Revue de Presse

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 20 Mar 2013 22:09

mobilicites.com, 20 mars
RATP Dev s'intéresse au RER Berlinois

Ratp Dev pourrait se porter candidate à l'exploitation d'un tiers du réseau de trains régionaux de Berlin (S Bahn) quand celui-ci sera mis en appel d'offres. C'est ce qu'a déclaré François Xavier Perin, président du directoire, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue le 20 mars 2013 dans la capitale allemande.

Le Sbahn de Berlin comprend 15 lignes desservant 200 gares et stations à Berlin et dans le land de Brandebourg

Ratp Dev continue à pousser ses pions à l'international. François Xavier Perin l'avait révélé il y a un mois, son groupe était très intéressé par le ferroviaire régional berlinois. Il l'a clairement affirmé à Berlin le 20 mars 2013 lors d'une conférence de presse destinée à faire connaitre aux journalistes allemands cette filiale de la RATP chargée de conquérir des parts de marché en dehors de l'ile de France.

"Le S-Bahn de Berlin est l'occasion rêvée pour aborder le marché allemand", a-t-il déclaré. Il a précisé ensuite à l'AFP "C'est une première tentative. (...) Si d'autres marchés par la suite se présentent en Allemagne, on les regardera aussi".

Bientôt un nouvel appel d'offres
A l'automne 2012, la RATP avait déjà participé à la présélection de cet appel d'offres des régions de Berlin et du Brandebourg, lancé une première fois à l'été dans le cadre de l'ouverture à la concurrence des réseaux de transport européens. Mais à la suite d'une plainte de l'opérateur actuel Deutsche Bahn, le cahier des charges de l'offre est en train d'être revu et le processus devrait être prochainement relancé.

L'exploitation pour 15 années à compter de 2017 d'environ un tiers du réseau S-Bahn de Berlin, notamment les lignes qui font le tour de la ville, représente un contrat d'une valeur de plus de 100 millions d'euros par an, a estimé François Xavier Perin.

Renouvellement des trains
L'appel d'offres final devrait comporter une demande de renouvellement d'une partie des trains, alors que la Deutsche Bahn, actuel opérateur de ces lignes, a connu d'importants problèmes de livraisons de nouveaux trains pour augmenter sa flotte.

La RATP ne précise pas encore avec quel fabricant elle pourrait travailler sur le contrat de Berlin.

Outre Deutsche Bahn, le britannique National Express et le MTR de Hong Kong ont également fait part de leur intérêt pour cet appel d'offres.

Pour l'instant RATP dev est présente dans une douzaine de pays mais pas encore en Allemagne. Un pays qu'elle connait un peu puisque, jusqu'en 2011, sa filiale ferroviaire commune avec Transdev (50/50) EurailCo, exploitait la ligne de train Mittelrheinbahn, qui longe en partie le Rhin, sur l'un des axes les plus chargés du réseau ferré allemand.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2423.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 20 Mar 2013 22:21

mobilicites.com, 19 mars
Un bétonneur à la tête de la Commission nationale du débat public

Christian Leyrit, 64 ans, ancien Directeur des routes, devrait être bientôt nommé président de la CNDP, qui est chargée des débats publics sur les grands projets d'infrastructures. Elle a été notamment beaucoup sollicitée pour le métro du Grand Paris. Cet ingénieur des Ponts et Chaussées est vice-président du Conseil général de l'environnement et du développement durable. Avec Gilles Ricono, également ingénieur des Ponts et Chaussées nouvellement nommé chef de cabinet de Delphine Batho, cela fait un beau duo de bétonneurs pour administrer la transition écologique.

Source http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro ... _2419.html
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Cramos » 21 Mar 2013 18:21

Idée qui avait été réalisée pour les étudiants de Poitiers il y a maintenant quelques années. Le problème avec les salariés, c'est que si tout le monde ne travaille pas à un moment où à un autre en même temps, ça va devenir difficile de collaborer. Mais ce n'est pas un décalage d'un quart d'heure qui mettrait en péril cela. Ou qui résolverait les problèmes d'hyper-pointe. Les étudiants de Poitiers ou Rennes, ça n'a pas beaucoup de point commun avec les employés franciliens.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Brayaud » 22 Mar 2013 17:17

izgood Wrote:Bonjour

Vers un recomptage des clients Eurostar ?? :roll:
Eurotunnel en guerre contre les monopoles, voir Le Figaro :

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actio ... les-387577


Eurotunnel repasse le couvert. Il y a quelques années, à la suite d'une des modifs de décoration interne des eurostars qui avait donné lieu à une augmentation des places de 1ère, Eurotunnel avait crié au xcandale: Eurostar diminuait son nombre de passagers, donc son péage, tout en les faisant payer plus cher. Je ne sais pas comment s'était terminée la querelle.

Je n'ai jamais compris ce mode de calcul. La logique voudrait que le gestionnaire d'infras (Eurotunnel) fasse payer l'utilisateur (Eurostar) en fonction de l'utilisation "physique" de l'infra (train, masse et agressivité du train, vitesse) et de sa participation aux coûts fixes. Ce qu'il met dans son train ne le regarde pas. Mais ce n'est que mon avis :roll:
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Mar 2013 19:20

lesechos.fr, 21 mars
Deutsche Bahn accuse la RATP de concurrence déloyale

Les représentants de la RATP se sont rendus dans la capitale allemande pour présenter à la presse leur projet de candidature à la gestion de plusieurs lignes circulaires du réseau local, connu sous le nom de S-Bahn.

Deutsche Bahn n'apprécie guère la candidature de la RATP à l'appel d'offres d'une partie du réseau RER de Berlin. « Je trouve déconcertant que la RATP vienne à Berlin dire qu'elle est super alors qu'elle jouit en France d'une situation de monopole qui est illégal au regard du droit européen », s'est offusqué jeudi Ulrich Homburg, membre du directoire de Deutsche Bahn en charge du transport de passagers, évoquant le contrat de 36 ans dont bénéficie la Régie autonome des transports parisiens à Paris. « Ce ne sont pas des conditions de concurrence loyale ».

Mercredi, les représentants de la RATP s'étaient rendus dans la capitale allemande pour présenter à la presse leur projet de candidature à la gestion de plusieurs lignes circulaires du réseau local, connu sous le nom de S-Bahn. « Le service au client est notre règle absolue », avait déclaré françois-Xavier Perin, président du directoire de RATP Dev, la filiale de développement. « Notre taux de satisfaction dépasse 90% ».

Flotte de trains défaillante
Une façon de mettre le doigt où ça fait mal. Deutsche Bahn est critiqué pour sa gestion du réseau berlinois, qui subit régulièrement des retards. Souffrant notamment d'une flotte de trains défaillante, l'exploitant a enregistré l'an dernier un taux de ponctualité de 84%. Selon Ulrich Homburg, ce taux est cependant monté à 96% depuis le début de l'année. De son côté, la RATP a mis en avant un taux de 99,5% sur la ligne 1 du métro parisien.

La RATP n'est pas le seul candidat à l'exploitation des lignes en questions, qui représentent environ un tiers du réseau S-Bahn de Berlin. « Deutsche Bahn se battra pour le S-Bahn », a prévenu jeudi son patron Rüdiger Grube, à l'occasion de la présentation des résultats. En outre, deux autres candidats sont sortis du bois : le britannique National Express et le MTR de Hong Kong ont fait part de leur intérêt.

Après une plainte de Deutsche Bahn, l'appel d'offres a subi du retard. A priori, le vainqueur doit être désigné en 2014. Il reprendra l'exploitation et son personnel en 2017 pour une durée de 15 ans.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 551380.php
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Mar 2013 20:08

lesechos.fr, 21 mars
110 / Le nombre, en milliers, de clients TGVair chez Air Caraïbes

Le succès de TGVair ne se dément pas, notamment à destination des Antilles. Air Caraïbes annonçait hier avoir transporté en trois ans 110.000 passagers par le biais de cette offre combinée proposée par la SNCF et 11 compagnies aériennes, dont l'avantage principal est l'application des règles du transport aérien (notamment en cas de retard) de bout en bout, y compris sur le trajet en train entre la ville de départ et l'aéroport.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 551213.php
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Mar 2013 21:24

busetcar.com, 20 mars
L'Autorité environnementale livre son rapport annuel

Hier, 19 mars, l’Autorité environnementale du conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) qui est légalement chargée d’effectuer une "évaluation environnementale" sur tous les "projets plans et programmes" présentait son quatrième rapport annuel.

L’Autorité environnementale du conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) qui est légalement chargée d’effectuer une "évaluation environnementale" sur tous les "projets plans et programmes" présentait, hier, son quatrième rapport annuel. Un document dans lequel figuraient 90 avis sur des projets divers, dont plus d’une quarantaine sont des projets de transport. Dans cet ensemble, on compte ainsi 13 projets fluviaux ou portuaires, sept projets routiers, le plus important étant le prolongement de l’A16, et 22 projets ferroviaires. Avec, parmi ces derniers, des opérations aussi diverses que le premier tronçon du métro du Grand Paris, le prolongement du tram T4 à Montfermeil, l’autoroute ferroviaire Atlantique et l’électrification Paris-Troyes. Des opérations importantes qui voisinent avec des suppressions de passages à niveau, des aménagements de pôles d’échanges dans des gares d’importances diverses … et le rabattement de nappes dans le cadre du réaménagement du pôle parisien de Châtelet-les Halles !

265 audits depuis 2009
Depuis sa création en 2009 en application d’une directive européenne, l’Autorité environnementale, composée de 13 membres permanents et de cinq "personnalités qualifiées" externes, a émis son avis sur 265 projets, dont 60% étaient liés aux transports et 25 à 30% concernaient des projets ferroviaires, parmi lesquels tous ceux liés aux lignes à grande vitesse. Suite à ces avis, huit projets ont été abandonnés et neuf ont été repris ou refaits en profondeur, l’intervention de l’Autorité environnementale s’effectuant en amont de la déclaration d’utilité publique d’un projet. Une intervention qui doit également tenir compte de l’évolution de la législation.

Et un projet aussi polémique de celui de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et dont la DUP était intervenue en 2008 avant la création de l’Autorité environnementale, doit désormais être soumis à son avis. Mais cette fois en vertu de l’application de la "loi sur l’eau" …

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... ort+annuel
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Mar 2013 21:26

busetcar.com, 19 mars
Systra met le cap sur Astana

Systra vient de remporter un contrat pour la supervision des études et la construction de 1000 km de ligne à grande vitesse reliant les villes kazakhes les plus peuplées : Astana et Almaty.

Systra vient de remporter un contrat portant sur la supervision des études et la construction de 1000km de ligne à grande vitesse qui reliera les deux plus grosses villes kazakhes Astana et Almaty à l'horizon 2017, année de l’Exposition universelle à Astana. En réalité, ce contrat marque l’aboutissement de dix ans de collaboration avec la compagnie de chemin de fer locale, Kazakhstan Temir Zholy (KTZ). "Systra nous a démontré sa capacité à apporter des solutions fiables sur les différents aspects techniques du projet dans le respect du planning imparti", déclarait Askar Uzakpaevitch Mamin, président de KTZ, à cette occasion.

Des conditions extrêmes
Après avoir déjà planché sur l’évaluation de l’étude faisabilité de cette ligne en 2011, Systra s’apprête aujourd’hui à relever un autre défi. En effet, reliant les deux plus grosses villes du pays, cette liaison à grande vitesse effectuée à 250 km/h traversera une zone de steppe désertique de 500 km soumise à des conditions climatiques extrêmes, puisque les variations de températures peuvent atteindre 75° entre l’été et l’hiver. Autre particularité de ce chantier : un tracé comportant le franchissement du lac Balkhash via un ouvrage d’art d’une longueur de dix kilomètres.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... sur+Astana
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Messagepar willemijns » 25 Mar 2013 13:50

Cramos Wrote:Idée qui avait été réalisée pour les étudiants de Poitiers il y a maintenant quelques années. Le problème avec les salariés, c'est que si tout le monde ne travaille pas à un moment où à un autre en même temps, ça va devenir difficile de collaborer. Mais ce n'est pas un décalage d'un quart d'heure qui mettrait en péril cela. Ou qui résolverait les problèmes d'hyper-pointe. Les étudiants de Poitiers ou Rennes, ça n'a pas beaucoup de point commun avec les employés franciliens.


il faudrait aussi des nourrices extensibles qui s'adaptent aux horaires de tout et chacun...
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Messagepar Cramos » 26 Mar 2013 13:26

Pour les étudiants?
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Messagepar willemijns » 26 Mar 2013 14:06

Cramos Wrote:Pour les étudiants?


Je parlais d'une fçon générale, l'idée de cet article reste qu'on s'est imbriqué pas mal dans du 8-12 14-17 et qu'avant de bvoir le transport, il y a tous les à cotés à gerer tel que qui va garer le bébé ou autres mais vas falloir chauffer entre 6 et 22h les bureaux ^^
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar willemijns » 26 Mar 2013 22:31

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Messagepar Brayaud » 26 Mar 2013 23:22

willemijns Wrote:j'ai trouvé du lourd....

http://www.lefigaro.fr/societes/2013/03 ... perdus.php


Apparemment, il faut être cheminot pour avoir droit à la prime. Si j'en trouve un, je ne dirai rien... Na!!! x:doigts:
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Messagepar Cramos » 27 Mar 2013 12:45

willemijns Wrote:j'ai trouvé du lourd....

http://www.lefigaro.fr/societes/2013/03 ... perdus.php
Les wagons perdus, c'est comme les erreurs de stock. L'erreur est humaine. rien d'extra-ordinaire.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar capelanbrest » 27 Mar 2013 19:48

Cramos Wrote:
willemijns Wrote:j'ai trouvé du lourd....

http://www.lefigaro.fr/societes/2013/03 ... perdus.php
Les wagons perdus, c'est comme les erreurs de stock. L'erreur est humaine. rien d'extra-ordinaire.


Mouai..enfin de nos jours perdre des wagons..ça semble un peu surnaturel....et pas franchement sérieux..!

Ceci dit encore une occasion pour les médias de s'amuser....la preuve sur la 3 ce soir un petit reportage....aigre doux ! :mrgreen:
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Messagepar Cramos » 27 Mar 2013 20:52

capelanbrest Wrote:Mouai..enfin de nos jours perdre des wagons..ça semble un peu surnaturel....et pas franchement sérieux..!
Je ne suis pas d'accord. Combien y-a-t-il de wagoons en tout? ça permettrait de savoir quel %tage représente ces 150 wagons. Depuis combien de temps la SNCF n'a -t-elle pas fait "d'inventaire" si cela existe pour ce genre de chose?
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 29 Mar 2013 0:00

franceinfo.fr, 28 mars
La SNCF veut faire changer les horaires de travail pour désengorger les trains bondés

Des trains remplis aux heures de pointe en Ile-de-France, mais à moitié vides aux heures creuses. Avant de lancer des investissements lourds dans de nouveaux matériels, la SNCF aimerait que les entreprises soient incitées à faire travailler une partie de leurs salariés en horaires décalés. Quinze à trente minutes seulement suffiraient pour fluidifier le trafic.

Le constat. Les lignes de transports en commun qui desservent les grands centres d'affaires sont totalement saturées à certaines heures. Mais à certaines heures seulement.
En Ile-de-France, c'est par exemple le cas du RER A, qui dessert le quartier de La Défense et la faculté de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ou encore des lignes de RER B et D et des Transiliens (trains de banlieue) qui font étape à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où de nombreuses entreprises ont déménagé leur siège, attirées par un foncier plus attractif.

Aux heures de pointe (7h30-9h et 17h-18h30), "le taux d'occupation des rames peut atteindre 200 %", selon Bénédicte Tilloy, directrice générale de SNCF-Transilien. Mais en dehors de l'hyper pointe, les trains sont quasi-vides (40 %).

"Les gens sont debout, ils voyagent dans de très mauvaises conditions [...] Tout le monde est en retard" (Bénédicte Tilloy, SNCF)
L'idée. Pour désengorger les transports, il n'y a que deux solutions : investir dans les infrastructures et le matériel (lignes et rames plus nombreuses) ou inciter une partie des usagers à décaler leurs horaires, afin que les flux de voyageurs soient mieux répartis sur la journée. C'est l'effet papillon : "Il suffirait qu'une petite partie des voyageurs décale leur trajet de 15 à 30 minutes pour que la qualité de service s'améliore sensiblement", explique la dirigeante de la SNCF.

La première solution est coûteuse. Alors, en ces temps de disette et en attendant de toucher les dividendes du Grand Paris à l'horizon 2030, la SNCF a préféré avancer la seconde, bien plus économe, au hasard d'une réunion publique il y a quelques jours. L'idée a été immédiatement reprise au vol, et des responsables de la SNCF doivent rencontrer dès la semaine prochaine le Medef parisien.

Les freins. Premiers concernés, les salariés ne peuvent pas tous faire glisser leurs horaires : les parents qui doivent déposer leurs enfants à l'école ou à la crèche par exemple. Certains patrons craignent, eux, de voir partir à la même heure certains salariés qui arriveraient plus tard.

Les entreprises pourraient bénéficier d'incitations financières, comme un rabais sur la taxe transports qu'elles versent au Stif (Syndicat des transports en Ile-de-France). D'autant que ce Versement transport (VT) va grimper de 50% pour financer les super lignes de métro du Grand Paris.

Un million de voyageurs aux heures de pointe
Cette piste, inspirée du métro rennais, a le mérite de lancer le débat. Elle s'ajoute à d'autres pistes comme le covoiturage ou le télétravail, à domicile ou sur des plate-formes. Des pistes explorées dans les entreprises les plus progressistes, ou tout simplement lasses des retards et incidents à répétition dans les transports franciliens.

La SNCF transporte chaque jour trois millions de voyageurs en Ile-de-France, dont plus d'un tiers aux heures de pointe. Quelque 300.000 habitants de Seine-Saint-Denis quittent chaque jour leur département pour aller travailler. Autant de salariés arrivent de l'extérieur pour embaucher dans les entreprises installées dans le secteur de Saint-Denis.

Bonne élève et surtout pour montrer l'exemple, la SNCF s'appliquera ce principe à elle-même lors du déménagement de son siège, en septembre prochain, à Saint-Denis.

Source http://www.franceinfo.fr/economie/la-sn ... 2013-03-28

AFP, 28 mars
SNCF Transilien relance le débat sur la modulation des horaires des salariés

Étaler les horaires de travail quitte à baisser les tarifs : c'est l'idée que SNCF Transilien veut promouvoir auprès des entreprises, encore réticentes, afin de lutter contre la saturation de certaines lignes en heure de pointe.

Moduler les horaires des salariés pour lutter contre la saturation du réseau: l'idée n'est pas nouvelle. Elle a resurgi il y a quelques jours, semble séduire le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et devrait faire l'objet de premières discussions avec le patronat d'Ile-de-France. L'exemple de Rennes est convaincant: en décalant d'un quart d'heure les horaires de quelques milliers d'étudiants, les décideurs locaux ont réduit de 5% le trafic en heure de pointe... et retardé de quelques années de lourds investissements.

"Nous suggérons aux entreprises d'adapter leurs heures d'embauche pour que leurs salariés puissent éviter les trains les plus chargés. Il suffirait qu'une petite partie des voyageurs décale leur voyage de 15 à 30 minutes pour que la qualité de service s'améliore sensiblement", plaide Bénédicte Tilloy, patronne de la SNCF Transilien.
En attendant la fin de l'ambitieux chantier du Nouveau Grand Paris en 2030, "nous pouvons obtenir des améliorations et permettre à nos clients de voyager mieux en décalant les heures d'embauche de certains d'entre eux", avance-t-elle, précisant que "la moitié des salariés de l'Ile-de-France travaille à Paris".

En dehors de l'hyper pointe (7h30-9h et 17h-18h30) où les taux de charge de trains atteignent 150 à 200%, ils enregistrent un taux d'occupation de 40% en moyenne le reste de la journée. "C'est du gagnant-gagnant pour tout le monde", poursuit Mme Tilloy.

Contrepartie financière
Comme mesure incitative, l'entreprise ferroviaire pourrait revoir à la baisse les tarifs au profit des entreprises qui appliqueraient cette modulation. Reste à convaincre le patronat. "On est prêt à discuter avec la SNCF et avec le Stif. Il n'y a pas d'opposition brutale à cette idée, mais sous certaines conditions", prévient Jérôme Dubus, délégué général du Medef Ile-de-France. L'organisation patronale souhaite que "les horaires actuels des salariés soient garantis.

Loin de se laisser emballer, le député UMP des Yvelines Pierre Morange estime que "l'idée de décaler n'a rien de révolutionnaire. On a exactement le même type de raisonnement lors des grandes transhumances au moment des périodes de vacances, mais ça renvoie à l'organisation du marché du travail". "C'est un aveu d'impuissance (...) cela ne les exonère en aucun cas de leurs propres responsabilité", juge ce spécialiste des transports franciliens auteur d'un rapport parlementaire sur la question.

Pour l'heure, il s'agit simplement de lancer le débat, selon le SNCF Transilien. Télétravail, covoiturage... toutes les pistes sont explorées pour optimiser l'usage des transports franciliens.

Télécharger l'article de Transport Public sur l'initiative de Rennes (février 2013) http://www.mobilicites.com/admin/docume ... rennes.pdf

francetvinfo.fr, 28 mars
Faut-il décaler ses horaires pour éviter les trains bondés ?

Pour lutter contre les désagréments dans les transports en Ile-de-France, la SNCF Transilien suggère aux entreprises de décaler leurs horaires.

Comment éviter d'avoir le visage plaqué aux vitres du métro, d'être collé à son voisin, serré comme une sardine en rentrant du travail ? Pour ne pas subir cette situation vécue par de nombreux Franciliens aux heures de pointe, la SNCF Transilien lance une idée originale : elle va demander à certaines entreprises de décaler le début de la journée pour étaler le trafic matinal.

Tout part d'un constat : les taux de charge des trains atteignent 150 à 200% pendant les périodes dites d'"hyper pointe", de 7h30 à 9h et de 17h à 18h30. Mais seulement 40% en moyenne le reste de la journée. Et ces trains saturés provoquent retards, stress et fatigue pour les 3 millions d'usagers quotidiens des cinq lignes de RER. L'idée de décaler les horaires d'embauche et de débauche est alors apparue dans une réunion publique, comme le rapporte Le Parisien, jeudi 28 mars. Est-ce une bonne idée ? Francetv info détaille les avantages et les inconvénients de cette mesure.

Oui, une démarche de "bon sens"
"Ce n'est pas une idée aberrante", explique Jean Sivardière, président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut), contacté par francetv info. "Si cela permet de soulager le trafic, ce n'est que du bon sens. Le confort du voyageur n'en sera que grandi. D'autant qu'on sait que cela fonctionne." A Rennes et à Grenoble, les sociétés de transports en commun ont demandé aux universités de décaler le début des cours. La fréquentation du trafic à l'"hyper-pointe" a diminué et le flux de voyageurs s'est étalé.

Une mesure qui "ne coûte pas un sou", souligne le président de la Fnaut. "Il faut être conscient que le Réseau ferré de France n'a que peu de moyens. Une telle mesure n'a pas d'impact financier, donc cela permet d'agir sans se ruiner."

Au Medef, on se montre "favorable à une concertation sur le sujet". Jérôme Dubus, délégué général du Medef Ile-de-France, estime que "tout ce qui améliore le trafic est bon à prendre, car actuellement les conditions sont catastrophiques. Il ne se passe pas un matin sans qu'il y ait des retards dans toutes les entreprises de la région parisienne", explique-t-il à francetv info. Mais l'organisation patronale pose des conditions à cet étalement des horaires dans les entreprises. "Il ne doit y avoir aucune réduction du temps de travail. Nous attendons aussi des incitations financières pour les entreprises qui modulent leurs horaires, et bien entendu l'accord des salariés."

Non, la SNCF "oublie ses responsabilités"
Si l'idée d'opter pour de nouveaux horaires présente des avantages, elle reste "très difficile à mettre en œuvre", souligne le président de la Fnaut. "Ce sera beaucoup plus compliqué d'appliquer la mesure dans l'industrie (avec des horaires fixes comme les 3x8) que dans les services", ajoute-t-on au Medef.

Pour le président de la Fédération des usagers des transports et des services publics (FUTSP), Jean-Claude Delarue, les horaires décalés permettent "d'améliorer les choses mais à la marge". "D'autant que si on ne commence pas à 9h mais à 9h15 et que la fréquence des transports n'est pas adaptée, on ne fait que décaler le problème."

Même son de cloche à la Fnaut, qui y voit une solution "palliative". "Pour mieux digérer la saturation, il n'y a pas de secret, il faut mieux entretenir le matériel et prévoir plus de conducteurs, indique Jean Sivardière. Si les trains circulaient aux horaires prévus, cela serait déjà pas mal... La SNCF ne doit pas oublier ses propres responsabilités." Et le Medef suggère de mener une réflexion pour "penser une amélioration du réseau sur le long terme et explorer d'autres solutions, comme le télétravail ou le covoiturage".

Source http://www.francetvinfo.fr/faut-il-deca ... 91117.html
Dernière édition par Didier 74 le 31 Mar 2013 15:09, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar capelanbrest » 29 Mar 2013 6:03

Tout cela est bien joli et sans doute y a t'il des pistes de réflexion....
si 'lon veut faire glisser les horaires d'embauches et de débauches encore faudrait il que l'offre transport en commun soit en adéquation....et tiennent compte des temps de parcours...!

cela voudrait dire des trains plus nombreux plus tôt le matin, et en soirée.....
donc des moyens supplémentaires, des roulements à revoir etc etc
quels couts, quels investissements nécessaires etc pour y parvenir....
Comment expliquer par exemple que l'embauche dans les bureaux parisiens semble être plus tardive qu'en province ?
Même question pour la débauche des salariés....?
je parle du secteur tertiaire...pas de la production...

c'est sans nul doute tout un mode de fonctionnement qu'il faudrait revoir.....autant dire que ça prendra des années...! :mrgreen:
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capelanbrest
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Messagepar Brayaud » 29 Mar 2013 10:09

capelanbrest Wrote:Tout cela est bien joli et sans doute y a t'il des pistes de réflexion....
si 'lon veut faire glisser les horaires d'embauches et de débauches encore faudrait il que l'offre transport en commun soit en adéquation....et tiennent compte des temps de parcours...!

cela voudrait dire des trains plus nombreux plus tôt le matin, et en soirée.....
donc des moyens supplémentaires, des roulements à revoir etc etc
quels couts, quels investissements nécessaires etc pour y parvenir....
Comment expliquer par exemple que l'embauche dans les bureaux parisiens semble être plus tardive qu'en province ?
Même question pour la débauche des salariés....?
je parle du secteur tertiaire...pas de la production...

c'est sans nul doute tout un mode de fonctionnement qu'il faudrait revoir.....autant dire que ça prendra des années...! :mrgreen:


Pour avoir pratiqué les deux types d'horaires, le retard à l'ouverture parisien s'explique simplement par les durées de transport moyennes. La femeture de bureaux est un peu moins décalée, dans la mesure où les pauses déjeuner sont moins longues (on ne rentre pas déjeuner chez soi et la journée continue y est beaucoup plus fréquente). La question n'est quand même pas nouvelle, dans la mesure où on a dû commencer à parler d'horaires variables dans les années 80. Les entreprises (qui le peuent) disposent ainsi d'une présence maximale (tous employés présents) entre, par exemple, 10h et 17h, mais une présence peut être assurée entre 7h et 19h. Je parle évidemment des activités de bureau. Les choix d'horaires sont individualisés, avec l'accord de l'entreprise. La suggestion présente concerne donc les organisations où le démarrage et l'arrêt ne peuvent être que collectifs.

A titre personnel, j'ai veillé, pendant les 20 années de mon séjour parisien à vivre à proximité de mon lieu de travail; le surcoût de mon loyer a été, de mon point de vue, largement compensé par (1) les économies financières de transport (j'ai appris à me passer facilement de voiture, une expérience que j'ai poursuivi sans problème en province où je suis retourné ensuite) et (2) la courte durée de mes propres trajets
Amicalement
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Messagepar Cramos » 29 Mar 2013 20:22

capelanbrest Wrote:cela voudrait dire des trains plus nombreux plus tôt le matin, et en soirée.....
donc des moyens supplémentaires, des roulements à revoir etc etc
quels couts, quels investissements nécessaires etc pour y parvenir....
Coûts et investissements bien moins importants que si l'on doit faire face à toujours plus de monde en HP. Aujourd'hui, certaines lignes peuvent capter un peu plus de monde en flanc de pointe avec l'offre actuelle. C'est particulièrement flagrant le matin où passé 10h, je touve que métro et RER sont bien déserts : pas encore de touristes, et plus de travailleurs.
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 31 Mar 2013 14:26

La possible fermeture de boutiques SNCF nourrit l'actualité en Midi-Pyrénées

La Dépêche du Midi, 20 mars
Decazeville. « Seule la région peut encore intervenir »

[...]

Autre dossier : la fermeture annoncée de la boutique SNCF, place Decazes, qui serait transférée en gare de Viviez. La date butoir du 31 mars a été repoussée sine die, mais pour le Tous ensemble «seule la région peut encore intervenir pour empêcher ce transfert, car cela relève de l'activité TER. La région est en droit de demander le maintien de cette boutique de proximité».

Pour ces deux dossiers, le Tous ensemble va demander un rendez-vous à Marie-Lou Marcel, conseillère régionale et députée, et à Martin Malvy, président de région.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... venir.html

Saint-Girons. Fauré écrit à Frédéric Cuvilier

Le député Alain Fauré a écrit au ministre délégué des Transports Frédéric Cuvilier à propos des menaces qui pèsent sur la boutique SNCF. «Alerté par plusieurs élus locaux de Saint-Girons et notamment François Murillo, Marie-Christine Denat-Pince et Henri Nayrou, j'ai interpellé la SNCF pour dénoncer la dégradation du service rendu à la suite de sa décision de fermer la boutique SNCF située dans le centre-ville de Saint-Girons et qui est très fréquentée», explique Alain Fauré. Dans son courrier au ministre des Transports, Alain Fauré pointe «un très mauvais signe en direction des territoires ruraux si l'annonce devait être confirmée. La situation économique du pays contraint les collectivités territoriales à contribuer toujours plus à l'effort de redressement des finances publiques en réduisant notamment leurs investissements dans les services à la population. Tout cela contribue à marginaliser des pans entiers de notre territoire, à l'heure où nous avons plus que jamais besoin d'une politique d'aménagement équilibrée et volontariste.» Alain Fauré poursuit en notant que «la présence d'agents dans ces boutiques qui sont aussi des animateurs de lien social est indispensable dans le monde rural».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... ilier.html

21 mars
Boutiques SNCF : l'appel des maires

Voici le courrier, cosigné par les maires de Lourdes, Bagnères et Argelès-Gazost, Jean-Pierre Artiganave, Rolland Castells et Francis Cazenavette, au président de la SNCF Guillaume Pépy :

«Nous nous permettons d'attirer votre attention sur le projet de fermeture des boutiques TER d'Argelès-Gazost et de Bagnères-de-Bigorre. En tant que maires de communes à vocation touristique, nous ne pouvons rester inertes devant une décision qui, si elle se confirmait, enlèverait à notre territoire un service de proximité des plus utiles pour une population d'usagers vieillissante et peu familière avec l'internet. En outre, ces boutiques participent d'une dynamique d'activités sur nos territoires respectifs qui ne saurait être négligée. Notre incompréhension est d'autant plus grande que, dans votre journal interne «TER en action», vous décrivez une croissance «exceptionnellement élevée du TER en Midi-Pyrénées». Nous vous appelons donc à reconsidérer votre projet de fermeture des boutiques de proximité implantées dans notre secteur à très forte attractivité touristique et qui a une longue histoire commune avec le SNCF. En zone urbaine, sans doute y a-t-il des économies à faire sur ces boutiques mais dans le rural, la SNCF y perdrait de son âme et sa clientèle s'en trouverait durablement désorientée avec les conséquences commerciales qui en découleraient. Dans l'attente de lire votre réponse qui s'inscrira, nous l'espérons fortement, dans une dynamique d'ouverture, et non de fermeture.»

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... aires.html
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar thalys75 » 01 Avr 2013 8:42

un beau poisson d'avril sur tourmag, Ryanair lancerait des TGV low cost entre Paris et Londres...

http://www.tourmag.com/Exclusif-Ryanair-planche-sur-un-projet-de-TGV-low-cost-Londres-Paris_a58174.html

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 01 Avr 2013 20:20

Je publie l'intégralité dans l'article, pour ne pas sortir les propos de Christian Monteil de leur contexte. A nouveau, il critique l'action régionale en matière de transport régional.

Le Messager, 28 avril
Pourquoi unir Savoie et Haute-Savoie

Le rapprochement est déjà effectif sur le plan économique, notamment à travers Savoie Mont-Blanc Tourisme.

Le référendum du 7 avril en Alsace sur la création d'une collectivité unique pourrait donner des idées aux élus et décideurs savoyards et haut- savoyards.

Car pour beaucoup, le rapprochement entre les deux Savoie est déjà une réalité.
Alors que les Alsaciens vont se prononcer le 7 avril sur la fusion entre le conseil régional d'Alsace, le conseil général du Bas-Rhin et le conseil général du Haut-Rhin, l'hypothèse d'un rapprochement entre Savoie et Haute-Savoie est plutôt bien accueillie par les milieux économiques. Il est d'ailleurs déjà effectif à travers l'Assemblée des Pays de Savoie, le Pôle d'Excellence Bois à Rumilly ou encore Savoie Mont-Blanc Tourisme qui définit et conduit les actions de promotion touristique.
« Les présidents des conseils généraux du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Région Alsace estiment à 10% les sources d'économie de fonctionnement que la fusion va générer », explique Christian Monteil, président du conseil général de Haute-Savoie et de l'Assemblée des Pays de Savoie. « Ce n'est naturellement pas l'objectif qu'Hervé Gaymard et moi poursuivons, mais celui d'une mutualisation et d'une optimisation des services apportés à la population. »

Une source d'économies
Avec une progression démographique de près de 10000 habitants par an en Haute-Savoie et une population globale de 1,2 million d'habitants, les Pays de Savoie seront, à échéance de dix ans, la première entité départementale de Rhône-Alpes dans un contexte de réforme des collectivités territoriales. A l'instar de la Chambre d'agriculture unique, la collaboration entre les deux entités serait source d'économies. Comme le précise le président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne : « plusieurs départements en France, dans un contexte contraint pour les finances publiques, ont pris des initiatives pour se rapprocher ou fusionner : le Nord et le Nord-Pas de Calais, la Drôme et l'Ardèche, le Loiret, le Loir-et-Cher et l'Eure-et-Loire ou encore l'Alsace. Les deux départements savoyards ont un passé commun et des liens forts, la collaboration a déjà commencé. Ce n'est pas à moi de dire s'ils doivent poursuivre et jusqu'où. Mais j'observe que dans les Pays de Savoie, on joue de plus en plus la carte rhônalpine, notamment sur le plan universitaire. » Pour certains chefs d'entreprises, les relations étroites entre Savoie et Haute-Savoie sont une réalité et un atout. En cas de rapprochement toutefois, il n'est pas question pour chaque collectivité de renoncer à ses spécificités. « Malgré leurs particularités, les deux territoires sont faits pour s'entendre, pour travailler ensemble sans qu'il y ait besoin pour autant de mettre en place des modèles économiques particuliers », précise Guy Métral, président de la CCI de Haute-Savoie. « Il est possible aujourd'hui de mutualiser des actions sans pour autant fusionner et multiplier des structures coûteuses pour les entreprises. » « Tout ce qui peut générer des économies d'échelles et dynamiser l'économie est bon à prendre et, dans le contexte économique actuel, toutes les solutions qui pourraient améliorer notre situation méritent d'être envisagées », explique Franck Lopez, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat de la Haute-Savoie. « Mais il ne faudrait pas que les difficultés économiques de l'un ou l'autre des départements aient des conséquences néfastes sur son voisin. » « Depuis l'international, et même depuis la Suisse, la distinction entre Savoie et Haute-Savoie n'a pas de sens », insiste Frédéric Lazareth, dirigeant de RDS, entreprise spécialisée dans la robinetterie industrielle, membre du comité directeur de la CGPME de Savoie et élu de la CCI de Savoie. « Ce territoire est déjà une entité culturelle et le label Savoie-Mont-Blanc est un formidable atout marketing.
Nous, chefs d'entreprise, travaillons déjà à l'échelle du sillon alpin qui réunit Savoie, Haute-Savoie et Isère », poursuit-il.
« C'est une réalité, il n'y a qu'à voir les flux sur les autoroutes et les relations étroites entre sous-traitants et donneurs d'ordres. »

Savoie et Haute-Savoie intimement liées
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, le principe de renforcement de la Région au détriment du département semble acquis.
« Nous devenons les grands oubliés des politiques ferroviaires conduites par l'État et la Région Rhône-Alpes », rappelle Christian Monteil. « La fusion sera un atout si nous disposons des compétences régionales en plus de nos propres compétences. Il y a une réalité et une exigence partagées : Savoie et Haute-Savoie sont intimement liées, la Région Rhône-Alpes doit apprendre à nous respecter. »

SONDAGE : 58,9% DES INTERNAUTES CONTRE
A la question "Que pensez-vous de l'idée que la Haute-Savoie et la Savoie deviennent un seul et unique département ?" mise en ligne sur notre site Internet http://www.lemessager.fr, nous avons enregistré : - 41,1% de pour - 58,9% de contre 1691 internautes ont voté

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Actu ... voie.shtml
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Nat » 01 Avr 2013 23:16

Je proposerais même le rattachement à l'Italie :mrgreen:
(Ah zut, on n'est déjà plus le 1er Avril... raté !)
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar François » 02 Avr 2013 18:05

SNCF Transilien relance le débat sur la modulation des horaires des salariés


Suite du débat. Opportunément la SNCF a commandé une étude... Etude dont nous ne connaissons ni les questions, ni le panel, ni le nombre de sondés... Mais non, ni les journalistes, ni nous ne sommes pris pour des idiots !

Saturation du trafic SNCF : les usagers favorables aux horaires de travail décalés

Contre la saturation des transports aux heures de pointe, la SNCF suggère de décaler les horaires de travail. Un sondage révèle que l'idée séduit majoritairement les Franciliens.

La suggestion de la SNCF de décaler certains horaires de travail pour atténuer la saturation des transports aux heures de pointe semble séduire les Franciliens. L'idée, lancée par la compagnie ferroviaire il y a quelques semaines (« Les Echos » du 19 mars), a suscité une large couverture par la presse la semaine dernière. Face à cet engouement, la SNCF a commandé en urgence un sondage pour connaître le sentiment des principaux intéressés, les usagers d'Ile-de-France. Les résultats, dont « Les Echos » ont eu communication, relèvent un accueil très largement favorable. Selon cette enquête, réalisée jeudi et vendredi dernier sur un échantillon représentatif d'un millier de Franciliens, 86 % des actifs ayant un emploi se déclarent « personnellement prêts » à adapter leurs horaires de travail si leur entreprise le leur permettait pour éviter les heures de pointe. 43 % d'entre eux déclarent d'ailleurs avoir déjà eu recours, sans doute ponctuellement, à cette solution. Signe de leur motivation, les trois quarts (74 %) de ces mêmes actifs estiment que la saturation des transports en Ile-de-France affecte leur quotidien de façon « importante », 26 % étant d'un avis inverse. Un peu moins de la moitié (46 %) déclarent arriver au travail entre 8 heures et 9 heures, ce qui correspond à la période de pointe dans les transports. 26 % arrivent avant cette tranche horaire, 22 % après, et 6 % déclarent ne pas travailler le matin.

La balle aux entreprises

Au-delà de la population directement concernée, l'ensemble de l'échantillon juge lui aussi positivement la proposition de la SNCF. 72 % des sondés pensent certes que les pouvoirs publics doivent « investir davantage dans la modernisation du réseau », mais 34 % estiment également qu'il faut « aménager les horaires de travail via une politique globale d'horaires décalés gérée avec les entreprises ». 83 % des personnes interrogées jugent que « demander aux entreprises de permettre à leurs salariés de choisir leurs horaires afin d'éviter les heures de pointe » est une solution « intéressante ». Ils sont 70 % à penser de même pour la piste qui consiste à « inciter les voyageurs à prendre les transports en commun en dehors des heures de pointe par une tarification plus avantageuse en heures creuses », une autre idée avancée par la SNCF.

Avec ces résultats, l'établissement public espère convaincre les entreprises (dont la réaction a été jusqu'ici plutôt prudente) de se pencher concrètement sur ce dossier, pour répondre à l'attente de leurs salariés. Elle aura pour cela l'appui de la Fnaut, la principale association d'usagers, qui a écrit la semaine dernière à Bénédicte Tilloy, la directrice générale de Transilien, pour lui faire connaître son soutien.
Les Echos du 02/04/2013

La "balle aux entreprises" qui apprécieront certainement de voir les salariés arriver à 10h00 et repartir à 16h00, histoire de faire plaisir.
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