Modérateurs: Terroir, jerome, kyah117, Urbino, Tchouks
kyah117 Wrote:Euh, à quel moment de l'article, la faute revient au manque de locomotive ? Je ne le vois nulle part.
parisse Wrote:Non, on ne cumule pas de points sur un TER. Regardez le detail de vos points, vous verrez qu'ils ne proviennent que des portions TGV et IC
OCCITAN Wrote:Sur ce type de relations, le voyageur doit savoir que mis à part "le dernier" train, (il en faut un), la palette offerte est suffisante pour ne pas devenir un souci dans son déplacement....Evidemment, cela introduit l'inconvénient de devoir faire circuler des trains pas très rentables...du moins à courte vue.... mais au final, et de façon plus globale ?
Sans avoir une réponse formelle, cette question ne mériterait elle pas, au moins, d'être posée ?
tram21 Wrote:izgood Wrote:Bonjour
Faute de locos, Paris-Troyes réduit à 7 A/R par jour au lieu des 13 actuels et des 15 promis......voir Est Eclair :
http://www.lest-eclair.fr/247858/articl ... ris-troyes
totalement incompréhensible, alors que des BB 67400 sont rendues disponibles par les livraisons de Régiolis !
ah, j'oublie que ce n'est pas la même SNCF qui gère les parcs d'engins moteurs...
vincent29 Wrote:SNCF et l'AOT organisent habilement la manoeuvre :
1°) on fait filtrer des informations faisant état de coupes très sombres dans l'offre (50 % voire plus)
2°) on fait semblant de négocier le bout de gras, Commission Duron à l'appui
3°) on annonce que finalement les coupes sombres seront un peu moins sombre (allez, on va dire 10 à 30 % de suppression d'offre), ce qui correspond peu ou prou à la cible non annoncée
4°) les parties prenantes sont satisfaites, ayant l'impression d'avoir sauvé l'essentiel et pouvant annoncer que leur "combat" a quand même porté ses fruits
Cordialement,
OCCITAN Wrote:...
Enfin, pour "bien" fonctionner, et fidéliser ce type de clientèle, le chemin de fer a besoin d'un déploiement suffisant. Concentrer, et ne conserver que les trains "bondés" ne répond pas à une stratégie de déploiement.
Sur ce type de relations, le voyageur doit savoir que mis à part "le dernier" train, (il en faut un), la palette offerte est suffisante pour ne pas devenir un souci dans son déplacement....Evidemment, cela introduit l'inconvénient de devoir faire circuler des trains pas très rentables...du moins à courte vue.... mais au final, et de façon plus globale ?
Sans avoir une réponse formelle, cette question ne mériterait elle pas, au moins, d'être posée ?
A bientôt !
Thor Navigator Wrote:Pas sûr que ton approche soit (hélas, de mon point de vue) celle qui soit retenue dans la majorité des décisions d'entreprises, des collectivités territoriales et même de l'Etat. La logique court-termiste est clairement privilégiée (cf. la décision sur l'Ecotaxe ou encore la disposition de la loi Macron sur la libéralisation du transport par car... sans toucher au rail en //).
Comme je le dis souvent quand on évoque dans mon entourage professionnel la "rationalisation de l'offre" (concept qui a repris du poil de la bête depuis plusieurs années dans le contexte économique morose, dérive des coûts [EF/GI] et péages aidant), je prends l'exemple du 1er TGV Paris-Lyon du matin, au remplissage très moyen. Une part importante des voyageurs qui l'empruntent reviennent par un TGV de journée, notamment de point ou en début d'apm, bien mieux rempli lui. Si l'on supprime le premier TGV, on dégradera aussi le bilan des autres, même si c'est de manière limitée. Si de plus la rame est nécessaire du fait des contraintes liées aux roulements...
La dérégularisation de relations classiques puis plus récemment des TGV intersecteurs aboutit le plus souvent à leur suppression pure et simple, au service suivant ou quelques années après. Dans le domaine ferroviaire, ce que j'appelle la spirale régressive est un risque majeur pour la survie d'une offre de transport (car les coûts fixes ne baissent pas du tout de manière synchrone). Mais il faut être convaincu de ce principe économique de base, propre à ce type de secteur économique. De plus en plus, phénomène qui n'est pas propre au ferroviaire, on raisonne aux bornes de son entité, sur des logiques court-termistes, tant pis s'il faut remettre le couvert régressif 2 ans plus tard (aucun compte ne sera demandé aux initiateurs de la première "purge").
izgood Wrote:Bonjour
Le Cévenol et l'Aubrac rayés de la carte des trains intercitées.....voir le Progrés :
http://www.leprogres.fr/economie/2015/0 ... e-la-carte
Aig Wrote:J'ai toujours été sidéré de constater que les gestionnaires de tout poil avaient du mal à intégrer la notion de coût marginal. Il suffit juste de ne pas oublier que quand on calcule la pente d'une droite, la dite droite ne passe pas forcément par l'origine. Trop compliqué sans doute ... Si en plus ils doivent intégrer que les recettes évoluent de façon un petit peu plus complexe que proportionnellement au nombre de clients perdus lors du renoncement à l'activité, alors là ...
A+
Pottok Wrote:Finalement s'est à se demander s'il ne faudrait pas ouvrir immédiatement le marché voyageur du transport ferroviaire à la concurrence intégrale, la SNCF serait alors éjectée de toutes les régions et de tout les TET, il ne lui resterait plus que les TGV et tout juste le transilien; La DB et CFF seraient les meilleurs opérateurs pour ces services ferroviaires en France.
sanglier08 Wrote:Sinon, pour ceux qui pense que la SNCF se désengage totalement des TETs, c'est la cas, mais il en est de même sur les Transiliens, la qualité est déplorable (la grande gagnante du mois est la L), les TERs, où les régions sont loin d'apprécier la prestation SNCF, le FRET, paix à son âme. Et personnellement, le TGV suit la même pente (temps de parcours s'allongeant de service en service ..., ce qui est le comble pour un train à Grande Vitesse).
sanglier08 Wrote:...
où les régions sont loin d'apprécier la prestation SNCF, le FRET, paix à son âme.
C'était déjà les propos de Perre-Henri Emangard dans "des omnibus aux TER", où il expliquait que supprimer une desserte, c'est à coup sur la perte de la recette liée à cette desserte, mais en revanche, sans aucune garantie que les coûts affectés comptablement à cette desserte disparaîtront aussi, bien au contraire. Ses propos datent de 2002 et concernent les fermetures de lignes et dessertes depuis la 2d guerre mondiale. Bref, le CdF français n'a jamais changé, en fait. J'aime beaucoup l'exemple de Thor Navigator avec le premier TGV Lyon Paris! Très bon exemple.Aig Wrote:J'ai toujours été sidéré de constater que les gestionnaires de tout poil avaient du mal à intégrer la notion de coût marginal. Il suffit juste de ne pas oublier que quand on calcule la pente d'une droite, la dite droite ne passe pas forcément par l'origine. Trop compliqué sans doute ... Si en plus ils doivent intégrer que les recettes évoluent de façon un petit peu plus complexe que proportionnellement au nombre de clients perdus lors du renoncement à l'activité, alors là ...
Virgile1994 Wrote:Après, le plan qui fait débat est quand même très approximatif. On a encore une desserte de Genève par IC...
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