[Europe] Suisse : actualité ferroviaire

[Didier 74]

tdg.ch, 25 avril

«Léman 2030» Genève-Lausanne : le chantier ferroviaire du siècle a son journal

Les CFF et les cantons publieront deux fois par année Rail connexion.

Les grandes manœuvres pour doubler la capacité ferroviaire entre Lausanne et Genève commencent. Les premières mises à l’enquête de vaste programme «Léman 2030», comprenant notamment l’agrandissement des gares de Genève et Lausanne. Au début du mois prochain, les CFF enverront pour approbation à l’Office fédéral des transports les plans de la modernisation de la gare de Renens, et d’une grande partie de la quatrième voie supplémentaire jusqu’à Lausanne et de son emblématique «saut-de-mouton».

Derrière ce terme ferroviaire se cache un impressionnant viaduc qui doit permettre aux trains de se croiser sur deux niveaux pour fortement augmenter la capacité du nœud ferroviaire de Lausanne. Un événement célébré jeudi à Renens par les représentants des communes, des cantons de Vaud et Genève et de l’Office fédéral des transporteurs. Son sous-directeur, Toni Eder résume ainsi l’importance de cette première étape symbolique. «Ces travaux ne vont pas seulement changer le visage de la région de Renens, ils ont une importance nationale».

Pour accompagner les chantiers de «Léman 2030», plus de deux milliards de francs de projets stratégiques, les CFF, les deux cantons et l’OFT publieront désormais deux fois par année Rail connexion. La première édition de ce journal tiré à 100'000 exemplaires sera distribuée la semaine prochaine dans les gares lémaniques. Ce premier numéro mets à l’honneur la gare de Renens, dont sa modernisation est indispensable pour lancer les travaux d’agrandissement de celle de Lausanne.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/23533980

ATS, 26 avril

Pas de hausse des tarifs des transports publics l'an prochain

Les tarifs des transports publics ne devraient pas subir de hausse en décembre prochain à l'occasion du traditionnel changement d'horaire des CFF.

L'Union des transports publics (UTP) a annoncé vendredi qu'elle renonçait à adapter les prix des billets et des abonnements l'an prochain.

Les tarifs des transports publics avaient progressé en moyenne de 5% en décembre dernier. La situation financière des compagnies régionales de transports publics, soutenues par les cantons et la Confédération, reste néanmoins précaire, précise l'UTP dans un communiqué.

Selon l'association, le matériel roulant représente pour l'heure le secteur de coûts le plus important pour les compagnies. Cela tient à l'augmentation constante du trafic d'agglomération et des déplacements en transports publics entre le domicile et le lieu de travail

Selon l'UTP, les hausses tarifaires entrées en vigueur en décembre 2012 ont dégagé les moyens nécessaires à l'entretien des infrastructures ferroviaires. Les coûts supplémentaires étaient liés avant tout au transport de personnes au niveau régional.

[Thor Navigator]

Le réseau ferroviaire des CFF est le plus fréquenté au monde et doit bien évidemment être entretenu en conséquence. Cela s’applique notamment aux tronçons Rail 2000 Mattstetten–Rothrist et Wanzwil–Soleure, fortement sollicités jour et nuit depuis huit ans et demi par les trafics voyageurs et marchandises. C’est pourquoi les week-ends du 3 au 6, du 10 au 13 et du 24 au 26 mai 2013, les CFF remplaceront une partie des voies et réaliseront des travaux d’entretien de grande envergure, profitant du pont de l’Ascension pour ne pas perturber le trafic de pendulaires.

Merci pour l'info. Il est plus que surprenant de devoir remplacer les rails seulement 8 ans et ans après la mise en service d'une infra nouvelle, fut-elle exploitée à 200 km/h. Que l'usure soit accélérée par les vitesses élevées certes, mais d'une part on pose presque toujours du rail lourd et sjmsb de nuance dure sur ce type de ligne, d'autre part les remplacements interviennent en général au plus tôt après une vingtaine d'année de services intensifs (sur la LGV SE française, plus sollicitée que Mattstettent-Rothrist, les premiers remplacements de rail massifs sont intervenus en 2009) (*). Sur la LGV, les premiers ont eu lieu à la même période, donc plus tôt, mais on est bien au-delà des 8 ans et demi évoqués ici. Les rails utilisés souffriraient-ils de défauts de conception ou de pose ?

J'ai en mémoire la cas particulier du tunnel sous la Manche, avec une durée de vie bien plus courte que sur les lignes à fort trafic situées à l'air libre et hors atmosphère saline et humide permanente (comme c'est le cas sous le tunnel). Le volume de trafic écoulé comme les charges unitaires des convois sont aussi exceptionnellement élevées dans le cas d'ET.

[Didier 74]

ATS et rts.ch, 30 avril

La hausse de la fréquentation met le réseau des CFF sous pression

Les CFF ont dépensé en 2012 plus de 1,8 milliard de francs pour remplacer les installations ferroviaires en fin de vie, notamment en raison d'une fréquentation en hausse, notent-ils dans leur rapport annuel publié mardi.

L'augmentation du nombre de passagers représente un grand défi pour les CFF. L'accès aux trains dans les gares devra notamment être amélioré, remarquent-ils mardi dans leur rapport 2012 sur l'état du réseau ferroviaire.

Les coûts pour remplacer les installations en fin de vie sont chiffrés à 1,815 milliard de francs en 2012, contre 1,78 milliard en 2011, précise l'entreprise nationale dans son communiqué.

4% des installations en mauvais état
D'après leur rapport, l'inventaire 2012 des installations ferroviaires est "positif", se réjouissent les CFF. La majeure partie d'entre elles, soit 78%, sont en très bon ou bon état (contre 74% en 2011), 18% se trouvent dans un état moyen (20% en 2011) et 4% sont en mauvais état (6% en 2011).

L'entreprise ferroviaire explique ces améliorations par l'assainissement d'un certain nombre d'installations en 2012, augmentant ainsi la sécurité et la disponibilité du réseau. Les CFF ont notamment investi 76 millions de francs de plus que prévu dans l'entretien des voies.

Deux expertises externes ont également été mandatées par les CFF. Elles doivent permettre de définir précisément les endroits où les installations devront être remplacées, le développement des besoins et les moyens nécessaires pour y parvenir.

Plus d'argent pour l'entretien du réseau
Les CFF notent dans leur rapport 2012 qu'ils disposeront de davantage d'argent pour l'entretien du réseau ferré, grâce à la convention de prestations 2013-2016, à la hausse du prix des sillons et à d'avantage d'efficience dans le fonctionnement de l'entreprise.

La convention de prestations, signée entre la Confédération et les CFF, apporte une manne de 165 millions de francs de plus pour réaliser des projets entre 2013 et 2016.

Douze gares rénovées dont Morges et Rolle
Des travaux de rénovation sont prévus dans douze gares, notamment à Morges (VD), Rolle (VD), Bâle, Olten (SO), Bellinzone, Lenzbourg (AG) ou encore Zurich Hardbrücke.

Ils doivent permettre d'accroître le flux de voyageurs, d'améliorer la sécurité de la gare et la ponctualité des trains. Ces travaux doivent être terminés entre 2013 et 2025.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4865663-l ... ssion.html

ATS, 30 avril

L'ATE lance son combat contre la hausse du prix de la vignette

L'Association transports et environnement (ATE) a lancé mardi la récolte des signatures pour son propre référendum contre l'augmentation du prix de la vignette autoroutière.

Comme les partis bourgeois, mais pour d'autres raisons, l'Association transports et environnement (ATE) combat la hausse à 100 francs du prix de la vignette autoroutière. Elle a lancé mardi la récolte des signatures pour un référendum, craignant notamment la construction d'un 2e tube au Gothard.

Le 22 mars, le Parlement a accepté d'augmenter de 40 à 100 francs le prix de la vignette autoroutière, première hausse depuis 20 ans.

Un deuxième référendum
Un comité interpartis a annoncé fin mars le lancement d'un référendum, critiquant une hausse abusive et estimant qu'avant de définir un financement, il faut établir ce qui doit être construit et combien cela coûterait. Le PDC conduira sans doute avec le PBD la campagne.

L'ATE s'est résolue à mettre sur pied sa propre récolte de signatures, écrit-elle mardi. Les recettes découlant de la hausse du prix de la vignette permettront la constitution de réserves, critique-t-elle.

Contrer un deuxième tube au Gothard
L'ATE craint en particulier que cet argent soit mis de côté pour la construction d'un deuxième tube routier au Gothard. Elle estime qu'une telle politique va à l'encontre d'une mobilité respectueuse de l'environnement.

Très critique par rapport à l'augmentation du prix de la vignette, le TCS définira cette semaine sa position officielle sur le référendum, a-t-il indiqué mardi.

Les opposants à une vignette à 100 francs ont jusqu'au 13 juillet pour déposer au moins 50'000 signatures.

[Didier 74]

ATS, 4 mai

Impressionnant exercice de sauvetage dans le tunnel du Lötschberg

Un gigantesque exercice de simulation impliquant quelque 400 sauveteurs et 900 figurants s'est tenu samedi dans le tunnel du Lötschberg qui relie les cantons de Berne et du Valais.

Environ 400 sauveteurs et plus de 900 figurants passagers ont investi samedi le tunnel de base du Lötschberg. Ils participaient à une simulation d'une importante fuite de gaz à l'intérieur d'un tunnel.

Cet exercice, le premier de cette envergure depuis l'ouverture du tunnel en 2007, visait à améliorer la coopération entre le personnel ferroviaire et les forces d'intervention, police, pompiers et services sanitaires. Pour permettre son déroulement, le tunnel a été fermé au trafic samedi de 09h00 à 15h00.

Le scénario prévoit que de l'ammoniac s'échappe d'un container chargé sur un train qui se trouve à l'arrêt au milieu du tunnel en raison d'une défectuosité technique.

930 personnes bloquées
Un Intercity avec à bord 930 personnes est bloqué derrière ce convoi dangereux. Au signal d'alarme, ils ont quitté le train et se sont dirigés vers les sorties de secours du tunnel.

Les sauveteurs se sont entretemps déployés sur les côtés valaisan et bernois du tunnel, long de 34,6 kilomètres, alors que les services sanitaires se sont préparés à recevoir les passagers blessés.

D'après des accords avec les cantons de Berne et du Valais, la compagnie BLS est censée organiser un exercice de cette ampleur tous les six ans sur la ligne de base du Lötschberg, exploitée par la compagnie ferroviaire BLS.

Le reportage diffusé dans le 19h30 sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... hberg.html

[Didier 74]

rts.ch, 6 mai

Les travaux de percement du tunnel ferroviaire de Rosshaeusern, entre Berne et Neuchâtel, ont débuté

Un dynamitage a marqué lundi le début des travaux de percement du tunnel de Rosshaeusern (BE). Long de 2,1km, cet ouvrage constitue la pièce maîtresse de l'amélioration de la liaison ferroviaire entre Berne et Neuchâtel, ainsi que du raccordement au réseau français à grande vitesse (TGV). Les coûts se montent à 200 millions de francs.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4879463-l ... ebute.html

[Didier 74]

rts.ch, 7 mai

Amendes des CFF moins salées pour les adeptes des billets sur mobile

L'amende des CFF sera allégée pour les usagers qui ont acheté leur billet via téléphone portable mais qui se retrouvent dans l'incapacité de présenter leur titre de transport.

Les usagers des CFF qui ont acheté leur billet via leur téléphone portable, mais se retrouvent dans l'impossibilité de le présenter au contrôleur en raison d'un batterie à plat par exemple, ne risqueront plus la surtaxe de 90 francs applicable depuis le changement d'horaire de décembre 2011.

"Il est normal d'acheter un billet avant de prendre le train, par contre, je ne souhaite pas que nos clients fidèles soient amendés pour une simple mésaventure", indique le directeur des CFF Andreas Meyer dans un communiqué publié mardi.

Nouvelle règle dès juin
Jusqu'ici, les voyageurs piégés par leur batterie de téléphone mobile ou qui avaient simplement oublié leur appareil risquaient de devoir passer à la caisse. Mais les contrôleurs se montraient conciliants dans ce genre de cas, assurent les CFF.

Dès le 1er juin, cette pratique sera la règle pour les CFF, mais aussi pour toutes les entreprises de transports publics. Les adeptes du billet sur mobile dans l'incapacité de montrer leur titre de transport pourront le présenter plus tard. Ils recevront tout de même une facture de 30 francs. Les billets achetés en ligne et imprimés, mais égarés, sont aussi concernés.

Pour rappel, si c'est un abonnement qu'on oublie, il en coûte 5 francs de l'amener à un guichet ultérieurement.

Autre nouveauté, les billets pourront être téléchargés jusqu'au départ effectif du train. Jusqu'ici, c'est l'horaire qui faisait foi.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4882432-a ... obile.html

[Didier 74]

SonntagsBlick, 12 mai

Der brisante Renten-Geheimplan der SBB

Arbeiten bis 67, sparen für die Auszeit und einen vorzeitigen Ruhestand für Knochenjobs. Die SBB in Experimentierlaune.

Die SBB planen einen grossen Wurf: Die Geschäftsleitung unter der Führung von CEO Andreas Meyer und Personalchef Markus Jordi will die Belegschaft für völlig neue Arbeitsmodelle gewinnen. Das zeigt ein internes Papier, das SonntagsBlick vorliegt. Titel: «Neue flexible Pensionierungsmodelle bei der SBB». Für Aufregung ist gesorgt: Denn auch das Rentenalter 65 wird im Papier zur Diskussion gestellt. Konkret geht es um drei Vorschläge:

u Lebensarbeitszeit: Die Mitarbeiter können Zeit oder Geld ansparen für eine längere Auszeit, ein reduziertes Pensum während einer gewissen Zeit oder für die frühzeitige Pensionierung. Ihr Arbeitszeitkonto sollen sie mit Überzeit, Dienstzulagen oder dem 13. Monatslohn füllen können. Scheidet der Mitarbeiter aus, bevor er sein Guthaben bezogen hat, wird er ausbezahlt.

u Vorruhestand: Dieses Modell ist Berufsgruppen mit «besonderen Belastungen» vorbehalten – Jobs wie Gleisbauer, Rangierspezialisten oder Reinigungsfachleute. Sie sollen fünf Jahre vor der Pensionierung teilweise oder vollständig in den Vorruhestand gehen können. Ohne Einbussen bei der Rente.

u Reduziert länger arbeiten: Der Ansatz bedeutet gemäss SBB-Papier «eine Senkung des Beschäftigungsgrads vor dem ordentlichen Pensionierungsalter und eine Verlängerung der Tätigkeit darüber hinaus». Im Klartext heisst das: Mitarbeiter senken vor 65 ihr Pensum – und arbeiten danach reduziert weiter, zum Beispiel bis 67. Finanziell sollen sie in etwa gleich gut fahren wie bei der ordentlichen Pensionierung mit 65 Jahren. Das Absinken der Rente wie bei einer Frühpensionierung wird mit der längeren Beschäftigung verhindert (siehe Grafik).

Viele ältere Angestellte seien ausgebrannt
SBB-Sprecher Christoph Rytz betont, das Rentenalter bleibe weiterhin wie bisher bestehen. «Es wird nicht aufgeweicht.» Rytz bestätigt gleichzeitig: «Jedoch diskutieren die SBB darüber, ob es zusätzlich auf freiwilliger Basis ein flexibles Modell für das Rentenalter geben wird.» Die Ansätze seien noch nicht vollständig ausgearbeitet und der Zeitpunkt der Einführung noch offen.

Die SBB begründet die Pläne mit der demografischen Entwicklung. «Diese führt voraussichtlich zu einer Verknappung der Mitarbeitenden, weshalb Unternehmen generell vermehrt auf ältere Mitarbeitende angewiesen sind.» Grundsätzlich gehe die Entwicklung Richtung längeres Arbeiten. Und wer dies wolle, solle es auch tun können.

Bei den Gewerkschaften stossen die SBB mit ihren Plänen auf taube Ohren. «Pensionsalter 65 bleibt für uns die Schamgrenze, über die wir nicht hinausgehen», sagt Peter Moor, Sprecher der Eisenbahnergewerkschaft SEV. Die heutige Regelung sei im Gesamtarbeitsvertrag mit den SBB festgeschrieben. Dieser Vertrag gilt noch bis Ende 2014.

Man sei sehr wohl für flexiblere Arbeitszeitmodelle – sinnvoll sei eine Flexibilisierung nach unten mit vorzeitigen Pensionierungen. Eine Erhöhung des Pensionsalters lehnt Moor ab. Seit mehreren Jahren gehe die Entwicklung rund um die Pensionierung in die gleiche Richtung: Mehr einzahlen, länger arbeiten, weniger Rente. «Dazu gehört auch die Verschiebung des Pensionierungsalters nach oben», so Moor. «Sie ist damit ein Teil dieses ganzen Katalogs des laufenden Sozialabbaus.»

Ähnlich tönt es beim Lokpersonalverband (LPV). «Wir unterstützen flexible Pensionierungsmodelle, aber die Vorschläge der SBB sind inakzeptabel. Wenn ich mit meinen 57 Jahren daran denke, zehn weitere Jahre anhängen zu müssen, habe ich Mühe», sagt LPV-Präsident Urs Mächler. Viele ältere Angestellte seien ausgebrannt.

«Das Ganze ist auch eine Frage der Solidarität», findet Mächler. «Flexibilisierung darf nicht zu Lasten jener gehen, die etwa aus gesundheitlichen Gründen zur Frühpensionierung gezwungen sind.»

Vertrauen gestört?
Der renommierte St. Galler Arbeitsrechtler Thomas Geiser hat zwar Verständnis für die Bedenken der Gewerkschafter. Die Pläne der SBB-Geschäftsleitung würden aber nicht automatisch eine Verschlechterung der Renten oder eine schleichende Heraufsetzung des Rentenalters nach sich ziehen. Ob sich die Gewerkschaften auf die Diskussion einlassen, hänge davon ab, ob die Sozialpartner Vertrauen zueinander hätten. «Zurzeit dürfte dieses nicht vorhanden sein», sagt Geiser.

Erst gerade haben die SBB mit ihren Plänen für variable Renten für Aufsehen gesorgt. Mit den neuen Arbeitszeitmodellen geben sie jetzt noch einen oben drauf. «Die Verhandlungen mit den Sozialpartnern haben noch nicht begonnen und werden frühestens im kommenden Jahr aufgenommen», heisst es bei den SBB. Schon jetzt ist klar: Es wird ein hartes Ringen werden.

Source http://www.blick.ch/news/wirtschaft/der ... 99593.html

rts.ch, 13 mai

Les CFF envisagent d'introduire la retraite à 67 ans

Les CFF planchent sur différents modèles de retraite, selon le SonntagsBlick. L'ex-régie fédérale envisage notamment d'élever l'âge de la retraite à 67 ans, au grand dam des syndicats.

"Le plan secret des CFF pour la retraite à 67 ans", titrait dimanche le SonntagsBlick, qui a révélé que les CFF planchent sur différents modèles pour une retraite à la carte, dont une élévation de l'âge de la retraite à 67 ans. Le syndicat SEV a réagi, dénonçant une "mauvaise voie" et plaidant au contraire pour une diminution de l'âge de la retraite.

Trois modèles envisagés
Ces modèles vont dans trois directions. L'un des axes étudiés viserait à permettre aux collaborateurs de "mettre de côté du temps et de l’argent" durant toute leur carrière en vue d’une retraite anticipée.

Avec le deuxième modèle, il serait possible de prévoir une retraite anticipée sans réduction des rentes pour certaines catégories du personnel à travail pénible.

Enfin, les CFF envisageraient de reporter l'âge de la retraite à 67 ans en échange d'une dotation horaire hebdomadaire moindre dans les dernières années d'activité professionnelle.

Les précisions des CFF
Interrogés lundi à la suite des révélations du SonntagsBlick, les CFF ont précisé à RTSinfo, par la voie de leur porte-parole Patricia Claivaz, que l'âge légal de la retraite restera inchangé aux CFF, soit 64 ans pour les femmes, 65 ans pour les hommes.

Actuellement, des discussions sont en cours pour proposer, en plus du modèle actuel et cela uniquement aux collaborateurs qui le souhaitent, un modèle plus flexible. Les employés pourront ainsi choisir, a-t-elle ajouté.

Pour l'heure, il s’agit encore d’un projet et aucune décision n'a été prise. Les négociations avec les partenaires sociaux débuteront l'année prochaine.

Caisse de pension fragile
Pour mémoire, la caisse de pension des CFF a dû être assainie successivement en 2003 et en 2011 par la Confédération, suite à des lacunes de couverture liées à un financement insuffisant lors de sa création, ainsi qu'à la crise financière. Depuis, la situation s'est améliorée.

L'entreprise et les employés ont aussi dû mettre la main au porte-monnaie.

Les employés ont notamment dû consentir au versement de cotisations d'assainissement.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4897307-l ... 7-ans.html

Le reportage diffusé au 19h30 sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... tante.html

rts.ch, 13 mai

Les CFF veulent améliorer la situation en matière de places assises dans les trains aux heures de pointe

Cette semaine dans 9 gares, dont Lausanne et Genève, les places libres seront signalées aux usagers invités à mieux se répartir sur les quais. Ces dernières années, le nombre de passagers a augmenté davantage que la moyenne durant les heures de pointe et lors des journées de forte affluence. Le trafic régional, notamment, atteint les limites de ses capacités. Des places assises sont pourtant souvent encore libres à l'avant et à l'arrière des véhicules.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4897707-l ... ointe.html

[Didier 74]

cff.ch, 16 mai

Fauchage le long des lignes ferroviaires : Entretien nocturne des talus dans toute la Suisse

A partir du 21 mai 2013, les CFF fauchent les talus le long des lignes ferroviaires afin d'en assurer la sécurité. Pour des raisons d'exploitation, ces travaux de fauchage doivent avoir lieu la nuit. Les CFF s'efforcent de réduire le bruit autant que possible. Toutes les dates et les lignes sont disponibles sur http://www.cff.ch/entretiendestalus.

Aux CFF, l'été coïncide avec le fauchage des talus. Ces travaux d'entretien réguliers sont très importants pour la diversité biologique et pour la sécurité de l'exploitation. Les équipes spécialisées des CFF travaillent de début juin jusqu'à fin octobre de manière ciblée le long du réseau ferroviaire, en concentrant leurs travaux par ligne. Le fauchage a lieu du dimanche soir au vendredi matin. Toutes les dates et les lignes sont disponibles sur http://www.cff.ch/entretiendestalus.

Les travaux doivent avoir lieu de nuit en raison de la forte densité des trains pendant la journée. Il est donc impossible d'éviter les émissions sonores à cette occasion. Les CFF remercient les riverains concernés de leur compréhension et s'efforcent de réduire le bruit autant que possible.

Toutes les dates et les lignes sont disponibles sur http://www.cff.ch/entretiendestalus.

Source http://www.cff.ch/groupe/medias/communi ... 605_1.html

CFF Cargo baptise sa seizième locomotive hybride à Bienne

CFF Cargo a baptisé aujourd'hui la seizième des 30 locomotives hybrides en commande. Elle permet une exploitation du trafic par wagons complets plus économique et plus écologique. Cette locomotive – la plus moderne du marché – sera exploitée aussi bien pour le service de ligne que pour les manœuvres.

«Je suis heureux que les opérations de manœuvre puissent être effectuées, à l'avenir, de façon plus efficace, plus durable et plus économique. La nouvelle locomotive hybride nous permet en outre de supprimer une locomotive diesel de type Tm 232.», a déclaré Andreas Steiner le 16 mai 2013, dans la gare de marchandises de Bienne. Conjointement avec Erich Fehr, le maire de la ville de Bienne, il a baptisé la locomotive hybride de type Eem 923 du nom de «Frienisberg». La société Stadler Winterthur SA livrera le reste des 30 véhicules commandés d'ici la fin 2013, au fur et à mesure de la production. Le volume total de la commande se monte à 88 millions de francs (pack de pièces de rechange compris).

Plus d'efficience, de durabilité et de rentabilité
La nouvelle locomotive hybride dispose de tous les atouts pour répondre de façon optimale aux besoins de la clientèle. Car l'Eem 923 allie efficience, durabilité et rentabilité. Cette nouvelle acquisition permettra à CFF Cargo de continuer à réduire la diversité de ses véhicules, afin de rentabiliser l'exploitation et l'entretien de l'ensemble de la flotte.

La nouvelle locomotive hybride répond aussi aux exigences écologiques de CFF Cargo: grâce à sa forte puissance de 1500 kW, elle convient autant pour le service de ligne que pour les manœuvres. CFF Cargo gagne ainsi en flexibilité au niveau de la production. Les mécaniciens peuvent rapidement passer de l'électrique au diesel, ce qui permet de gagner du temps et de l'argent, car il n'est plus nécessaire de procéder à de fastidieux changements de locomotives pour emprunter les derniers kilomètres des voies de raccordement non électrifiées. Les coûts d'exploitation et de maintenance de la locomotive hybride sont en outre nettement inférieurs à ceux de l'ancienne flotte de manœuvre – dans le même temps, CFF Cargo compte sur une disponibilité clairement plus élevée des véhicules.

Elle prévoit aussi que la locomotive hybride Eem 923 circule à plus de 90% à l'électricité, le moteur diesel complémentaire ne devant entrer en action que sur les voies de raccordement sans caténaire. CFF Cargo pourra ainsi diminuer ses émissions de CO2 de plus de 4000 tonnes par an, par rapport à ses valeurs actuelles. CFF Cargo a sciemment opté pour un véhicule porteur d'avenir qui présente à la fois des avantages de durabilité économique et écologique.
Choix du nom: des montagnes régionales comme symbole de la durabilité.

CFF Cargo sort des sentiers battus non seulement avec la locomotive hybride en elle-même, mais aussi par le choix du nom : comme les locomotives hybrides seront employées sur des sites régionaux, elles ont été baptisées du nom de montagnes avoisinantes. Elles symbolisent l'ancrage durable, régional et écologique. Le nom est choisi par l'équipe de production Cargo du site concerné. En ce qui concerne la locomotive hybride basée à Bienne, l'équipe RCP, dirigée par Philippe Hofer, a pris la décision de lui donner le nom de la montagne locale «Frienisberg».

Source http://www.cff.ch/groupe/medias/communi ... 705_1.html

17 mai

L’appareil d’enclenchement de Brigue : Aiguillages et signaux commandés depuis Spiez

L’appareil d’enclenchement de Brigue est en fin de vie. Il sera remplacé et automatisé en novembre 2015. Simultanément le BLS reprendra des CFF la gestion du trafic du nœud ferroviaire de Brigue. Les collaborateurs du Centre d’exploitation de Spiez commanderont désormais les aiguillages et signaux de Brigue.

En novembre 2015, l’appareil d’enclenchement de Brigue sera remplacé et automatisé. Simultanément, la gestion du trafic du nœud ferroviaire de Brigue sera transférée des CFF au BLS. C’est ce qui a été défini en 2004 dans le contrat d’exploitation signé par les deux parties. Depuis 2007 déjà, les dispositions concernant les trains de l’axe Vallée de l’Aar jusqu’à Domodossola sont prises à partir du Centre d’exploitation BLS de Spiez.

Avec le remplacement de l’appareil d’enclenchement en novembre 2015, la desserte de l’installation de Brigue passera également au BLS. Les collaborateurs de Spiez commanderont désormais les quelque 200 aiguillages et 120 signaux du nœud ferroviaire de Brigue, ceci parce que la technique d’acheminement moderne permet aujourd’hui de gérer le trafic ferroviaire à partir d’un nombre restreint de centres.

Aux CFF, cette gestion se fera d’ici 2016 depuis les quatre centres d’exploitation de Lausanne, Zurich Aéroport, Olten et Pollegio. Pour le BLS, elle se fera depuis le centre d’exploitation de Spiez. Cette concentration améliore la communication et la coordination, particulièrement en cas de perturbation du trafic. Des mesures peuvent être décidées plus rapidement et les voyageurs informés plus vite.

Aujourd’hui 37 collaborateurs CFF travaillent à la gestion du trafic à Brigue. Le BLS et les CFF sont grandement intéressés à continuer à employer ces collaborateurs. Le BLS créera entre autre sept nouveaux postes à Spiez. Les CFF peuvent également offrir aux collaborateurs différentes possibilités, partiellement à Brigue, et les accompagneront dans leur nouvelle orientation.

L’enclenchement de Brigue est aujourd’hui composé de cinq installations autonomes qui datent des années 1954 à 1996. C’est de là que sont commandés les aiguilles et signaux du nœud ferroviaire qui se trouvent sur le territoire des trois communes de Brigue, Naters et Termen. Plus de 400 trains circulent quotidiennement dans le nœud ferroviaire de Brigue.

Source http://www.cff.ch/groupe/medias/communi ... 705_3.html

[Didier 74]

ATS, 22 mai

De plus en plus de Romands se déplacent pour aller travailler

Il y a de plus en plus de pendulaires en Suisse romande. Une étude publiée mercredi révèle que plus de 77'000 salariés travaillent dans un autre canton romand que celui qu'ils habitent.

Les salariés romands se déplacent de plus en plus. Ils sont plus de 77'000 à travailler dans un autre canton romand que celui de leur domicile, soit une hausse de 40% par rapport à l'année 2000. En ajoutant 34'000 Romands qui partent en Suisse alémanique, 111'000 Romands (12% des actifs) sont des pendulaires.

Simultanément, 18'000 Alémaniques viennent en Suisse romande, un chiffre qui augmente plus vite que le nombre de Romands traversant la Sarine.

Selon l'étude des six banques cantonales romandes et du Forum des 100, le flux le plus dense a lieu dans les deux sens sur l'axe Vaud-Genève. Mais le nombre de pendulaires se rendant du Valais et de Fribourg dans le canton de Vaud a été multiplié par un et demi entre 2000 et 2010.

Le tiers des actifs à Fribourg
Le canton de Fribourg est le plus concerné par ces migrations, avec 34'000 salariés, le tiers des actifs, allant travailler à l'extérieur du canton. Jura et le Valais ont aussi plus de pendulaires sortants qu'entrants.

Ils sont 40'000 Vaudois à s'exiler (le 6e des actifs), dont 35'000 vers un autre canton romand, surtout à Genève (23'000) ; les Valaisans sont 14'000 à quitter leur canton, dont dix mille sur Vaud. Les Genevois sont nettement moins nombreux à quitter les frontières du canton (8600), soit à peine plus que les Neuchâtelois (8500). Enfin, 4500 Jurassiens travaillent à l'extérieur du canton (le 5e des actifs), dont 3000 en Suisse alémanique.

Vaud reçoit le plus de pendulaires
Le canton qui reçoit le plus de travailleurs du reste de la Suisse est le canton de Vaud, avec un apport de 34'000 personnes venant d'autres cantons romands, plus 3600 Alémaniques. Genève vient ensuite, avec 25'000 Romands et 1400 Alémaniques. Toutefois, Genève attire simultanément beaucoup plus de frontaliers (56'000 contre 18'000 pour Vaud).

Fribourg attire 7000 salariés des autres cantons romands plus 6000 Alémaniques, Neuchâtel 5700 salariés, plus 4100 Alémaniques, le Valais 4200 Romands et 1100 Alémaniques et le Jura 270 Romands et 1200 Alémaniques, selon l'étude, la première à se baser sur le recensement de la population de 2010.

Dommage que cette étude ne mentionne pas les parts modales de la route et du rail pour les déplacements pendulaires.

Zoom sur les déplacements transfrontaliers :
- Genève : 56333 travailleurs frontaliers soit 68% de la mobilité pénétrante
- Vaud : 18035 travailleurs frontaliers soit 32% de la mobilité pénétrante
- Neuchâtel : 8098 travailleurs frontaliers soit 45% de la mobilité pénétrante
- Jura : 5397 travailleurs frontaliers soit 78% de la mobilité pénétrante
- Valais : 1955 travailleurs frontaliers soit 27% de la mobilité pénétrante
- Fribourg : 242 travailleurs frontaliers soit 2% de la mobilité pénétrante.

Les transports publics ne sont pas à la hauteur d'une telle mobilité selon un géographe interrogé dans ce reportage diffusé au 19h30 le 22 mai sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... mande.html

[Didier 74]

ATS, 29 mai

Quatorze lignes régionales sont encore menacées en Romandie

Dix-sept liaisons régionales sont menacées d'être remplacées par des bus, dont 14 en Suisse romande.
Face à la levée de boucliers, le Conseil fédéral a revu à la baisse le nombre de lignes régionales qui pourraient être remplacées par des bus. Seules celles dont la couverture est inférieure à 30% sont concernées.

Le Conseil fédéral revoit son projet de remplacer plus de la moitié des lignes ferroviaires régionales par des bus. L'option ne sera envisagée que pour celles qui couvrent moins de 30% de leurs frais.

Dix-sept liaisons sont concernées, dont 14 en Suisse romande : Le Locle-La Chaux-de-Fonds (NE) ; Aigle-Les Diablerets (VD) ; Aigle-Champéry (VD,VS) ; Apples - L’Isle (VD) ; Sonceboz –Moutier (BE) ; Bulle-Broc (FR) ; Bulle-Montbovon (FR) ; Le Noirmont-Tavannes (JU,BE) ; Les Ponts-de-Martel-La Chaux-de-Fonds (NE) ; Martigny-Le Châtelard (VS) ; Morges-Bière (VD) ; Porrentruy-Bonfol (JU), Vallorbe-Le Pont (VD) et Soleure-Moutier (BE).

Marche arrière
L'idée initiale était de revoir le sort de toutes les lignes couvrant moins de 50% de leurs frais. Environ 175 trains régionaux étaient menacés.

Face aux critiques, le gouvernement fait marche arrière. L'examen ne se fera qu'avant l'achat de nouveau matériel roulant et seulement si le bus est une solution "efficace et favorable au client".

rhonefm.ch, 29 mai

2 lignes ferroviaires valaisannes menacées de disparition

La lignes ferroviaires régionales Aigle – Ollon – Monthey - Champéry dans le Chablais et celle de Martigny – Le Châtelard-Frontière pourraient être remplacées par des bus. Tout comme 15 autres lignes en Suisse.
Pas assez rentables selon la Confédération, ces lignes couvrant moins de 30% de leurs frais.
Leur situation sera réévaluée tous les 10 ans pour voir s'il vaut la peine de poursuivre l'exploitation.

Entretien avec Raymond Carrupt, directeur de TMR, société exploitante du Martigny-Châtelard.

A écouter sur http://www.rhonefm.ch/fr/informations/i ... -313-57077

[chris2002]

Aigle-Champéry: de gros travaux sont prévus à relativement courts terme (2015 sauf erreur) et certains appels d'offres, notamment pour le matériel roulant, doivent déjà être lancés, donc les risquent sont à mon avis relativement faibles. De plus la section Aigle-Monthey assure une liaison transversale importante entre les deux cotés du Chablais, même si les temps de trajets devraient être améliorés pour rendre la liaison plus compétitive.
Martigny-Le Chatelard: le matériel roulant vient d'être modernisé, et de lourds travaux ont eu lieu (et ont toujours lieu) ces dernières années, en ce qui concerne la ligne, donc les risques sont relativement faibles. De plus, la ligne constitue l'unique liaison entre Salvan/les Marcottes et Finhaut/le Chatelard, sauf à redescendre à Martigny, ce qui fait un détour énorme (IE: il est impossible de remplacer cette ligne par une ligne de bus, sans perdre pas mal de fonctionnalités, surtout que si le train disparait, en cas de fermeture du col de la Forclaz, il n'y a plus d'itinéraire bis vers le reste de la Suisse).
Morges-Bière: le renouvellement du matériel roulant est lancé (avec un passage probable à la cadence semi-horaire dans les années à venir), et la ligne joue un grand rôle dans la collecte des betteraves et le transport de matériel militaire. Sans compter, pour les années à venir, le trafic de graviers entre une carrière sur la ligne et Gland, qui va être lancé tout prochainement.
Apples-l'Isle: à mon avis très clairement la ligne la plus menacée. Il doit s'agir d'une des dernières lignes ferroviaires de Suisse où les trous de 2h dans les circulations sont fréquents (2 à 3 par jour, et encore ça c'est amélioré par rapport au passé, où en heure creuse la ligne était assurée en bus) et le matériel roulant commandé par le BAM, à 2 éléments minimum (voir même 3, si les éléments d'extrémité ne sont pas accessibles) sera probablement trop capacitaire (sans compter qu'avec 4 rames, dont probablement 3 qui seront engagées sur Morges-Bière (c'est faisable avec 2 rames mais ça veut dire avoir seulement 2 minutes d'arrêt à chaque terminus (temps de parcours de 28 minutes)), ça ne laisse pas beaucoup de marges de manoeuvre). La seule chose qui joue en sa faveur, c'est le trafic de betteraves, mais est-ce que cela sera suffisant pour sauver cette ligne ?
Vallorbe-Le Pont: c'est quand même assez cocasse, car un même train est menacé sur la section CFF de la ligne mais ne l'est plus sur la section TRAVYS de la ligne (Le Pont-Le Brassus). De plus, les relations le Day-Le Brassus vont bientôt être modifiées (d'ici à 2017-2018) dans le cadre du développement du RER vaudois, pour être directes jusqu'à Lausanne, ce qui devrait améliorer la rentabilité de la ligne.
Bulle-Monbovon: avec les plans relativement ambitieux du canton de Fribourg concernant son réseau ferré (métrique ou à voie normal), les risques que des lignes soient fermés sont à mon avis faibles, surtout que là aussi, le renouvellement du matériel est en cours.

Pour les autres je ne les connais pas suffisamment.

[Didier 74]

Aigle-Chambéry

C'est Champéry, la station valaisanne des Portes du Soleil, d'où partira ce week-end le Critérium cycliste du Dauphiné.

[chris2002]

Oui bien sûr…

[Thor Navigator]

C'est amusant que ce soit un Suisse qui ait fait la coquille... Pas de réseau ferré "secondaire" à Chambéry, hélas... (c'est l'ex-Chambérien qui parle ici !)
À part les éventuelles améliorations envisagées entre Aigle et Monthey, quels sont les travaux prévus au-delà ?

Merci pour ce bref tableau de la situation en pays vaudois.

Christian

[chris2002]

À part les éventuelles améliorations envisagées entre Aigle et Monthey, quels sont les travaux prévus au-delà ?

Ils sont lourds:

Remplacement de la crémaillère de type Strub par une crémaillère de type ABt compatible avec l'Aigle Leysin (enfin la ligne A des TPC comme on doit l'appeler maintenant ).
Rélectrification des 23 kilomètres de ligne en 1500V DC (au lieu du 850V DC actuel) pour être à la même tension que sur les deux autres lignes au départ d'Aigle.
Réforme de l'ensemble du matériel roulant, hormis les 2 Beh4/8 de 2001, qui seront elles adaptées pour le 1500V DC et la crémaillère ABt.
Le tout est normalement prévu pour 2015.

[Thor Navigator]

Effectivement !
Merci pour la réponse.

[Coccodrillo]

La ligne du Gothard est interrompue, on parle de 4-5 jours, entre Arth Goldau et Immensee (soit vers Lucerne et Bâle). Le trafic marchandises est interrompu même si on peut toujours relier le Gothard et le Tessin au reste de la Suisse avec les deux lignes pour Zoug et pour Wädenswil/Pfäffikon (celle de la SOB). Malheureusement elles sont en voie unique et la deuxième présente des rampes de 50 pour mille, donc utiliser cette dernière pour les marchandises est de fait hors de question. Le problème, c'est que la région de Munich-Salzburg est aussi en proie des éboulements, et je crois que la ligne du Brenner est fermée et celle de Tarvisio-Tauern ouverte seulement en direction de Vienne.

[Didier 74]

tdg.ch, 3 juin

L'initiative pour agrandir Cornavin en souterrain va aboutir

A mi-parcours de la collecte de signatures, le Collectif 500 compte déjà une dizaine de milliers de paraphes.

Les craintes du Collectif 500 ont vite été dissipées. Lancée le 9 avril, leur initiative cantonale en faveur d’une extension de la gare Cornavin en souterrain va aboutir. «Nous comptons déjà une dizaine de milliers de signatures à mi-parcours de la récolte», a déclaré Andrea Ponconi, lors d’une conférence de presse organisée aux Grottes ce lundi matin. Soit le nombre requis pour la soumettre au Grand Conseil. «Le soutien populaire, massif, conforte notre décision de lancer l’initiative avant le vote du Conseil national, ajoute Morten Gisselbaek. Cela maintient la pression sur les différents acteurs du dossier.» Le Parlement fédéral doit se prononcer ces prochaines semaines sur le deuxième paquet de six milliards de francs en faveur du rail, dans lequel figure l’extension de Cornavin. A Berne, des voix s’étaient élevées contre le calendrier du Collectif, craignant que le lancement de l’initiative péjore la position de Genève.

Le Collectif 500, composé initialement d’habitants des Grottes, s’oppose à la version en surface soutenue par les CFF, qui impliquerait la destruction de 380 logements. L’initiative, citoyenne, a depuis dépassé les frontières du quartier et est soutenue par l’ensemble des partis de gauche, mais aussi l’ATE, l’Asloca ou encore syndicats et associations d’habitants de Genève. «Cette question ne doit pas cliver gauche-droite, rappelle Morten Gisselbaek. Tous les partis nous ont reçu et réservé un bon accueil à notre argumentaire.»

La variante retenue sera choisie au début de l’été sur la base d’une étude comparative mandatée par la Ville et le Canton de Genève, les CFF et l’Office fédéral des transports. «L’initiative sera retirée si la variante souterraine nous convient», met en garde le Collectif 500. Les habitants des Grottes, qui ont amené le débat sur la place publique, regrettent «le manque de transparence des autorités dans un dossier qui concerne tous les Genevois». Une demande de rencontre a été adressée à Charles Beer et Gabriel Barillier, les présidents du Conseil d’Etat et du Grand Conseil, pour évoquer la future extension de la gare.

Deux variantes, une guerre des chiffres
La variante nord, qui prévoit de réaliser deux voies supplémentaires à l’arrière de la gare, coûterait 800 millions, selon les CFF. Quelque 350 logements seraient détruits. Le chiffre avancé par la régie fédérale ne prend pas en compte les réaménagements urbanistiques et immobiliers, qui seraient à la charge de la Ville et du Canton de Genève.
La gare en souterrain est estimée à 1,7 milliard toujours selon les CFF. Un chiffre sans fondement selon les opposants au CFF.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/17637185

Givrins (VD) : des passionnés font revivre une locomotrice de la ligne Nyon-Saint-Cergue. Ramenée en pleine campagne vaudoise pour y être retapée, la centenaire suscite l’intérêt des communes alentours qui y voient un attrait touristique. Le reportage diffusé sur RTS Un dans Couleurs locales le 3 juin http://www.rts.ch/video/info/couleurs-l ... ergue.html

[Jojo]

La ligne du Gothard est interrompue,[...]

Bref, heureusement qu'il reste le Lötschberg...
Vais aller y faire des photos, moi, un de ces jours

[Coccodrillo]

32 sillons marchandises en plus par jour seront offerts sur le Lötschberg (repartis par EF selon la proportion actuelle du Gothard), tandis que la ligne Arth Goldau-Zoug permettra deux sillons (1 AR) par heure de jour (seulement en heure creuse), et six sillons (3 AR) de nuit (0h - 6h). Cette dernière ligne ne voit normalement pas de trafic marchandises: j'espère que des photographes en profiteront!

Cela signifierait environ 80 sillons par jour au total, tandis que le Gothard normalement en supporte plutôt vers 120 voire plus.

[chris2002]

Martigny-Le Chatelard: le matériel roulant vient d'être modernisé, et de lourds travaux ont eu lieu (et ont toujours lieu) ces dernières années, en ce qui concerne la ligne, donc les risques sont relativement faibles. De plus, la ligne constitue l'unique liaison entre Salvan/les Marcottes et Finhaut/le Chatelard, sauf à redescendre à Martigny, ce qui fait un détour énorme (IE: il est impossible de remplacer cette ligne par une ligne de bus, sans perdre pas mal de fonctionnalités, surtout que si le train disparait, en cas de fermeture du col de la Forclaz, il n'y a plus d'itinéraire bis vers le reste de la Suisse).

A propos des modernisations de la ligne:
http://www.lenouvelliste.ch/fr/valais/m ... 94-1191374 (l'accès à l'article demande une inscription, gratuite (pour la consultation de 5 articles par mois), mais j'ai pas trouvé d'autres sources…)

Pour résumer, d'ici à 2017, l'ensemble de la ligne, hormis la section à crémaillère entre Vernayaz et Salvan sera équipée d'une alimentation électrique aérienne, suite aux recommandations de l'OFT. Les travaux se déroulent en plusieurs phases, à commencer par les éléments les plus critiques, à savoir les gares et les zones facilement accessibles au public, et continueront au fil des ans, avec ensuite le traitement des zones plus complexes, tel que certains tunnels.
De plus, l'ensemble du matériel a reçu un système de sélection automatique du mode d'alimentation (pantographe ou frotteur), pour faciliter l'exploitation.


D'ailleurs, l'article ne le précise pas, mais je me demande comment sera traitée la gare de Chatelard-Frontière. Est-ce qu'un troisième rail sera conservé pour permettre l'arrivée des automotrices Z600 affectées au service de la voie en France ou est-ce que seul le matériel moderne (Z800 et suivantes) pourra désormais venir à la gare frontière ? Actuellement, si je ne dis pas de bêtises, les deux systèmes cohabitent.

[Didier 74]

Financement du rail. Reportage dans le 12h45 sur RTS Un le 4 juin http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... -rail.html

ATS et rts.ch, 5 juin

Le National décide d'augmenter la TVA pour le financement du rail

Le Conseil national a décidé mercredi d'entrer en matière sur le projet de développement du rail. Il lui alloue 6,4 milliards, en relevant la TVA entre 2018 et 2030.

A l'instar du Conseil des États, le National a décidé mercredi de relever la TVA d'un pour mille de 2018 à fin 2030 pour financer le grand projet de développement de l'infrastructure ferroviaire, devisé à 6,4 milliards de francs. Cette mesure devrait rapporter quelque 300 millions par an.

Une minorité bourgeoise, emmenée par Gabi Huber (PLR/UR), a proposé en vain de refuser cette hausse et de faire payer davantage aux cantons. Elle a été battue par 125 voix contre 65. Les Vert'libéraux ont eux échoué dans leur volonté de limiter cette augmentation à la période 2018-2020.

Contre-projet au texte de l'ATE
Toutes les propositions visant à instaurer d'autres sources de financement ont fait chou blanc.

Le plan de financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF), avec son nouveau fonds, doit servir de contre-projet direct à l'initiative populaire "Pour les transports publics". Le texte de l'Association transports et environnement (ATE) vise à affecter les recettes de l'impôt sur les huiles minérales à parts égales à la route et au rail.

Investissements en Suisse romande
En Suisse romande, un partie des 6,4 milliards alloués au rail bénéficiera par exemple au prolongements de quais. Ceux-ci devront accueillir les trains à capacité augmentée, plus long et à deux étages, entre Genève et Lausanne.

Une autre partie de la manne sera dédiée à la réduction du temps de parcours entre Lausanne et Berne et à l'amélioration du noeud ferroviaire à Yverdon, ainsi que sur le tronçon de Gléresse, au pied du Jura.

Rail et routes ne seront pas liés
L'UDC a renoncé mardi à sa proposition de renvoi. Le parti voulait retourner le projet au Conseil fédéral en le chargeant de soumettre au Parlement, parallèlement au fonds ferroviaire, un fonds consacré aux transports routiers.

L'idée est restée lettre morte, devant la volonté de la majorité des groupes de ne pas lier les deux dossier, rail et routes.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4961131-l ... -rail.html

Le reportage diffusé au 19h30 sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... -rail.html

[Didier 74]

Les Transports publics fribourgeois lancent une opération séduction. En alliant les saveurs japonaises, le décor gruyérien et le charme d'une ancienne locomotive, les TPF espèrent attirer de nombreux touristes. Le reportage diffusé par RTS Un au 12h45 du 7 juin http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... ction.html

[Didier 74]

rts.ch, 12 juin

Près de 60'000 voyageurs sont attendus jeudi par les CFF, notamment en raison des courses d'école

Quelque 57'400 voyageurs sont attendus par les CFF jeudi, journée record de l'année pour les voyages de groupe. Les enfants en course d'école, au nombre de 51'000, se tailleront la part du lion. Un total de 2424 groupes devraient recourir aux services du rail, le mois de juin étant favorable aux excursions.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4980277-p ... ecole.html

[Didier 74]

La Tribune de Genève, 19 juin

La future gare Cornavin va soigner ses visiteurs

Salles d’attente, espaces de travail et centre d’information seront prêts dès avril 2014
Les guichets seront vitrés et équipés d’un centre d’information à intention des visiteurs, inexistant jusqu’alors.

Enfin entrée dans la dernière phase de sa rénovation, la gare Cornavin révèle peu à peu les traits de son nouveau visage. Salles d’attente, espaces de travail à louer, automates nouvelle génération, consignes électroniques : en parallèle de sa métamorphose, dont la démolition quasi totale de l’aile est, le bâtiment se dotera de plusieurs nouveaux équipements, parfois uniques en Suisse. Des projets destinés à un nombre de visiteurs en constante augmentation: depuis décembre, les CFF recensent 2700 passagers de plus par jour entre Genève et Lausanne.

1. Salons de luxe
Avant leur grande rénovation, les étages de Cornavin n’abritaient qu’une poignée de bureaux. Plusieurs pans du bâtiment étaient inutilisés. D’ici au mois d’avril 2014, le premier niveau – entièrement vitré – accueillera deux nouvelles infrastructures, non loin des guichets. Ouverte sept jours sur sept, une salle d’attente «lounge» hébergera les propriétaires d’abonnements généraux 1re classe ainsi que les voyageurs internationaux de même rang. Vaste de 550 m2, elle abritera 48 places et pourra accueillir de 15000 à 18000 personnes par mois. Comme à Zurich, seule autre gare suisse à être dotée d’un tel équipement. Un niveau en dessous, tous les autres voyageurs auront eux aussi droit à une salle d’attente, mais de seulement 20 places.

2. Travailler à la gare
Juste à côté du salon «luxe», les passagers trouveront un «Business point CFF», le deuxième du pays. Ici, il sera possible de louer une des 21 salles de travail. A l’heure, à la demi-journée ou un jour entier, du lundi au vendredi de 6h à 22h. Pour étudier, travailler seul ou organiser des réunions. A quel prix ? Dès 20 francs de l’heure environ pour une personne. «Il n’y a rien de tel dans les alentours, constate Christian Rossi, chef de région Léman distribution et services. La gare permet l’accès rapide à l’aéroport, à un grand parking et au nœud ferroviaire.» Coût de ces deux espaces ? Environ 3 millions de francs.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/11153546