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Cramos Wrote: tu pars pus tard. Sinon, ce sera le statut quo.
Le Stif passe les déplacements du week-end au crible
Le 27 mars dernier, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) a dévoilé les résultats d’une enquête sur les déplacements des Franciliens le week-end. Si l’affluence reste moins élevée qu’en semaine, le taux d’utilisation des transports collectifs suit scrupuleusement cette tendance.
"Avec 3,33 déplacements quotidiens par personne le samedi et 2,41 le dimanche, la mobilité individuelle des Franciliens est plus faible le week-end qu’en semaine", résume le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) en préambule de son étude sur les déplacements des Franciliens le week-end publiée le 27 mars dernier. Pour autant, les variations de mobilité observées selon le lieu de résidence semblent plus marquées le samedi que les autres jours de la semaine, puisque les Parisiens réalisent un déplacement de plus le samedi que les habitants des autres territoires. Comme pour les déplacements en semaine, l’usage des modes de déplacements le week-end est très contrasté selon le lieu de résidence. "Plus on s’éloigne de Paris, plus la voiture occupe une place prédominante dans la mobilité des Franciliens", indique l’étude.
40% hors de Paris
Avec 35,3 millions de déplacements le samedi et un nombre de 25,5 millions le dimanche, leur répartition géographique lors du week-end reste assez similaire à celle de la semaine. En effet, dans Paris, ils représentent 20% de l’ensemble des mouvements, tandis que ceux en lien avec la capitale avoisinent 10%. Conclusion : 40% des déplacements se font hors de Paris. Un peu moins de 80% des déplacements effectués le week-end ont lieu à l’intérieur d’un même département et 40% à l’intérieur d’une même commune.
Cinquante et une minutes le dimanche
Si la voiture et la marche tiennent le haut du pavé des moyens de déplacements utilisés, les transports en commun voient leur fréquentation diminuer le week-end avec 15% d’utilisation le samedi et 12% le dimanche contre 20% en semaine. "Entre 10 heures et 15 heures, autant de déplacements sont réalisés en transports collectifs le samedi que les jours de semaine", assure l’étude. Le dimanche, la structure horaire présente deux pointes : le matin à 11 heures et le soir à 17 heures. La durée moyenne passée dans les transports s’élève à quarante six minutes sur une distance moyenne de 7,6 km le samedi et cinquante et une minutes le dimanche sur un rayon de 8,4 km.
SNCF : Pepy prêt à étudier un train intermédiaire entre le Corail et le TGV
Le président de la SNCF s'est déclaré favorable à une réflexion sur la pertinence d'un modèle intermédiaire de trains classiques roulant à 220-250 km/h, entre la vitesse des Corail et celle des TGV. La SNCF a eu tort de se désintéresser du sujet selon lui. Ces propos ont été tenus en mars devant les députés.
« Est-ce que nous ne devrions pas inventer un modèle intermédiaire entre le TGV et le train classique, un train roulant entre 220 et 250 kilomètres à l'heure, qui serait moins cher ? (...). Je suis favorable à une réflexion, sans préjugé ». Lors de son audition à l'assemblée nationale le 19 mars dernier, le président de la SNCF Guillaume Pepy n'a surtout pas fermé la porte à un tel scénario lorsque le député Gilles Savary l'a interrogé sur ce sujet. Au contraire il s'est montré plutôt enthousiaste pour un train intermédiaire entre les trains classiques (les Corail roulent à 160 kilomètres /heure) et les TGV (320 km/ sur Paris-Strasbourg). « Dans le passé, la SNCF était intellectuellement très fermée à cette idée, elle avait tort, fascinée qu'elle était par la modernité de la très haute vitesse et par son potentiel mondial. Evidemment quand on est au Brésil, en Russie, en Amérique, on parle de vitesses de 300, 320, 350, voire même en Chine de 400 km/h. Simplement, ces modèles ne sont peut être pas les plus efficaces pour la France dans les 10 ou 20 ans qui viennent », avait déclaré Guillaume Pepy.
L'Allemagne fixe une norme à 250 km/h
Et d'apporter un deuxième élément d'appréciation. « Nos collègues allemands ont fixé une norme à 250 km/h. Mais il faut reconnaître que la géographie allemande les aide. C'est un pays multipolaire et il n'est pas nécessaire de rouler à 350 km/h pour ensuite s'arrêter puis reprendre du 350km/h. La géographie française est un peu différente. Et la culture française reste une culture où une minute gagnée a un prix élevé », a-t-il dit. Et de conclure : « le fait que la Commission Mobilité 21 nous rouvre la perspective, c'est positif. Surtout si l'on ne veut pas reporter les constructions de lignes à grande vitesse (LGV) à des échéances lointaines dans 20 ans ou 30 ans. Donc c'est légitime ». La Commission 21 a été crée à l'automne 2012 pour organiser les projets du Schéma national des infrastructures de transport (Snit).
Rien entre les TER et les TGV
Il est vrai que la SNCF s'est depuis 30 ans focalisée sur la grande vitesse. Le financement des infrastructures qui lui incombait jusqu'en 1997 est notamment responsable de l'envolée de la dette (c'est RFF, créée cette année là, qui a repris le fardeau). « Les TER et les trains intercités ont été délaissés », explique un expert du ferroviaire. Et de préciser : « La prise en main par les régions des trains régionaux à partir de 1997, puis surtout à partir de 2001 ont créé une dualité : les régions se sont donc focalisées sur les TER, la SNCF sur les TGV. Entre les deux, rien, même si les Corail ont été réaménagés ». Il y a trois ans, l'ancienne majorité a relancé la réflexion sur les trains d'équilibre du territoire avec cette question : "pourquoi n'auraient-ils pas un rôle à jouer dans la relance du ferroviaire". Or, le parc de trains Corail est à bout de souffle. Les Corail ont été pour la plupart construits à la fin des années 70-début des années 80. « Il faudrait des trains différents, explique le même expert, qui chiffre le renouvellement du parc Corail à 3 milliards d'euros. Une somme très compliquée à trouver et que la SNCF ne financera pas. Certains évoquent l'utilisation de fonds d'épargne de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), destinés à des projets de développement durable. Encore faudrait-il que ces achats de rames soient éligibles à ces crédits. Et que les taux d’emprunt pour les régions ou les collectivités locales soient avantageux avec des remboursements pouvant s'étaler sur 30 à 40 ans.
Colas Rail va construire la première LGV du Maroc
Nouveau succès commercial pour Colas Rail, qui a remporté le contrat de conception-construction de la future ligne à grande vitesse reliant Tanger et Kenitra (185 kilomètres), pour un montant de 124 millions d'euros.
Le contrat porte sur la construction de la double voie ferrée (études et travaux) et des caténaires, ainsi que de deux bases travaux, précise le groupe Colas dans un communiqué du 4 avril. Il s'élève au total à 136 millions d'euros, dont 1245 pour Colas Rail et Colas Rail Maroc.
Les travaux dureront 42 mois pour une mise en service prévue au premier semestre 2016.
Le groupe Colas, qui a déjà participé au chantier du métro du Caire et à la construction des tramways de Rabat et Casablanca, confirme ainsi son ancrage dans la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. Fin 2012, il a également obtenu le contrat d'extension du métro d'Alger et début 2013 le contat du Réseau ferroviaire rapide de Tunis.
izgood Wrote:La date de RFF en forte hausse, voir Les Échos ;
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 556278.php
Les services publics sont-ils assez présents en Ardèche ?
Le préfet de l’Ardèche, Dominique Lacroix, a répondu hier après-midi aux questions des conseillers généraux.
Une des sept questions posées a porté sur les services publics. Réorganisation de la gendarmerie dans la montagne ardéchoise, suppression du guichet SNCF à Guilherand-Granges, réforme des gardes médicales en nuit profonde… Jacques Dubay, chef de file de l’opposition, a multiplié les exemples pour démontrer « un réel décalage entre les intentions affichées par l’État et ce que nous vivons sur le terrain ».
Mais, pour le préfet, la situation ne doit pas « rester figée » : « Il ne faut pas vivre dans le passé. »
[...]
« Nous ne vivons pas dans le même monde ! »
Plus globalement, le préfet a souhaité donner une autre tonalité à « la musique ambiante » qu’il entend depuis 20 ans : « On dit que la situation se dégrade. Mais non seulement, le service public ne s’est pas éloigné de la population, mais il s’en est rapproché. » Il s’est appuyé sur les prochaines implantations des « relais de services publics ».
[...]
Dominique Lacroix n’a pas non plus éludé la question du guichet SNCF à Guilherand-Granges : « Une agence vend des billets sans prendre de commissions. Sinon, il suffit de traverser le Rhône pour aller à la gare (de Valence, NDLR). »
Une description que Jacques Dubay n’a pas du tout partagée : « Nous ne vivons pas dans le même monde ! Tous les jours, j’entends l’inverse de ce que vous dîtes. »
L'activité "transports urbains et ferroviaires" d'Egis a progressé de 16% en 2012
La croissance du chiffre d'affaires 2012 du groupe de conseil et d'ingénierie (+ 4,5% à 897 millions d'euros), est tirée par l'international. L'activité "transports urbains et ferroviaires" se porte bien en France comme à l'étranger.
Nicolas Jachiet, le pdg d'Egis, est satisfait des résultats 2012 de son groupe, qu'il a présentés à la presse le 9 avril 2013. Le chiffre d'affaires progresse légèrement à 897 millions d'euros (+ 4,5%), le résultat net aussi à 43,5 millions d'euros (+ 5%). L'international représente dorénavant 49% du chiffre d'affaires et c'est lui qui tire la croissance.
Dans l'ingénierie, qui représente 82% de l'activité contre 18% pour l'exploitation d'autoroutes et d'aéroports, le secteur des transports urbains et ferroviaires enregistre la plus forte croissance (16%). Du coup, les systèmes de bus, de tramways et de trains représentent un cinquième de l'activité totale.
Un tramway pour les agglomérations moyennes
En France, Egis a inauguré 80 km de lignes de tramways en 2012 : à Paris (ligne de Maréchaux est), Montpellier, Brest, Dijon et Orléans. Fait à signaler: les rames qui circulent à Brest et celles de Dijon sont faites sur le même modèle, car les villes ont passé une commande groupée à Alstom. Egis, qui a assisté les deux collectivités dans ce processus, parle de "tramway autrement". "Ce concept, qui consiste à fabriquer le matériel en série, permet de baisser le coût du tramway, indique Rémi Cunin, le directeur général délégué infrastructures et France d'Egis. L'idée est de rendre le tramway accessible aux agglomérations de moins de 100000 habitants".
Besançon mettra en service un tramway similaire en 2014. Mais l'heure des élections municipales approche et les inaugurations vont se raréfier. Egis attend maintenant le 3ème appel à projets gouvernemental pour les transports en commun en site propre (TSCP), dont l'annonce serait imminente. Egis détient environ la moitié du marché de l'ingénierie des tramways de province.
Et puis il y a le Grand Paris, qui devrait générer autour de 3 milliards d'euros de marchés d'ingénierie. Egis, déjà actif sur plusieurs marchés d'études en 2012 pour une dizaine de millions d'euros, est sur tous les fronts : infrastructures, systèmes, gares et étude des "contrats de développement territorial". A ce jour, il est en lice sur des appels d'offre représentant 500 millions d'euros.
A l'étranger, le groupe mise sur les deux villes de Doha (Qatar) et Riyad (Arabie Saoudite), engagées toutes deux dans d'ambitieux projets de métro. A Doha, Egis attend la notification d'un contrat pour un lot sur trois. A Riad, il répond à l'appel d'offres lancé pour le management d'ensemble du projet.
D'ici à 2015, l'ingénieriste détenu à 75% par la Caisse des Dépôts et à 25% par Iosis Partenairs (440 cadres) compte atteindre 1,2 milliard de chiffre d'affaires. Avec quelques acquisitions pour compléter sa palette de compétences et un renforcement de sa présence sur un poignée de pays et zones cibles comme le Brésil, l'Indonésie, l'Afrique de l'Est, l'Afrique Centrale et bien sûr le Moyen-Orient. Il va aussi se renforcer dans les port, avec la création prochaine d'Egis Ports, et valoriser ses compétences dans la conception de "villes durables", un "produit" qui figure dans les liste des priorités du plan de Nicole Bricq pour le commerce extérieur de la France.
Recherche : accord franco-russe
Les chemins de fer russes (RZD) et la SNCF ont signé, le 2 avril à Paris, un accord d’intention pour créer un centre franco-russe de recherche et d’enseignement de la grande vitesse ferroviaire, en coopération avec l’Université ferroviaire de Moscou (MIIT), le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et l’Ecole nationale des ponts et chaussées (ENPC, École des Ponts ParisTech). « Ce centre franco-russe de la grande vitesse ferroviaire aura pour objectifs de renforcer et développer la coopération bilatérale scientifique, technologique et la formation dans ce domaine de pointe », souligne la SNCF dans un communiqué. La SNCF rappelle que depuis 2006 elle a déjà formé avec le MIIT « plus de 350 cadres et dirigeants des RZD dans de nombreux domaines techniques. Quatre sessions de formation de ce type sont ainsi prévues cette année ».
Tour Incity : qui peut s'offrir un bureau à 315 euros le m2 ?
C'est le lancement officiel de la 5e tour de Lyon, prévue pour 2015. La SNCF va occuper les 22 premiers étages. La commercialisation commence pour les suivants.
Le coup d'envoi a été donné ce jeudi. Va commencer dans les mois à venir la construction de la plus haute tour de Lyon (200 mètres). Ce sont d'abord les fondations qui vont être préparées. Puis à partir de septembre, commencera l'élévation du bâtiment. "D'ici à un an, il devrait déjà compter une dizaine d'étages", jubile Marc Dubiez, directeur délégué chez Sogelym Dixence, le promoteur. Incity devrait être livrée au 4e trimestre 2015.
Des charges élevées
Ce lancement a été rendu possible par l'engagement de la SNCF à réserver 22 000 m2, soit les 22 premiers étages. 17500 m2 reste à commercialiser, jusqu'au 39e étage, à un tarif affiché de 315 euros le m2 de loyer par an. C'est le montant le plus élevé de la place lyonnaise, nettement supérieur au niveau moyen du neuf à la Part-Dieu (270 euros le m2), à la Confluence (250 euros le m2) ou encore Gerland (200 euros le m2). "Il faut en plus compter les charges qui, pour un immeuble de grande hauteur, sont deux fois plus élevées que pour l'immobilier standard. Par exemple, à la tour Oxygène, quatre pompiers sont présents jours et nuits", indique Brice Robert, fondateur de la société éponyme. Avec cette cherté, Incity ne devrait pas intéresser le tout venant. Mais d'abord des professionnels ayant besoin de très grosses surfaces. Ou d'autres, désireux de s'offrir une adresse de prestige. Areva, un temps intéressé, n'a pas donné suite.
Un siège national à Lyon ?
Lyon va-t-elle arracher un siège national d'un grand groupe, ce qu'elle a tant de mal à réussir ? "C'est jouable", pour Thierry Malartre, gérant fondateur d'Aires d'entreprises qui relève que le prix d'Incity est "presque deux fois moins cher que la Défense". "Si on se compare à Milan, Francfort ou Barcelone, on est sur la fourchette moyenne voire basse", renchérit Benoit de Fourgeroux, directeur régional chez BNP Paribas Real Estate. Gérard Collomb a confié viser "la Champion's League" : "Même si en dehors de Paris on est en tête du championnat de France, on voit que c'est difficile", a-t-il reconnu ce jeudi matin.
Pas de parking
En plus de son prix, Incity souffre de l'absence de stationnements. "On a une solution parking innovante", a répondu sans rire Marc Balaÿ, directeur délégué chez Sogelym Dixence. Comprendre : on n'a pas de parking. Un partenariat va en effet être noué avec Lyon Parc Auto pour réserver des places sur les parcs alentour, ceux du centre commercial, Bonniel-Servient ou encore les Halles, proches. Or comme l'explique Brice Robert, les clients sont friands de stationnements. "S'ils pouvaient se garer dans leurs bureaux, ils le feraient", plaisante-t-il. Pour lui, cette contrainte est compatible avec des groupes avec des back office importants, plutôt que des services en lien avec des clients ou des fournisseurs.
Ansaldo STS et Cofely Ineo remportent le contrat de la signalisation de la LGV Tanger – Kénitra
L'ONCF a confié au consortium Ansaldo STS France-Cofely Ineo (GDF Suez) la conception et la réalisation de la signalisation ferroviaire, des télécommunications et du poste de commande centralisé de la future ligne à grande vitesse de 185 km entre Tanger et Kénitra. Dans le cadre du contrat, chiffré à 120 millions d’euros, Ansaldo STS France, chef de file du consortium, couvrira toutes les phases de mise en œuvre de la signalisation, de la conception à l’intégration et la mise en service, tout en fournissant les équipements de télécommunication, les postes d’enclenchements informatisés de nouvelle génération, les circuits de voies, l’ERTMS niveaux 1 et 2, ainsi que le poste de commande centralisé localisé à Rabat. Cofely Ineo, intégrateur de solutions de signalisation ferroviaire, déploiera les équipements en ligne et réalisera l’alimentation électrique et les artères câblées. Les deux entreprises « noueront, suivant leur domaine respectif, des partenariats industriels locaux afin d’organiser et d’assurer la transmission des savoir-faire et des connaissances nécessaires au développement des compétences et à la professionnalisation de la filière dans le domaine de la grande vitesse ».
Pologne : Thales sélectionné pour moderniser la ligne Varsovie - Radom
Le consortium formé avec le tchèque Trakce et dirigé par Thales a signé avec le gestionnaire d’infrastructures polonais PKP PLK un contrat de modernisation d’une valeur de plus de 76 millions d’euros pour la modernisation de la ligne entre Radom et Okecie, à la sortie sud de Varsovie. Ce contrat concerne notamment la signalisation et la supervision des circulations : le consortium est chargé de la conception et de la construction d’équipements tels que les centres de contrôle, les centres de maintenance et de diagnostic, les systèmes d’enclenchement et de comptage d’essieux, les télécommunications, l’information des voyageurs et la vidéosurveillance. Cette modernisation renforcera la sécurité, augmentera la capacité de la ligne et permettra aux trains de circuler jusqu’à 160 km/h, ce qui devrait réduire de moitié la durée des trajets (actuellement plus de deux heures sont nécessaires pour relier Varsovie et Radom, distantes d’une centaine de kilomètres seulement.) Ce contrat, que Thales qualifie de « majeur », conforte la présence du groupe sur le marché ferroviaire polonais. « Il s’agit du deuxième succès en peu de temps, puisque Thales fait également partie du consortium choisi récemment pour moderniser les 350 km de la ligne E65 qui relie Varsovie et Gdynia », explique Pawel Piotrowski, directeur pays de Thales en Pologne.
Le projet de TGV australien reste sur les rails
Relancé en 2011, le projet de TGV reliant les villes de la côte Est de l'Australie sur 1700 kilomètres coûterait 109 milliards de dollars. Le gouvernement reste déterminé à le mener à bien.
Le gouvernement australien, qui avait relancé en 2011 le projet de TGV reliant les villes de la côte est, garde le cap. Par la voix de son ministre des transports, Anthony Albanese, il a communiqué le 11 avril 2013 les conclusions de l'étude de faisabilité commanditée alors. Les chiffres sont impressionnants : ce chantier de 1700 kilomètres coûterait 109 milliards de dollars (90 milliards d'euros) et durerait 45 ans.
Les bénéfices sont à l'avenant. Cette ligne mettrait Brisbane à cinq heures de Melbourne contre 24 actuellement, via Sydney et la capitale Canberra. Une fois achevée, elle pourrait transporter 84 millions de voyageurs par an et bouleverserait le paysage du transport dans ce territoire où vivent les deux tiers de la population.
Financièrement, a poursuivi le ministre, la ligne "générerait suffisamment de revenus pour couvrir ses coûts de fonctionnement et l'entretien du matériel roulant et des voies". Mais le projet supposerait "un engagement substantiel" du gouvernement fédéral, des États et des collectivités, car "les retours sur investissement sont insuffisants dans ce secteur pour séduire massivement le privé".
Les coûts annoncés sont lourd (64 millions de dollars au kilomètre) en raison de la nécessité de construire une ligne nouvelle et de percer des tunnels sur 144 kilomètres. Mais les retombées économiques seraient très importantes. Le gouvernement a lancé une grande consultation publique sur le projet.
Un Dignois remporte le concours d'innovation "Datacamp TER"
Philippe Perez s'est imposé il y a quelques jours à Toulon, dans un concours qui met en synergie développeurs et designers de la région.
Un Dignois remporte le concours d'innovation "Datacamp TER"
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Philippe Perez : Designer Industriel et Coach en développement. Je suis installé sur Digne-les-Bains depuis 1998 où je travaille avec des grands comptes de l’industrie comme Peugeot, Honda, KTM, Air Liquide, Salomon, Airbus et bien d’autres. Pour plus d’infos, voir www.code-consulting.fr ou www.objectiflab.com ou mon profil sur LinkedIn.
Comment avez-vous eu connaissance du concours Datacamp TER ?
Grâce au travail de sensibilisation d'APITUX, j’ai pris connaissance et me suis inscrit au Datacamp TER qui se déroulait à "la Cantine" de Toulon Var Technologie le 28 mars dernier. TVT est un lieu de rencontre des acteurs de l’innovation à Toulon et dans le var. Datacamp TER PACA est coorganisé par TVT et la SNCF afin de mettre en synergie des Développeurs, des Designers et plus généralement, toute personne qui s’intéresse de près ou de loin à l’open data, la région PACA et les services de la SNCF.
Comment se déroule concrètement un Datacamp ?
Cet événement sous forme de concours a pour objectif de générer en quelques heures des idées innovantes pour la SNCF et la région en croisant les services TER et l’Open Data. Le déroulement est simple, après avoir fait connaissance et constitué une des 4 équipes, Bernard Miollan, Damien Lockner et moi avons choisi le thème TER et tourisme. Un travail créatif à base de brainstorming etmind mapping, nous a permis de mettre en place un concept que nous avons présenté par le biais d’un support technique, d’une vidéo et d’un pitch.
"Des informations pratiques du village sur son smartphone ou sa tablette"
En quoi consiste le projet imaginé par ton équipe ?
Notre concept qui a finalement remporté le concours consiste à proposer au voyageur occasionnel et/ou de tourisme une nouvelle expérience de voyage : pendant son trajet celui-ci va avoir accès à des informations en temps réel et en réalité augmenté et filigramme sur le paysage qui défile. Par exemple, en passant à proximité d’un petit village pittoresque, la vitre interactive mentionne un point d’intérêt et offre la possibilité au voyageur de récupérer en mode push des informations pratiques, culturelles, historiques sur ce village par le biais de son Smartphone ou sa tablette (Informations qui sont désormais à disposition de tout un chacun et notamment de la SNCF).
Le voyageur pourra ainsi profiter du paysage comme il le fait aujourd’hui mais en plus pourra s’informer sur ce qu’il voit : patrimoine architectural et historique, lieux d’activités, loisir, informations géographiques, hébergements, évènements, etc. En devenant acteur de son voyage, il ne vivra plus le transit de A à B comme avant. Les déclinaisons et les moyens sont bien sur multiples et variés. Quant au potentiel généré par la synergie de l’Open Data et du déplacement physique d’un individu donnera lieu à l’avenir à de nouvelles expériences de transport.
"Une opportunité pour le bassin dignois"
Quelles étaient vos motivations pour participer à ce concours ?
Il y a plusieurs raisons qui m’ont poussées à participer à ce Datacamp TER. En tant qu’acteur de premier rang dans l’action d’innovation, je m’intéresse à l’Open Data depuis ma rencontre avec APITUX. Mon métier de Designer me demande d’être en veille permanente sur les mutations technologiques, sociales et culturelles. Et ce qui se passe dans le numérique est sans précédent. Ce qui était un signal faible il y a seulement quelques années est rapidement passé à l’état de tendance lourde.
De manière générale, depuis l’avènement du Personal Computer, l’informatique génère des bouleversements à répétitions dans nos comportements. Et à mon sens, l’Open Data est désormais comme une révolution dans une révolution. C’est un vrai levier pour générer de nouveaux produits et services et par ce biais gagner en compétitivité, créer des entreprises et au final de l’emploi.
D’autre part, le numérique est immatériel et de ce fait n’a pas de frontières géographiques, il ne voyage pas dans le même espace-temps que les objets. Je suis donc convaincu que les opportunités de business dans ce paradigme dépassent les contraintes géographiques. Digne est une ville qui souffre de son isolement. L’Open Data et la création de valeur par le numérique se jouent de l’enclavement, c’est de facto une opportunité pour le bassin Dignois, et plus généralement le département.
Enfin je m’intéresse à Toulon Var Technologie. Je pense que Toulon et le département du Var se sont dotés d’une plateforme qui de par sa structure et son dynamisme contribue efficacement au développement du tissus économique varois.
Quelles sont vos attentes autour de l'OpenData en région Paca ?
À TVT ils sèment des graines et ils les arrosent, c’est payant sur le moyen/long terme. Alors fort d’avoir gagné ce concours avec mon équipe, j’avoue que je suis reparti avec un rêve : celui de voir un jour une plateforme, aussi modeste soit-elle, dédiée à l’innovation dans le 04. Une plateforme capable de mettre en synergie autour de projets d’avenir, les entreprises du 04, le département, et les entrepreneurs et porteurs de projets.
Attentat de Boston : Patrouilles renforcées en centre-ville d'Avignon et à la gare TGV
Le ministre de l'Intérieur demande aux préfets de renforcer les patrouilles dans le cadre du plan "Vigipirate renforcé".
L'attentat a fait trois morts (dont un enfant de huit ans) et plus de cent blessés à Boston ce lundi soir. Deux bombes ont explosé près de la ligne d'arrivée de la plus ancienne course des États-Unis. 27000 coureurs y ont participés, encouragés par une foule de milliers de participants en ce jour férié, le Patriot's Day.
Aussitôt, en France, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a demandé aux préfets et forces de sécurité françaises de "renforcer sans délai la présence des patrouilles", alors que nous sommes déjà en plan Vigipirate rouge renforcé, c'est-à-dire "menace hautement probable" (dernier niveau avant le stade ultime, le niveau écarlate "menace certaine")
Filiale SNCF : enquête sur une possible discrimination anti-musulmans
Une enquête interne est en cours au sein d'une filiale de la SNCF au sujet d'une possible discrimination à l'encontre de salariés musulmans lors d'une visite à Paris du président israélien Shimon Peres, a-t-on appris lundi auprès de SUD-Rail et de la SNCF, qui dément les faits rapportés par le syndicat.
Selon SUD, avant la venue en France du président israélien le 8 mars, "la SNCF a commandé trois porteurs à sa filiale Itirémia pour s'occuper des bagages de la délégation israélienne" à son arrivée à la gare du Nord en provenance de Bruxelles.
Mais, explique le syndicat, à la veille de la venue de M. Peres, le responsable d'Itirémia à la gare du Nord s'est "lancé dans un étrange +marché+ au sein du personnel, excluant les +Noirs et Arabes+" pour éviter que le chef de l'Etat israélien ne soit accueilli par des salariés musulmans.
Interrogé par les salariés, il a alors expliqué que cette mesure était due à des "raisons de sécurité", indique SUD dans un communiqué, précisant que le responsable aurait agi sur instruction de la SNCF.
Sollicitée par l'AFP, la direction de l'entreprise a répondu qu'elle "démentait les faits rapportés" par SUD.
La "SNCF n'a reçu aucune demande des services du président israélien, M. Shimon Peres, ni du ministère français des Affaires étrangères relative aux personnels concourant à ce déplacement, et n'a, en aucun cas, émis de telles instructions auprès de son prestataire bagagiste, la société Itirémia", a indiqué l'entreprise.
Selon SUD, après les faits et à la suite de protestations des salariés, les responsables du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Itirémia, ont demandé une réunion extraordinaire.
Lors de cette réunion, qui s'est tenue le 25 mars, "le directeur général de la filiale a dit que les choix (des porteurs) avaient été faits en fonction de l'apparence des salariés", a indiqué à l'AFP Bruno Vergerolle, représentant syndical au CHSCT et responsable SUD.
"Il nous a expliqué que c'était par précaution, pour éviter aux salariés de subir des vexations de la part du service de protection des hautes personnalités et du corps diplomatique", a-t-il ajouté, précisant qu'Itirémia , qui s'occupe des objets trouvés, des consignes et du port de bagages, compte quelque 350 salariés en France, dont 20 à 30 gare du Nord.
C'est à la suite de cette réunion que l'enquête du CHSCT a été lancée. Cette enquête interne "est en cours", a précisé la SNCF.
La SNCF vient de confier une locomotive de type 68.500 à l’association Agrivap
Nouvelle venue sur les voies de chemin de fer autour d’Ambert, la locomotive 68.500 ne passe pas inaperçue.
L'association Agrivap - Les trains de la découverte vient de rentrer un nouvel engin au garage. « C'est un 68.500, que l'on appelle aussi "Yaya". Il porte un autre petit nom, plutôt facile à comprendre du fait de sa couleur… On le surnomme "Le poussin" », explique Marc Peytavy, président de l'association.
Si ce train est toujours la propriété de la SNCF, il vient toutefois d'être confié à Agrivap qui l'exploitera dès cette saison. « C'est une belle marque de confiance pour nous et notre travail. La SNCF ne confie pas un tel matériel à n'importe qui. Le sérieux de l'association et de nos équipes a dû faire la différence », sourit le président d'Agrivap - Les trains de la découverte.
Jusqu'à l'an dernier, cette puissante locomotive thermique de ligne effectuait des voyages réguliers entre Paris et Belfort. « Elle a fini sa carrière en faisant des rotations sur la ligne Dijon-Montbéliard. Elle a participé au chantier de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône », détaille Marc Peytavy.
Forte de ses 2.850 chevaux, cette locomotive thermique qui date des années 1960 devrait encore faire les belles heures de l'association ambertoise.
Puissant mais fragile
« Elle est en bon état. On est vraiment ravi de l'accueillir, c'est un très beau modèle, puissant. Ce sera d'ailleurs notre plus gros engin en exploitation désormais… », précise Marc Peytavy. Dès cette saison, « le poussin » officiera donc sur les voies ferrées de l'association Agrivap, aux côtés des autres trains touristiques « et de préférence sur les lignes du bas, dans les gorges, entre Ambert et Courpière. C'est un engin lourd, qui aurait peut-être plus de mal sur les parcours au fort dénivelé » remarquent les bénévoles de l'association. Leur nouvelle « recrue » aux quatre moteurs sera également mobilisée, en renfort, sur les voyages de fret, au départ de Giroux jusqu'à Courpière.
« Cette locomotive est puissante mais, paradoxalement, assez fragile. Rester dehors, sans servir, ne lui convient pas trop. On va donc s'employer à bien l'utiliser… », sourit le président Peytavy.
Saint-Girons. J. Bové interpellé par le Front de gauche
Le très médiatique député européen, venu en Ariège, ce lundi, pour participer à l'assemblée générale régionale de la Confédération paysanne, a fait escale quelques minutes place des Capots, en fin de journée, à la demande du conseiller régional François Calvet, afin de s'impliquer dans la défense de la boutique SNCF, menacée de fermeture.
En réponse au discours de bienvenue de Marc Cadars, employé SNCF effectuant des remplacements à la boutique et syndicaliste CGT, José Bové a affirmé ses convictions : «Il est fondamental que tous les territoires soient capables de maintenir le service public pour tous les citoyens. Je veux vous apporter mon soutien mais la commune, le département, la région doivent aussi s'engager pour maintenir cet outil et faire pression sur la SNCF. Il y en a ras le bol de mettre tous les financements dans les mêmes projets souvent inutiles et aberrants pour gagner un quart d'heure, je pense aux lignes LGV. Il serait plus important de mailler le territoire et permettre le transport de proximité». Une pancarte dans les mains, Huguette Lagarde, du Front de gauche, rappelle alors à José Bové que le groupe «Europe écologie les verts» s'est abstenu lors du vote de la commission européenne réclamant la libéralisation du transport des passagers.
Les raisons d'une abstention contestée
«On s'est abstenu parce que les réalités dans l'ensemble de l'Europe sont différentes mais, par cette abstention nous avons manifesté notre désaccord avec la directive, a expliqué José Bové. On ne va pas faire un débat politique et une bataille de chiffonniers sur cette place. Je regrette que certains élus du Front de gauche n'aient pas été présents le mois dernier à Strasbourg quand nous nous sommes opposés au vote du budget régressif. On peut toujours se renvoyer des choses comme cela.»
Le conseiller régional EE/LV François Calvet a lui aussi pris la parole. «José est venu sur le terrain, en visitant les abattoirs. Cela peut paraître saugrenu de passer d'un abattoir à une boutique SNCF avant d'aller animer un débat sur la transition énergétique mais tout est lié. Cette manifestation citoyenne pour maintenir la boutique est le départ d'une réflexion pour savoir comment nous allons nous déplacer demain. Fermer la boutique c'est ne donner aucune réponse.»
Embouteillages : les entreprises doivent-elles adapter leurs horaires ?
Il est de plus en plus difficile de circuler dans l'agglo aux heures de pointe.
Les bouchons quotidiens sur le périphérique pour aller travailler, les transports en commun bondés à Toulouse, dans l'agglo… et si les entreprises modifiaient leurs horaires ?
Les embouteillages interminables sur le périphérique aux heures de pointe, les affluences intenables dans les trains, les stations de métro c'est le lot quotidien des actifs qui vivent dans les grandes villes. Et Toulouse n'y échappe pas. Ce qui fait dire aujourd'hui à Alain Di Crescenzo, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCI). «qu'il faut de nouvelles infrastructures routières, car nous avons un gros problème de circulation, il ne faut plus que les salariés arrivent stressés et en retard». «Plus le temps passe plus les bouchons se prolongent dans la matinée. Il n'est pas rare que les ralentissements continuent entre 9 heures et 9h30», observe, quant à lui, Thierry Prefol, président de la commission transport et développement durable du CE d'EADS Astrium Toulouse.
L'exemple rennais
En Île de France, SNCF-Transillien a mis les pieds dans le plat en suggérant aux entreprises d'adopter de nouveaux horaires afin de désengorger les rames. En clair, permettre de «mieux répartir les flux dans la journée», des mots de Bénédicte Tilloy, directrice générale de la société de transport parisien. Cette prise de position s'inspire d'une expérience couronnée de succès, menée à Rennes. En reculant de 15 minutes l'heure de début des cours de certaines promotions, le pic de fréquentation de la station attenante à l'université aurait baissé de 5% entre 7h50 et 8 heures. Une initiative qui avait déjà été prise il y a une dizaine d'années à Toulouse. «Le début des cours avait été réajusté à l'université du Mirail par exemple. Certains commençaient à 8h15, d'autre à 8h30 ce qui a permis d'éviter un engorgement», se souvient Robert Marconis, professeur spécialiste des questions liées aux transports.
Quoi qu'il en soit, l'idée de la SNCF a été accueillie avec beaucoup d'enthousiasme par Alain Berthoumieu, le délégué régional de la FNAUT (Fédération nationale des associations d'usagers des transports). «Le secteur privé n'a pas à se sentir offusqué de cette proposition», explique-t-il, pas vraiment surpris d'une telle prise de position. «Dans les années soixante-dix, la SNCF avait déjà proposé quelque chose d'assez semblable : la flexibilité des horaires. C'est un bon système qui avait été mis en place en 1974 dans l'entreprise où j'étais comptable», commente-t-il. «Même si cela ne concerne que 15 ou 20% d'entre elles, cela serait efficace pour décongestionner les transports», poursuit-il. Mais tous ne sont pas aussi enthousiastes. Anouk Déqué, présidente de la CGPME 31, ne voit pas d'un si bon œil une telle demande. «Qu'on améliore les transports oui, mais en ayant plus de trains sur des lignes qui existent déjà», juge-t-elle, assurant qu'il y a déjà des horaires adaptés aux réalités des transports dans nombre d'entreprises. «Elles cotisent par leurs taxes sur les sujets liés aux transports et devraient être mieux associées à ces questions-là», assure-t-elle. Là aussi, c'est un sujet qui coince.
La mobilité en question
Robert Marconis est professeur à l'université Toulouse II et spécialiste de la question des transports. «Plus que d'autres sans doute, l'agglomération toulousaine pâtit aujourd'hui de l'absence de maîtrise de la croissance urbaine depuis plusieurs décennies. Elle a grandi et s'est étalée sans contrainte, largement façonnée par et pour l'automobile, qui apparaissait comme la solution pour faire face à des besoins de déplacements toujours plus importants et diversifiés.» Il précise aussi que moins «d'un tiers des déplacements quotidiens sont liés aux lieux de travail ou d'étude». Difficile alors de maîtriser cette mobilité croissante des Toulousains.
Le chiffre : 110000
véhicules > par jour en moyenne. sur le périphérique toulousain qui, de fait, sature aux heures de pointe. En 2010 la portion la plus empruntée était Purpan-La Cépière, avec 134380 véhicules par jour en moyenne.
«On peut craindre que l'offre de transports collectifs ne puisse suivre l'augmentation de la demande».
Robert Marconis, professeur à l'Université Toulouse II, spécialiste des transports.
Un nouveau directeur de région SNCF
Le nouveau directeur de la région SNCF Aquitaine Poitou-Charentes, Olivier Devaux, a pris ses fonctions début avril. Il succède à Pierre Boutier. Âgé de 45 ans, il est entré dans le groupe SNCF en 1991 où il a assuré plusieurs fonctions opérationnelles qui lui ont permis d'acquérir une solide connaissance de l'entreprise. Il occupait précédemment le poste de directeur régional adjoint de Paris Saint-Lazare. Le chantier de la LGV Tours-Bordeaux, la régénération et l'extension du réseau ferré, la rénovation des gares, la création de pôles d'échanges multimodaux et de stations de maintenance pour les TER et les TGV…, sont autant de projets qui font de la région SNCF Aquitaine Poitou-Charentes la région de France aujourd'hui la plus impactée par la modernisation ferroviaire.
> Le nouveau directeur de la région SNCF Aquitaine Poitou-Charentes, Olivier Devaux, a pris ses fonctions. Il succède à Pierre Boutier qui occupait ce poste depuis mars 2010.
Orange Trains, car, voitures et vélos sur un même site Le pôle multimodal sur les rails
À la place des anciens hangars de fret, prendront place une gare routière et deux cents places de stationnement.
Réunir en un même site, plusieurs modes de transport, c’est en résumé la vocation du pôle d’échanges multimodal (PEM). Des trains, des bus, des parkings et des cheminements piétons cycles : le tout dans la continuité de la gare SNCF.
L’accord du fret de céder un bâtiment, ainsi qu’une voie, a donné un coup d’accélérateur à ce projet qui réunit autour de la table : la Région, le Département, la ville d’Orange et la SCNF. La commune se portant acquéreur de l’ensemble des surfaces laissées vacantes par le fret. Tout en se gardant la possibilité au nord de la gare, sur les anciens terrains de la sucrerie, la possibilité d’accueillir de nouveau un jour une activité fret à l’abandon depuis quelques années. « C’est une surface d’environ 11 hectares avec la possibilité de rejoindre l’ouest d’Orange via la route de Camaret. C’est un secteur où le rail-route peut être développé » indique-t-on en mairie. Deux cents places de stationnement
Avec la création de ce PEM, la ville entend “rajouter de l’urbain sur un site qui finit aujourd’hui en impasse”. Cela passera par la création d’un nouvel axe qui rejoindra l’avenue de l’Argensol.
À deux pas de la gare, une aire routière permettra de stocker entre six ou huit bus, afin d’enlever des cars dans le centre-ville. « Les monuments historiques nous ont demandé de ne pas stocker des bus à proximité de l‘Arc-de-Triomphe. Aussi, avons-nous le projet d’ouvrir un arrêt pour les cars touristiques, rue du Bourbonnais».
Pour les voitures, environ deux cents places verront le jour du côté de l’ancien bâtiment de fret. « Aujourd’hui, chaque entité va lancer les études qui lui sont dévolues. La Région avec “Gare et connexion” pour l’aménagement futur de la gare. La ville pour la gare routière et les réseaux… » Une fois que tous les avant-projets seront rendus, une convention partenariale serra signée entre chaque acteur.
Un projet au long cours dicté par la nécessité aujourd’hui d’adapter cette gare et lui redonner un coup de jeune.
Une voie de liaison verra le jour de l’avenue Frédéric-Mistral à l’avenue de l’Argensol. À hauteur de la boulangerie, un rond-point sera créé. Une fois achetés, les anciens hangars Rigaud seront démolis pour permettre un élargissement de la voie.
Dans le cadre d’un compromis, la Ville s’est portée acquéreur de l’ensemble des surfaces du fret. Une partie servira à la réalisation du PEM, une autre sera valorisée (logements, équipements publics, bureaux… rien n’est arrêté).
Brésil : Madrid veut une offre espagnole unique pour Rio - São Paulo
Le gouvernement de Mariano Rajoy s’oppose à deux candidatures espagnoles pour le train à grande vitesse brésilien prévu entre Rio et São Paulo (511 km), soit plusieurs marchés d’un total de 13 milliards d’euros. Madrid et ses compagnies publiques (Renfe, Ineco, Adif) ne sont partantes que pour une offre conjointe Talgo et CAF, réputés être les frères ennemis du ferroviaire ibérique. Avantage du premier, une expérience de la grande vitesse en Espagne et un chantier en cours en Arabie, mais le second a déjà un site de production sur place à Hortolândia (São Paulo), a fourni le pays en trains (une condition pour concourir au TGV) et est membre actif de l’Association brésilienne de l’industrie ferroviaire (Abifer). Sur ce projet, sont attendues à l’échéance d’août 2013 les offres de Siemens, Bombardier, Alstom, du japonais Mitsui et du coréen Hyundai.
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