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tram21 Wrote:Accident à Mesvres (entre Étang et Le Creusot) entre un TER et un transport exceptionnel
http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/5181912/Un-train-TER-percute-un-transport-exceptionnel-%28actualise-a-16h10%29.html
«Dans le meilleur des cas, le procès pourrait s’ouvrir au cours du premier trimestre 2012», estime le président du tribunal de grande instance de Thonon (TGI), Benjamin Deparis.« Les deux juges d’instruction d’Annecy ont prononcé un avis de clôture de l’instruction et transmis le dossier au procureur de la République, ici, à Thonon »
Sur le fond, Me Rimondi avocat de plusieurs familles est catégorique. « Le chauffeur a commis une faute, c’est incontestable, mais il y a des responsabilités qui se juxtaposent et impliquent RFF (réseau ferré de France) et la SNCF. Ils doivent être présents au procès ». Après un statut de témoin assisté, l’avocat attend, dans l‘ordonnance de renvoi, leur mise en examen.
Les parents sont sur la même ligne, avec l’objectif ferme de voir évoluer la réglementation. Porte-parole, David Héraclide pointe en particulier la visibilité faible au passage à niveau incriminé et la vitesse du train. « À 50 km/h, le train aurait pu s’arrêter. Il est aberrant que la vie des gens passe au second plan, bien après des intérêts économiques. Car plus les trains vont vite, plus il y a de rotations. Par ailleurs, RFF et SNCF se dédouanent en regard d’une réglementation et d’une classification dont ils sont corédacteurs. C’est être juge et partie. C’est inadmissible. Cela aussi doit changer.
Les parents sont sur la même ligne, avec l’objectif ferme de voir évoluer la réglementation. Porte-parole, David Héraclide pointe en particulier la visibilité faible au passage à niveau incriminé et la vitesse du train. « À 50 km/h, le train aurait pu s’arrêter.
Il est aberrant que la vie des gens passe au second plan, bien après des intérêts économiques. Car plus les trains vont vite, plus il y a de rotations.
Les parents sont sur la même ligne, avec l’objectif ferme de voir évoluer la réglementation. Porte-parole, David Héraclide pointe en particulier la visibilité faible au passage à niveau incriminé et la vitesse du train. « À 50 km/h, le train aurait pu s’arrêter.
MESVRES. Un TER qui circulait entre Dijon et Nevers a percuté un convoi exceptionnel qui transportait une pale d'éolienne à un passage à niveau à Mesvres, entre Autun et le Creusot.Un passager du TER :«J’ai vu un bout d’éolienne voler»
Bilan. Les 19 passagers du train sont indemnes, ainsi que le chaffeur du camion.
Enquête. La gendarmerie doit se pencher sur les conditions de circulation des convois sur cette nationale.
Colère. Cet accident n'étonne pas le maire de Mesvres qui avait alerté les autorités sur la dangerosité de ce passage à niveau.
Débat. Celui sur la sécurité aux passages à niveau est relancé. RFF dit être mobilisé sur la question.
Un train TER a percuté hier un convoi exceptionnel qui transportait une pale d’éolienne. Un spectaculaire qui n’a pas fait de blessé et qui relance le débat sur la sécurité au passage à niveau.
La vision est irréelle. Une pale d’éolienne, monstre d’acier, qui semble avoir été soufflée sur le bord de la route, comme une vulgaire branche d’arbre par le vent. Hier, vers 15h15, le train express régional (TER) 893010 qui assurait la liaison Dijon-Nevers a percuté un convoi exceptionnel transportant cette pale au passage à niveau numéro 66 de la commune de Mesvres, entre Autun et le Creusot.
Un accident spectaculaire
Un accident particulièrement spectaculaire qui n’a pas fait de blessé parmi les dix-neuf personnes qui se trouvaient à bord du train, dont le conducteur et un employé de la SNCF et entraîné un déploiement de pompiers et de gendarmerie particulièrement impressionnant. Le conducteur du camion est également indemne. « Un miracle » selon une passagère. Ce convoi exceptionnel en provenance d’Allemagne était composé de trois camions transportant chacun une pale d’éolienne. Si le premier engin est parvenu à passer, le second a été percuté par le train qui filait à 120 km/heure. La barrière s’est semble-t-il abaissée sans que le second chauffeur ne s’en aperçoive compte tenu de l’impressionnante marchandise qu’il transportait et alors qu’il circulait à vitesse réduite. On sait qu’entre l’abaissement de la barrière et le moment où elle se révèle après le passage du train, il faut compter vingt-cinq secondes. Une des questions centrales est pourquoi ce convoi se trouvait à ce moment, à cet endroit, alors que les règles qui encadrent leur circulation sont très strictes sur les conditions d’horaires pour éviter ces collisions ? Une enquête de gendarmerie a été ouverte. Mais déjà, on sait que le conducteur du camion et que celui du train ne présentait aucune trace d’alcool. Ils ont été entendus après l’accident par les enquêteurs.
Le passage à niveau redouté
Cet accident n’étonne guère les habitants de la commune où ce passage à niveau a très mauvaise réputation.
En dix ans, aucune collision de ce type ne s’est produite mais quatre incidents ont été observés.
André Jarlot, le maire, est le premier à le dire : « ce passage à niveau est dangereux, on le sait. Cette route nationale est réservée au convoi exceptionnel. Tous les ans, lors de réunions avec la SNCF et les services de sécurité concernés, j’explique que beaucoup de convois ne respectent pas la réglementation, notamment les convois qui viennent de l’étranger. Si elle était respectée, ce type d’accident n’arriverait pas ».
Les conclusions de l’enquête attendues
Réseau ferré de France (RFF) estime pourtant que le passage à niveau 66 de la commune ne réunit par les conditions qui le classeraient comme « à risque » ou permettraient sa suppression. Le propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français attend aujourd’hui les conclusions de l’enquête de gendarmerie, tout comme la SNCF et Claude Dulamon, sous-préfète d’Autun qui s’est rendue sur place après l’accident. Une réunion devrait réunir ces trois acteurs très prochainement.
« J’ai eu peur, je tremblais »
Les dix-neuf passagers présents dans le TER ont été regroupés à leur descente du train dans la petite salle des fêtes de Mesvres, où ils ont été pris en charge par une équipe du Smur d’Autun. Aucun n’a été blessé, mais certains plus choqués que d’autres. « J’ai entendu un gros bruit, puis vu beaucoup de poussière. J’ai eu très peur sur le coup parce que je pensais que le train allait dérailler. Mais je n’ai vraiment réalisé ce qu’il s’était passé qu’une fois descendue, quand j’ai vu l’éolienne sur le bord de la route », témoigne Odile, assise à côté de ses deux petites-filles, Salomé 9 ans et Xavière 7 ans, les deux seuls enfants qui se trouvaient à bord du train. Comme leur grand-mère, les fillettes ont eu très peur mais n’ont pas cédé à la panique. « Je me trouvais contre la fenêtre et j’ai entendu un gros boum, raconte Jonathan, 23 ans. J’ai vu un bout d’éolienne voler par-dessus le train. Un monsieur devant moi a eu le réflexe de s’allonger dans l’allée de la rame, j’ai fait pareil. J’ai eu peur, je tremblais ». Anthony, 19 ans, a eu lui « très peur » : « je me trouvais assis dans le sens arrière de la marche. J’ai senti le choc puis j’ai vu l’éolienne voler. Les vitres se sont brisées. Je n’espérais qu’une seule chose, c’est que la rame ne verse pas ». Antony a réussi à joindre sa mère au téléphone juste après l’accident : « elle est très inquiète ». Michel, qui lui se trouvait à l’avant du train, décrit le chaos dans sa rame : « j’ai entendu un gros bruit, les vitres ont éclaté et de la fumée est apparue. Ça ne sentait pas bon. J’ai vu des branches voler à l’extérieur, sur le train. » Ironie de l’histoire, c’est en train que ces passagers sont retournés à Nevers, depuis Étang-sur-Arroux qu’ils ont rejoint en bus. « De toute façon, je trouve plus rassurant de prendre le train que la voiture », estime Michel. « On ne prend jamais le train et il a fallu que ça tombe sur nous ! », s’amusait à ses côtés une des passagères.
La ligne Dijon-Nevers perturbée
La SNCF indique dans un communiqué que « de gros dégâts sur l’infrastructure ont été constatés laissant présager d’importantes perturbations de trafic sur la ligne Dijon-Nevers pour les jours à venir. » Elle précise que « les équipes techniques de maintenance de l’infrastructure sont mobilisées afin de rétablir le plus rapidement possible la circulation des trains » et qu’« un service de substitution par bus est mis en place en attendant la reprise du trafic. »
Le directeur régional de Réseau ferré de France Bourgogne Franche-Comté (RFF, propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire français) Abdelkrim Amoura « déplore » cet accident : « Nous mobilisons une énergie très forte pour informer et sensibiliser à ce genre d’accident. »
PASSAGE À NIVEAU Une journée mondiale le 9 juin
Pour la quatrième année consécutive, RFF organise, le 9 juin, une journée mondiale de mobilisation au risque des passages à niveau. En 2010, 100 passages à niveau ont été supprimés et 150 passages à niveau améliorés selon RFF.
TÉMOIGNAGE Serge Avry Le conducteur du train" Je ne pouvais rien faire "
S’il est un homme qui se souviendra toute sa vie de cette journée du 31 mai, c’est bien Serge Avry. C’est lui en effet qui était aux commandes du TER au moment du choc avec la pale d’éolienne.
« En sortant du virage, j’ai vu le convoi, mais je ne pouvais rien faire », raconte le conducteur de train peu de temps après l’accident. Visiblement, l’homme qui habite Nevers est d’un sang-froid impressionnant. Quelques minutes après le terrible choc, il était d’un calme olympien.
Didier 74 Wrote:Les parents sont sur la même ligne, avec l’objectif ferme de voir évoluer la réglementation. Porte-parole, David Héraclide pointe en particulier la visibilité faible au passage à niveau incriminé et la vitesse du train. « À 50 km/h, le train aurait pu s’arrêter. Il est aberrant que la vie des gens passe au second plan, bien après des intérêts économiques.
Didier 74 Wrote:Très grosses perturbations à Grenoble. Tout le trafic est interrompu ce soir sur la section SAG - Grenoble en raison des orages.
Un arbre est tombé sur les voies à 18h40 à Moirans. Le trafic a repris progressivement à partir de 20h15.
- oui, j'étais dans cette galère... Ca mérite un petit compte rendu : départ 18:12 de Lyon Part Dieu. Le TER ralentit avant l'arrivée à Bourgoin : "Suite à un problème d'alimentation électrique, notre train stationnera à Bourgoin pour une durée indéterminée".
Après 1 h d'arrêt du TER en gare de Bourgoin, l'annonce change : "Suite à un problème électrique, notre train ne poursuivra pas son trajet. Veuillez descendre, 3 autocars de substitution sont mis à votre disposition". Pas le moindre autocar devant la gare, mais de toutes façons il aurait fallu au moins 8 autocars pour embarquer tous les passagers (2 TER + 1 TGV duplex en rade). Et bien sûr, personne en savait si les autocars de substitution daigneraient accepter de prendre des vélos en soute (il devait y avoir 6 ou 7 passagers avec vélo sur le parvis).
Après 1/2 h de plus devant la gare à attendre d'hypothétiques autocars insuffisants, un gars SNCF s'approche et annonce "Les passagers du TGV remontent dans le TGV". Les passagers TER demandent "Et nous ?". Réponse: "On ne sait pas".
Donc évidemment, tous les passagers des TER, y compris tous ceux qui avaient un vélo, sont allés s'entasser dans le TGV duplex avec les passagers du TGV. Et là, gag, on finit par nous annoncer que ce TGV part... pour Lyon Perrache, où, parait-il, 10 autocars nous attendent.
Bref, vers 20:50, arrivée à Perrache. Cohue sur le quai. Quelques agents SNCF en gilet rouge nous disent "Vous devez remonter dans le TGV".
Passagers incrédules "Mais non, on en vient, où sont les autocars?". Réponse des gilets rouge "On ne sait pas, on nous a dit que vous deviez remonter dans le TGV, il va repartir." Les gilets rouges chargent des cartons "plateau repas" et le TGV repart, sans qu'aucune annonce n'ait été faite depuis Bourgoin. 20:59 nous repartons en
direction de Grenoble, où le TGV arrive à 22:13. Nous, nous sommes arrivés à 22:20, car il a fallu 7 minutes avant que les portes du TGV s'ouvrent.
Ce que j'aimerais vraiment comprendre, c'est pourquoi on nous a promenés par Perrache alors que les autocars Lyon - Grenoble doivent normalement passer par Bourgoin. Quelqu'un a-t-il une explication plausible ???
- Quelqu'un a-t-il une explication plausible ???
Lyon - Grenoble : Trafic stoppé pendant 2 heures
Le trafic aura été interrompu pendant près de 2 heures entre Lyon et Grenoble
Suite à une coupure d'alimentation sur la ligne SNCF Lyon-Grenoble, le trafic a été interrompu ce jeudi 16 juin.
Vers 18H, à hauteur de Saint-Jean-de-Moirans en Isère, un passant a signalé un début d'incendie sur une boîte d'alimentation électrique d'une caténaire. Immédiatement, la SNCF a décidé d'arrêter tous ses trains entre Lyon et Grenoble. Une douzaine de TGV était retenue et une cinquantaine de TER impactée (annulés ou retardés).
A l'origine de l'incident, la chute d'un arbre près d'une caténaire qui a déclenché un début d'incendie sur un distributeur électrique, coupant l'alimentation du secteur.
Le trafic a repris vers 20H40. Des autocars ont été mis en service pendant l'interruption notamment au départ de Grenoble vers Chambéry.
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