Rémi Wrote:Salut
Oui, les dessertes sur l'est notamment dans les vallées vosgiennes, ont un R/D assez faible qui peut poser question.
Ou alors avec qqch comme une AGV-7, mais même sur St-Dié, c'est déjà trop.
Avec EE2, je me demande combien de temps le Paris-Strasbourg via Nancy, Lunéville, Sarrebourg et Saverne va tenir. Peut-être que l'on devrait réfléchir à une gare TGV du côté de Phalsbourg.
Sur le Paris - Munich, c'est un affichage sur le plan international, et il sera difficile de s'en défaire, sauf à un accord avec la DB sur le périmètre des relations France - Allemagne par TGV et ICE.
Supprimer l'AR Paris-Munich à l'Est de Stuttgart pemettrait sans doute d'injecter une fréquence supplémentaire entre Paris et Stuttgart.
En revanche, St Etienne, c'est impensable car dans ce cas on se pose la question de Grenoble : il ne semble pas déraisonnable de considérer qu'une agglomération de 400 000 habitants puisse être desservie par des TGV directs...
St Etienne me semble quand-même moins porteuse que Grenoble, qui bénéficie d'un accès TGV sans passer par Lyon-centre.
Pour Paris - Milan, c'est le même sujet que les liaisons France - Allemagne : par contre, il y a une source d'amélioration potentielle si les TGV prenaient la ligne à grande vitesse entre Turin et Milan plutôt que la ligne classique, avec un gain de mémoire d'une cinquantaine de minutes sur le papier et d'une heure en réalité (le TGV roulant souvent derrière un régional entre Novara et Milan). L'intérêt pourrait encore être accru si un jour, on avait une liaison accélérée entre Lyon et Chambéry, car la ligne du lac d'Aiguebelette est bien sympathique mais à 90 km/h, on compte presque les pâquerettes et on perd là encore quelques dizaines de minutes...
Bien d'accord sur le fond, mais même en prenant la LGV Turin-Milan, les temps de parcours resteront bien longs. Peut-être que l'on pourrait limiter ces TGV à Turin, avec correspondance NTV pour Milan, Bologne, Florence et Rome... Lyon-Chambéry en LGV, c'ets pas encore pour tout de suite hélas.
Pour ce qui est des relations avec Barcelone, ce sera fonction des performances et du positionnement horaire des trains. Potentiellement, le train a une carte à jouer, même avec une concurrence des cars. Si je pense que le TGV sera marginal sur Paris - Barcelone, en revanche, au départ de Lyon et de Marseille, cela peut s'avérer différent...
Lyon et Marseille-Barcelone trouverons leur clientèle. Genève-Barcelone, c'est déjà moins certain, vu l'offre aérienne (mais en Suisse on aime encore le train international longue distance...). Toulouse ça ira, mais un minimum de fréquences serait à recommander face à l'autoroute. Bordeaux-Barcelone, je n'y crois pas, du moins pas avant la LGV BT. Barcelone-Lille n'attirera que très peu de monde en Barcelone-IdF/Picardie/NpDC.
Barcelone-Paris, franchement, j'ai du mal à voir l'intérêt du TGV en 6h sur une telle OD.
Note toutefois que de Barcelone vers Toulouse, Marseille et Lyon, on voit arriver des compagnies low-cost...
Au delà des km/trains, c'est aussi peu-être dans certains arrêts intermédiaires que l'on pourrait tailler...
Sur les au-delà de Bordeaux, Montpellier, Marseille/Toulon en TGV IS, on pourrait peut-être arriver à un compromis: maintien des TGV radiaux, mais limitation des IS , avec corespondance rapide et quai à quai vers ces TGV radiaux. Ou sur le Languedoc, le Paris-Perpignan ou Barcelone qui fait correspondance avec un Strasbourg ou Genève-Toulouse à Montpellier.