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Rémi Wrote:Salut
La TLN à Sartrouville, plus grand monde n'y croit : dans les grands arbitrages budgétaires en cours, si elle venait déjà jusqu'à Argenteuil, ce serait beau.
Cela n'enlève rien au fait qu'on ne peut arrêter un train du groupe V à Sartrouville puisqu'il n'y a pas de quai dans le sens impair, et qu'on ne peut le créer, sauf à couvrir à moitié une rue... avec les coûts qui vont avec. Accessoirement, l'arrêt n'est pas insérable dans la trame de desserte.
A+
Rémi
Ile-de-France : les socialistes veulent mettre la SGP sous l’autorité du Stif
Dans une lettre du 12 février au Premier ministre, Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, maire d’Alfortville, et une vingtaine d’élus socialistes de l’Ile-de-France interviennent sur la gouvernance de la région capitale. Ils proposent la mise en place d’une Autorité organisatrice du logement (AOL), « coercitive et d’adhésion obligatoire ». Ils demandent aussi une organisation claire des transports. Or, écrivent les élus, « les deux niveaux cohabitant aujourd’hui – le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) et la Société du Grand Paris (SGP) – ne répondent pas à cette exigence. Placer la SGP sous l’autorité du Stif est un impératif pour éviter la dispersion des moyens et les concurrences stériles, dans la logique d’un véritable syndicat des mobilités ». La future AOL et le syndicat des mobilités doivent avoir la région pour périmètre. Jean-Paul Huchon s’est félicité le 13 février de cette « courageuse initiative ».
Grand Paris Express : un projet Duflot-Huchon dans "quelques jours" à Matignon
La ministre en charge du Grand Paris et le président de la région Ile-de-France vont remettre dans "quelques jours" à Matignon leur scénario précis et financé du métro Grand Paris Express, a indiqué le 15 février 2013 à l'AFP l'entourage de la ministre écologiste.
Ces arbitrages interviendront "début mars" car "il ne peut pas y avoir d'annonce officielle avant le 28 février", date à laquelle le Conseil d’État doit rendre son avis sur les possibilités de modifier la loi du Grand Paris, a expliqué l'entourage de Mme Duflot.
En effet, cette loi votée en 2010 est très détaillée tant sur le financement que sur le tracé du métro et sa capacité, les délais de construction ou encore la durée d'emprunt. Or les contraintes budgétaires poussent le gouvernement à revoir le dimensionnement de certaines tronçons du futur super métro automatique.
Reste à savoir si le projet ainsi retouché reste dans le cadre de la loi. Si ce n'est pas le cas, le gouvernement devrait alors reprendre toute la procédure de concertation publique à zéro, qui a déjà duré environ deux ans.
2030
En terme de calendrier, le gouvernement semble s'acheminer vers 2030 comme "horizon crédible" de fin des travaux, qui ne se feraient pas de manière séquencée mais dans une "programmation continue, voire parallélisée" pour entamer certains tronçons en même temps. C'est cinq ans de plus que la date de 2025 inscrite dans la loi mais qui n'était "possible ni techniquement ni financièrement", fait-on valoir au ministère de l’Égalité des territoires.
Un délai acceptable par les Franciliens qui vivent des difficultés récurrentes dans les transports publics que si, dans l'intervalle, ils constatent une vraie amélioration dans leurs transports du quotidien, RER en tête.
C'est pourquoi Cécile Duflot et Jean-Paul Huchon pèsent de tout leur poids pour muscler le Plan de mobilisation qui lie l’État et la Région pour améliorer le réseau existant. Le président de l'exécutif régional - par ailleurs président du Syndicat des transports franciliens (Stif) -, a déclaré que ce plan de mobilisation "nécessitera d'engager 7 milliards d'euros dans les années qui viennent". "Tout le monde devra faire des efforts et les entreprises auront leur rôle à jouer", a-t-il prévenu.
Avec quels financements ?
Dans un courrier adressé début février à Matignon, le groupe socialiste de l'Assemblée nationale propose de déplafonner la taxe sur les bureaux - principale ressource actuelle de la Société du Grand Paris et la plus dynamique - par un allongement de la durée d'amortissement des prêts actuellement limité à 35 ans et la création "si nécessaire" de recettes complémentaires", comme le préconisaient les rapports Carrez (UMP) de 2009 et Lepetit (PS)-Albarello (UMP) de 2011.
Réaction immédiate du Medef Ile-de-France : "Les entreprises sont les seules à financer le Grand Paris Express par une augmentation des impôts et taxes de l'ordre de 500 millions d'euros depuis 2011". L'organisation patronale propose d'"autres solutions" comme "la réduction du coût des infrastructures, le recours au partenariat public-privé ou l'étalement des emprunts (de la SGP) sur une période plus importante" que les 35 ans inscrits dans la loi.
Cette dernière piste est aussi à l'étude au gouvernement sans pour autant vouloir trop l'allonger car les futures dettes de la SGP, structure publique, se retrouveront comptabilisées dans la dette de l’État.
Europe 1 Wrote:Détails sur le Grand Paris Express le 6 mars
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé lundi que les conclusions du gouvernement sur les transports en Île-de-France, dont le projet de Grand Paris Express, seraient rendues publiques le 6 mars."Je travaille beaucoup sur l'Île-de-France et le Grand Paris pour prendre des mesures sur le Grand Paris Express et les autres moyens de transport. Je les annoncerai le 6 mars", a déclaré Jean-Marc Ayrault interrogé par des journalistes à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en marge d'un déplacement sur le thème de la banlieue.
Le Premier ministre attend pour rendre ses arbitrages d'avoir reçu un scénario précis et financé de la part de Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, et Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France. Le Conseil d’État doit par ailleurs rendre le 28 février son avis sur les possibilités de modifier la loi du Grand Paris, qui précise le tracé du supermétro, son mode de financement et les délais de construction.
Rémi Wrote:Salut
Dixit Villes et Transport de cette semaine :
- ligne rouge maintenue dans son tracé petite couronne, mais avec des trains de 90 m
- arc grand est en mode ferroviaire léger
- bretelle de Roissy en système léger
- ligne orange différée, et proposition RATP d'intégrer Rosny - Noisy Champs sur la ligne 11
- ligne verte différée, avec section Massy - Saclay en ferroviaire léger
- ligne 14 prolongée au Bourget
Les sécateurs sont de sortie !
A+
Rémi
Rémi Wrote:Salut
Malheureusement, la relance keynesienne a ses limites, surtout quand le pays a un niveau d'endettement de 95%.
JDD.fr Wrote:Feu vert pour le métro du futur
Le Premier ministre doit annoncer mercredi le coup d’envoi 'historique' du Grand Paris Express. Les arbitrages continuent mais les grands axes se dégagent.
Encore trois jours de suspense. Mercredi, le Premier ministre prononcera son "discours historique du 6 mars" sur le Grand Paris. Devant un parterre de 700 élus et décideurs économiques franciliens, Jean-Marc Ayrault dévoilera son projet en matière de gouvernance et donnera le coup d’envoi au "nouveau" Grand Paris Express (GPE). Le lieu du rendez-vous, la cité Descartes, à Noisy-Champs, à cheval sur le 93 et le 77, ne doit rien au hasard : le premier tronçon du GPE doit précisément relier, dès 2020, le Pont-de-Sèvres à Noisy- Champs, au sud de la ligne Rouge. "Les annonces du Premier ministre correspondront peu ou prou aux propositions de Cécile Duflot [la ministre EELV en charge du Grand Paris]", indique le député Alexis Bachelay (PS), corapporteur de la mission de suivi de la loi sur le Grand Paris. "Les travaux devraient commencer dans deux ans, de manière à peu près simultanée, pour une livraison complète en 2030 ou 2032. Tout cela est acté", ajoute Yves Albarello (UMP), l’autre corapporteur.
Les arbitrages définitifs de Matignon seront pris in extremis. Les négociations vont bon train entre Matignon, Bercy, l’équipe de Cécile Duflot et celle de Jean-Paul Huchon (PS) à la région. D’où la fébrilité des différents acteurs du dossier. "Chaque jour, il faut revoir la copie", soupire un membre de cabinet. "Ça change toutes les cinq minutes", déplore un autre. Première certitude cependant : Jean-Marc Ayrault confirmera une "fusion" entre le GPE (30 milliards d’euros pour 200 km de métro automatique) et le plan de mobilisation, c’est-à-dire l’amélioration des RER existants (7 milliards d’euros sur la période 2014-2018).
Autre point acquis : le calendrier est repoussé d’au moins cinq ans. "Même riche à milliards, l’objectif initial de 2025 est impossible à tenir, sauf à rétablir l’esclavage, dit-on dans l’entourage de la ministre écologiste. Il faudrait construite 18 km de métro par an. Même Shanghai, qui détient le record du monde [17 km/an], n’y arrive pas."
Des économies de 4 milliards d’euros
La proposition de Cécile Duflot à Jean-Marc Ayrault distingue trois types de lignes pour le futur Grand Paris Express. Le premier "paquet" consiste en une "rocade en zone dense" qui passerait, au nord, par Saint-Denis-Pleyel ; à l’ouest, par la Défense ; au sud, par Pont-de-Sèvres, Villejuif, Créteil ; et à l’est – c’est une nouveauté –, par Champigny, Rosny-Bois-Perrier, Bobigny… Cette ligne Rouge de "métrophérique de grande capacité" (quais de 120 m) pourrait être baptisée ligne 15.
Le deuxième "paquet" concerne deux lignes existantes qui seraient prolongées : 1) la 14, jusqu’à Orly au sud, et jusqu’au Bourget RER au nord ; 2) la 11, au-delà de Mairie-des-Lilas, vers l’est, jusqu’à Rosny- Bois-Perrier, puis Noisy-Champs.
Enfin, le troisième "paquet" comporte trois lignes "allégées" par rapport au projet initial : 1) la ligne Grand-Est, du Bourget-RER à Noisy-Champs, via Clichy-Montfermeil, en métro "à capacité adaptée" (avec des quais et des rames de 60 m) ; 2) la ligne du nord, du Bourget-RER au Mesnil-Amelot, via l’aéroport de Roissy, en métro léger partiellement aérien ; 3) la ligne Verte au sud, d’Orly à Versailles, via Saclay, en métro de surface léger, de faible capacité, type tram-train. Trois lignes qui pourraient porter les numéros "16", "17" et "18", pour mieux s’intégrer au réseau de métro existant.
Taxer les billets d’avion
Cette cure d’amaigrissement vise à faire des économies, chiffrées à 4 milliards. Le coût du GPE serait ainsi abaissé à quelque 26 milliards… qu’il reste à financer. Matignon doit trancher entre plusieurs propositions de financement, à commencer par le "déplafonnement" de la taxe Grand Paris. Duflot espère un engagement de l’État de 1 milliard d’euros qui permettrait d’optimiser l’emprunt. Des fonds européens pourraient aussi être sollicités. D’autres pistes sont envisagées, explique Yves Albarello : une augmentation de la taxe de séjour sur les hôtels parisiens, un prélèvement de 1 euro sur les 100 millions de billets d’avion vendus chaque année à Roissy et Orly, une hausse des amendes de stationnement…
Le Medef-IDF s’insurge contre une nouvelle hausse de la fiscalité. La chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Île-de-France pronostique, elle, selon Le Figaro, une accélération de la croissance francilienne grâce au GPE : 2 % par an en 2015-2020, 3 % au-delà de 2030. Un gain de recettes fiscales chiffré à 60 milliards d’euros. Sachant que la région parisienne pèse un tiers du PIB national, Jean-Marc Ayrault ne prononcera pas à la légère son "discours historique".
izgood Wrote:Bonjour
Sans surprise, le Val d'Oise est superbement ignoré avec une liaison Roissy-CDG Triangle de Gonesse en 2027 et sutout la liaison en pleine banlieue "haute densité" Nanterre-St Denis Pleyel.
C'est le moins que l'on puisse dire. Je ne m'étale pas sur cette phrase (ha si : je l'écrase), mais je n'en pense pas moins.Rémi Wrote:L'allusion à la "ligne du crack" est parfaitement déplacée car elle fait une généralité de situations individuelles.
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