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favoriserait l'adoption du tracé ouest, celui que réclament les élus indriens, plutôt que le scénario médian. Et donc un raccordement de la Polt à la LGV, du côté… d'Issoudun. Problème, ce tracé rend le trajet Paris-Lyon plus long de 10 minutes, 1h55 contre 1h45.
Les vignerons opposés au passage du TGV mènent campagne
Les opposants sancerrois au passage de la ligne à grande vitesse Paris - Orléans - Clermont-Ferrand - Lyon (Pocl) à travers le vignoble, ont convié jeudi les décideurs pour qu’ils prennent connaissance de la réalité du terrain.
« Nous ne sommes pas contre le développement mais pas au prix de nos appellations et de ce qui fait le charme de notre département. Nous sommes fermes, pour nous, une ligne de TGV n’a rien à faire en plein milieu du Sancerrois et du Pays-Fort. » Le refrain de Mathilde Natter, viticultrice à Montigny, nombreux sont les acteurs locaux qui le fredonnent.
« Appréhender les enjeux locaux »
Pour eux, il est hors de question que le scénario médian du projet Pocl soit retenu. Ce dernier conduirait au passage d’une ligne de TGV dans le Sancerrois et le Pays-Fort. Pour être sûrs que leur volonté soit bien entendue, les vignerons ont invité, jeudi, une délégation de RFF ainsi qu’un chargé d’étude complémentaire de Setec international à venir visiter le Sancerrois et le Pays-Fort pour une prise de conscience des réalités du terrain.
Arrivée jeudi en début de matinée, la délégation est partie sur la route des vignobles. Sancerre, Amigny Bué, Crezancy-en-Sancerre, Neuvy-deux-Clochers, Morogues, Montigny, Vinon… les visites se sont succédé au rythme des richesses du patrimoine local et des différentes cuvées. « À midi, nous avons déjeuné aux caves de la Mignonne où se tenait la Journée des vins du Centre, ce qui nous a permis de montrer le dynamisme de nos vignobles », détaille Mathilde Natter.
Car la principale inquiétude pour les vignerons reste une modification brutale du paysage et une perte de terres qui accueillent des vignes âgées de plusieurs décennies. « Une terre qui part, on ne peut plus la récupérer, ce sont des années de travail fichues. »
Ravi de l’accueil et de « l’ambiance cordiale » qui leur a été réservés, Didier Robles, directeur du projet Pocl, a expliqué : « L’objectif pour nous est de départager le scénario médian et le scénario ouest. La visite du terrain nous a apporté un regard complémentaire et nous a permis de bien appréhender les enjeux locaux. »
Ce n’est qu’à l’été 2013 que l’un des deux scénarios sera définitivement retenu avant d’entrer dans un cycle d’étude préalable à l’enquête d’utilité publique.
Le pays Sancerre-Sologne demande une contre-expertise à Réseau Ferré de France
Lors de l'assemblée syndicale du pays Sancerre-Sologne jeudi soir, les élus ont décidé à l'unanimité de demander à Réseau Ferré de France (RFF) le financement d'une contre-expertise pour mesurer l'impact du tracé médian de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont Ferrand-Lyon, sur les trames vertes et bleues (des circuits de randonnées) envisagées sur le territoire du pays Sancerre-Sologne. Les vignerons pourraient de leur côté exiger une autre expertise sur l'impact de ce tracé médian sur les vignobles du Cher. Une façon pour les élus et pour les vignerons de montrer leur désaccord sur ce tracé privilégié par RFF.
M. Pierre-André PÉRISSOL, Sénateur de l’Allier Wrote:Je crois qu’il a été évoqué ici un certain nombre de contraintes, que connaît notre pays, par rapport à la faisabilité de ce projet. L’intérêt général ne commande absolument pas de nous perdre dans de nouveaux débats, qui ne feraient que faire naître des doutes sur ce qui est l’élément majeur, à mon avis, de ce dossier, tel que je l’ai compris en arrivant et tel que je l’ai entendu dire, y compris des instances ministérielles. Il y a une force, une espèce de consensus, qui n’est pas seulement politique, mais qui est aussi transpartenariale, sur la nécessité de réaliser ce projet. S’il apparaissait que, dans cette phase qui s’est ouverte, cet élément majeur devait ne plus exister, très honnêtement, je vous le dis comme je le pense, même si je dois vous choquer, je ne donne pas cher de ce projet.
Nous allons entrer dans une phase extrêmement contraignante. Je vais dire un mot de la mission qui a été confiée à cette instance sur le SNIT. Quand vous avez à choisir entre beaucoup de projets qui coûtent beaucoup d’argent, vous commencez par évacuer ceux dont vous vous dites qu’ils ne se feront jamais parce que personne n’est d’accord. J’ai l’expérience Tours – Bordeaux – Pays Basque – Toulouse, tout le monde était d’accord sur Tours – Bordeaux, mais personne n’était d’accord pour Bordeaux – Espagne ou Bordeaux – Toulouse, je vous laisse devenir ce qui va se passer dans les arbitrages à venir. Ce n’est pas compliqué à trouver : quand personne n’est d’accord et qu’il faut soustraire, c’est très vite
venu. Je vous dis cela simplement.
On n’a donc pas à refaire le débat. Or, je constate que, si on le refait, on est sûr d’une chose : on perd au moins la durée ajoutée et, surtout, tel que j’entends la donne générale dans ce pays et dans son application sur les lignes à grande vitesse, on a demain plus de risques de ne pas avoir du tout de ligne à grande vitesse qui nous desserve. Monsieur le Préfet, je souhaite que l’on regarde le cahier des charges fixé par RFF et les autorités publiques, c’est-à-dire qu’on se garde de refaire complètement et de repasser les histoires de scénarios, etc. Pour cela, je vous propose vraiment deux choses :
– La première, qui n’a pas été prise assez en compte lors du premier débat public, ce sont les données financières. Il y avait eu une réunion à Orléans, mais l’information est mal diffusée, c’est-à-dire qu’on entendait, comme on l’a entendu aujourd’hui, un certain nombre d’intervenants expliquer que les régions ne seront probablement pas en état de financer et, dans le même temps, prendre le scénario qui coûte le plus cher et qui aura le moins de voyageurs. Je vous propose donc qu’on donne très clairement les données financières pour ne pas connaître les mêmes errements que ceux que nous avons pu connaître dans certaines interventions.
(...)
Je crois que ce sont ces points, Monsieur le Préfet, qui ont été véritablement débattus avec beaucoup de participation pendant 4 mois et nous ne sommes pas là pour faire un retour en arrière. Nous sommes là dans une concurrence, il faut bien le dire, avec plein d’autres projets. Notre seul objectif est que le nôtre sorte et, pour cela, il faut qu’il passe devant d’autres ; pour qu’il passe devant d’autres, il faut le rendre plus faisable et faire en sorte que l’on reste sur les décisions qui ont été prises, qui doivent être affinées, mais en gardant ces objectifs pour faire en sorte que nous puissions passer dans les lignes qui seront effectivement faites.
Thomas Allary
Pour répondre à l’intervention de Luc BOURDUGE sur la prise en compte des trafics de l’axe POLT, il y a bien deux niveaux de réponse : comme je l’ai montré tout à l’heure, le raccordement sur l’axe POLT est prévu, ce qui signifie que, dans les études de trafic que nous avons proposées, l’utilisation de la ligne et le trafic qui va sur cette ligne sont comptés. Les études sont à votre disposition, vous les avez tous, vous pouvez regarder tous les tableaux, les trafics sont comptés. Jusqu’où sont-ils comptés ? Ils sont comptés jusqu’à la souterraine. Pourquoi pas au-delà ? Parce que, au-delà, c’est Limoges. Or, dans les hypothèses que nous devions utiliser, pas celles que nous avons souhaité utiliser, parce que c’est la loi, comme
vous l’avez rappelé, la loi est la loi et nous l’appliquons. Il y a donc dans les hypothèses l’existence d’un projet qui s’appelle Poitiers – Limoges. À partir du moment où Poitiers – Limoges est réalisé, Paris –Limoges se fait beaucoup mieux et beaucoup plus rapidement par l’axe Poitiers – Limoges. On peut donc toujours intégrer tout ce que l’on veut dans le modèle, le modèle donne zéro pour aller à Limoges, puisque, dans ce cas, tout passe par l’axe Poitiers – Limoges. J’explique à ce stade que nous avions bien pris en compte…
M. Jean-Claude SANDRIER
On parle de l’intérêt général, on ne parle pas de ce qui est la loi pour l’instant.
M. Thomas ALLARY
Je suis ennuyé d’entendre cela d’un ancien parlementaire ! Attendez, je finis quand même le développement…
M. Jean-Claude SANDRIER
L’intérêt général est une chose qu’il faut prendre en compte, il faut parler de Poitiers – Limoges…
M. Thomas ALLARY
Mais j’y viens justement…
M. Éric DELZANT
Voulez-vous bien laisser Monsieur ALLARY terminer, s’il vous plaît !
M. Thomas ALLARY
C’était la dernière partie de la réponse qui expliquait de façon très transparente ce que nous avons pris en compte, qui était présenté au débat public et pourquoi c’est cela qui a été pris en compte.
Nouvelle étape, il existe un recadrage, une commission SNIT, qui va donner un nouveau cadre national au projet de lignes à grande vitesse. Nous modifierons nos hypothèses en fonction de ce nouveau cadre. C’est bien ce que j’ai dit tout à l’heure, les approfondissements socioéconomiques que nous devons faire consistent bien à s’adapter au cadre qui évolue. Nous n’avons pas, nous, de problème pour mettre Limoges dans les études si cela a un sens en fonction du nouveau cadrage. Je ne connais pas plus que vous ce nouveau cadrage, nous le mettrons en oeuvre dès que nous aurons des éléments plus précis. C’est bien, là aussi, l’idée de l’étape qui vient. Je crois donc que nous sommes en ligne.
M. Jean-Claude SANDRIER (hors micro)
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. J’entends ce que vous dites là. Je sens qu’il y a des contradictions, mais par rapport au débat précédent, j’étais en train de me demander si je ne me trompais pas. Lorsque nous avons valorisé l’axe ouest le plus au sud possible, en disant que c’était un premier barreau est-ouest, certains avaient fait une proposition en disant qu’il pourrait y avoir à l’avenir un deuxième barreau qui serait Limoges – Poitiers et, là, on nous disait qu’il ne fallait pas en tenir compte. Lorsqu’il s’agit de transférer des usagers qui viendraient de Limoges et qui passeraient par Limoges – Poitiers, là, on en tient compte. Je demande qu’on tienne compte de tout.
M. Éric DELZANT
Terminez, Monsieur ALLARY.
M. Thomas ALLARY
Je pense que nous sommes bien conformes en termes socioéconomiques : il y a tout ce qui a été dit pendant le débat public, il n’y a pas de souci.
secteurPublic Wrote:Mais quand comprendront-ils que : c'est le scénario médian qui se raccroche à POLT le plus au sud, puisque c'est au sud de Vierzon, via le shunt Bourges-Chateauroux, tandis que le scénario ouest se raccorde au nord de Vierzon. ??
mauzemontole Wrote:Ce que j'ai envie d'ajouter, c'est quand est-ce que le Maire de Limoges et le Président de la CCI 87 comprendront que la LGV Poitiers / Limoges mène nulle part ?
mauzemontole Wrote:j'ai juste l'impression que cette LGV est voulue dans sa forme actuelle, par des jaloux du voisin qui a le "TGV alors que nous on a des corails pourris". C'est grosso modo ce que je lis entre les lignes.
eomer Wrote: la LGV Poitiers-Limoges n'a que peu d’intérêt pour les relations radiales, ne serait que par ce qu'il ne sera pas possible d'ajouter des sillons entre Massy et Courtalain. Mais elle peut devenir un maillon de Transline (ou "Via Atlantica" lorsqu'on regarde à l’échelle Européenne) a plus long terme
« Guillaume Pépy, le président de la SNCF, considère que la ligne Paris-Lyon sera saturée plus vite que prévu. Mais pour autant, il n’est pas adepte du petit train dans la campagne. Une refonte totale de la ligne Montluçon-Bourges : voilà l’accord ce que nous avons conclu avec la venue de deux TGV tous les jours en gare de Montluçon ».
dyonisos Wrote:Propos curieux tenus lors d'une cérémonie des vœux de la MairIe et de l'Agglo Montluçonnaise: Daniel Dugléry aurait négocié la venue de deux TGVs par jour suite à une refonte de la desserte avec la SNCF.![]()
Didier 74 Wrote: D'ailleurs le service 2013 s'appuie sur des circulations bi-tranches supplémentaires sur LN1 et donc une réduction du nombre de sillons utilisés sur LN1.
eomer Wrote:Ah le C...!
En gros, il lève le dernier obstacle au tracés MEDIAN et à la gare de Nevers-Sud en échange de Deux AR Paris-Montluçon par jour.
Après tout, si les Montluçonnais acceptent cette solution, c'est leur problème mais cela devient beaucoup moins favorable pour l'OD Clermont-Lyon.
La Montagne Wrote:Une refonte totale de la ligne Montluçon-Bourges : voilà l’accord ce que nous avons conclu avec la venue de deux TGV tous les jours en gare de Montluçon ».
eomer Wrote:Ne soyons pas dupes, la saturation progressive de LN1 se fera au détriment des destinations "exotiques" comme Chambéry, Annecy, Chalon sur Saône, Miramas, Lausanne, Hyères...) et des TGV province-province.
secteurPublic Wrote:eomer Wrote:Ah le C...!
En gros, il lève le dernier obstacle au tracés MEDIAN et à la gare de Nevers-Sud en échange de Deux AR Paris-Montluçon par jour.
Après tout, si les Montluçonnais acceptent cette solution, c'est leur problème mais cela devient beaucoup moins favorable pour l'OD Clermont-Lyon.
Je ne te suis pas du tout eomer. Précédemment, il me semblait que pour la partie nord du POCL, tu était favorable à un scénario médian (=Paris Nevers avec barreau Orléans et racco Orléans Lyon, et barreau Bourges, et barreau Bourges Chateauroux).
secteurPublic Wrote:Que ce soit scénario médian ou ouest, dans les plans actuels, il faut électrifier Bourges-Montluçon.
secteurPublic Wrote:Enfin quel rapport tout cela a-t-il avec l'OD Clermont-Lyon ?
roma ostiense Wrote:Bref,on a beau retourner le problème dans tous les sens, c'est le 5è scénario qui tient la route, et les horaires du site http://lgv.pocl.free.fr article 49 sont édifiants et "mais oui, mais c'est bien sûr" ce qu'il faut
roma ostiense Wrote:Aux dernières nouvelles, il se dit que la Commission Mobilité 21 chercherait à mutualiser les projets pour réduire le linéaire à construire. POCL et Barreau Est-Ouest sont concernés, avec un POCL reconfiguré en ce sens...
secteurPublic Wrote:Quant à faire Paris-Cote d'Azur en 3h30, ça serait plutôt à la LN PACA de faire son boulot, même si en soit, je ne récuse pas l'objectif. Une combinaison de scénario intelligent sur PACA et POCL permettrait d'avoir Paris-Nice en ~3h25 (et Paris-Sophia en 3h10 !)
roma ostiense Wrote:Quant à inventer un accès par l'est en venant de Moulins, c'est du délire et ça fait des dépenses en plus permises par ceux qui ne cessent de crier "économies, économies" !!!
secteurPublic Wrote:Je vois une incohérence dans "The scenario" (mais je ne doute pas que tu vas la lever), tu dis qu'on utilise Saincaize et SGDF en crochet...
Ca fait quand même des parcours assez long sur ligne existante, et en particulier, pour SGDL Lyon, quand tu viens du nord (de Nantes ou Lille, vers Lyon), ça te fait le SGDF-St Martin sur ligne existante. Ou bien proposes-tu un rebroussement à SGDF (et utiliser alors le meme itineraire qu'un Clermont-Lyon) ?
secteurPublic Wrote:Ce qui m'inquiète alors, c'est : quels sont les arrets intermédiaires d'un Paris-Montluçon ? S'il n'y en a pas, ca risque d'etre dur de parvenir ne serait-ce qu'à 3AR... ou bien Montluçon est desservi au passage d'une autre relation ? Paris-Clermont ?[/i]
Didier 74 Wrote:Et dans le même temps, le maire de Montluçon est silencieux sur la suppression du train Intercités Bordeaux - Montluçon - Lyon.
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