[Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 27 Jan 2013 9:21

Didier 74 Wrote:La réduction des coûts pourrait aussi passer par la suppression du contrôleur automatique dans les TER en Lozère, à l'image de ce qui se pratique dans le Morvan, où la Région Bourgogne finance une desserte plus fréquente que ce que fait la Région Languedoc-Roussillon en Lozère.


C'est peut être une solution, mais il convient aussi de voir les risques si cela était généralisé.

D’une part, je ne crois pas que cea soit vraiment attendu par les syndicats, prompt à être les défenseurs d'un système ferroviaire idéal et selon leurs visions.

D’autre part, la disparition des contrôleurs entraînent aussi une augmentation de la fraude. Sans être intentionnelle, comment prendre son billet dans des haltes ? Les équiper de DB ? Cela aurait un coût très important et en plus il faut prévoir leurs exploitations.

Enfin, la suppression des contrôleurs en Bourgogne n'a ni permis de développer l'offre de transport ni permis d'entrevoir un avenir serein sur des lignes qui ne desservent finalement pas une zone d'habitat compatible avec un mode de transport lourd. D'ailleurs, malgré ce dispositif, cela n'a pas empêché la bourgogne de fermer la ligne Autun - Saulieu - Avalon au SA 2012.
François
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 27 Jan 2013 10:00

François Wrote:D’autre part, la disparition des contrôleurs entraînent aussi une augmentation de la fraude. Sans être intentionnelle, comment prendre son billet dans des haltes ? Les équiper de DB ? Cela aurait un coût très important et en plus il faut prévoir leurs exploitations.

Enfin, la suppression des contrôleurs en Bourgogne n'a ni permis de développer l'offre de transport ni permis d'entrevoir un avenir serein sur des lignes qui ne desservent finalement pas une zone d'habitat compatible avec un mode de transport lourd. D'ailleurs, malgré ce dispositif, cela n'a pas empêché la bourgogne de fermer la ligne Autun - Saulieu - Avalon au SA 2012.

Sur le premier point, on peut mettre en place un auto-contrôle, comme cela se pratique en Suisse sur la quasi-totalité du réseau secondaire (avec une offre ferroviaire cadencée à l'heure) avec un passage aléatoire d'une brigade de contrôle.

Je pense qu'on peut mettre à part le cas d'Autun - Avalon qui se trouve dans un désert démographique et deux villes qui se tournent vers le dos. Avalon est tournée vers Auxerre, ce qui n'est pas le cas d'Autun.

Je pense que la mise en place de l'EAS sur les secteurs d'Avalon et Corbigny a permis à la Région Bourgogne de maintenir à un coût acceptable une desserte ferroviaire conséquente pour le Morvan. Ces lignes ont par exemple échappé aux coupes sombres pratiquées ailleurs dans la Région (à commencer par la ligne de la Bresse).

Pour ce qui est des analyses et des commentaires que je délivre ici, je ne le fais que sur les sujets qui s'y prêtent ou que je connais. Cela permet d'éviter de sombrer dans des discussions de "café du commerce", comme le sont devenus certains fils de discussion des forums urbains et interurbains de Lineoz.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 31 Jan 2013 19:08

la-clau.net, 27 janvier
Dans l'ensemble de la France, l’État supprimera 29 lignes peu rentables La ligne SNCF Perpignan-Cerbère disparaît de la carte

En Roussillon, le TGV va-t-il anéantir la voie ferrée traditionnelle entre Perpignan et Cerbère ? Cette possibilité est visible sur un document reprenant l'ébauche de l'avant-projet de loi de décentralisation, dévoilé par l'Association des élus communistes et républicains. Ce collectif alerte de la "suppression" de certaines lignes en territoire français, car toutes les Régions ne pourront pas en assumer la gestion, confiée par l’État.

La concurrence entre l'axe TGV du Roussillon et la voie ferrée traditionnelle Perpignan-Cerbère, évoquée depuis 2010 et réelle à brève échéance, devrait provoquer une mise à l'écart de la liaison historique, ouverte en 1858. En effet, l'avant-projet de loi de décentralisation précise que l’État se réservera la seule compétence sur les lignes appelées "Trains d'équilibre du territoire" (TET) reliant deux villes de 100.000 habitants situées dans deux régions non mitoyennes. Le 27 janvier 2013, la branche catalane de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) a ainsi divulgué une version sommaire du futur schéma ferroviaire, sur laquelle la quarantaine de kilomètres séparant Perpignan de l'ancien terminus de la Côte vermeille, parmi 28 autres TET, disparaît de la carte.

Quel sera le choix de la Région Languedoc-Roussillon ?
Au travers de ce changement, 230 trains seraient remis en cause ou transférés aux Régions, dont le maillon Perpignan-Cerbère, au même titre que Tours-Angoulême, à titre d'exemple, qui passeraient au second plan en vertu du fameux “désengagement de l’état”, selon l'association de gauche, refroidie par la présidence Hollande. Sur ce principe, plusieurs trains interrégionaux devraient faire face à une “suppression" car certains exécutifs territoriaux "n’assumeraient pas financièrement ce transfert”. Les choix et les moyens du Languedoc-Roussillon sont concernés, d'autant que plusieurs lignes de "trains d’équilibre" seraient transformées en ligne de bus, mais, d'après l'ANECR, "les régions riches pourront mettre en place une tarification sociale, les autres devront augmenter les tarifs".

Source http://www.la-clau.net/info/7761/la-snc ... elone-7761

La Dépêche du Midi, 31 janvier
Carcassonne. Viguier : à quand une passerelle ?

Dans des conditions archaïques, les riverains du Viguier traversent comme ils peuvent la voie de chemin de fer. Heureusement que les trains ne sont pas fréquents en ces lieux…

L'unique passage piéton permettant aux habitants du Viguier d'enjamber la ligne Carcassonne-Limoux et de rejoindre les zones commerciales, La Bouriette en premier lieu, est dans un état pitoyable. La Ville et la SNCF le savent bien.

Le problème ne date pas d'aujourd'hui. Au fil des années, il a rendu presque fatalistes les habitants du Viguier, qui passent et repassent de leur quartier vers la zone commerciale, en enjambant la voie de chemin de fer dans des conditions déplorables, surtout insécurisantes. «C'est le seul passage piéton officiel. Tu fais tes courses avec les sacs à bout de bras et tu dois franchir un mur, les rails et faire attention de ne pas chuter sur un terrain pourri», résume bien Omar, riverain, habitué du «passage».

C'est vrai que l'exercice n'est pas évident pour la mère de famille qui s'entreprend à aller faire ses emplettes au supermarché discount d'en face. Il y a notamment ce muret à franchir, dont la hauteur est réduite par une marche peu confortable à l'usage. Puis, c'est le chemin lui-même, pénétrant dans le Viguier, qui est littéralement casse-figure, jonché entre autres, d'immondices qui ne datent pas de la veille. Certains préfèrent éviter ce passage et emprunté le «leur», la raison pour laquelle plusieurs surfaces grillagées ont été dépouillées tout le long de la voie ferrée.

«Je connais le problème, je me suis baladé sur la ligne, c'est vrai qu'il faudrait faire quelque chose», reconnaît Michel Molhérat, adjoint à la sécurité. Il y a trois semaines, il évoquait le problème au cours d'une rencontre avec la SNCF, laquelle est au courant des problèmes d'insécurité générés par les passages de train, «et heureusement qu'il n'en passe pas beaucoup» concède Michel Molhérat (une dizaine par jours, allers-retours). La préfecture également aurait eu à connaître du dossier.

Plusieurs solutions seraient envisagées : un mur (même s'il en a été déjà construit… et plusieurs fois détruits !), un tunnel et une passerelle, cette dernière solution semblant la plus crédible, même s'il existe toujours le risque de jets de pierres ou d'objets sur les trains de la part des délinquants.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... relle.html
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Thor Navigator » 01 Fév 2013 2:14

Sacré sujet que celui de la passerelle de cette gare de premier plan ! :beammeup:
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 17 Fév 2013 19:11

languedoc-roussillon.france3.fr, 16 février
La SNCF stoppe les tags en Languedoc-Roussillon

Parce que les Trains Express Régionaux sont la cible privilégiée des tags, la SNCF développe en Languedoc-Roussillon 5 sites de détaggage. Elle nous a ouvert les portes de celui de Narbonne (Aude). Les rames y sont nettoyées selon un processus respectueux de l'environnement.

La SNCF, dont les Trains Express Régionaux sont régulièrement tagués, a chiffré le coût du nettoyage : 190 euros le mètre carré. Face à l'ampleur du phénomène, la compagnie a développé 5 sites de détaggage, à Narbonne (Aude), Perpignan et Cerbère (Pyrénées-Orientales), Béziers (Hérault) et Nîmes (Gard). Nous vous proposons de visiter l'un d'entre eux dans le reportage qui suit.

La SNCF affirme que la technique utilisée est respectueuse de l'environnement. Dans le même temps, la télésurveillance a été installée dans certains dépôts pour tenter de prévenir les tags.

Vidéo http://languedoc-roussillon.france3.fr/ ... 01279.html
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 21 Fév 2013 21:06

la-clau.net, 21 février
200.000 euros sont nécessaires à sa modernisation Le Train Jaune de Cerdagne, menacé de disparition

102 ans après son ouverture, la plus haute ligne de chemin de fer européenne, empruntée par le Train Jaune des Pyrénées-Orientales, n'est pas rentable. Les finances publiques l'ont maintenue pendant plus d'un siècle, mais les économies induites par la crise remettent en cause ce mode de transport de montagne, dont la mise aux normes coûterait 200.000 euros.

Le Train Jaune, qui joint les secteurs de Conflent et de Cerdagne depuis 1911, affronte une nouvelle étape, illustrée par un projet de Société d'Economie Mixte (SEM) liant la Région Languedoc-Roussillon et la SNCF. Cette formule destinée à pérenniser les 63 km de ligne ferroviaire séparant les communes de Villefranche-de-Conflent et Latour-de-Carol déplaît à la CGT des Pyrénées-Orientales, qui décrit un train "menacé de privatisation" et convoque une manifestation, le 23 février dans la première des deux communes. Par communiqué, le syndicat estime que le Train Jaune fait l'objet d'une démarche "sournoise et en catimini" à rapprocher d'une "dérive libérale". En dépit d'une rentabilité incertaine, la CGT demande le retour d’un "véritable service public" dans le secteur couvert, éloigné des centres urbains, préconise des horaires adaptés "aux besoins des usagers" et l'accélération de la vitesse, pour une compétitivité inavouée.

La centrale syndicale propose également une rénovation "à l'identique" du matériel roulant, partiellement renouvelé en 2003, et s'oppose au "matériel suisse type St-Gervais Z 850" prévu par la SNCF. Le syndicat suggère aussi la modernisation et la mise aux normes des infrastructures, pour 200.000 euros, fournis par la SNCF, Réseau Ferré de France (RFF), le Conseil général des Pyrénées-Orientales et la Région Languedoc-Roussillon. L'obtention de cette enveloppe, incertaine dans l'actuel contexte de crise, remet en cause le Train Jaune, dont les possibilités de disparition ne sont pas nouvelles.

Dès 1969, la SNCF souhaitait fermer le Train Jaune
Vaincu par la flexibilité de l'automobile, le Train Jaune a perdu l'essentiel de son public à l'année mais retrouve une fréquentation rentable en été, en accueillant 80% de ses voyageurs. Reconverti en outil touristique depuis la fin du XXe siècle, il se heurte à un argument économique devenant pressant par temps d'austérité budgétaire. Dès 1968, la SNCF en prévoyait la fermeture en raison de résultats déficitaires, projet repoussé en 1981 suite à d'importantes mobilisations territoriales, puis de nouvelles actions ont été engagées par la CGT, en 1985, jusqu'en 1993, pour le maintien d'un statut de service public local, tandis que l’État envisageait un simple rôle d'agrément. Le Train Jaune, Train Express Régional, fait face à l'évolution, entre folklore moderne et réelle utilité populaire.

Source http://www.la-clau.net/info/7947/le-tra ... comentaris

Le communiqué de la CGT http://www.la-clau.net/documents/tren_g ... a_clau.pdf

Que la pérennité du train jaune ne soit pas assurée c'est une évidence. Le discours de la CGT locale manque franchement de sérieux. Ce n'est pas avec de tels poncifs qu'on va avancer. On croirait lire un tract d'extrême gauche. Il faudra mobiliser bien plus que 200000€ pour sauver cette ligne. Le modèle à suivre : c'est clairement celui des lignes secondaires de montagne en Suisse.

midilibre.fr, 21 février
Bourquin sur l'avenir du Train jaune : "On ne peut pas continuer comme ça"

Pour Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, il faut trouver des réponses nouvelles et rapidement sinon "le Train jaune disparaîtra".

La CGT s'inquiète d'une éventuelle privatisation du Train jaune de Cerdagne. Pour Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, il faut trouver des réponses nouvelles et rapidement sinon il disparaîtra. Il répond aux questions de Midi Libre.

Midi Libre : le Train jaune de Cerdagne (NDLR : qui relie Villefranche-de-Conflent (427 m) à Latour-de-Carol (1232 m)) sera-t-il privatisé comme l’affirme la CGT ?
Christian Bourquin : aujourd'hui, la vraie menace sur le Train jaune, c’est qu’il disparaisse purement et simplement. Le matériel roulant est obsolète et les voies demande une constante remise aux normes. Ils faudrait à peu-près 200 millions d’euros pour tout remettre aux normes et je comprends bien que la SNCF n’a pas les moyens de faire face à de telles dépenses. Nous intervenons régulièrement, alors que cela ne fait pas du tout partie des compétences obligatoires de la Région. Nous avons encore récemment voté une subvention exceptionnelle de près de 3 millions d’euros qui ont entraîné des aides comparables de l’Etat et du Conseil général des Pyrénées-Orientales. En tout, la région Languedoc-Roussillon a investi 31 millions d’euros pour le Train jaune depuis 2007. Mais cela ne peut pas durer éternellement.

Alors que faut-il faire pour sauver ce train mythique ?
Vous savez, je suis Catalan, le Train jaune signifie beaucoup pour moi. Je vais vous faire une confidence, quand j’étais enfant, je rêvais de conduire un jour le Train jaune. Il est l’épine dorsale du Parc naturel catalan, dont je suis le président et il figure d’ailleurs sur le logo. Il faut aujourd’hui imaginer un nouveau dispositif économique qui permettra d’éviter sa disparition. La Région est, bien sûr, prête à prendre part à toute initiative. En particulier pour préserver l’emploi. En particulier les centres de maintenance de Villefranche où travaillent une quinzaine de personnes et surtout de Béziers qui comptent de 60 à 80 personnes spécialisées dans l’entretien de ce train.

-Quelle solution préconisez vous ? -
Le seul véritable espoir est touristique. Il existe une dizaine de trains comparables à travers l’Europe. Par exemple en Suisse et en Allemagne. La ligne dépend de la SNCF mais elle ne peut pas faire face aux frais d’entretien et de sécurité nécessaires. Il faut donc trouver des réponses nouvelles et rapidement sinon il disparaîtra. La solution d’une Sem (Société d’économie mixte) ou une autre, mais on ne peut pas continuer comme ça...

Source http://www.midilibre.fr/2013/02/21/dma- ... 648534.php
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 22 Fév 2013 16:38

Bonjour Est ce que le privé serait plus mauvais que la SNCF ? C'est à prouver,vu le service rendu à la clientèle du CANARI,et l'ètat des lieux ,d'autres chemins de fer touristiques sont exploités par le privé et ça fonctionne ( Montserrat,La Nuria etc )
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 22 Fév 2013 16:53

Bonsoir Concernant la position syndicale,voici une phrase relevée dans le n°547 (29 01 2013) Ville Rail & Transports .....un leader syndical a prononcé la phrase suivante ....Je ne suis pas là pour défendre le chemin de fer mais uniquement les cheminots.C est bien connu un cheminot sans train à conduire, à quoi sert il ? Il suffit de toujours dire NON à l'évolution du monde et le Train se meurt
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar gavatx76 » 22 Fév 2013 17:59

motrice125 Wrote:Bonjour Est ce que le privé serait plus mauvais que la SNCF ? C'est à prouver,vu le service rendu à la clientèle du CANARI,et l'ètat des lieux ,d'autres chemins de fer touristiques sont exploités par le privé et ça fonctionne ( Montserrat,La Nuria etc )

Je comprend que tu parles des crémaillères desservant les sites montagneux de Montserrat et de Nùria en Catalogne. Services opérés par FGC (Ferrocarrils de la Generalitat), entreprise publique (pour le moment).
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 23 Fév 2013 10:32

Bonjour Il faut admettre que les deux chemins de fer à crémaillère des FGC sont bien exploités,un exemple à suivre,le Canaris c'est vraimant le minimum,à faire fuir la clientèle locale.Un matériel qui a 100 ans, c' est bon pour le musée,il faut vivre avec son temps ce que la CGT n'a toujours pas compris....voilà le résultat, des suppressions par wagons entiers ,plus de Cévénole,L'Aubrac c'est bientot fini etc etc
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar gavatx76 » 23 Fév 2013 12:45

Heureusement que les crémaillères de Montserrat et de Núria fonctionnent bien! Celui de Montserrat est quasiment neuf. Il remplace l'ancien fermé dans les années '60 suite un accident tragique. Et celui de Núria a eu droit à de lourdes rénovations, et même une variante de tracé. Et surtout, ce sont des crémaillères purement touristiques, qui escaladent une montagne sur quelques kilomètres, plutôt comparables à la montée au Puy de Dôme. (Bon d'accord, encore une fois, la comparaison avec le cas français est saignante :mrgreen: )
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 24 Fév 2013 8:36

Bonjour En France il ne reste bientot plus rien comme chemin de fer du genre " le Canari",depuis le temps que son existence est remise en cause....résultat tout est à changer,sans fric c'est cuit Des ch.de fer de ce type existent dans le monde il faut juste le rendre attractif,pas seulement une attraction locale,pour l'été
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rails & Drailles » 24 Fév 2013 9:29

motrice125 Wrote:Bonjour En France il ne reste bientot plus rien comme chemin de fer du genre " le Canari",depuis le temps que son existence est remise en cause....résultat tout est à changer,sans fric c'est cuit Des ch.de fer de ce type existent dans le monde il faut juste le rendre attractif,pas seulement une attraction locale,pour l'été


Les "chemins de fer du genre" (Intérêt Général, voie métrique), on les compte sur les doigts d'une seule main :

1. Villefranche - Latour (surtout des cars)
2. Le Fayet - Vallorcine (si pas en travaux)
3. Ajaccio - Bastia / Calvi (si pas en grève)
4. Salbris - Valençay (si pas en travaux)
5. Nice - Digne (ras, à priori)

(Sauf oubli ou omission)
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 24 Fév 2013 15:55

Bonsoir Il y a encore le Montenver et le TMB,concidèrès comme ch. de fer touristiques ?
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 24 Fév 2013 16:43

Rails & Drailles Wrote:
motrice125 Wrote:Bonjour En France il ne reste bientot plus rien comme chemin de fer du genre " le Canari",depuis le temps que son existence est remise en cause....résultat tout est à changer,sans fric c'est cuit Des ch.de fer de ce type existent dans le monde il faut juste le rendre attractif,pas seulement une attraction locale,pour l'été


Les "chemins de fer du genre" (Intérêt Général, voie métrique), on les compte sur les doigts d'une seule main :

1. Villefranche - Latour (surtout des cars)
2. Le Fayet - Vallorcine (si pas en travaux)
3. Ajaccio - Bastia / Calvi (si pas en grève)
4. Salbris - Valençay (si pas en travaux)
5. Nice - Digne (ras, à priori)

(Sauf oubli ou omission)


Et exploités par la SNCF comme le réclame les cheminots des Pyrénées ?
- Villefranche - Latour : oui, mais il semble que ce soit la fin (je ne disserterai pas sur les raisons...)
- Le Fayet - Vallorcine : une partie par la SNCF, une partie par les TMR
- Ajaccio - Bastia / Calvi : CFC (et bientôt plus avec la SNCF, même si cela restera avec les mêmes cheminots)
- Salbris - Valençay : SNCF (grâce aux travaux financés par la région centre si non la ligne serait fermée)
- Nice - Digne : par Véolia et bientôt en régie (à noter que cela fonctionne plutôt bien...)

La problématique ce n’est pas de savoir avec qui mais bien comment et pourquoi continuer à exploiter ces lignes métriques. S’il y a un intérêt local (cas du blanc-argent) cela doit rester un TER dans le cas contraire, il faut le transformer en train touristique pour sauvegarder le patrimoine et surtout le faire vivre.

Dans le cas du train jaune, un matériel de 100 ans ne me semble pas adapté pour continuer une exploitation intensive dans le cadre d'un transport TER. Ce n'est ni raisonnable ni très responsable. Mais les cheminots de la CGT semblent dire le contraire... Je ne connais cependant pas de roulants qui travaillent encore à l'age de 100 ans ;)

Pour revenir au sujet, j'ai quand même l'impression que les cheminots de la catalogne française revendiquent plus un maintien de leur organisation et de leur situation que la sauvegarde du patrimoine. S’ils étaient vraiment à la recherche de sa sauvegarde, ils accepteraient une SEM qui, rappelons le, intègre un ou des partenaires publics. L’investisseur privé n'apportant finalement que le financement et son savoir faire. D'ailleurs, pourquoi la SNCF ne serait elle pas le partenaire industriel de la collectivité ?
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 24 Fév 2013 16:50

François Wrote:Le Fayet - Vallorcine : une partie par la SNCF, une partie par les TMR

La section Le Fayet - Vallorcine du Mont-Blanc Express est exploitée uniquement par SNCF. Les TMR interviennent sur Vallorcine - Martigny.

De toutes les lignes citées ci-dessus, le Mont-Blanc Express est de loin celle qui se porte le mieux.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 24 Fév 2013 16:56

Didier 74 Wrote: toutes les lignes citées ci-dessus, le Mont-Blanc Express est de loin celle qui se porte le mieux.


C'est sans doute ton caractère insulaire :beammeup: mais la ligne Nice - Digne fonctionnent également bien et nous verrons le Blanc-Argent mais je ne doute pas qu'elle fonctionne bien dans l'avenir. Reste à trouver une fréquentation à la hauteur du financement, mais cela c'est une autre histoire...
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rails & Drailles » 24 Fév 2013 17:23

motrice125 Wrote:Bonsoir Il y a encore le Montenver et le TMB,concidèrès comme ch. de fer touristiques ?


Le Montenvers et le TMB, comme le chemin de fer de la Rhune et quelques autres, n'ont pas été concédés au titre de l'INTERET GENERAL, mais de l'intérêt local.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 25 Fév 2013 8:17

Bonjour ....D'INTERET GENERAL,que le terme sonne bien,mais ca tue le chemin de fer local.Si les régions pouvaient gérer ses petits trains qui ont un impact sur l'économie locale,Horaires , fréquences,type de matériel,sans penser si les horaires correpondent aux déplacements des Parisiens,ces petits ch. de fer s'en porteraient mieux. ( Ex :les horaires du B.A. donnent de bonnes correspondances pour Paris,les clients potenciels locaux ne sont pas prioritaires..... c'est un exemple qui se reproduit chaque fois qu'un article traite des horaires,l'essentiel ce sont relations avec Paris,les autres il faut qu'ils prennent leur voiture )
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar kyah117 » 25 Fév 2013 9:49

C'est si difficile d'écrire correctement et d'insérer des espaces aux bons endroits motrice125 ?
http://www.tc-alsace.eu/
Site et forum sur les transports alternatifs en Alsace
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar motrice125 » 26 Fév 2013 8:07

Bonjour L'art d'interrompre un sujet ferroviaire M. Kyuah117 a sévi.....
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 16 Mar 2013 21:06

Midi Libre, 28 février
La gare se transforme pour répondre à l'augmentation attendue du trafic passager

Engins de travaux, trous béants et grillages de sécurité. Actuellement, les abords de la gare SNCF ressemblent à un vaste chantier à ciel ouvert. Avec le concours de l'Europe, de l'Etat, de la région, du département, de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), la station ferroviaire est en train de se transformer en plate-forme multimodale, accessible à pied, en vélo, en bus, et son aménagement est totalement repensé afin d'anticiper un accroissement du trafic passager. "Avec l'extension de Toulouse, à 25 minutes de Castelnaudary, le TER à 1€ et la flambée du prix des carburants, de plus en plus de personnes vont prendre le train", justifiait ainsi le maire Patrick Maugard, hier, lors d'une visite du chantier. Pour répondre à cette fréquentation accrue, la gare connaît donc une profonde mutation. A la fin de l'été, elle possédera un nouveau parking, avec un quai sécurisé pour les bus de ramassage scolaire, un espace dédié aux vélos ainsi qu'un espace vert et un parvis recouverts des mêmes pavés que l'on trouve actuellement au niveau du carrefour central. Profitant de ce chantier, il a également été décidé de refaire tous les réseaux "en fonction du schéma directeur des eaux". Actuellement, d'impressionnantes conduites d'eau fluviale, d'1.6 m de diamètre, sont en cours d'installation. Dans quinze jours, l'avenue de la Gare devrait être rouverte, avant de retrouver ses pavés d'origine. Ensuite, c'est une partie de la rue Riquet qui sera en chantier. Fin avril, les travaux souterrains, d'un montant d'1M d'euros, devraient être achevés. La nouvelle gare devrait, quant à elle, être livrée à la fin du mois de juin, pour un prix équivalent d'1M d'euros. La gare est en cours de réaménagement, en surface comme en sous-sol.

Source http://www.midilibre.fr/2013/02/28/la-g ... 651893.php

midilibre.fr, 6 mars
Gard : la CGT craint le cercle infernal pour les petites gares

Des petites gares gardoises seront concernées, d'ici cet été, par la fermeture des guichets le week-end. Les syndicalistes CGT s'inquiètent.

La Grand-Combe, Génolhac, Bessèges, Pont-Saint-Esprit, Remoulins, Bagnols, Vauvert, Aigues-Mortes. Ces “petites” gares gardoises ont un point commun. D’ici l’été, elles seront concernées par la fermeture des guichets le week-end. Une situation que déplore le syndicat CGT des cheminots du Gard autant que les associations d’usagers du train gardoises, qui regrettent notamment le feu vert donné par la Région.

Une offre réduite
"La Région n’a plus les moyens de ses ambitions. Elle veut financer le billet à 1€, a engagé 400M€ sur le contournement Nîmes-Montpellier par le TGV et du coup, elle est obligée de réduire l’offre sur les lignes secondaires et les petites gares", explique Jérôme Redon, secrétaire du syndicat des cheminots CGT du Gard.

"La déshumanisation des gares"
En fait, le syndicaliste craint sérieusement que la fermeture des guichets dans ces gares le week-end n’enclenche un processus dramatique pour ces lignes : "La déshumanisation des gares, c’est moins de services rendus pour les usagers qui devront se débrouiller tout seuls avec des machines. Ce sont aussi des risques accrus pour la sécurité. Bref, le cercle infernal de trains moins fréquentés et de lignes qui ferment."

Les relations avec la Région
Plus généralement, sur tous les dossiers qui concernent le rail, les cheminots CGT soulignent la quasi-absence de relations avec la Région depuis 2010.

Responsable CGT des transports, Pascal Rousson rappelle que les comités de ligne ne se réunissent plus depuis 2010, que la ligne Alès-Bessèges que gère la Région est à l’arrêt depuis l’été dernier, et déplore que les comités de pilotages prévus entre les trois régions concernées par le projet de réouverture de la rive droite du Rhône au trafic voyageurs "capotent en permanence. Ça arrange tout le monde", confie-t-il.

"C’est un comble"
Il est aussi dubitatif sur l’attitude des parlementaires et grands élus gardois de gauche depuis l’arrivée au pouvoir du PS. "C’est un comble, on a le sentiment qu’on avait plus d’interlocuteurs quand le pouvoir était à droite".

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/06/peti ... 655516.php

Midi Libre, 7 mars
Coups et crachats... Deux contrôleurs narbonnais encore agressés dans des TER

Vive émotion, au sein de la SNCF, mercredi après-midi, après les agressions successives de deux contrôleurs narbonnais, dans des TER assurant la desserte régionale.

Le premier, âgé d’une trentaine d’années, a été roué de coups vers 13h, en gare de Montpellier. "Il venait d’annoncer qu’à cause d’un problème technique, il allait y avoir cinquante minutes de retard et que les passagers devaient changer de train", indique le commissariat de Montpellier.

Coups de poing et de pied
L’agent de la SNCF a alors été copieusement insulté par un passager très énervé, qui lui a également craché dessus… "Il a aussi pris un coup de poing par cet individu. Deux autres passagers sont arrivés et lui ont porté des coups de poing et de pied avant de s’enfuir", expliquent les policiers.

Le contrôleur, le visage tuméfié et l’œil au beurre noir, a été hospitalisé avant d’aller déposer plainte au commissariat. La police enquête et le visionnage de la vidéosurveillance devrait permettre d’identifier les visages des agresseurs présumés, de jeunes individus.

Violemment pris à partie au niveau de Port-la-Nouvelle
Trois heures après, c’est dans un autre TER, reliant, lui, Perpignan à Narbonne, qu’un second contrôleur a été victime d’une agression qui, pour l’heure, paraît totalement gratuite.

Selon des informations recueillies auprès du responsable des contrôleurs CGT, ce cheminot narbonnais, âgé d’une quarantaine d’années, a été violemment pris à partie, au niveau de Port-la-Nouvelle, par un passager semblant sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants.

Le passager violent interpellé non sans mal
Alors que le contrôleur s’était réfugié dans un local de service situé à l’arrière du train, son agresseur l’a poursuivi et a défoncé la porte à coup de pieds, avant de s’en prendre à nouveau au cheminot, qui s’est roulé en boule et qui, bien que choqué, n’a pas été blessé.

A l’arrivée en gare de Narbonne, le passager violent a été interpellé, non sans mal, par des agents de la police ferroviaire, qui ont subi, eux aussi, les assauts du forcené : un agent a été blessé, les autres étant la cible de menaces de mort, selon nos informations.

Hier soir, l’agresseur, un solide gaillard âgé d’une quarantaine d’années, était en garde à vue au commissariat…

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/06/deux ... 655525.php

8 mars
Contrôleurs narbonnais agressés : "On va travailler avec la peur au ventre"

Après l’agression de deux contrôleurs, mercredi, les revendications se durcissent et portent sur les effectifs. Début février, après le premier droit de retrait, les contrôleurs ont obtenu la création de dix postes. Plus quatre autres, mercredi, après les nouvelles agressions.

Sinistre loi des séries. Mercredi après-midi, coup sur coup, si l’on peut dire, deux contrôleurs narbonnais ont été agressés dans deux TER, l’un en gare de Montpellier ; l’autre, au niveau de Port-la-Nouvelle. Interpellé, non sans mal, en gare de Narbonne, le passager violent, au terme de sa garde à vue, a été présenté au parquet hier après-midi et écroué dans la foulée.

Des outrages, des menaces, des violences physiques
Ces actes de violence surviennent dans un contexte déjà passablement difficile : "Depuis le début de l’année, il y a déjà eu une dizaine d’agressions de nature diverse, témoigne Jérôme Fournier, responsable régional CGT des agents du service commercial trains, les contrôleurs (*). Des outrages, des menaces, des violences physiques, essentiellement sur la frange littorale, du Languedoc-Roussillon à la région Paca".

Trop, c’est trop… Comme ils l’avaient fait le 3 février dernier, lors de l’agression d’un des leurs à Frontignan (Hérault), les contrôleurs ont, mercredi après-midi, exercé leur droit de retrait et ont cessé le travail, provoquant de fortes perturbations du trafic régional. Et, parallèlement, la relance de négociations tendues avec la direction de la SNCF.

Les quatre “S"
"De plus en plus de collègues partent travailler la peur au ventre", constate Jérôme Fournier. En particulier lorsqu’ils “roulent” dans un TER : contrairement aux grandes lignes, où les contrôleurs sont deux - l’un traitant le problème, l’autre prenant les dispositions pour écarter le danger à bord -, l’agent est seul à bord des trains régionaux. Seul pour assurer "les quatre “S” : sécurité, sûreté, service, sauvegarde de la recette".

La déshumanisation des gares
Car le contrôle des billets n’est que la partie visible de la fonction, par ailleurs largement dédiée à la sécurité des voyageurs. Une mission de plus en plus difficile : la faute aux réductions de personnels, estime le syndicaliste, qui pointe l’impossibilité d’assurer "les contacts sol-bord" entre les agents sur les quais et ceux qui sont dans les trains ; les effectifs de police ferroviaire "insuffisants" pour assurer la protection dans les gares, de l’ouverture à la fermeture, tant pour les personnes que pour les biens.

Droit de retrait
Avec cette conséquence directe, déplore Jérôme Fournier : "La déshumanisation des gares, où les guichets ferment les uns après les autres, remplacés par des automates. Toutes les charges se reportent sur les contrôleurs, qui deviennent les seuls agents “SNCF” visibles. Au-delà, note le syndicaliste cheminot, cette déshumanisation est aussi un message envoyé aux passagers à problème : allez-y, les gares sont devenues des zones de non-droit…".

Raisons pour lesquelles les revendications portent essentiellement sur les effectifs. Début février, après le premier droit de retrait, les contrôleurs ont obtenu la création de dix postes. Plus quatre autres, mercredi, après les nouvelles agressions. La voie de la “réhumanisation” est encore longue…

(*) Au niveau régional, ils sont 450, dont 80 à Narbonne, l’une des cinq grandes résidences.

Agresseur écroué
Présenté au parquet hier après-midi, le passager en cause - un Arlésien de 28 ans résidant à Narbonne - a été écroué dans l’attente de son jugement, fin juin. Il devra répondra de menaces sur l’agent de la SNCF, d’outrages aux policiers du commissariat et de violence sur les agents de la police ferroviaire.

Le passager violent, ivre au moment des faits, était sorti de prison en mai 2012. Il restait sous le coup d’une peine de 2 mois pour conduite sous l’emprise de l’alcool, que le procureur a mise à exécution du fait de son comportement dans le TER.

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/07/on-v ... 656094.php
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 24 Mar 2013 14:42

Midi Libre, 17 mars
Montpellier : ça fait quatre mois que l'escalator de la gare est en panne !

L'engin reliant l'étage au rez-de-chaussée de la gare Saint-Roch devrait enfin à nouveau fonctionner à la mi-avril.... mais seulement pour quelques semaines. Explications.

A moins d’une centaine de jours de l’inauguration de la première tranche du pôle d’échanges multimodal, ça la fout plutôt mal. Voilà plusieurs mois que la gare offre aux voyageurs le spectacle désolant de son escalator bloqué en descente. Depuis la mi-novembre, aux heures de pointe, la cohorte des usagers charriant à bout de bras bagages et poussettes sur cet engin paralysé donne à Saint-Roch des airs de gare de Calcutta, un jour de panne d’électricité.

Des courriers répétés
Car cette liaison entre le premier étage et le rez-de-chaussée constitue la porte d’entrée du centre-ville pour des milliers de riverains qui habitent au sud de la gare. Et ce lieu est actuellement incapable, pour une bête histoire d’usinage de pièce, de supporter le flux des piétons. "J’ai l’impression que cet escalator n’a jamais marché", remarque une vendeuse du Relais H. Avant de se faire prophète : "Ils attendent la fin des travaux pour s’en débarrasser."

Cette attitude dilatoire est démentie par la SNCF. "On est conscient du problème. On a tout fait pour trouver une solution. Disons que le fournisseur a fait preuve d’une certaine mauvaise volonté", reconnaît-on du côté de l’entreprise publique, qui met en avant "les courriers répétés" adressés par le gestionnaire au fabricant tout en se réjouissant de l’intérêt que porte la presse à ce problème : "Ça leur mettra la pression !"

Une signalétique plutôt discrète
Gare et connexions, l’une des filiales du transporteur spécialisée dans la mobilité, a même envisagé de démonter l’appareil, vieux de onze ans, pour en installer un nouveau, avant d’y renoncer, essentiellement "pour des raisons de coût". En attendant, une signalétique, plutôt discrète, prescrit aux passants l’usage d’ascenseurs habituellement réservés aux handicapés et pas vraiment conçus pour absorber une telle quantité de voyageurs : quelque 6,7 millions de passagers par an.

Un rotor cassé en cause
Pour faire simple, c’est le moteur même de l’escalier qu’il faut changer. Pourquoi autant de temps ? Le fabricant de l’engin, Kone, reste muet sur les raisons de ce délai. Cette société finlandaise évoque, sans plus de précision, "des contretemps qui ne sont pas toujours de (son) fait" et se retranche derrière "le secret absolu des relations contractuelles".

Le contrat, justement. Des clauses de ce document semble être enfin sortie la fumée blanche. "Nous avons une bonne nouvelle, l’escalator sera réparé le 15 avril", promet Bruno Hillion, de la communication de la SNCF. "Le prestataire de service a une obligation de résultat." Traduction : c’est à lui qu’incombe la charge de la réparation. Et pas seulement. L’entreprise publique envisage de faire payer au fabricant des indemnités de retard qui "pourraient être négociées". Une marche lente vers la reconnaissance d’un préjudice.

Réouverture éclair
Le retour à la normale ne durera qu’un mois et demi ! Car à peine rétabli dans sa splendeur d’antan, l’escalator fermera dès juin pour plus d’un an, le temps de la deuxième phase des travaux du pôle. Avec, pour lot de consolation, indique-t-on avec fierté à la SNCF, "le doublement du nombre d’accès", fin 2014.

Odysseum, les éclopés de Schindler
La guerre entre Odysseum et le constructeur des travelators (ainsi sont appelés les escaliers mécaniques du centre commercial) n’a pas eu lieu. À l’origine du problème, des glissades répétées, les jours de pluie, sur ces engins fabriqués par le Suisse Schindler. Et quelques chevilles foulées.

Zélés, les agents de sécurité ont eu pour consigne d’établir une liste de tous ceux qui s’étaient cassé la figure, avec témoignages, photocopies de pièces d’identité et parfois prise en charge des radios de contrôle aux urgences (merci l’assurance responsabilité civile).
Cette liste - d’une quarantaine de noms - a alimenté une procédure de dommage-ouvrage, ouverte en 2011, "et qui a abouti à la nomination d’un expert", explique le directeur d’Odysseum, Stéphane Rombauts.

Ce spécialiste "a constaté le problème. Puis a pris connaissance qu’il existait, toujours chez Schindler, un autre produit antidérapant qui n’existait pas en 2007, année de la construction du centre commercial. Il a donc ordonné le remplacement total !" C’est ainsi qu’à quelques jours du rush de Noël 2012, toutes les marches ont été changées. Avec un coût nul pour Odysseum.

Qui paiera la facture finale ? "Ah, ça, c’est une bataille d’experts. Chaque assureur a le sien. Moi, ce que je vois, c’est que le problème est réglé !" À croire que les autocollants qui alertent toujours le chaland des risques de glissade les jours de pluie ne servent plus à rien.

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/16/mont ... 660971.php

la-clau.net, 22 mars
La CGT interpelle le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin 11.000 signatures pour un Train Jaune public

Les incertitudes pesant sur l'avenir du Train Jaune, qui relie les secteurs du Conflent et de la Cerdagne, dans les Pyrénées-Orientales, font réagir la CGT. Depuis la révélation, en février, d'un projet de société d'économie mixte liant la SNCF à la Région Languedoc-Roussillon, le syndicat occupe le terrain et affiche une pétition signée par 11.000 personnes, favorables au maintien d'une infrastructure publique.

L'avenir du Train Jaune, reliant les régions du Conflent et de Cerdagne, interpelle la CGT, qui assure avoir réuni 11.000 signatures pour le maintien, dans le giron public, de ce moyen de transport centenaire. Dans un communiqué en date du 22 mars, la centrale syndicale, intimement liée au Train Jaune au travers de ses cheminots engagés, affirme que la SNCF et Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, "préparent en cachette de sortir le Train Jaune de l’activité TER - Train Express Régional -pour le transférer dans une Société d’économie mixte". Depuis la révélation de ce projet, courant février, le syndicat a entrepris une action de terrain auprès du public, au moyen de tracts et de registres à signer, intitulés "Le Train Jaune, propriété publique, interdit au privé".

La CGT avertit Christian Bourquin d'une possible "colère"
Le succès de l'action mise en place signale un "vrai engouement de la part de la population", selon la CGT, qui a fait parvenir un courrier au président régional, afin de lui demander audience. Cette missive, restée "lettre morte", critique les "annonces médiatiques" de M. Bourquin, qui auraient "provoqué un trouble et une incompréhension", sur le point de se "transformer en colère". Déterminé, le syndicat prévoit d'employer la méthode directe, en organisant dans les semaines qui viennent des "débats publics" sur la question.

Source http://www.la-clau.net/noticia/11.000-s ... ublic-8069

Midi Libre, 24 mars
Rail : trente minutes séparent désormais les gares de Nîmes et d’Alès

Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF ouvrent demain au trafic voyageurs, le viaduc de Courbessac-Jean-Bouin. Retour sur un ouvrage historique dont le chantier a duré trois ans.

Un viaduc rapproche Nîmes la Romaine d'Alès, sa petite sœur cévenole. Lundi, à 6h18, le premier TER commercial partira de Nîmes vers Alès, franchira le nouveau pont du quartier Jean-Bouin et évitera ainsi l’historique rebroussement de Courbessac. Peu avant 6h38, ce sera au tour du premier TER, parti d’Alès à 6 heures, d’entrer en gare de Nîmes.

Un chantier de 37,3M€
Ce lien supplémentaire entre les deux villes est l’aboutissement d’un chantier débuté en avril 2010. Il aura coûté 37,3M€ financés par l’État, la Région, le Département et RFF mais il a ouvert la voie à bien d’autres travaux (pour près de 102M€) sur ce qu’il est commun d’appeler l’étoile ferroviaire nîmoise.

Ce viaduc, qui n’a pas encore de nom officiel et que les architectes ont imaginé le plus bas possible sur l’horizon, s’étire sur 620 m. Il est composé d’un pont métallique de 1200 tonnes qui enjambe les voies ferrées de la ligne Nîmes-Tarascon, celles du dépôt de machines et du centre de maintenance régional des TER, et se prolonge par un pont en béton armé en surplomb du quartier Jean-Bouin. En fait, le chantier a porté sur 1100 m au total, dont une tranchée dans la garrigue de 180 m pour raccorder l’actuelle ligne Nîmes-Alès.

Un viaduc imaginé fin XIXe
Un ouvrage que Nîmois et Alésiens avaient imaginé déjà... à la fin du XIXe siècle. La SNCF, anticipant une explosion démographique sur cet axe, l’a remis dans ses cartons au début des années 90 et il a été déclaré d’utilité publique en août 1996 mais ce n’est que 8 ans plus tard, grâce notamment à la ténacité du conseiller régional et ancien ministre des transports Jean-Claude Gayssot, du maire d’Alès (alors député) Max Roustan et de l’ex-directeur régional de RFF Christian Dubost, que, fin 2004, ce projet a définitivement était porté sur les fonts baptismaux.

À SAVOIR

Pas de train ce dimanche
Ce dimanche, la ligne entre Nîmes et Alès est fermée à la circulation des trains en raison de la mise en service du viaduc de Courbessac demain. Un plan de transport routier de substitution a été mis en place.

De nouveaux horaires
À partir de lundi, et jusqu’au 6 juillet, une nouvelle grille horaire pour les trains entre Nîmes et Alès entre en vigueur. Et pour cause, désormais, la liaison la plus rapide s’effectuera en 32 minutes (40 minutes à l’heure actuelle). Une liaison qui, pour l’heure comportera toujours un arrêt intermédiaire. Au total, à partir d’aujourd’hui, ce sont quatre trains de plus (trois dans le sens Nîmes-Alès et un dans le sens Alès-Nîmes) qui sont mis en service, les quatre arrêts notamment Saint-Geniès-de-Malgoirès qui sont mieux desservis, et un semblant de cadencement qui se met en place. Pour tous renseignements sur les nouveaux horaires : http://www.ter-sncf.com/languedoc

Inauguration le 11 avril
Le viaduc de Courbessac sera officiellement inauguré le 11 avril, en présence notamment du directeur national de Réseau ferré de France, Jacques Rapoport. La cérémonie officielle s’effectuera en gare de Nîmes, elle débutera à 10h40 par une boucle en train spécial (réservé aux autorités et aux riverains sur invitation) où l’on empruntera le nouveau viaduc et l’ancien rebroussement de Courbessac.

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/23/dern ... 665295.php

midilibre.fr, 25 mars
Le viaduc de Courbessac est entré en service lundi matin

Le viaduc de Courbessac a été inauguré après 3 ans de travaux

À 6h38 ce lundi matin, un premier TER venant d’Alès est passé sur le nouveau viaduc ferroviaire de Courbessac qui évite désormais aux trains circulant entre Alès et Nîmes un rebroussement qui faisait perdre quelque 8 minutes.

Une ligne totalement modernisée
Après 3 ans de travaux et 70M€ d’euros investis par Réseau Ferré de France, l’État, la Région et le Conseil général du Gard, l’ouvrage qui surplombe le quartier nîmois de Courbessac est entré en service en même temps que la centralisation et l’automatisation des deux postes d’aiguillage de Nîmes et une année après l’automatisation de la ligne entre Alès et Nîmes. Autant d’investissements qui permettent de sauvegarder la principale ligne affluente à l’axe littoral Tarascon-Sète.

Une ligne affluente qui dès aujourd’hui, a vu le nombre d’allers-retours passer de 16 à 18 sachant que cette ligne modernisée pourrait absorber jusqu’à 32 allers-retours.

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/25/dma- ... 666259.php

La Dépêche du Midi, 25 mars
Carcassonne. Gare SNCF : les grandes manœuvres

D'ici la fin du printemps, la gare SNCF aura fait peau neuve. Le public découvrira de nouvelles conditions d'accueil, de vente et, surtout, une Boutique du quotidien en lieu et place du défunt buffet de la gare. Présentations.

Et d'abord l'horloge extérieure, que tous les voyageurs réclament depuis de longs mois. «Elle est toujours chez l'horloger qui doit la remettre en marche, mais les petites pièces nécessaires sont exigeantes en temps», avance Céline Bochel, directrice régionale de la SNCF. De passage à Carcassonne cette semaine, elle et son attaché de presse, Bruno Hillion, en ont profité pour rassurer sur la lente mutation de la gare SNCF.

L'horloge va bientôt réindiquer l'heure, tandis que le grand hall d'entrée fait déjà l'objet d'un toilettage depuis le lundi 18 mars. A la fin du mois de mai, les guichets vente et accueil auront été entièrement réaménagés, avec une organisation nouvelle venant essentiellement de la droite lorsqu'on entre dans la gare (c'est actuellement à gauche), un passage permettant d'accéder à une nouvelle boutique en lieu et place de l'ancien buffet.

Ce dernier est lui aussi en travaux depuis plusieurs semaines, «et le timing est serré» reconnaît Alain Béchard (maîtrise d'œuvre travaux SNCF), qui fait état d'une fin de chantier au plus tard au début de l'été. Les hommes qui s'affairent sur place, dans tous les corps de métier, n'auront pas trop du temps qui leur reste pour redonner au lieu son lustre d'antan, du moins une destination nouvelle, puisque le défunt buffet de la gare ne renaîtra certainement pas avec ce nouveau projet de «boutique du quotidien».

Des locaux refaits à neuf
Ce projet, porté par «Gares et connexions», une filiale de la SNCF, consiste à rassembler sur un même lieu vente de la presse, livres, tabac, petite restauration sur place ou à emporter et services divers. «Il s'agit d'une offre multiservices qui devrait satisfaire notre clientèle habituelle plus quelques nouveaux visiteurs», indique Alain Béchard. Il fait état de locaux refaits à neuf où le plafond sera quasiment réduit de moitié (exit donc la vue sur les fenêtres arrondies dans leur hauteur). Fruit de la modernité, la «boutique du quotidien» risque donc de ressembler à des dizaines d'autres en France, toutes construites sur le même modèle, confinant à une uniformité que les puristes regretteront évidemment. Et cela même si la grande fresque du hall aura, elle, été préservée de ce «relooking».

Trois nouveaux guichets
Dans sa nouvelle configuration, la gare SNCF offrira 3 guichets au public, pas un de plus, lorsque, jusqu'à maintenant, on en comptait deux, voire trois, dans le grand hall, plus encore deux, voire trois, dans la pièce intérieure située sur la gauche. Cette offre, sans doute jugée suffisante par la SNCF, est, selon cette dernière, bonifiée par la présence de bornes automatiques, de plus en plus prisées des usagers. Avec, pour les personnes âgées ou les plus jeunes, une situation fréquente d'échec qui ne fera que renforcer les mécontentements…

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/03 ... uvres.html
Dernière édition par Didier 74 le 17 Avr 2013 22:05, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 26 Mar 2013 22:30

Midi Libre, 26 mars
Alès-Nîmes : les deux villes se rapprochent à grand train

Lundi matin, le nouveau pont de Courbessac qui permet de relier plus rapidement Alès et Nîmes est entré en fonction. Max Roustan, le maire d'Alès, et Christophe Rivenq, son directeur de cabinet, ont tenu à vérifier par eux-mêmes les améliorations apportées au trajet.

Le premier train à franchir officiellement le viaduc de Courbessac devait partir de la gare de Nîmes, mais par une facétie de l’histoire, c’est un TER d’Alès qui l’a fait. "Un signe", assure-t-on dans la capitale des Cévennes, "une simple panne moteur de la machine à la sortie du dépôt" répond la direction de la SNCF.

Pour le maire d'Alès, Max Roustan, il est temps de découvrir le fameux ouvrage qui enjambe les voies de Courbessac. Fini les laborieuses manœuvres de demi-tour pour entrer en gare TGV de Nîmes. Le trajet est maintenant direct. Les usagers sont unanimes : "Le gain de temps est appréciable." Environ 10 minutes.

Dix minutes de gagnées sur un trajet, et plus de trains
"Il faut dire que c’est la ligne la plus fréquentée du Languedoc-Roussillon avec 500000 passagers par an", rappelle le maire d’Alès, "et maintenant, le trafic va pouvoir encore augmenter !

Ce projet a pourtant bien failli ne pas sortir des cartons. Si l’idée de redynamiser la ligne Alès-Nîmes date de 1995, il aura fallu attendre 2004 pour que le dossier connaisse une avancée significative. "Trouver des fonds n’est pas chose aisée", se souvient Max Roustan, un des premiers avec le ministre des Transports de l’époque, Jean-Claude Gayssot, à croire à la faisabilité du viaduc.

Des retards récurrents
"Ce n’est pas tant le gain de temps qui est intéressant, que le nombre de trains en augmentation", commente un usager, abonné aux trajets matinaux. "Tout n’est pas encore parfait. Il reste à faire coïncider les horaires du dernier TGV qui arrive à Nîmes en provenance de Paris vers 22 heures, avec un TER pour Alès. Actuellement, ce n’est pas le cas. Il faut prendre son véhicule, et le laisser au parking de la gare… Sinon on est coincé sur Nîmes."

Autre motif de fâcherie, les retards récurrents. "Je les note tous, c’est là où devrait porter l’effort de la SNCF."

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/25/ales ... 666424.php

Quelques précisions à destination de Max Roustan :
- 500000 voyageurs par an, ça fait 1370 voyageurs par jour, ce qui est faible pour une ligne reliant les deux agglos les plus peuplées du Gard.
- la ligne Alès - Nîmes n'est sans aucun doute pas la ligne la plus fréquentée en Languedoc-Roussillon. Je pense qu'il s'agit de la ligne Nîmes - Montpellier.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 11 Avr 2013 20:53

midilibre.fr, 31 mars
Le Département inquiet

Les conseillers généraux lozériens ont formulé des doutes pour l’avenir.

Le conseil général de la Lozère a déploré la baisse des dotations.

Les conseillers généraux se sont réunis en séance plénière, hier à Mende. Le vote des taux, une Décision modificative n°1, ainsi que des sujets brûlants d’actualité ont été débattus et votés par les élus lozériens.

[...]

Le rail déraille
Jean de Lescure a soulevé une autre inquiétude, concernant le rail. "La SNCF déraille, a même osé le conseiller général de Villefort. Le renouvellement des conventions approche. Il semble que seuls les trains qui desservent trois régions seront renouvelés. Et donc on se bat toujours pour le Cévenol. La SNCF envisage aussi de fermer toutes les gares le week-end. Encore un mauvais coup. On ne pourrait plus acheter de billets le week-end au guichet. C’est aberrant ! On multiplie toutes les demandes pour contrer cela. On demandera aussi à la Région de nous soutenir."

Source http://www.midilibre.fr/2013/03/30/le-d ... 669446.php

La Dépêche du Midi, 1er avril
Ligne Carcassonne-Quillan. La bataille du rail reprend à la Bouriette

Les défenseurs de la ligne Carcassonne-Quillan appellent à la mobilisation le 11 avril, zone de la Bouriette. Les militants s'inquiètent du silence de l'État, pourtant engagé depuis 2007 à moderniser la voie.

Bataille du rail : troisième acte. On croyait le dossier glissant vélocement vers sa réalisation. Et voilà que les défenseurs de la ligne Carcassonne-Quillan s'apprêtent à retourner au charbon. Le 11 avril à 11 heures, ils seront dans la rue, rassemblés au rond-point du tri postal sur la zone de la Bouriette. Le 15 avril, une délégation emmenée par Patrick Bacot, président de l'association ligne ferroviaire (ALF), le sénateur Roland Courteau et Robert Bonnet, représentant les maires de l'Aude sera reçue au ministère des Transports. D'ici là, une pétition circule. But de la manœuvre :

rafraîchir la mémoire de l'État qui s'est engagé à moderniser la voie. La programmation est inscrite au contrat de plan État-région 2007-2013. En termes d'aménagement du territoire, de mobilité de la population, de respect de l'environnement et de désenclavement de la haute vallée, le rôle essentiel de cette ligne n'est plus à prouver.

L'ALF qui n'a eu de cesse de labourer ce terrain et de faire preuve de pédagogie auprès des élus a réussi à faire passer le message et surtout à élargir son audience. Elle compte quelque 300 adhérents dont des édiles de tous bords, conscients des enjeux. Enjeux vérifiés et sacrément dopés par l'engouement des usagers pour cet itinéraire, depuis son passage à 1 euro.

En mai 2011 déjà, les adhérents affligés par la valse-hésitation de l'État, avaient manifesté en masse sur le quai de Flassian à Limoux.

Fin 2012, après de longues tractations, l'État, la région et Réseau ferré de France (RFF) débloquaient 1 million d'euros pour l'étude technique de l'opération. L'étude est bouclée. Et…. rien. Silence radio. Redoutant l'effet de cascade, l'ALF craint de voir les crédits de la région fondre aussi si l'État repousse aux calendes grecques la requalification. C'est que le contrat de relookage porte sur 10 millions d'euros également abondés par l'État, la région et RFF.

Outre des travaux portant sur une portion si mal en point que les rames ne dépassent pas les 40 km/h, la rénovation passe aussi, insiste l'ALF par le croisement des trains (aujourd'hui impossible) en gare de Limoux et la réalisation d'une station, zone de la Bouriette. Une halte que réclament bon nombre d'ouvriers et d'employés de ce secteur. Voilà d'ailleurs une cause dans la cause qui pourrait faire tilt au sein de l'Agglo élargie. En raison de son élargissement et de son bassin de population, l'Agglo doit mettre en route un plan de développement des transports urbains, dans lequel le ferroviaire a toute sa place.

Pétition pour une station
«Pour un arrêt ferroviaire à la Bouriette» : c'est l'intitulé exact de la pétition que fait circuler l'ALF. Elle est adressée à Christian Bourquin, André Viola et Alain Tarlier, respectivement patrons de la région, du département et de l'Agglo. Qui dit halte permettra aux employés de ce secteur de préférer à la voiture, le train à 1 euro pour «plus de sécurité dans le trajet domicile-travail, un gain de temps, une économie sur le budget familial».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... iette.html

midilibre.fr, 10 avril
Le viaduc de Courbessac inauguré officiellement jeudi

Après trois ans de chantier, le viaduc de Courbessac sera inauguré demain.

Mis en service le 25 mars dernier, le nouveau viaduc ferroviaire permettant de relier Nîmes et Alès en évitant l'historique point de rebroussement à Courbessac sera inauguré demain, jeudi, à 10h40 par les différents acteurs du chantier.

Un train spécial partira de la gare de Nîmes demain à 10h40 précises. Accessible uniquement sur invitation, il signera l'inauguration officielle du viaduc de Courbessac. L'ouvrage qui surplombe le quartier Jean-Bouin à l'Est de Nîmes a été mis en service le 25 mars dernier. Il permet désormais de raccorder directement la ligne Alès-Nîmes à l'axe littoral soit un gain de 8 minutes sur le trajet entre les deux villes. Par ailleurs, la modernisation de la ligne a offert la possibilité d'ajouter deux allers-retours supplémentaires quotidiens.

Coût : 37,3M€
Fruit d'un chantier débuté en 2010, le viaduc aura coûté quelque 37,3 millions d'euros. Une somme financée par l’État, la Région, le département ainsi que Réseau ferré de France. Autant de partenaires financiers qui se retrouveront demain matin dans le train inaugural, train dans lequel seront aussi présentes les associations d'usagers et les riverains du viaduc.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/10/le-v ... 676084.php

busetcar.com, 11 avril
Deux pôles d’échanges à l’ordre du jour de l’autorité environnementale

Ce 11 avril, l'Autorité environnementale (AE) a rendu ses avis sur plusieurs projets, dont la création d'un pôle d'échanges multimodal à Baillargues (34) et d’une halte voyageurs à Marseille-Arenc (13).

Ce 11 avril, cinq dossiers étaient à l’ordre du jour de l'Autorité environnementale (AE) parmi lesquels le futur pôle d'échanges multimodal de Baillargues (34) et la prochaine halte voyageurs de Marseille-Arenc (13).

La LGV en toile de fond
Dans un contexte où le projet de pôle d'échanges multimodal (PEM) de Baillargues devra faire face au doublement de sa population d’ici quinze ans, la Région envisage de densifier l’offre ferroviaire avec un train par heure et par sens en heures creuses et deux trains par heure aux heures de pointe à fin 2013 au lieu de huit trains quotidiens tous sens confondus actuellement. Pour accueillir les 3100 voyageurs attendus à terme, le projet prévoit l'agrandissement, le rehaussement ainsi que l’aménagement des quais, la construction de deux parkings, la mise en place de structures dédiées aux autres modes de transports. Outre l’évaluation des effets du projet sur l’activité agricole avoisinante ou la localisation potentielle de l’aire étanche des travaux, l’AE préconise d’indiquer la part de fréquentation de la halte sans et avec la construction du contournement à grande vitesse de Nîmes et Montpellier.

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... U.facebook

L'avis de l'AE http://www.cgedd.developpement-durable. ... 6dda41.pdf

midilibre.fr, 11 avril
Nîmes : "Le viaduc de Courbessac cache une forêt d’investissements"

Christian Petit : "Plus de 100 M€ sont investis à Nîmes depuis 3 ans."

Le directeur régional de Réseau ferré de France (RFF), Christian Petit, fait le point sur les dossier gardois à l'occasion de l'inauguration du viaduc de Courbessac.

Jeudi matin à 10h40, a été inauguré officiellement le viaduc de Courbessac en présence de tous les acteurs de ce chantier ferroviaire. L’occasion de faire un tour des dossiers gardois avec avec le directeur régional de Réseau ferré de France Christian Petit.

Que représente la réalisation du viaduc de Courbessac pour RFF ?
On rapproche Nîmes et Alès et on met fin à un système de raccordement à rebroussement aussi vieux que la ligne. Pour les cofinanceurs que sont l’Etat, la Région, le Département et RFF, ce viaduc permet surtout d’augmenter la capacité de l’axe littoral d’une vingtaine de circulations.

Ce chantier en a induit d’autres sur l’étoile ferroviaire nîmoise. Quel est le but de ces investissements ?
Le viaduc, c’est l’arbre qui cache la forêt. En gros, le viaduc c’est 35M€ mais les investissements totaux à Nîmes dépassent les 100M€. C’était un puzzle. Depuis le 25 mars, nous avons fermé les deux anciens postes d’aiguillage et on les a regroupés en gare avec toute la technologie actuelle. Ça a coûté le prix du viaduc. Par ailleurs, on a automatisé la ligne Nîmes-Alès ce qui rend possible des circulations supplémentaires, deux aller-retour de plus depuis le 25 mars, ça offre plus de fluidité et plus de sécurité. Dans le même esprit, on réalise des travaux à Saint-Césaire.

Vous dopez Nîmes-Alès mais certains craignent pour la pérennité de Nîmes-Clermont, qu’en est-il ?
Cette ligne est pérenne. Nous avons engagé des travaux avec l’Etat et les collectivités en Auvergne et entre Alès et Langogne. Des études sont en cours et on a dans les cartons d’autres tranches de travaux. Ce qui préoccupe certains, c’est le mode d’exploitation : est-ce que l’Etat conventionnera longtemps cette ligne comme train d’équilibre du territoire ? La réponse appartient à l’Etat et à la SNCF.

Qu’en est-il de l’avenir de la ligne Alès-Bessèges ?
Depuis l’été dernier, les trains ne circulent plus car la sécurité n’était plus assurée. Pour sa pérennité, il fallait faire des investissements et moderniser le service de desserte pour concurrencer les bus. L’étude faite montre qu’il faut 9M€ pour remettre des trains et 30M€ si on veut développer cette ligne.

Il est question d’investir 9M€, qu’en pensez-vous ?
C’est une première étape. S’il y a consensus sur cette somme, on fera une programmation qui sera inscrite au contrat de projets en 2014 puis on lancera les études et on réalisera. Ça prendra un certain temps. Mais RFF ne financera pas tout et n’entreprendra rien sans convention de financement signée par tous les partenaires.

Autre sujet : la réouverture aux voyageurs de la rive droite du Rhône. Ce projet est-il enterré ?
Pas du tout. RFF a écrit à tous les partenaires pour qu’un comité de pilotage se réunisse et confirme qu’il y a une volonté partagée sur le périmètre d’étude, la nature des travaux à effectuer et les conditions dans lesquelles on assurerait les dessertes de la ligne réouverte, car tout ça a un coût. Et plus le temps passe, plus le coût augmente. Notre région ainsi que Rhône-Alpes sont d’accord pour se réunir.

Mais que voulez-vous savoir au juste ?
Sur cette ligne, il passe 60 à 70 trains de fret par jour, il y aura un problème d’accès des voyageurs aux quais. Je suis opposé à ce que les voyageurs accèdent aux TER en traversant les quais à niveau. Le prix de la sécurité c’est qu’ils passent dessus ou dessous les quais. En fonction des gares qu’on rouvre, le coût sera donc différent. Il faut en discuter sérieusement avant de se lancer dans des études qui coûtent 1M€.

Quand RFF rénove la ligne Nîmes - Le Grau du Roi
Dépose d’installation de voie et d’aiguillage inutilisés, ajout de ballast, renouvellement des passages à niveau, construction d’un quai supplémentaire... sur la ligne Nîmes-Le Grau-du-Roi, Réseau ferré de France s’est lancé dans une course contre la montre et investit 17,4M€.
Depuis le 25 mars et jusqu’au 25 avril, plusieurs chantiers nécessitent l’interruption totale du trafic. Ils ont été ouverts à la presse hier matin : en gare de Saint-Césaire, la construction d’une 3e voie évitera aux trains circulant entre Nîmes et Le Grau-du-Roi de stationner sur l’axe principal Tarascon-Sète. Une fois ce chantier achevé, cet axe où circulent déjà quelque 200 trains par jour gagnera quelques possibilités de circulations supplémentaires.

Prochain chantier, Saint-Césaire - Vauvert
Deuxième chantier : la modernisation de la signalisation entre Saint-Césaire et Vauvert va permettre si nécessaire, d’augmenter le nombre de trains sur ce secteur. Enfin, les nombreux travaux d’entretien sur la voie jusqu’au Grau-du-Roi amélioreront la fiabilité d’une ligne ouverte en 1873 jusqu’à Aigues-Mortes. À noter que sur cette ligne, à Générac, RFF réalise aussi l’accès à la base de travaux du contournement LGV Nîmes-Montpellier.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/11/le-v ... 676557.php
Dernière édition par Didier 74 le 23 Avr 2013 20:24, édité 4 fois.
Didier 74
 

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