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viadi Wrote:Pourquoi la fermeture ne peut elle pas etre plus réduite? Par exemple au départ de Erstfeld au lieu de Flüelen?
viadi Wrote:En esperant qu'il n'y ait pas trop de bouchons sur l'autoroute...
La ligne du Gothard va rester fermée durant un mois
Vers 9h mardi, une coulée de gravats est tombée sur les rails de la ligne du Gothard, où se trouvaient trois ouvriers.
La ligne ferroviaire du Gothard sera impraticable durant environ un mois après l'éboulement de mardi dans le canton d'Uri. Les recherches de l'ouvrier de 29 ans pris sous les rochers n'ont toujours pas pu commencer pour raisons de sécurité.
Les dégâts sur la ligne du Gothard sont plus importants que prévu après le glissement de terrain de mardi à Gurtnellen, dans le canton d'Uri. Les CFF ont annoncé mercredi que la voie ferroviaire restera fermée durant environ un mois à cause des travaux qui doivent être entrepris.
Par ailleurs, un ouvrier demeure enseveli sous les décombres. On ignore si cet Uranais de 29 ans est encore en vie. Et il n'est toujours pas possible actuellement de lancer les recherches en raison des risques d'éboulement. Seuls des chiens détecteurs non accompagnés ont pu être lâchés dans la pente. Les deux ouvriers qui ont été blessés lors de l'éboulement sont eux hors de danger.
Des travaux de dynamitage
L'éboulement, qui n'était pas prévisible selon les CFF, a fait bouger le tracé de la ligne ferroviaire. Entre 2000 et 3000 m3 de roche se sont décrochés et ont endommagé les voies, plusieurs pylônes de la ligne de contact ainsi qu'un mur de soutènement.
Des travaux de dynamitage seront "très probablement" nécessaires, de nouvelles masses rocheuses menaçant de s'abattre dans la vallée. Il faudra ensuite stabiliser la falaise située au-dessus de la ligne avant de commencer les travaux de déblaiement et de réparation du tronçon ferroviaire.
Aucun train ne circule entre Flüelen et Göschenen (UR) depuis l'accident. Quelque 300 à 400 mètres cube de roche entravent le tronçon. La tranchée mesure de 50 à 70 mètres de large sur une hauteur de 80 mètres. 500 mètres cubes menacent encore de s'effondrer et il n'est pas possible de se rendre sur le lieux pour des raisons de sécurité. En mars, un éboulement avait déjà bloqué la ligne de chemin de fer au même endroit.
Le trafic est très perturbé
Le trafic ferroviaire reste fortement perturbé. Les voyageurs au départ de la Suisse romande, de Berne et du Nord-Ouest de la Suisse à destination du Tessin ou de l'Italie sont priés de passer par l'axe du Simplon.
Pour ceux venant de Zurich, un service de trains régionaux, puis de bus, les transportent d'Arth-Goldau (SZ) à Göschenen (UR).
Le trafic marchandises est lui aussi entravé. Actuellement, dix trains marchandises se trouvent bloqués en Suisse et dix autres en
Allemagne.
"Nous étudions des solutions alternatives pour des passages en France et en Autriche", selon le porte-parole des CFF Reto Kormann.
En outre, la capacité du tunnel du Simplon est pour l'heure restreinte en raison de travaux.
Exploit La plus puissante loco à crémaillère fabriquée en Suisse
Le constructeur de matériel roulant ferroviaire thurgovien Stadler Rail a dévoilé mercredi sur son site de Bussnang la plus puissante locomotive à crémaillère jamais réalisée.
Ces locomotives seront affectées à la traction de trains lourds, notamment pour le transport de minerais, entre São Paulo et Santos, le plus grand port d'Amérique du Sud.
Sept exemplaires seront livrés au Brésil, dans le cadre d'un contrat de quelque 60 millions de francs.
Patron et propriétaire de la firme, le conseiller national UDC Peter Spuhler s'est dit très fier de voir que Stadler Rail a «construit la plus puissante locomotive à crémaillère du monde». Les deux premières machines seront acheminées à Bâle d'ici quelques semaines et transportées par bateau au Brésil via Anvers (Belgique).
Ces locomotives seront affectées à la traction de trains lourds, notamment pour le transport de minerais, entre São Paulo et Santos, le plus grand port d'Amérique du Sud. Elles seront exploitées par la société brésilienne MRS Logistica sur cette ligne qui comporte une dizaine de kilomètres équipés d'une crémaillère.
Ces locomotives électriques, d'un poids proche de 120 tonnes pour une longueur de 18,7 mètres, développent une puissance de quelque 5000 kilowatts (kW). Attelées en paire, elles peuvent tirer un train de 750 tonnes sur la rampe de 104 pour mille que comporte la ligne, et récupèrent de l'énergie lors du freinage des convois.
La dépouille de l'ouvrier enseveli au Gothard a été dégagée
Repéré vendredi dans les gravats, le corps de l'ouvrier disparu suite à l'éboulement qui a touché la ligne ferroviaire du Gothard mardi dernier a été extrait samedi.
Le cadavre de l'ouvrier de 29 ans enseveli mardi dans l'éboulement du Gothard a été extrait des gravats samedi matin. Il a pu être dégagé par la pelleteuse télécommandée entrée en action jeudi soir. Des chiens spécialisés ont d'abord localisé le corps du malheureux avant que la pelleteuse n'entre en action.
Comme de nouvelles chutes de pierres et de roches étaient toujours possibles, un engin téléguidé a été utilisé. Pour cette même raison, la partie fragilisée de la falaise, un rocher de 500m3, devrait être dynamitée en milieu de semaine prochaine.
Au moment de l'éboulement, l'Uranais de 29 ans était occupé à reconstruire une digue de protection de la voie ferrée contre les chutes de pierres. Deux autres ouvriers avaient été blessés lors de cet évènement. Le tronçon de la ligne ferroviaire endommagé restera fermé durant un mois.
Aménagements ferroviaires dans le Jura
La Confédération délie la bourse pour les quais jurassiens. Les trains pourront se croiser dans les gares du canton situées sur la liaison qui mène à la gare TGV de Belfort. Le Conseil fédéral a adopté vendredi une convention avec les CFF, qui se chargeront d’adapter les sites entre Delémont et la frontière.
Les coûts sont estimés à 17 millions de francs. La mise en exploitation est prévue en même temps que la réouverture de la ligne française Delle-Belfort, en décembre 2015.
Les conséquences de la fermeture du Gothard inquiètent
Les coûts de l'interruption du trafic ferroviaire au Gothard, prévue pour environ un mois, se chiffreront en millions de francs, et l'on craint un doublement du trafic de poids lourds à l'approche des départs en vacances d'été.
A Berne, les séances de crise se succèdent pour faire face à l'interruption du trafic ferroviaire, prévue durant environ un mois. On sait déjà que les coûts se chiffreront en millions de francs et les craintes se précisent sur une probable nuée de camions sur les cols alpins à l'approche des vacances d'été.
"Dans le pire des cas, 2000 camions supplémentaires passeront au Gothard", a déclaré Ruedi Rytz, de l'Office fédéral pour l'approvisionnement du pays, à la "NZZ am Sonntag". Le trafic des poids lourds pourrait donc presque doubler au début des vacances d'été, lorsque des bouchons sont inévitables. Cette perspective inquiète les cantons et les transporteurs routiers.
Des mesures d'urgence réclamées par l'ASTAG
L'Association suisse des transports routiers, l'ASTAG, trouve que la Confédération est trop passive. "Le trafic de contournement provoque des coûts élevés, rend partiellement impossible un approvisionnement dans les délais et est un non-sens aussi bien économique qu'écologique", a écrit le conseiller national Adrian Amstutz (UDC/BE), président de l'organisme, à la conseillère fédérale Doris Leuthard.
L'association faîtière des camionneurs demande donc que la Confédération prenne des mesures d'urgence notamment en relevant de 40 à 44 tonnes le poids des camions autorisés sur les routes suisses. Les camionneurs demandent également que des contingents d'autorisation de circuler la nuit soient introduits et que la Confédération projette immédiatement la construction d'un deuxième tube au tunnel autoroutier du Gothard.
La fermeture de la ligne du Gothard doit permettre le déroulement des différents travaux de surveillance, de sécurisation, de déblaiement et de remise en état. Deux employés avaient été blessés et le troisième, retrouvé mort samedi, avait disparu lors de l'éboulement.
Les amendes ont déjà rapporté 10 millions aux CFF
Depuis 6 mois, il n'est plus possible d'acheter son billet dans le train à moins de payer une surtaxe salée. Mais nombreux sont les voyageurs qui ne le savent pas encore. Du coup, les CFF se remplissent les poches.
Depuis l'entrée en vigueur du nouvel horaire le 11 décembre dernier, il n'est plus possible d'acheter son billet dans le train sur les grandes lignes. Car s'il fallait auparavant débourser un supplément de 10 francs pour obtenir un ticket à bord, il faut désormais s'acquitter d'une surtaxe de 90 francs en cas de «resquille». Un montant qui grimpe à 130 francs puis 160 francs en cas de récidive.
Six mois après l'introduction de cette nouvelle mesure, les voyageurs n'ont manifestement pas encore retenu l'information. «Nous avons en moyenne chaque jour 780 cas de gens ne possédant pas de ticket de transport valable», indique le porte-parole des CFF Christian Ginsing sur le site du Blick lundi. Soit autant de personnes qui devront débourser au minimum une amende de 90 francs.
70'200 francs par jour d'amendes
Ce qui fait que du 11 décembre au 30 avril dernier, quelque 167'000 passagers ont écopé d'une amende, selon le journal alémanique. Les CFF récoltent donc près de 70'200 francs par jour, soit 9,83 millions de francs depuis l'introduction du nouvel horaire. Ce qui représente cinq fois plus que pour toute l'année 2011.
«Avec l'ancien système, les clients réguliers contribuaient seuls à l'entretien d'un système de transports publics efficace», se défend Christian Ginsing. Le nouveau système permet «plus d'équité et de décence» selon lui, puisque les resquilleurs doivent désormais également passer à la caisse.
A noter enfin que le nombre de personnes pincées sans billet chaque jour ne diminue pas, selon les CFF, même six mois après l'introduction de la mesure.
Capacités en hausse au Lötschberg
L'axe du Lötschberg va accueillir davantage de trains marchandises jusqu'à la réouverture de la ligne ferroviaire du Gothard, en juillet.
Les compagnies ferroviaires et de transport combiné se sont accordées pour dégager des capacités supplémentaires sur le tracé berno-valaisan.
Une grande partie de la demande du transit de marchandises sera couverte par le Lötschberg, indiquent mercredi les CFF, BLS, la chaussée roulante RAlpin et l'opérateur de transport combiné Hupac dans un communiqué commun. Ainsi, les trains marchandises pourront passer aussi bien par le tunnel de base que par l'ancienne ligne du Lötschberg.
La compagnie bernoise BLS Cargo met en outre ses locomotives à disposition. CFF Cargo International renforce aux frontières son personnel affecté au chargement.
L'entreprise RAlpin, qui gère la chaussée roulante traversant les Alpes, s'est engagée à transporter moins de camions sur l'axe du Lötschberg. Elle libère ainsi de la place aux marchandises non accompagnées qui doivent être transportées par le rail. Enfin, Hupac gèrera le transport combiné de telle manière que la capacité des trains soit exploitée au maximum.
Investir et se coordonner
Les dégâts engendrés par l'éboulement de Gurtnellen (UR), sur la ligne du Gothard, se comptent en millions de francs, estiment les les quatre entreprises. S'y ajoute une perte de confiance dans le transport de marchandises par le rail et un transfert sur la route.
Les quatre alliés du rail réclament à la Confédération une hausse des capacités sur tous les axes de transit. L'Etat doit prévoir une déviation partielle du trafic sur un axe alternatif en cas d'urgence. Ils exigent aussi une coordination des travaux entre les axes alpins internationaux et ce, pour éviter les restrictions de trafic simultanées à l'image du Brenner (A) et du Simplon (VS/I).
LA TOURNÉE DU PATRON
Plusieurs fois par an, le directeur des CFF, Andreas Meyer, se déplace incognito en Romandie et va à la rencontre de ses employés, pour prendre la température et écouter leurs critiques. «L’illustré» l’a suivi. Voyage à l’intérieur d’une entreprise.
Qui reconnaîtrait en cet usager anonyme des CFF le grand patron de l’entreprise ? C’est pourtant lui, Andreas Meyer, la cinquantaine sportive, débarquant ni vu ni connu sur un quai de la gare de Genève, un lundi matin de mai.
Particularité: le chef porte à la main un sac rouge CFF où se trouvent des tasses et un thermos de café. Cet exercice de proximité à la Giscard, il le pratique plus d’une dizaine de fois par an, dans diverses villes du pays. Au programme du jour, Genève et Sion. «J’aime le côté spontané de cette visite», s’amuse-t-il, la tasse déjà tendue vers l’inconnu.
Ah, il s’approche d’un jeune employé sur le quai 2. Le garçon le regarde, vaguement interloqué. Andreas Meyer l’entraîne et tous deux discutent sur un coin de mur. Le collaborateur lui avoue qu’il n’arrête pas de donner des infos aux clients désemparés, dans Cornavin en plein chantier. Le patron acquiesce, écoute.
«ÇA GLISSE, ICI»
Le responsable de la gare, Olivier Fargeon, le rejoint. Ensemble, ils font le tour du propriétaire. Après avoir noté que les escaliers glissaient – «il faudra rectifier» –, Andreas Meyer se dirige vers l’office des ventes, installé depuis huit mois dans un local exigu. «Bonjour, vous avez deux minutes pour moi ?» demande-t-il à la cantonade, en se présentant. Les employés s’arrêtent net. Ils saisissent l’occasion pour dire leurs problèmes, plus ou moins désagréables. Du genre: cet hiver, il a fait quelquefois 10 degrés, ils ont travaillé en gants et bonnets. Ou : les billets mettent du temps à s’imprimer, parfois quatre minutes pour un ticket pour Lausanne. Meyer écoute, prend note.
Vient le sujet brûlant : la démolition de plusieurs immeubles du quartier des Grottes pour agrandir la gare. Un employé genevois s’exclame, sincère : «C’est un peu notre Montmartre que vous allez amputer !» Sa collègue renchérit: «Les gens ne comprennent pas que Zurich ait pu faire autrement. Il n’est jamais bon de se mettre à dos la population.» Meyer réplique : «Savez-vous que l’Etat zurichois a financé plus d’un tiers de tous ces travaux ? La ville et le canton de Genève devraient réfléchir à leur contribution.»
Puis il prend congé, non sans avoir pris la peine d’aller jeter un coup d’œil sur le quartier concerné, notamment le magasin de vélos qui disparaîtra. «Je peux comprendre que ce soit difficile pour les gens qui habitent ici depuis longtemps. Mais les bâtiments seront reconstruits et le quartier préservé...»
«ÊTRE PROTÉGÉS»
Vers 10 heures, dans l’hôtel voisin, ils sont une centaine d’employés à l’écouter donner une conférence. Un thème domine: la sécurité. Une responsable regrette que la police ferroviaire ne se déplace pas plus souvent. «Le vandalisme est régulier dans les trains et les gares, dont un récent cambriolage à Nyon. Nous avons besoin d’être protégés.»
Le boss est si volubile, parlant pendant plus d’une heure, qu’il en annule le repas prévu à midi avec le conseiller d’Etat vaudois François Marthaler, à Lausanne. On ira directement à Sion. Dans le train, il s’accorde une courte sieste. Puis réfléchit sur les remarques entendues. «Ce que les employés ont dit est juste. La sécurité me préoccupe beaucoup.» Joignant le geste à la parole, il expédie quelques mails à divers responsables, dont celui de la police ferroviaire.
Il semble surtout conscient des demandes pressantes des Romands, comme le prouve le déplacement récent et commun des gouvernements vaudois et genevois à Berne, pour sauver leur rail. «Quand j’ai débuté dans mes fonctions, les premiers cantons que j’ai visités ont été ceux du Léman. Je sais qu’il y a beaucoup d’aspects à rattraper dans cette région.» C’est pourquoi, ici et là, il martèle le même message: «Avec les nouveaux trains, plus longs et augmentant les places assises de près de 30% dès la fin de l’année, ce sera la première étape du feu d’artifice !»
VOYAGER DEBOUT ?
Comme Sion approche, il aborde une autre polémique: veut-il vraiment obliger les clients à voyager debout ? «J’ai été mal compris. Je comprends bien qu’il n’est pas agréable pour nos clients de ne pas trouver de place assise. Mais je voulais expliquer qu’aux heures de pointe, nous ne pouvons pas garantir une place à chacun.» Et lui, a-t-il déjà voyagé debout ? «Trois fois en cinq ans. A cause d’un grand événement, pour laisser ma place à une dame et après une journée de ski de fond. Ce n’est pas beaucoup et je voyage souvent !»
En fin d’après-midi, en gare de Sion, il tombe sur le transport d’un camion sur le rail. Enfile son gilet orange de sécurité et s’approche des ouvriers. «C’est aussi cela, l’avenir des CFF: ce type de travail va décharger nos routes. Nos employés le comprennent bien.»
Tout près, la cave est accueillante. Valais oblige, il se permet le seul verre de vin de toutes les villes traversées. Santé, patron, et retour à Berne. Pendant quelques heures, il a été un employé pareil aux 28 000 autres, ou presque.
Les CFF rouleront «à l’eau» en 2025
Swisscom, La Poste et les CFF ont présenté hier leurs objectifs pour diminuer leur consommation d’énergie
Le regard lumineux et la coiffure en pétard, la conseillère fédérale Doris Leuthard irradiait de bonheur, hier, à Berne. Et pour cause. A ses côtés, les grands patrons de quatre grosses régies publiques (CFF, La Poste, Swisscom et Skyguide) ont présenté ensemble leur stratégie pour économiser de l’énergie. Du jamais-vu.
Premier consommateur d’électricité en Suisse, les CFF veulent rouler plus vert que vert. En 2013, huit trains sur dix circuleront à l’eau, si l’on peut dire. La régie des transports utilise déjà massivement l’énergie hydraulique des barrages pour couvrir sa fringale de courant. Elle veut faire un pas de plus. En 2025 au plus tard, elle se passera totalement du complément en énergie nucléaire.
Si les CFF peuvent nourrir des plans aussi ambitieux, c’est parce qu’ils possèdent un atout de taille: ils sont producteurs d’électricité et disposent de six centrales hydrauliques. Ces dernières seront modernisées et développées. Parallèlement, la régie s’engage dans un plan de réduction de la consommation. Son objectif: –20% d’ici à 2025, ce qui correspond à la consommation d’électricité de toute la ville de Winterthour. Comment y parvenir? Le patron des CFF, Andreas Meyer, table sur des trains plus modernes et moins lourds, ainsi qu’une meilleure gestion du trafic.
Swisscom n’est pas en reste. L’opérateur s’est fixé comme objectif d’accroître son efficacité énergétique de 20% d’ici à 2015. «Un authentique défi. Avec le développement des télécommunications, la consommation d’électricité augmenterait de 30% si nous ne faisions rien», souligne le directeur, Carsten Schlotter.
Swisscom est en train de plancher sur des projets qui touchent le domicile. Le premier, nommé «Smart home», permettra d’ici à la fin de l’année de gérer sa consommation d’énergie et de chauffage. Le second vise à favoriser le télétravail afin d’éviter les déplacements professionnels inutiles.
La Poste, elle, consomme depuis 2008 de l’électricité à 100% verte. Elle fait aussi largement appel au rail, mais doit encore faire des progrès sur sa flotte de scooters pour distribuer le courrier. D’ici à la fin de l’année, la moitié des 7500 deux-roues fonctionnera à l’électricité. En 2016, l’ensemble du parc ne dégagera plus de CO2.
«Le tournant énergétique est techniquement réalisable et ces grandes entreprises d’Etat le démontrent et donnent l’exemple, se réjouit Doris Leuthard. Elles le font non parce que nous les y obligeons, mais parce que cela fait sens pour l’environnement et que c’est économiquement rentable.»
Du côté d’EconomieSuisse et de l’Union suisse des arts et métiers (USAM), on approuve tous les efforts volontaires pour une meilleure efficience énergétique. On conteste en revanche que cela soit suffisant pour compenser la sortie du nucléaire voulue par les Chambres fédérales. Et l’on redoute dans ces sphères des mesures coercitives à venir de la part de la Confédération.
L'explosion aura lieu lundi
L'explosion des 2.500 mètres cubes de roches qu'il faudra faire sauter suite à l'éboulement sur la ligne ferroviaire du Gothard aura lieu lundi prochain à 12.30 heures. Les CFF ont annoncé mercredi la date de l'événement. La masse à exploser est près de dix fois supérieure à celle qui avait sauté en mars 2012. L'explosion sera certes spectaculaire, mais les curieux sont priés de s'abstenir pour des raisons de sécurité.
Selon les géologues et les autres spécialistes sur place, environ 2.500 mètres cubes de roches menacent encore de s'effondrer, suite à l'éboulement qui s'est produit le 5 juin dernier au-dessus de la ligne ferroviaire du Gothard, actuellement fermée. Il faut donc faire exploser cette masse afin de garantir la sécurité de la ligne. Ce n'est qu'après l'explosion et divers travaux de consolidation que l'on pourra vraiment commencer à dégager le lieu de l'éboulement et consolider l'endroit.
La masse rocheuse qui va sauter lundi est dix fois plus importante que celle qu'il avait fallu faire exploser en mars dernier presque sur le même tronçon. Pour cette raison, il n'est pas possible d'isoler et de protéger l'endroit et toute la zone devra donc être interdite au public et fermée, y compris les sentiers pédestres. La route cantonale et l'autoroute A2 seront interdites à tout trafic pour les mêmes raisons de sécurité.
Les voyageurs sont invités à partir suffisamment tôt lundi matin. Les bouchons sur les routes dus aux nombreux bus remplaçant les trains supprimés de la ligne du Gothard sont inévitables, selon les CFF.
La ligne du Gothard pourrait être fermée pendant encore plus de deux semaines. Deux employés avaient été blessés et un troisième est décédé sous l'éboulement qui s'est produit le 5 juin. La ligne du Gothard fait transiter près de 200 trains par jour, dont près de 75 trains de voyageurs. Les frais qu'engendrera la fermeture de cette voie ne sont pas encore connus, mais selon Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF, "on peut s'attendre à des coûts de plusieurs millions de francs".
Les trains dorment, mais pas les riverains
La nuit, la mise en «veille» des rames cause des nuisances sonores.
Le bruit du passage des trains n’est pas le seul désagrément pour les voisins d’une gare. Les habitants de Rapperswil-Jona tentent depuis cinq ans d’obtenir des CFF une solution pour remédier à leurs insomnies, rapportait jeudi le «Tages Anzeiger».
Car les trains parqués là ne sont jamais tout à fait éteints; une «veille» imposée par la nécessité de laisser branchée la technologie installée à bord des convois.
Mais cela se traduit par des bourdonnements et autres bruits continuels qui ont poussé les riverains et la Ville à déposer une plainte, un cas unique en Suisse. Le Tribunal administratif fédéral vient de leur donner raison, car les mesures antibruit prises par les CFF ne concernent que les trains en mouvement et n’ont pas prise sur les nuisances des rames à l’arrêt. La compagnie n’a pas encore décidé si elle allait faire recours de ce verdict.
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