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par Rails & Drailles » 04 Sep 2012 11:47
les résultats de régularité sont exceptionnels en région cet été
par Didier 74 » 04 Sep 2012 12:03
Rails & Drailles Wrote:Attention, tout de même, à ne pas trop bomber le torse. Samedi 1er septembre, en fin d'après-midi, tous les convois sont restés scotchés entre Montpellier et Nîmes. Le TER Cerbère - Avignon (dans lequel je me trouvais) est arrivé à son terminus avec près de 2h de retard!
par Didier 74 » 05 Sep 2012 16:33
Sète Transport : gare en travaux pour plus de Trains Express Régionaux
Chaque jour, une soixantaine de TER (trains express régionaux) s’arrêtent en gare de Sète et en repartent. Des trains qui viennent soit de Cerbère, Perpignan ou Narbonne, soit d’Avignon, Tarascon ou Nîmes.
À lui seul, l’axe littoral absorbe 80 % du trafic ferroviaire des TER du Languedoc-Roussillon. Le tronçon Sète-Lunel est le plus fréquenté de tout le réseau, où le nombre de voyageurs augmente sensiblement d’année en année : + 7 % en 2011 par rapport à 2010.
Autant de données qui ont incité la SNCF et la Région à augmenter la cadence des TER à l’horizon 2014. Mais pour y parvenir, certaines gares nécessitent des aménagements. C’est le cas de celle de Sète, équipée de cinq voies, dont quatre principales.
D’où le chantier (1) qui va bientôt démarrer : la construction non pas d’une sixième voie parallèle supplémentaire, mais d’une voie transversale oblique. Elle reliera la voie A, celle qui borde le quai le plus proche du hall voyageurs, à la voie D, qui longe la façade nord. Ce qui permettra de libérer plus rapidement une voie et donc d’y faire entrer ou sortir un plus grand nombre de TER. Astucieux, non ?
(1) D’un coût de 5 664 000 € TTC, il sera financé à 37,1% par RFF (Réseau ferré de France) et à 31,45% par l’État et autant par la Région Languedoc-Roussillon.
par Didier 74 » 12 Sep 2012 14:38
Les travaux de la gare de Lunel vont prendre un tour impressionnant
Réseau ferré de France (RFF) a entamé, voici quelques mois, d’importants travaux de modernisation de la gare de Lunel et des voies ferrées qui permettent aux voyageurs de l’atteindre. Des travaux qui vont prendre, après des débuts relativement discrets, un tour très voyant, voire carrément impressionnant, en ce mois de septembre.
En effet, le tablier métallique du pont-rail qui surplombe le boulevard du Général-Sarrail doit être remplacé et élargi. Ceci lors de travaux de nuit, afin de gêner le moins possible la circulation sur cet axe majeur, qui permet de rejoindre, depuis le centre-ville, l’autoroute, puis Sommières.
La dépose du tablier actuel est tout d’abord programmée les nuits du mardi 11 au vendredi 14 septembre. Quant à la pose du nouveau pont, elle suivra lors des nuits du lundi 17 au mercredi 19 septembre.
Le tout va entraîner, sur le plan pratique, une modification de la circulation sur le boulevard du Général-Sarrail. À partir d’aujourd’hui, lundi 10 septembre, et jusqu’au vendredi 21 septembre, la circulation sera ainsi alternée et le stationnement interdit en journée (de 5h à 20h). La nuit, par contre, (de 20h à 5h, donc) la circulation sera également interdite.
Le coût total des travaux sur la gare de Lunel, financés par RFF, la Région Languedoc-Roussillon et l’État, s’élève à 17,42 M€. Ils se poursuivront jusqu’en 2014.
Heurs et malheurs dans le Gard
La bonne nouvelle, côté rail, vient de Nîmes-Alès, dès mars prochain : grâce au viaduc de Courbessac, le trajet durera moins de 30 min. C’est plus compliqué en partant vers le nord. La réfection de la ligne Alès-Bessèges coûterait 30 M€, estime RFF, qui veut éviter de faire du rafistolage. « On ne voulait pas une ligne TGV », rouspète Jean Michel, président de l’association des usagers de la SNCF du Gard. Point mort, donc, pour l’instant. Et place aux bus.
Les travaux sont actés pour un autre axe, toujours au départ d’Alès, mais vers Langogne cette fois-ci. À la clé, des travaux dans des tunnels et des confortements. Depuis lundi et jusqu’au 12 octobre (avec un répit entre les 14 et 17 septembre), les trains sont remplacés par des autocars. « Des bus sur ce secteur, c’est la cata », résume Jean Michel.
par Didier 74 » 19 Sep 2012 20:56
Perpignan TER à 1 euro : test concluant
Mis en place le 17 décembre 2011, la ligne TER à 1 euro entre Villefranche-de-Conflent et Perpignan a été une belle réussite pour ce qui est de la fréquentation. En juillet dernier, l'opération initiée par la Région a réussi à séduire 18 125 voyageurs, soit + 230 % de fréquentation de plus par rapport à juillet 2011 avec les anciens tarifs. Sur les deux premiers trimestres, ils ont été 81804 à effectuer ce trajet en train contre 22 846 sur la même période un an auparavant. Selon la Région, la promesse de la généralisation du tarif à 1 euro sur l'ensemble du réseau TER du Languedoc-Roussillon est "toujours d'actualité surtout avec les très bons chiffres en terme de fréquentation sur les quatre lignes ouvertes dans toute la Région. Nous voulions tester une ligne par département avant la mise en place du tarif unique. En décembre, ce sera au tour de l'Hérault. Nous poursuivons les négociations avec la SNCF. Mais il faut savoir que c'est une mesure que les habitants du Languedoc-Roussillon attendent surtout en cette période de crise du pouvoir d'achat et de hausse du prix du carburant".
par Didier 74 » 22 Oct 2012 13:03
Narbonne Finis les agents chargés de la sécurité en gare !
Vous connaissez certainement cet agent qui siffle le départ du train depuis le quai en agitant le bras ? Il s'assure que tout le monde est entré dans le wagon : personne âgée, maman avec enfant en bas âge, etc.. Or, la direction de la SNCF a supprimé, officiellement hier matin, ces agents chargés de la sécurité des circulations et des départs des trains en gare de Narbonne.
Pour manifester ce qu'elle estime présenter un danger de plus pour les usagers, la CGT a montré - hier - son mécontentement par une action en gare. "Cette mission incombe maintenant aux contrôleurs et aux conducteurs, mais ils n'ont pas la vue d'ensemble depuis le quai et, à Mulhouse, à cause d'un accident mortel, la direction est revenue sur sa réorganisation régionale. Nous, ici, nous avons évité de justesse un accident au printemps. Narbonne est la deuxième gare de correspondance de la région, et elle connaît des flux importants, surtout les week-ends." explique Mickaël Riffaut. "Les usagers supportent tous les jours des retards, des pannes, et la cause principale est la suppression massive d'emplois depuis 10 ans. Chez nous, 20 emplois sur Narbonne ont été supprimés chaque année depuis 10 ans ! Et ce n'est pas l'annonce du recrutement national qui va changer les choses, puisque les départs prévus sont bien plus nombreux que les embauches". La CGT espère que la direction fera le constat du danger réel présenté par la disparition de ces agents de sécurité.
Le patrimoine bâti de la ligne du train jaune réhabilité
État, Région, Département, SNCF, RFF, PNR, CAUE, AICO ont réuni compétences et moyens financiers pour réhabiliter le patrimoine bâti de la ligne du train jaune.
Il est loin le temps, où cheminots, habitants, élus locaux, se battaient pour sauver le train jaune, menacé d'être démantelé par son propriétaire, la SNCF. Ce superbe "canari", malgré son âge centenaire est toujours en activité et représente aujourd'hui un symbole fort pour notre département. Défi technologique lors de sa construction (650 ouvrages d'art dont les ponts Gisclard et Séjourné), la ligne du train jaune est un vecteur clé du développement touristique des Pyrénées Catalanes et transporte quelque 180 000 personnes par an.
Réhabiliter
La baisse de fréquentation du train jaune liée à la volonté de fermer la ligne, a eu pour conséquence une dégradation des quais et halles des gares le long de la ligne. Certaines ont été vendues, d'autres squattées et souvent vandalisée. "Aujourd'hui, nous souhaitons intégrer le train jaune dans l'économie locale, créer des produits touristiques autour de la ligne" affirme Jean Ghedira, directeur régional SNCF et rajoute "concernant le matériel, il faut trouver un équilibre entre les attentes des voyageurs et la sécurité du matériel. Nous y travaillons avec le Conseil Régional".
Partenariat
Depuis 2009, deux chantiers école encadrés par l'association d'insertion du canton d'Olette, œuvrent à la rénovation et mise en valeur des haltes et gares de la ligne du train jaune. Quatre halles (Bolquère, Saillagouse, Osséja, Joncet) sont réhabilitées, trois quais (Serdinya, Sauto, Estavar) rénovés, trois autres (Joncet, Mont-Louis, Bolquère) en cours. Des travaux parfaitement réalisés, dans l'esprit de sauvegarde du patrimoine avec l'utilisation de matériaux locaux, comme ont pu apprécier les participants à cette visite de chantier. En 2013, le programme sera prolongé. Une action qui a permis à 40 personnes de bénéficier de formations et d'un suivi en vue d'une réinsertion professionnelle.
Bram. Les travaux sur le chemin de fer perturbent le centre-ville
La vie de nombreux Bramais, et en particulier ceux qui habitent au nord de la ville ou doivent s'y rendre pour leur travail, est quelque peu perturbée par un chantier ouvert par RFF à hauteur du passage à niveau 241, plus connu sous l'appellation «La Gabache». L'ouvrage est entièrement rénové, ce qui a nécessité la fermeture de la route qui va de la rue des Fleurs à la voie Romaine et qui sert de déviation pour les poids lourds dans le sens nord-sud et inversement, et depuis fin août pour tous les usagers qui vont dans le sens Carcassonne-Castelnaudary par la voie Romaine. Toute la circulation routière passe par le centre ville et le passage à niveau central. Quant à la circulation des trains, elle est elle aussi perturbée, les trains circulant en alternat sur une seule voie lorsque les ouvriers et les engins de chantier sont sur place et leur vitesse a été limitée à 40 km/heure jusqu'à mardi, 100 km/heure hier et aujourd'hui. Mais c'est la circulation des trains en alternat qui entraîne à certaines heures de grosses perturbations en centre ville avec les barrières du passage à niveau central abaissées durant de longues minutes, avec une rame qui attend le passage d'une deuxième qui arrive en sens inverse. Le temps est jugé parfois long pour les habitués, mais comme disait une des automobilistes prise dans la file d'attente : «Allez à Marseille ou Paris, c'est le quotidien de tous ceux qui vont au boulot ou en reviennent. À Bram, ça ne va durer que quelques jours». Jusqu'à vendredi vers 15 heures précisément, nous a-t-on dit mardi après-midi sur le chantier. Le nouveau ballast a été posé mardi, il restait à mettre en place le nouveau platelage, en matière caoutchoutée dont la durée de vie est illimitée, remettre ensuite les demi-barrières et vérifier tout le système de fonctionnement de l'ouvrage…
par Thor Navigator » 23 Oct 2012 0:03
par Didier 74 » 10 Nov 2012 23:15
Prades Le Train Jaune : service public
Ils étaient soixante-dix cheminots ainsi que quelques usagers à la salle du Foirail, venus assister aux États-généraux des cheminots de Villefranche-Vernet-les-Bains (syndicat CGT). Diverses propositions et un état des lieux de la ligne Perpignan-Latour de Carol ont été avancées, puis débattues avec le public. "Les propositions que nous soumettons sont destinées à l'amélioration du réseau ferroviaire sur notre territoire, a lancé Julien Berthélémy, secrétaire général du syndicat CGT des Cheminots de Villefranche. Les évolutions ne doivent avoir qu'un axe précis : développer le service public ferroviaire en qualité, en quantité et en respect de la sécurité des circulations avec des conditions de travail de haut niveau". Trains surchargés
D'abord un constat, plutôt mitigé. Si côté positif, on note, depuis un an que le système du train à 1€ a été instauré sur cette ligne, la hausse de fréquentation des usagers, il ne faut pas négliger son corollaire négatif : des trains saturés et surchargés, notamment par un afflux de vélos ! "Là où trois vélos sont autorisés, nous avons chaque fois plus d'une centaine à caser, surtout en été", a souligné Joël Molinier, également secrétaire. Sans oublier les cadencements à revoir, des horaires creux, à combler, entre 9h et 12h, et 15h, et 17h, des voies délabrées, un matériel vieillissant, des quais inadaptés, la carence en guichets pour la vente des billets et, crise oblige, la réduction des effectifs. Alors quelles solutions apporter ?
Des solutions
Joël Molinier a apporté des éléments de réponse : "Nous avons élaboré un plan de transport afin d'adapter les horaires pour obtenir une moyenne d'un train, rempli, par heure. Ensuite il faudrait investir sur un nouveau matériel, réaménager les quais pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite. Mettre un téléaffichage dans les gares afin d'avertir des arrivées et des départs ; remettre en service les haltes de Bouleternère et de Rodès et y créer un parc à vélo ; passer de 100 km/h (la vitesse actuelle) à 120. km/h. Ouvrir les guichets du premier au dernier train et maintenir ceux de Villefranche, Prades et Ille. Quant aux billets, hormis la vente à l'unité (1€), proposons 8€ pour la semaine ; 30€ pour le mois et 180€ pour l'année. Enfin, notre objectif est évidemment de maintenir les contrôleurs (ASCT) sur chaque train ainsi que les agents de circulation".
par Didier 74 » 20 Nov 2012 17:03
Lézignan-Corbières SNCF : gare à la réduction d'horaires au guichet
A compter du 1er décembre, il faudra bien calculer son coup pour aller acheter un billet au guichet de la gare de Lézignan. "Car un poste à temps partiel sera supprimé à 60% et l'amplitude horaire du guichet passera de 11 heures à 7 heures par jour", explique Sébastien Gasparini, conseiller municipal (PCF-Front de gauche) et agent de maîtrise SNCF à Narbonne. Ainsi, le guichet sera ouvert seulement de 6h30 à 13h45 le lundi, de 9h30 à 18h du mardi au vendredi, et fermé le samedi.
"Un non-sens économique"
Et Lézignan ne serait pas un cas isolé : "Un plan social est dans les cartons avec 50 postes menacés à la SNCF dans la région". Outre les conséquences directes sur les emplois, Sébastien Gasparini y voit "une véritable dégradation du service public pour les usagers", notamment à Lézignan. "Car ces choix ne correspondent en rien au besoin des populations et au développement de nos territoires". De plus, "c'est un non-sens économique. Le chiffre d'affaires du guichet de Lézignan est excédentaire de 18000 euros pour 2012", soutient le conseiller municipal. Sachant qu'une délibération a été votée à l'unanimité par les élus municipaux pour le maintien des emplois SNCF, Sébastien Gasparini, Rémi Pénavaire et Béatrice Arnaud (également conseillers municipaux d'opposition), en appellent au premier magistrat : "Nous avons remis une lettre à Michel Maïque pour qu'il intervienne avec nous auprès du conseil régional qui a autorité pour organiser les transports en TER et les services dans les gares TER". Pour eux, la délibération votée en mars dernier montre l'attachement des élus à la question des emplois à la SNCF et à la qualité du service public. Dès lors, il est temps de passer de la parole aux actes. "Car il n'est plus acceptable, dans la situation politique créée par les récents changements à la tête de l’État, du gouvernement et du parlement, de laisser ainsi faire et aller... Si nous voulons gagner il faut se battre et imposer des solutions de gauche !". Sébastien Gasparini et Rémi Pénavaire appellent la majorité municipale à passer à l'action.
Anne-Marie Skora : "L’avenir du ferroviaire est inquiétant"
Anne-Marie Skora : "Pour la ligne Alès-Bessèges, nous avons lancé une pétition qui a recueilli 1 700 signatures."
Anne-Marie Skora, 42 ans, est née dans le Morbihan. Mariée, et mère de deux enfants, elle habite Saint-Geniès-de-Malgoirès depuis quatorze ans. Membre de l’Association des usagers de la SNCF du Gard et des départements limitrophes, depuis six ans, elle en est devenue la vice-présidente déléguée depuis quatre ans. L’association a été créée il y a dix-sept ans, elle est aujourd’hui présidée par Jean Michel et compte 150 adhérents.
Depuis septembre, le tronçon Nîmes-Marseille du Cévenol est supprimé, comment réagit votre association ?
Le problème c’est que ce tronçon du Cévenol est supprimé depuis le mois de septembre et que rien n’a été prévu entre Nîmes et Marseille pour remplacer ce train. Les voyageurs du Cévenol sont presque dans une impasse à Nîmes pour aller sur Arles ou Marseille, puisqu’ensuite il s’agit d’un train Teoz avec réservation. Le problème, comme toujours avec la SNCF, c’est qu’on apprend les choses du jour au lendemain et les usagers se retrouvent dans de très gros ennuis quotidiens, sans réponse. Du coup, le débat s’élève et on passe au niveau politique.
Votre principale préoccupation dans le Gard reste la ligne Alès-Bessèges, où en est-on ?
Jusqu’au 15 octobre, les trains entre Alès et Bessèges ont été remplacés par des bus et depuis, plus de service. Les usagers se retrouvent dans un “no transport’s land”. La SNCF et la Région renvoient sur le réseau du conseil général et sur celui de l’agglomération d’Alès, sauf que ces autorités n’ont pas été averties ni concertées. De notre côté, avec le collectif de défense de la ligne Alès-Bessèges et les syndicats de cheminots, nous avons lancé une pétition qui a recueilli 1 700 signatures.
Ce jeudi 22 novembre à l’occasion d’un grand rassemblement devant l’Hôtel de Région à Montpellier, nous voulons les remettre au président du conseil régional Christian Bourquin.
Sur cette ligne, comme sur Le Cévenol, admettez-vous qu’il puisse y avoir un problème de niveau de fréquentation ?
Les problèmes de fréquentation résultent d’un long processus de dégradation des lignes et du service, entrepris depuis des années. Sur la ligne Alès-Bessèges, ça fait des lustres qu’il n’y a plus d’entretien, qu’il y a des problèmes de maintenance et que l’offre est dégradée. Cette spirale se termine toujours par le remplacement des trains par les bus, puis par l’arrêt du service. Pour nous, le problème de fréquentation est un faux problème. Avec un service correct, une desserte équilibrée et une offre tarifaire, il y aurait des voyageurs. "Ce n’est pas parce qu’on est assis dans un beau train que tout va bien"
Sur Alès-Bessèges, la Région propose la remise à neuf de la ligne. Ça ne vous convient pas ?
Il s’agit d’un mauvais coup venu du président de Région. Il demande désormais une remise à neuf de la voie qui coûte 30 M€. Il amène 6 M€ mais il sait que les autres acteurs ne mettront pas cette somme. C’est d’autant plus lamentable de la part de la Région qu’une solution à minima, à 9 M€, a été négociée de janvier à juin dernier. Elle a été validée par tous puis, le jour où il a fallu signer, le fauteuil de la Région est resté vide.
Si nous sommes reçus le 22, nous demanderons à Christian Bourquin pourquoi ce retournement. Mais si il a 6 M€ à donner sur Alès-Bessèges, qu’il les donne, avec la participation annoncée par les autres, les travaux à minima commenceraient immédiatement.
Les sondages montrent que les usagers sont plutôt satisfaits de la SNCF. Qu’en pensez-vous ?
Dans l’ensemble ça va, mais notre rôle d’association et d’interpeller quand ça ne va pas. Si on prend Nîmes-Montpellier ou Nîmes-Alès, ça a tendance à aller mieux et le matériel s’est super-amélioré. Mais on doit rester vigilants car on a aussi de plus en plus de bus sur toutes les lignes. On essaye d’être honnêtes dans notre discours : on peut reconnaître des améliorations du matériel ou des arrêts en plus mais aussi parfois souligner des conditions de transport lamentables. Ce n’est pas parce qu’on est assis dans un beau train que tout va bien. Et globalement, l’avenir du ferroviaire est inquiétant quand on voit Le Cévenol, Alès-Bessèges ou Nîmes-Le Grau-du-Roi.
par Didier 74 » 22 Nov 2012 14:25
De la fibre optique enterrée pour le Train Jaune
L'objectif de l'investissement est de viabiliser les circuits de télécommunication pour l'ensemble des utilisateurs. Ici, on enlève les poteaux en ciments (ce sont en tout 2200 poteaux qui disparaissent du paysage).
CONFLENT-CERDAGNE Depuis quelques mois, les amoncellements de poteaux dans différentes gares du Train jaune ne sont pas passés inaperçus. Pensez donc ! Exit les 2200 poteaux bétons qui jalonnaient le tracé du canari des montagnes de Villefranche à Latour-de-Carol, soit 63 km. Le système de télécommunication ferroviaire passera désormais par des circuits souterrains.
Des problèmes multiples
La ligne aérienne du système de télécommunication était supportée à 80% par des poteaux béton et à 20% par des barres ou potelets métal. Mais cette situation posait plusieurs problèmes. Entre autres choses, le tracé très sinueux de la voie ferrée obligeait la ligne aérienne de passer alternativement de gauche à droite avec des tirages très importants (angle 90° à 120°), les appareillages métalliques de la ligne étaient soumis à la corrosion, les fibres optiques de la ligne étaient soumises aux aléas climatiques et étaient parfois endommagées (neige, chutes d'arbre, etc.). Enfin, les poteaux béton étant creux, 90% d'entre-eux étaient en mauvais état (fissures au niveau des ferrailles avec éclatement du béton, etc.).
Dépose des fils suspendus
Les circuits de télécommunication étaient donc vulnérables et devenus de qualité médiocre. Une mise en câbles souterrains était nécessaire. Le chantier a débuté par les travaux de génie civil en octobre 2010 et l'enfouissement et les raccordements ont continué pendant plus d'un an. La dépose de l'ancienne ligne aérienne a débuté en juin dernier et se terminera mi-décembre. C'est sûr que la ligne va gagner en sécurité mais également en esthétique. Cette opération représente un investissement total de 5,6 M€, financé à 100% sur les fonds RFF. L'objectif de l'investissement est de viabiliser les circuits de télécommunication pour l'ensemble des utilisateurs. Ici, on enlève les poteaux en ciments (ce sont en tout 2200 poteaux qui disparaissent du paysage).
par Didier 74 » 25 Nov 2012 13:00
La fermeture de la boutique SNCF préoccupe les Clermontais
Une réunion publique d’une quarantaine de personnes s’est tenue mercredi 21 novembre, à la salle Georges-Brassens à Clermont, en présence de plusieurs élus locaux (Alain Cazorla, maire de Clermont, excusé, participant au congrès des maires à Paris), pour la défense et le maintien de la boutique SNCF de la commune. La Région et la direction de la SNCF ont confirmé que la menace de fermeture est bien réelle. Les services du conseil régional ainsi que le conseil municipal de Clermont se sont prononcés clairement contre le projet de la SNCF.
La présentation a fait ressortir l'importance des prestations de ce service de proximité.
De nombreuses interventions ont témoigné de l’émotion provoquée dans tout le Clermontais par cette annonce. Pour certains, il s’agit d’une réduction systématique des équipements de la SNCF dans toute la région au moment même où on prétend lutter contre le tout routier. Un collectif ouvert à tous pour le maintien de la boutique a été créé. Une campagne de pétition a déjà permis de recueillir plus de 700 signatures et sera poursuivie, notamment, les mercredis, à partir de 10 h en haut de la rue Doyen-René-Gosse. Une série d’actions interpellera la SNCF. L’appui de tous les élus des communes du territoire couvert par la boutique sera sollicité. L’assistance souhaite que le mouvement entraîne une vaste mobilisation jusqu’au retrait définitif de ce projet de démantèlement si contraire aux intérêts de la population et des usagers.
Pour tous renseignements, veuillez contacter le collectif : 06 76 25 75 00
Nîmes-Perpignan : 90% de trains à l'heure malgré un trafic en hausse
Le redressement de cette “ligne sensible“ est un modèle pour la SNCF.
La SNCF régionale a instauré des règles strictes pour fiabiliser les TER et réagir aux incidents. Ponctualité à 90%.
C’est une véritable opération commando que les équipes de la SNCF ont réalisée pour redresser la régularité défaillante des trains sur Nîmes-Perpignan. Cette ligne, de grand intérêt régional mais d’importance internationale, avait été classée parmi les douze "lignes sensibles" par Guillaume Pepy, PDG de l’établissement public, en janvier 2011. Sensible, ou plutôt malade, avec seulement 82% de trains à l’heure et des mois noirs tel août 2010 où 73% des convois étaient à l’heure. Soit plus du quart en retard.
Or en deux ans, le taux de ponctualité a gagné près de 7 points, à 90,1% des trains à l’heure en septembre 2012 alors que la ligne, quasi-saturée depuis 2011, a vu son trafic bondir de 20%.
Comment a-t-on pu réaliser pareil redressement à infrastructure égale ? Le projet "ligne sensible", porté par la direction SNCF de Montpellier, a été présenté par son responsable, Philippe Le Bras, à un jury qui l’a sélectionné parmi six "réussites" pour représenter la région aux trophées de la SNCF à Paris mi-décembre.
Tous les métiers ont été mobilisés. D’abord pour fiabiliser le matériel roulant, avec certification de l’état du train (matériel et personnel) 24 heures à l’avance et vérification systématique de l’engin moteur 1h avant son service. La maintenance des TER à Nîmes a été étendue à Perpignan, la télésurveillance des passages à niveau systématisée. Les situations de crise sont centralisées, les volontaires de l’information ont été renforcés de 150 personnes. Des "trains drapeau" TER, les plus fréquentés, sont suivis de façon fine et "aucune panne matérielle ne peut être acceptée deux fois d’affilée" sur ces trains, explique Jésus Sanchez, patron des TER Languedoc-Roussillon.
La SNCF a aussi travaillé avec de multiples acteurs extérieurs. Les pompiers de l’Hérault et du Gard ont été mobilisés pour effectuer des brûlages, sous la direction de RFF, afin de prévenir les incendies de talus. La gendarmerie est partenaire pour prévenir les vols de câbles et batteries. RFF a posé 15 km de clôtures le long de ces voies "dont les abords sont de plus en plus gagnés par l’urbanisation", note Philippe Le Bras. Pour limiter le temps d’interruption en cas "d’accidents de personnes", ces trop nombreux suicides, une formation croisée pompiers-SNCF a été lancée et les applications GPS des différents partenaires sont partagées afin d’accélérer la localisation. Mais le travail n’est pas terminé. RFF et SNCF ont lancé un volet infrastructure considérable : 500 M€ d’ici 2025 pour la maintenance des voies, un diagnostic complet du vieux pont-levant de la Bordigue à Sète qui supporte 200 trains par jour, une étude pour renforcer les sous-stations d’alimentation en 1,5 kV et le rapatriement de l’entretien des TER diesel de Toulouse à Nîmes.
Le redressement de Nîmes-Perpignan se révèle le plus spectaculaire des douze lignes sensibles. Cela en attendant 2017 et la mise en service du contournement de Nîmes et Montpellier, qui soulagera sa partie la plus sollicitée, et offrira, pour la première fois depuis près d’un demi-siècle, un itinéraire de détournement.
par Didier 74 » 30 Nov 2012 14:52
Train jaune et TER : le syndicat inquiet pour le rail
Avec la médiatisation du train à un euro, on oublierait presque les difficultés matérielles du Train Jaune ainsi que du TER Perpignan – Villefranche. Suite à la réunion des cheminots de la CGT début du mois, le syndicat fait part des menaces qui pèsent sur la ligne.
Le train jaune a fait l’objet de multiple combats dans les années 1980 et 1990, et cela ne semble pas terminé. Julien Berthelemy est conducteur Train Jaune ainsi que secrétaire général de la CGT des cheminots de Villefranche.. Pour lui, une double inquiétude pèse aujourd’hui sur la ligne du train jaune. D’abord la volonté de la région de faire gérer la ligne non plus par la SNCF mais par une société d’économie mixte. Les cheminots craignent qu’alors seul l’aspect touristique – et donc rentable – ne soit préservé, au détriment du transport de voyageurs pour le quotidien. Forcément la SNCF hésite à rénover les voies vieillissantes si elle n’est pas certaine d’être aux commandes dans les années à venir.
L’autre inquiétdude, c’est justement la proposition de la SNCF de remplacer le train par des rames de type tramway, plus chères à l’achat mais nécessitant moins de personnel, donc des économies à long terme. Sauf que ces rames, selon Julien Berthelemy, endommageraient les voies…
Et justement quel est l’état actuel de la ligne ? La voie délabrée imposerait des réductions de vitesse. « Il y a 30 ans il fallait 2h15 pour monter à Latour de Carol. Aujourd’hui il faut 2h45, 3h (…) Il faut changer les rails, les traverses. Cela va être fait entre Villefranche et Font-Romeu, mais c’est sur Font-Romeu – Latour de Carol qu’on perd le plus de temps »
« On arrive à la limite d’exploitation du matériel »
Une rénovation à l’identique du matériel et des voies nécessiterait 120 millions d’euros. « C’est le poumon économique de la Cerdagne, notre pont du Gard ». Une étude de la SNCF aurait donné la date de juillet 2013 au plus tard pour enclencher le processus de rénovation de la voie, tant elle est délabrée. « On arrive à la limite d’exploitation du matériel ».
L’autre difficulté réside dans l’offre : un tarif deux fois plus cher pour le train jaune que sur les autres TER, et des horaires pas forcément adaptés pour descendre sur la plaine. « Aujourd’hui on est au plus tôt à 13h15 à Perpignan ». Sur la partie Villefranche – Perpignan, malgré la formule à un euro, il manquerait quelques circulations supplémentaires et surtout davantage de guichets. Avec par exemple le guichet de Prades qui n’ouvre qu’à 10h, les bornes automatiques sont prises d’assaut et les files d’attentes se multiplieraient. Autant de points soulevés par les cheminots qui seront prochainement abordés auprès du président de la région.
par Didier 74 » 01 Déc 2012 15:31
Limoux. Ligne ferroviaire : «Il faut se réarmer, le combat continue»
Le président de l'ALF Patrick Bacot veut mobiliser à nouveau pour booster le contrat de rénovation 2013 de la ligne Carcassonne Quillan très en retard sur le calendrier initial.
Le président le l'ALF (Association pour le maintien de la ligne ferroviaire Carcassonne Quillan) Patrick Bacot le dit très clairement : «Nous sommes à la croisée des chemins et l'heure est à nouveau à la mobilisation». Mais que s'est il passé ? On pensait l'avenir de ligne en bonne voie. Pas du tout. Refaisons un peu l'histoire. Tout a débuté en 2009 quand certains usagers et élus ont senti le vent du boulet en entendant les conclusions de l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet après les assises ferroviaires, déclarer le prochain abandon de 11 200 km de voies ferrées en France. Une mobilisation naissait à Limoux avec la création de l'association ALF et plusieurs milliers de manifestants se retrouvaient pour dire leur attachement à cette ligne, en gare de Flassian, et les divers enjeux qui se jouaient : économiques, pour désenclaver la haute vallée, sociaux, avec le train à 1€, écologiques, grâce à un transport collectif, démocratiques, en faisant vivre le rural. Après de nombreuses machines arrières, finalement un accord était trouvé et une enveloppe de 10 millions d'euros débloquée par l'État, la Région et RFF pour une rénovation. Un million était destiné à une étude technique et le reste aux travaux. Après des espoirs légitimes, le ciel s'obscurcit, et de nouveaux problèmes ressurgissent pour les responsables très investis d'ALF. Le premier, l'étude de faisabilité faite par la SNCF qui dure et qui a pour effet de reporter les travaux prévus en 2013 pour 2014 : «Comme si on voulait gagner du temps» nous disait hier en aparté une responsable de l'association. Deuxième inquiétude, la grande réforme ferroviaire annoncée par le gouvernement. Quid de l'engagement de l'État ? Autre souci la vitesse, qui, pour des raisons de sécurité devrait être réduite sur le tronçon Cépie, Pomas. Un ensemble de paramètres qui font penser au président Patrick Bacot qu'il : «faut se réarmer, le combat n'est pas fini, nous sommes au milieu du gué.»
Le chiffre : 8
décembre > Assemblée générale et mobilisation. Les 300 adhérents et tous ceux qui le souhaitent sont invités à l'assemblée générale de l'association ALF à 14h30 salle de l'Élysée au rez-de-chaussée à Limoux
520 millions d'euros / RFF modernise les voies ferrées en Languedoc-Roussillon
C'est le montant que RFF prévoit d'investir en Languedoc-Roussillon entre 2014 et 2019 pour le renouvellement complet des voies (traverses, ballast et rails) des axes Narbonne-Nîmes et Carcassonne-Castelnaudary. Le projet prévoit également de changer certains postes d'aiguillage. Les travaux, qui s'effectueront de nuit pour ne pas gêner la circulation, débuteront en 2015 entre Narbonne et Montpellier. Ils auront lieu plus tard (2018 ou 2019) entre Nîmes et Montpellier.
par Didier 74 » 07 Déc 2012 16:41
Carcassonne-Quillan : le train prend du retard
L'avenir de la liaison ferroviaire Carcassonne-Quillan (ALF) est certes sur de bons rails, grâce au ticket à 1€ et à une série d'engagements de Réseau Ferré de France, de l’État et de la Région, mais le plus dur reste à faire. C'est dans cet état d'esprit que l'association pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan aborde sa quatrième assemblée générale depuis sa création en 2009. Elle se tiendra le 8 décembre prochain, à 14h30, dans la salle de l’Élysée. "Nos inquiétudes ne sont pas retombées , explique le président de l'association, Patrick Bacot, car du retard a été pris sur l'horaire annoncé en mai 2011 à l'issue de la manifestation sur les voies de la gare de Flassian". Dix millions d'euros étaient promis au développement du projet, dont un million consacré à l'étude technique et neuf millions à la réalisation des travaux découlant de cette étude. Des travaux initialement prévus pour 2013… Or, l'étude n'est toujours pas terminée. L’État, avant le changement politique récent, évoquait même la possibilité d'une grande réforme ferroviaire pour 2013, avec 11200 km de lignes de second rang qui pourraient être abandonnées… Alors, dans la Haute Vallée, parmi les 300 adhérents d'ALF, dont 30 collectivités et des élus de tous bords, on s'inquiète de cet "arrêt en gare". Selon Patrick Bacot, bien introduit dans le milieu ferroviaire régional, RFF serait fin prêt pour refaire les 18 km entre Carcassonne et Pomas, et envisagerait même d'ajouter les 4 km entre Pomas et Cépie (où la vitesse sera bientôt réduite de 90 à 40 km/h, par mesures de sécurité) pour 1 million d'euros de plus, à partir de 2014. Les 9 millions d'euros sont encore bloqués (du moins les 3 millions de l’État et les 3 millions de RFF intrinsèquement liés). Le nouveau ministre des Transports, interpellé par Jean-Paul Dupré, a botté en touche. "Nous sommes à la croisée des chemins, et notre assemblée générale aura à se prononcer sur les actions à mener, souligne le président de l'ALF, en employant la métaphore du pied dans la porte. La porte est entrouverte, il ne faut en aucun cas la laisser se refermer." Patrick Bacot regrette que les travaux de rénovation des voies ne puissent démarrer en 2013 comme prévu.
Quillan. Transports: L'ALF plus que jamais mobilisée
Le 24 octobre, au siège de RFF à Montpellier, une délégation de l'ALF, soutenue par des élus de la HV, les Maires de l'Aude et accompagnée par M. Henry Garino, conseiller régional et adjoint au Maire de Carcassonne, a été reçue en audience par M. Petit Directeur Régional Languedoc-Roussillon de RFF. «Cette audience avait fait l'objet d'une demande écrite de notre part, au printemps dernier, réitérée et soutenue par l'intervention de M. Jean-Paul Dupré, député maire de Limoux. L'essentiel de notre démarche était motivée par deux séries de questions : La première relative à la date et à la nature de l'exécution des travaux découlant de l'engagement de l'État et du Conseil Régional dans le cadre du Contrat de Projet État/Région 2007/ 2013 et la seconde à la continuité et l'entretien courant de l'ensemble de l'axe Carcassonne-Quillan» a expliqué Julien Baudru secrétaire de l'association. À la première série de questions, M. Petit a d'emblée répondu que notre souhait de travaux en 2013 ne serait pas possible, en raison du retard pris par l'État dans la signature et l'engagement des fonds pour la première phase de l'étude et d'autre part celui des services de la SNCF dans la réalisation de ces études «De plus, la réponse du Ministre des Transports M. Cuvillier au courrier adressé par M. Dupré nous laisse perplexe et ne peut nous satisfaire. Ceci nous a amenés à adresser un courrier à M. Ghedira, Directeur Régional de la SNCF, lui demandant audience, pour qu'il nous entende sur cette question : mesure la volonté des élus et de la population de voir avancer le dossier et que les travaux puissent être engagés au plus tôt».
Assemblée générale ce samedi
L'Association pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan (ALF) tiendra son Assemblée Générale, ce samedi 8 décembre, à 14h30, à la salle de l'Élysée de Limoux. «Toutes ces questions concernant la pertinence et la cohérence de la desserte et notamment la demande de création d'un arrêt à la Bouriette, seront mises à débats. Le renforcement et le développement de notre association doivent rester le fil rouge de toutes nos démarches. Adhérer, c'est renforcer notre action et garantir l'avenir de la Haute-Vallée et du Carcassonnais. À suivre avec beaucoup de vigilance ! Restons plus que jamais mobilisés !
Carcassonne-Quillan. La Haute Vallée en train : c'est pas gagné
Il reste des obstacles sur la pérennisation de la ligne ferroviaire Carcassonne-Limoux-Quillan.
Il le dit tout de go : «L'année 2013 sera cruciale pour engager la rénovation de la ligne ferroviaire Carcassonne-Limoux-Quillan». À Limoux ce samedi 8 décembre en assemblée générale de l'association ALF qu'il préside (à partir de 14 heures 30, salle de l'Élysée), Patrick Bacot lancera un appel à mobilisation à tous les élus et les citoyens audois qui se sentent concernés par une relance du rail entre la préfecture départementale et la Haute Vallée. Alors que le destin de cette desserte voyageurs était bien engagé, plusieurs signaux sont passés au rouge en l'espace de quelques mois. «L'État a pris du retard dans le financement des études confiées aux services de l'ingénierie de SNCF, 300000 € sur un total d'un million, précise Patrick Bacot. De fait, nous pouvons tirer un trait sur les travaux qui devaient être engagés en 2013, en espérant qu'ils prendront corps en 2014».
Un autre sujet d'inquiétude pour l'association ALF concerne les intentions du gouvernement à la veille de la grande réforme ferroviaire. Patrick Bacot n'est pas rassuré par la réponse du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, à une question du député maire de Limoux, Jean-Paul Dupré, sur la loi d'orientation. Si au printemps dernier, le ministre du Budget avait fait allusion à l'abandon de certains projets TGV au profit de lignes ferroviaires existantes, Jérôme Cahuzac vient de faire savoir qu'il examinera les conditions de ces transports ferrés au cas par cas. «Rien n'est plus faux de penser que tout va bien, en conclue le président d'ALF. Nous sommes au milieu du gué, il va nous falloir mettre le paquet pour obtenir la première tranche de travaux dans le cadre du contrat État/Région 2007-2013».
L'association va écrire sans délais aux présidents de la région, du conseil général de l'Aude, de Carcassonne Agglo, elle envisage de rejoindre le mouvement Convergence Nationale Rail afin de peser un poids supplémentaire auprès des pouvoirs publics. La création d'un croisement ferroviaire, à Limoux, jugé indispensable à la survie de la ligne, est intégrée au débat. «Nous parlerons aussi de l'ouverture d'une station en ZI La Bouriette, à Carcassonne, qui rendrait service aux milliers de personnes qui utilisent régulièrement e covoiturage entre la Haute Vallée et la préfecture», dit Patrick Bacot.
par Didier 74 » 10 Déc 2012 19:28
Ligne Carcassonne-Quillan : il y a urgence
Patrick Bacot, le président de l'association ligne ferroviaire (ALF), créée en 2009, va désormais au plus pressé. Samedi, lors de l'assemblée générale, il a annoncé la couleur : "Nous allons demander audience au ministre des transports, et l'adhésion de l'ALF à CNR : Convergence National Rail". On le sait, la modernisation (ou "régénération" en jargon ferroviaire) de la ligne Carcassonne-Quillan a pris du retard. Un retard qui inquiète Patrick Bacot dont l'optimisme apparent n'est souvent qu'une façade diplomatique afin de ne pas désespérer les troupes. "Nous sommes dans le même cas de figure que la ligne Alès-Bessèges... Qui a fermé temporairement", a-t-il rappelé. Sur les dix millions d'euros engagés pour la modernisation, un million est réservé à l'étude. Elle n'a toujours pas débuté. "Pour que les travaux soient engagés dès 2014, il faudrait que la SNCF rende sa copie très rapidement et que dans la foulée l'État débloque les fonds". Au-delà de la seule défense de la ligne, c'est un vaste projet d'ensemble que Patrick Bacot voit se profiler derrière ce dossier : "En adhérent à CNR, c'est un projet de civilisation que nous visons et pas seulement le sauvetage d'une ligne, d'une gare, etc." Cette vision, Marie-Ange Larruy la développe dans le Bulletin de liaison de l'ALF : "Arrêt de la casse du service public ; modernisation de tout le réseau ferroviaire ; arrêt du démantèlement du fret ferroviaire ; arrêt des suppressions d'emplois massives et la mise en adéquation des moyens matériels et humains indispensables dans les services en particulier dans les trains et dans les gares afin de répondre aux besoins des usagers", etc. J.-Paul Dupré, pragmatique, a toutefois indiqué, au titre des fondamentaux de l'optimisme : "Notre action a déjà permis que la ligne ne soit pas fermée". D'où la nécessité de "rester mobilisés", selon Patrick Bacot.
Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, à Montpellier mercredi pour l'avenir du train à 1€
Le PDG de la SNCF passera sa journée à Montpellier mercredi 19 décembre. Il y rencontrera notamment Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon. Tous deux évoqueront l’avenir du train à 1€ et sa possible généralisation, notamment, de Cerbère à Avignon.
" Nous voulons qu’il nous confirme - ou pas - que la SNCF continue cette expérience ", explique un cadre. La SNCF réclame à la région une compensation financière à hauteur du succès de ce train à 1€ (désormais il existe dans la région au moins une ligne par département).
La SNCF dit vouloir recruter 10000 emplois cette année
La Région, elle, s’arc-boute sur les 106M€ versés chaque année au titre de la convention d’exploitation. Les contournements de Nîmes et Montpellier seront sans nul doute abordés ainsi que les 10000 emplois que l’entreprise dit vouloir recruter dès cette année.
A l’origine, la venue de Guillaume Pépy avait une visée purement interne : il devait seulement rencontrer une grande partie des managers de l’entreprise ferroviaire au Corum.
par Didier 74 » 15 Déc 2012 13:10
Limoux. Patrick Bacot demande audience au ministre
Limoux. Patrick Bacot demande audience au ministre
Les adhérents de l'association ALF (association pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire Carcassonne Quillan) se disaient inquiets dans cette assemblée générale qui aurait dû entériner la fin de l'étude de faisabilité sur la modernisation de la ligne Carcassonne Quillan (elle n'est toujours pas commencée), certains posaient même la question : «Nous sommes dans le même cas de figure que la ligne Alès Bessèges qui a fermé temporairement.» Aussitôt la salle s'insurgeait dans un «non» collectif. Et le compte rendu du président Patrick Bacot n'était vraiment pas là pour les rassurer. Avec à nouveau des renvois de responsabilités et un jeu de dupes qui ne satisfait personne à l'ALF. Selon le président de l'association : «La SNCF dit que le dossier a été envoyé, RFF affirme n'avoir rien reçu, additionner à ça un nouveau ministre des transports qui ne s'engage pas vraiment et nous, on prend du retard sur les travaux, la micheline doit maintenant ralentir entre Pomas et Cépie. Si vous nous en donnez le pouvoir je vais demander audience au ministre des transports.»
la gare de demain est sur les rails
URBANISME La SNCF dévoile l'avancement de ses projets pour le nouveau quartier Saint-Roch
Le quartier Saint-Roch s'apprête à subir un immense lifting. « Nous voulons faire de la gare de Montpellier un point de passage de la vie quotidienne, pour se promener ou faire ses courses, souligne Jean Ghédira, directeur régional de la SNCF. C'est un véritable projet d'urbanisme. » Les Montpelliérains peuvent déjà se faire une idée des changements en jetant un œil à l'avancée des travaux, entamés en octobre 2011 au premier étage.
« La gare est saturée »
Une nef centrale constituera la nouvelle colonne vertébrale de la gare. « Elle mesure 200 mètres de long et de 12 mètres de haut et raccordera le pont de Sète à la gare actuelle, précise Gilles Mantel, le directeur de projet. Elle abritera divers commerces. » Une nurserie, un laboratoire d'analyses, des magasins de vêtements et un nouvel espace de vente de la SNCF seront implantés. Cette nef est composée d'un revêtement translucide, laissant passer la lumière du jour et la chaleur solaire. « On doublera ainsi la surface de la gare, reprend-t-il. C'était inévitable. Saint-Roch accueille 6,7 millions de voyageurs tous les ans et nous tablons sur 8,5 millions en 2020, avec les projets de développement comme le TER à un euro. La gare est saturée. » D'un coût total de 56 millions d'euros, la nouvelle gare ouvrira partiellement en juin 2013 avant une inauguration fin 2014.
Montpellier : la nouvelle gare Saint-Roch prend forme
Depuis le pont de Sète à l’ouest, le sommet de la nef de la future gare Montpellier Saint-Roch se rapproche de la palissade à vitesse grand V.
Démarré il y a deux semaines, l’assemblage de la structure métallique ressemble à celui d’un mécano géant. Les équipes s’activent dans des grues élévatrices et des nacelles. Les hommes sont perchés, visseuses en main. Cette phase devrait être terminée dans une semaine. Le sommet de la nef devrait même accueillir, d’ici Noël, la membrane translucide définitive qui le coiffera.
"Nous construisons une nouvelle gare sans arrêter le fonctionnement de l’existante" Jean Ghedira, directeur régional de la SNCF
Cette première tranche devrait être livrée pour le mois de juin prochain. "Nous construisons une nouvelle gare sans arrêter le fonctionnement de l’existante, précise Jean Ghedira, directeur régional de la SNCF. L’ensemble du trafic voyageur s’effectuera ici jusqu’à l’achèvement des travaux, prévu fin 2014."
À cette époque-là, la nef, colonne vertébrale de cet aménagement, reliera sur 200 m de long le pont de Sète à celui de Lattes. Elle permettra une circulation piétonne ininterrompue dans une galerie marchande depuis le Polygone jusqu’à la zac Saint-Roch. Elle facilitera aussi la connexion train-transports collectifs de Montpellier.
Dès juin 2013
Outre la nef, l’ancienne dalle du parking accueille quatre percées dotées d’escaliers mécaniques. Ils permettent l’accès au quai. L’équipement sera opérationnel en juin 2013. L’installation des infrastructures accueillant les espaces commerciaux (bar-restauration, tabac-presse, laboratoire d’analyses médicales) et les services (un accueil sur le modèle des Applestores, précise le directeur) démarrera en février prochain. L’accès au rez-de-chaussée se fera par un nouveau parvis Jules-Ferry.
par Didier 74 » 20 Déc 2012 22:44
Le train à 1€ dans toute la région d’ici fin 2014
Le patron de la SNCF et Christian Bourquin s’y sont engagés ce mercredi.
Tout sourire, Guillaume Pépy, président de la SNCF, l’a affirmé sans détour mercredi à Montpellier lors d’un point presse. Expérimenté sur une ligne dans chacun des cinq départements de la région (Gard, Hérault, P-O, Lozère, Aude), le train à 1€ - seule initiative du genre dans le pays - est sur la bonne voie pour être généralisé à tout le Languedoc-Roussillon d’ici fin 2014. "C’est possible", a précisé le président de la SNCF. Y compris bientôt pour le train jaune de Cerdagne, une institution pour laquelle un plan de rénovation de 10M€ a été financé par la Région, l’État, le conseil général des P-O et RFF.
"Couvrir les 1500 km de rails d'ici deux ans"
"Nous sommes sur un engagement incontournable : couvrir les 1500 km de rails d’ici deux ans", a insisté Christian Bourquin, président PS de la Région, qui s’est appuyé sur un "rapport d’expertise" concluant, partagé par Guillaume Pépy : "22000 personnes empruntent chaque jour les TER dans cette région, une hausse de 7%."
106M€ annuels
Le modèle économique est simple : la SNCF redonne vie à des lignes quelque peu désertées en remplissant des rames jusque-là fantomatiques. Grâce à cela, aucune contrepartie financière n’est en jeu : la Région ne paiera pas au-delà des 106M€ annuels de la convention qui la lie à la SNCF. "Nous allons ouvrir de plus en plus de tronçons à 1€", a encore dévoilé Christian Bourquin. Y compris aux heures creuses sur la ligne littorale, la plus fréquentée. D’ici là, il faudra vérifier la disponibilité des lignes convoitées, quels types de trains seront utilisés, les horaires... "Si on ne fait pas de bénéfice, le but c’est de ne pas créer de déficit", a précisé le président de la SNCF. Jean Ghedira, directeur régional, a même confié qu’une expérience tarifaire sera menée dès février auprès des abonnés sur la ligne Perpignan-Cerbère : seulement 40€ par mois pour ne pas les pénaliser.
Contournement de Nîmes et Montpellier
Les deux parties misent aussi sur le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier d’ici 2017, qui libérera des sillons. À ce propos, Christian Bourquin a menacé : "Sur les deux milliards d’euros que coûte cette opération validée par le gouvernement, nous mettons 400M€. Si la future ligne à grande vitesse rendue possible par le contournement ne se poursuit pas jusqu’à Perpignan, je suis prêt à retirer ces 400M€. " Car le tronçon manquant, Montpellier-Perpignan, n’a pas été confirmé par le gouvernement. Or, sa mise en service permettrait, elle aussi, de libérer de sillons pour le train à 1€. Le contournement rendra aussi la principale ligne régionale (Perpignan-Nîmes) moins fragile. Actuellement, faute de ligne alternative, le moindre incident prend de grandes proportions avec, parfois, un arrêt complet durant plusieurs heures. Notamment sur la transversale Bordeaux-Marseille.
La Région veut généraliser le train à un euro en 2014
Certes, à l'origine, on parlait de 2013. Mais c'est bien connu : les trains n'arrivent jamais à l'heure. Désormais, le conseil régional du Languedoc-Roussillon prévoit de généraliser le TER à un euro sur l'ensemble du territoire en 2014. "Le train à un euro est un engagement incontournable. Rien n'a bougé", a indiqué hier le président Christian Bourquin. Il s'exprimait à l'hôtel de Région, à Montpellier, au cours d'une conférence de presse commune avec Guillaume Pepy, le président de la SNCF. Et le copilote incontournable pour mener ce projet - unique en France - à bon port.
Pepy : "Cela doit être neutre pour la SNCF"
Or, pour le président de la SNCF, pas question d'aller trop vite en besogne. "La généralisation peut être une réalité en 2014", a-t-il concédé, histoire de ne pas être soupçonné de freiner des quatre fers sur la question. Mais Guillaume Pepy a aussi mis quelques pendules à l'heure. "Il n'y a aucun écart sur l'objectif, mais nous ne sommes pas à la même place, a-t-il souligné. Le conseil régional fixe le cap, et nous sommes son opérateur". Un opérateur qui est aussi (surtout ?) une entreprise, laquelle n'entend pas perdre de l'argent... «Sur le volet financier, il faut que cela soit neutre pour la SNCF : elle ne fera pas de bénéfice, mais cela ne doit pas créer un déficit", a ainsi averti Guillaume Pepy. Autrement dit, s'il devait lui en coûter, l'entreprise pourrait demander une compensation financière au conseil régional. Le président de la SNCF a cependant indiqué que l'on n'en était pas là, évoquant la feuille de route : "La SNCF et la Région Languedoc-Roussillon sont liées par un contrat jusqu'en 2014. Nous ouvrirons fin 2013 les discussions sur la future convention, pour 2015 et au-delà, et il nous faudra regarder si la commande publique est faisable".
Bourquin : "sur la trajectoire de la généralisation"
Si Christian Bourquin a reconnu qu'il n'y avait pas "d'accord écrit", pour lui, la machine est lancée, direction un terminus "à l'horizon 2014". "Les cinq lignes de TER à un euro sont désormais lancées. Nous achevons une phase d'expertise qui a duré un an et demi. Nous allons désormais rentrer dans la phase opérationnelle, qui nous placera sur la trajectoire de la généralisation", a-t-il assuré. Prochaine étape pour le train à un euro : une extension du dispositif va être engagée entre Nîmes et Alès, mais aussi entre Perpignan et Cerbère. Pour ce dernier trajet, la SNCF devrait proposer un abonnement mensuel à 40 euros, à partir de février 2013. En bon sénateur des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin a aussi annoncé que le fameux Train Jaune - "Qui est aussi important pour les Catalans que la Tour Eiffel à Paris" - passerait aussi à un euro "pour les habitants du territoire". "Nous allons ouvrir les très grandes lignes aux heures creuses, avant d'aborder la desserte de Montpellier", a aussi détaillé le 'chef de gare' Bourquin, qui compte donc sur "une ouverture aux 1 500 kilomètres de voies ferrées de la région en 2014". A moins d'un gros obstacle financier sur la route...
par Didier 74 » 02 Jan 2013 21:57
40 euros pour Perpignan-Villefranche et non Cerbère
TER À 1 EURO Fausse joie donnée aux usagers de la ligne Perpignan-Cerbère : la promotion annoncée par la SNCF mercredi au cours de la conférence de presse organisée à l'hôtel de Région à Montpellier, concerne en fait la ligne Perpignan- Villefranche, qui bénéficie déjà du dispositif du train à un euro. Le directeur régional de la SNCF Jean Ghédira a fait une erreur en annonçant le lancement d'un abonnement mensuel à 40 euros entre Perpignan et Cerbère, à partir de février. En fait, cette offre promotionnelle sur les abonnements Via Pro et Via Etudes (40 euros par mois ou 10 euros par semaine), s'appliquera au parcours Perpignan-Villefranche-Vernet-les-Bains, du 1er février au 30 juin. Pour une expérimentation en direction de Cerbère, il faudra encore patienter, manifestement.
Prades "Peut mieux faire" pour la ligne TER à un euro
Le train à un euro Perpignan-Villefranche est un succès et le nombre de passagers a augmenté.
L'attrait financier est incontestable. Et ce n'est pas l'association des usagers de la ligne Perpignan-Villefranche qui dira le contraire. Son président, Enric Balaguer, ne peut que se réjouir de l'application de cette mesure en faveur du pouvoir d'achat. Car les économies sont réelles. "Pour quelqu'un qui emprunte la ligne deux fois par jour pour aller travailler, il ne dépense au final que quarante euros par mois dans le transport. C'est imbattable", observe-t-il. Et le public Conflentois l'a bien compris. Au départ de Prades aux heures de pointe, "difficile de trouver une place dans le TER qui en compte 160. En moyenne, il y a une cinquantaine de passagers dans les trains qui effectuent le trajet dans la journée", indique Enric Balaguer. Huit trains sont d'ailleurs affectés quotidiennement à cette rotation vers le Conflent. "Mais ce n'est pas assez", selon le président de l'association des usagers. "Il faudrait augmenter la fréquence des trains en milieu de journée car on constate de véritables creux qui peuvent laisser des usagers en rade", poursuit-il. Pour y remédier, la SNCF devrait réaliser sur la ligne une deuxième voie de croisement. Un projet parmi d'autre.
Des retards fréquents
Car pour Enric Balaguer, la liaison nécessite une véritable modernisation. "Plusieurs points sont à revoir", annonce-t-il. Et d'énumérer les points : "Pour commencer, les retards sont trop nombreux. C'est récurent sur la ligne et les usagers sont souvent pénalisés. Ensuite, certaines gares ont besoin d'un réel coup de rafraîchissement. A Ria ou à Marquixanes, les infrastructures ferroviaires sont hors d'âge. Ensuite se pose le problème des tickets. Il faudrait installer des automates dans les trains dans la mesure où certaines gares sont fermées au moment de l'arrêt des trains et il n'y pas de distributeur sur les quais. Pourquoi ne pas instaurer aussi un abonnement puisque beaucoup de passagers sont des habitués ? On note aussi qu'il n'y pas suffisamment de crochets à vélo, seulement trois par train. Bref, le train à un euro est une très bonne chose mais il doit s'accompagner d'un aménagement plus en profondeur du service pour qu'il corresponde aux besoins des usagers d'aujourd'hui", conclut le président de l'association.
Défense de la Boutique SNCF
1000 pétitions ! C'est le nombre de pétitions qui ont été remises à Alain Cazorla, maire de Clermont-l'Hérault, le 21 décembre en fin de matinée par le collectif de la défense de la boutique SNCF.
La délégation qui a rencontré Alain Cazorla n'a pas manqué de lui dire combien la mobilisation était grande parmi les usagers, les populations en général pour défendre la présence de la SNCF sur la ville.
Il en est de même pour les premières motions de soutien adoptées par les conseils municipaux.
Pour sa part, Monsieur le Maire a dit partager l'attachement au service rendu par la SNCF à la population. Il a rappelé la motion votée par son conseil municipal à l'unanimité en octobre et tout récemment par la communauté des communes du Clermontais.
Toutefois, Monsieur Cazorla a précisé que si la SNCF décidait malgré tout à vendre le bâtiment, la communauté de communes pourrait l'acheter. Le collectif a répondu qu'il ne fallait pas se résigner à ce scénario catastrophique et a informé Alain Cazorla d'une réunion publique courant janvier associant les usagers, les élus locaux, les syndicats de cheminots, le conseil régional pour exprimer, face à la Direction Régionale SNCF, la détermination du collectif pour que soit abandonné le projet de vente des locaux et la fermeture de la boutique. Le collectif ajoute : « La SNCF doit écouter le millier de pétitions des usagers, les motions des conseils municipaux pour un service public de proximité, nous sommes bien décidés à le dire haut et fort ».
par Didier 74 » 11 Jan 2013 15:00
Les cheminots appellent la population à défendre leur gare
Hier en gare d'Argelès, les quelques passagers qui venaient de prendre leur billet au guichet, n'ont pas caché leurs inquiétudes. Explications à l'appui données par un agent SNCF, ils n'ont pas hésité à signer la pétition intitulée : "Nos gares et nos emplois sont en danger. Ensemble signons la pétition pour un service public pour tous et lutter contre la future réorganisation des gares de la Côte Vermeille".
Gares en péril !
Marie-Ange Hierrezuelo (déléguée du personnel d'exploitation), Thierry Ferrer (représentant syndical CGT cheminot) et Célia Brettman (CGT Argelès) ont souhaité hier matin sensibiliser les usagers. Ils veulent avant tout anticiper les mesures qui pourraient tomber comme un couperet, non seulement sur la tête des agents SCNF de la Côte Vermeille, mais aussi par voie de conséquence sur les usagers en engendrant de sacrées modifications : "Sous de faux prétextes, on nous annonce une réorganisation dans les gares. Ainsi, les gares de Banyuls et Collioure seraient fermées le week-end, celles de Cerbère, Argelès, Elne et Rivesaltes ne seraient ouvertes qu'en journée, selon des heures de bureau ! Port-La Nouvelle serait aussi fermée le samedi. Nous ne pouvons accepter ces mesures qui vont avoir des impacts sur les usagers, mais aussi sur l'emploi puisque sept postes sont susceptibles d'être supprimés. A cela s'ajoutent, d'autres problèmes en matière de sécurité, de renseignement (les personnes ne sachant pas utiliser un automate n'auront pas d'autres solutions) et tout simplement de service public efficace. Nous devons préserver ces gares qui sont des espaces de vie et de services".
Mobilisation le 19 janvier
Fort du soutien des populations, la pétition porte déjà les empreintes de 800 sympathisants (plus de 200 signatures à Argelès, 150 à Port-Vendres, 300 à Collioure et près de 200 à Banyuls...), la CGT propose une grande journée de mobilisation interprofessionnelle, le samedi 19 janvier. Un appel qui concerne la protection de l'emploi sur tout le secteur côtier, en particulier sur Cerbère (centre Peyrefitte et gare), Banyuls (cardiologie), Port-Vendres (douane et 3e quai) et Collioure... Des prises de paroles sont d'ores et déjà prévues dans chaque commune avec un meeting de clôture à midi à Argelès. Les agents CGT lancent un appel général à la population par le biais d'une pétition pour défendre la présence du service public dans les gares de la Côte Vermeille.
par Didier 74 » 13 Jan 2013 16:40
Des vœux audacieux pour la nouvelle Agglo
La quasi-totalité des 50 maires étaient venus pour ces premiers vœux de la nouvelle Agglo.
Plus de 1800 personnes se sont déplacées hier soir pour assister à la première cérémonie de vœux de la toute nouvelle agglomération d’Alès élargie à 50 communes. Des vœux avec une mise en scène soignée, où chaque commune a été mise à l’honneur par l’homme-orchestre de la soirée, en l’occurrence Christophe rivenq, le directeur de cabinet du président de l’Agglo Max Roustan, citant chaque maire à son arrivée sur l’estrade.
Après la diffusion d’un film mettant en exergue les différentes richesses sur les plans les plus divers d’Alès Agglo, le président s’est lancé dans un long discours se voulant résolument volontariste. Il n’a d’ailleurs pas manqué, pour ce faire, de s’appuyer sur l’expérience passée du Grand Alès, rendant un hommage appuyé à ses quinze collègues maires qui ont œuvré à faire évoluer l’ancienne agglomération.
Alors que la phase de mise en place de l’Agglo est encore en cours, Max Roustan a tenu également à préciser les contours de la politique qui animera la nouvelle structure politique au cours de cette année, autour de quatre grands axes de projet de territoire : le développement industriel ; le tourisme ; la ruralité, l’agriculture et la viticulture ; les déplacements.
Dans ce concert de louanges auxquelles a eu également droit le conseil général du Gard, en revanche, le président a étrillé la Région dont il a dénoncé le retrait sur la ligne SNCF Alès-Bessèges. On attend maintenant la réponse du président Bourquin.
L'association des usagers SNCF du Gard défendent toujours et encore la ligne Bessèges/ Saint-Ambroix/Alès.
« On investit dans un train à vapeur pour les touristes et on oublie le vrai train pour les habitants ». C'est le courage de cet engagement de Renée Boissier, adjointe au maire de Saint-Ambroix que salue Jean Michel, le président de l'association des usagers de la SNCF du Gard.
« Mr Bourquin entendez-vous dans les campagnes la voix des déshérités ? » questionne Jean Michel.
« Dans la lettre ouverte qui lui est adressée, il ne manque que la part du Conseil Régional. Il ne manque que ce qu'a indiqué Mr Navarro, en charge des transports au CG qui disait »je suis prêt à mettre la part de la région dans le projet des 9 millions d'euros« »poursuit le président Michel.
La pétition a été signée par plus de 2000 personnes. « Ce chiffre répond à lui tout seul aux détracteurs de tout poil. La ligne Alès/Bessèges est vitale pour l'économie dans un secteur ou le taux de chômages ressemble plus à l'Espagne qu'à la France » ajoute t-il.
Dans un secteur ou 40% des familles (Source INSEE) n'ont aucun moyen de transport individuel, il est possible qu'en mars prochain à la mise es service du Viaduc à Nîmes la rénovation de la ligne soit engagée.
L'assemblée générale de l'association aura lieu le vendredi 8 février. Elle précédera de quelques semaines l'inauguration du viaduc, véritable chef d'œuvre et catalyseur de la ligne des Cévennes.
La durée du trajet réduite, des trains plus nombreux à l'exemple du « 15h20 » où le bus va être remplacé par un train.
Jean Michel conclut « dans ce décors plein de nouveautés, nous ne pouvons pas l'entacher par la mise au rencard de l'axe Alès/ Saint-Ambroix / Bessèges. ».
par Didier 74 » 16 Jan 2013 19:56
SNCF L’heure du bilan ponctualité 2012 a sonné !
Janvier 2013, l’heure du bilan ponctualité 2012 a sonné pour la SNCF. Un bilan qui se révèle très positif d’après les données transmises : “Après un bel été, avec une ponctualité jamais atteinte depuis 10 ans dans la région, le bilan 2012 montre que ce sont plus de 9 trains sur 10 qui sont arrivés à l’heure tout au long de l’année en Languedoc-Roussillon.
Ponctualité des TER
61808 TER ont circulé en Languedoc-Roussillon en 2012. 90,9% d’entre eux sont arrivés à l’heure à leur terminus, contre 89,2% en 2011. La fiabilité continue de progresser : 97,9% des kilomètres/trains prévus ont été assurés par SNCF.
Ponctualité terminus des TGV en région
90% des TGV sont arrivés à l’heure dans la région. C’est plus de 5 points au dessus du résultat 2011.
2012, c’est aussi…
* 132700 trains circulant en Languedoc-Roussillon
* Fréquentation des voyageurs dans les principales gares de la région :
Montpellier : 6,7 millions
Nîmes : 3,3 millions
Perpignan : 1,5 million
Béziers : 1,3 million
Narbonne : 1,1 million
* 1 500 km de lignes dont 300 km sur le littoral entre Cerbère et Avignon.
par Didier 74 » 20 Jan 2013 21:23
Saint-Julien-de-Cassagnas Vœux : le coup de colère du maire face à l'abandon du transport public
Pascal Milesi, accompagné de son conseil municipal, a présenté ses vœux à une très nombreuse assistance à la salle des fêtes. [...] Concernant la ligne SNCF, l'arrêt de la ligne Alès-Bessèges suscite la colère du maire. "Alors que nous avions de nouveaux élus, qui pendant la campagne électorale, nous avaient promis l'amélioration de ce service, afin qu'il réponde au mieux aux besoins des usagers, et même une promesse d'un tarif à 1 pour le trajet Alès-Bessèges, je considère que sur ce dossier nous avons été méprisés. Du jour au lendemain, sans en être informés, plus aucun transport en commun ne desservait notre commune. Les lycéens de notre village ont été laissés sur le bord de la route, sans que personne n'aie le courage de nous le dire, à croire que les Saint-Juliennois sont des 'sous-citoyens', qu'ils ne paient pas d'impôts et qu'ils non pas le droit aux services comme tout le monde. Ce n'est une question d'argent, puisque la Région a mis 10 fois plus sur un projet touristique, ce qui est bien, mais apparemment ils ont oublié les personnes qui y vivent à l'année. Aujourd'hui, nous sommes le seul village de la ligne a ne plus avoir de transport en commun, je ne peux l'accepter. Courant novembre, les maires des communes concernées, de Bessèges à Alès, avec les comités de défense ont écrit au président de la région Languedoc-Roussillon, mais sans réponse ! J'ai promis à notre nouveau député, de le harceler, tant que nous n'aurions pas gain de cause et je compte sur la mobilisation de tous".
par Didier 74 » 22 Jan 2013 21:10
L'inquiétant phénomène des suicides sur voies ferrées du Languedoc-Roussillon
Les suicides sur les rails ? Le phénomène semble prendre de l’ampleur en Languedoc-Roussillon. Dernier exemple en date : le 30 décembre dernier, un homme sans emploi de 39 ans, qui circulait avec son chien au bord des voies ferrées à proximité de la gare de Béziers, a été mortellement percuté par un train. En 2011, 14 personnes ont mis fin à leurs jours sur le réseau régional. L’an dernier, la CGT a noté un nombre tout aussi important de victimes, avec 17 décès, bien qu’aucune statistique précise sur le sujet ne soit disponible. La SNCF explique ne pas pouvoir en recueillir, car ce sont les services de police, après enquête, qui déterminent s’il s’agit d’accidents ou de suicides.
« Parer à l’urgence »
Face à ces accidents sur les voies, la SNCF a mis en place un dispositif de soutien pour ses agents : « les conducteurs sont formés pour parer à l’urgence, mais bénéficient aussi de dispositifs pour surmonter cette situation traumatisante », explique-t-on du côté du service de presse de la SNCF en Languedoc-Roussillon. Car une procédure est à respecter en cas d’incidents. « Après l’arrêt du train et une fois l’alerte donnée par le conducteur, ce dernier doit aller constater lui-même la collision et protéger « l’obstacle ». Arrivent ensuite les pompiers et les forces de l’ordre, et, le plus rapidement possible, un cadre SNCF d’astreinte qui va accompagner le conducteur tout au long de l’enquête », souligne la SNCF. « A ce moment-là, nous livrons le domaine ferroviaire pour la procédure. Mais nous avons des conventions avec les forces de l’ordre pour réduire au maximum l’interruption du trafic », souligne la SNCF. « D’une durée moyenne de 2h d’arrêt, nous l’avons réduit à 1h40 ».
« Impossible de sécuriser les 1500 km de voies »
Si les conducteurs sont en première ligne lors de ces drames, la SNCF semble démunie face à ces événements. Car dans le Languedoc-Roussillon, un bon nombre de ces voies ne sont pas obligatoirement protégées. « Il est impossible de sécuriser les 1500 km de voies régionales ». D’autant que ça ne serait pas toujours efficace selon la SNCF. « On aura beau mettre les grilles les plus élevées qui soient, si quelqu’un souhaite les franchir, il y arrivera. Un périmètre hermétique n’empêchera pas un drame », indique un porte-parole de l’entreprise. Jusqu’ici, la SNCF s’est toujours montrée discrète sur ce phénomène. « Une surmédiatisation provoque immédiatement un effet de mimétisme. Des gens en souffrance vont avoir tendance à utiliser la force de ceux qui sont passés à l’acte ». Reste que le phénomène interpelle et risque de s’accroître, en ces temps de crise.
495 accidents en France
La SNCF, fait circuler les trains sur 32000 km de voies dans l’hexagone. En 2011, 495 accidents ont été recensés, dont 90% s’apparentaient à des suicides. Selon les données de la CGT, deux accidents de personnes sont à déplorer quotidiennement sur le réseau national.
Données communiquées par les cheminots CGT du Languedoc-Roussillon sur les trois premiers trimestres de 2011 et 2012. Les données annuelles de 2012 ne sont pas encore communiquées.
Toujours plus de victimes
30 décembre à Béziers : Un homme sans emploi de 39 ans, qui circulait avec son chien au bord des voies ferrées à proximité de la gare de Béziers, a été mortellement percuté par un train. Le conducteur du train a aperçu la victime qui allait s’engager sur la voie, et a entendu un choc violent. Il a donné l’alerte mais, dans l’obscurité, le corps n’a été découvert qu’après une heure et demie de recherches, à plusieurs centaines de mètres de l’impact.
19 octobre à Uchaud : Une personne s’est jetée sur les rails à hauteur d’Uchaud dans le Gard, provoquant l’arrêt immédiat de la circulation ferroviaire entre Montpellier et Nîmes.
19 septembre à Coursan : Une jeune femme de 22 ans est percutée par un TGV alors qu’elle marchait sur la voie de chemin de fer près de la gare de Coursan. Les coups de klaxons répétés du conducteur n’auront pas permis d’éviter le choc.
13 septembre à Lunel : Une personne a tenté de se suicider dans la gare de Lunel. Mais elle a été repérée à temps. Le trafic a été rétabli une demi-heure plus tard, le temps de prendre en charge la personne.
par Didier 74 » 26 Jan 2013 23:27
Les guichets SNCF de plusieurs gares menacés le week-end en Lozère
La CGT craint une fermeture des guichets lors des week-ends et jours fériés dans les gares de Mende et de Marvejols.
"La réduction des coûts se fait toujours sur des petites lignes comme les nôtres". C’est le sentiment de la CGT cheminots, qui croit savoir que la SNCF projette de ne plus proposer la vente de billets de train dans les gares de Mende et de Marvejols dans quelques mois. "À la suite des bouleversements de changements d’horaires d’ouverture de la gare de Saint-Chély-d’Apcher, c’est au tour de Mende et Marvejols d’être dans le collimateur de la direction, avec les mêmes perspectives", assure le syndicat.
"Mende serait la seule préfecture desservie par le train qui n’aura pas de vente de billets le week-end", déplore Yves Béral, le délégué du personnel CGT Millau-Marvejols. "Pour nous, c’est inadmissible", poursuit le syndicaliste, pour qui, "derrière, ce sont des suppressions de postes et des fermetures de gares qui sont à craindre".
Un projet de grande marche
"Ce n’est pas la première fois qu’on a des soucis, mais on est très inquiets", ajoute Yves Béral, qui voit pas mal de mauvais signaux envoyés par la Région ces derniers temps. "Cet été, la circulation sera interrompue entre Marvejols et Saint-Chély en raison de travaux. On est inquiets sur les moyens de substitution qui seront mis en place", donne-t-il en exemple, avec plusieurs sous-entendus. On s’acheminerait vers la suppression de la ligne de l’Aubrac dans un proche avenir et vers une desserte de certains territoires avec des cars.
"On étrangle petit à petit les chemins de fer, on laisse mourir tranquillement", estime aussi son collègue lozérien Maurice Ambec. Lui cite un chiffre. La gare de Mende fait 550000 euros de chiffre d’affaires annuel. Une somme qui va forcément diminuer avec les fermetures le week-end. Et qui justifiera, à terme le désintérêt de cette gare pour la direction...
Pour mobiliser les salariés comme les usagers de la SNCF, le syndicat a pour projet une grande marche entre Béziers et Clermont-Ferrand, peut-être dès ce printemps.
par Rails & Drailles » 27 Jan 2013 7:56
Les gares d'Aumont Aubrac, de Banassac, de Saint-Chély-d'Apcher sont fermées le week-end. Il n'y a donc que 4 gares ouvertes à la vente le dimanche en Lozère
La gare de Langogne est ouverte le dimanche de 9h30 à 19h55.
La gare de Marvejols est ouverte le dimanche de 9h15 à 22h30 (19h hors période scolaire) et ne possède pas de DBR. Sa desserte dominicale est très faible :
10h50 car 34222 pour Clermont en provenance de Mende
12h46/47 IC 15940 pour Clermont en provenance de Béziers
12h51 TER 878893 pour Mende
13h53 car 34217 pour Millau en provenance de Saint-Chély-d'Apcher
15h50 car 34228 pour Clermont en provenance de Mende
16h14/15 IC 15941 pour Béziers en provenance de Clermont
18h20 car 34226 pour Clermont en provenance de Mende
19h00 car 34221 pour Mende en provenance de Clermont
19h05 car 34213 pour Millau
21h47 TER 877734 en provenance de Nîmes
22h10/13 TER 878968 pour Saint-Chély-d'Apcher en provenance de Montpellier.
La gare de Mende est ouverte le dimanche :
- de 8h25 à 20h30 hors période scolaire
- de 8h25 à 13h02 et de 13h35 à 21h20 en période scolaire.
C'est la seule gare de Lozère équipée d'un DBR.
La gare de Villefort est ouverte le dimanche de 8h à 20h40.
Pour Marvejols, au lieu d'une fermeture totale, on pourrait envisager d'ouvrir uniquement à partir de 12h30. Pour Marvejols, la présence d'un DBR pourrait permettre là aussi de faire le guichet le dimanche matin. Dans beaucoup de villes plus peuplées que Mende ou Marvejols, les guichets ne sont pas ouverts le dimanche matin.
La réduction des coûts pourrait aussi passer par la suppression du contrôleur automatique dans les TER en Lozère, à l'image de ce qui se pratique dans le Morvan, où la Région Bourgogne finance une desserte plus fréquente que ce que fait la Région Languedoc-Roussillon en Lozère.
On apprend au passage que l'Aubrac ne circulera pas sur l'intégralité de son parcours durant l'été 2013, comme ce fut le cas à l'été 2012 (fermeture de mémoire entre Millau et Béziers). Il est d'ailleurs possible que l’État décide de mettre sur autoroute l'Aubrac entre Neussargues et Marvejols, durant la coupure entre Marvejos et Saint-Chély-d'Apcher.Didier 74
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