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Didier 74 Wrote:Les résultats de l'AFA pour janvier 2012
En janvier 2012, 150 trains ont circulé (soit 75 allers-retours) avec un remplissage de 63%.
L’année 2012 a commencé sur la même tendance que celle observée fin 2011 avec un trafic au plus bas. Cette situation s’explique par les crises de la chimie française et de la sidérurgie italienne.
En décembre 2011, 146 trains avaient circulé (soit 73 allers-retours) avec un remplissage de 52%.
Aig Wrote:A t'on des nouvelles de l'utilisation par l'AFA du gabarit GB1 pour transporter les PL plus volumineux ?
izgood Wrote:Eurtunnel a demandé à la Commission Inter Gouvernementale que les pricipales séries de locomotives standards frêt puissent circuler dans le chunnel.
Une réponse positive est attendue pour cet été.
En attendant, 2 class 92 garées depuis 2008 à Crewe IED, vont être remises en service.
"La grande ambition transport du Grenelle est abandonnée", selon le Conseil économique et social
Dans son avis sur le Grenelle de l'Environnement voté le 15 février et remis au gouvernement, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) diagnostique un essoufflement de la processus, et déçoit notamment pour le fret ferroviaire et les transports collectifs.
Saisi par le premier ministre François Fillon pour faire le bilan du Grenelle de l'environnement lancé par le gouvernement Sarkozy en 2007, les sages du Palais d'Iena ont livré leur verdict le 15 février 2012 et ils n'y vont pas par quatre chemins : "La belle dynamique s'est beaucoup essouflée, sans doute à cause d'un processus législatif très compliqué (deux lois, plus de 200 décrets suivis de plus de 1 000 textes d'application) doublé de la crise économique.
Au final, le Grenelle a perdu son élan, "il déçoit sur deux grands dossiers, l'information environnementale en entreprises et les transports. La grande ambition du fret ferroviaire, des transports collectifs et des mobilités plus douces est abandonnée", a résumé Pierrette Crosemarie, rapporteur de l'avis du Conseil économique, social et environnemental, membre du groupe CGT.
"Le recul sur le dossier du fret ferroviaire est révélateur de la difficulté du Grenelle à aller de l'avant", a-t-elle insisté. Son rapport a été voté à 180 voix (12 abstentions) et remis au gouvernement.
A quand la taxe poids lourds ?
La promesse du Grenelle d'augmenter la part du fret ferroviaire d'un quart en 2022, pour passer à 25% du transport de marchandises, n'est pas tenue", estime Pierrette Crosemarie. Pour rappel, la part du fret ferroviaire était de 19% en 2007 et a reculé à 11,3% en 2010, largement devancée par la route.
Et la taxe censée soutenir le développement du fret ferroviaire n'est toujours pas encore en place. Prévue pour s'appliquer dès 2010, "cette taxe a tellement été différée qu'on se demande si elle verra le jour", s'interroge la rapporteure de l'avis.
Elle devrait commencer à alimenter l'Agence de finanement des infrastructures de France (Afitf) en 2013, à raison de 800 millions par an. Mais comme le précise le Cese dans son avis, avant même son entrée en vigueur, trois régions (Bretagne, Aquitaine et Midi-Pyrénées ont déjà obtenu une exemption, en raison de leur éloignement des grands axes européens.
L'Assemblée du Palais d'Iéna ne se contente pas de constater les reculs du Grenelle, elle livre des préconisations pour la suite, et étonnamment, on n'y lit rien sur les transports.
Didier 74 Wrote:mobilicites.com, 16 février"La grande ambition transport du Grenelle est abandonnée", selon le Conseil économique et social
Dans son avis sur le Grenelle de l'Environnement voté le 15 février et remis au gouvernement, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) diagnostique un essoufflement de la processus, et déçoit notamment pour le fret ferroviaire et les transports collectifs.
Saisi par le premier ministre François Fillon pour faire le bilan du Grenelle de l'environnement lancé par le gouvernement Sarkozy en 2007, les sages du Palais d'Iena ont livré leur verdict le 15 février 2012 et...
CFF Cargo prévoit de supprimer des points de desserte en Suisse
Dans le cadre de son programme d'économies visant à atteindre l'équilibre financier en 2013, CFF Cargo va renoncer aux points de desserte qu'elle estime "trop peu exploités". L'entreprise de transport ferroviaire "analyse" actuellement la suppression 155 sites de chargement.
"Nous sommes en étroites discussions avec nos clients et les conclusions seront rendues en juin 2012", ont indiqué les CFF, confirmant une information parue lundi dans "Le Courrier" et "La Liberté".
Avec 500 points de desserte le réseau actuel est "de loin le plus dense d'Europe", ont argumenté les CFF. Et de souligner que 28% des sites de chargement de marchandises permettent de traiter plus de 90% du trafic. A l'inverse "près de la moitié d'entre eux ne génère que 3% du trafic", selon eux.
Syndicat indigné
Ces objectifs suscitent l'indignation du syndicat transfair: "le Conseil fédéral a enterré le service public" dans le domaine du transport de marchandises, a-t-il écrit. "L'ancienne disposition d'une offre couvrant tout le territoire a été sacrifiée en faveur de prescriptions purement économiques", dénonce-t-il.
En octobre, CFF Cargo a annoncé la suppression de 200 postes dans l'administration, sans licenciements. Avec ce plan de restructuration, l'entreprise veut économiser 80 millions de francs.
izgood Wrote:Bonjour
En marge de la fin du frêt, la descente aux enfers d''Ansaldo Breda (ex Ateliers de Cannes La Bocca), voir Nice Matin :
http://www.nicematin.com/article/dernie ... 01786.html
44 tonnes : un camion qui coûtera cher aux contribuables et à l’environnement !
Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi Warsmann sur la simplification du droit, les députés devraient adopter, ce mercredi 29 février, la suppression de l’obligation d'un sixième essieu pour les camions de 44 tonnes. Cette disposition aura de graves conséquences sur l’environnement et les budgets des collectivités. Explications.
Environnement, sécurité et porte-monnaie sacrifiés
Le texte permettra aux camions de circuler avec quatre tonnes de plus sans avoir à ajouter un essieu supplémentaire. Cette disposition augmentera donc significativement l’impact des camions sur la chaussée et donc les coûts d’entretien [1] à la charge des collectivités et aura des conséquences graves en termes de sécurité en réduisant les capacités de freinage des véhicules. De plus, en favorisant une nouvelle fois la compétitivité du transport routier de marchandises, elle pénalisera les modes alternatifs que sont le ferroviaire et le fluvial.
Pour Gérard Allard, spécialiste transport de marchandises à France Nature Environnement : « Nous sommes fermement opposés à la généralisation de ce type de méga camions et à cette mesure qui, dans un contexte de crise économique et environnementale – aggravation de la dette publique et assèchement des finances locales, dépendance aux énergies fossiles, raréfaction des ressources et changement climatique - revient à faire payer aux contribuables les coups de pouces accordés aux transporteurs routiers et à favoriser le report du rail vers la route.»
L’opinion de FNE confirmée par le CGEDD
Le rapport du Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable [2] (CGEDD), paru le 13 octobre 2011, indique que le « bilan socioéconomique » de l'autorisation des 44 tonnes est « globalement négatif » dans « l'hypothèse du maintien des véhicules à cinq essieux », car « les coûts de l'impact sur les chaussées dépassent l'avantage économique lié à l'amélioration de la productivité du secteur des transports ». L’avantage économique ne justifie donc pas cette disposition.
Seul recours : la saisine du Conseil Constitutionnel
FNE souligne qu’outre le fait que cette disposition aura un impact environnemental négatif sans pour autant être compensé par son bilan socio-économique, elle n’est pas constitutionnelle. En effet, pour Morgane Piederriere, chargée du suivi législatif à FNE « il s’agit d’un cavalier législatif sans rapport avec l’objet de la proposition de loi. De plus, la définition du poids autorisé relève du domaine réglementaire et non du domaine de la loi. Enfin, cet article est contraire à l’article 6 de la Charte de l’environnement, qui dispose que « Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. À cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social. ». Selon le rapport du CEGDD ce n’est pas le cas.
Pour toutes ces raisons, FNE invite les parlementaires à saisir le Conseil Constitutionnel pour qu’il constate l’inconstitutionnalité de cet article et l’abroge.
[1] Voir notre communiqué du 17 octobre dernier : http://www.fne.asso.fr/fr/pas-de-44-ton ... 06&vID=897
[2] http://portail.documentation.developpem ... -final.pdf
izgood Wrote:Bonjour
AnsaldoBreda: la liquidation est officielle, voir Nice Matin :
http://www.nicematin.com/article/dernie ... 16174.html
l'avenir bien sombre d' Hourcade
izgood Wrote:Bonjour
Les autoroutes ferroviaires souffrent des annulations de trains, voir wk-transport-logistique :
http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... ndise.html
izgood Wrote:Bonjour
Si tu ne vois pas le lien entre l'une des ultimes niches du frêt ferroviaire équipée et subventionnée à grand frais et dont les trains n'arrivent à circuler avec la la fiabilité attendue par tous les clients.....et l'intitulé du topic, il est déjà trop tard pour toi....![]()
Aig Wrote:izgood Wrote:Bonjour
Si tu ne vois pas le lien entre l'une des ultimes niches du frêt ferroviaire équipée et subventionnée à grand frais et dont les trains n'arrivent à circuler avec la la fiabilité attendue par tous les clients.....et l'intitulé du topic, il est déjà trop tard pour toi....![]()
Plutôt d'accord avec l'ami Brayaud : Quand on clique sur le lien, on ne voit nulle trace de discussion sur l'autoroute ferroviaire. Peut-être une fausse manip de notre part ...
Je préfère ce lien :
http://www.wk-transport-logistique.fr/a ... rains.html
A+
motrice125 Wrote:Bonsoir Pour ceux qui lisent La Vie du Rail et Transports, dans celle d'avril 2012 il y a plusieurs articles concernant le déclin du Fret SNCF.Il n y a pas de raison d'espèrer un sauvetage ,tant que les mentalités au sein de l'entreprise changent et aussi celles des syndicats. Certains internautes vont de nouveau réagir en disant que ce sont des histoires de journalistes.
motrice125 Wrote:Bonsoir Oui François mais un jour il faudra bien que les politiques prennent des risques pour changer ce blocage fait par les syndicats.Des cheminots pris à part sont pour des changement stratégiques pour sauver le Fret et ces tètes dures ne veulent rien savoir
Il y a des exemples (dans V du R et T ) de pertes de marché de Fret SNCF dus à ces bloqueurs du progrès qui sont difficile à accepter pour des défenceurs du Rail
Plus de trains vers la presqu'île
Les liaisons ferroviaires sont interrompues depuis la semaine dernière. Trois entreprises chimiques sont pénalisées.
Depuis le début de la semaine dernière, plus aucun train ne peut gagner Ambès, en raison de problèmes techniques sur la voie. Cette situation pose de sérieux problèmes à trois entreprises chimiques de la presqu'île, Yara, Cobogal et Éka Nobel, utilisatrices régulières du rail.
L'interruption des liaisons ferroviaires est due à une inspection périodique effectuée par la SNCF, pour le compte de RFF. Cette visite a révélé, sur cette ligne, semble-t-il vétuste, un écart trop important entre les rails. D'où la décision de rembourrer le ballast. Entamée la semaine dernière, cette intervention a dû être interrompue. En effet, une panne s'est produite sur la machine « Mauzin », qui effectuait l'opération. Baptisée du nom de son inventeur, cette machine permet entre autres de soulever les rails et d'agir sur le ballast. Mais, dans l'attente de pièce de rechange nécessaire, elle est restée à l'arrêt plusieurs jours.
Activité en baisse de 80 %
Cette situation pose de gros problèmes à l'entreprise Cobogal, spécialisée dans le conditionnement de gaz de pétrole liquéfié (butane et propane), qu'elle expédie ensuite dans la région.
En temps ordinaire, la totalité de l'approvisionnement de Cobogal est assurée par le fer. Selon son directeur Jean-Luc Pasquet, l'activité de l'usine a chuté de plus de 80 % ces derniers jours. Et les solutions alternatives d'approvisionnement par la mer sont difficiles à mettre en place à court terme. Si bien qu'en cas de prolongation de cette situation, du chômage technique ne serait pas à exclure.
Grosse unité de production d'engrais azotés, Yara utilise quant à elle le rail pour expédier une partie de ses produits finis, ainsi que l'ammoniac nécessaire au fonctionnement de son usine-soeur de Pardies, près de Lacq. Celle-ci dispose de quelques réserves. Mais là aussi une prolongation de l'arrêt poserait de sérieux problèmes. De son côté, l'établissement Éka Nobel, qui fabrique des produits de blanchiment du papier, et qui envoie une partie de sa production par le fer, est lui aussi gêné.
RFF affirme faire tout son possible pour que la circulation soit rétablie lundi. Reste à savoir si ces problèmes qui ne sont pas inédits ne risquent pas de se reproduire sur cette ligne, où les investissements de rajeunissement nécessaire semblent avoir été différés. Un souci pour le complexe industriel d'Ambès, dont les produits, qui ne sont pas tous anodins, voyagent en meilleure sécurité par le fer que par la route.
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