Revue de Presse

Le Forum des passionnés de rail et de caténaires...

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 17 Nov 2012 19:38

Belga, 16 novembre
Pas de train entre Bruxelles et Ottignies ce week-end

Le trafic ferroviaire sera perturbé durant le week-end du 17 et 18 novembre entre Bruxelles et Ottignies, sur la ligne 161, en raison de travaux réalisés dans le cadre du chantier du RER, indique vendredi Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge.

Aucun train de circulera entre les gares de Bruxelles-Schuman et d'Ottignies entre ce vendredi 16 novembre 23h00 et le lundi 18 novembre 05h00. Les trains "IC" reliant Bruxelles à Ottignies seront détournés via Louvain (ligne 139) et un retard de quelques minutes est à prévoir, prévient Infrabel.

Le trafic des trains "Omnibus" se fera, lui, via des navettes de bus. Au départ de Bruxelles-Central, ces bus desserviront les gares de Bruxelles-Luxembourg, La Hulpe, Genval, Rixensart, Profondsart et Ottignies (et retour). Pour se rendre aux autres arrêts, Infrabel conseille aux voyageurs d'utiliser le réseau de la Stib avec le tram 94, le bus 95 et les lignes de métro 1 et 5.
Didier 74
 

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Messagepar Harold92 » 20 Nov 2012 23:17

izgood Wrote:Bonjour

La SNCF va réduire son train de vie

Guillaume Pepy précise aux 'Echos' que le plan de réduction des coûts sera compris entre 200 et 300 millions d'euros. Les gains de productivité dégagés pourraient permettre à terme de rembourser une partie de la dette du système ferroviaire.


30 milliards de dettes: avec 200M€ d'économies par an, il suffit de ..150 ans (intérêts courants non compris!!).
"Guilaume, tu es de plus en plus drôle!" :bravo: :bravo:
Harold92
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Nov 2012 11:31

La Dépêche du Midi, 19 novembre
Damiatte. Grosse colère sur le quai de la gare

Plusieurs dizaines d'usagers se sont retrouvé samedi matin devant la gare de Damiatte-Saint Paul afin de manifester pour l'ouverture d'un guichet de vente sur le site.

Plusieurs élus, parfois venus de Lavaur au Graulhet, étaient aussi présents par solidarité pour le vaurais ou parce que leurs administrés sont amenés à se rendent à la gare damiattoise pour le graulhétois.

PCF et CGT étaient aussi là pour soutenir l'associations des usagers parfois plus que mécontents de l'attitude de leur transporteurs. «La politique que mène l'entreprise publique SNCF depuis près de dix ans, entraîne une baisse importante du nombre de cheminots aussi bien nationalement que dans notre région Midi-Pyrénées ce qui conduit à une différence de traitement entre les citoyens» déplorait David Anton, membre de la CGT de Castres.

A côté des retards et des annulations de trains intempestives, c'est cette différence qui était pointée du doigt par es usagers en colère.

Si un agent est bel et bien présent dans la gare de 6 heures du matin à 20h30, la logique de l'entreprise veut qu'il ne puisse ni renseigner les clients sur les horaires de train de l'ensemble du réseau, ni même délivrer de titre de transport.

La pétition «Afin de répondre aux besoins des citoyens, des usagers du rail, nous demandons l'ouverture d'un guichet en gare de Damiatte -Saint -Paul» a recueillie à ce jour plus de 400 signatures. Elle sera présentée à la direction régionale ce lundi matin.

Ce qu'ils en pensent

Denis Dauzats, 43 ans, vice président de l'association.
«Nous avons créé cette association d'usagers tout simplement parce que nous en avons ras-le-bol des trains supprimés et du manque d'information. On se retrouve le matin planté devant la gare et ce n'est que là que la SNCF nous prévient qu'il n'y aura pas de train. Quand on cherche des explications sur tous ces trains annulés, on nous explique que c'est parce qu'un conducteur est malade et qu'il n'y a personne pour le remplacer ! Nous prenons le train pour aller au boulot, nous payons un abonnement et finalement on est obligé d'y aller en voiture... Et bien entendu on arrive au boulot en retard !»

Évelyne Faddi, 53 ans, agricultrice et maire de Damiatte.
«De nombreux habitants sont venus me voir réclamant un service égal pour tous. il n'y a pas de raison que les habitants de Damiattte n'aient pas le même service que dans les grandes villes en pouvant acheter leurs billets à la gare. Ils vont à Castres ou Lavaur pour cela. La population augmente, nous avons investis près de 150000 euros dans le parking de la gare qui est gratuit. Il est flambant neuf, compte une quarantaine de place qui sont bien utilisées, aussi bien par les étudiants qui rentrent le week-end que celles et ceux qui habitent le secteur et se rendent au travail avec ce moyen de transport»

Sophie Neimer 45 ans, assistante de gestion .
«Je suis arrivée à Damiatte il y a un an. Le fait qu'il y ait une gare a pesé dans ce choix puisque je travaillais déjà à Toulouse. Les horaires des trains ne correspondent pas à ceux de l'embauche. De plus les annulations de train de multiplient depuis la fin du plan rail. Le matin ce sont les collègues de train avec qui on voyage le matin qui nous préviennent depuis Mazamet qu'il n'y aura pas de train, bien avant la SNCF. Alors on s'organise comme on peut pour faire du covoiturage jusqu'à Toulouse. On gère les heures de retard qu'on accumule au travail en les rattrapant lors de nos pauses ou en fins de journée»

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... -gare.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Nov 2012 17:03

Sud Ouest, 21 novembre
Talence Un groupe pour crier gare !

Un groupe de travail réunissant élus de la majorité, de l'opposition et représentants associatifs est constitué afin d'obtenir la réouverture de la gare.

Si la longue séance du Conseil municipal a plutôt été placée sous le signe du consensus, lundi soir, la plupart des délibérations étant votées à l'unanimité, elle aurait pu néanmoins se terminer dans la confusion lorsqu'il s'est agi de constituer un groupe de travail pour la gare de la Médoquine.

Outre les interventions d'un « consultant » de l'opposition auprès de ces élus pendant la séance - ce qui est prohibé -, de longs échanges se sont révélés nécessaires afin que majorité et opposition, désireuses de travailler ensemble sur ce dossier, parviennent à mettre les choses au clair.

Alain Cazabonne rappelle en préambule que « les collectivités ont pris conscience de la nécessité de favoriser un développement durable des transports collectifs » et que « les Talençais se sont mobilisés pour la demande d'arrêt des TER (trains express régionaux) avec la création d'un pôle multimodal de transports ».

L'intérêt général
« Le Conseil municipal, convaincu que l'arrêt de trains en gare de la Médoquine est techniquement possible, financièrement raisonnable et relève de l'intérêt général, demande la réouverture de la gare. »

Le premier magistrat talençais estime aussi « indispensable que les autorités organisatrices des transports, Conseil régional, Conseil général, Communauté urbaine de Bordeaux, ainsi que Réseau ferré de France, intègrent pleinement cet équipement dans la politique générale de transports de la région, du département et de l'agglomération. »

Cela avant de présenter une délibération sur la constitution du groupe de travail : « Il est nécessaire que l'ensemble du Conseil municipal travaille conjointement et s'exprime d'une seule voix sur le sujet ; je vous propose de créer un groupe de travail composé d'élus et de personnes qualifiées pour travailler sur ce dossier afin de le faire aboutir. »

Construction de logements
Du côté de l'opposition, Petra Rosay tient à rappeler « que c'est suite à une longue mobilisation du Comité de défense des services publics que vous avez proposé de créer un groupe de travail. Mais si le comité doit en faire partie, il faut rétablir un périmètre de gel » (des terrains, NDLR). En clair, et Stéphane Ambry vient le préciser, les opposants craignent que le projet voisin de construction de logements, à Pey-Bouquey empêche de créer les voies d'accès à la gare.

Ce que le maire s'efforce de rectifier en rappelant d'abord « la volonté de la Communauté urbaine de créer 50 000 logements sur l'agglomération ; nous sommes dans une logique communautaire en répondant à cette demande. Mais nous disons que l'on peut avoir fromage et dessert ! »

François Jestin, adjoint à l'urbanisme, explicitera en précisant : « Nous avons la place pour un pôle intermodal conséquent et le projet de logements ne gêne pas ». Il se montre convaincant : « La position de la mairie est compréhensible et simple, conclut M. Ambry, nous pensons donc que le reste du terrain sera suffisant pour construire le pôle. »

Le groupe « de pression » pour la réactivation de la gare est donc constitué, pour ne pas dire sur les rails !

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/21/un-gr ... 81-706.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Nov 2012 17:35

La Nouvelle République, 19 novembre
Poitiers - Équipement Un an pour monter le viaduc

Le délai contractuel qui lie GTM Bretagne à Grand Poitiers prévoit une fin des travaux le 21 novembre 2013. Attention au vent le week-end prochain.

Dans la nuit de samedi à dimanche prochains, les ouvriers de Cimolaï commenceront l'installation des douze palées provisoires destinées à soutenir les travées du viaduc des Rocs pendant sa construction. Presque un an jour pour jour avant la fin contractuelle du chantier du viaduc, fixée au 21 novembre 2013.
« Il ne faudra pas que la vitesse du vent excède 40 km/h », indique Yves Pétard, l'ingénieur de Grand Poitiers, en charge du viaduc des Rocs. Le vent ! Plus que la pluie, c'est la grande crainte de GTM Bretagne et de Cimolaï. Car les créneaux horaires négociés avec la SNCF ne laissent que très peu de latitude. Tout juste cinq heures d'interruption dans la circulation des trains dans la nuit du 24 au 25 et les quatre nuits suivantes.

" On commence par le plus compliqué "
Cinq heures sont également programmées pendant les six premières nuits de décembre. Du 1er au 7 décembre, les ouvriers engageront le montage de la charpente du viaduc. Juste au-dessus des voies SNCF. « On commence par le milieu. C'est le plus compliqué, relève Pascal Tranchant, chef de projet pour Grand Poitiers. C'est là que passent les trains. Il a fallu négocier avec la SNCF. C'est là aussi que les travées sont les plus longues. Trois mesurent 81 mètres. Les deux autres, aux extérieurs, font 40 mètres côté Solférino et 27 mètres du côté de l'avenue de Nantes. » Début décembre, 115 mètres de charpente auront été posés. Les éléments suivant le seront en janvier (côté avenue de Nantes) puis en février-mars (côté Solférino). Mais tout ne sera pas fini.
Yves Pétard : « Une fois la charpente en acier et les quatre piles définitives installées, il faudra poser le tablier en béton sur les travées. Cela se fera entre juin et août. Et il restera - si l'on peut dire - à réaliser tous les équipements. »
Réseaux, revêtement de la chaussée, éclairage public… Sans oublier les équipements de sécurité qu'impose la circulation des bus. Des équipements qui expliquent une partie du surcoût du chantier, ainsi que l'a indiqué Francis Chalard, vendredi soir en conseil d'agglomération.

50 ouvriers dès à présent sur le chantier
> 2,80%. Ce sera le pourcentage de la déclivité du viaduc entre le côté Solférino (légèrement plus haut) et le côté Maillochon. La déclivité de la grande passerelle était de 3%. Il faudra «partir à l'ascension» de la rue de la Roche. Le carrefour avec l'avenue de Nantes devra donc être rehaussé. Sur la même avenue de Nantes, deux giratoires et un système de carrefours à feux (analogue à ceux du tramway de Nantes) sont annoncés.
Tout cela sera précisé lors de la réunion avec les riverains de la rue de la Roche et de la petite-Roche, ainsi qu'à la réunion générale du 9 janvier.
> 20 m. Ce sera la largeur du viaduc à hauteur du parking Toumaï, face à la passerelle Fradet, où sera réalisée une station BHNS (bus à haut niveau de service). Deux voies de bus, deux pistes cyclables et deux voies piétonnes y seront aménagées. Ailleurs, la largeur sera de 14 m.
> 50. C'est le nombre d'ouvriers de l'entreprise italienne, Cimolaï, actuellement présents. C'est l'un des pics du chantier. Le montage sera assuré par MCI, une filiale de Cimolaï. Le coulage du béton et l'appareillage nécessitera une douzaine de salariés de GTM Bretagne.
> 3,5 km. Ce sera la longueur du tout premier tronçon du BHNS entre le parking de Gaulle et la rue Condorcet (au carrefour de l'avenue de Nantes). Les premiers essais sont programmés pour décembre 2013. L'atout de ce BHNS : la régularité, plus encore que la rapidité.
> 2,5 M€. C'est le surcoût du viaduc. Ce qui porte l'investissement à 30 M€. Outre les questions de sécurité liées au passage des bus, ce surcoût trouve son origine dans la modification de la technique. Toujours pour des raisons de sécurité, en raison de la circulation des trains, la technique du levage (avec une grue et des palées) a été préférée à celle du lançage (avancée en aérien au dessus des voies).

Sources http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... -le-viaduc et http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... e-chantier
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Nov 2012 18:28

bfmtv.com, 20 novembre
La SNCF en panne de solutions face à la fraude

Pour une entreprise, voir chaque année entre 10 et 20% de son chiffre d’affaires lui passer sous le nez est très problématique. Or, c’est ce qui arrive à la SNCF, bien en mal de lutter contre le manque à gagner, toujours plus important, dû à la fraude.

La fraude impacte lourdement le chiffre d'affaires de la SNCF

Augmenter les prix des billets de train? C'est ce que préconise l’institut Montaigne dans un rapport publié ce mardi 20 novembre. Une idée qui pourrait évidemment arranger les finances de la SNCF et des régions en pleine rigueur budgétaire, mais qui pourrait avoir des effets inverses à ceux escomptés... comme l'augmentation substancielle de la fraude dans les trains. Or, celle-ci ne cesse d'augmenter sous l'oeil impuissant de la SNCF, toujours à la recherche d'une solution pour l'enrayer.

Certes, l'institut Montaigne peut s'appuyer sur le fait que l'usager des trains régionaux (TER) ne participe que faiblement au coût de son voyage (sa part s'élèverait à 17% du coût global). Il n'empêche! Sur le terrain, les Français disent tout autre chose: 50% des usagers de TER estiment qu'ils paient leur voyage trop cher (étude d’Ipsos) ; pire, ce prix "jugé trop élevé" serait la principale motivation des contrevenants (55% des raisons invoquées) ! Tant et si bien qu'au rayon des outils de lutte contre la fraude, les consultants suggèrent de revoir les tarifs à la baisse, en particulier pour les jeunes. C'est l'un des enseignements de l'étude "La fraude des voyageurs sur le réseau TER Paca", commandée par le Comité d’entreprise des Cheminots de la région Provence Alpes Côte d’Azur (Paca) au cabinet Transversales.

Un voyageur sur cinq en situation irrégulière
Ce ne sont pas moins de 20 millions d’euros qui partiraient chaque année en fumée à cause de la fraude rien qu'en Paca. Un voyageur sur cinq est en situation irrégulière dans les TER de la région. La forte activité touristique, les festivals, les grosses métropoles, et le fort taux de chômage expliqueraient ce taux de fraude de 20% contre une moyenne nationale qui frise plutôt les 11%. Selon le cabinet Transversales, environ 13 à 15 millions d’euros pourraient être récupérés en menant une lutte plus efficace, une part de la fraude restant à priori incompressible.

La SNCF, les cheminots, mais aussi la région, qui investit 242 millions d'euros pour le fonctionnement des TER en Paca en 2012, ont tenu ensemble des Assises contre la fraude en mars dernier. Pour que cette lutte soit efficace, ils savent qu'ils doivent aussi convaincre les utilisateurs... Jean-Yves Petit, vice-président chargé des transports et de l’éco-mobilité au Conseil régional Paca, explique ainsi que le manque à gagner lié à la fraude, c’est "autant de services supplémentaires que la Région ne peut mettre en œuvre: des fréquences en plus grand nombre, des trains et des infrastructures plus capacitaires, des effectifs maintenus ou créés".

Pour les voyageurs, lutter contre la fraude, c’est les "rendre plus égaux face au droit au transport", c’est plus de "sérénité, de tranquillité pour les usagers, grâce à un respect des règles" dont fait partie l’acquittement du droit au transport, assure-t-il encore.

La moitié des PV inexploitables
Pourtant, début novembre, à quelques gares de là, dans la région Centre, les syndicats et les usagers font entendre leur exaspération face au "défi anti-fraude" lancé par la SNCF. Une opération qui promet des cadeaux et des bons d’achats aux contrôleurs qui relèveront le plus d’infractions. Pour les utilisateurs, c'était comme une guerre déclarée. Pour les contrôleurs, cela tombait plutôt mal... juste après un mouvement syndical lié à des agressions.

La sécurité est, en effet, un problème central pour les agents de contrôle. Le rapport de Transversales note d’ailleurs que ceux-ci sont mal outillés pour lutter contre la fraude, voire totalement dépourvus face aux fraudes organisées. Les contrôleurs, eux, rappellent que les contrôles ne sont pas leur première mission, et surtout s’interrogent sur l’utilité de cette dernière. Sur 28 045 PV établis entre janvier et juillet 2011 en région Paca, représentant une valeur totale de 1873 617 euros, seuls 51,2% étaient exploitables. Et au final, ce ne sont que 15% des PV qui donnent lieu à un recouvrement.

Les chiffres clés

Études réalisées sur la région Paca :
> La fraude concernerait 11% des voyageurs en moyenne nationale, 20% en région Paca.
> 30% des voyageurs interrogés en 2010 ont déclaré avoir voyagé en situation irrégulière au cours des 12 derniers mois.
> 16% : le taux de fraude repéré.
> Entre 13,5 et 28 millions d’euros de manque à gagner lié à la fraude
> 3% à 8% : le taux de fraude incompressible pour les réseaux urbains ferrés. Aller plus loin engagerait des moyens exorbitants financièrement ou en prise de risque pour les agents.
> 64% des fraudes : absence totale de titre de transport (proportion encore plus importante le week-end, avec 78% le samedi et 74% le dimanche).
> 50% des PV ne sont pas exploitables : 40.9% pour la raison "n’habitent pas à l’adresse indiquée"
> Taux de recouvrement des PV très faible : 15%

Ce qu'il faut retenir
> Le niveau de fraude le plus important est constaté les vendredi après-midi (22%) et les dimanche (27%). Le lundi est le jour le moins fraudé (11%).

> Il existe quatre comportements de fraude:
- Fraude systématique
- Fraude de mécontentement
- Fraude opportuniste
- Fraude involontaire

> Motivation des contrevenants :
Tarifs trop élevés (55%) et rareté des contrôles (24%). Arrivent loin derrière les défaillances et obstacles à la distribution de ticket (guichet fermé, trop de monde… ) et les problèmes de qualité.

> Pourquoi le contrôle est important :
- pour les voyageurs en règle, car en l'absence de contrôle, ils pensent avoir payés pour rien
- pour limiter la fraude involontaire et opportuniste

> Des contrôles qui ne peuvent pas toujours avoir lieu à cause de :
- l’affluence
- des arrêts fréquents et rapprochés

> Des contrôleurs mal outillés :
- Face à un contrevenant sans papier, sans argent, le contrôleur doit prévenir la Police. Or, dans les faits, c’est souvent inapplicable.
-Dépourvus d’outils face à une fraude organisée

> Des pistes pour limiter la fraude :
- présence en gare d’agents de la SNCF
- tarification réajustée pour les jeunes
- campagne d’affichage sur le voyage en règle
- Amélioration du service
- valoriser l’abonnement : meilleure protection contre la fraude en même temps qu’une incitation à voyager en train

Source http://www.bfmtv.com/economie/sncf-pann ... 86980.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 21 Nov 2012 18:30

busetcar.com, 20 novembre
La RATP se positionne sur un appel d’offres ferroviaire en Allemagne

La Régie autonome des transports parisiens a posé sa candidature pour l'exploitation d’une ligne de trains de banlieue traversant la région de Berlin et du Brandebourg. Le contrat de quinze ans est prévu pour démarrer en 2017.

La RATP part à la conquête de l’Allemagne. La Régie a confirmé le 20 novembre qu'elle était candidate à un appel d’offres lancé en juillet 2012 par le land de Berlin et celui du Brandebourg, concernant l’exploitation d’une ligne de RER circulant autour de Berlin. Le contrat, prévu pour s'étendre de décembre 2017 à 2032, porte notamment sur l’exploitation d'un tiers du réseau de trains de banlieue de la capitale allemande.

Une réponse attendue pour 2014
Trois autres compagnies se sont également positionnées. Il s'agit de la Deutsche Bahn, qui exploite actuellement le réseau, la société Mass Transit Railway, basée à Hong Kong, et la société britannique National Express.

Une première présélection devrait être effectuée dans les prochaines semaines, selon le quotidien Les Échos daté du 19 novembre. La VBB, société organisatrice des transports de la capitale Allemande, ainsi que les régions de Berlin et du Brandebourg, devraient donner une réponse définitive à l'horizon 2014.

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... magne.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Nov 2012 11:37

challenges.fr, 21 novembre
SNCF : les marchés vont-ils lui faire payer une dette qu’elle n’a pas encore?

Deux fois ce mois-ci la SNCF a été jugée par les agences de notation. Moody’s l’a faite reculer hier d’un cran, de Aa1 à Aa2, et Standard & Poor’s l’a mise sous surveillance depuis le 6 novembre dernier. Ce n’est pas grand-chose, presque rien, mais ces petits signaux sont autant de mises en garde que la SNCF entend très bien.

La dégradation par Moody’s n’est pas surprenante : la note de la France ayant été dégradée, les grandes entreprises publiques l’ont été en même temps que leur Etat-actionnaire. D’ailleurs, c’est ce qu’explique Moody’s dans sa note : « La principale raison de la dégradation de la note à long terme de la SNCF est l’affaiblissement de celle du gouvernement français… ». En revanche, et c’est tout à fait nouveau, Moody’s explique aussi que l’opérateur ferroviaire ne suivra plus forcément aussi mécaniquement la note de la France à l’avenir puisque le marché régional, puis national étant appelés à s’ouvrir, l’entreprise ne sera plus tout à fait aussi fortement liée à l’Etat – de façon à rassurer les autorités de la concurrence à Bruxelles.

Standard & Poor’s, elle aussi, est en train de graduellement séparer la note de la SNCF de celle de l’Etat. Le 30 octobre, le gouvernement a annoncé son intention de réformer le système ferroviaire français, et de fusionner d'une façon ou d'une autre la SNCF et RFF (qui gère le réseau ferré). Standard & Poor's prend acte, mais reconnaît qu'en l’absence de toute information supplémentaire, elle ne peut plus noter l’entreprise et la met donc sous surveillance : « Cette mise sous surveillance signifie que nous pourrions relever, abaisser ou confirmer notre notation de la SNCF, quand nous aurons plus de détails sur la restructuration ». Comme tout le monde, S&P attend donc de savoir si la dette de la SNCF (8,3 milliards d’euros) va s’alourdir à l’avenir de tout ou partie de la dette de RFF (30 milliards) avant de donner son avis aux marchés financiers.

En bref : la SNCF est de plus en plus indépendante, et va devoir un jour se défendre toute seule face aux marchés. Pour l’instant, elle emprunte encore à des taux très bas, et n’exprime pas d’inquiétude pour l’avenir. Mais Guillaume Pepy, le président de la SNCF, a très bien reçu les signaux envoyés par Moody’s et S&P. Et il leur en a renvoyé un hier : auditionné à l’Assemblée nationale, il a lâché incidemment aux parlementaires que la SNCF allait faire des économies de 200 à 300 millions sur trois ans. Le président de la SNCF aurait pu l’annoncer une autre fois, lors d'une conférence de presse, ou en marge de l'annonce des résultats annuels de l'entreprise, mais non : il l’a annoncé le jour-même de la publication de la note de Moody’s. Ce n’est pas grand-chose, presque rien, mais c’est un signe que les agences de notation n’auront pas manqué de relever.

Source http://departimmediat.blogs.challenges. ... -elle.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Nov 2012 14:36

Belga, 21 novembre
Sécurité du rail - L'Europe refuse de réduire la vitesse des convois privés

Réduire la vitesse des convois ferroviaires privés, une des options envisagées pour palier l'impossibilité d'imposer un système de freinage automatique sur le matériel roulant des opérateurs privés, est jugé discriminatoire par les instances européennes, a indiqué mercredi l'autorité belge sécurité ferroviaire (SSICF).
"On ne peut imposer, aux opérateurs ferroviaires privés qui ne le souhaitent pas, d'installer le TBL1+", le système de freinage d'urgence et de régulation de la vitesse mis en oeuvre par la SNCB et le gestionnaire du réseau Infrabel, a fait observer un expert au SSICF, Erwin Crabbé, en commission parlementaire "sécurité du rail". A partir de 2015, Infrabel pourra toutefois imposer d'autres mesures, et une diminution de la vitesse des convois privés de 40 km/h, destinée à réduire le risque de franchissements de signaux, a longtemps été présenté comme une option. Mais des opérateurs privés en ont appelé à l'Europe, qui jugerait cette mesure discriminatoire, ont affirmé les experts du SSICF. L’État peut certes subventionner l'installation du TBL1+ sur les convois privés, mais cette option est évaluée à 34 millions d'euros sur trois ans, a relevé Joannes Peeters, directeur a.i. du SSICF. Il apparaît en outre que certains opérateurs privés n'envoient toujours pas leurs rapports annuels de sécurité à l'autorité nationale. "Nous allons sans doute devoir appliquer des sanctions administratives", a menacé M. Peeters. Une quinzaine d'opérateurs ferroviaires utilisent le rail belge.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Nov 2012 15:33

La Dépêche du Midi, 22 novembre
Montauban. Une convention «tout bénef» pour la SNCF et RFF

Le parking de la gare a un urgent besoin de réhabilitation.

Visiblement, il est difficile de faire des affaires avec la SNCF et sa filiale RFF (Réseau ferré de France). Brigitte Barèges, présidente du Grand Montauban ne dira pas le contraire. La «convention d'occupation temporaire du domaine public ferroviaire non constitutive de droits réels pour l'exploitation d'un parc de stationnement en gare de Montauban» signée dernièrement apparaît en tout cas désavantageuse pour la collectivité communautaire. Lors du vote de cette délibération au conseil communautaire le 5 octobre dernier, Philippe Bécade (PS) soulignait notamment l'aspect «précaire et révocable» de cette convention…

Du «gagnant-gagnant» pour la SNCF ?
Pour transformer en parking (qui offrira dès février prochain 320 places gratuites aux usagers de la SNCF) ce terrain vague de 12 000 m2 qui leur appartient, SNCF et RFF ne débourseront rien. La collectivité assumera le coût des travaux (585000 € + 170000€ pour la signalétique et les aménagements paysagers) et réglera en plus un loyer annuel de 33198 euros… Pour le transporteur, c'est le beurre et l'argent du beurre en quelque sorte. Imaginez le propriétaire d'un logement insalubre imposer à son locataire de réaliser et de financer les travaux de mises aux normes en lui imputant en sus, un loyer… le tout sans aucune garantie de durée quant à la jouissance des lieux. Inimaginable, n'est-ce pas ?

Mais on était prévenu, Avec la SNCF, c'est possible.

«Précaire et révocable ?»… La présente convention est effectivement consentie pour une durée de 10 ans et ne pourra faire l'objet d 'une prorogation par tacite reconduction. Traduction : SNCF et RFF pourront au terme de la convention, récupérer à leur profit ce parking sans que la collectivité ne puisse s'y opposer et encore moins prétendre à une quelconque indemnisation.

Pourtant, en 10 ans, le Grand Montauban aura investi plus d'un million d'euros dans cette structure. On peut même imaginer SNCF et RFF rentabiliser ensuite le parking réalisé par la collectivité, en le rendant par exemple payant. Cela aussi est possible.

Une convention à sens unique
Autre étrangeté de cette convention, l'indexation des loyers sur l'indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC)… Des juristes consultés se disent «choqués» par l'utilisation de l'ILC comme base d'évolution des loyers alors que l'indice du coût de la construction paraîtrait plus régulier «mais ça ne rend pas pour autant la convention illicite», observent encore ces experts qui estiment, dans ces conditions, que «les loyers payés par le Grand Montauban ont de grandes chances d'augmenter»…

Cette convention semble donner tous les droits aux propriétaires du terrain, y compris celui d'en annexer une partie en cas de nécessité pour l'exploitation du chemin de fer sans pour autant offrir à l'occupant une quelconque indemnisation.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... t-rff.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Nov 2012 16:18

Le Journal de Saône-et-Loire, 23 novembre
Chalon-sur-Saône Serge Klarsfelfd : « Un crime essentiel de Vichy »

Serge Klarsfeld a inauguré hier la plaque marquant la déportation de juifs arrêtés en zone libre. Il explique ici ce geste très fort.

Pourquoi inaugurez une plaque commémorative en gare de Chalon ?
Parce que Chalon était une des deux gares de la ligne de démarcation, et que par Chalon sont passés environ 7500 juifs, en provenance de la zone libre, qui ont été livrés par Vichy après avoir été arrêtés par la police française, dans une zone où il n’y avait pas d’Allemands.

Où partaient ces déportés de la zone libre ?
Ils étaient transférés à Drancy, en 24 heures de voyage, pour être déportés très vite vers les camps d’extermination.

Vous savez d’où venaient ces gens qui arrivaient en gare de Chalon ?
Oui. J’ai établi ça, il y a une trentaine d’années, qu’ils venaient de différents camps, en fait, les grands camps de la zone libre.

On a l’impression que cette plaque en gare de Chalon-sur-Saône a une importance particulière pour vous. Pour quelle raison ?
Ce sont 10000 juifs qui sont partis, 10000 personnes qui ont souffert terriblement. Il fallait marquer le passage de ces 10000 juifs qui étaient vivants et qui ne sont devenus que des cendres dans le ciel de Pologne. Vichy les a livrés d’un territoire où il n’y avait pas d’Allemands. Ce sont les seuls juifs au monde arrivés dans un camp d’extermination, en provenance d’un territoire où il n’y a pas d’Allemands. Ce crime, on ne peut le marquer qu’à la ligne de démarcation, dans ces deux gares où tous sont passés.

Cela permet-il aussi de dire que la SNCF reconnaît cette histoire ?
Non, car ça fait longtemps que la SNCF est revenue sur ce passé. La SNCF avait été réquisitionnée, avait été obligée. Et d’ailleurs ça ne demandait pas beaucoup de personnes. Il n’y avait pas contrôleurs dans ces trains ! La SNCF n’a pas déporté car, contrairement à ce que croit l’opinion publique, les trains qui partaient de Drancy étaient des trains allemands, conduits jusqu’à la frontière par un chauffeur et un mécanicien français. Mais la SNCF n’est pas allée démarcher les Allemands.

Savez-vous si, sur Chalon, il y a eu des actes de résistances lors de cet été 1942 ?
C’était très difficile. Il y avait beaucoup d’Allemands à Chalon et comme dans toutes gares importantes, il y avait du personnel allemand pour doubler les chefs de gare et les cheminots.

Aujourd’hui, après tous vos combats, que vous reste-t-il comme action à conduire ?
Entretenir la mémoire ! Je suis à la tête de la fondation pour la mémoire de la Shoah et nous installons des grands mémoriaux à Drancy, à Orléans,… Ce sont des outils qui après notre disparition, serviront à transmettre la mémoire et à la rendre vivante. C’est un travail de réunion, de conception, de réflexion.

C’est un travail différent pour vous !
Ah oui. Rien à voir avec ce qu’on faisait 40 ans en arrière ! Il y a 40 ans, avec mon épouse, nous étions des aventuriers en Amérique du sud ou dans le Proche-Orient, en Allemagne, en Autriche, à la recherche des criminels nazis pour les faire juger, pour faire juger les complices français, les Bousquet, Legay, Papon, Touvier. Et maintenant, c’est le travail pour laisser des outils de mémoire.

Vous auriez aimé voir des jeunes aujourd’hui ?
C’est difficile, car nous sommes jeudi, jour de classe. Mais rassurez-vous : les mémoriaux reçoivent les visites incessantes des scolaires. Ils sont même trop petits pour tous les recevoir ! Je ne suis pas du tout inquiet pour l’avenir de notre mémoire. Les personnels enseignants sont très mobilisés sur la question.

Vous regardez beaucoup devant avec optimisme. Mais en regardant dans le rétroviseur, vous vous dites Serge, t’as bien bossé ?
Oui ! On a bien bossé, ça, c’est certain. Je me sens même un peu fatigué aujourd’hui. Et surtout, on n’a pas de regret. On a fait tout ce qu’on a pu, donc on ne peut pas avoir de regret. On continue à aller de l’avant tant qu’on peut. En essayant d’être heureux quand même.

Hommage. De nombreux anciens déportés étaient présents hier à la gare de Chalon. Les souvenirs d’une gare

Ils étaient de nombreux Chalonnais, hier, à l’inauguration de la plaque commémorative en gare de Chalon. Parmi eux, des anciens déportés qui témoignent.

Elle est droite face à cette plaque commémorative. Les yeux humides, les mains crispées sur son sac. Le regard posé sur cette colonne du hall de la gare de Chalon ; la pensée va un peu plus loin, jusqu’à la maison de retraite des Villandières où séjourne son papa, âgé de 95 ans.

Elle, c’est Claudine Descombin, fille de Jean, déporté en Allemagne pendant la guerre. Mais quelques minutes après l’inauguration de la plaque commémorant la déportation des juifs arrêtés en zone libre, elle n’a pas vraiment le cœur à témoigner, à laisser sortir ses souvenirs. « Bien sûr que papa m’a raconté son histoire… » Petit moment de silence, le temps que la larme arrive à l’œil. « Vous savez, mon papa n’était pas juif. C’était un déporté lambda. Il a eu la chance, si on peut dire, de ne pas être transporté dans ces wagons de marchandise. Il est arrivé en Allemagne dans de moins mauvaises conditions que d’autres. »

Discrète et très humble, Claudine préfère s’effacer et laisser la place du témoin aux anciens combattants ; aux déportés qui ont connu la gare de Chalon sous un angle différent.

Les visages changent mais l’émotion reste la même. « Monsieur, j’ai été arrêté à 17 ans et 4 mois, le 23 avril 1943, avenue de la gare. Regardez, c’était juste ici. » Ces dates, ces chiffres, cette période, Jean Boudias n’a rien oublié. « Bien entendu que je me souviens de tout. Comment voulez vous oublier ça ? » Lui qui devait s’envoler pour l’Afrique du nord et rejoindre ceux qui disaient non, s’est fait pincer dans sa ville. Il est embarqué aussi sec dans un train, destination Dijon, Romainville puis le camp de Natzwiller-Struthof où il passera l’hiver 43/44. « 70 ans après, j’ai beaucoup de chance d’être encore vivant. Vous savez, le destin d’un individu, ça ne tient à rien. Selon que vous êtes à tel coin de rue ou tel autre. Moi c’est l’avancée des Russes qui m’a évité d’être jugé ! »

À côté de lui, se tient Jean-Pierre Tortiller. « Je me souviens bien quand on m’a emmené en gare. C’était le 10 mai 1944. On est parti pour Compiègne, puis déportés dans les camps et le 21 mai, je me suis retrouvé à Neuengamme après un voyage où on était entassé à 100 dans le wagon, pendant quatre jours. »

Hier, ces Chalonnais ont rendu hommage à ceux qui ne sont jamais revenus de ces voyages. Ils ont fait le déplacement pour témoigner et prolonger le devoir de mémoire. Transmettre le célèbre message : plus jamais ça.

Sources http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... l-de-vichy et http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/ ... d-une-gare
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Nov 2012 16:23

Le Journal de Saône-et-Loire, 23 novembre
Blanzy Zoom sur une filière ferroviaire porteuse d’emplois au lycée Monod

L’industrie ferroviaire connaît une pénurie de main-d’œuvre. Elle a lancé un appel aux lycées professionnels pour créer des filières dans cette branche. Le lycée Monod de Blanzy a relevé le défi.

Ils sont huit. Sept garçons et une fille dans cette filière particulière du Bac Pro Maintenance et équipement industriel au lycée Théodore-Monod de Blanzy. Ils rentrent actuellement de plusieurs semaines de stage au sein des entreprises du secteur ferroviaire. La SNCF bien sûr, mais aussi des sociétés indépendantes. Ces entreprises sont regroupées au sein du MécateamCluster.

Filière d’avenir
Pour faire face à la demande des entreprises, il faudra pourvoir 5 000 emplois dans les quatre ans à venir dans cette branche en France. C’est dire si cette filière est porteuse.

Pour intégrer cette section du lycée professionnel Théodore-Monod et travailler en partenariat avec les entreprises du Mécateam, il faut un bon dossier et avoir été sélectionné par entretien. Cours théoriques au lycée alternent avec des périodes de stage en entreprises. Bac en poche, les élèves peuvent intégrer la mention complémentaire post-Bac qui existe aussi à Monod. Une voie royale vers le BTS.

La mention complémentaire post-Bac est gérée par le Greta. Les étudiants sont en contrat de professionnalisation. Ils bénéficient de vingt semaines de stage dans les entreprises du secteur ferroviaire. Six étudiants ont choisi cette filière cette année à Monod. Mais le recrutement est toujours en cours.

« Sûre d’avoir un emploi »

Justine Duarte, seule fille parmi les garçons

Seule fille parmi les garçons, Justine a trouvé sa voie dans le ferroviaire.
«Je suis au lycée Monod depuis la seconde. J’ai été sélectionnée pour le Mécateam. Pour moi, la SNCF a de l’avenir et je suis sûre d’avoir un emploi après mes études. Je pense faire la mention complémentaire l’an prochain et poursuivre en BTS. Mon père était mécanicien auto et j’ai été élevée à l’huile de vidange. Mais, il m’a déconseillé la mécanique auto à cause de la crise qui touche l’industrie automobile. Je reviens de plusieurs semaines de stages près de Dijon où j’ai fait de l’entretien sur des engins ferroviaires. C’est vraiment ma voie. Seule fille au milieu des garçons, c’est super, ils sont tous très gentils avec moi, je suis un peu chouchoutée."

De nombreux stages en entreprises
De nombreux partenaires sont sur les rangs pour des aides matérielles et financières à cette filière nouvelle et originale.

Les élèves de terminale bénéficient de douze semaines de stage sur l’année dans les entreprises du MécateamCluster, réparties en trois fois quatre semaines.

Au sein des entreprises, les lycéens travaillent sur le fonctionnement et l’entretien des engins ferroviaires. Les étudiants de mention complémentaire ont, quant à eux, vingt semaines de stages qui se déroulent dans toute la France.

Un partenariat a aussi été mis en place avec des entreprises locales pour accueillir des stagiaires (Michelin, Industeel au Creusot, Alstom, la SFAR…)

La CUCM a mis à disposition un local aux Chavannes et les entreprises Hydro3M et Metalliance prêtent du matériel pour que les élèves mettent en pratique leur expérience.

La Région a été sollicitée pour équiper les jeunes de tablettes numériques afin qu’ils puissent correspondre avec leurs enseignants pendant les stages. Un logiciel créé au lycée de Louhans, permettant un accès en ligne aux élèves, aux parents et aux professeurs, est en expérimentation au lycée Monod également.

Le conseil régional a lui aussi doté le lycée de matériel pour cette filière.

À noter que la SNCF assume le financement des stages (hébergement et déplacements).

Un bel exemple de multipartenariats qui mérite un bel avenir.

Sources http://www.lejsl.com/edition-de-montcea ... ycee-monod , http://www.lejsl.com/edition-de-montcea ... -un-emploi et http://www.lejsl.com/edition-de-montcea ... ntreprises
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Nov 2012 16:28

Le Journal de Saône-et-Loire, 21 novembre
La gare de Chalon a été inaugurée devant un aréopage de personnalités, hier matin. La gare sur la bonne voie

Après un an et demi de travaux intérieurs, et 3,2 millions d’euros engagés, le nouveau visage de la gare de Chalon a été dévoilé hier matin. Un premier point positif pour les usagers.

Dès les premières heures hier matin, les usagers de la gare de Chalon ne cachaient généralement pas leur satisfaction, en découvrant les nouveaux aménagements proposés. « C’est très bien, très beau et cela semble très fonctionnel », témoignait par exemple une Dijonnaise de passage, tout en faisant le tour de la salle d’attente.

D’ailleurs baptisé « salle de détente », cet espace est l’un des points forts du nouvel aménagement proposé par la SNCF (lire également ci-dessous). Situé en bout de gare, il est destiné de par sa position à servir à la fois aux usagers de la gare et de la gare routière. « C’est l’un des points qui a longtemps fait débat », explique Yann Sauret, directeur développement d’Agence gares Bourgogne Franche-Comté (*). « À la base, cette salle devait se trouver contre le hall, tandis que l’espace presse et restauration devait être repoussé plus loin. Mais nous avons finalement changé notre fusil d’épaule. Nous verrons bien suivant la fréquentation si ce choix a été pertinent. En tout cas, ce changement tardif a eu une part de responsabilité dans le retard des travaux ».

Autres points qui ont retardé la livraison des aménagements de neuf à 18 mois : la structure métallique le long de l’espace restauration, qu’il a fallu renforcer pour soutenir les faux plafonds, ou encore la mise à jour des équipements liés à la sécurité du personnel et du public. « C’est comme dans tous les vieux bâtiments : plus on gratte et plus il y a de surprises. Et même si les aménagements sont standards et correspondent à ceux qui se font désormais dans toutes les gares, les adapter aux contraintes d’un vieux bâtiment tout en longueur comme celui-ci n’est pas une mince affaire. Nous aurions pu fermer et tout faire en trois mois, mais toute la difficulté est d’assurer la continuité du service public, ce qui, forcément, impacte les opérations », reprend Yann Sauret.

Encore quelques efforts
Aujourd’hui, quelques « détails » restent à régler, notamment pour les aménagements concernant les agents, mais la gare est d’ores et déjà plus facile à vivre pour les voyageurs. Avec une sorte de galerie traversante baignée de lumière, il est notamment possible de la parcourir au chaud, de la gare routière jusqu’à l’accès à la passerelle. « C’est une belle première étape », se félicite Alain Andrieux, directeur Bourgogne Franche-Comté d’Agence gares, qui précise toutefois qu’il « reste un gros effort à faire pour permettre aux personnes à mobilité réduite d’emprunter seules le passage souterrain. En attendant, les agents sont à leur disposition pour les aider… »

Un futur chantier d’envergure, donc, qui avec les travaux de rénovation de la passerelle et la création du parking, est un point crucial pour rendre la gare définitivement facile à vivre. Mais compte tenu des désaccords qu’entretiennent les différentes entités impliquées, ces deux derniers dossiers devraient mettre un certain temps à être solutionnés.

(*) « Agence gares Bourgogne Franche Comté » dépend de « Gares et connexions », l’une des cinq branches de la SNCF.

Les principaux changements
C’est dans le cadre de la rénovation de la ligne Rhin-Rhône que la gare de Chalon a été rénovée (celle de Mâcon l’a été l’an dernier, pour 2,5 millions d’euros, et celle de Dijon sera inaugurée en décembre, après 2,9 millions d’euros de travaux). À Chalon, les principaux aménagements sont :

Hall d’accueil : la billetterie reste au même endroit, mais le point rencontre et le point information sont au fond à gauche. Présence de guichets automatiques et de fauteuils.

Galerie : accès couvert et chauffé permettant de traverser de la gare routière à la passerelle, en passant par le hall.

Salle de détente : avec fauteuils, tables de pique-nique, prises pour recharger ordinateurs et téléphone, écran tactile avec jeux pour les enfants, écrans publicitaires, étagères pour échange de livres…

Sanitaires : toilettes hommes, femmes et espace change bébé, pour 20 centimes d’euro.

Presse restauration : un seul et même lieu regroupe les fonctions de cafétéria et d’espace tabac presse.

Signalétique : nouveaux écrans indiquant les horaires, et nouvelles icônes indiquant les services.

Sources http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/ ... bonne-voie et http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/ ... hangements
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Nov 2012 11:54

La République des Pyrénées, 24 novembre
Gare d'Orthez : le tunnel souterrain a été inauguré

Le passage souterrain avec ascenseurs de la gare, mis en service depuis le 11 septembre, a été officiellement inauguré hier matin. À l'invitation du directeur régional de RFF (réseau ferré de France), Aquitaine et Poitou-Charentes, Bruno de Monvallier, de nombreux élus locaux, personnalités et personnels SNCF, ont assisté à l'inauguration du tunnel.

Sept mois de travaux ont été nécessaires, dont l'étape la plus marquante restera l'installation du passage (22 mètres sous les rails) et celle des deux ascenseurs de part et d'autre des voies. C'était le dernier week-end de Pâques. Ce pharaonique chantier de cinq millions d'euros a été engagé dans le cadre du programme conduit par RFF pour l'amélioration de la sécurité et de l'accessibilité aux quais.

Ainsi, à l'heure des discours, le directeur régional de RFF, a insisté sur "la cohérence de ces aménagements afin de pouvoir offrir un meilleur accès aux personnes âgées et en situation de handicap. Ces travaux d'envergure se sont déroulés sans aucun problème, malgré les désagréments causés aux usagers durant cette période transitoire", a reconnu Bruno de Monvallier. Le maire de la ville, Bernard Molères, satisfait de cette modernisation a rappelé "la réflexion menée par la municipalité sur l'écoquartier à venir, qui devrait s'implanter à proximité de la gare, laquelle sera intégrée au projet" a indiqué l'élu avant de procéder au coupage du ruban tricolore.

En fin de discours, le directeur régional RFF, a également évoqué d'importants travaux prévus sur les Pyrénées Atlantiques à commencer par la réfection de la voie sur la ligne Dax/Pau, à compter de janvier 2013.

CGT : "Illogisme" de la SNCF
Le secrétaire syndical de la SNCF représentant la CGT Pau Béarn, Jean-Marc Descazeaux, a pu prendre la parole lors de l'inauguration afin d'exprimer "l'illogisme lié aux décisions prises par la SNCF suite à une réorganisation interne. Il en résulte la suppression d'un emploi en gare d'Orthez et 35 heures en moins d'ouverture de guichet aux usagers. Alors que la fréquentation et le chiffre d'affaires sont au-dessus des objectifs fixés en 2012. N'oublions pas que les grands travaux à venir vont impacter les utilisateurs. La présence humaine est indispensable pour faire face aux difficultés à venir (suppression des trains, acheminement par bus)", a signifié le représentant CGT devant les officiels et les élus présents, avant de conclure. "Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour nous faire entendre."

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 107085.php

Aucune allusion à la prochaine réduction du nombre d'arrêts TGV à Orthez.

Sud Ouest, 24 novembre
Orthez Une inauguration sur fond de polémique

Le nouveau souterrain a été inauguré mais la réduction des horaires au guichet a été dénoncée.

L'inauguration du passage souterrain d'Orthez, hier en fin de matinée, s'est déroulée sous fond de polémique. Après les prises de parole du directeur régional de Réseau ferré de France (RFF) et du maire d'Orthez, Bernard Molères, le représentant de la CGT Cheminots Pau et Béarn, Jean-Marc Descazeaux a légèrement fait dérailler l'ambiance de satisfaction généralisée.

Ce dernier s'est pourtant félicité des ultimes aménagements de la gare d'Orthez qui « améliorent son accessibilité ».

« Mais je voudrais mettre en avant une incohérence, a-t-il indiqué. Alors que tous les voyants sont au vert pour la gare d'Orthez, la SNCF a décidé de supprimer un poste d'agent escale et donc de réduire de 35 heures la présence. Cette décision est prise au moment même où d'importants travaux lancés en 2013 justifient une présence humaine. »

300 signatures
Depuis quelques jours, les agents font signer une pétition dans l'enceinte de la gare pour dire non à cette suppression qui devrait être effective au 9 décembre prochain. Hier, 300 signatures avaient été récoltées. Dans les faits, cette élimination de poste entraînera une diminution des heures d'ouverture du guichet pour l'usager. « En semaine, il y aura un vendeur de 9 heures à 17h15 au lieu de deux de 6h15 à 19h40 », explique la pétition.

Une situation inacceptable pour le syndicat qui rappelle que la « fréquentation de la gare d'Orthez est en hausse ». Cette augmentation s'établit d'ailleurs à 17,5% en trois ans selon les chiffres de RFF. La CGT cheminots espère faire reculer la SNCF et se battra dans les différentes instances représentatives. « Nous n'en sommes pas encore à envisager la grève », souligne Jean-Marc Descazeaux. Bruno de Monvallier, le responsable de RFF, a indiqué qu'il ferait remonter le message à l'adresse de la SNCF.

Une gare TER ?
De son côté, le maire a rappelé que la gare allait être intégrée dans un futur écoquartier orthézien. « J'espère qu'elle conservera son rôle actuel car vue son importante zone de chalandise, elle a sa raison d'être », a souligné Bernard Molères.

Car l'avenir de la gare d'Orthez reste incertain notamment dans le cadre de l'arrivée de la LGV. « Nous n'avons pas d'information officielle mais on entend dire qu'elle pourrait passer d'une gare grande ligne à une gare TER », fait savoir Jean-Marc Descazeaux. La desserte LGV Béarn Bigorre comme tous les grands projets ferroviaires fait actuellement l'objet d'un examen par une commission chargée de définir les priorités. Les résultats devraient être connus au printemps.

L'avenir de la gare d'Orthez pourrait être alors clarifié.

Le passage souterrain de 22 mètres de long aura coûté 4,9 millions d'euros financés par RFF engendrant un chantier de 7 mois.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/24/une-i ... 00-731.php
Dernière édition par Didier 74 le 24 Nov 2012 13:22, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Nov 2012 12:03

La République des Pyrénées, 24 novembre
Pau-Dax : la ligne refaite à neuf

Ce sera le plus important chantier de 'régénération' de voies de toute la France" : Bruno de Monvallier, le directeur régional de Réseau ferré de France (RFF) pour les régions Aquitaine et Poitou-Charentes résume ainsi l'ampleur des travaux de renouvellement de l'axe Pau-Dax, qui débuteront en janvier 2013. Coût de l'opération : 162 millions d'euros, financés à 100% par RFF.

Il s'agit "d'améliorer le confort et la sécurité pour les voyageurs, de minimiser les nuisances sonores pour les riverains et de fiabiliser les circulations", précise RFF. Les deux voies reliant Dax et Pau retrouveront leur qualité et leurs performances d'origine. "C'est prévu pour durer ensuite de 30 à 50 ans", ajoute Bruno de Monvallier. Autre avantage pour RFF : le renouvellement des voies permet ensuite de réduire les coûts de maintenance.

Plus de 300 personnes mobilisées sur ce chantier
Tous les constituants des voies seront changés : les rails, les traverses et le ballast. Le chantier mobilisera plus de 300 personnes. RFF parle de "suites rapides" pour les "moyens mécanisés à rendement élevés" qui seront utilisés : concrètement, un train de travaux spécial - il en existe deux en France, et bientôt trois - permettra de traiter 700 à 800 mètres par jour. Ou plutôt chaque nuit, car le chantier aura lieu entre 22 et 6 heures du matin, du lundi au vendredi, pour éviter de trop perturber le trafic.

Dax-Pau : 12 minutes de plus pendant les travaux
Malgré tout, il y a aura des conséquences pour les usagers. Quand le train de travaux sera en action la nuit, le trajet Pau-Dax durera douze minutes de plus pour les passagers des trains de la SNCF. La voie 1 (de Pau vers Dax, 65 km) sera refaite du 7 janvier au 30 avril 2013. La voie 2 (de Dax vers Pau, 63 km) sera traitée d'octobre 2012 à février 2014.

Au total, entre 2012 et 2015, RFF va investir plus de 240 millions d'euros sur le réseau ferré dans les Pyrénées-Atlantiques : "Ce programme porte essentiellement sur l'amélioration de la qualité et de l'offre de services aux voyageurs : renouvellement de voies, accessibilité et sécurité dans les gares, fiabilité des circulations, confort…".

Le pont sur l'Adour dans les délais malgré l'accident
Un des grands chantiers est en cours à Bayonne, avec la construction sur l'Adour d'un nouveau pont ferroviaire long de 320 mètres (42 millions d'euros). Malgré l'effondrement du tablier d'acier en mai dernier (l'enquête judiciaire se poursuit), RFF indique que "la mise en service du pont reste prévue fin 2013", avec des travaux de finition jusqu'en février 2014. Un chantier qui a des conséquences sur le trafic entre Bayonne et Hendaye.

Toujours côté basque, RFF lancera l'an prochain des études pour le renouvellement de 32,6 km de voie entre Cambo-les-Bains et Saint-Jean-Pied-de-Port. Ce futur chantier est évalué à 46 millions d'euros.

Enfin, la création d'un passage souterrain à Orthez (lire en page 23) est un exemple d'amélioration de la sécurité en gare.

"Entre 2012 et 2015, nous investissons plus de 240 millions d'euros sur le réseau ferré dans les Pyrénées-Atlantiques".

Bruno de Monvallier, directeur régional de Réseau ferré de France pour les régions Aquitaine et Poitou-Charentes.

Liaison entre Oloron et Bedous : les travaux devraient débuter fin 2013
Réseau ferré de France a confirmé hier que la ligne Oloron-Bedous pourrait être mise en service fin 2015.

Bruno de Monvallier, le directeur régional de Réseau ferré de France, l'a confirmé hier à Orthez : "Les travaux de remise en circulation de la ligne ferroviaire entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous devraient débuter fin 2013 pour une mise en service fin 2015". Un chantier de 105 millions d'euros financés à 100 % par le conseil régional d'Aquitaine.

Les études sont en cours sur cette ligne qui, comme le rappelle RFF, compte 28 ponts, 46 ouvrages hydrauliques, plus de 4 kilomètres de murs de soutènement, 7 tunnels et 27 passages à niveau. Le chantier sera donc d'envergure, puisqu'il s'agit de remplacer l'ensemble de la voie, de réparer ou remplacer tous les ouvrages, de créer les haltes de Bidos, Lurbe-Saint-Christau, Bedous et l'aménagement de la gare d'Oloron, de supprimer neuf passages à niveau, de rénover les dix-huit restants - dont seize seront automatisés - et d'installer enfin tout le système de signalisation. L'enquête publique est prévue en mars 2013, ce qui permettrait d'avoir l'arrêté préfectoral de déclaration d'utilité publique au cours de l'été.

Et Bedous-Canfranc ?
Concernant le tronçon entre Bedous et Canfranc, aucune date n'est avancée. RFF a engagé des études en lien avec les Espagnols. Il s'agit notamment de déterminer dans quelles conditions réutiliser l'ancien tunnel ferroviaire qui sert aujourd'hui à assurer la sécurité du tunnel routier du Somport. Et aussi de voir comment optimiser les coûts pour remettre en état cette voie. "Il y a encore un certain nombre d'études techniques, juridiques et administratives à mener", reconnaît Bruno de Monvallier. Autre question : est-il possible de relancer cette ligne dans le cadre d'une concession ? C'est, là encore, à l'étude.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 107034.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Nov 2012 15:09

bourse.trader-finance.fr, 23 novembre
Fitch place SNCF et RFF sous surveillance négative

Fitch Ratings a placé sous surveillance négative les 'AAA' de note de défaut émetteur (Issuer Default Rating - IDR) à long terme ainsi que les notes senior non garantie de la Société Nationale des Chemins de Fer francais (SNCF) et de Réseau Ferré de France (RFF). Il en va de même pour leurs notes IDR à court terme actuellement à 'F1+'.

Cette décision fait suite aux annonces de réforme ferroviaire formulées par le gouvernement, le 30 octobre dernier. L’État français souhaite notamment créer un "gestionnaire d''infrastructure unifiée" qui couvrirait les divisions des infrastructures de la SNCF et de RFF. Fitch arbitrera une fois qu'il aura obtenu des informations complémentaires sur l'étendue et la portée de cette réforme. Fitch reconnaît que les négociations sont en cours, mais cette réforme devrait être présentée comme un projet de loi au Parlement français à la fin premier semestre 2013...

Source http://bourse.trader-finance.fr/actuali ... 08196.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Nov 2012 15:53

La Nouvelle République, 23 novembre
Un aller (vraiment) simple pour les élèves de Saint-Denis

Un timbre à date a été remis mercredi par Alexandre Martin, de la SNCF, à Olivier Gervès, directeur adjoint chargé du collège et responsable des internats au groupe scolaire Saint-Denis.

Chaque fin de semaine, des centaines d’élèves prennent le train pour rentrer en région parisienne. Saint-Denis innove pour simplifier leur départ.

Ils sont plus de 300 chaque vendredi à regagner la capitale. Par bus jusqu'à Saint-Pierre-des-Corps, puis par TGV. Plus de 300 billets de train que les collégiens et lycéens de Saint-Denis doivent composter dans un laps de temps très court.

Le groupe scolaire privé travaille donc en étroite collaboration avec la SNCF depuis plusieurs années. Certains membres du personnel de l'établissement montent à bord du TGV pour veiller à ce que tout se passe bien. « C'est un service rendu aux familles. Elles sont rassurées de savoir qu'il y a quelqu'un dans le train, notamment en cas de retard », commente Olivier Gervès, directeur adjoint chargé du collège et responsable des internats. C'est aussi une façon de réguler tout souci de comportement. « Cela permet une bonne cohabitation avec les autres usagers », précise Alexandre Martin, dirigeant commercial SNCF.

Gain de temps
Mais dès ce soir, la collaboration entre Saint-Denis et la SNCF va franchir un cap supplémentaire. « Saint-Denis a désormais délégation pour que nous compostions les billets par nous-mêmes, poursuit Olivier Gervès. Ce sera un gain de temps considérable. » Les titres de transports seront validés par avance, au fil de la semaine, et non plus dans l'urgence. Un compostage tout ce qu'il y a d'officiel, à l'aide d'un timbre à date. « Pour Saint-Denis, c'est une soupape de sécurité, moins de stress, complète Alexandre Martin. Et cela facilite le travail » des agents de la SNCF.
Premier TGV concerné ce soir, à 18h19. Ce dispositif va s'appliquer aux collégiens et aux élèves de seconde. Il est unique dans la région Centre.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... aint-Denis
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Nov 2012 11:51

L'Union, 25 novembre
Une ligne SNCF sous surveillance

AISNE. Samedi après-midi, forces de l'ordre et agents de la SNCF étaient mobilisés pour une vaste opération de contrôle sur la ligne Château-Thierry - Paris.

LES voyageurs ne s'attendaient sûrement pas à voir autant d'uniformes. Hier après-midi, policiers, gendarmes et agents de la sûreté ferroviaire ont surveillé tout particulièrement les trains de la ligne Château-Thierry - Meaux - Paris Est. De nombreux contrôles ont eu lieu sur les quais des différentes gares desservies, ainsi qu'à l'intérieur des trains. Le dispositif concernait l'ensemble de la ligne, à savoir les gares axonaises et seine-et-marnaises.
« Il n'y a pas eu d'interpellation de notre côté mais nous en avons gêné certains, c'est sûr », commente un gendarme sud-axonais. Certains voyageurs ont évité de monter dans les wagons dès qu'ils ont repéré les uniformes… L'exemple a eu lieu, notamment, dans la gare de la cité des Fables.
De toute manière, l'heure n'était pas à la répression. « Ce genre d'opération est régulièrement effectué sur l'ensemble des lignes, indique la direction de la communication de la SNCF Picardie. Il s'agit surtout de montrer que le train n'est pas une zone de non-droit. »
Autrement dit, il n'y a pas eu de faits récents qui justifieraient une opération coup-de-poing.

Les incivilités sont monnaie courante
Il faut néanmoins savoir que la délinquance dans le train existe. Les faits les plus courants ? Des vols de portable, et des incivilités diverses, comme l'allumage d'une cigarette durant le trajet ou un voyageur qui a beaucoup trop bu. D'autre part, les forces de l'ordre sont régulièrement confrontées à des personnes en situation irrégulière ou encore à des voyageurs porteurs de leur consommation de cannabis.
Parfois, les choses peuvent aller beaucoup plus loin. L'année dernière, des agressions et des phénomènes de bandes ont été observés dans les trains, surtout les omnibus s'arrêtant en gare de Château-Thierry. Au printemps 2011, une jeune voyageuse empruntant le train de 22h50 a vu deux hommes tenter de lui dérober son sac à main. La victime a reçu deux coups de couteau dans la cuisse.
Début 2011, le train avait carrément servi de moyen de transport à des bandes rivales. Une quinzaine de jeunes Castels bien énervés ont été ainsi bloqués, un dimanche de février, en gare de Château-Thierry. Ils tentaient de rejoindre la Seine-et-Marne. Certains étaient, semble-t-il, porteurs de barres de fer, de bombes lacrymogènes. Visiblement, ces Castels souhaitaient régler certains comptes avec une bande rivale de La Ferté-sous-Jouarre.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... &xtmc=SNCF
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Nov 2012 13:18

Midi Libre, 25 novembre
La vieille loco restaurée emmène à la Fête des lumières

Embarquez le 8 décembre pour Lyon avec les amoureux de la CC 6570.

C'est l'histoire d'une bande de passionnés qui a dû beaucoup jouer au train électrique quand ils étaient minots. Aujourd'hui, c'est aux commandes d'une vraie locomotive, qu'ils ont sauvée de la réforme, qu'ils 's'amusent' sur un circuit aux dimensions de la France... Et pas n'importe laquelle : une CC 6500, la 'rolls' des locomotives électriques, que la SNCF leur a cédée contre un euro symbolique et un contrat d'affermage. Ils la bichonnent dans un hangar aux Rotondes. Peinture, carrosserie, mécanique, ils ont tout revu pour permettre à 'leur' CC 6570, dernière survivante de la mythique série des CC, de continuer sa route. Car "elle a encore un potentiel d'un million de kilomètres", disent-ils. Alors, ils l'ont emmenée sur des sillons ferroviaires réservés à la SNCF pour quelques belles virées, en accrochant des wagons pour en faire profiter le plus grand nombre. La Lozère, Marseille, Cerbère, Sète... Et bientôt la Fête des lumières, à Lyon. Samedi 8 décembre, l'association propose ainsi un aller-retour dans la journée pour profiter de cette fête traditionnelle où, dès la nuit tombée, toutes les fenêtres sont éclairées par des bougies et les façades animées par des éclairages inédits et spectaculaires. Une journée aussi pour prendre le temps de déjeuner dans un 'bouchon', visiter les vieux quartiers et le marché de Noël. Et profiter d'un voyage dans un train mythique. Départ samedi 8 décembre, à 8h, de la gare Avignon-centre, retour le soir à 23h. Tarifs : 35€ A/R et 15€ pour les moins de 12 ans. Réservations au 06 85 81 94 56 ou sur apcc6570@orange.fr.

Source http://www.midilibre.fr/2012/11/25/la-v ... 600118.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Nov 2012 13:25

Le Bien Public, 27 novembre
Dijon : l’employé volait des pièces à la SNCF

Les cheminots de la SUGE (sûreté générale) de la SNCF, la « police des trains », ont surpris vendredi, vers 22 heures, dans un dépôt de la SNCF situé rue Jean-Baptiste-Peincedé, à Dijon, un agent de maintenance de l’entreprise qui était en train de dérober des pièces, en l’occurrence une poubelle en inox et une porte en fibre, qu’il a lancées dans le canal au moment où intervenaient les agents de la SUGE.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années, domicilié dans le canton de Pontailler-sur-Saône, a été remis à la police nationale et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central par le service de commandement nuit, puis pris en compte par la permanence judiciaire du week-end.

Il aurait reconnu durant son audition avoir dérobé de la ferraille et des outils, et expliqué qu’il avait chez lui 30 kilos de cuivre et 100 kilos d’aluminium provenant de ses vols.

Une perquisition menée à son domicile a permis de retrouver les métaux. L’homme a été remis en liberté, et les policiers de la sécurité publique poursuivent les investigations.

Source http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2 ... -a-la-sncf
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Nov 2012 16:03

lyon-entreprises.com, 22 novembre
Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF : «Le système est à bout »

Arborant la légion d'honneur reçue en février dernier, Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF à l'heure où celle-ci est confrontée à de très lourds défis, était l'invitée du Club de la Presse de Lyon. L'occasion d'évoquer les futurs travaux souterrains de la gare de la Part-Dieu, la gare ferroviaire de Saint-Exupéry, les travaux très handicapants sur les lignes de la région, le futur nœud lyonnais, ainsi que le rapprochement entre la SNCF et Réseau Ferré de France et la montagne de dettes qui l'accompagne ; et plus globalement de l'avenir de la Dame du fer en Rhône-Alpes...

La situation générale
« En 2011, les Assises nationales du ferroviaire qu'avaient initiées Nathalie Kociusko-Morizet avaient montré que nous étions au bout d'un système et qu'il fallait le refondre.

Il s'agit d'une obligation, non pas physique, mais économique. Ces Assises ont également permis d'effectuer le choix d'un système unifié à la française en lieu et place d'une système éclaté à l'anglaise. Deux rapporteurs, Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette sont chargés de faire des propositions. Une loi sera présentée au Parlement en juin prochain. »

La future gare souterraine de la Part-Dieu
« On estime qu'une gare pose problème lorsque la saturation de son trafic est de l'ordre de 70 %. Celle de la Part-Dieu l'est à 78% ! La Part-Dieu était prévue pour un trafic de 30000 voyageurs. Nous en sommes à 130000 en moyenne et à 160000 les jours de pointe !

On oublie aussi souvent de dire que la gare de Perrache est elle aussi saturée : de 78%, également !

L'option choisie est, comme pour la gare de Lyon à Paris, la construction d'une gare souterraine sous la Part-Dieu. Tel est le choix de l’État qui a demandé pour ce faire des études complémentaires. Il s'agit d'un projet dont le coût minimum devrait s'établir à 2,5 milliards d'euros. Tel est pour l'heure l'état de ce dossier. Aucune date de travaux, ni aucune décision de financement n'ont été encore fixées.

Que faire alors, en attendant ? Nous avons rajouté la voie K. Nous allons ajouter encore une voie M. Nous faisons en sorte d'être les plus efficaces en faisant stationner les trains le moins longtemps possible. C'est très serré. »

L'avenir de la gare ferroviaire de Lyon-Saint Exupéry
« Il faut comparer des choses qui sont comparables. La Part-Dieu, ce sont 120000 voyageurs par jour. La gare ferroviaire de Lyon-Saint Exupéry, ce sont 700000 voyageurs...par an ! Il faut reconnaître que les efforts que nous avons effectués pour développer son trafic n'ont pas été vraiment couronnés d'effets.

En construisant cette gare, les élus ont été en avance sur leur temps... Elle jouera un rôle à l'avenir, c'est sûr, mais pour l'heure, il s'agit surtout d'une gare du Nord-Isère, rhônalpine. Il n'est pas question d'en faire une gare lyonnaise. Saint Exupéry, j'y crois, mais pour les Alpes et pour faire du trafic intercontinental. »

Les futurs TGV low cost
« La décision de lancer des TGV low cost est prise. Ce nouveau trafic devrait démarrer au printemps prochain. Les deux premières lignes devraient concerner Marne la Vallée (Disney) et Marseille, au départ de la gare de Lyon-Saint Exuépry. Il va falloir que nous négocions avec le tram/train Rhône-Express pour diminuer les coûts de transport de Lyon, vers cette gare, sinon ces nouvelles liaisons recèleraient moins d'intérêt.»

Le rapprochement SNCF avec Réseau Ferré de France
« L’État a demandé à Guillaume Pépy, le président de la SNCF de voir dans quelles conditions pourraient s'opérer un rapprochement avec Réseau Ferré de France, la société chargée des infrastructures. Il est sûr que ce rapprochement a un but : faire des économies, en développant des synergies. Réseau Ferré de France a une dette de 30 milliards d'euros et au train où ses investissements se développent, elle rajoute un milliard d'euros supplémentaire à sa dette chaque année. Ce qui signifierait près de 50 milliards d'euros en 2030 ! Ce ne sera pas tenable. C'est la question cruciale : comment éviter d'avoir chaque année un milliard de dettes supplémentaires ? Il va falloir trouver des solutions, c'est sûr.

Il est vrai que du côté de la SNCF nous devons limiter les frais de fonctionnement, simplifier nos processus, même si nous allons recruter 10 000 personnes par an au plan national dans les cinq ans qui viennent, comme l'a annoncé Guillaume Pépy.»

Les travaux sur les voies, présents et à venir
"Le retard pris dans les infrastructures ferroviaires en France et dans la région Rhône-Alpes nécessite actuellement d'importantes travaux qui posent de nombreux problèmes avec même des fermetures de lignes pour changement de ballast.

Pour voir plus loin, si l'on veut réduire la thrombose qui nous guette, il va falloir doubler la voie unique vers Chambéry et celle vers Grenoble qui posent beaucoup de problèmes.

L'idéal serait également de construire quatre voies, de Grenay à Lyon, puis bien sûr d'édifier le contournement ferroviaire lyonnais, sans lequel nous ne nous en sortirons pas. Il faut savoir qu'en dix ans, le nombre de TER circulant sur les voies de la région est passé de 650 à 1350 !"

Source http://www.lyon-entreprises.com/News/L- ... ml#content
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Nov 2012 20:37

franceinfo.fr, 27 novembre
Le maire du Blanc-Mesnil veut attaquer la SNCF en raison des problèmes sur le RER B

Le maire Front de Gauche du Blanc-Mesnil, une ville de Seine-Saint-Denis, entend attaquer la SNCF pour "discrimination territoriale". Didier Mignot veut porter plainte pour dénoncer les perturbations répétées sur le RER B.

"On râle, on râle mais les choses ne s'améliorent pas, j'ai donc décidé de taper plus fort", Didier Mignot

Didier Mignot, le maire du Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis entend déposer un recours contre la SNCF devant le Tribunal administratif pour "discrimination territoriale et rupture d'égalité des usagers devant le service public". Il reproche à la SNCF les retards et les problèmes répétés sur le RER B qui dessert de nombreuses communes populaires d'Île-de-France.

"Blanc-Mesnil et Drancy sont des villes particulièrement pénalisées", explique Didier Mignot. "Quand des trains doivent être supprimés, quand des arrêts doivent être supprimés, ce sont Blanc-Mesnil et Drancy qui trinquent et ça c'est plus possible", précise le maire.

Une plainte "légitime"
Le maire s'appuie sur une décision de la Halde, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Elle avait donné suite à une plainte de La Courneuve, reconnaissant "la discrimination territoriale comme un fait objectif", explique l'élu.

Didier Mignot a reçu dans sa démarche le soutien du député UMP des Yvelines, Pierre Morange. Il avait rendu en mars un rapport sur le RER. Il a jugé la plainte du maire du Blanc-Mesnil "complètement légitime".

Le 7 novembre dans les mémoires
Le député de Seine-Saint-Denis, François Asensi a lui réclamé le 20 novembre dernier la mise en place d'une desserte alternative en cas d'interruption du trafic sur la ligne B du RER. Cette ligne avait connu le 7 novembre dernier d'importantes perturbations qui avaient paralysé le trafic toute une soirée.

Pour le moment, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaires sur ce dépôt de plainte.

Source http://www.franceinfo.fr/justice/le-mai ... 2012-11-27
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 28 Nov 2012 0:12

challenges.fr, 26 novembre
Les retards de livraison de Siemens feront-ils dérailler cet hiver Deutsche Bahn ?

Le constructeur allemand Siemens retarde à nouveau la livraison de ses trains à grande vitesse à la Deutsche Bahn. Ce qui pourrait faire dérailler la saison hiver de l'opérateur allemand.

Difficultés en perspectives sur le rail allemand cet hiver. Siemens a reconnu la semaine dernière ne pas être en mesure de livrer comme prévu en décembre ses nouveaux trains à grande vitesse ICE à la compagnie ferroviaire allemande. Le constructeur a mis en avant un problème avec le logiciel du système de commandes des trains, sans donner de nouveau calendrier. La Deutsche Bahn (DB) comptait pourtant sur ces huit trains pour assurer sa saison hiver, période pendant laquelle la compagnie connaît des trafics record. Sans ces nouvelles rames destinées à sa flotte de réserve, le groupe se retrouve sans filet de secours en cas d'intempéries.

Trafic hivernal chaotique
Les hivers 2009 et 2010 restent dans toutes les mémoires outre-Rhin : beaucoup de neige, des caténaires gelés, des trains immobilisés ou annulés... et des passagers très mécontents. D'où le ton glacial de DB : "Je suis vraiment déçu. Ces sont nos clients et collaborateurs qui seront pénalisés. Ils paient les pôts cassés pour ces trains non disponibles", déclarait le patron de Deutsche Bahn, Rüdiger Grube vendredi au "Financial Times Deutschland". Siemens n'en est pas à son premier faux pas : outre des problèmes de climatisation dans ses trains l'été, le groupe aurait dû livrer dès 2011 les premiers trains de cette commande de seize ICE, passée en 2008, pour un montant total de 500 millions d'euros. Avant qu'il ne soit finalement décidé d'en livrer huit en décembre, et le reste en 2013.

Bombardier a également fait attendre DB dans le passé. Rebelote ce dimanche : le canadien ne livrera pas en temps et en heure ses 22 trains de type Talent 2 dans le Land de Hesse début décembre, leur immatriculation rencontrant des problèmes à l'office fédéral des chemins de fer allemand (EBA), rapportait hier le "Bild am Sonntag".

Concurrence internationale
Les problèmes répétés avec ses fournisseurs traditionnels incitent la Deutsche Bahn à se tourner vers la concurrence internationale. La compagnie ferroviaire a ainsi signé un contrat-cadre avec le constructeur polonais PESA pour la livraison de 470 trains diesel destinés au réseau régional pour 1,2 milliard d'euros lors du salon ferroviaire Innotrans à Berlin en septembre. Coup isolé ou revirement de long terme ? "Nous discutons avec des constructeurs non européens, nous avons notamment un œil sur le marché asiatique", avertissait alors dans la presse Volker Kefer, responsable technique de la Deutsche Bahn. Pourtant, en avril 2011, DB confiait encore à Siemens une méga-commande de 300 trains à grande vitesse ICx pour environ 6 milliards d'euros.

Source http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... bahn-.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Cramos » 28 Nov 2012 20:33

Didier 74 Wrote:
"Blanc-Mesnil et Drancy sont des villes particulièrement pénalisées", explique Didier Mignot. "Quand des trains doivent être supprimés, quand des arrêts doivent être supprimés, ce sont Blanc-Mesnil et Drancy qui trinquent et ça c'est plus possible", précise le maire.
Il est vrai que les missions qui desservent Drancy et Le Blanc Mesnil en HP sont les trains terminus Aulnay, plus facile à supprimer. Mais j'avoue constater de plus en plus souvent le rapport des arrêts en pareil cas sur les missions encadrantes, avec affichage du modification de la desserte de ces missions bien en amont, en zone RATP! Bref, il y a eu pire.
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Cramos » 28 Nov 2012 21:51

Ils débarquent au Figaro? C'est d'une évidence! Mais est-ce vraiment de la faute de la RATP?
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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