-pays. Parkings d'échange pour les automobilistes et pour les cyclistes, bus et cars postaux, sans parler des trams en ville de Genève, esquisseront le gigantesque va-et-vient de l'agglomération. Aujourd'hui au bord de la paralysie et de l'asphyxie, surtout aux heures de pointe.
Offre décuplée
L'offre va exploser entre Vaud et Genève (+160%), et entre la Suisse et la France (+100%). Les trajets vont raccourcir et les changements de train se faire plus rares. Un résident de Chêne-Bourg, jure Robert Cramer, pourra se rendre d'un seul coup à Cornavin en un quart d'heure au lieu de 25 minutes actuellement. Annemasse ne sera plus qu'à 20 minutes de la gare CFF, et cela quatre fois par heure.
Il le fallait bien, selon les deux magistrats verts, qui prêchent sans relâche pour le transfert modal de la route au rail. Le taux d'utilisation des transports publics de l'agglomération nargue la moyenne nationale (27% contre 36%) avec des creux en Terre-Sainte, malgré la troisième voie CFF entre Coppet et Genève, et en France voisine, où l'on frise les 5%.
Une communauté tarifaire franco-valdo-genevoise dictera les prix du réseau sur le modèle d'Unireso, en vigueur actuellement à Genève. Etablis selon des directives fédérales, ils seront comparables aux tarifs des RER zurichois et bernois. Il est prévu d'acheter de nouvelles rames à un et deux étages, capables de rouler avec les courants français et suisse. La formation des conducteurs sera aussi harmonisée.
Un train par quart d'heure entre Coppet et Annemasse en 2016
Transports | L'agglomération genevoise disposera enfin d'un vrai réseau ferroviaire transfrontalier à l'horizon 2016. De la Côte vaudoise à la France voisine, les trains pour Genève seront plus nombreux et les temps de parcours réduits.
La ligne ferroviaire Annemasse-Eaux-Vives, reliée au CEVA, fait partie du plan de transport de l'agglomération genevoise.
Agences | 13.01.2009 | 16:45
Des trains circuleront tous les quarts d'heure entre Coppet (VD) et Annemasse (F) via Genève-Cornavin, sur un parcours émaillé d'une quinzaine d'arrêts. Une fois par heure, la ligne sera prolongée jusqu'à Evian et Annecy (F). Chaque demi-heure, des trains plus directs relieront Annemasse à Nyon (VD) avec quatre arrêts intermédiaires.
Les contours du futur Réseau express régional (RER) de l'agglomération, développé en partenariat entre les cantons, la Région Rhône-Alpes, les CFF et la SNCF, ont été présentés mardi devant les médias par les conseillers d'Etat genevois Robert Cramer et vaudois François Marthaler. Selon le projet dévoilé, l'offre en trains régionaux va quasiment doubler par rapport à aujourd'hui.
Le CEVA, chaînon manquant
La mise en place du réseau est conditionnée à la réalisation du tronçon manquant, la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA), dont les travaux démarreront cette année si les derniers obstacles sont levés. Elle nécessitera aussi l'aménagement de deux nouveaux points de croisement à Mies (VD) et à Chambésy (GE), ainsi que des améliorations des lignes et des gares existantes côté français.
Alors que l'agglomération continue à se développer, le RER permettra d'éviter «une explosion du trafic individuel», a souligné Robert Cramer. Les transports collectifs seront nettement plus attractifs, notamment depuis la France voisine: Annemasse ne sera plus qu'à 20 minutes de Genève-Cornavin, la Roche-sur-Foron à 40 minutes et Evian à une heure.
Point faible: Annecy
Quant au matériel roulant, il s'agira de trains tout neufs, à plancher bas et compatibles avec les lignes électriques des deux pays, qui seront achetés et exploités par les CFF et la SNCF en partenariat. Ils pourront comporter jusqu'à trois rames, ce qui correspond à une capacité de près de 1000 passagers debout et assis.
Selon les plans actuels, un point noir subsiste: avec un trajet de 1h20, la liaison entre Genève et Annecy, d'où viennent toujours plus de frontaliers, demeure peu concurrentielle face à la voiture. Cela en raison du détour opéré par la Roche-sur-Foron. D'après Robert Cramer, Paris pourrait cependant décider bientôt de contribuer à financer la réalisation d'une ligne plus directe.
TRANSPORTS PUBLICS
Le RER transfrontalier va changer la donne
par La Rédaction du DL | le 14/01/09 à 07h25
«C'est un véritable RER transfrontalier qui se met en place» a tout de suite précisé Robert Cramer, conseiller d'État en charge du département du territoire. Mardi, les principaux responsables suisses de ce projet de RER franco-valdo-genevois, et plus particulièrement du Ceva (liaison Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse), étaient réunis pour présenter l'offre ferroviaire qui sera proposée aux voyageurs à l'horizon 2016, sur l'ensemble du bassin franco-valdo-genevois, avec Genève pour coeur de cible. «Les premiers travaux doivent débuter au plus tard fin 2014, pour obtenir les subventions.»
Dès sa mise en place, c'est toute la qualité de vie de Genève qui sera améliorée, mais aussi celle de l'agglomération et de l'ensemble de la région frontalière. Les points forts : l'augmentation du nombre de trains par heure, la desserte, les destinations, des déplacements raccourcis et simplifiés. Une offre connue au terme d'un travail en partenariat de plus d'une année mené par les autorités organisatrices des transports (cantons de Genève et de Vaud, la Région Rhône-Alpes) en collaboration avec les gestionnaires des infrastructures (CFF, RFF et SNCF).
Cornavin - Annemasse
en 20 minutes
«C'est une augmentation d'offres considérable, rappelle le conseiller. 100 % sur le réseau français et 160 % sur le réseau suisse.» Concrètement sur les lignes : Chêne-Bourg - Hôpital (5'), Chêne-Bourg - Cornavin (moins de 15'), Évian - Cornavin (1h), Annemasse - Cornavin (20'), La Roche-sur-Foron - Cornavin (40').
Autre volonté : diminuer les transports individuels. «Si on ne fait rien, on part vers une explosion des transports individuels aux fortes conséquences écologiques et environnementales.» Ce projet veut donc clairement favoriser les transports publics, tout en apportant une offre raisonnable et attractive. «À des fréquences à moins de 20 minutes, les utilisateurs ne regardent plus leur montre.»
Un projet concurrentiel pour la nouvelle autoroute ? «Il s'agit de compléter cette offre de l'A 41.» Et Robert Cramer de dévoiler qu'un projet de ligne pourrait "shunter" le noeud de La Roche-sur-Foron. «Le problème avec Annecy, c'est le repoussement vers La Roche. Il faudrait donc un raccourci pour l'éviter. Une idée pas très coûteuse qui s'élèverait à 100 millions d'euros et qui se précise car côté français, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, cette solution a été envisagée. D'ici 2016, si une liste des priorités est dressée, ce raccourci pourrait y être. Mais, de toute façon, les 17 minutes de charge à Annemasse disparaîtront.» Un confort supplémentaire pour l'usager.
REPÈRES
LE MATÉRIEL
Des deux côtés de la frontière, ce sera un nouveau matériel roulant commun à un étage, moderne avec des espaces libres, pas de différences d'alimentation, 180 places assises et 180 débout par rame, sur une double rame.
LA BILLETTERIE
Elle sera commune, à la façon d'un Unireso. Une communauté tarifaire sera créée. Dès juin/juillet, des titres combinés seront mis en place entre le TER français et genevois.
Sabine PELLISSON
Didier 74 Wrote:Ces documents sont passionants.
Néanmoins des améliorations devront être prise en compte d'ici à la mise en service en décembre 2014 (service 2015). D'abord les travaux devront être réalisés. Il n'y a pas assez d'argent sur la table aujourd'hui. C'est pourquoi, on commence à parler d'un report à 2016 (décembre 2015).
C'est vraiment urgent tant que le trafic routier est aujord'hui insupportable à Annecy, Annemasse et Genève. Les élus genevois en ont conscience.
EN fait, vu que l'ont se trouve sur deux territoire, la difficulté à boucler le financement sur la partie française n'impactera pas la date de démarrage des travaux coté suisse (par contre, il y a le risque d'une validation par le tribunal fédéral de l'initiative du bareau sud (opposition au projet actuel pour un tracé différent)).
Il est vraisemblable qu'une partie du projet sera mis en route avant sur la partie Haute-Savoie, car aujourd'hui le volume de trains est très faible comparé à celui envisagé pour 2015. Néanmoins, la RRA n'est très pressée en la matière ...
Didier 74 Wrote:LES RELATIONS LYON - GENEVE - EVIAN - ANNEMASSE
Elles prennent les places des relations Lyon - Annecy dans le garphique horaire entre Culoz et Part-Dieu. C'est une excellente nouvelle à plus d'un titre. C'était d'ailleurs une proposition que j'ai fait lors des comités de ligne. Ce choix d'inverser les sillons Lyon - Annecy et Lyon - Chambéry ouvre des opportunités nouvelles et va considérablement améliorer la qualité de l'offre en TER dans toute la région. Ce choix semble acquis. A mon avis ce basculement se fera en décembre 2010 en lien avec le Haut Bugey et le sillon alpin. Ainsi l'offre au départ à Part-Dieu sera la suivante :
04 IC Ambérieu - Aix - Rumilly - Annecy (Q toutes les heures, avec possibilité de bitranche pour Chambéry, la Maurienne et la Tarentaise)
38 IC Ambérieu - Culoz - Seyssel - Bellegarde - Genève (Q toutes les heures, en bitranche avec séparation à Bellegarde de la tranche Evian ou St Gervais)
41 IC Bourgoin - La Tour du Pin - Pont-de-Beauvoisin - Chambéry (Q toutes les heures)
A l'arrivée
16 IC Chambéry via le Nord Isère
26 IC Bellegarde
47 IC Annecy
Se posera alors la question des roulements à Part-Dieu :
- stationner de 16 à 41 (au lieu de 16 à 38) : devrait être possible, le conducteur devra changer de cabine de pilotage
- stationner de 26 à 38 (au lieu de 26 à 41) : idem (à moins d'envisager des roulements Genève - Chambéry via Part-Dieu
- stationner de 47 à 04 : c'est déjà le cas, il y a aura même la possiblité de diamétrialiser le TER avec le sillon pour St Etienne sans arrêt
Par ailleurs, le projet met fin aux TER tri tranches par correspondance systématique à Annemasse avec le RER venant de Coppet. Les rames actuelles pourront donc être transférés sur Lyon - Aix pour du bitranche (pour remplaver les actuelles Z2).
Je m'étonne que les liaisons avec Lyon ne soient pas systématiques toutes les heures dans ce projet.
Didier 74 Wrote:SUR LES LIAISONS BELLEGARDE - GENEVE
Le projet prévoit 4 trains par heure :
- un TGV
- 2 TER IC : l'un pour Lyon, l'autre pour le sillon alpin
- un RER.
C'est plus qu'aujourd'hui. Pourquoi fera-t-on demain ce que ne sait ou ne veux pas faire aujourd'hui ?
Didier 74 Wrote:SUR BELLEGARDE
Absence de liaison TER vers Bourg et Mâcon.
Absence de relation routière avec Annecy.
Didier 74 Wrote:SUR ANNECY
Pourquoi le choix du desserte RER plutôt que IC, alors que déjà le temps de parcours ferroviaire n'est pas bon ? J'aurais préféré un IC Annecy - Lausanne à un RER Annecy - Coppet.
Didier 74 Wrote:SUR PRINGY
Absence d'arrêt du RER Annecy - Coppet, alors que cette gare est à 5' en bus de l'hôpital !
Didier 74 Wrote:SUR ST MARTIN ET GROISY
Est-il nécessaire de systématiser l'arrêt ? La fréquentation actuelle est bien faible.
Didier 74 Wrote:SUR LA VALLEE DE L'ARVE
On note la suppression des arrêts à St Pierre et Marignier sur tous les trains en provenance d'Annemasse.
Didier 74 Wrote:LES TGV
Ils sont absents de la grille horaire. RFF parlait encore de faire rebrousser les TGV à Cornavin jusqu'à Annemasse. Cette idée-a-t-elle été abandonnée ?
Didier 74 Wrote:QUESTIONS ANNEXES
Quid du shunt d'Annemasse depuis La Roche ?
Il y aura 6 trains par heure entre Annemasse et Genève contre seulement 2 entre Annemasse et Evian et entre Annemasse et La Roche. Est-ce un choix de la RRA ou bien un choix lié à l'infrastructure (VU) ?
Didier 74 Wrote:Ce choix d'inverser les sillons Lyon - Annecy et Lyon - Chambéry ouvre des opportunités nouvelles et va considérablement améliorer la qualité de l'offre en TER dans toute la région.
A mon avis ce basculement se fera en décembre 2010 en lien avec le Haut Bugey et le sillon alpin.
Se posera alors la question des roulements à Part-Dieu
Je m'étonne que les liaisons avec Lyon ne soient pas systématiques toutes les heures dans ce projet.
Le projet prévoit 4 trains par heure :
- un TGV
- 2 TER IC : l'un pour Lyon, l'autre pour le sillon alpin
- un RER.
C'est plus qu'aujourd'hui. Pourquoi fera-t-on demain ce que ne sait ou ne veux pas faire aujourd'hui ?
LES TGV Ils sont absents de la grille horaire. RFF parlait encore de faire rebrousser les TGV à Cornavin jusqu'à Annemasse. Cette idée-a-t-elle été abandonnée ?
ElDwane Wrote:Vu que le gain de temps est d'une demi heure pour les TGV, le système sera décalé d'autant (à confirmer bien sur...).
A noter que si la Région souhaite faire plus, libre à elle d'utiliser les sillons restant.
Pour les TGV Annemasse via Genève, aucune nouvelle sur le sujet. A noter que cela pourrait fortement impacter le fonctionnement sur le coeur du réseau, ce qui n'est probablement pas du gout des Suisses.
TRANSPORTS
Plus que 3 M€ et c'est le Ceva
par La Rédaction du DL | le 15/01/09 à 07h22
Ceva par ci, Ceva par là. On en parle en Suisse et on en parle en France de cette liaison ferroviaire, qui ne sera pas seulement le "RER transfrontalier" tant attendu dans la région annemassienne, mais une offre de transports profitable à tout le nord de la Haute-Savoie. C'est ce qu'a répété hier soir en gare d'Annemasse Bernard Soulage, vice-président du Conseil régional chargé des transports, qui venait jusque-là (en avion) faire «le point sur les dossiers transports dans le nord de la Haute-Savoie».
Bernard Soulage s'est d'abord félicité de l'amélioration de l'offre, bien que les usagers se trouvent un peu trop serrés dans les wagons aux heures de pointe. Il a aussi mis en avant l'initiative des cars qui emmènent les étudiants vers leurs campus, et les matériels récents acquis chez le constructeur Bombardier, comme la ZGC, «automotrice confortable et performante».
Dessertes et matériel
Alors que la date de mise en service du Ceva (liaison Cornavin, Eaux-Vives, Annemasse) ne cesse de reculer (on en est à 2015), son organisation avance. «J'ai demandé une concertation avec la population pour les dessertes, déclarait le vice-président de la Région. Et trois questions se posent : qui va l'exploiter, avec quel matériel, et quelle puissance électrique ?» Des décisions annoncées pour le courant de cette année. S'agissant du matériel, ce sera soit des engins suisses, soit du tout nouveau matériel SNCF : les "AGC". Il y aura des trains «toute la journée, toutes les 10 minutes entre Coppet et Annemasse, ainsi qu'une amélioration des dessertes sur les lignes qui prolongent Annemasse» (lire en repères).
Le problème de l'organisation pendant les travaux est soulevé avec le maintien du tronçon Annemasse-Chêne-Bourg pendant les deux prochaines années, et une gare provisoire dans cette commune suisse. La suite du trajet pourrait être relayée par un tramway jusqu'aux Eaux-Vives.
Il manque quelques millions
«Côté français, nous souhaitons boucler rapidement le financement» a rappelé Bernard Soulage, sachant que la Région et le Département de Haute-Savoie ont versé chacun 30 millions d'euros, et l'État la même somme. Il manque 6 à 7 millions pour boucler. «Je demande une réunion de tous les financeurs, et un effort de la maîtrise d'ouvrage.» En présence du conseiller régional chablaisien Jean-Paul Moille, Bernard Soulage a déclaré que le Chablais, via son syndicat intercommunal d'aménagement, était prêt à verser 3,5 millions à condition que la ligne du Tonkin avance.
Présent à la conférence de presse, Robert Borrel, président d'Annemasse-Agglo et de l'association régionale de coopération (ARC), a dit qu'il «regrette que le Chablais ait demandé une condition à son aide» et suggéré, pour la somme manquante, qu'elle soit «prise en écrêtement sur les fonds frontaliers.»
REPÈRES
FRÉQUENTATION EN HAUSSE
Alors que la moyenne de fréquentation des transports ferroviaires en Rhône-Alpes augmente de 15 %, celle de la Haute-Savoie crève les plafonds :
Thonon-Genève Eaux-Vives : +30 %.
Annecy-Genève Eaux-Vives : +40%.
Annemasse-Cluses : +25%.
Annemasse-Thonon : +15%.
La desserte TER du Chablais a été améliorée de 30 % de trains supplémentaires.
CADENCEMENT
Avec la mise en service du Ceva, il est prévu un train toutes les demi-heures sur le réseau Annecy, Saint-Gervais, Thonon, et un train toutes les heures entre Annemasse et Bellegarde.
Catherine PONCET
LE DAUPHINE LIBERE Wrote:Ceva par ci, Ceva par là. On en parle en Suisse et on en parle en France de cette liaison ferroviaire, qui ne sera pas seulement le "RER transfrontalier" tant attendu dans la région annemassienne, mais une offre de transports profitable à tout le nord de la Haute-Savoie. C'est ce qu'a répété hier soir en gare d'Annemasse Bernard Soulage, vice-président du Conseil régional chargé des transports, qui venait jusque-là (en avion) faire «le point sur les dossiers transports dans le nord de la Haute-Savoie».
LE DAUPHINE Wrote:Bernard Soulage s'est d'abord félicité de l'amélioration de l'offre, bien que les usagers se trouvent un peu trop serrés dans les wagons aux heures de pointe. Il a aussi mis en avant l'initiative des cars qui emmènent les étudiants vers leurs campus, et les matériels récents acquis chez le constructeur Bombardier, comme la ZGC, «automotrice confortable et performante».
Didier 74 Wrote:Réponses aux messages précédents
Didier 74 a écrit:
Ceva par ci, Ceva par là. On en parle en Suisse et on en parle en France de cette liaison ferroviaire, qui ne sera pas seulement le "RER transfrontalier" tant attendu dans la région annemassienne, mais une offre de transports profitable à tout le nord de la Haute-Savoie. C'est ce qu'a répété hier soir en gare d'Annemasse Bernard Soulage, vice-président du Conseil régional chargé des transports, qui venait jusque-là (en avion) faire «le point sur les dossiers transports dans le nord de la Haute-Savoie».
tram21 Wrote:la ligne de St André le Gaz à Chambéry pourrait-elle être mise à double voie ? son assise a t-elle été prévue pour de la DV, mais équipée en VU ?
Didier 74 Wrote:La région va limiter les trains à Chêne Bourg lors des travaux
BUS TPG Wrote:L'idée de faire des autocars Annemasse- Douane de Moillesulaz et rabattement sur les trams TPG me semblent la meilleures solutions. Il y a 3 lignes de trams à cet endroit capable d'absorber une grande capacité de voyageurs.
Faire aller les cars dans Genève est très périlleux, car les axes sont bouchés et les temps de parcours seraient interminable.
Tant que les TER iront jusqu'a Chêne Bourg, la substitution ne semblent pas nécessaire, les gens prennent le tram car vont de toute facon vers le centre-ville, autant donc utiliser les TPG !
Va falloir être patient, mais une fois la galère terminée, on va pouvoir avoir une desserte bien meilleure et beaucoup plus attractives pour tous !
ElDwane Wrote:Les trains TER Annecy - Genève directs sont irréalisables car on ne peut faire arriver que 2 trains par heure à Genève Eaux-Vives avec la trame cadencée actuelle (en raison notamment de la configuration de la ligne Annemasse - Eaux-Vives).
Même avec un terminus plus proche (et donc un possible en gain en capacité sur la ligne), il faudrait réorganiser l'ensemble de la trame cadencée en Haute-Savoie pour tenter de recréer des trains Annecy - Genève. Et la trame actuelle, même si elle n'est pas des plus idéale, reste l'une des meilleures solution pour optimiser l'utilisation de l'infra existante (d'autant qu'il faudrait toucher aux Lyon - Haute-Savoie/Genève, exercice très périlleux...).
Il faut donc plutot s'attendre à un déplacement du terminus des autocars Annecy - Genève, avec pour hypothèse le secteur de Rives par exemple.
Sinon, niveau circulation et temps de parcours dans Annemasse, ce n'est pas si terrible que ça entre la Gare et la Frontière (15 minutes à tout casser le matin), surtout depuis la création de voies et sas pour bus sur la route de Genève. Reste le soucis du parcours sur le Canton, mais un travail de correspondance avec le réseau TPG pourrait grandement aider. Il ne faut pas oublier que les points de dépose possible dans Genève ne sont pas infinis, ni gigantesques...
Dans tous les cas, dès le démarrage des travaux, la gare des Eaux-Vives sera fermée, et ce pour au moins 5 à 6 ans... il va bien falloir faire avec, et vu le contexte, aucune des solutions envisagées jusqu'à ce jour n'est réellement bonne...
Didier 74 Wrote:A mon avis, la limitation à Chêne Bourg constitue une occasion pour remettre à plat tout ce que ne va pas dans le nord de la Haute-Savoie. Pour aller plus dans la réflexion il faut répondre à deux questions :
- supprime-ton l'arrêt à Ambilly durant les travaux ?
- quel est le temps de parcours entre Annemasse et Chêne Bourg ?
Dire que Annecy - Genève n'est pas réalisable dans la trame cadencée en vrai. Pour autant eu égard à la faible utilisation de la section Annecy - La Roche et de la non utilisation de Annemasse - Genève EV à certains moments de la journée et du week-end, on peut créer des TER Annecy - Genève (hors heure de pointe) en 1h10 environ. Par ailleurs on peut faire Annecy - Genève plutôt que St Gervais - Genève. En tout cas, il n'est pas étonnant avec une offre Annecy - Gevène devenue minable, que 99% des déplacements entre les deux agglos se fassent en voiture (et le plus avec le seul conducteur à bord).
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