tram21 Wrote:
Langres était en 600 V continu !
Exact, merci d'avoir corrigé.
A+
Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome, Tchouks
tram21 Wrote:
Langres était en 600 V continu !
scoop54 Wrote:Tension ! Pas courant![]()
Ça marche pour tout les montages triphasé :
U (tension entre phase) = racine de 3 x V (tension phase/neutre)
chris2002 Wrote:D'ailleurs, pour le triphasé, trouver à quoi ressemble la tension dans chacune des 2 caténaires est en fait relativement simple:
Si on prend un montage en étoile conventionnel, on a aux entrées U,V,W les signaux de tension suivants:
U(t) = A*sin (wt+120°)
V(t) = A*sin (wt+240°)
W(t)= A*sin (wt+0°)
et en sortie de moteur, la tension suivante:
T(t) = 0
avec A l'amplitude et w la période.
Maintenant si on veut que W(t) soit la terre, on peut soustraire W(t) à chacune des entrées et à la terre, pour la machine synchrone cela ne change rien, elle verra toujours les mêmes tensions instannées à ses bornes. On a alors
U*(t) = A*(sin(wt+120°)-sin(wt)) = racine(3)*A*sin(wt+150°) = tension à injecter dans la caténaire 1
V*(t) = A*(sin(wt+240°)-sin(wt)) = racine(3)*A*sin(wt+30°) = tension à injecter dans la caténaire 2
W*(t) = 0 = tension dans le rail
T(t) = -A*sin(wt) = tension au centre de l'étoile, qui n'est plus nulle.
PS: je ne suis de loin pas spécialiste de l'électrotechnique, donc si j'ai fait une erreur, n'hésitez pas à me corriger...
Aig Wrote: Les intensités qui dépendent des différences de tension ont bien la même amplitude et sont bien déphasées de 120° de sorte que la somme des intensités est bien nulle au centre.
[…]
Sans en être sûr, je suppose qu'on ne le fait pas parce qu'il y a un risque que le potentiel "zéro" à l'endroit où se trouve le transfo ne soit pas tout à fait le même que le potentiel "zéro" à l'endroit où se trouve la machine qui consomme l'électricité, risque qu'on n'a pas si on utilise le rail d'une courte ligne de chemin de fer. A noter que l'intensité dans le rail a la même amplitude que celle qui circule dans chaque fil, mais c'est le cas aussi en monophasé !
chris2002 Wrote:Dans le cas d'une machine demandant la même intensité sur chaque phase oui. Par contre on pourrait imaginer un cas (d'école) où les 3 phases sont branchées en étoile sur 3 résistances de résistance ohmique différente (genre 10, 20 et 50 ohm). Dans ce cas là, il faudrait une ligne de terre, car l'intensité au niveau de la terre ne serait pas nul.
C'est d'ailleurs plus ou moins ce qui se passe si on branche des machines monophasées sur une ligne triphasées, en reliant une seule des phases et la terre à la machine. Si l'intensité demandée n'est pas la même sur les 3 phases, du fait que les machines branchées n'ont pas la même puissance, alors il y aura un courant qui circule dans la ligne de terre.
Harold92 Wrote:Quand il existe, c'est le neutre qui assure le retour du courant de déséquilibre entre phases.
Sur les lignes de distribution THT, il n'y a pas de neutre (on économise un fil..), mais un fil de terre (équipotentielle de tous les supports métalliques et protection anti-foudre) , monté sans isolation bien sûr.
Sur les lignes de distribution MT, il n'y a en général pas de terre (supports moins hauts..) ni de neutre.
Pour la distribution BT , le neutre est recréé par le transformateur-abaisseur de tension, et acheminé (isolé) jusqu'au(x) point(s) de consommation.
chris2002 Wrote:D'ailleurs, pour le triphasé, trouver à quoi ressemble la tension dans chacune des 2 caténaires est en fait relativement simple:
Si on prend un montage en étoile conventionnel, on a aux entrées U,V,W les signaux de tension suivants:
U(t) = A*sin (wt+120°)
V(t) = A*sin (wt+240°)
W(t)= A*sin (wt+0°)
et en sortie de moteur, la tension suivante:
T(t) = 0
avec A l'amplitude et w la période.
Maintenant si on veut que W(t) soit la terre, on peut soustraire W(t) à chacune des entrées et à la terre, pour la machine synchrone cela ne change rien, elle verra toujours les mêmes tensions instannées à ses bornes. On a alors
U*(t) = A*(sin(wt+120°)-sin(wt)) = racine(3)*A*sin(wt+150°) = tension à injecter dans la caténaire 1
V*(t) = A*(sin(wt+240°)-sin(wt)) = racine(3)*A*sin(wt+30°) = tension à injecter dans la caténaire 2
W*(t) = 0 = tension dans le rail
T(t) = -A*sin(wt) = tension au centre de l'étoile, qui n'est plus nulle.
PS: je ne suis de loin pas spécialiste de l'électrotechnique, donc si j'ai fait une erreur, n'hésitez pas à me corriger...
Aig Wrote:Juste un petit truc qui ne change rien au principe : le V*(t), sjnmtp, vaut racine(3)*A*sin(wt+210°) (i. e. 210° et non 30°). Je ne pense pas m'être trompé car les vecteurs représentant les différences de tension entre les phases forment un triangle équilatéral, ce qui impose un déphasage de 60° seulement entre U* et V* (U* et V* doivent être déphasés aussi de 60° avec U*-V*). Donc 60° de déphasage seulement entre les 2 fils, ce qui constitue encore une bizarrerie apparente, mais qui en fait est logique.
A+
Harold92 Wrote:Cela dit, les vecteurs sont orientés, et même si le triangle est équilatéral, les écarts de phase restent de 120°...
Aig Wrote:Indépendemment de ça, ce système est quand même étonnant car la vitesse de rotation des moteurs était imposée par la fréquence du courant au glissement près du moteur. Bien sûr, il y avait la technique permettant de faire varier le nombre de pôles et des transmissions mécaniques à rapport variable mais je suppose que tout cela ne devait pas donner un pilotage très doux. Le matériel moderne en service sur le Gornergrat et la JungFrau n'a plus ces inconvénients, je suppose. Quel est le schéma électrique de ces matériels : redresseurs, onduleurs et moteurs asynchrones (fonctionnant cette fois à fréquence variable) ou autre ?
chris2002 Wrote:toujours d'après les documents du professeur Allenbach:
http://documents.epfl.ch/users/a/al/all ... ch0401.pdf
tram21 Wrote:par contre, le tout premier système utilisé avant guerre en Allemagne, en 20 KV 50 Hz, n'a plus été utilisé après, malgré ses avantages : le couplage Scott
ce système permettait une alimentation amont des sous-stations sans déséquilibre dans le réseau de distribution HT triphasé, et une alimentation aval en monophasé avec une section de séparation au droit du transfo.
Thor Navigator Wrote:A part en adoptant un système lourd -pour une fréquence inchangée Hz de part et d'autre de la sous sta- de double conversion (soit comme dans le passé au moyen de groupes tournants soit au moyen de gros convertisseurs statiques grâce aux progrès de l'électronique de puissance), je vois difficilement comment on pourrait garantir un prélèvement équivalent sur chacune des phases. Sur les sous-sta 25 kV fonctionnant "en V" (c'est devenu courant sur le réseau, notamment sur LGV), la problématique est la même sur ce point.
lgv2030 - eomer Wrote:Christian: merci beaucoup pour ces explications.
Mais il me semblait avoir lu que les rames TGV de première génération (les PSE orange) étaient très efficaces sous 25 KV LGV et très peu performantes sous 25 KV classique. Comme les deux types de lignes utilisent le feeder, je pensais donc que le 25 kv était triphasée sur LGV et monophasée sur ligne classique.
Mais on m'a expliqué plus haut qu'on ne pouvait pas balancer 3 phases dans la caténaire et 3 phases inversées dans le feeder sans provoquer un "court-circuit géant". Alors, la question est: comment fonctionne le triphasé sur LGV ?
tram21 Wrote:je me demande si le système Scott ne serait pas intéressant pour un réseau de tramway, avec une tension plus basse (entre 1000 et 5000 V)
les électrifications des réseaux de tramways neufs demeurent en courant continu, avec des valeurs de tension basse (750 V), ce qui impose, en cas de trafic élevé :
- des sous-stations en grand nombre (Dijon comporte 9 sous-stations pour moins de 20 Kms de ligne !)
- une section de LAC importante (voir tram des Maréchaux à Paris)
- un soin particulier apporté au retour du courant (courants vagabonds)
le TMB circule en chaussée avec du 10 KV 50 Hz, en Suisse, il y a des lignes en voirie urbaine en 15 KV 16,7 Hz...
un des principaux avantages présentés du courant continu dans les réseaux de trams réside dans... le tarif des abonnements du fournisseur d'énergie !
en effet, le triphasé transformé en continu ne provoque pas de déséquilibre entre phases...
par contre, si le freinage par récupération doit être installé, y compris en sous-stations, la complexité et le coût des sous-stations augmente fortement (sous-stations à onduleurs).
eomer Wrote:il me semblait avoir lu que les rames TGV de première génération (les PSE orange) étaient très efficaces sous 25 KV LGV et très peu performantes sous 25 KV classique. Comme les deux types de lignes utilisent le feeder, je pensais donc que le 25 kv était triphasée sur LGV et monophasée sur ligne classique.
Mais on m'a expliqué plus haut qu'on ne pouvait pas balancer 3 phases dans la caténaire et 3 phases inversées dans le feeder sans provoquer un "court-circuit géant". Alors, la question est: comment fonctionne le triphasé sur LGV ?
chris2002 Wrote:Avant de vouloir passer à de l'alternatif, pourquoi ne pas plutôt augmenter les tensions en courant continu ? Passer à du 1500V permettrait déjà de diviser par 2 le courant circulant dans la LAC, par exemple. Ou a la limite à du 1200V, pour reprendre une tension utilisée par un certain nombre de compagnies suisses.
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