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Métro, bus, train, tram : qui transporte le plus ?
Une seule ligne de métro ou l'ensemble du réseau bus transportent près de deux fois le trafic du périph' dans une journée. Le modeste tram actuel transporte plus que l'ensemble des TER.
La ligne A du métro, à elle seule, avec 220000 voyages par jour, c'est deux fois le périphérique (110000 véhicules par jour, le plus souvent avec un seul passager). Le réseau de bus Tisséo, transporte, lui, autant de voyageurs que la ligne B du métro tandis que le tram T1 (Beauzelle-Blagnac-Arènes), transporte une fois et demi la masse des voyageurs des TER (six lignes SNCF régionales reliant Toulouse), dans l'agglomération toulousaine.
Des chiffres qui surprendront certains et qui démontrent, s'il en était besoin, l'importance des transports collectifs par rapport à la voiture. Celle-ci reste le mode de déplacement principal sur l'agglo (3 déplacements domicile travail sur 4) mais elle se heurte à la saturation massive des voies de circulation.
«On ne pourra pas sans cesse ajouter des routes aux routes. La solution ne peut venir que des transports collectifs», estime Martin Malvy. Pour le président de région, «aux heures de pointe, sur les parties les plus chargées, 2000 voitures par heure circulent sur la rocade, sur chaque voie : c'est la capacité maximale. Si le service TER financé par la Région n'existait pas, les 13000 usagers du TER seraient contraints à entrer dans l'agglomération en voiture».
Des chiffres et une réaction à comparer avec l'appréciation des commissaires enquêteurs sur le projet de PDU (plan de déplacement urbains, qu'ils ont retoqué) : «Faire le projet (en ce qui concerne les transports) ou ne rien faire revient au même», affirment-ils. Le président de la commission, Hervé Teychené, joint au téléphone, invoque son «devoir de réserve», évoque «son intime conviction» et renvoie à son rapport, qu'il n'a «pas le droit de commenter».
Dans le dossier de PDU, Tisséo chiffre la progression attendue des déplacements en transports en commun (hors TER) à +63% en dix ans (de 2010 à 2020).
Le projet, mis en cause par l'avis défavorable de la commission, prévoyait le triplement des lignes de bus (à haut niveau de service) en site propre, à l'horizon 2020, passant de 60 km actuellement à 170 km en 2020 (110 km créés, avec autant de nouvelles voies auto). Se passer de ces projets serait assurément se priver d'un précieux bol d'air face à la hausse prévisible de la population et du trafic auto.
Le potentiel du RER toulousain
«Depuis que la Région est en charge des TER, donc depuis 2002, nous avons développé avec la SNCF un véritable RER toulousain qui prend en charge plus de 13000 usagers par jour, complétant et prolongeant le réseau Tisséo. En 10 ans, nous avons multiplié par 2 et demi le nombre de TER qui s'arrêtent chaque jour à la gare Matabiau et renouvelé les rames qui sont désormais confortables et attractives», souligne Martin Malvy. «Le doublement en cours de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice, voulu et financé par la Région dans le cadre de son Plan rail Midi-Pyrénées devrait permettre, à partir de 2014, de participer au désengorgement du secteur Nord-Est de la rocade (arrivée de l'autoroute d'Albi)», selon le président de région. Le «RER toulousain», c'est 27 gares et arrêts TER dans l'agglomération toulousaine (au sens Périmètre de Transport Urbain) , 749 arrêts en heures de pointe du matin (6h et 9heures) et du soir (16h et 19heures).
Castres. Martin Malvy : «Ne pas polémiquer»
Réagissant aux propos de Pascal Bugis repris hier dans nos colonnes, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a déclaré : «Je n'ai en aucune manière l'intention de répondre aux propos de M. Bugis. Mais Castrais et Tarnais doivent s'interroger. Pourquoi sommes-nous arrivés à régler le problème du désenclavement de Rodez ou d'Auch en direction de Toulouse malgré la lenteur de la mise en œuvre des chantiers provoquée par les retards d'engagement de l’État. Parce que les maires de ces villes et leurs parlementaires se sont mobilisés. Ils ont défendu quand il était temps de le faire les projets qui les concernaient et que nous avons appuyés et co-financés. Je regrette - je l'avais dit - que la même mobilisation n'ait pas eu lieu pour Castres quand c'était le moment, c'est-à-dire quand les décisions se prenaient au niveau national. J'ai toujours considéré que la ville et son bassin devaient être vus comme l'équivalent d'un chef lieu de département. Castres doit être désenclavée. Et l'itinéraire est d'intérêt national. Au moment où le gouvernement Fillon arrêtait le Programme de Modernisation des Itinéraires Routiers, le PDMI, en 2008, il est regrettable que l'itinéraire Castres-Toulouse n'ait pas été retenu. Mais je n'y suis pour rien. Par contre, pour reconstruire le réseau ferré de Mazamet à Toulouse, pour doubler les voies entre Toulouse et St-Sulpice afin de sauver le réseau, pour faire passer de 68 à 84 le nombre de dessertes quotidiennes, la Région a pris ses responsabilités. Quant à connaître le pourquoi d'un coût de billet SNCF supérieur entre Castres, Albi et Toulouse je rappelle simplement au maire de Castres qu'en France comme ailleurs, les tarifs SNCF sont au kilomètre. Enfin je trouve particulièrement désagréable les allusions aux relations que nous pouvons avoir avec les Laboratoires Pierre Fabre et son président à qui j'ai toujours affirmé mon intention de soutenir l'amélioration des communications entre Castres et Toulouse. En choisissant de plaider pour la solution autoroutière M. Bugis a-t-il choisi le bon créneau ? Je l'ignore. L'avenir le dira. Cherche-t-il aujourd'hui, après 17 ans de présidence de la République de Droite - et alors que la situation budgétaire de la France et des collectivités locales était meilleure - à faire porter sur d'autres la responsabilité d'une défense insuffisante d'un projet qui demeure parfaitement légitime ? Je ne suis pas loin, ni de le croire, ni de le déplorer. Castres doit être désenclavée par une amélioration de l'itinéraire routier. Mais ce n'est pas davantage aujourd'hui qu'hier que la polémique fera progresser le dossier».
Le renouveau de la gare Matabiau
La gare Matabiau va changer de visage avec la prochaine démolition du bâtiment du tri postal. Ce sera l'étape la plus spectaculaire d'un grand réaménagement.
Délabrée et taguée, la grande carcasse du bâtiment du tri postal de la gare de Toulouse-Matabiau, vide depuis des années, va bientôt disparaître. Fin janvier, les engins vont s'attaquer à ce bâtiment haut de trois étages, situé entre le hall des départs et le pont de Marengo, le long du boulevard Pierre-Sémard. Et en avril, le piéton pourra apercevoir depuis les berges du canal du Midi les trains entrer en gare.
Ce chantier s'inscrit dans le vaste réaménagement de la gare programmé dans le cadre du Plan rail. Des travaux ont déjà été entrepris sur les voies ces dernières années. Avec la disparition du tri postal, c'est une phase décisive, la plus spectaculaire en tout cas, qui se précise. L'espace libéré va permettre la création d'une voie, une voie de garage exactement.
Pourquoi cette nouvelle voie ? Parce qu'à l'avenir, Matabiau sera divisée en trois secteurs : le bloc central pour la desserte des axes d'Agen, Cahors et Castelnaudary ; le bloc nord-est pour les axes de Mazamet, Rodez et Figeac ; et le bloc sud-ouest pour les axes Auch, Tarbes et Latour-de-Carol. Chacune de ces parties fonctionnera de façon indépendante. «S'il y a une perturbation sur une ligne, cela n'affectera pas les autres secteurs», souligne Yannick Omnes, chef de projet chez Réseau ferré de France (RFF). La voie créée à la place du tri postal permettra le fonctionnement du bloc sud-ouest.
Aujourd'hui, Matabiau accueille 30 000 voyageurs par jour (9 millions dans l'année) et frise la saturation aux heures de pointe. Prête pour la fin 2015, la nouvelle gare améliorera la capacité d'accueil. Près de 34M€ sont ainsi investis par RFF, le conseil régional, l'État et l'Europe. Ce réaménagement permet aussi d'envisager l'arrivée de la Ligne à grande vitesse en 2020.
Par ailleurs, pendant la démolition, une voie sera supprimée pour les voitures sur le boulevard. Ce qui ne va pas faciliter la circulation dans le centre ville.
Le chiffre : 9
millions > Usagers de Matabiau. Aujourd'hui, la fréquentation de la gare Matabiau est évaluée à 9 millions d'usagers par an.
Les urbanistes en janvier
Communauté urbaine, conseils général et régional, État, RFF et SNCF participent à un grand projet urbain qui dépasse le cadre du réaménagement de la gare et englobe les quartiers périphériques. En janvier, une équipe d'urbanistes sera désignée parmi trois candidats retenus. Les premières réalisations sont prévues vers 2015.
Les Verts dénoncent l'ajustage du plan Rail
Les élus d'EELV pointent un transfert de fonds vers la LGV, au détriment de la modernisation du réseau régional.
La fréquentation des TER en Midi-Pyrénées a augmenté de 11% en 2011.
« L'objectif n'est pas de revenir sur notre opposition de principe à la création d'une ligne spécifique à grande vitesse. Mais quand nous disions que la LGV se ferait au détriment des lignes existantes, on nous a taxés de défaitisme. Nous en avons la première preuve aujourd'hui », a déclaré hier François Simon, vice-président du Conseil régional de Midi-Pyrénées. Les élus d'Europe Écologie-Les Verts, soutenus par des associations d'usagers et des syndicats de cheminots, reprochent à la Région de « déshabiller les TER pour rhabiller la LGV ».
L'ordre du jour de la commission permanente prévue lundi 17 décembre illustre, selon eux, « l'évolution inquiétante » du plan Rail. Adopté dans le cadre du contrat de plan état-Région 2007-2013 (CPER), celui-ci visait à enrayer le déclin de l'infrastructure ferroviaire de la région. Or, les fonds dédiés à la modernisation du réseau TER seraient aujourd'hui réorientés vers le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse. « On ne peut pas accepter ce basculement d'argent, ni l'absence de concertation sur le sujet ».
20 millions d'euros en moins
Le montant dans le CPER à la LGV (études, raccordements et achat de foncier) passerait de 39 à 70 millions d'euros, tandis que le budget dévolu à la modernisation du réseau et à l'amélioration des services, qui était de 308 millions d'euros, perdrait 20 millions d'euros. La Région augmente d'ailleurs son investissement de 6 millions d'euros pour la LGV, et le diminue de près de 14 millions d'euros pour les lignes régionales. Pour Guillaume Cros, le président du groupe EELV à la Région, il s'agit d'un passage en force des pro-LGV, en contradiction avec l'audit sur l'état du réseau français remis au ministre des Transports François Cuvillier le 15 octobre dernier, qui pointait la nécessité de maintenir les efforts pour le renouvellement des lignes régionales.
Martin Malvy a dénoncé par voie de presse, dès jeudi, « une erreur d'interprétation » du groupe écologiste, expliquant que « ces mouvements de crédits sont purement techniques ». Le président de Région promet l'inscription de 11 nouveaux autorails dans le budget 2013, ainsi que 23 millions d'euros de crédits régionaux supplémentaires.
Basculement de l'argent du TER vers la LGV : « J'ai vu cinq personnes voyager dans les toilettes »
Vendredi dernier, en marge du conseil municipal présentant le budget 2013, le groupe Europe-Écologie Les Verts de la région Midi-Pyrénées a organisé un point presse axé sur la question du maillage ferroviaire dans la région. EELV31 a dénoncé les décisions prises par les responsables politiques locaux concernant la future Ligne à Grande Vitesse (LGV), qui devrait relier la Ville rose à Bordeaux dans huit ans. Ceux-ci, avec diverses associations et syndicats, étaient également invitées à s'exprimer sur la question. Compte-rendu.
Alliés objectifs, mais pas benêts oui-oui. Les écologistes toulousains n'entendent pas tenir silence sur un sujet qui au vu de contestations qui enflent, ne semble décidément pas être sur de très bons rails. François Simon, vice-président de la région Midi-Pyrénées et candidat verts aux dernières législatives, explicite. « Nous avons estimé qu'il était dans notre rôle d'élus de lancer deux alertes par rapport aux délibérations qui ont été présentées. Nous dénonçons d'une part le basculement d'argent du TER vers la LGV et de l'autre, la précipitation de ce projet ». Un transfert d'environ vingt millions d'euros incompréhensible pour le groupe. « Cet argent va servir à de l'achat foncier. Un fonds d'anticipation foncière va être mis en place pour acheter des terrains destinés aux futurs fuseaux. Cela n'a pas fait l'objet de concertations. Cette forme de négation du débat public est inacceptable » vilipende François Simon, qui pointe également une surcharge financière. « Entre Toulouse et Bordeaux, nous sommes passés d'un prévisionnel de 2,9 milliards d'euros à 7,5. La participation des collectivités à ce financement est par ailleurs absurde. Nous avions toujours dit que cette volonté obstinée de mettre en place la LGV se ferait au détriment des lignes existantes. On est en train de déshabiller le TER pour habiller la LGV ».
« On veut un échange d'arguments »
Le sentiment général des associations interrogées est celui d'un « passage en force ». « Un court-circuit démocratique » accentue le syndicat Sudrail-Cheminot. « Est-ce une bonne chose que de transférer l'argent des TER sachant que déjà le service n'est pas rendu? » questionne Gérard, usager de la ligne régionale Boussens-Toulouse. « Je vis les aléas du quotidien entre les retards, les horaires inadaptés et l'insuffisante capacité des trains qui sont souvent bondés. A Muret, les gens ne peuvent plus monter à bord. J'ai même vu cinq personnes voyager dans les toilettes » s'indigne t-il. « On veut un échange d'arguments » réclame l'une des associations présentes. « Les trains grande ligne ne sont remplis qu'à 30%. Depuis qu'on développe la LGV, le fret chute ». « L'avenir de la région Midi-Pyrénées est de régler le problème du fret » complète Christophe Marge du syndicat Sudrail-Cheminot, qui constate que la région fait machine-arrière sous la pression du groupe Vinci engagé sur le projet. « Un gage est donné à Vinci » appuie EELV. « Cela m'étonne qu’une région dite de gauche bascule l'argent des TER au moment où le prix du pétrole monte en flèche et où la précarité s'accroit ». Les débats, s'ils ont lieux, s'annoncent fumants.
820 millions d'euros pour le plan rail
Après la polémique, née des déclarations d'élus d'Europe Écologie Les Verts sur la réduction du volume financier accordé au plan rail, Martin Malvy a indiqué, hier en commission permanente du conseil régional, que ce plan serait respecté. «Prévu à hauteur de 820 millions d'euros, il sera même sans doute dépassé d'une dizaine de millions d'euros» a-t-il ajouté.
Le plan rail, signé en 2007 et qui court jusqu'en 2014, a notamment permis de financer la rénovation et la modernisation de 500 km de lignes.
Lors de la commission permanente, de nouvelles opérations, inscrites au contrat de projets État-région, ont été confirmées. Elles vont concerner le réseau des TER : mise à quatre voies de Toulouse-Saint-Jory, l'achèvement du doublement de la ligne Arènes-Colomiers.
Des études vont en outre être engagées pour le renouvellement de la voie Brive-Lamitivie, l'aménagement de gares, l'allongement de quais etc. Elles seront financées à 85% grâce à de moindres dépenses sur certains postes budgétaires.
Par ailleurs, un reliquat, inscrit au contrat de projets sur les infrastructures ferroviaires, sera consacré aux études préalables à l'enquête d'utilité publique sur la LGV, qui doit démarrer en 2013, et à l'acquisition par Réseau ferré des premiers terrains que les propriétaires souhaitent négocier. 2,7 millions d'euros de crédits régionaux y seront affectés.
Les usagers de Tarsly-Fnaut s'inquiètent pour les TER
L'association d'usagers des transports Tarsly (Toulouse-Albi-Rodez-Séverac-Lyon) affiliée à la FNAUT (Fédération nationale des associations d'usagers des transports) s'inquiète par la voix de son président Jacques Vaisson de la décision des élus régionaux «d'abonder les crédits destinés à la future LGV (Ligne à grande vitesse) au détriment du réseau régional des TER». Il ajoute : «Les élus font de l'autosatisfaction alors que de nombreux problèmes demeurent sur les trains régionaux. Pour autant nous ne sommes pas opposés à la LGV».
Parmi les problèmes listés : la capacité insuffisante de certains trains, l'entretien de ces derniers, quand du matériel neuf est mis en service, éviter d'entretenir l'ancien en même temps et enfin, la desserte par les bus de substitution des trains de la gare de métro des Argoulets à Toulouse. «Pendant les travaux du plan rail cette desserte était possible, pourquoi pas maintenant ?», s'interroge Jacques Vaisson.
La gare Matabiau va faire peau neuve
Démolition de l'ex tri postal, réorganisation de la circulation des trains et meilleure accessibilité vont transformer Matabiau à l'horizon 2015. Pour l'arrivée de la LGV. Début des travaux lundi.
Enfin, ça va bouger à Matabiau. Le président Hollande a confirmé récemment à Bordeaux la réalisation du tronçon Bordeaux -Toulouse à grande vitesse. L'enquête publique sur cet aménagement (et sur la mise à quatre voies de Saint-Jory/Toulouse) va se dérouler cette année (à la rentrée). Dès ce lundi, les premiers coups de pioche vont concrètement donner le top départ du réaménagement de la gare Matabiau avec le lancement du chantier de démolition de l'ancien bâtiment du tri postal (situé entre la gare et le pont devant la Médiathèque).
«Cette démolition va permettre de créer une nouvelle voie 1C en début d'année», a déclaré hier Christian Dubost, directeur régional de Réseau Ferré de France (RFF).
Avec le développement attendu du trafic et dans l'optique de l'arrivée de la ligne à grande vitesse à l'horizon 2020, RFF, la société propriétaires des voies et des infrastructures, va mettre en place une nouvelle organisation des circulations «en créant des blocs indépendants selon la provenance des trains», précise Christian Dubost : bloc nord-est (voies 9-10-11 sur le récent quai 6, côté Marengo) pour les trains à destination ou en provenance de Saint-Sulpice ; bloc central (voies 4-5-6-7) pour les trains Montauban-Toulouse-Narbonne (et les TGV) ; et bloc sud-ouest (voies 1-2-3, côté gare Matabiau) : trains vers l'Ariège, le Gers ou Tarbes. L'accessibilité handicapés va aussi être améliorée.
«Un chantier réalisé sans trop de perturbations sur le trafic (une partie de la gare sera fermée certains week-ends) pour une livraison au second semestre 2015», annonce Christian Dubost : «Cet aménagement permettra d'accueillir la ligne à grande vitesse sans problème. Mais nous réservons l'espace pour un aménagement à plus long terme (entre 2020 et 2040), avec des quais plus larges et deux voies en plus».
Un projet urbain de grande envergure accompagnera cette transformation de la gare, piloté par Europolia avec la communauté urbaine Toulouse Métropole, le département, la région et l'état. 50 ha accueilleront sur site bureaux, habitat et services selon un plan guide confié à une équipe d'urbanistes retenue parmi trois candidats (Busquets-Desvigne-Dutilleul ; Nicolas Michelin ou Cardette-Huet).
Le chiffre : 35
millions d'euros > pour réorganiser la gare. C'est l'investissement consacré à la création de blocs Nord-Est, Sud-Ouest et Central, indépendants selon la provenance et la destination des trains.
Réunion riverains jeudi 24 janvier
RFF organise une réunion publique pour les riverains jeudi 24 janvier à 18h30, Espace Vanel à la Médiathèque (6e étage), sur les travaux à Matabiau et la démolition de l'ex tri postal de la gare, qui débute le 21 janvier. La voie de circulation la plus à gauche du boulevard Sémard sera neutralisée du 28 janvier au 22 février.
Une nouvelle gare à Labège connectée au métro ligne B
Dans le cadre du prolongement de la ligne B du métro de Ramonville à Labège, une nouvelle gare sera créée au nord du lycée agricole de La Cadène, en face des locaux du Sicoval, à mi-chemin des gares actuelles de Labège-Innopole et Labège-Village, auxquelles elle se substituera, a annoncé hier Christian Dubost, directeur régional RFF. La mise en service est prévue en 2018-2019, pour l'arrivée du métro. Le projet a été étudié avec le Sicoval, Toulouse Métropole et Tisséo.
Et connexion à La Vache, au nord de Toulouse
Au nord de Toulouse, avec l'arrivée de la ligne à grande vitesse, il sera procédé à la mise à quatre voies du secteur ferroviaire Saint-Jory-Toulouse. La connexion entre les trains (à la gare Route de Launaguet) et la métro ligne A (station La Vache) sera améliorée grâce à un cheminement piéton, d'ici 2020.
«Un cheminement qui ne sera pas plus long que ce qu'on doit faire à Matabiau pour relier le métro», assure Christian Dubost. Un aménagement qui permet, au nord comme au sud de Toulouse d'améliorer le maillage transport.
Une nouvelle gare à Labège connectée au métro ligne B
Les gares de Labège-Innopole et Labège -Village seront remplacées par la nouvelle halte ferroviaire à mi-chemin entre les deux.
Dans le cadre du prolongement de la ligne B du métro de Ramonville à Labège, une nouvelle gare sera créée au nord du lycée agricole de La Cadène, en face des locaux du Sicoval, à mi-chemin des gares actuelles de Labège-Innopole et Labège-Village, auxquelles elle se substituera, a annoncé hier Christian Dubost, directeur régional RFF. La mise en service est prévue en 2018-2019, pour l'arrivée du métro. Le projet a été étudié avec le Sicoval, Toulouse Métropole et Tisséo.
Et connexion à La Vache, au nord de Toulouse
Au nord de Toulouse, avec l'arrivée de la ligne à grande vitesse, il sera procédé à la mise à quatre voies du secteur ferroviaire Saint-Jory-Toulouse. La connexion entre les trains (à la gare Route de Launaguet) et la métro ligne A (station La Vache) sera améliorée grâce à un cheminement piéton, d'ici 2020.
«Un cheminement qui ne sera pas plus long que ce qu'on doit faire à Matabiau pour relier le métro», assure Christian Dubost. Un aménagement qui permet, au nord comme au sud de Toulouse d'améliorer le maillage transport.
Reprise du trafic ferroviaire entre Aurillac et Figeac
Le trafic ferroviaire a repris sur la ligne Aurillac-Figeac. Après 8 mois de coupure toutes les liaisons entre Aurillac, Viescamp et Bagnac sont rétablies. Ces travaux du plan rail ont permis le renouvellement complet de 30 km de voie et de la sécurisation de 42 parois rocheuses et le confortement de 11 ouvrages d’art. Trois passages à niveau à Croix de Saint-André ont également été supprimés.
Le coût du chantier s'élève à 32 millions d’euros. Il a été financé par l’Etat la région et Réseau Ferré de France.
Des travaux de finition se poursuivent avant le rétablissement de la vitesse de la ligne à 75 km/h au 1er semestre 2012.
Dans le Cantal, les travaux du plan rail Auvergne vont se poursuivre en 2013 entre Viescamp et Lamativie. Rappelons que l’ouverture avait été retardée en raison d'un dramatique accident le 11 septembre dernier.
Démolition du tri postal : circulation difficile à Matabiau dès lundi
La démolition du tri postal, en cours, nécessite la neutralisation d'une voie de circulation boulevard Sémard, entre gare et pont de la Médiathèque, dès lundi. Une voie ferroviaire de plus va être créée. Une réunion est prévue ce soir avec les riverains.
Attention aux bouchons dans le quartier de la gare Matabiau, déjà très fréquenté, dès lundi prochain. Les travaux de démolition de l'ancien bâtiment du tri postal, en cours, vont en effet nécessiter la neutralisation du trottoir et d'une voie routière du boulevard Sémard, qui passera ainsi de trois voies à seulement deux voies de circulation entre la gare et le pont de la médiathèque, du 28 janvier au 22 février. «C'est par précaution que cette voie sera neutralisée», annonçait Christian Dubost lors de sa cérémonie de vœux à la presse où le directeur régional de Réseau ferré de France expliquait : «La démolition du tri postal permettra de créer une voie ferroviaire supplémentaire à la gare Matabiau, la voie 1C sera une voie dite de respiration», pour mieux gérer le trafic en gare, notamment dans les situations perturbées (La Dépêche du 16 janvier).
Les travaux de modernisation de la gare de Toulouse Matabiau (aménagement de nouvelles voies, opérations de démolition de l'ex tri postal, travaux au niveau du quartier Guilheméry) feront l'objet d'une réunion publique pour les riverains, ce soir jeudi à la Médiathèque, à 18h30 : les représentants du Conseil régional, de l'État, de RFF, maître d'ouvrage des travaux, et de la SNCF, partenaires du plan Rail prévoyant ces chantiers, répondront aux questions des habitants.
Les questions concernant l'aménagement futur du quartier ne sont pas à l'ordre du jour en l'absence de représentants de Toulouse Métropole.
[...]
Le chiffre : 34
millions d'euros > pour la réorganisation de la gare. C'est l'investissement prévu dans le contrat de plan pour la réorganisation de la gare Matabiau en trois blocs.
réorganisation
La gare répartie en trois blocs
Les travaux en cours font partie d'un vaste chantier de réorganisation de la gare en trois blocs selon les provenances et destination des trains. Bloc Sud-Ouest pour les trafics vers l'Ariège, le Gers ou les Hautes-Pyrénées, bloc Central pour les circulations de la transversale Sud (Montauban-Toulouse-Carcassonne) et bloc «Nord-Est» pour les trains à destination ou en provenance de St-Sulpice, du Tarn, de l'Aveyron et du Lot par la ligne de Capdenac.
Un investissement de 34M€ cofinancé par RFF (70,5%), la Région (13,7%), l'Europe (9,6%) et l'Etat (6,2%).
Embouteillages, travaux, nuisances : les riverains de Matabiau inquiets
Le bâtiment dit Wagons-lits de l'ex tri postal est déjà démoli.
Une réunion publique s'est tenue hier soir à la Médiathèque à l'invitation de RFF et de la SNCF en présence d'une centaine de riverains et responsables d'associations de quartier, sur la rénovation de la gare Matabiau en cours. Yannick Omnes, chef du projet, Pierre Lagleize, responsable des investissements pour RFF, et Pierre Cadupuy, directeur des opérations délégués SNCF, ont détaillé le planning des travaux de la partie ferroviaire, qui vont s'étendre jusqu'en 2015, dans le cadre du contrat de plan État-Région. La démolition de l'ex bâtiment du tri postal, lancée lundi, nécessite la neutralisation d'une voie de circulation et d'un trottoir, boulevard Sémard, dès lundi prochain et jusqu'au 22 février, afin d'effectuer la démolition en toute sécurité.
Celle-ci permettra la création d'une voie ferroviaire en plus (1C). Les riverains se sont inquiétés des travaux de nuit annoncés (en semaine) pour certaines phases d'aménagement de la gare, qui sera partagée en trois blocs selon la destination et la provenance des trains. «Il ne s'agira en aucun cas de nuisances similaires aux travaux sur la ligne d'Albi», a rassuré un responsable RFF. Bernard Marquié, adjoint au maire de Toulouse chargé de la mobilité, a indiqué : «Il n'y aura qu'une seule gare avec deux entrées, l'actuelle et l'autre côté Marengo. Autour, l'aménagement urbain est confié à l'urbaniste Joan Busquets». Charles Marziani a indiqué : «La Région a acquis 23M€ un terrain gare Raynal pour le centre de maintenance de la future gare TGV et RER, sur le site de l'ex halle Sernam, qui accueillera aussi un centre logistique».
Lannemezan. 10 millions d'euros sur le poste 150.000 V
Le poste de transformation qui alimente les villes de Lannemezan et Tarbes et permet des échanges d'électricité avec l'Espagne fait l'objet d'une modernisation.
Réseau transport d'électricité Sud-Ouest a engagé, début 2012, un chantier de 10 millions d'euros de reconstruction de la partie 150.000 V du poste de Lannemezan (près de la gare SNCF), qui doit se terminer en 2013. Selon Philippe Besson, chef de projet chez RTE : «Pour nous, l'enjeu est d'abord de faire cohabiter anciennes et nouvelles installations afin de maintenir constante l'alimentation électrique». Par ce poste 150.000 V construit en 1923 transite toute l'énergie hydroélectrique produite dans les vallées de Luchon, d'Aure et du Louron, de Campan et de Gavarnie. Le poste alimente les villes de Lannemezan et de Tarbes, la voie ferrée Toulouse-Tarbes et permet aussi des échanges d'électricité entre la France et l'Espagne. C'est une installation stratégique pour les Pyrénées. Mais bien que fonctionnel, il était devenu technologiquement obsolète.
Le chantier consiste à reconstruire le poste 150.000 V avec le remplacement de deux anciens transformateurs par des neufs. Avec un avantage pour les riverains de l'installation : un impact visuel bien moindre, grâce à des équipements modernes et moins encombrants, et des nuisances sonores largement atténuées. Sous la conduite de Philippe Besson, directeur de projet à RTE, Geneviève Péfourques, adjointe au maire de Lannemezan ; Jacky Prat, d'ESL ; Delphine Mercadier, en charge du développement économique, et Cécile Amiel, toutes deux de la mairie, ont visité le chantier.
repères
Le chiffre : 20
Liaisons > Transfrontalières. Entre la France et l'Espagne.
Réseau transport d'électricité
Réseau transport d'électricité (RTE) est une filiale d'EDF qui est le gestionnaire du réseau français de transport d'électricité. Elle a pour mission l'exploitation, la maintenance et de développement des réseaux haut et très haute tension (entre 63.000 et 400.000 V) dont elle est le garant du fonctionnement et de la sécurité électrique. À ce titre, elle garantit la sécurité de l'approvisionnement des ménages, des villes, des entreprises.
Matabiau. La moitié du bâtiment démolie
Débuté le 28 janvier, le chantier de démolition de l'ancien centre de tri postal de la gare Matabiau, à Toulouse, va bon train et connaît même un peu d'avance. Selon Réseau ferré de France, en charge des travaux, l'édifice, abandonné depuis des années, est aujourd'hui à moitié détruit. D'ici fin mars, il ne restera plus rien du bâtiment et les passants auront la surprise de voir les quais de la gare depuis le canal du Midi.
Trois travées symétriques composent l'ex-centre de tri postal. Deux sont à présent tombées, côté boulevard Pierre-Sémard. Par précaution, une voie de circulation automobile a été fermée. Elle sera rouverte le 22 février.
La technique utilisée est celle du grignotage. Deux pelles équipées d'une pince viennent couper les poutres de béton. L'une, plus longue que l'autre, attaque le troisième et dernier étage. Une troisième pelle ramasse les gravats. Enfin, les automobilistes l'ont sans doute aperçue certains jours, une haute grue télescopique a maintenu un rideau de protection composé de plaques de caoutchouc. Délicate côté boulevard à cause des voitures, l'opération le sera tout autant côté gare, en raison du passage des trains.
Particularité du chantier : pour l'essentiel, ce sont les armatures métalliques du béton armé qui sont évacuées. Les gravats sont réduits, sur place, en petits morceaux qui serviront par la suite à combler les deux sous-sols qui se trouvent sous le bâtiment.
Propriété de la SNCF, le bâtiment de briques situé entre le centre de tri et le pont Marengo ne sera, lui, pas touché. La démolition actuelle a pour but la création d'une voie ferrée qui sera en fonction en 2015.
Didier 74 Wrote:La Dépêche du Midi, 16 févrierMatabiau. La moitié du bâtiment démolie
Débuté le 28 janvier, le chantier de démolition de l'ancien centre de tri postal de la gare Matabiau, à Toulouse, va bon train et connaît même un peu d'avance. Selon Réseau ferré de France, en charge des travaux, l'édifice, abandonné depuis des années, est aujourd'hui à moitié détruit. D'ici fin mars, il ne restera plus rien du bâtiment et les passants auront la surprise de voir les quais de la gare depuis le canal du Midi.
Trois travées symétriques composent l'ex-centre de tri postal. Deux sont à présent tombées, côté boulevard Pierre-Sémard. Par précaution, une voie de circulation automobile a été fermée. Elle sera rouverte le 22 février.
La technique utilisée est celle du grignotage. Deux pelles équipées d'une pince viennent couper les poutres de béton. L'une, plus longue que l'autre, attaque le troisième et dernier étage. Une troisième pelle ramasse les gravats. Enfin, les automobilistes l'ont sans doute aperçue certains jours, une haute grue télescopique a maintenu un rideau de protection composé de plaques de caoutchouc. Délicate côté boulevard à cause des voitures, l'opération le sera tout autant côté gare, en raison du passage des trains.
Particularité du chantier : pour l'essentiel, ce sont les armatures métalliques du béton armé qui sont évacuées. Les gravats sont réduits, sur place, en petits morceaux qui serviront par la suite à combler les deux sous-sols qui se trouvent sous le bâtiment.
Propriété de la SNCF, le bâtiment de briques situé entre le centre de tri et le pont Marengo ne sera, lui, pas touché. La démolition actuelle a pour but la création d'une voie ferrée qui sera en fonction en 2015.
Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/02 ... molie.html
Matabiau : le projet est sur les rails mais pas le TGV
Campagne d'information publique et expo du futur quartier Toulouse Euro Sud Ouest autour de Matabiau ont été lancés hier. En attendant la décision du gouvernement sur Bordeaux-Toulouse.
2015 : début programmé des travaux. 2035: achèvement du projet Toulouse Euro Sud Ouest (TESO). La fenêtre de tir est large, à la mesure du projet d'envergure qui doit accompagner la venue de la ligne à grande vitesse (LGV) qui doit placer Toulouse à trois heures de Paris.
«L'ambition est de donner à Toulouse et sa région une stature de métropole européenne», résume Pierre Cohen. Le président de Toulouse Métropole assure : «Les études réalisées (*) montrent qu'il est possible d'avoir un pôle multimodal autour de l'arrivée de la LGV». Métro, tram, bus, autocars et BHNS, trains intercités, régionaux (TER), voitures, taxis, vélos et piétons devront trouver place dans ce TESO qui accueillera aussi un vaste projet urbain alliant bureaux, logements et équipements publics. Sur une zone de près de 400 ha reliant le haut des futures ramblas de Jaurès jusqu'à l'ex CEAT de Jolimont.
Mais l'équation de TESO reste à plusieurs inconnues : le lancement, hier, de la campagne d'information publique, avec un volet participatif ouvert aux associations de riverains et professionnels, avait un petit côté surréaliste. On attend toujours, dans quelques jours ou quelques semaines, le rapport de la mission nationale qui doit statuer sur le devenir des grands projets de LGV, et la décision du gouvernement.
Tandis que la procédure d'opération d'intérêt national qui a régi l'aménagement de la gare TGV de Bordeaux-Saint-Jean ou le centre d'affaires Euromed de Marseille, ne peut s'appliquer à TESO : «On va trouver une formule associant état et collectivités sur le modèle, préconisé par la ministre Duflot, des contrats de développement du Grand Paris», rappelle Alain Garès, directeur général d'Europolia, société chargée du projet TESO.
«Si l'arrivée de la LGV était retardée -je n'imagine pas une remise en cause-, il faudrait quand même rénover la gare et réaliser le projet urbain», martèle Pierre Cohen. Martin Malvy (Région) et François Péraldi (Département) rappellent : «On a payé pour Tours-Bordeaux à condition que Bordeaux-Toulouse suive». à bon entendeur...
*état, SNCF, RFF, Toulouse Métropole, Conseil général et Région ont fait réaliser 22 études (4M€)
A noter : Notre infographie (IDE) indique ce que pourrait être le futur quartier de la gare. Le bâtiment actuel (au premier plan à droite), rénové, sera doublé par un nouveau bâtiment voyageurs (côté Périole) auquel il sera relié par un souterrain.
Un quai supplémentaire (2 voies) voire deux à terme seront ajoutés à la configuration actuelle.
Taxis, parkings et peut-être autocars se trouveraient côté extérieur de la ville, avec l'accès aux TER, tandis que les TGV arriveront côté centre ville.
Une esplanade sera créée devant l'actuelle gare, avec couverture partielle du canalpossbile et des circulations piétonnes et cyclistes reliant les deux faces Ouest et Est de la future gare. La liaison entre Matabiau et Raynal devrait être travaillée tandis qu'on ne sait encore où passera le tram (côté Matabiau ou centre). Bureaux et logements devraient prendre place autour.
Internet, ateliers, réunion publique
Toulouse Euro Sud Ouest est l'objet, jusqu'au 4 octobre, d'une expos sur plusieurs sites qui explique, au moyen de divers panneaux, et à partir de photos de l'existant mais aussi d'exemples comme la gare d'Anvers (une gare traditionnelle très belle rénovée et agrandie avec une extension ultra moderne), ce que pourraient être la future gare et son quartier (la Fabrique, arche Marengo; préfecture et cité administrative, hôtel de région Midi-Pyrénées, hôtel du Département, sièges de RFF et Tisséo, gare SNCF de Matabiau, mairies annexes des Minimes et Bonnefoy, Maison de la Citoyenneté de la Roseraie). Une réunion publique avec Joan Busquets aura lieu le 26 juin à l'arche Marengo et des ateliers participatifs à la Fabrique.
Infos sur www.toulouse-eurosudouest.eu
questions à Joan Busquets, urbaniste de TESO et du centre ville de Toulouse
«Plusieurs scénarios»
Difficile de dessiner un projet sans savoir si la LGV va venir et de quel côté passera le tram Canal ?
On a déjà commencé de travailler très sérieusement car on a l'avantage de bien connaître la configuration SNCF, concernant les voies et les espaces techniques. Autrement, on établira plusieurs scénarios (avec tram côté gare ou côté centre, et fonction du rythme d'arrivée de la LGV-NDLR).
Avez-vous carte blanche en ce qui concerne les hauteurs, y aura-t-il des tours ?
Il faut voir d'abord ce dont on a besoin en espace de bureaux, de logement, d'équipement. Plutôt que de donner des objectifs à coup de centaines de milliers de m2. Il y a de l'espace sans bouleverser les quartiers autour, il faut tenir compte de la façon dont la ville s'est construite autour de la gare.
Comment traiter Bayard ou l'avenue de Lyon ?
Pour Bayard, on pense piétons et transports ; avenue de Lyon, on doit travailler à relier Raynal et Matabiau, comme on doit relier Ouest (devant) et Est (arrière) de la gare.
EuroSudOuest transformera le cœur de Toulouse autour de sa gare
La transformation de la gare Matabiau en pôle multimodal capable de gérer une fréquentation multipliée par deux à l’horizon 2020-25 (de 9 à 18 millions de voyageurs), et une métamorphose de 400 hectares dans les quartiers avoisinants – se fera, malgré l’incertitude sur l’arrivée de la LGV Bordeaux-Toulouse.
C’est ce qu’ont voulu marteler les élus toulousains en lançant officiellement lundi 5 juin la campagne d’information publique et l’exposition qui se tiendra jusqu’au 4 octobre. Les présidents de Toulouse Métropole, Pierre Cohen, de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, le représentant du conseil général, le préfet Henri-Michel Comet et les directeurs régionaux de RFF et de la SNCF, étaient tous là pour rappeler leur attachement à ce projet. Le préfet s’est voulu rassurant. "L’Etat souhaite épauler EuroSudOuest en termes de réflexion et de financement, a-t-il souligné, pour que Toulouse entre dans le club des métropoles européennes". Il a insisté sur "l’intelligence territoriale que porte ce projet avec une remarquable concertation entre institutions".
Depuis 2010, 18 études ont été menées conjointement par les sept partenaires* sur le développement du ferroviaire, l’intermodalité, l’accessibilité et la programmation urbaine. "Elles montrent la faisabilité du projet", a insisté Pierre Cohen. Elles aboutiront en 2014 avec le plan guide urbain piloté par le catalan Joan Busquets (qui mène aussi la transformation du centre-ville) et le plan guide ferroviaire, parallèlement aux études préliminaires sur le pôle multimodal.
Joan Busquets présentera les premières esquisses le 26 juin prochain, lors de la première réunion publique à Toulouse. Le lancement des travaux est annoncé pour 2015-2018, et l’achèvement du projet prévu à l’horizon 2035.
* La convention partenariale 2009-2013 pour mener les études, d’un coût de quatre millions d’euros, est financée à parité par l’Etat, la région Midi-Pyrénées et Toulouse Métropole (un million d'euros chacun), ainsi que par la SNCF, RFF et le conseil général de Haute-Garonne (0,333 million d'euros chacun).
Saint-agne Matabiau. Pierre Cohen esquisse l'avenir du quartier
Toulouse/«Nous organisons la concertation pour définir les grandes lignes du projet urbain autour du pôle multimodal de Matabiau, rien n’est figé. Ainsi, le déplacement de la gare routière de l’autre côté de la gare SNCF n’est pas arrêté. Le conseil général n’a pas donné son accord». Pierre Cohen a répondu, mercredi soir, aux questions d’un public nourri, lors de la première d’une série de réunions publiques sur le projet Toulouse EuroSudOuest, dans une vaste salle de l’arche Marengo. Devant plus d’un demi-millier de personnes, le maire a dessiné les grandes lignes du «projet le plus structurant de l’agglo». Alain Garès, directeur d’Europolia, société d’économie mixte chargée du projet, associant collectivités locales et partenaires (Métropole, État, Département, Région, RFF, Tisséo et SNCF) a rappelé qu’on était encore au temps des études (arrêtées en 2015) et à la définition des grandes orientations (livrées à la fin de l’année) d’un projet prévu sur vingt ans. La gare, qui accueille aujourd’hui 9,5 millions de voyageurs par an (40000 par jour) va en recevoir le double en 2017 avec le TGV Bordeaux-Paris en 2 heures et Paris-Toulouse en 4, puis 22 millions de voyageurs avec le Paris-Toulouse en 3 heures (horizon 2030). Circulation, accès, transports (avec la future ligne Canal) et quartiers environnants vont être impactés. «La gare est centrale mais enclavée. Il s’agit d’améliorer les liaisons autour, entre le centre et l’est» a expliqué l’urbaniste Joan Busquets, maître d’œuvre du projet, avec Jean-Marie Dutilleul. «Il y aura de l’habitat, du commerce et des bureaux, il ne s’agit pas de faire un quartier d’affaires ni de raser quoi que ce soit, mais de maîtriser la venue de la LGV et le développement de la gare». En y associant le devenir de l’ex CEAT à Jolimont, sur lequel «les discussions avec l’État avancent bien», a-t-on précisé.
Une vélostation de 700 places à la gare Matabiau
Une solution innovante a été mise en place pour inciter les actifs à combiner vélo et train.
Avec ses 678 emplacements exactement, la nouvelle vélostation toulousaine est l’une des plus importantes de France. Étape clé dans le développement des modes de transports doux lancé en 2008 par la Région Midi-Pyrénées, elle s’adresse en priorité aux usagers des trains et autocars régionaux : 600 places sur 678 leur sont réservées.
Sébastien, 39 ans, fait le trajet depuis Naucelle (Aveyron) deux fois par semaine. « C’est une solution très pratique pour moi, car j’avais du mal à surveiller mon vélo dans le train aux heures de pointe et, à l’arrivée, j’étais obligé de le garer dehors. Maintenant, je laisse un vélo dans chaque gare. » En quelques années, 17 gares de la région, dont 12 sur l’axe Castres-Toulouse-Mazamet, se sont équipées de consignes ou de stations.
Solutions intermodales
« Il y a une volonté politique de plus en plus forte de favoriser ces solutions intermodales. Cet équipement s’adresse à 40000 utilisateurs potentiels », analyse Joël Maillos, responsable des services TER de la région. Trois jours après l’ouverture de la station de la gare Matabiau, 43 personnes l’avaient déjà utilisée. L’essai était gratuit tout le mois de juin. L’abonnement coûte 5 euros par mois et 30 euros par an pour les abonnés TER.
« C’est économique et cela m’évite de laisser mon vélo au bureau le week-end, de peur de me le faire voler », témoigne Paul, 37 ans, qui habite à Montastruc-la-Conseillère, au nord-est de Toulouse, et travaille dans le centre de la Ville rose. Ludovic, qui laisse sa voiture à Saint-Sulpice (Tarn), apprécie de ne pas avoir à s’encombrer de son vélo dans le train. « Et si je devais prendre le bus pour me rendre à Rangueil, mon trajet durerait une demi-heure de plus. »
L’accès à la station, entièrement sécurisé, se fait grâce à un badge depuis les quais ou depuis l’extérieur de la gare. Un guichet est ouvert huit heures par jour. Des casiers, une station de gonflage, une carte des pistes cyclables et dix emplacements pour les vélos électriques sont également à la disposition des usagers.
Un plan de 11 millions
Selon une étude réalisée en mai par Terra Eco, Toulouse serait la troisième ville de France où il fait bon pédaler, derrière Strasbourg et Bordeaux. « On n’a pas encore de données chiffrées, mais la part des cyclistes augmente. Le nombre d’abonnés VélôToulouse a doublé en moins de deux ans, passant de 10000 à 20000 », souligne Philippe Goirand, conseiller délégué aux pistes cyclables à la mairie de Toulouse. Un plan consacre 11 millions d’euros par an à la politique vélo de l’agglomération.
Thor Navigator Wrote:Merci pour ce récapitulatif très complet.
Avec SEA, il est probable que l'on reste au-dessus des 4h00 sur Paris-Toulouse, même si ce temps symbolique serait en théorie affichable (a minima avec une mission passe-Bordeaux assurée en US Atl... d'où ma remarque). L'ouverture de la ligne devrait s'effectuer avec des Paris-Bordeaux tracés en TGV A donc à VL300.
Pour ce qui concerne l'horizon de la mise en service de la LGV Bordeaux-Toulouse, le gouvernement actuel n'a pas pris d'engagement de date me semble t-il (et le renvoi aux calendes grecques de la partie vers l'Espagne aura peut-être une incidence sur ce projet, ne serait-ce qu'au niveau de l'équation économique).
2020-2025 pour avoir du BAPR sur Foix-Tarascon/Ariège (je suppose sans amélioration notable du débit, vu le trafic existant), quelle ambition !
nicopasta Wrote:Pour les 4H entre Paris et Toulouse c'est de l'à peu près, comme tu dis tout dépend du nombre d'arrêts (reste à savoir aussi si les Intercités via Limoges iront toujours jusqu'à Toulouse ?)
dyonisos Wrote:nicopasta Wrote:Pour les 4H entre Paris et Toulouse c'est de l'à peu près, comme tu dis tout dépend du nombre d'arrêts (reste à savoir aussi si les Intercités via Limoges iront toujours jusqu'à Toulouse ?)
Ils n'ont pas franchement intérêt à supprimer les 3A/R IC Paris Toulouse, ce sera interprété comme un casus belli par les assos d'usagers et d'élus locaux du Nord du Lot qui ne se gêneront pas de paralyser la ligne.
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