Accidents et incidents : sujet unique

[nikko-citelis]

10 h de retard pour le Nice-Paris : les dépanneuses 67200 en panne à Marseille , voir Europe1.fr :

Le CRJ n'indique pas de diesel en panne. Mais on apprend que ce TGV a fait des dégâts à un autre endroit sur la caténaire (bif des chartreux), et qu'il y donc fallu gérer deux demandes de secours (un fret à cette bif, et le TGV) exactement en même temps. La demande de secours du TGV a été faite à 21h15, mais les diesels de secours ne se sont partis qu'à 0h29 de St-Charles, juste derrière l'engin de secours pour l'autre train en rade aux Chartreux. Il aura fallu attendre qu'il soit 2h19 pour que ces diesels s'accouplent avec le TGV en panne, par l'arrière. Les voyageurs sont alors transbordés dans la rame de queue (saine et découplée de l'autre rame) et le train repart vers Marseille à 4h26! 13 minutes plus tard, ils sont à Marseille, changent encore de TGV, et repartent à 5h30 pour Paris. Les diesels sont ensuite aller secourir l'autre rame!

Ce qu'on ne sait pas, c'est que pendant ce temps, deux TGV sont retenus à Aix-en-Provence TGV : l'un des deux sera évacué dans l'autre. Celui vide partira devant celui doublement chargé pour reconnaissance de la voie. Le TGV doublement chargé repartira avec 5h35 de retard! Il n'était pas prévu une virgule de raccordement à Aix? Quand on voit le nombre de fois où les itinéraires de détournement sont utilisés dans l'Ouest (Paris - Nantes par Rennes ou inversement, Paris - Nantes par St-Pierre, voir même quand c'est bloqué au Mans, Paris - Rennes par St-Pierre et Nantes!), un itinéraire de détournement n'est pas utilisé rarement, quand il existe.

Est ce qu'ils au moins remboursés les passagers ?
Parce que 10 heures de retard...

[mauzemontole]

Double remboursement

[lgv2030 - eomer]

Double remboursement

+ un café et un croissant (frais ?)

[nikko-citelis]

Double remboursement

Deux fois le prix du billet ?
Merci quand même

[Cramos]

Double remboursement selon les JT, plus avitaillement en eau dans le tunnel par les pompiers, collation à Marseille et à Paris (les télés qui étaient à Paris montraient carrément des tables qui avaient été dressées sur le quai d'arrivée de la Gare de Lyon (buffet, croissant, etc.)).

[FranckDerrien]

Bonjour

A chaque fois,les rations sont périmés .....de quelques semaines, pas de qoi se vanter....

A propos des fameux coffrets-repas, les photos de ceux proposés sur les Paris-Clermont bloqués à Cosne, puis à SGDF....voir La Montagne :

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 38470.html

bonjour

l intercite tours lyon qui part a 16h16 de tours a til ete impacte par l'incident a saint germain des fosses ?

j'etais sur lyon ce week end , les personnes de tours qui sont venus par ce train vendredi apres midi n'ont pas parle de probleme

bonne journee

franck derrien

[dyonisos]

Bonjour

Toulouse : un TER percute un camion aux Arènes, voir La Dépèche :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04 ... renes.html

Matinal, le izgood, pas comme l'individu au volant ci-dessous...




Bon, on voit bien que l'artiste avec un permis E(C) ne pige que dalle à une signalétique pourtant claire, et préfère faire le matador avec les A-TERs de la ligne C et ses poteaux de signalisation...

[Tib0138]

C'est un étranger, et comme pas mal d'étrangers, il s'est sans doute cru tout permis, se disant qu'il gagnerait quelques minutes en n'allant pas faire demi-tour alors que la signalétique est claire.

Comme la signalétique n'est pas officielle (il me semble), il va jouer là-dessus pour passer de coupable à innocent.

Un peu trop facile à mon goût...

[Tib0138]

Une voiture percutée par un TER à Sallanches (Haute-Savoie):
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/04/12/une-voiture-percutee-par-un-ter

Ce jeudi, vers 19 h 15, une voiture avec trois occupants a été percutée par un TER sur le passage à niveau n°54, situé à la sortie de Sallanches, en direction de Magland.

Par miracle, l’accident n’a fait aucun blessé. Les trois occupants de la voiture sont indemnes, tout comme les passagers du train.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et les services de la SNCF pour tenter de comprendre les circonstances de l’accident et déterminer si la collision est due à une imprudence du conducteur ou à un dysfonctionnement du passage à niveau.

La circulation a été coupée, le temps pour les enquêteurs d’effectuer toutes les constatations nécessaires et de vérifier que ni les rails, ni le passage à niveau n’avaient été endommagés lors de l’accident.

Le train, immobilisé à plusieurs centaines de mètres du passage à niveau après le choc, a pu repartir normalement avec ses passagers.

A noter que ce fameux PN n°46, fait partie des trois passages à niveau classés préoccupants par le ministère des transports (sur 174 recensés en Haute-Savoie). Il fait l'objet d'un projet d'enfouissement depuis plusieurs années.

[Tib0138]

Un train percute un engin de chantier en Allemagne = 3 morts:
http://www.ledauphine.com/france-monde/2012/04/13/trois-morts-dans-un-accident-de-train

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un train transportant 35 passagers a percuté un engin de chantier à Mühlheim am Main, révèle 20 Minutes. Trois personnes sont mortes, le conducteur de la locomotive et deux ouvriers. Il y a également eu au moins six blessés. Le train a déraillé après la collision. Les causes de l'accident restent encore inconnues.

[Thor Navigator]

A chaque fois,les rations sont périmés .....de quelques semaines, pas de qoi se vanter....

Tu étais présent à Marseille ? Pourquoi toujours généraliser ? (dans le sens de la critique évidemment)...

Il n'était pas prévu une virgule de raccordement à Aix? Quand on voit le nombre de fois où les itinéraires de détournement sont utilisés dans l'Ouest (Paris - Nantes par Rennes ou inversement, Paris - Nantes par St-Pierre, voir même quand c'est bloqué au Mans, Paris - Rennes par St-Pierre et Nantes!), un itinéraire de détournement n'est pas utilisé rarement, quand il existe.

La LGV ne croise pas de VF dans le secteur d'Aix TGV (enfin si... au dessus du viaduc de l'Arc, dans un secteur où un raccordement aurait été bien difficile à réaliser). Une connexion avec la future virgule d'Avignon était prévue dans la DUP de la LN5, en gare d'Avignon TGV, mais cet aménagement a été supprimé à l'issue du CIES qui a validé les investissements définitifs (c'était sous PONS/IDRAC, c'est à la même occasion que le 3e racc de Bollène/Lapalud a sauté et la LGV limitée à Manduel... aujourd'hui RFF a supprime le racc de St-Brès sur le CNM).

Pour les diesels de secours, même s'il y a eu cette fois un concours malheureux de circonstances, je trouve regrettable le choix d'engins anciens (67000) jamais remis en cause au fil des mises en service, aux performances limitées (alors que les rampes sont importantes sur LGV) et l'absence de possibilité d'alimenter électriquement les auxiliaires des rames, pour les cas de détournements par exemple (les Britanniques l'ont fait pour leurs Pendolinos sur la WCML). Quand bien même on commanderait des engins neufs ou modifierait des engins récents dans ce but, c'est l'ensemble du parc TGV qu'il faudrait modifier (à l'image de ce qu'on avait fait le sous-parc Atlantique adapté "Vendée"), donc forcément, le coût global serait conséquent.

Vu l'importance de l'offre TGV sur le RFN, les moyens de secours devraient être à la hauteur des enjeux économiques et de trafic. Seulement voilà, le secours en ligne relève du GID, qui utilise également les engins pour ses besoins propres (TTX...). Depuis la partition de l'entreprise et le fonctionnement à 3 acteurs, c'est régulièrement la discussion de marchands de tapis sur ce type de sujet. L'Infra SNCF ne financera des engins neufs que si elle dispose d'un budget en conséquence, que ne prévoit pas RFF (qui doit sans doute considérer que c'est à SNCF Voyages de mettre la main au pot, malgré les péages élevés et la vache à lait que représente le TGV). Au final, on continue d'accroître le parc de 67200 bientôt cinquantenaires... Pour le "modèle de référence en Europe" (sic), on pourrait espérer mieux !

Sur l'aspect sécurité dans les tunnels des LGV, un système d'éclairage est implanté à demeure, secouru il me semble (a minima dans les ouvrages importants, type souterrain de Marseille par exemple). Lorsqu'un train est arrêté de manière prolongée, il doit être possible de mettre en service l'éclairage depuis le poste de commandement de la ligne (PRCI de Marseille).

[Aig]

Pour les diesels de secours, même s'il y a eu cette fois un concours malheureux de circonstances, je trouve regrettable le choix d'engins anciens (67000) jamais remis en cause au fil des mises en service, aux performances limitées (alors que les rampes sont importantes sur LGV) et l'absence de possibilité d'alimenter électriquement les auxiliaires des rames, pour les cas de détournements par exemple (les Britanniques l'ont fait pour leurs Pendolinos sur la WCML). Quand bien même on commanderait des engins neufs ou modifierait des engins récents dans ce but, c'est l'ensemble du parc TGV qu'il faudrait modifier (à l'image de ce qu'on avait fait le sous-parc Atlantique adapté "Vendée"), donc forcément, le coût global serait conséquent.

Vu l'importance de l'offre TGV sur le RFN, les moyens de secours devraient être à la hauteur des enjeux économiques et de trafic. Seulement voilà, le secours en ligne relève du GID, qui utilise également les engins pour ses besoins propres (TTX...). Depuis la partition de l'entreprise et le fonctionnement à 3 acteurs, c'est régulièrement la discussion de marchands de tapis sur ce type de sujet. L'Infra SNCF ne financera des engins neufs que si elle dispose d'un budget en conséquence, que ne prévoit pas RFF (qui doit sans doute considérer que c'est à SNCF Voyages de mettre la main au pot, malgré les péages élevés et la vache à lait que représente le TGV). Au final, on continue d'accroître le parc de 67200 bientôt cinquantenaires... Pour le "modèle de référence en
Europe" (sic), on pourrait espérer mieux !

Tout à fait d'accord sur le fait qu'il est nécessaire de traiter beaucoup plus sérieusement le problème du secours des trains qui subissent une grosse panne, je me suis déjà exprimé là-dessus dans ce fil. Je pense que ce qu'on ne peut espérer obtenir par un comportement vertueux, il faut l'obtenir par la réglementation. Une telle réglementation pourrait très bien être imposée par l'EPSF car ce problème touche à la sécurité des voyageurs. Cela dit, je ne comprends pas que, dès la conception du matériel TGV, on n'ait pas pris en compte la possibilité d'alimenter électriquement le train depuis un engin de secours. Cette économie de bout de chandelle ainsi que le choix d'utiliser des engins peu performants pour effectuer les secours date pourtant de la SNCF intégrée.

A+

[Cramos]

La LGV ne croise pas de VF dans le secteur d'Aix TGV (enfin si... au dessus du viaduc de l'Arc, dans un secteur où un raccordement aurait été bien difficile à réaliser). Une connexion avec la future virgule d'Avignon était prévue dans la DUP de la LN5, en gare d'Avignon TGV, mais cet aménagement a été supprimé à l'issue du CIES qui a validé les investissements définitifs (c'était sous PONS/IDRAC, c'est à la même occasion que le 3e racc de Bollène/Lapalud a sauté et la LGV limitée à Manduel... aujourd'hui RFF a supprime le racc de St-Brès sur le CNM).

C'est bien ce qui me semblait, j'ai confondu Aix et Valence. Bien que dans notre cas particulier, plutôt que d'attendre 5h, un rebroussement jusqu'à Valence si la virgule existait aurait peut-être été salutaire.

Vu l'importance de l'offre TGV sur le RFN, les moyens de secours devraient être à la hauteur des enjeux économiques et de trafic.

Là, je suis entièrement d'accord.

Seulement voilà, le secours en ligne relève du GID, qui utilise également les engins pour ses besoins propres (TTX...). Depuis la partition de l'entreprise et le fonctionnement à 3 acteurs, c'est régulièrement la discussion de marchands de tapis sur ce type de sujet. L'Infra SNCF ne financera des engins neufs que si elle dispose d'un budget en conséquence, que ne prévoit pas RFF (qui doit sans doute considérer que c'est à SNCF Voyages de mettre la main au pot, malgré les péages élevés et la vache à lait que représente le TGV). Au final, on continue d'accroître le parc de 67200 bientôt cinquantenaires...

Tu affirmes que le secours en ligne relève du GID. C'est une réglementation ou plutôt un point de vue de ta part? Perso, je considère qu'un exploitant de TGV qui en fait rouler autant que la SNCF devrait inclure dans ses frais généraux des moyens de secours pour SES trains. Car c'est bien elle la principale emmerdée en cas de problème. Et de toute façon, comme le dit Aig, cette situation (vieilles machines de secours, lieux de stationnement, etc.) existait aussi avant la création de RFF.

[Jojo]

Cette économie de bout de chandelle ainsi que le choix d'utiliser des engins peu performants pour effectuer les secours date pourtant de la SNCF intégrée.

A+

Y avait-il d'autres diesels de disponibles que les 67000 dans les années 80?

[Thor Navigator]

Tu affirmes que le secours en ligne relève du GID. C'est une réglementation ou plutôt un point de vue de ta part? Perso, je considère qu'un exploitant de TGV qui en fait rouler autant que la SNCF devrait inclure dans ses frais généraux des moyens de secours pour SES trains. Car c'est bien elle la principale emmerdée en cas de problème. Et de toute façon, comme le dit Aig, cette situation (vieilles machines de secours, lieux de stationnement, etc.) existait aussi avant la création de RFF.

C'est l'organisation qui prévaut, a minima depuis la gestion par activités, du fait des missions confiées à ce type d'engins (traction des trains de travaux...) et du rôle du GID dans l'organisation du secours en ligne. On pourrait bien sûr imaginer un fonctionnement différent, hormis pour l'organisation du secours (dans un contexte multi-EF, le rôle de la DCF apparaît plus que logique), avec dans ce cas probablement la fin de la mutualisation des moyens. En Suisse, sjmsb les trains de secours opérant dans les tunnels appartiennent à l'activité Infra des CFF. Idem pour DB Netz il me semble (sur les NBS).

[Cramos]

Cela semble être un bi-voie, mais avec une voie supplémentaire d'écart! C'est à Nancy, J'arrive à deviner sur la photo qu'il s'agirait de la rame 547?

[Didier 74]

ledauphine.com, 18 avril

Un policier maîtrise un forcené armé dans un TGV Marseille-Paris

Un commissaire divisionnaire qui voyageait dans le TGV Marseille-Paris de 14h36 la semaine dernière, a maîtrisé un passager ivre et armé. Cet homme a sorti un couteau au milieu du wagon-restaurant et a tenté de poignarder deux contrôleurs, qui ont heureusement réussi à esquiver, rapporter RTL.

Alerté, le commissaire a alors tenté de raisonner le forcené avant de l'asperger de gaz lacrymogène. Il a fallu l'aide de deux légionnaires pour maîtriser ce Britannique de 62 ans, menotté et remis à la police à l'arrivée gare de Lyon.

ATS, 17 avril

Un train et ses 150 passagers bloqués dans un tunnel près de Zurich

Un train Interregio circulant entre Zurich et Lucerne est resté bloqué dans le tunnel du Zimmerberg, juste après Zurich mardi après-midi. Cent-cinquante passagers se trouvaient à bord. Une panne de locomotive est à l'origine de l'incident.

Comme le conducteur n'était pas en mesure de réparer la panne lui-même, un train de secours a été mobilisé, a indiqué un porte-parole des CFF à l'ats. La locomotive a pu être redémarrée. La composition est alors retournée à la gare de Zurich. Les passagers sont finalement arrivés à Lucerne avec une heure et demie de retard.

[Cramos]

Un TGV avec un wagon-restaurant! J'ai l'impression d'être revenu des années en arrière en lisant cela!

[Didier 74]

Sans commentaire.

L'Yonne Républicaine, 12 avril

Une jeune avoue avoir inventé un viol dans le train Auxerre-Clamecy

Une Clamecycoise de 17 ans avait récemment dénoncé un viol dans un train Auxerre-Clamecy.
Elle dit désormais avoir menti afin d’obtenir la pilule du lendemain et un dépistage des maladies sexuellement transmissibles sans avoir à avouer un rapport consenti et non protégé.

La jeune femme disait avoir été agressée à la mi-mars, au retour d’une journée passée à Auxerre.

Une vidéo montrant un baiser entre elle et lui
Elle avait raconté qu’elle se trouvait dans les toilettes du train quand un homme qu’elle ne connaissait pas avait frappé à la porte. Elle avait juré qu’il l’avait violemment poussée à l’intérieur et qu’il avait abusé d’elle.

Conduite aux urgences de l’hôpital, elle avait subi une batterie d’examens qui avaient confirmé un rapport sexuel. Devant la gravité des faits, les gendarmes avaient ordonné des prélèvements sur la victime pour établir l’ADN de l’homme.

Un portrait-robot avait été établi
Interrogée longuement par les enquêteurs, la jeune fille avait donné un signalement précis de son violeur, ce qui avait permis d’établir son portrait-robot. Les gendarmes comptaient aussi sur les bandes de vidéosurveillance du train pour avancer dans leurs recherches.

Sur le film, ils avaient été d’emblée surpris de constater que la jeune fille ne voyageait pas seule - contrairement à ses déclarations initiales - mais avec une amie, et qu’elle était entourée de quatre hommes.

La vidéo montrait le groupe alors qu’il rigolait dans le train.

Connu des gendarmes
Au-delà, les enquêteurs avaient constaté, sur le film toujours, que la pseudo-victime embrassait le pseudo-agresseur, un homme demeurant dans la région parisienne et connu des gendarmes de Clamecy. Elle s’éclipsait ensuite quelques instants avec lui, prenant la direction des… toilettes. Le mensonge apparaissait alors au grand jour.

Lors d’une récente audition, la vraie fausse victime a donc été contrainte d’avouer avoir imaginé toute cette histoire de viol.

Elle a aussi dit qu’elle connaissait le garçon depuis l’été 2011. Elle a reconnu que le rapport sexuel était totalement accepté, même s’il avait eu lieu sans préservatif.

Bientôt devant le délégué du procureur
La jeune femme comparaîtra, prochainement, devant le délégué du procureur de la République de Nevers.

Celui-ci lui rappellera qu’il est interdit de dénoncer des faits fictifs et de mobiliser inutilement les enquêteurs. Et lui expliquera que son comportement a eu un coût financier pour la société.

[Thor Navigator]

On lui dira que c'est très vilain de faire des fausses déclarations à la justice et aux autorités de police. Voilà qui va fortement responsabiliser les pratiques de cette nature.

PS : on est très loin des sujets ferroviaires...

[Didier 74]

L'Est Républicain, 18 avril

Deux rames de trains désaffectées s'embrasent à Dommary (55)

Hier, vers 21 h 45, un incendie s’est déclaré dans deux rames de train désaffectées à Dommary-Baroncourt sur des voies de service situées à 500 m de la gare en direction de Longuyon et de Nancy.

Les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie après une heure d’intervention.

Hier, vers 21 h 45, un incendie s’est déclaré dans deux rames de train désaffectées à Dommary-Baroncourt sur des voies de service situées à 500 m de la gare en direction de Longuyon et de Nancy. Rapidement sur place et dirigés par le capitaine André Gilson et le lieutenant Christophe Lefèvre, 18 sapeurs-pompiers d’Étain, de Fresnes, Bouligny et Spincourt ont combattu les flammes au moyen de deux lances alimentées par deux fourgons pompe tonne, un camion-citerne de grande capacité. Un camion-citerne destiné aux incendies en forêt était sur les lieux, tout comme un véhicule de commandement venu de Verdun. L’incendie a été circonscrit vers 22 h 45. Le maire de Dommary-Baroncourt, Christophe Caput était présent sur place et n’avait guère de doute sur l’origine du sinistre : « Cet incendie n’est certainement pas le fruit du hasard. » affirme-t-il. « S’agit-il de squatters ou de personnes intéressées par le cuivre que ces wagons pourraient contenir ? »

Ce qui est sûr, c’est que les pompiers ont dû s’employer pour combattre le sinistre puisque ces wagons désaffectés n’ont pas été vidés des sièges et de tous les éléments qui servaient au confort et à la sécurité des passagers : « En fait, ces rames sont destinées à la casse. » précise Christophe Caput. « Mais auparavant, il faut en retirer l’amiante qu’ils contiennent. C’est l’entreprise Sertic de Domremy-la-Canne qui s’en charge. »

Précisons aussi que comme l’incendie s’est produit sur des voies de service de la SNCF, la circulation des trains n’a pas été coupée sur la ligne qui relie Dammary à Nancy.

Quant aux gendarmes de la communauté de brigades d’Étain, après l’intervention des pompiers, ils ont enquêté sur place la nuit dernière pour comprendre l’origine du sinistre et trouver d’éventuels indices.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 14 avril

Mort d'un jeune cheminot : la CGT accuse la SNCF

Après le décès, sur un chantier en Eure-et-Loir, d’un jeune cheminot tourangeau, la CGT dénonce les conditions dans lesquelles ces travaux ont eu lieu.

Gilles Marinet et Frédéric Merceron, de la CGT, dénoncent les conditions dans lesquelles ce chantier se déroulait.

Dans la nuit du 8 au 9 mars, vers 23h50, un drame épouvantable s'est produit sur un chantier de la SNCF à Toury (Eure-et-Loir). Un jeune cheminot de 22 ans, originaire de Tours, a trouvé la mort cette nuit-là alors qu'il travaillait au renouvellement des voies sur la ligne Paris - Orléans.
Absorbé par son travail, il n'a pas entendu le signal annonçant l'arrivée d'un train. Le cheminot, récemment embauché par la SNCF, n'a malheureusement pas survécu au choc.

La faute à pas de chance ? Pas du tout, réplique aujourd'hui la CGT qui accuse ouvertement la SNCF d'être responsable du drame.
« La logique de rentabilité a concouru à créer les conditions de cet accident, résume Gilles Marinet, responsable régional de la CGT des cheminots. Ce chantier devait se dérouler au départ sur cinq semaines, uniquement de jour. La durée a été ramenée à trois semaines, puis finalement à deux semaines et entièrement de nuit. Et ce, sans moyens supplémentaires.
« Le tableau de service a été modifié. Et les personnels qui, normalement, ne devaient pas travailler plus de 8h30 la nuit ont atteint des amplitudes allant jusqu'à 11h45. »
Selon les témoignages recueillis par la CGT de la part de leurs collègues qui étaient sur place, au moment de l'accident, les cheminots avaient déjà cumulé 55 heures de travail depuis le début de la semaine. Le drame s'est produit, en fin de semaine, « alors que les salariés avaient déjà la fatigue de plusieurs nuits de travail ».
La tâche nocturne, le bruit important du chantier, le manque d'éclairage… Le syndicat dénonce aujourd'hui les mauvaises conditions dans lesquelles ce chantier s'est déroulé. « Sur place, ajoute Gilles Marinet, il y a eu confusion entre les coups de klaxon des engins et les sirènes d'annonce du passage des trains. C'est ce qui explique probablement que l'agent en question n'ait pas compris qu'un train arrivait. »
Le syndicat pointe aussi du doigt le recours à la sous-traitance sur ce type de travaux. Et l'inexpérience de ce cheminot fraîchement recruté. « Autrefois, précise Frédéric Merceron, responsable régional CGT de l'équipement, avant d'être envoyé sur un chantier comme celui-là, la SNCF vous formait pendant un an. Là, il a été recruté cinq mois plus tôt et, dès le mois de janvier, il était sur le terrain. »
Quatre agents de la SNCF ont, selon la CGT, trouvé la mort sur des chantiers depuis le début de l'année.

en savoir plus

Un agent de 22 ans
Le cheminot tourangeau victime de cet accident avait été embauché récemment par la SNCF. Agé de 22 ans, il a été percuté par un train alors qu'il travaillait sur un chantier à Toury (Eure-et-Loir), dans la nuit du 8 au 9 mars. Le chantier avait débuté quelques jours avant le drame.

[Jojo]

Collision entre deux trains aux Pays-Bas

voir Le Monde:
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... r=RSS-3208

Au moins 60 blessés dans une collision ferroviaire près d'Amsterdam


Une soixantaine de personnes ont été blessées samedi, dont une vingtaine "grièvement", dans une collision frontale entre deux trains dans la banlieue d'Amsterdam, a-t-on appris auprès de la police ferroviaire néerlandaise. "Il y a une soixantaine de blessés, dont entre 15 et 20 grièvement, mais je ne peux pas donner de chiffre plus précis pour le moment", a déclaré à l'AFP Ed Kraszewski, porte-parole de la police ferroviaire.

Selon la télévision locale AT5, la collision est intervenue samedi soir entre deux trains de passagers près du parc Westerpark à Amsterdam. Dans une vidéo diffusée sur le site de la chaîne d'information locale, filmée après l'incident, les deux trains entrés en collision frontale apparaissent toujours sur les rails et semblent n'avoir subi aucun dommage majeur.

[rail45]

Bonsoir
En ce qui concerne le chantier de remplacement des appareils de voie de Toury, qui a malheureusement coûté la vie à un jeune ouvrier, celui-ci semble être actuellement au point mort et n'est toujours pas achevé.
Est-ce dû à ce regrettable accident ?
Pour le moment, les ralentissements à 60 km/h dans les deux sens sont donc toujours en vigueur.
Pierre.

[Didier 74]

Nice Matin, 25 avril

La gare des Arcs évacuée à cause d'un ordinateur portable oublié

Aux Arcs-sur-Argens, deux cents passagers ont été évacués mardi en raison d’un sac suspect retrouvé dans le TER Marseille-Nice. Deux heures d’attente pour finalement repartir par le même train

Ils sont restés « à quai » un peu plus de deux heures. Assis sagement face aux baies vitrées de la gare fermée et entourée de rue balise. Patientant en écoutant de la musique sur leurs lecteurs MP3 ou smartphone, téléphonant à des proches pour les avertir de leur mésaventure et de leur retard. L'après-midi a été très longue pour deux cents passagers du TER Marseille-Nice, bloqués aux Arcs-sur-Argens à cause d'un sac noir, oublié à l'arrière de la deuxième voiture de queue. Ne contenant au final qu'un ordinateur portable, et non une bombe comme auraient pu le craindre les démineurs de la sécurité civile de Toulon.

Un sac noir n'appartenant à personne
L'alerte a été donnée vers 15h alors que le TER avait quitté Toulon depuis une demi-heure. « Les contrôleurs nous ont demandés si le sac noir était à l'un d'entre nous, explique un voyageur. Comme personne ne s'est manifesté, on nous a priés de quitter nos places. Nous nous sommes installés dans la voiture qui se trouvait devant nous. »

Les minutes défilent. Le train arrive aux Arcs et stoppe. Les contrôleurs demandent alors aux voyageurs de quitter leurs places et descendre « sans précipitation, ni affolement ».

Deux cents voyageurs se retrouvent sur le quai. Puis sont ensuite dirigés vers le hall de la gare. On leur explique alors que « c'est la procédure de sécurité habituelle en pareil cas. Un colis ou un sac sans propriétaire représente toujours un danger potentiel. » À son tour, la gare est évacuée. Les trains arrivant à proximité des Arcs-sur-Argens sont invités à s'arrêter et attendre plus d'une demi-heure avant de pouvoir à nouveau passer la gare en quarantaine. Sans toutefois s'y arrêter.

17h55, les passagers remontent à bord
Le périmètre de sécurité mis en place, cinq gendarmes de la compagnie de Draguignan prennent position aux principales entrées du bâtiment et des quais. Ils ne laissent passer que deux démineurs arrivés à 17h20. Entre-temps, une communication est faite aux voyageurs : un bus à destination de Cannes, Antibes, et Nice va être affrété par la SNCF. Ce plan B pose néanmoins un problème : « Le car ne contient que soixante places. Les enfants et leurs parents, les personnes à mobilité réduite ou se rendant à l'aéroport sont prioritaires. » Les autres devront donc encore patienter.

17h55 : la tension retombe d'un cran. Les démineurs ont fait « imploser » le sac suspect. L'ordinateur d'une jeune fille - identifiée grâce à des papiers retrouvés dans le sac - a été la victime collatérale de cette journée mouvementée. Les passagers remontent à bord du TER 881827. Le train reprend sa route. Avec deux heures de retard.