La grogne des usagers atténuée par le TGV
Les usagers qui prennent l'abonnement travail sont pénalisés les soirs avec les nouveaux horaires.
RETHEL (Ardennes). Trois TER devraient être touchés par la nouvelle grille horaire de la SNCF. Pour atténuer la grogne des abonnés TER, la SNCF leur propose de prendre le TGV.
C'EST un vent de révolte qui soufflait sur la gare de Rethel mardi, depuis que les usagers ont eu confirmation de la nouvelle grille des TER qui sera mise en service au 9 décembre. « Il y a trois TER qui ont été annulés et notamment les soirs », gronde Nathalie Rémy, une habitante de Rethel qui fait le déplacement tous les jours pour aller travailler à Reims.
Il s'agit du 19h29, qui va de Reims à Sedan, du 19h44, de Reims à Longuyon, et du 20h31, Reims-Sedan. Évidemment ces trois trains s'arrêtent à Rethel et pour certains à Bazancourt. « Ils ont supprimé les trois trains pour en mettre un seul à la place à 19h58 avec arrêt à Bazancourt, cela aboutit à une carence de trains entre 18h28 et 19h59, après il faut attendre 21h54 pour avoir un autre train pour les Ardennes.
Du coup, les personnes qui travaillent dans le commerce et qui terminent à 19 heures, par exemple, rentrent chez elles soit vers 20h30 soit vers 22h55 au lieu de 19h50 ou 21h30. « Est-ce normal qu'il n'y ait plus de TER entre 18h28 et 19h59 et entre 19h59 et 21h54, à des heures où il y avait des passagers ? Les trains n'étaient pas vides, cela nous était bien utile, car le train comme moyen de transport est moins coûteux et aussi moins polluant. A-t-on pensé à ces familles qui attendent le parent qui rentre ? » Nathalie Rémy évoque la possibilité de prendre un TGV à 19h21. « Ce serait un mieux, car cela pourrait arranger la situation des abonnés qui sortent du travail à 19 heures, mais ceux qui partent de Reims à 20 heures seront toujours pénalisés. »
Un TGV pour remplacer
Nathalie Rémy qui s'est fait le porte-parole de tous les abonnés au train, a fait circuler une pétition qui a été envoyée au conseil régional, à la SNCF, à la mairie de Reims et aussi de Charleville.
La date du 9 décembre approchant, il y aurait fort à parier que les horaires des trains seraient modifiés, comme prévu. « Ça râle déjà sur les quais, les gens en parlent. C'est écœurant de devoir rentrer si tard le soir. C'est vraiment révoltant de supprimer ces trains. Les gens ne sont vraiment pas contents, cela fait tard, ce n'est même pas jouable, il faudrait reprendre la voiture ! ». C'est ce qu'on entend de la part des abonnés qui sont nombreux à utiliser le TER en guise de « métro » pour aller travailler à Reims. Certains doivent même prendre la voiture ensuite pour rejoindre des villages comme Signy-l'Abbaye ou Novion-Porcien, sans compter les abonnés de Bazancourt et du sud des Ardennes comme le Châtelet ou Juniville.
« On ne comprend pas pourquoi, ils retouchent si souvent les horaires, et surtout quand ça marche. Pour une fois que cela rendait service aux gens », grondent les salariés ou les commerçants qui doivent fermer leur boutique après 19 heures, même si la SNCF les autorise à prendre le TGV. Cette solution a été proposée mardi après-midi, aux abonnés TER.
Ces derniers pourraient accéder au TGV moyennant une participation de 25 euros mensuels pour les actifs et 12 euros pour les étudiants, « mais cela ne réglera pas et de loin le problème des abonnés qui quittent le travail à 20 heures, à Reims car ils devront de toute façon attendre deux heures, c'est dommage. Il faudrait penser un peu à eux et à leur famille ! » persistent des usagers. Mais en coupant la poire en deux et en anticipant la grogne qui gagnait les quais, comme elle vient de le faire, la SNCF espère bien se rallier les faveurs de ses clients.
Le TGV en sus…
Nous avons contacté Éric Chartrain, directeur délégué TER Champagne-Ardenne. Il explique qu'il n'y a pas une suppression de trois trains. « Le TER de 19h44 n'est pas supprimé, il est décalé d'un quart d'heure et part à 19h59. Quant au 19h29, il peut être remplacé par le TGV, nous sommes en train d'étudier les conditions d'accès au TGV, une communication sera faite dans les jours qui viennent (NDLR : la communication a été faite l'après-midi même par la SNCF à ses abonnés) ; maintenant pour les clients qui sortent à 20 heures, il y a une solution à 21h54 avec arrêt à Bazancourt, et le vendredi et le dimanche, un train est prévu à 20h54. Sur le 20h31, nous n'avions qu'une quinzaine de personnes, alors que le train compte 176 places, les clients devraient considérer les redéploiements que l'on a pu faire sur d'autres lignes, très fréquentées ».
Donc la solution qui a été trouvée, concerne les clients de 19 heures avec la possibilité de prendre le TGV moyennant une participation supplémentaire de 25 euros mensuels ce qui place un abonnement mensuel à plus de 100 euros. Et 7,50 euros pour la formule hebdomadaire.
Sources http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... &xtmc=SNCF et http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... &xtmc=SNCF
Relaxnews, 6 décembre
les iDTGV pour le printemps en vente dès le 11 décembre
La SNCF ouvre à la vente ses billets de trains iDTGV, pour tout voyage compris entre le 29 mars et le 13 juin. Dès le 11 décembre, les voyageurs pourront organiser leurs vacances de printemps, à partir de 19€ l'aller simple, vers trente destinations en France.
Les billets petits prix de la SNCF seront disponibles vers les nouvelles villes mises en service, à savoir Quimper, Lorient, Auray et Vannes. Les passagers pourront les acheter sur iDTGV.com.
Les billets iDTGV viendront compléter l'offre à bas prix lancée prochainement par la SNCF. Des TGV low-cost verront le jour l'an prochain, a priori fin mars-début avril. Avec eux, les voyageurs pourront relier quelques villes de France, comme Montpellier, à partir de 25? l'aller simple. Il faudra toutefois partir des gares de banlieue, comme Marne-la-Vallée, en Ile-de-France.
Ouest France, 6 décembre
La Roche-Maurice. Un arrêt supplémentaire pour le TER
À partir du dimanche 9 décembre, le TER partant de Brest à 17h15 effectuera un arrêt supplémentaire à la gare de La Roche-Maurice. La SNCF l’a annoncé lors de la publication des horaires d’hiver. Le comité de défense de la gare de Landerneau « se félicite d’avoir été entendu par les élus du conseil général ». Les salariés, les étudiants, les lycéens « qui habitent dans le secteur de La Roche-Maurice, gagneront 45 minutes et ne seront plus obligés d’attendre le train qui part de Brest à 18h, pour rejoindre leur domicile », souligne Gilles Meurice, au nom du comité.
Source http://www.brest.maville.com/actu/actud ... 9_actu.Htm
La Dépêche du Midi, 7 décembre
Trains : nouveaux horaires en Midi-Pyrénées
La modernisation du réseau ferroviaire est à l'origine des ajustements des horaires.
À compter du 9 décembre, en raison de travaux de modernisation du réseau ferré, des aménagements des horaires de certains trains vont entrer en vigueur. La SNCF et RFF se sont engagés, hier, à stabiliser ces horaires en 2013.
La construction de la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, avec notamment la réalisation des travaux de raccordement sur la ligne classique, ainsi que la poursuite des efforts de rénovation et de modernisation du réseau ferroviaire sont à l'origine de la mise en œuvre, à compter du 9 décembre, de la nouvelle grille horaire 2013. Hier, lors d'une conférence de presse, Pierre Meyer et Christian Dubost, respectivement directeurs régionaux de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) ont présenté les principales modifications touchant les TGV, intercités et TER.
Des décalages de quelques minutes
Ces changements sont nettement moins importants qu'en 2012, où 85 % des horaires avaient évolué, a rappelé Christian Dubost, ajoutant que l'un des objectifs est de «stabiliser le système» jusqu'en 2017, année de la mise en service prévue des LGV Tours-Bordeaux, le Mans-Rennes et Nîmes-Montpellier, afin d'offrir une «meilleure visibilité» aux clients du rail. En outre, pour limiter l'impact des travaux sur les circulations de train, une nouvelle organisation de la maintenance a été mise en place, avec notamment une intensification des interventions de nuit.
Sur l'axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt), qui relie l'Île-de-France au grand Sud-Ouest et à l'Espagne, les circulations Toulouse, Cahors et Brive seront décalées de quelques minutes, comme sur l'axe Toulouse-Agen.
En revanche, l'organisation des travaux de jour va entraîner, sur les TER, des changements horaires plus importants.
Sur l'axe Toulouse-Castelnaudary-Carcassonne, les horaires des TER et TER omnibus seront avancés de 5 à 6 minutes. Sur d'autres axes, comme Toulouse-Auch et Latour-de-Carol, aucune modification n'est prévue.
Concernant la circulation TGV, la réalisation des travaux sur le tronçon Tours-Bordeaux va imposer un allongement des temps de parcours d'une dizaine de minutes en 2013. La SNCF a également annoncé la mise en service, vers la fin de l'année prochaine, de deux allers-retours TGV de Toulouse vers l'Espagne.
«Globalement, le service TGV est reconduit avec quelques adaptations horaires» a souligné le directeur de la SNCF.
Face à ces changements, une intense campagne d'information a été conduite et sera poursuivie. Dans les gares, à bord les trains, des opérations sont organisées pour informer le plus largement possible les voyageurs. En 2013, avant chaque période de travaux, les équipes de la SNCF et de RFF iront à la rencontre des voyageurs pour mieux les informer.
Plus de renseignements sur les horaires sur http://www.ter-sncf.com ou sncf.com.
Le fléau des vols de cuivre
Le vol de câbles en cuivre sur le réseau SNCF est devenu un véritable fléau. «On enregistre un vol par jour» a indiqué, hier, Pierre Meyer, le directeur régional de la SNCF.
L'impact de ces vols, qui viennent s'ajouter à d'autres facteurs externes comme les suicides, en recrudescence cette année, ou de mauvaises conditions atmosphériques, pénalise fortement la régularité des trains estimée à 91% (pour les TER, à 5 minutes près) en Midi-Pyrénées.
La SNCF a calculé les retards générés par ces actes de grivèlerie : ils s'élèvent à 10000 minutes, soit plusieurs jours perdus, sans compter le coût des réparations. Un fléau pourtant difficile à combattre faute de pouvoir mettre un agent ou un cheminot derrière chaque caténaire.
Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/12 ... enees.html