[Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rails & Drailles » 09 Juin 2012 16:56

Alès - Bessèges : fermeture le 11 juin 2012?

Je suis passé ce matin samedi 9 juin 2012 en gare de Saint Ambroix, plus déserte et plus désolée que jamais. Sur le mur détagué ( :) ) du BV, l'affichette horaire est celle du TER Languedoc Roussillon, valide comme partout jusqu'au 7 juillet. Aucune information sur une modification iminente du service. Peut-être après les législatives ( :evil: )?

Par ailleurs, pas la moindre banderolle revendicative du genre : "Non à la fermeture d'Alès - Bessèges", "Le cadencement, ici et maintenant", "Un TGV, sinon rien", etc...

Manifestement, tout le monde s'en fout. Alès - Bessèges est déjà morte dans les têtes.
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Rails & Drailles
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar dyonisos » 09 Juin 2012 18:59

On peut dire Rail et Drailles que te réponds à la question que tu te poses sur les horaires. Surement qu'il n y'a pas un employé SNCFE auquel on a demandé de prendre une Kangoo pour poser dans les gares du parcours une affiche officialisant le transfert à la route, vu que celui est déjà effectif avec les cars du cg30. :roll:

Un souci de moins pour les ferrovipathes, et 25 bornes de ligne qu'on ne ne demandera plus de fermer... ailleurs... :wc:
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Aig » 10 Juin 2012 19:07

Nîmes Wrote:Bonjour M Aig,

Ne venant pas souvent sur le forum et n’étant pas un spécialiste comme vous du ferroviaire, je peux ne pas correctement tout comprendre mais je souhaitais aimablement vous répondre.
1) Sur les recettes. Je suppose que vous êtes sur du taux de 10 et 20 % de recettes sur ces lignes, pour ma part, je n’ai lu ces éléments nulle part et ne sais pas si les recettes étaient vraiment faibles ou pas.
2) Par contre ce que je sais, c’est ce que j’ai vécu samedi dernier dans les trains entre Nîmes et le grau du roi : un train pas confortable puisqu’il n’y avait plus de place assise et rester debout c’est long (surtout avec des petits bouts). Mais il y avait surtout des « jeunes » qui faisaient la loi dans les wagons. Ils n’hésitaient pas à insulter et à montrer des couteaux ou à agresser les jeunes filles. A tel point que le train a du être arrêté et quelques « jeunes » débarqués par la gendarmerie. Donc en terme de sécurité, cette initiative n’est pas bonne.
3) Sur les finances publiques, ce que j’ai pu constater :
- c’est le déploiement de nombreux contrôleurs, cela doit avoir un coût ;
- des cars remplacés par des trains, cela doit avoir un coût ;
- des cars rajoutés pour palier à la surpopulation des trains, cela doit avoir un coût.
Je m’excuse donc de devoir vous contredire et, sans remettre en cause votre compétence, je ne suis pas sur que les moyens supplémentaires que j’ai pu constater ne soient pas ce que l’on appelle « un gouffre financier ». Surtout si le train est à 1 € entre Nîmes et Montpellier. Là nos chers décideurs locaux, « apprentis sorciers », vont peut être trouver la facture salée… Comme les contribuables !


Merci pour votre point de vue très intéressant et que je respecte. Vous êtes bien sûr consciente du fait que cette question n'est pas une affaire de spécialiste du chemin de fer mais de choix d'utilisation des deniers publics, sinon vous n'auriez pas pris la peine de me répondre. Je n'ai peut-être pas été suffisamment clair dans mon intervention : je ne me sens pas capable de dire A PRIORI si le TER à 1 Euro est une bonne ou une mauvaise utilisation des deniers publics mais je souhaiterais que ceux qui ont un avis tranché sur la question présentent des arguments qui se tiennent et non des poncifs basés sur des idées reçues (je ne vous vise pas ici).
Je souhaiterais aussi être clair sur le point suivant : je ne défends pas le TER à 1 Euros sur les lignes principales car je ne suis pas totalement stupide : Le taux de couverture recette/dépense est bien meilleur sur les grandes lignes que sur les petites lignes qui ont fait l'objet de l'expérience, ce qui signifie que la perte de recette serait (sera ?) très conséquente sur ces lignes ; et puis surtout l'affluence qui en résultera nécessitera des moyens supplémentaires très coûteux et même impossibles à mettre en oeuvre du fait de la saturation des installations.
D'autre part, je voudrais ajouter que j'ai effectué des trajets entre Nimes et le Grau du Roi avant et après l'opération TER à 1 Euros. Lors de mes trajets "avant", les trains étaient très peu remplis, et lors de mes trajets "après", le taux d'occupation était effectivement élevé (ce qui est plutôt favorable au maintien de ce service de train qui, il ne faut pas se voiler la face, est menacé) mais je tiens à signaler que, au cours des 3 trajets que j'ai effectué avec le tarif à 1 Euro, je n'ai constaté aucun problème de sécurité ni aucun déploiement de contrôleurs supplémentaire. Je n'ai donc pas la même expérience que vous, ce qui rend légitime le fait que je n'ai pas non plus le même point de vue que vous (c'est à dire un point de vue totalement négatif) sur le résultat de cette opération. Je pense que les gens qui ont voyagé par le train et qui ne l'auraient pas fait si le tarif n'avait pas changé peuvent aussi avoir un point de vue différent du votre.
Pour des petites lignes comme la section Limoux-Quillan de Carcassonne-Quillan ou Marvejols-La Bastide en Lozère, le coût d'une telle opération est faible par rapport aux dépenses de l'exploitation actuelle et je pense que le jeu en vaut la chandelle. Pour la ligne Nimes-Le Grau du Roi, il faudrait effectivement connaitre les chiffres en détail pour que chacun puisse se faire une idée précise de la situation mais de toutes façons, il est légitime qu'il y ait des appréciations différentes du rapport bénéfice/coût de l'opération étant donné que dans cette opération, il y a des bénéficiaires et des personnes qui subissent des désagréments.

A bientôt.
Aig
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Thor Navigator » 10 Juin 2012 19:32

Salut,
ton approche pragmatique visant à distinguer les lignes peu fréquentées des artères du réseau TER est intéressante, et il est sûr que le principe du TER à prix modique est moins contestable de mon point de bue sur ces dessertes que sur les grands axes, pour les raisons que tu as évoquées. Le projet du CR Languedoc-Roussillon est d'appliquer à terme la mesure à l'ensemble du réseau (d'où le caractère appuyé de plusieurs critiques dont les miennes) et le fait d'avoir des prix très différents entre lignes ne manquerait probablement pas d'être attaqué devant les tribuneaux, si la mesure passait du stade actuel d'une expérimentation à celle d'une situation considérée comme pérenne. La seule façon de s'en sortir serait d'appliquer une tarification par zone (pas du tout idiote sur le principe). La réduction du rapport Recettes/Coûts demeurerait importante sur les grands axes (dans l'hypothèse du tarif intrazonal à 1 €), du fait des investissements à réaliser pour répondre à l'augmentation du trafic.

Encourager l'utilisation du train en pratiquant une tarification incitative me semble une bonne chose mais la logique du prix unique à 1 euro, comme celle plus encore du transport public gratuit (qui est bien l'idée sous-jacente mais qui n'a pas été adoptée pour des motifs essentiellement juridiques) a de mon point de vue plus d'effets pervers que d'avantages. Il faut responsabiliser les utilisateurs de services coûteux à produire et majoritairement financés par l'impot (au sens large du terme, i.e. taxes directes et indirectes comprises). L'avenir, c'est à ma mon avis une tarification de l'ensemble des usages des infrastructures et services de transport plus proche des coûts réels directs et indirects pour la collectivité, ce qui n'interdit pas des aides accrues pour certains utilisateurs des TC, en fonction de leurs ressources.

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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 10 Juin 2012 21:32

Aig Wrote:D'autre part, je voudrais ajouter que j'ai effectué des trajets entre Nimes et le Grau du Roi avant et après l'opération TER à 1 Euros. Lors de mes trajets "avant", les trains étaient très peu remplis, et lors de mes trajets "après", le taux d'occupation était effectivement élevé (ce qui est plutôt favorable au maintien de ce service de train qui, il ne faut pas se voiler la face, est menacé) mais je tiens à signaler que, au cours des 3 trajets que j'ai effectué avec le tarif à 1 Euro, je n'ai constaté aucun problème de sécurité ni aucun déploiement de contrôleurs supplémentaire.


Ton expérience et celle de Nîmes, même si elles ne sont pas les mêmes, se complètent quand même :
- Le prix bas attire forcément du monde
- il y a plus de population, ce qui entraîne des débordements liés à ce genre d'opération

Je suppose que cela à quand même un coût :
- perte de recettes : même si elle n'était pas beaucoup fréquentée, cette ligne ferroviaire avait quand même une recette et il sera difficile de compenser la perte avec des clients qui ne payent que 1 €
- augmentation des coûts : il semble y avoir des moyens supplémentaires dégagés : capacitaires, de sécurité…

J'espère que le résultat de cette expérimentation sera rendu public afin que l'on puisse vraiment mesurer les effets.

Le problème c'est quand même de savoir ou s'arrête la subvention publique ? La solution de mettre en place un tarif ridiculement bas est il vraiment la solution pour dynamiser ces lignes secondaires ou ne s'agit il pas d'un cache misère ? Cela déclanche certainement un besoin de consommer du transport et contente certainement les amoureux du ferroviaire, mais éloigne des réponses aux besoins de mobilité sur des axes importants de flux.

Thor Navigator Wrote:L'avenir, c'est à ma mon avis une tarification de l'ensemble des usages des infrastructures et services de transport plus proche des coûts réels directs et indirects pour la collectivité, ce qui n'interdit pas des aides accrues pour certains utilisateurs des TC, en fonction de leurs ressources.


Avis partagé par un grand nombre d'acteur du transport... Ce qui nous éloigne d'une tarification ridicule de 1 €
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar passion-mtp » 11 Juin 2012 22:59

Bonjour

Après ce qu'il faut voir, c'est que les lignes TER à 1€ sont des lignes locales.
Villages --> Ville. Comme une ligne de car départementale par exemple, donc pour le 1€ ça ne gène pas.

Mais c'est vrai que même si le tarif à 1€ est alléchant. je pense qu'il faudrait faire également des zones autour des villes Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpellier et Nîmes, un peu comme le principe de la Kartatoo (en zone).

Et faire le principe : 1 zone = 1€.
Donc pour les grands trajets ça ne pourrait pas dépasser les 4€ par exemple pour un usager fait Perpignan - Montpellier si il y a 4 zones

Les prix restent modestes et ça limite les coups.
De plus, j'avais vu que les tickets à 1€ sont uniquement vendus aux bornes régionales, sur le site voyages-sncf c'est le prix d'avant. Enfin un moment c'était le cas pour Nimes-Le Grau du Roi.

a+
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 18 Juin 2012 13:39

Midi Libre, 16 juin
Lozère Rail : "Le double discours de la Région"

De grands panneaux de communication fleurissent à la sortie de Mende, vantant "le train à 1 € en Lozère !". Et Christian Bourquin, le président de la Région Languedoc-Roussillon viendra en personne inaugurer la mise en place de cette mesure innovante, le vendredi 22 juin, en gare de Mende.

Mais pourtant, les décisions prises à Montpellier autour du rail ne font pas l’unanimité. Pour les cheminots par exemple, elles cachent un double discours. "Le TER à 1 € entre La Bastide et Marvejols, c’est une très bonne chose, argumente Yves Béral, délégué du personnel CGT des rails, entre Millau et Marvejols. Cela peut amener du monde dans les trains. Mais faut-il encore qu’il y ait des trains".

Car selon ce responsable syndical, "le Languedoc-Roussillon a fait le choix des bus. Et au prochain service d’été, l’autorité organisatrice va supprimer plusieurs relations TER : Saint-Chély - Marvejols aller-retour, et Millau - Saint-Chély le soir. Elle précipite ainsi la fermeture des lignes Béziers-Neussargues et Marvejols-Mende".

Les cheminots inquiets veulent profiter de la venue de Christian Bourquin pour faire plier la Région. Ils appellent les usagers, la population et les élus à une mobilisation, le 22 juin à 10h30, devant la gare de Mende.

"Nous avons déjà rencontré Robert Navarro, le président de la commission transports à la Région. Son idée à lui aussi, c’est le bus", déplore Yves Béral.

Son collègue Maurice Ambec, syndicaliste responsable du comité pluraliste pour la Lozère entend compter sur l’appui d’Alain Bertrand, le maire de Mende, vice-président de la Région. "Nous l’avons rencontré plusieurs fois. Il nous a soutenus, indique-t-il. Il peut être un interlocuteur avec Bourquin". Pour renégocier à hausse la place du rail dans le département.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 22 Juin 2012 13:35

Midi Libre, 21 juin
Le TER à 1€ grimpe en Lozère et se porte bien

La jolie gare de Mende sera demain le théâtre du lancement de la 4e ligne de TER à 1€, à l’initiative du conseil régional Languedoc-Roussillon.

Christian Bourquin, son président, Jean Ghédira, directeur régional de la SNCF et le maire de Mende Alain Bertrand lanceront la section "à bas coût" La Bastide-Mende-Marvejols. Parcourue par de nombreux scolaires venant de loin, cette ligne a obligé la SNCF a imaginer des carnets spéciaux de coupons pour abonnés. Le billet à 1€ n’est en effet disponible que dans les gares des lignes concernées.

C’est l’occasion pour l’exploitant de dresser un premier bilan de cette expérience lancée à l’été 2011 de Nîmes au Grau-du-Roi et étendue, toujours à moyens constants, à Perpignan-Villefranche et Carcassonne-Quillan. La section Béziers-Bédarieux-Ceilles suivra.

Sur La Bastide-Marvejols, ligne située en zone très peu dense, la SNCF attend une hausse de 10 % de la fréquentation.

Ailleurs une fréquentation multipliée par six
Mais sur Perpignan-Villefranche, la hausse de fréquentation est déjà de 400 %, de quoi équilibrer la baisse du tarif, soit un déficit primaire constant. Un beau résultat, bien qu’il ne tienne pas compte des charges supplémentaires telles l’installation de distributeurs automatiques de billets ou l’entretien.

Sur Nîmes-Le Grau, la fréquentation a crû de 600 % en été (108 000 voyageurs sur deux mois), le ticket moyen chutant de 5,5 € à 1,5 €. La baisse de recettes est de 20 % pour une fréquentation multipliée par six. Pas si mal non plus. Cet été, la SNCF y renforcera les services de pointe avec plusieurs rames par train, quitte à remplacer les rotations du matin par des autocars. Elle module même ses capacités en fonction... de la météo grâce à une gestion prédictive.

Jean Ghédira commente : "Le TER à 1€ est clairement un succès sur ces “lignes affluentes”. Les coûts supplémentaires restent acceptables avec un déficit parfois en hausse mais avec des trains pleins. D’autant que ces lignes ne représentent au total que 6 % à 7 % du chiffre d’affaires TER en Languedoc-Roussillon." Et de se féliciter de l’engagement du personnel, en particulier des contrôleurs face à des foules compactes et parfois impatientes.

Le TER à un euro n’est pas tout
Le transport des domicile-travail sur les lignes principales est un défi de taille. "Nous avons mené une enquête sur les attentes des clients", note Céline Bauchel, de la communication SNCF. Il en ressort une nette satisfaction depuis l’amélioration de la régularité (90 % des TER à l’heure en grande partie grâce au cadencement) mais une demande de fréquences plus élevées et de services à bord, telles les prises pour ordinateur. Car on travaille beaucoup, dans le train.

midilibre.fr, 22 juin
Bourquin annonce une liaison directe Mende-Montpellier en car

Présent à Mende dans le cadre de l’inauguration du train à un euro sur la ligne Marvejols-Mende-La Bastide/Saint-Laurent, Christian Bourquin en a profité pour annoncer la création prochaine d’une liaison en car directe entre Mende et Montpellier.

"Il faut que la Lozère et Mende soient encore plus reliés à la capitale régionale. La région a besoin de Montpellier, mais Montpellier a aussi besoin de la région", a justifié le président du conseil régional, à la gare de Mende ce matin.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 25 Juin 2012 13:57

Midi Libre, 23 juin
La Lozère monte dans le train à un euro

Christian Bourquin a lancé le train à un euro et une annonce sur un car vers Montpellier.

Christian Bourquin est venu lancer l’opération hier à la gare de Mende. Après le Gard, les Pyrénées-Orientales et l’Aude, le train à un euro a été lancé hier en Lozère. Le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, est venu hier à la gare de Mende concrétiser l’engagement qu’il avait pris il y a un an à Langogne. Dès aujourd’hui, les usagers du réseau SNCF pourront donc voyager sur la ligne Marvejols-Mende-La Bastide/Saint-Laurent pour un euro (l’aller simple) au lieu de 13,80 euros. "Ce sont 12,80 euros qui restent dans la poche de tous ceux qui prendront le train", a vanté Christian Bourquin.

Accompagné notamment de ses vice-présidents Jean-Claude Gayssot et Sophie Pantel, le chef de l’exécutif régional est longuement revenu sur les actions entreprises par sa collectivité dans les transports. "Le réseau bouge", a-t-il assuré, rappelant que la Région n’était pas là pour "payer l’entretien les lignes". "Moi, mon objectif, c’est de remplir les trains. Le train à un euro est un moyen de le faire", a-t-il résumé. "La fréquentation doit être le seul gage de la survie de nos lignes", a-t-il aussi estimé, alors même que l’adjoint à la mairie de Mende Laurent Suau, qui avait introduit un long tunnel de discours, avait commencé le sien par un amusé "c’est vrai que ce n’est pas la ligne la plus fréquentée". "Pour que ça marche, il faut que le public soit dans les trains", avait d’ailleurs reconnu, comme une invocation, Jean Ghédira, le directeur régional de la SNCF. "Les gens reprennent confiance", a-t-il assuré, s’appuyant sur la progression du nombre de trains à l’heure ou la diminution de celui de leurs suppressions inopinées.

Le cortège d’élus a été accueilli en gare par une cinquantaine de manifestants. Cheminots ou simples usagers, ils venaient dénoncer notamment la suppression de certaines lignes. "Le train à un euro est une bonne chose", a reconnu Yves Béral, délégué du personnel CGT à Millau. "Mais il faut optimiser l’existant. On a des portions à 55 km/h qui pourraient être parcourues à 75 km/h", a-t-il réclamé avant de remettre des propositions à Christian Bourquin. Maurice Ambec, responsable du comité pluraliste pour la Lozère, demandait aussi la remise en service des comités de ligne : "Le train à un euro, c’est bien, mais ça s’est fait sans concertation."

EN CAR Vers Montpellier
Christian Bourquin a aussi évoqué le bus à un euro qu’il avait lancé dans ses Pyrénées-Orientales il y a quelques années. « C’est le cousin, la même famille. Dans cette famille on se rend des services », a-t-il imagé, avant de faire une annonce. « Il faut que la Lozère et Mende soient encore plus reliés à la capitale de la Région ». Il y aura donc un car direct entre Mende et Montpellier « dans l’année qui vient », a-t-il promis. Une nouvelle qui a surpris et peu enthousiasmé les syndicats. « Ils vont faire doublon avec les trains », s’est inquiété Maurice Ambec.

25 juin
Dans le train à 1 € : la police ferroviaire veille au grain

Confrontée à l’afflux, la SNCF a adapté son dispositif en attendant le service été.

Ça chambre et ça rigole fort dans le train entre Nîmes et Le Grau-du-Roi. Cinq lascars chahutent sur l’une des banquettes du 12h51 (deux rames soit cinq cents places assises). Un train sous haute surveillance. La police ferroviaire patrouille dans les voitures.

L’un des cinq ados a sorti son téléphone portable, branché le haut-parleur et passe en boucle les derniers tubes à ses copains hilares. L’un des agents de la SNCF passe en souriant devant les mômes et leur fait signe de couper le haut-parleur. L’avertissement n’a pas suffi. Cette fois-ci, l’un des agents, en uniforme, de la Suge (surveillance ferroviaire) intervient. Une première réprimande puis une seconde... "La prochaine fois, c’est dehors", lui annonce le policier baraqué.

L’adolescent n’en mène pas large devant ses copains puis obtempère. Quelques minutes plus tard, l’incident est déjà oublié et les rires et les blagues reprennent de plus belle.

Depuis le retour du beau temps, le train de la mer à 1 € fait le plein, voire le trop-plein, les week-ends ou encore les mercredis. Samedi, le 12h51 a été pris d’assaut. Huit cents personnes pour cinq cents places assises ont débarqué à la gare du Grau-du-Roi moins d’une heure plus tard.

Et les deux derniers retours programmés à partir de 17 heures ont été très difficiles. "C’était limite ingérable", confie un témoin. À la gare, la Suge et les gendarmes présents à chaque départ ont eu bien du mal à contenir la foule. Et la police ferroviaire a dû intervenir sur une voire deux débuts de bagarres dans le train. Confrontée à cet afflux, la SNCF a dû adapter son dispositif en attendant le service été (plus de trains et notamment un retour plus tardif) qui démarrera le 7 juillet.

"Bizarrement, le dimanche soir, c’est souvent beaucoup plus calme", constate un habitué. Hier, le retour du 17h12 s’est passé sans incident. Une dizaine d’agents de la Suge et les gendarmes veillaient au grain à la gare du Grau-du-Roi.

"Vous êtes là dans tous les trains ?", s’étonne une retraitée s’adressant à un agent de la Suge. "Oui Madame", lui répond celui-ci." "Le train, c’est plus sécurisé", apprécie une Nîmoise venue pour les cérémonies de la Saint-Pierre. Et le personnel est très accueillant. Avant, je prenais les cars Edgard. C’était à peine plus cher. Mais il y avait un point positif. Avec les cars, nous n’arrivions pas comme aujourd’hui tous à la gare du Grau-du-Roi, d’où ce phénomène de foule. Le car nous déposait au Boucanet ou encore à La Grande-Motte."
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 26 Juin 2012 10:46

midilbre.com, 26 juin
L'avenir de la ligne ferroviaire Alès-Bessèges est... suspendu

La portion Bessèges-Saint Ambroix sera fermée pour trois ans à compter du 07 juillet prochain pour cause de réhabilitation dont le coût avoisine les 9 millions d'euros (il reste 3,6M€ à trouver pour remplir l'enveloppe !) .... Le collectif de défense de la ligne craint cependant qu'une fermeture totale soit envisagée par la SNCF au profit d'une liaison par bus...
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 27 Juin 2012 12:05

Midi Libre, 26 juin
Bessèges/Saint-Ambroix : le train ne sifflera plus pendant au moins trois ans

C’est officiel, le tronçon de 32 km de la ligne ferroviaire reliant Bessèges à Saint-Ambroix fermera le 7 juillet prochain.

C’est ce qui ressort de la réunion tenue hier au Myriapôle entre les élus locaux, le collectif de défense et de développement de la ligne Alès-Bessèges, la SNCF et RFF. Une réouverture a cependant été promise d’ici trois ans, mais à quel prix ?

À l’issue de la réunion, Thierry Ferre, porte-parole du collectif de défense de la ligne et responsable du syndicat CGT des cheminots fait part de la décision de suspendre le tronçon Bessèges-Saint Ambroix début juillet et précise que la SNCF (représentée par Jean Chédira) envisage même une fermeture totale de la ligne Alès-Bessèges au profit des bus. Le prétexte étant de faciliter le transport des usagers en leur évitant des changements de mode de transport.

Thierry Ferre explique ensuite que la portion Bessèges-Saint-Ambroix sera donc bel est bien fermée pour au moins trois ans (études et travaux compris). L’ensemble de la réhabilitation devrait atteindre un coût d’environ 9 M€. Sont déjà trouvés 5,3 M€ dans lesquels la participation de RFF (3,3 M€), du conseil général (0,5 M€) et de l’agglomération à hauteur de 1,8 M€.

Reste donc environ 3,6 M€ à lever et là Thierry Ferre déplore que le conseil régional n’ait pas été présent. "L’absence de la Région à cette réunion pose un certain nombre de questions car c’est quand même l’autorité organisatrice de cette ligne."

Dans l’attente de ces trois ans, RFF propose un protocole d’accord pour garantir aux usagers que les travaux débutent dans les plus brefs délais.

Max Roustan décrit une solution, le but visé étant de remettre la ligne en état pour un fonctionnement normal. C’est-à-dire de permettre aux trains de rouler à une vitesse moyenne d’environ 70 km/h alors qu’ils ne circulent aujourd’hui qu’à environ 30 km/h.

Le maire d’Alès précise qu’il ne s’agira pas d’une expérimentation mais d’une réelle remise en route de la ligne sous 3 ans : "Quitte à y mettre un peu plus d’argent". La ville s’est d’ailleurs déjà engagée à investir 1,8 M€ pour la création d’un arrêt à la cité scolaire. Max Roustan se charge également en tant que président du SMTBA de contacter la région, grande absente du débat d’hier pour demander à quelle auteur elle participerait aux frais manquants. "Il est scandaleux que la Région ne soit pas présente aujourd’hui", déclare-t-il.

"C’est inadmissible", fustige Patrick Dumas, maire de Molières-sur-Cèze qui a préféré quitter la réunion en cours plutôt que d’"entendre ça". Il est vrai que d’ici trois ans de l’eau aura coulé dans le Gardon et qu’il est difficile de savoir comment les usagers accueilleront ce retour du train après s’être organisé sans pendant tant de temps.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 11 Juil 2012 23:05

objectifgard.com, 5 juillet
ALES/BESSEGES PAR RAIL L’ex-député Roustan s’est fait botter le train par Christian Bourquin.

En langage cheminot, on pourrait dire qu’il n’a pas fait le voyage pour rien ! Excédé par les critiques dont le conseil régional Languedoc-Roussillon fait l’objet concernant le projet de modernisation de la ligne SNCF Alès-Bessèges, le président Christian Bourquin a tenu ce jeudi matin, à mettre les choses au point. Et disons tout de go qu’il n’a pas fait dans la demi-mesure, tant à l’égard du président de la communauté d’agglomération du Grand Alès , Max Roustan, « qui a abandonné toute ambition pour son territoire depuis qu’il a perdu les législatives », qu’à l’adresse du conseil général du Gard, qui affirmerait à qui veut bien l’entendre « que le dossier de la ligne ferroviaire Alès-Bessèges est très important, mais qui n’a pas un sou à y mettre ».

Prenant le contre-pied de ceux qui prétendent que le conseil régional abandonnerait les usagers de la ligne SNCF Alès-Bessèges à leur triste sort, Christian Bourquin n’est pas venu les poches vides. Il a posé 6 M€ sur la table, mais exigé que les quatre autres partenaires privilégiés (Réseau Ferré de France, l’Etat, le conseil général du Gard et l’Agglomération du Grand Alès) en fassent autant. Soit 30 M€ mobilisés pour la rénovation complète de l’itinéraire (environ 30 kms parcourus à 70 km/h et non à 30 km/h), assortie d’une remise à plat de l’offre (avec un millier d’usagers par jour, les autocars font une redoutable concurrence au rail) et d’un projet de territoire ambitieux. »Le rafistolage tel qu’il nous est proposé actuellement n’est pas sérieux. Si ceux qui sont au plus près du territoire ont de l’ambition, nous sommes prêts à les suivre, mais qu’ils nous démontrent qu’ils ont un projet. Il faut aller bien au-delà du transport de 10 voyageurs dans chaque train Alès-Bessèges. Localement, il y a un manque évident d’organisation », a sèchement commenté Christian Bourquin.

Même s’il a regretté que le conseil général du Gard « ne propose de mobiliser que 500 000 €, ce qui n’est pas digne d’une telle collectivité », l’essentiel des griefs émis par Christian Bourquin a concerné le président de la communauté d’agglo du Grand Alès, responsable à 100 % de l’évolution chaotique de ce dossier. « Roustan n’a rien « branlé » pendant son mandat de député et il s’est aperçu il y a six à huit mois de celà qu’il fallait qu’il fasse un coup pour se rappeler à l’attention des électeurs. Il a alors sorti du chapeau le projet de tram-train entre Alès et Bessèges (80 M€ au minimum). Au lendemain de sa défaite, il s’est débiné et nous propose désormais une vulgaire rénovation des voies. Rénovation qui, soit-dit au passage, avait été programmée de longue date par RFF pour une dépense de 10 M€ sur le tronçon Molières-Bessèges (10 kms). Roustan, c’est en quelque sorte Gribouille pris à son propre piège ! », a affirmé le président de l’exécutif régional. Non sans avoir préalablement rappelé qu’en 2007, malgré l’insistance de feu Georges Frêche qui présidait alors le conseil régional LR, Max Roustan, alors député-maire, avait refusé d’inscrire la rénovation de la ligne SNCF Alès-Bessèges au contrat de plan Etat-Région.

Enfin, afin de lever toute ambiguité quant à sa volonté « affirmée » de promouvoir le rail en allant le plus souvent au-delà de ses obligations (le conseil régional est chargé d’organiser l’offre de transports, mais n’a aucune responsabilité quant à l’entretien ou l’amélioration des réseaux, qui incombent à Réseau Ferré de France), Christian Bourquin a noté : « En 2011 et 2012, la Région a investi quelque 106 M€ sur les infrastructures ferroviaires -soit 30 % de plus que la dotation de 2010- ainsi que 250 M€ pour l’achat de matériels, entre 2007 et 2012. J’ajouterai à cela 120 M€ investis dans le contrat de plan Etat-Région au bénéfice du rail, 400 M€ pour le contournement TGV de Nîmes, 50 M€ pour la construction du viaduc de Courbessac ou, encore, 15 M€ pour Saint-Césaire, 15 M€ en faveur du centre technique de Nîmes, 1,5 M€ en études pour la desserte ferroviaire de la rive droite du Rhône… Alors j’ai du mal à admettre que pour être le plus éloigné du dossier, ce soit le conseil régional qu’on accuse. Ce ne sont pas des gens sérieux ». On rappellera également que c’est sur proposition du président du conseil régional qu’a été initié le train à 1 €, une formule dont bénéficiera la ligne Alès-Bessèges, dès lors qu’elle sera durablement remise aux normes. Et qu’elle récupérera les voyageurs qui, pour l’heure, préfèrent passer 40 minutes dans un bus qu’une bonne heure dans un train. A suivre…

Article à retrouver en ligne sur http://www.objectifgard.com/2012/07/05/ ... -bourquin/

les nouveaux horaires de la ligne http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -78082.pdf
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 13 Juil 2012 11:17

Midi Libre, 13 juillet
Limoux Le TER à 1 € annule le "train du 14-Juillet"

Les trains touristiques attirent beaucoup de monde mais pas à 1 €.

C'est vers la fin du mois de mai que la gare SNCF de Carcassonne a été informée que le train spécial de la Haute-Vallée, affrété pour l'embrasement de la Cité, ne circulerait pas.

En revanche, deux trains touristiques circuleront jusqu'à la préfecture audoise le 14-Juillet : l'un en provenance de Rivesaltes et l'autre de Toulouse. Mais rien en Haute-Vallée. Motif ? Hyper logique. Mais impossible à faire comprendre au grand public. L'information ne passerait pas la rampe.

On explique : la circulation des trains express régionaux (TER) est possible grâce à des conventions passées entre la SNCF et le conseil régional. Or cette année, l'une de ces conventions a permis de créer des tarifs à 1 € sur toutes les liaisons du Languedoc-Roussillon, le conseil régional compensant la différence entre le 1 € et le prix réel du billet.

Le hic, c'est que le train spécial du 14-Juillet ne relève pas d'un conventionnement ave la Région. Comme son intitulé l'indique, il est "spécial".

Donc, un problème d'ordre pédagogique et psychologique s'est vite imposé aux responsables de la SNCF. Problème que le service communication résume ainsi : "Le 14-Juillet, dans les gares de la Haute-Vallée, allez faire comprendre aux voyageurs qui veulent aller voir l'embrasement de la Cité, et qui sont habitués au tarif de 1€ que le voyage jusqu'à Carcassonne coûte 10 €, parce que c'est un train spécial non conventionné qu'ils vont emprunter ?".

Des esprits se seraient peut-être embrasés... La logique pure est parfois détonante, surtout quand elle est administrative.

Article en ligne http://www.midilibre.fr/2012/07/13/le-t ... 532839.php
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 13 Juil 2012 12:13

L'article précédent où Christian Bourquin fustige max Roustan faisait suite à un article du Midi Libre du 27 juin
Train : Max Roustan accuse la Région de tuer la ligne Alès/Bessèges

Max Roustan accuse la Région de ne pas respecter ses engagements.

L’absence du conseil régional, lundi au comité de pilotage pour sauver la ligne Alès Bessèges a provoqué la colère de Max Roustan, président du Grand Alès et du syndicat des transports du bassin alésien.

L’élu accuse la Région de vouloir la mort de cette ligne, qui relève pourtant de sa compétence. "Je suis révolté. Lundi c’était le moment de prendre une décision. Le conseil régional a déclaré forfait en n’étant pas là. Même le député Fabrice Verdier était absent, alors qu’il est vice-président de la Région. Le conseil régional a fait ainsi acte du refus de rénover cette ligne ferroviaire et de la maintenir en activité", accuse l’élu.

Max Roustan l’a d’autant plus mauvaise que Réseau ferré de France (RFF) qui gère la voie, a annoncé une bonne nouvelle lundi. "RFF a dit qu’il était prêt à financer un tiers des 10 M € nécessaires, non plus pour une simple période d’essai, avec une rénovation transitoire, mais pour des travaux permettant de pérenniser à long terme cette ligne Alès-Bessèges."

Avec l’apport financier du Département, (0,5 M €), du Grand Alès (1,8 M €) et du Syndicat mixte de transport du bassin alésien (200 000 €), l’absence d’engagement de la Région a jeté un froid.

"L’incompréhension de tout le monde"
D’autant que Max Roustan y voit la volonté de privilégier d’autres territoires au détriment des Cévenols. "Comme la Région a décidé d’ouvrir d’autres lignes, la SNCF prend les 2,5 M € sur Alès-Bessèges pour les mettre sur Lunel. Alors là c’est fort de café ! Et en plus c’est la SNCF qui nous l’a appris. Lundi, c’était l’incompréhension de tout le monde. Même Jean Denat (vice-président du conseil général) l’a fait remarquer. Les maires de Saint-Ambroix, Molières-sur-Cèze et de Bessèges ont quitté la salle", s’insurge Max Roustan.

Et pointe les promesses de campagne "non tenues"
Qui estime que cette absence de la Région "était intentionnelle". Ne manquant pas au passage d’attaquer "les promesses de campagne non tenues" par les socialistes lors des récentes législatives. "Le président du conseil régional, Christian Bourquin, était aux côtés du candidat Fabrice Verdier à Saint-Ambroix pour promettre un ticket de train pour Alès-Bessèges à 1 €."

Désormais Max Roustan doit écrire au préfet de Région et au président du conseil régional pour que l’État et la Région débloquent le financement manquant. "C’est eux qui ont la compétence. Ils doivent se mettre d’accord pour sortir 3,5 M € à deux. Ce n’est quand même pas la mer à boire."

"On sait aujourd’hui qu’on a investi plus sur le train jaune qu’ici."
Avant d’enfoncer le clou contre le président de la Région, le Perpignanais Christian Bourquin. "On sait aujourd’hui qu’on a investi plus sur le train jaune qu’ici. C’est vrai que nous ne sommes pas Catalans", ironise l’élu.

Pour l’heure, les jeux ne sont pas encore faits. Le 7 juillet, la ligne est suspendue entre Saint-Ambroix et Bessèges, mais pas fermée. "Je souhaite que la raison l’emporte et que la Région et l’État reviennent sur leur décision. Cette ligne offre un gain d’une demi-heure sur le bus et permet de sécuriser le transport des scolaires avec une gare aux Prés Saint-Jean pour le lycée et les collèges." Défendant une vision à long terme des transports collectifs dans l’arrière-pays.

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/06/27/max- ... 524209.php

midilbre, 1er juillet
Ligne Alès/Bessèges : le maire de Molières se dit inquiet et déçu

Le maire de Molières-sur-Cèze ne cache pas sa déception et sa surprise suite à la réunion lundi dernier du comité de pilotage pour la ligne ferroviaire Alès-Bessèges. Le maire d’Alès, Max Roustan, avait déjà, dans nos colonnes, reproché à la Région sont absence et lui réclame, avec l’État, d’apporter 3,5 M€ au projet.

"Le problème ne vient pas uniquement de l’absence de la Région", confie Patrick Dumas. "Il y a un écart entre les discours et les faits. Même si tout le monde dit que la ligne Alès-Bessèges est importante. Il y a un jeu politique entre tous. Et nous, les élus, nous en pâtissons."

La décision de suspendre la ligne pour 3 ans est d’autant plus mal ressentie par l’élu que le plan annoncé lundi était ambitieux. "Il y avait beaucoup de points positifs dans cette réunion. Mais cette mise en sommeil pendant trois ans ne me rassure pas car je crains qu’au bout de cette période on ne nous demande encore plus d’argent. Que ce soit au final 12 M€ au lieu de 9 M€. Et qu’il n’y ait pas l’argent nécessaire", confie l’élu.

Qui explique pourquoi il a décidé de claquer la porte lundi. "J’ai quitté la réunion parce que le plan qui a été présenté était bon. Le nombre de trains a été plus que doublé. C’est magnifique. Mais c’est comme quand on agite des clés au-dessus du landau d’un bébé. Et puis tout d’un coup il n’y a plus rien. Il n’y avait pas d’argent et tout d’un coup RFF (Réseau ferré de France) trouve 9 M€ et un plan formidable. Et finalement ça ne se fait pas."

Le maire garde cependant espoir. "J’espère qu’il va y avoir une nouvelle réunion. Ce n’était pas notre dernière chance, même si on n’en est pas loin."

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/01/le-m ... 526478.php

midilibre, 4 juillet
Max Roustan met la Région au pied du mur pour la ligne Alès-Bessèges

Si la viabilité future n’est pas assurée, il retirera sa participation financière de la ligne Alès-Bessèges. Après la défaite des législatives, Max Roustan, maire d’Alès s’avoue « sans aucun état d’âme. » Histoire de clore définitivement la séquence électorale, il invite le nouveau député (PS), Fabrice Verdier, à retrousser les manches : « Je souhaite qu’il se singularise par le travail plutôt que par la réflexion politique. » À commencer par la ligne Alès-Bessèges.

Lundi dernier, lors de la réunion du comité de pilotage, c’était le moment de passer aux actes : « Réseau ferré de France, (RFF) s’est dit prêt à verser 3 M €. Le département 0,5 M €, le Grand Alès 1,8 € et le Syndicat mixte de transport du bassin alésien 200 000 €. »

Tous les partenaires attendent l’engagement financier de la Région dont le silence devient assourdissant. Mais d’ores et déjà, Max Roustan situe la hauteur de l’enjeu : « On n’est pas là pour pétasser quatre traverses, mais pour permettre de pérenniser à long terme la ligne et donc d’assurer son fonctionnement futur.»

« On n’est pas là pour jeter de l’argent par les fenêtres » Max Roustan, président du Grand Alès
Autrement dit, indique-t-il, en accord avec le comité de pilotage et le collectif pour la défense et la modernisation de la ligne Alès-Bessèges, « les 10 M € nécessaires pour sécuriser la ligne avec des trains circulant à 70 km/h, ne suffiront pas. L’étude TKK, qui nous a coûté 100 000 €, montre que si on reste à deux trains par jour ça ne sera pas viable. La Région dont c’est la compétence doit acquérir un automoteur de plus (1,8 M €) et des sillons supplémentaires. »

Dans le cas contraire le président du Grand Alès et du Syndicat mixte de transport du bassin alésien, qui se défend de donner dans la surenchère, prévient qu’il reprendra ses billes : « Le Grand Alès n’est en rien contraint de mettre au pot. Sa participation est une marque de solidarité. Mais on n’est pas là pour jeter l’argent par les fenêtres. Il n’est pas question qu’on nous fasse croire que la ligne est sauvée pour calmer la polémique. À défaut de garantir l’avenir, dans trois ans on nous rétorquera “ça ne fonctionne pas “, et on aura alors gaspillé 5 M €. Ce sera sans nous. »

Comparant les budgets respectifs des collectivités locales, « la Région c’est un milliard d’euros, nous c’est 150 millions », Max Roustan conclut : « Les cartes sont dans leurs mains et dans celles de l’État ».

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/04/max- ... 528190.php

midilibre.fr, 8 juillet
Saint-Ambroix Faible mobilisation pour dire adieu à la ligne Alès-Bessèges

Ils étaient une trentaine du collectif des usagers à se retrouver en gare de Saint-Ambroix hier matin. Pas de cris, pas de slogans dénonciateurs de la situation, de l’avenir, rien. Pas grand-chose à signaliser à vrai dire de ce rassemblement qui s’est tenu hier en gare de Saint-Ambroix. Ils étaient une trentaine, élus, usagers et membres du collectif à vouloir montrer leur mécontentement quant à la fermeture de la ligne Alès-Bessèges.

Une banderole plus tard, c’est à Thierry Ferret de s’exprimer. S’en prenant à la décision prise, il souligne l’effort oublié de la région avec le TER à 1€ mais note le trouble régnant suite à la récente conférence de presse de Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon.

Après avoir mené une lutte âpre, les personnes présentes ne comptent pas rendre les armes. Jean-Michel lance : "La vieille garde se meurt mais ne se rend pas", faisant référence aux nombreux combats sous Napoléon. Une guerre que les mécontents entendent mener jusqu’au bout. Les prochaines batailles seront, bien évidemment, menées dans le plus grand calme avec l’envoie d’un courrier à Frédéric Cuvillier, ministre des transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer. Une lettre que recevront également les élus présents le long de la ligne Alès-Bessèges.

Sur cette dernière figureront les requêtes du collectif. Ils attendent, entre autres, un positionnement clair des élus estimant que "Bourquin tente de noyer le poisson." Ils souhaitent également qu’une table ronde soit organisée par la sous-préfecture afin que cette dernière joue le rôle de médiateur. Enfin, un souhait révélant plus du rêve que du plausible, ils désirent des trains dès demain entre Alès et Bessèges.

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/08/faib ... 530367.php
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 13 Juil 2012 13:03

Le TER à 1€ ne fait pas l'unanimité au Grau-du-Roi.

midilibre.fr, 1er juillet
Incivilités : le directeur ferme le supermarché avant l'arrivée du train à 1€

Le TER à 1 euro a été lancé en juillet 2011 entre Nîmes et Le Grau-du-Roi. Pour certains, il n'est pas toujours le bienvenu.

La tension, suscitée par la venue journalière de bandes de jeunes en train à 1€ sur le Grau-du-Roi, monte de jour en jour chez les commerçants tandis que la population paraît sensibilisée au problème.

La délégation de commerçants a rencontré le secrétaire général de la préfecture et lui a fait part de la situation. Hier, dans nos colonnes, le directeur d’un supermarché du centre-ville a témoigné en rapportant les actes commis dans sa surface de vente par un groupe de jeunes.

Et après l’avertissement, il a confié : "Fini les paroles, je passe aux actes." Et de tirer le rideau de son supermarché avant l’arrivée du "train à 1€ responsable de tous les maux".

Faudra-t-il attendre du mauvais temps pour que les commerçants bénéficient d’une accalmie ? Pour certains ce serait un comble.

Article publié sur http://www.midilibre.fr/2012/07/01/vols ... 526482.php

Dans cette commune, au 2° tour des législatives, Gilbert Collard (FN) a obtenu 41,22% des voix. Les autres candidats Katy Guyot (PS) a fait 31,22% et le sortant (UMP) Étienne Mourrut 27,56. Rappelons que Gilbert Collard a été élu député de la 2° circonscription du Gard avec 42,82% (contre 41,56% pour Katy Guyot et 15,63% pour Étienne Mourrut.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 25 Juil 2012 14:42

Le TER à 1€ a encore fait parlé de lui la semaine dernière avec une nouvelle joute oratoire (populiste) entre Christian Bourquin et Étienne Mourut.

Midi Libre, 19 juillet
Le rail, encore, avec les remarques notamment de Christophe Rivenq (UMP) sur la sécurité à bord du TER à 1 €... "Cette opération est allée plus vite que tout le monde (...) On transporte des milliers de gens chaque jour, il peut y avoir quelques dérapages. Mais l’essentiel c’est de permettre à des jeunes de se déplacer, d’aller vers la mer, plutôt que de rester bloqués dans leurs cités", insiste Christian Bourquin qui précise avoir "demandé au préfet du Gard de veiller à l’ordre public" et suggère que "ceux qui sont en charge de ces jeunes assurent jusqu’au bout leur mission d’encadrement social". "Avec un recadrage civique et un accompagnement social, tout devrait aller mieux", a-t-il insisté tandis que l’on soulignait les récentes incivilités, évoquées notamment par certains cheminots CGT.

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/19/dma- ... 536181.php

Cap au sud, avec un article de L'Indépendant du 20 juillet
Saillagouse Le chantier d'insertion AICO réhabilite la gare

Une gare agréable et refaite, c'est la première image qui est renvoyée par une commune. C'est ce que verront désormais les voyageurs qui descendront du Train Jaune.

Le chantier Train jaune a été mis en place par l'association d'insertion du canton d'Olette (AICO) et concerne toute la ligne de Villefranche à Latour-de-Carol. Deux équipes de huit personnes, complétées par deux encadrants et un encadrant menuiserie sont à pied d'oeuvre pour refaire une beauté aux gares mais également aux abris voyageurs et quais.

Depuis 2009, un partenariat perdure entre la SNCF, le conseil régional et l'AICO. En 2011, Réseau Ferrés de France s'est joint au projet.

Un gros chantier
Sur le site de Saillagouse, huit personnes en réinsertion s'activent sur le plus gros chantier de la ligne. Salariés à part entière, ces ouvriers font un travail remarquable.

Sélectionnés pour avoir été au chômage depuis plus d'un an et vivant du RSA, ils apprennent un métier dès qu'ils rentrent sur le chantier et ont la possibilité de suivre des formations. Un des rôles de l'association est de leur montrer comment trouver des stages en entreprises, des formations qualifiantes. Deux accompagnatrices socioprofessionnelles les suivent dans leur projet personnel pour les préparer et les amener vers l'emploi. Le but est que tout que les employés des différents chantiers d'insertion apprennent, soit certifié au niveau national et reconnu.

Charpenterie, menuiserie et grosse maçonnerie
Dans la gare de Saillagouse, tout n'était que ruine. L'équipe du chantier Train Jaune a comme objectif de rénover non seulement l'extérieur mais également l'intérieur de la gare. Pour ce faire et se rapprocher le plus fidèlement possible de l'original, les menuisiers ont cherché la couleur qui recouvrait jadis les murs, le tout étant complété par une recherche en archives. Le bâtiment est donc réhabilité à l'ancienne, ce qui requiert un travail sur le bois, non seulement pour refaire les poutres, mais également pour décaper les portes en chênes. Et comme l'abri voyageur a été entièrement refait, les employés ont appris à faire un toit de lloses traditionnel.

Le rendu étant exceptionnel, peut-être la gare sera-t-elle ouverte au public dans le cadre d'un accueil touristique via expos ou petit musée. Ce serait une belle récompense au vu du bon et beau travail très valorisant pour des personnes désireuses de se sortir d'un parcours de vie pas toujours facile.

Article publié sur http://www.lindependant.fr/2012/07/20/l ... 153679.php
Dernière édition par Didier 74 le 26 Juil 2012 18:41, édité 1 fois.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 25 Juil 2012 21:10

Didier 74 Wrote:Le TER à 1€ a encore fait parlé de lui la semaine dernière avec une nouvelle joute oratoire (populiste) entre Christian Bourquin et Étienne Mourut.

Cap au sud, avec un article de L'Indépendant du 20 juillet


L'article ne correspond pas à ton lancement... Copier / Coller. Embrouillé :beammeup:
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 26 Juil 2012 10:11

Comme Didier 74 n'est pas bien réveillé en ce moment, je pense avoir trouvé le bon article.

Il semble que les commerçants soient très en colères... Sachant que c'est bien le conseil régional qui a eu cette idée lumineuse, que fait il pour accompagner ce dispositif ? Merci à ceux qui sont du secteur de bien vouloir nous éclairer car à la lecture des différents articles, on a l'impression qu'à part faire de la communication et des actions irréfléchies, le conseil régional est absent.

Le Grau-du-Roi Train à 1 € : la CCI à l'écoute des commerçants du Grau-du-Roi

Au Grau-du-Roi, le train à 1 €, c’est l’obsession des commerçants. Henry Douais et ses collègues de la chambre de commerce et d’industrie de Nîmes (CCI) l’ont bien compris. Hier, une cinquantaine de commerçants répondant à une invitation de la CCI ont réclamé des solutions.

Source de crispation et parfois de rumeurs, ce train à 1 € tant décrié aurait, selon les intéressés, des conséquences sur le chiffre d’affaires des commerces de la station balnéaire. "Incivilités", "délinquance" "provocation" "bagarres» à mettre sur le compte des passagers du train à 1 € ce qui, pour ces commerçants, feraient fuir les clients du centre-ville. "Nous sommes à moins 35 %", affirment plusieurs professionnels.

"Ce n’est pas un problème classique de petite délinquance, relate Christian Rallo, le patron de trois Super U au Grau-du-Roi, ça on sait gérer. Là, c’est une délinquance de mineurs et de masse qui est ingérable pour nous sauf à faire tourner 300 vigiles au Grau-du-Roi." Chez certains professionnels, la psychose n’est pas loin. "Tous les jours, j’ai la frousse qu’une bande arrive", assure un bijoutier.

"Le train, il faut juste l’arrêter"

Afid Braza est le responsable d’un magasin de vêtements masculins et installé depuis vingt-et-un ans sur la station. "La ville du Grau-du-Roi ne peut absorber l’arrivée de plus de 400 jeunes comme s’est souvent le cas à l’arrivée d’un train", confie le commerçant en aparté.

"Mais il faut arrêter les amalgames reprend Dalila Villaret, responsable d’un magasin d’accessoires. Toutes ces familles qui viennent en train consomment dans la station. C’est surtout les mineurs, cet effet de groupe et de masse qui posent problème."

Les solutions ? "Le train, il faut juste l’arrêter", s’enflamme un commerçant. "Ou l’interdire aux mineurs non accompagnés", avance l’une de ses collègues. "Il faut augmenter le prix du billet", ajoute un homme dans la salle.

"Si on arrivait à gérer la quantité, tout cela se passerait mieux, assure Dalila Villaret. Et il faut plus d’encadrement." "Dans le centre-ville, la plage est trop petite, poursuit Jeannet Schwager-de-Jong, directrice du Splendid hôtel. Il faut emmener ces jeunes sur d’autres plages, sur L’Espiguette, organiser des activités dans les autres villes."

Henry Douais, le président de la chambre de commerce et d’industrie a présenté le dispositif Alerte commerces, a insisté pour que les commerçants créent leur association et a aussi annoncé une nouvelle réunion en préfecture à laquelle pourraient participer le conseil régional qui a mis en place le train à 1 €, le conseil général ou encore la ville de Nîmes.
Le Midi Libre du 25/07/12
http://www.midilibre.fr/2012/07/25/du-g ... 539134.php
François
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 26 Juil 2012 17:37

Midi Libre, 17 juillet
Nîmes Train à 1€ : la situation actuelle inquiète les cheminots CGT

Promouvoir l’utilisation du transport public en baissant les tarifs, voilà une mesure mise en œuvre par le conseil régional à laquelle les cheminots CGT gardois adhèrent. Hier, Pascal Rousson, responsable transports à la CGT ; Jérôme Redon, secrétaire des cheminots CGT du Gard ; et Jean-François Viala, délégué syndical CGT des TCN (transports de l’Agglo), l’ont rappelé, lors d’un point presse, alors que la colère monte contre le TER à 1 € entre Nîmes et Le Grau-du-Roi.

Une adhésion qui n’empêche pas la vigilance de la CGT. "L’idée de la Région ne peut être pertinente que si on met les moyens humains et matériels en face. C’est bien de traiter l’offre, mais il faut aussi parler du financement et de la sûreté", ont tenu à rappeler les syndicalistes.

Or, sur ce dernier point, depuis l’an dernier, la CGT estime que les moyens ont été réduits sur la ligne à 1 €. "Il n’y a plus personne à la gare de Saint-Césaire et dans plusieurs autres gares, pas de renforts parisiens de surveillance. Depuis des mois, la Région et la SNCF se renvoient la balle pour savoir qui doit payer quoi", regrette Pascal Rousson.

"Un filtrage par la police avant l’accès au train est nécessaire"
Du coup, les cheminots CGT confirment que la situation est plus délicate que l’an dernier sur la ligne à 1 €, tant en gare que dans les trains. "Depuis le mois de janvier, on interpelle la préfecture, le conseil général et régional, Nîmes Métropole et les opérateurs de transports, car on s’attendait à une diminution des moyens par rapport à l’an dernier", explique Pascal Rousson.

Selon lui, la situation exige désormais une identification des fauteurs de troubles. "Il existe un contrôle des billets avant l’accès au train. Ce n’est pas suffisant. Il faut un filtrage par la police pour empêcher certaines personnes connues de monter dans le train", ajoute le syndicaliste.

De son côté, son collègue des TCN, Jean-François Viala, réclame une meilleure coordination entre les partenaires, afin de mieux gérer l’affluence notamment sur la ligne Nîmes-Saint-Gilles et sur la desserte des quartiers nîmois à l’arrivée du train à 1 €. Il demande, par ailleurs, à la préfecture de mettre en œuvre au plus tôt "le contrat local de sécurité".

Enfin, la CGT souhaite que les utilisateurs du parvis de la gare de Nîmes s’entendent afin que s’exerce un pouvoir de police sur ce site. Et à propos du train à 1 €, le syndicat assure qu’il est temps d’agir en avertissant : "On le dit et on le répète, si une agression se produit sur un agent des TCN, de la STDG ou sur un cheminot, dans l’heure, les agents observeront un droit de retrait."

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/17/trai ... 535075.php

21 juillet
Marvejols Jean Roujon écrit sa colère au directeur régional de la SNCF

En écho à l'opération de communication du Train à 1 €, Jean Roujon, maire et conseiller général de Marvejols, a adressé un courrier à Jean Ghedira, directeur régional de la SNCF, dans lequel il lui reproche de ne pas avoir répondu à plusieurs lettres concernant l'aménagement de la place de la gare à Marvejols. En effet, la Ville l'avait sollicité pour une participation financière notamment concernant une parcelle propriété de la SNCF. L'élu précise encore qu'à la demande de la SNCF, une réunion sur le terrain avait eu lieu le 15 septembre 2011. "Ce projet visait à apporter plus de confort et de sécurité à vos usagers", ajoute le maire. La SNCF a finalement fait savoir, par mail, alors que les travaux étaient terminés qu'elle ne participerait pas à leur financement.

"Vous ne connaissez l'existence de la mairie de Marvejols que pour des opérations promotionnelles et je n'avais donc aucune raison de venir le 22 juin à Mende pour votre opération Train à 1 €. Le coût des travaux réalisés sur la parcelle de la SNCF d'un montant de 28 596 € est donc entièrement supporté pr les contribuables locaux, ce qui correspond à 28 596 billets de train à 1 €", conclut le premier édile, très en colère.

Source http://www.midilibre.fr/2012/07/21/jean ... 536815.php
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar François » 26 Juil 2012 20:17

Nîmes Train à 1€ : la situation actuelle inquiète les cheminots CGT


Camarades CGT et capitalistes commerçants même combat : des flics partout pour canaliser les sauvageons ! Cette région est pionnière en France en affichant la concorde entre syndicat et patronat :beammeup:
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rémi » 26 Juil 2012 20:33

Salut

Ces affaires de tarification, sous couverts de relents bien démagogiques, posent évidemment bien plus de questions qu'elles n'en résolvent. Malheureusement, le politique, c'est comme l'arbitre au football : il a toujours raison même quand il a tort. Or il est plus que probable que cette tarification à un euro n'a pas que des appréciations positives parmi les voyageurs et, surtout, parmi ceux qui sont censés être attirés par cette mesure.

A+
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Thor Navigator » 05 Aoû 2012 13:29

Salut,
c'est l'exemple même de l'article qui n'apporte pas grand chose : 30 (courtes) lignes pour expliquer que, contrairement au week-end précédent (lien repris sur la même page : http://www.midilibre.fr/2011/07/30/la-g ... 364075.php), il y avait des retards conséquents en fin d'apm, lorsque le journaliste a arpenté la gare de Montpellier, sans qu'on ait des infos sur les causes. Une n-nième version de micro-trottoir facile à organiser (il suffit d'interviewer qq. personnes dans la gare) et qui permet de remplir les pages de journaux (tous les médias y ont recours).

Le palme revient à cette séquence surréaliste :
"De l’autre côté, à l’accueil, le ton est moins conciliant. Une file d’attente s’est formée et les passagers du 17 h 02 pour Lyon ont la langue au vitriol : "C’est incompréhensible !", se plaint une jeune femme. "On se croirait à Bagdad", renchérit une autre, visiblement rompue aux transports du Moyen-Orient."
Sans commentaire...
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 13 Aoû 2012 22:26

RFF a publié le rapport d'impact des terminus périurbains à Lunel et Sète http://www.rff.fr/IMG/pdf/OT_Sete_OT_Lu ... -30_Mo.pdf

Les niveaux de trafic attendus par RFF sont surprenants :
- Trafic actuel à Lunel : 66 GL + 62 TER + 70 fret soit 198 trains
- Trafic à Sète : 41 GL + 59 TER + 70 fret soit 170 trains

Avec CNM en 2020 :
- CNM : 100 GL + 172 fret soit 272 trains
- Lunel : 72 GL + 82 TER + 16 fret
- Sète : 66 GL + 82 TER + 130 fret

RFF table donc sur 50 AR TGV empruntant le CNM et 36 AR GL sur la ligne classique. Ça parait déconnecté de la réalité économique (trafic largement surestimé).

Le trafic TER ne progresserait que de 10 AR à Lunel. Ça parait sous estimé.

Les niveaux de fret envisagés sont hors de toute portée. A moins de réduire drastiquement le fret sur l'A9.

Avec CNM et LNMP :
- CNM : 100 GL + 172 fret soit 272 trains
- Nîmes - Lunel : 26 GL + 84 TER + 16 fret soit 126 trains
- Montpellier - Lunel : 26 GL + 90 TER + 16 fret soit 132 trains
- LNMP : 102 GL + 68 fret soit 170 trains
- Sète : 16GL + 90 TER + 116 fret soit 222 trains.

Autrement dit le terminus périurbain à Lunel ne servirait que pour 3AR !
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rails & Drailles » 14 Aoû 2012 6:24

RFF a publié le rapport d'impact des terminus périurbains à Lunel et Sète http://www.rff.fr/IMG/pdf/OT_Sete_OT_Lu ... -30_Mo.pdf


186 pages d'étude d'impact pour la pose de deux aiguillages! Tout cela est admirable et doit faire la fortune des bureaux d'études,experts surtout du copier/coller. Ainsi, d'un côté, on numérotera chaque grain de sable du chantier, et de l'autre, on laissera se taguer tous les murs de la ville et traîner des montagnes de canettes vides dans tous ses parcs. L'environnement est bien à deux vitesses. Il n'y a que celui qui rapporte qui compte. Pas celui qui coûte.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 04 Sep 2012 11:08

Midi Libre, 24 août
Saint-Bonnet-de-Montauroux De l'activité lors de la période estivale à la gare de Chapeauroux

Malgré le fait que le maintien de la ligne Clermont-Nîmes fasse débat, force est de constater que la SNCF, après d'importants travaux sur la voie, essaie de maintenir un service de qualité et de proximité. En effet, deux agents de la circulation sont présents à la gare de Chapeauroux de 7 heures à 22 heures. Les arrêts des trains en provenance de Clermont et à destination de Nîmes ont lieu tous les jours à 9h17 ; à 10h52 en provenance de Nîmes pour Clermont ; et le soir à 19h08 pour Clermont-Nîmes ; à 20h37 dans le sens Nîmes-Clermont. Enfin, le train touristique des gorges de l'Allier y effectue aussi des arrêts.

Source http://www.midilibre.fr/2012/08/24/de-l ... 551967.php

28 août
A bord du TER Nîmes/Alès : embarquez dans l’enfer ferroviaire

Le brasier est là, devant la cinquantaine de passagers qui embarquent dans le TER reliant Nîmes à Alès. Il est 17h33 sur le quai B, certains aguerris sont équipés d’une bouteille d’eau tandis que d’autres préparent leur éventail avant que le train ne s’élance.

Chaleur accablante à bord
Prenant place à son bord, le confort apparent est vite effacé par les conditions pittoresques de voyage. C’est un doux euphémisme que de dire ça. Les pares soleils ne fonctionnent que très peu, pas question de parler de climatisation.

S’armant de courage et de patience, ça fait juste sept minutes que les passagers sont à bord que les contrôleurs passent. Tout le monde étant en règle, le carnet d’amendes leurs est utile pour se faire du vent.

Les regards se posent alors sur les moyens disponibles pour s’aérer. Les fenêtres condamnées sont à oublier, l’éventail improvisé, ou préparé, brasse de l’air chaud tandis que l’eau pourrait tout juste servir à la cuisson de pâtes.

Inconcevable et incroyable
Le train ralentit, un arrêt s’amorce. L’occasion pour une vague de victimes de se réoxygéner. En temps normal, cette pause est réservée aux fumeurs. Ici, la notion de “survie” est présente chez tous. Seul point positif de ce voyage, la ponctualité. Car oui, la SNCF aura au moins réussi à nous mener à Alès en temps et en heure. D’un côté, il faut dire que 45 minutes en enfer, c’est déjà beaucoup !

"Nous vivons un enfer depuis plus de deux mois"
Sur la cinquantaine de passagers ayant embarqué à bord du TER reliant Nîmes à Alès, une dizaine agitait des éventails. Étaient-ils prévenus qu’ils allaient rentrer dans un véritable brasier sur rail ?

Marie travaille dans le centre-ville de Nîmes. Âgée de 48 ans, cette fonctionnaire vit à Alès et prend le train du lundi au vendredi. "Cet été, je n’ai pas pris de vacances et je le regrette. Le matin il fait froid, le soir il fait chaud", lance-t-elle. Son éventail lui a gentiment été offert par son fils. "C’était mon anniversaire en juillet et cette idée lui est venue naturellement. Il me voyait rentrer avec des auréoles immenses, je lui ai expliqué la situation", explique-t-elle en rigolant.

Thierry travaille aussi à Nîmes. Il prenait pour la première fois le train. "Normalement je suis plus adepte du covoiturage. C’est moins cher et moins chaud", plaisante-t-il. "Une chose est sûre, je ne me risquerai plus à reprendre ce train, ça pourrait même me décider à passer mon permis", confie-t-il.

La bonne humeur qu’il affiche n’est cependant pas partagée par tous les voyageurs. Maria est à bord du train avec son bébé, âgé de six mois. "J’ai très peur. Il a beau avoir ses biberons, ils sont tous chauds et il transpire beaucoup… Je sais que la climatisation n’est pas bonne pour les enfants en bas âge mais ce n’est pas une raison."

Une fois à Alès, les mines deviennent radieuses et affichent un teint rougeâtre. "L’avantage du train, c’est qu’on prend des couleurs sans aller à la plage...", conclut Thierry.

Source http://www.midilibre.fr/2012/08/28/emba ... 553919.php

31 août
Des trains de bonne conduite

Baskets, short et tee-shirt blanc. À partir de leur look, les membres de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) semblent tout faire pour ne pas ressembler à des gendarmes. En effet, les méthodes utilisées par cette brigade spéciale de la Gendarmerie nationale, créée en 1997 pour faire face à la croissance de la délinquance des mineurs, diffèrent nettement de celles, plus fermes, de leurs collègues.

"Nous essayons d’aller à la rencontre des jeunes avec sensibilité et bon sens, afin de les initier au respect des règles et des autres. Nous sommes plus dans la prévention que dans la répression", affirme ainsi le lieutenant Alain Boucherie, chef de service de la BPDJ du Gard.

Depuis fin avril et jusqu’au 2 septembre, sa brigade, qui compte en été dix militaires, patrouille dans les trains TER à 1 €, entre Nîmes et le Grau-du-Roi, dans le centre-ville et sur le front de mer de la localité maritime.

"J’aime être en contact avec les gens"
Dégradations, violences verbales, parfois physiques, insultes envers le personnel SNCF… Pendant l’été, les trains entre Nîmes et le Grau-du-Roi sont le théâtre de fréquentes incivilités, auxquelles la BPDJ à tenter de mettre un frein.

"Pendant les mois de juin et juillet, il y avait plus de 700 personnes qui montaient sur le train, dont beaucoup de groupes de jeunes de 11 à 16 ans. Nous avons essayé de parler avec eux sans leur faire la morale, en leur faisant passer des messages. Nous n’avons jamais eu besoin d’utiliser des méthodes plus dures, à part dans deux ou trois cas" , ajoute le lieutenant Alain Boucherie.

Les membres de la brigade travaillent quotidiennement dans les quartiers de plusieurs communes du département, telle Saint-Gilles ou encore Vauvert. Ce travail de proximité, ajouté à leurs interventions au cours de l’année dans les établissements scolaires, leur permet d’avoir une connaissance approfondie des jeunes et de leurs parents. "

"Certains mineurs, que nous rencontrons dans le train, viennent des quartiers que nous suivons, ou parfois ils nous ont rencontrés lors d’une intervention dans leur école. Cela facilite le contact et l’échange avec eux, explique le maréchal des logis chef, Ingrid Lefrère. Je suis gendarme depuis neuf ans et il y a un an, j’ai choisi de faire partie de la BPDJ. J’aime être en contact avec les gens."

Problèmes liés à la consommation d'alcool et de drogue
L’action de prévention et de communication de la brigade ne s’arrête pas dans le train. Une fois arrivés au Grau-du-Roi, les militaires se promènent à pied ou en VTT, en centre-ville et sur le front de mer. Accompagnés par une jeune du service civique, ils interpellent de nombreux mineurs présents sur place.

"Dans une petite ville comme le Grau-du-Roi, qui compte environ 7 000 habitants en hiver et 100 000 en été, l’arrivée en masse de 700 personnes à la fois fait peur. Effectivement, il y a des problèmes liés à la consommation d’alcool et de drogue, mais aussi des incivilités, et ça ne concerne pas que les jeunes des quartiers. Mais ce n’est pas non plus le Bronx", relativise le lieutenant Boucherie.

À noter que les résultats de cette opération estivale ne sont pas quantifiables. "Pas de chiffre pour la BPDJ", certifie le lieutenant.

Source http://www.midilibre.fr/2012/08/30/des- ... 554906.php

4 septembre
Le beau bilan de l’été ferroviaire

L’été aura été plus qu’actif pour la SNCF, avec 20 millions de voyageurs transportés en France sur les deux mois d’été dans 50 000 trains, et des fins de semaines à 1,2 millions de voyageurs. Dans les gares du Languedoc-Roussillon, on a atteint 200 000 personnes par week-end. "Nous avons eu 20 à 25 % de voyageurs supplémentaires dans nos gares durant l’été", note Céline Bochel, directrice de l’information à la SNCF.

Flux massif
Un flux massif qui a donné lieu à quelques cohues, en particulier sur l’axe TER Toulouse-Narbonne, dont les trains sont insuffisamment fréquents. Mais dans de nombreux cas elles ont été atténuées par le renforcement de la capacité des trains et, précise Laurent Barou, responsable du bureau SNCF "transporteurs" à Montpellier, "par la réintroduction d’une ancienne pratique : la mise en place au dernier moment de trains TER supplémentaires, quelques minutes après le départ du train régulier lorsque ce dernier est plein".

Ce système, qui demande beaucoup de souplesse, "est destiné à être reconduit", dit-on à la SNCF.

Au total, et bien que la ligne principale du réseau languedocien, Narbonne-Nîmes, soit saturée et ne dispose d’aucun itinéraire alternatif, les résultats de régularité sont exceptionnels en région cet été. Le pourcentage de TER à l’heure grimpe à 89,9 %, soit 3 points de plus qu’à l’été 2011, 5 de plus qu’à l’été 2010 et même 10 de plus qu’à l’été 2003.

La ponctualité des TGV passe de 75 % à l’été 2011 à 86 % cet été
"Sans aucun doute la nouvelle organisation du cadencement a aidé à mieux gérer les flux, avec par exemple un TER à chaque heure vers Narbonne", note Laurent Barou.

"Il en va de même pour les TGV, eux aussi cadencés, dont la ponctualité passe de 75 % à l’été 2011 à 86 % cet été", ajoute le responsable. M. Barou se félicite aussi que "la régularité du délai entre l’arrivée d’un TER et le départ d’un TGV ou Intercité" permette aussi de mieux assurer les correspondances.

Parmi les soucis, un vol de batterie sur un passage à niveau le 17 juillet a retardé 38 trains sur 300 ce jour-là. L’événement le plus pénalisant est survenu le 2 août, avec ce capot de voiture jeté sur la voie à Baillargues. Il a retardé 52 trains sur 290 ! La panne d’un train de fret, le 4 août, a retardé un Intercité d’une heure, avec boissons offertes aux voyageurs. Le 25 août, une caténaire rompue à Valence a retardé 20 TGV.

Pour répondre aux défis, la SNCF alignait 75 personnes pour la seule gare de Montpellier, effectif porté à 85 les fins de semaine grâce à la mobilisation des cadres, pour assurer le service opérationnel et l’accueil-embarquement.

De plus, les agents SNCF de toutes fonctions, sur la base du volontariat et avec la seule contrepartie d’une récupération du jour travaillé, ont revêtu le gilet rouge dans les gares pour devenir "volontaires de l’information". Un dispositif à l’échelle de ce transport de masse sécuritaire et économe en énergie qu’est le rail.

Source http://www.midilibre.fr/2012/09/03/le-b ... 556559.php
Dernière édition par Didier 74 le 04 Sep 2012 12:19, édité 1 fois.
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