[Infrastructure] LGV Nîmes - Montpellier

[PR118]

Salut à tous,

Début de la construction de la base travaux du contournement Nîmes - Montpellier :

http://www.montpellier.cci.fr/pages/ind ... 6&src=actu

@+

[Didier 74]

Midi Libre, 1^er février

Contournement ferré Nîmes-Montpellier : "poker menteur" autour du viaduc du Lez

Le maire de Lattes qualifie l’affaire de "partie de poker menteur", le directeur général du consortium Oc’Via de "sujet à fort enjeu". Plusieurs dizaines de millions d’euros en l’occurrence, l’écart entre les solutions préconisées pour le passage du contournement Nîmes-Montpellier (CNM) au-dessus de la vallée du Lez.

Sur les 80 km du CNM, c’est la principale difficulté non encore résolue, "l’essentiel des rétablissements de voiries, ruisseaux, canaux étant calés, assure Thierry Parizot, le patron d’Oc’Via, constructeur et futur exploitant de la voie ferrée. À proximité de la gare d’Odysseum, nous ferons des ouvrages communs avec l’A 9b dont la définition n’est pas encore tout à fait arrêtée", mais seul le Lez reste un problème.

Fort risque inondation du Lez
Oc’Via avait choisi un ouvrage d’art dont un pilier, afin de réduire la portée, était planté au milieu du fleuve, à hauteur du répartiteur de crue. "Une solution à laquelle je me suis opposé, objecte Cyril Meunier, le premier magistrat lattois. J’ai été suivi par l’Agglo" puis les services de l’État, vu le fort risque inondation du Lez.

La pilule est dure à avaler, côté Oc’Via, le surcoût élevé, les alternatives peu nombreuses, compte tenu des contraintes : "Il y en a beaucoup, la transparence hydraulique, le voisinage du site classé de la Mogère, la protection acoustique de notre viaduc et celui d’ASF ou le prix", disait Thierry Parizot, mercredi, à l’issue du comité de suivi du CNM.

La crainte de Lattes est qu’un remblai élevant la voie en rive gauche, "véritable mur", ne soit un désastre paysager. On lui préférerait un viaduc filant de l’est de la Lironde à la Céreirède, de l’ordre de 800 m et certainement prohibitif : "Ce n’est pas à nous, assène Cyril Meunier, de faire des concessions sur la sécurité hydraulique et l’intégration paysagère et pas plus de payer pour."

À Oc’Via, on se veut rassurant et prêt à consacrer "le temps qu’il faut. On va vers un franchissement sans quasiment de remblais, avec un ouvrage très ouvert", cède-t-on. Quitte à en réclamer le prix après.

Source http://www.midilibre.fr/2013/02/01/cont ... 636835.php

14 février

LGV à Lunel : le domaine de La Tour de Farges coupé en deux par les rails

A Lunel-Viel (Hérault), La Tour de Farges va être très lourdement défigurée par le projet ferroviaire. Demain, le domaine viticole sera coupé en deux par la voie ferrée du contournement Nîmes-Montpellier. "Une meurtrissure" pour Marc Roussel, propriétaire du domaine.

Aujourd’hui c’est encore l’un de ces espaces précieux. Un domaine viticole, illustre à bien des égards, entouré de bois et de vignes alignées sur un mamelon qui offre une vue dégagée sur le paysage.

Demain, il sera coupé en deux par la voie ferrée du contournement Nîmes-Montpellier. "Une meurtrissure" pour Marc Roussel, propriétaire de la Tour de Farges (à sa famille depuis le XVIIIe), producteur d’un excellent Muscat.

Quatre générations au moins
La Tour de Farges, dont l’origine s’inscrit au XVIe siècle, appartient intrinsèquement au patrimoine de Lunel-Viel. De même que le domaine est arpenté chaque jour par les promeneurs qui ne butent jamais contre des portes fermées. "Les gens ont toujours respecté cet espace", assure Marc Roussel qui souhaite que la spécificité des lieux soit reconnu par l’aménageur du projet, la consortium Oc’Via.

"Ils ne comprennent pas que la valeur intrinsèque du domaine sera atteinte"
Marc Roussel, propriétaire de la tour de Farges

Et son caractère unique c’est aussi "le mysticisme qui entoure le domaine", celui qui a inspiré Courbet et tant d’autres peintres, celui dont se nourrit quotidiennement le marcheur à l’écart de la tourmente urbaine. Cet espace dominé par les deux tours de l’ancien château, ce sont des dizaines et des dizaines d’années de travail, de mise en valeur du paysage "issu de 4 générations au moins" qui sera pour toujours "défiguré". Marc Roussel ne veut pas que la Tour de Farges soit traitée comme une terre parmi d’autres, "on ne peut pas l’intégrer dans un dispositif global, ce n’est pas partout pareil !"

Lorsque vous coupez une commode Louis XVI en deux
Très légitimement, le propriétaire des lieux veut être écouté, souhaite être associé aux aménagements paysagers qui pourront être réalisés de part et d’autre de la ligne, tout en précisant que les vraies nuisances causées par la ligne ne seront mesurables que sur le long terme... "De plus, ce que les gens d’Oc’Via ne comprennent pas, c’est qu’en coupant la propriété en deux, c’est la valeur intrinsèque de la Tour de Farges qui sera atteinte. Lorsque vous coupez une commode Louis XVI en deux, vous n’obtenez pas deux commodes Louis XVI."

"Je considère la Tour de Farges comme une œuvre d’art"
Le vigneron souligne aussi le flou, sans doute nécessaire pour se garder une marge de manœuvre, qui entoure la communication de l’entreprise. "On a vu le tracé, on a négocié avec RFF le capital végétal sur l’exploitation. Mais après, sur la manière de faire, sur les routes qui devront nous permettre de rejoindre nos vignes de l’autre côté de la ligne, par exemple, nous n’avons pas d’écrits, pas de documents, ni même d’interlocuteur référent."

Difficile alors de faire valoir ses vues, difficile de ne pas se sentir dépossédé du destin de son domaine. "Je considère la Tour de Farges comme une œuvre d’art, c’est un tableau qui sera défiguré donc je veux qu’on nous donne les moyens de rebondir. Et les moyens, ce n’est pas uniquement de l’argent, ce sont les accès, une intégration paysagère adaptée... Nous sommes ici un acteur économique important et un acteur historique unique."

Quand Gustave Courbet croisait la Tour de Farges
Au milieu du tourmenté XIXe siècle, le domaine de la Tour de Farges était le foyer d’un bouillonnement intellectuel et culturel. François Sabatier, républicain fouriériste et amateur d’art éclairé, propriétaire du domaine la Tour de Farges, s’entoure de peintres, de musiciens, de poètes.

Il devient notamment l’ami et le mécène Gustave Courbet. Le peintre semble être venu deux fois sur les hauteurs de Lunel-Viel.
En 1854, il a posé son chevalet en surplomb des vignes et, aujourd’hui, c’est au musée Fabre de Montpellier que se contemple cette Vue de la Tour de Farges où le ciel et la terre disputent de beauté autour de l’énigmatique propriété.

Source http://www.midilibre.fr/2013/02/13/lgv- ... 643893.php

[Didier 74]

midilibre.fr, 19 avril

Gard : le maire de Redessan défend la gare TGV à Manduel

Hervé Giely, le maire de Redessan, défend le projet de gare TGV à Manduel. Le choix est soutenu par Nîmes Métropole, mais contesté par Damien Alary, président du conseil général.

Difficile de raconter des histoires à Hervé Giely, maire de Redessan. Élu depuis vingt-cinq ans, l’homme, estampillé à gauche mais qui cultive sa liberté d’expression, a l’avantage de bien connaître la genèse du projet de gare TGV à Manduel-Redessan. Il se souvient surtout de l’évolution des élus sur la question : "Ceux qui sont franchement pour aujourd’hui étaient contre il y a vingt ans, et ceux qui sont contre ne l’étaient pas tant au début", s’amuse-t-il.

"Cela fait vingt ans qu’on tergiverse"
Sauf que ce combat des chefs l’exaspère. À l’heure où Nîmes Métropole a lancé 300000€ d’études sur ce projet, où le consortium Oc’via, qui construit la nouvelle ligne à grande vitesse, s’apprête à calibrer ses ouvrages à Redessan et Manduel pour leur permettre d’accueillir la gare, le maire de Redessan demande au président du conseil général Damien Alary et au président de Nîmes Métropole Jean-Paul Fournier de mettre un terme à "la politique politicienne. Réunissons-nous et décidons. Cela fait vingt ans qu’on tergiverse".

Sur l'axe majeur Tarascon-Sète
Lui défend le projet de gare à Redessan. Il rappelle que Réseau ferré de France estime qu’il s’agit du seul site pertinent dans le Gard parce qu’il est interconnecté avec l’axe majeur Tarascon-Sète. Et Hervé Giely conteste les deux principaux arguments développés récemment par Damien Alary : "Il dit qu’on peut attendre jusqu’en 2040 avec la gare centrale de Nîmes. Mais si on attend, on se prive d’un potentiel de développement économique dont le département a besoin et qui partira ailleurs si on attend."

L'exemple de Valence TGV
Et pour défendre le projet de gare nouvelle, il prend l’exemple de Valence TGV : "Au bout de sept ans, 36 hectares ont été aménagés autour de cette gare. Ils accueillent cent entreprises et 1600 emplois, 12000 à terme. Surtout, la gare génère 5,5M€ de taxes sans parler des retombées fiscales des entreprises. Dans vingt ans, l’agglomération de Nîmes va recevoir 80000 habitants, il faut trouver des solutions pour le développement économique."

Quant à la critique du président du conseil général sur le choix de Manduel-Redessan, Hervé Giely indique : "Si Damien Alary a une meilleure solution, qu’il le dise et qu’on chiffre le coût." Surtout, l’élu répète qu’il est urgent d’avancer : "Damien Alary reproche à Nîmes Métropole de décider toute seule, s’il veut participer, faisons un syndicat mixte avec la Région et l’État et choisissons d’urgence." Car le maire de Redessan prévient : "Quand la ligne sera ouverte, il sera très difficile de positionner une gare et d’intervenir sur les ouvrages déjà construits."

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/19/gare ... 681758.php

Midi Libre, 22 avril

Montpellier : quelle gare à Odysseum ?

Bientôt une gare à proximité du centre commercial Odysseum.

La concertation publique débute dans deux semaines. Mais déjà, quarante usagers, dans un atelier citoyen, formulent leurs recommandations pour la nouvelle gare.

Le 6 mai prochain, entre la Mogère et le mas des Brousses, s’élèvera dans le ciel un ballon, marquant l’emplacement de la future gare d’Odysseum et le lancement, officiel, de la concertation avec le public. On sera alors à quatre ans et demi de l’entrée en service du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (CNM) et de l’arrêt en gare du premier TGV.

Mais dans quelle gare ? On ne découvrira que dans douze mois les visuels du projet vainqueur, mais "il s’agira d’un espace ouvert, un lieu de vie où l’on ne viendra pas seulement prendre le train", glisse Virginie Wagner, chef de projet chez RFF. Un équipement public qui relève de la quadrature du cercle. "Ce devra être un mini-cocon, où il ne sera pas fatiguant de venir prendre le train, malgré l’environnement bruyant de ce qui demeure un outil industriel."

"Une approche moins rationnelle"
Du 6 mai au 6 juin, chacun pourra exprimer ses souhaits. Mais Réseau ferré de France a anticipé cette phase réglementaire, en invitant, déjà, quarante usagers potentiels, jeunes et vieux, valides ou en situation de handicap, étudiants, cadres, employés à participer à un atelier citoyen.

Le premier s’est tenu fin mars, un deuxième, il y a quelques jours, mêlant experts des transports, de l’urbanisme, le troisième interviendra fin mai pour la rédaction des recommandations finales de ce panel citoyen. L’idée n’est pas qu’il "émerge des solutions techniques, dit Aline Guérin, la responsable de l’atelier pour RFF. Plutôt, une approche individuelle, moins rationnelle, à opposer à la vision massive, fonctionnelle et optimisée qu’auront les concepteurs."

"Cela ne doit pas être une gare cul-de-sac !"
À l’image de ce ressenti, verbalisé en plusieurs occasions par ces usagers, sur "l’insécurité", le plaisir du voyage qui ne "se retrouverait pas dans le moment où l’on prend le train", le parallèle avec "la sérénité" d’un aéroport une fois franchies les zones de contrôle. "Cela ne doit pas être une gare cul-de-sac !, disait une dame, ni une gare robotisée, qu’elle laisse place à l’humain."

"Comment faire pour que cette gare soit un objet pour tous ?", synthétisait Aline Guérin, qui veut croire à l’utilité de la démarche, des recommandations émises sur des sujets aussi larges que les parkings, les services, les espaces de repos, l’accueil. Les candidats à la réalisation du projet devront s’y référer : "On n’attend pas qu’ils les suivent à la lettre", mais chacun devra y répondre, dire ce qu’il en fait, y consacrer du temps et de l’énergie. "Le président de RFF en sera également destinataire. Ce sera aussi un critère de choix, c’est ce qu’on vise."

Le calendrier : objectif 2017
Décidée en 2009, objet d’un large consensus sur son financement entre l’État, la Région, les agglos de Nîmes et Montpellier et Réseau ferré de France, la gare doit être livrée avec le CNM en 2017. RFF en a la maîtrise d’ouvrage, qui, pour « aller vite », explique Virginie Wagner, a choisi de recourir à un PPP, partenariat public-privé : un groupement d’entreprises la bâtira et récupérera son investissement via le loyer de l’opérateur ferroviaire et ceux de l’opération immobilière qui accompagnera la partie accueil, perçus pendant vingt-cinq ou trente ans.

Sept groupements rendront leur copie en juillet 2013, quatre propositions seront retenues et un dialogue compétitif avec RFF aboutira au choix du vainqueur par son président en avril 2014. D’ici là, aucune esquisse ne sera rendue publique, le secret de la procédure devant demeurer complet. Sont en concurrence les majors du BTP associés à de grands archis, Riccioti, Foster, Ferrier ou Perrault.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/21/quel ... 683282.php

[secteurPublic]

Dans une interview à midi libre

Concernant la gare TGV à Manduel,le préfet de Région et Réseau ferré des France (RFF) indiquent qu’un accord a été signé, le sort de cette gare n’est-il pas réglé?
J’en ai assez d’être abusé sur ce dossier. Ce matin (hier, NDLR), j’ai encore demandé aux personnes que vous citez ce qu’il en est, on m’a ditque la délibération était prise mais que ça dépendrait de 2014 (du résultat des municipales, NDLR). Je trouve ça cavalier.
Finalement, pour régler la question,on vous suggère de vous présenter en 2014 à Nîmes...
C’est trop d’honneur! Mais dans quel pays vit-on? Si un maire peut changer une telle décision, c’est la République bananière! Me dire: “Ça dépend de2014”, ça me sidère. On n’a rien retenu de l’affaire Cahuzac.
Mais concrètement, êtes-vous contre une gare TGV dans le Gard?
Pas du tout. Mais je rappelle d’abord que Nîmes Métropole a décidé de réaliser une gare TGV à Manduel sans concerter quiconque et en particulier le Département. Je répète que s’il faut construire une gare TGV, Manduel n’est pas le bon endroit et je me battrai contre ce choix. Car encore ce matin (hier, NDLR), RFF m’a confirmé qu’on ne pourrait pas aller d’Alès à cette gare directement s’il y a plus de deux TER par jour. Si c’est le cas, il faudra alors construire un viaduc plus cher que celui de Courbessac et à ce jour, il n’y a personne pour le payer. C’est la même chose par la route. Tout est à construire. Qui va payer ? On dit :“les collectivités...” Mais on parle de 120 à 150 M€ pour ces deux ouvrages, c’est le prix de la gare! J’en ai marre de cette hypocrisie. On amuse le peuple avec des décisions uniquement politiciennes alors que la gare de Nîmes a une capacité d’accueil de 9 millions de voyageurs par an et qu’elle en reçoit 3 millions à l’heure actuelle. On peut aller jusqu’en 2040. Alors je dis, prenons le temps.

Il veut la mettre où cette gare TGV ? Je ne crois pas qu'ailleurs que Manduel, elle puisse être en interconnexion TER. Au sud de Nimes ? Mais alors il n'y a pas que de Ales qu'il n'y aura pas d'accès direct, mais de partout ! (il faudrait d'abord se rendre à Nimes puis de Nimes prendre un transport en commun à créer). Et d'ailleurs c'est vrai cette histoire de TER d'Ales qui ne peuvent pas se rendre à Manduel s'il y a plus de 2 TER par jour (entre où et où) ?
J'ai un peu de mal à comprendre, on a fait le viaduc de Courbessac pour que les TER Ales-Nimes n'aient pas de rebroussement car la ligne est orienté vers Tarascon. Et maintenant on ne pourrait plus envoyer certains des TER d'Ales vers Tarascon ??? Je peux admettre qu'il y ait un problème de cisaillement de voie mais quand même, on doit bien pouvoir faire cisailler 2 TER par heure (et ce politicien s'est peut-être emmêlé entre jour et heure, mais en PACA, sur une ligne autrement plus chargé, il y aura bien 2 TER par heure par sens sur l'antenne de Grasse cisaillant la voie 1 St Raphael->Cannes (coté nord) pour les TER Cannes->Grasse)). D'autant que le viaduc de Courbessac doit lui aussi engendrer un cisaillement dans le sens Ales->Nimes. Qu'il y a un triage (là où avant les trains rebroussaient) pour éventuellement faire patienter un TER en attente d'une fenêtre. Et que le cisaillement Tarascon->Ales pourrait se faire dans l'ombre du cisaillement Ales->Nimes.
Je doute qu'il y ait un besoin supérieur à 2 TER/heure. Par contre je comprendrais qu'il n'y ait pas le potentiel d'usager suffisant depuis Ales pour l'éclater sur 2 gares (Nimes pour les déplacements du quotidien et Manduel pour les correspondances TGV)

[G.E.]

Je ne crois pas qu'il soit prévu de TER direct Alès - Manduel-TGV. Il y aura sans doute un rebroussement/changement à Nimes-centre qui sera facilité par l'existence du viaduc de Courbessac.

Quant aux gesticulations politiques, elles contribuent à marginaliser l'agglo de Nîmes.
- Le CG30 prouve chaque jour son incompétence : il paye à l'aveugle pour la ligne nouvelle mais n'exige aucune contrepartie ! Le résultat est qu'à l'ouverture du contournement ferroviaire, un paquet de trains éviteront Nîmes faute de pouvoir s'arrêter : on peut penser à des Bordeaux - Marseille (c'est déjà le cas) ou à des Paris - Perpignan. Les montpelliérains ont été beaucoup plus malins, comme d’habitude, en exigeant une gare nouvelle.
- L'agglo de Nîmes défend depuis le début la gare TGV de Manduel : il faut souligner que c'est l'une de ses très rares actions positives (trop rare pour être signalé). Elle paye pour la gare de Montpellier-TGV, c'est-à-dire pour que les nîmois aillent prendre le train à Montpellier, sans exiger une gare nouvelle à Nîmes dès 2017.

On marche sur la tête à Nîmes !!

[Thor Navigator]

Le résultat est qu'à l'ouverture du contournement ferroviaire, un paquet de trains éviteront Nîmes faute de pouvoir s'arrêter : on peut penser à des Bordeaux - Marseille (c'est déjà le cas) ou à des Paris - Perpignan.

Il n'y a pas trop de craintes à avoir sur ce point. L'absence de desserte de Nîmes via le CNM va conduire la majorité des TGV et les Corail à rester sur la ligne classique, au démarrage de l'exploitation.

[G.E.]

Puisses-tu dire vrai... mais la tentation sera grande pour la SNCF de gagner plus d'un quart d'heure sur les destinations au long parcours que j'ai citées.

Et à quoi servirait la gare TGV d'Odysseum si elle n'accueillait que si peu de trains ?

[Thor Navigator]

La dernière question, il faut la poser au maître d'ouvrage de l'infra...
Qui plus est, le bridage de l'exploitation à 220 km/h durant les premières années diminuera le gain de temps permis par l'emprunt de la LN. Avec la non-desserte de Nîmes et le péage plus élevé à acquitter, cela explique la faible motivation de SNCF-Voyages à utiliser la LN au-delà de quelques relations au long cours (l'essentiel de l'offre demeurant sur la ligne classique).

[secteurPublic]

Sur le site du CNM, ils indiquent 1 TGV sur 10 seulement à Montpellier GN sur le CNM, et le reste (donc 9 sur 10) sur la ligne classique desservant Nimes et Montpellier... tant que Manduel n'est pas ouverte.

Donc ça ne concerne que les rares TGV ne s'arrêtant pas actuellement à Nimes (ou corail qui seront remplacés par des TGV comme les Nice Bordeaux (qui hors cote d'azur ne desservent que Marseille Montpellier et Toulouse), et qui ne sont pas terminus Montpellier. Je ne crois pas que le CNM soit un projet qui "crée" de nouvelles dessertes TGV.

Dans ce qui est projeté avec la LN Montpellier Perpignan, il n'y aurait pas (ou très peu) de TGVs prolongés au delà de Montpellier n'empruntant pas le CNM. Manduel parait alors une condition nécessaire.

[Didier 74]

L'Indépendant, 7 mai

Montpellier : concertation lancée pour la future gare TGV

A l'horizon 2020, la future gare "Montpellier - Sud de France" couvrira 10000 m2 dans un quartier où tout est à faire, et où elle pourrait engendrer 15000 emplois. Public-privé, le mariage fonctionne : le chantier de la future gare TGV de Montpellier ne sera pas seulement l'œuvre du maître d'ouvrage (RFF, Réseau Ferré de France), mais aussi, celle du public : les collectivités bien sûr, qui verseront un loyer à RFF. Mais en attendant, une quarantaine d'habitants de Montpellier Agglomération, tirés au sort, vont plancher, jusqu'à fin mai, sur les tenants et les aboutissants de cette gare de demain, la première du 21e siècle. "On ne construit plus les gares comme avant", précise Christian Petit, le directeur régional du RFF. "Maintenant, une gare, c'est un lieu de vie". Un "lieu de vie" qui s'étendra sur une surface de 10000 m2 et qui sera opérationnel fin 2017. Autant dire que de nombreuses interrogations agitent les riverains : les partenaires du projet se laissent un mois de concertation pour répondre à toutes les questions.

Plus qu'une simple gare
La concertation publique démarre à peine, et si le panel public a déjà fait savoir qu'il souhaitait une gare "sécurisée", il faut surtout voir en ce projet de 135 millions d'euros, beaucoup plus qu'une simple gare : "Notre région est un couloir essentiel au niveau de l'Europe", commente Hélène Mandroux, le maire PS de Montpellier. "Il faut à la fois se brancher sur Barcelone et sur le Nord de l'Europe". "Montpellier- Sud de France, ce n'est pas une fin en soi !", explicite le vice-président du conseil régional délégué aux transports, Robert Navarro. "On sait que sur un territoire bien desservi, les gens qui ont les moyens viendront s'implanter. Il faut trouver des solutions aux problèmes d'emploi et de richesse. Il nous faut participer à la grande guerre de la mondialisation". La gare nouvelle est donc vouée à donner une impulsion économique consistante à la région : l'Agglo espère implanter dans ce nouveau quartier "1500 entreprises, créant 15000 emplois", et y greffer "un campus créatif" dont les contours restent encore à déterminer. Pour l'heure, on ne sait pas à quoi ressemblera la gare. L'appel à projets a été lancé. Le lauréat sera choisi début 2014. "Le meilleur projet, celui qui sera retenu, sera celui qui propose les meilleures performances écologiques", insiste Jean-Pierre Moure, le président de l'Agglo. L'emplacement de la future gare. Tout reste à faire.

Source http://www.lindependant.fr/2013/05/07/m ... 752199.php

[mansyter]

Bonjour voici un article du Midi libre du 24/05/2013 qui nous rappel que le début des travaux approches à grand pas...

La LGV Nîmes-Montpellier sur la ligne de départ

Cette voie ferrée reliera Nimes à Montpellier fin 2017.

Cette inauguration donne de la visibilité à la construction du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier", s’est réjoui jeudi devant une foule nombreuse Christian Petit, directeur régional Languedoc-Roussillon de Réseau ferré de France. Élus politiques, partenaires financeurs publics, acteurs du projet, riverains,...ont découvert hier le centre opérationnel des travaux du contournement ferroviaire de la ligne à grande vitesse mixte fret/voyageurs Nîmes-Montpellier. Trois cents collaborateurs du chantier confié à la société Oc’Via ont investi pour l’instant cette base stratégique installée sur la route de Générac, qui accueillera à terme approvisionnement en matériaux et équipements nécessaires aux travaux, maintenance de la future ligne ferroviaire.

De l'emploi pour les entreprises locales

Tous se sont réjouis de la formidable opportunité en termes d’emploi qu’offre un tel chantier. Les PME et artisans gardois toucheront 20 % du montant total des travaux, soit 300 M€. Une vingtaine d’entreprises locales a d’ores et déjà été sollicitée pour la construction de la base opérationnelle (terrassement, maçonnerie, forage, espaces verts, etc.). Pendant les quatre ans de travaux, 6 000 emplois directs et indirects seront générés. Une convention entre Pôle emploi, les partenaires financiers publics et les acteurs locaux devrait être signée prochainement pour faciliter le recrutement des demandeurs d’emploi gardois. 7 % des heures travaillées seront confiées à des personnes en insertion. "Ce chantier est un véritable ballon d’oxygène pour l’emploi local dans le contexte national détérioré", s’est félicité Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes.

Deux milliards d'euros en jeu

"C’est le plus grand chantier du sud de la France", a déclaré pour sa part Christian Bourquin, président de la Région. Deux milliards d’euros seront nécessaires pour la réalisation de cette ligne ferroviaire qui court sur 61 km entre Nîmes et Montpellier, à laquelle s’ajoutent 24 km de raccordement. Les collectivités territoriales participent au financement de ce projet à hauteur de 35 % : 397 M€ pour le conseil régional, 80 M€ pour l’Agglomération de Montpellier, 39 M€ pour Nîmes Métropole et le conseil général du Gard. Les travaux devraient débuter à l’automne. Christian Bourquin a invité l’assistance "à cocher quelques jours en décembre 2017" pour l’inauguration du chantier.

[lgv2030 - eomer]

Apparemment, c'est parti !
http://www.francebtp.com/infrastructure ... ellier.php

[Didier 74]

Un article sur le futur viaduc de Lattes http://www.midilibre.fr/2013/09/09/un-v ... 754860.php

[Didier 74]

Le projet ambitieux et coûteux d'une seconde gare TGV pose question à Montpellier. La FNAUT semble désormais opposée à la gare TGV de Montpellier. Lire http://www.midilibre.fr/2013/09/23/une- ... 760533.php

Des réunions publiques sont organisés en ce moment dans les communes traversées par la LN. Lire http://www.midilibre.fr/2013/10/10/oc-v ... 768135.php

[dyonisos]

Si on ne fait pas la gare TGV à Montpellier, on va bien devoir construire le racco de St-Brès alors? Pas sur que l'on s'y retrouve au final si une telle idée devait être suivie.

[secteurPublic]

et c'est oublier qu'il y aura toujours des TGV continuant à desservir Montpellier centre. Qu'à long terme, les correspondances TER/TGV pourront se faire en gare nouvelle de Nimes quand on vient de l'est, et Béziers quand on vient de l'ouest (gare centre, puis gare nouvelle si la ligne Montpellier Perpignan se fait un jour), que les 2 gares seront reliés par un tram.
135 millions d'euros, si on trouve que c'est cher, il y en a qui vont tomber de leur chaise quand on va aborder le cout des gares de la Ligne Nouvelle Provence Cote d'Azur ! On doit être à 200-300 millions d'euros pour les gares les moins chères de surface (Toulon, EstVar et Nice Aéroport qui n'ont d'ailleurs pas besoin d'attendre la Ligne Nouvelle pour être construite) à 400 millions d'euros pour Sophia Antipolis et un petit milliard d'euros pour la gare souterraine de Marseille...

[Thor Navigator]

Comme déjà évoqué dans des discussions antérieures, le risque est plutôt du coté de l'utilisation du CNM, en trafic voyageurs. Même après la construction de la gare nouvelle de Nîmes-Manduel (avant, ce sera anecdotique). Les promesses faites par RFF et l'Etat (a minima par approbation tacite de la position du GI) aux collectivités locales, en matière de développement de l'offre TER après CNM, vont être difficiles à concrétiser, à moyen terme du moins.

Quant au coût de la gare nouvelle de Montpellier, il faut voir ce que l'on inclut dedans. Y a t-il les équipements ferroviaires ou non ? Les premières gares nouvelles sur LGV ont coûté une somme dérisoire (en regard des coûts des projets actuels), mais le trafic concerné était toutefois celui d'agglo de taille faible à moyenne. Il faudrait comparer avec des gares nouvelles type Avignon TGV ou Belfort-Montbéliard TGV, en coûts réactualisés (TP01...). Si le coût se limite à la seule partie BV et accès + quais, c'est tout de même assez cher pour une infra en site nouveau, sans difficultés constructives majeurs. Sur le CNM, les gares sont pour la première fois intégralement sous MOA du GI me semble t-il (possibilité offerte par une loi votée sous la présidence Sarkozy sjmsb, ou alors à la fin de celle de J. Chirac).

Je reste convaincu que la suppression du racc de St-Brès est une erreur (même si la généralisation de la desserte de Nîmes sur tous les TGV a clairement donné des billes à RFF pour pousser dans ce sens, lors de "l'optimisation" des coûts de construction).

[Didier 74]

midilibre.fr, 17 octobre

L’Union européenne a décidé de consacrer une enveloppe complémentaire de 100M€ au contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier, dont les travaux doivent s'achever fin 2017.

Source http://www.midilibre.fr/2013/10/17/l-ue ... 771274.php

La société Oc'Via a présenté jeudi 17 octobre le projet qui prévoit la réalisation de 60 km de ligne nouvelle de Manduel à Lattes.

Longtemps considéré comme une véritable arlésienne, à tel point qu'il était quasiment tombé dans l'oubli, le contournement ferroviaire Nîmes - Montpellier est désormais bel et bien une réalité. Ce chantier, mené par la société Oc'Via, consiste en la réalisation de 60 km de ligne nouvelle de Manduel à Lattes et de 20 km de raccordements (Lattes, Jonquières et liaison rive droite du Rhône) pour un coût total de 2,3 milliards d'euros.

Horizon 2017
Là, sur cette nouvelle voie, des trains de fret circuleront à 100 - 120 km/h et des trains de passagers à 220 km/h, à l'horizon 2017.

Source http://www.midilibre.fr/2013/10/17/le-c ... 771109.php

[Didier 74]

La LN c'est 600 emplois à pourvoir. Lire http://www.midilibre.fr/2013/11/03/six- ... 778232.php

[mansyter]

bonjour, les travaux du contournement Nîmes Montpellier ont commencé. Le statut de projet est passé à la réalité, pouvons nous créer un nouveau sujet pour discuter sur l'état d'avancement des travaux et intégrer des photos. Merci.

[Tchouks]

Bonjour,

Pas besoin de nouveau sujet, celui-ci est là pour ça ! C'est d'ailleurs la même chose qu'on a faite avec les autres chantiers récents de LGV.

Jérôme

[Didier 74]

Le futur contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier en images http://www.midilibre.fr/2014/02/21/le-c ... 825486.php

[37001]

Bonsoir.

Il y a une semaine je suis allé passer la journée à Montpellier.
Les travaux sont visibles juste à la sortie de la gare de Villeneuve-lès-Maguelone coté Montpellier St Roch.
Il y en a pour en moment encore, ils debroussaillent encore et terrassent déja un peu.

[dyonisos]

La Gare Oddyséum à Montpellier se fera, car de toutes façon, l'agglo est engagé par une clause de non-réalisation de 2 milliards d'€!

http://www.midilibre.fr/2014/06/17/on-e ... 009507.php

[gavatx76]

Fichtre!