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Coccodrillo Wrote:Duex tubes à voie unique, un par direction, avec trafic mixte voyageurs et fret.
LYON - TURIN Jean-Pierre Vial favorable au 50-50
La commission intergouvernementale franco-italienne pour le Lyon-Turin s’était réunie le 6 juillet à Rome. Une rencontre présentée comme celle de la dernière chance pour que l’Europe maintienne sa participation sur son budget 2007-2013 dans la réalisation de la laison ferroviaire à grande vitesse.
Cette réunion s’était soldée par un accord a minima sur un échelonnement des travaux en Italie en deux phases : la première à partir de 2013, la seconde après 2025.
Des coûts repensés à 50- 50 entre les deux pays
Le sénateur savoyard Jean-Pierre Vial demande à repenser le partage des coûts. Le vice-président du conseil général de la Savoie délégué à l’économie, aux nouvelles technologies et au Lyon-Turin prend position au côté de Michel Barnier pour entendre la demande du gouvernement italien.
Ce dernier réclame de revoir le partage 67 % et 33 % des coûts de la section internationale pour les amener à parité, 50-50 entre les deux pays, compte tenu des « évolutions du projet ». Jean-Pierre Vial y voit l’occasion de solliciter l’Europe pour qu’elle accepte d’étendre sa participation de 30 % non seulement à la section internationale, mais aussi aux ouvrages d’accès, ce afin de maintenir un coût quasi équivalent pour la France.
Un nécessaire engagement du gouvernement
Dans un courrier adressé mi-juin au président de la République, l’élu savoyard (ré) insistait, au nom des parlementaires et grands élus du tracé français, sur le nécessaire engagement du gouvernement français. En réponse, Nicolas Sarkozy aurait précisé qu’il irait dans ce sens.
Verdict le 20 ou 22 septembre : les deux États devraient se retrouver à nouveau pour renégocier et valider la convention financière de 2004.
Quelques semaines après, à l’automne, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement devrait, comme elle s’y est engagée auprès de l’élu savoyard, lancer les enquêtes d’utilité publique portant sur le choix du tracé entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne.
« Il faudra une enquête publique avec la présentation sincère de toutes les options », prévient le sénateur.
Didier 74 Wrote:Un accord sur le financement du Lyon - Turin a été trouvé hier à Rome. L'Italie paiera 60% des travaux. La France paiera les 40% restants.
Pour respecter leurs engagements auprès de l'UE, l'Italie et la France avaient jusqu'au 21 septembre pour signer l'avenant au traité fondateur transfrontalier, qui doit régler la question du financement.
Liaison Lyon-Turin : ses défenseurs se mobilisent avant le jour J
Lyon-Turin. Les travaux de la liaison ferroviaire ont déjà débuté mais un dernier accord doit être encore signé prochainement par l’Italie et la France pour bénéficier des fonds européens
Le compte à rebours s’accélère du côté de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. C’est, en effet, d’ici fin septembre que la France et l’Italie doivent finaliser la répartition de l’investissement. Si l’accord n’est pas signé, « les Etats prendront le risque de perdre le bénéfice de la subvention européenne », alerte François Lépine, vice-président du Comité pour la liaison européenne transalpine Lyon-Turin. Cette association basée à Lyon et présidé par Franck Riboud, Pdg de Danone, regroupe des collectivités territoriales, des entreprises, des organismes économiques, syndicaux, consulaires, des associations et vise à « faciliter la réalisation de la liaison ferroviaire à haute capacité, voyageurs et marchandises, entre Lyon et Turin ». En commis expérimenté de l’Etat, François Lépine se dit serein mais il le sera définitivement une fois les documents signés.
« Ce dossier n’est vraiment pas un long fleuve tranquille » argumentant sur la durée de ce projet alors que quelque 800 millions de travaux ont déjà été dépensés. « Ce serait un véritable gâchis si les deux Etats ne concluaient pas cet accord », renchérit Jean-Claude Cennac, Pdg de l’entreprise lyonnaise Velan s’exprimant au nom du Medef Rhône-Alpes, « alors que l’économie européenne tourne au ralenti, ce chantier constitue une offre de relance avec près de 10 000 emplois à la clé. Laurence Parisot vient d’adresser un courrier au Premier ministre François Fillon et du côté italien, le patronat réclame également que le gouvernement aille au plus vite ». Ce qui agace également plus d’un dirigeant d’entreprise, c’est de voir tout le temps perdu. Le traité de Turin, qui validait le projet déjà sur les rails depuis 1991, a été signé en 2001. Pendant ce temps, trois tunnels ont été ou vont être percés au nord de l’Italie pour mieux desservir l’Allemagne et l’Europe du nord. Au détriment d’une bonne circulation des marchandises et des hommes dans le sens Est-Ouest. Or les échanges commerciaux franco-italiens pourraient se développer si le mur des Alpes pouvait être franchi plus rapidement. L’Italie est le second client et le second fournisseur en Rhône-Alpes avec près de 10 milliards d’euros d’échanges entre la région et l’Italie. « Aujourd’hui, 85 % des échanges franco-italiens s’effectuent par la route avec près de 3 millions de poids lourds chaque année », déplore François Lépine, « si tout va bien, les travaux pourraient démarrer fin 2013 ou début 2014 ».Tunnel : la France paiera entre 250 et 300 millions pendant dix à douze ans
Sur un budget de 8,5 milliards d’euros, le percement du tunnel entre Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et Suse (Italie), l’Union européenne s’est engagée à en financer 27 %. En échange les descenderies (tunnels creusés dans le massif alpin qui permettent de rejoindre le niveau du futur tunnel) devaient être réalisées. Ce qui est le cas côté français mais à peine débuté du côté italien après plusieurs manifestations d’opposants. Autre condition affichée par l’UE : le tracé définitif devait être adopté en Val de Suse. Il a été acté le 4 août dernier. L’ultime étape à franchir est donc l’accord portant sur la répartition de l’investissement entre les deux pays et qui fait déjà l’objet de négociations. Si les deux pays se mettent d’accord d’ici la fin du mois en signant cet avenant au Traité de Turin, les travaux de percement (57 km) pourront alors débuter fin 2013. L’engagement de la France est aujourd’hui estimé à moins de 3 milliards d’euros avec un étalement de ce financement sur 10 à 12 ans. Soit entre 250 et 300 millions par an pour la période 2013 et 2025. Au total, la Transalpine prévoit la construction de 150 km de nouvelles lignes entre les deux métropoles permettant une liaison ferroviaire fret et voyageurs. Les promoteurs prévoient Lyon-Turin en 1h45 contre plus de 4 heures aujourd’hui et un Lyon Milan en 2h30 (contre 5h20).
Didier 74 Wrote:Nouvelle rencontre sur le Lyon-Turin entre Thierry Mariani et Bernadette Laclais, mercredi 21 septembre au ministère (à 14h).
- Où en est le Lyon-Turin ? Au point mort en raison des manifestations en Italie ?
« En Italie, les plus extrémistes prennent prétexte du Tav (TGV en italien) mais des efforts ont été faits pour qu’il s’insère dans la Val de Suse. Opposition et gouvernement sont d’accord. L’urgence, c’est que la France et l’Italie confirment à l’Europe leurs intentions pour maintenir les crédits européens. Les crédits européens sur 2014-2020 vont passer de 8 à 50 milliards, il serait dommage de manquer cette opportunité ».
Lyon – Turin : la Région appelle à un engagement de l’Etat
Depuis 2010, l’Union Européenne somme les Etats français et italien de conclure un avenant au Traité de Turin de janvier 2001 en vue de définir les modalités de financement de la section internationale du tunnel.
Le 20 septembre 2011, des parlementaires rhônalpins de tout horizon politique adressaient un courrier au Ministre des Transports, Thierry MARIANI, afin de rappeler leur attachement à l’aboutissement des négociations dans les délais impartis par l’Union Européenne. Dans le même temps, Bernadette LACLAIS et d’autres élus de la région Rhône-Alpes étaient reçus par le Ministre pour un point d’étape.
Informé que les négociations ne sont pas achevées et qu’une nouvelle rencontre franco-italienne aura lieu le 27 septembre prochain, le Conseil régional a souhaité adopter, par une procédure d’urgence, le voeu suivant :
« Conformément à ses engagements antérieurs, le Conseil régional Rhône-Alpes demande solennellement au Gouvernement français de tout mettre en oeuvre pour que la négociation avec son homologue Italien, d’une part, aboutisse favorablement dans les meilleurs délais pour répondre aux sollicitations pressantes de l’Europe et rester dans le calendrier imposé par Bruxelles pour figurer dans les Core Networks et d’autre part, prévoie :
· les engagements financiers nationaux qui garantissent la réalisation du tunnel de base et des ouvrages d’accès de la section internationale avec un taux maximum de 30 % et le déclenchement des soutiens européens sur la période 2014-2020,
· la définition de la structure porteuse des travaux définitifs et, en attendant sa mise en place, le prolongement et l’extension des missions de la société Lyon Turin Ferroviaire,qui seuls peuvent garantir le bon avancement du projet et la consommation des crédits européens déjà affectés pour les travaux préliminaires. »
Voeu adopté :
Pour : PSEA, FDG, PRG, UDC
Contre : FN
NPPPAV : EELV
LYON-TURIN Accord financier trouvé entre France et Italie
Le ministre français des Transports Thierry Mariani et son homologue italien ont signé hier un accord portant sur la répartition des engagements des États dans le financement de la section internationale de la liaison ferroviaire internationale à grande vitesse Lyon-Turin.
Les négociations ont été assez âpres ces dernières semaines, bien qu’elles n’aient porté que sur des sommes relativement modestes au regard du montant total de l’opération (quelque 10 milliards d’euros) et des enjeux de cette liaison. Au final, l’Italie paiera 57,9 %, et la France 42,1 % de la somme restant à la charge des États (l’Europe, et d’éventuels investisseurs sont aussi amenés à intervenir).
« Sur cette base l’avenant au traité de Turin sur la réalisation du tunnel de base va pouvoir être rédigé », commentait hier le député Michel Bouvard.
La signature de cet engagement international était en effet la condition mise par l’Union européenne pour poursuivre son implication dans le dossier. L’accord signé par les deux ministres a été transmis à Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne, en charge des transports.
Didier 74 Wrote:Communiqué de presse de Thierry Mariani
http://www.developpement-durable.gouv.f ... ept_11.pdf
Jibrail Wrote:Il n'y a rien dans ce communiqué de presse, aucun contenu... On est partout submergé d'informations dont on ne sait plus si elles sont autre chose que la stratégie de communication des institutions qui les émettent; et ça franchement, ça ne sert qu'à bourrer le crâne.
Jibrail Wrote:Si tu en sais davantage, vu que tu as l'air de suivre les agendas de certaines personnalités, est-ce que tu peux nous en dire plus sur les enjeux véritables en cours ? Sur le bout de gras qui est négocié ? Et sinon, ça sert à quoi de suivre toutes ces non-décisions au jour le jour ?
Liaison Lyon-Turin : l’accord franco-italien pour le financement signé
L’annonce était attendue avec impatience par tous les partisans de la réalisation de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, et Altero Matteoli, ministre italien des Infrastructures et des Transports, ont conclu un accord pour le phasage de l’opération et le partage des coûts de la première phase du projet. Une lettre conjointe sera très prochainement adressée à la Commission européenne pour l’en informer. De cet accord qui devait être signé avant le 30 septembre dépendait le déblocage de fonds européens.
Un rééquilibrage du financement du tunnel de base transfrontalier est intervenu. L’Italie en payera 57,9 % et non 63 %. Et la France 42,1 %, au lieu des 37 % initialement envisagés. Compte tenu des travaux devant être engagés par ailleurs dans chaque pays, la participation de chacun d’entre eux devrait être similaire. Le coût total de la liaison Lyon-Turin devrait approcher les 24 milliards d’euros, sa mise en service étant fixée à l’horizon 2023.
Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, et Bernadette Laclais, vice-présidente, se réjouissent dans un communiqué de cet accord qui répond « aux sollicitations pressantes de l’Union européenne, qui s’inquiétait de ne pas pouvoir débloquer sa contribution aux travaux préparatoires du projet, soit 400 millions d’euros prévus jusqu’en 2013, sous réserve que l’ensemble des partenaires engagent 1,3 milliard d’euros et que les missions de Lyon Turin ferroviaire soient élargies ». Bernadette Laclais rappelle par ailleurs que dans un courrier du 6 juillet, Nicolas Sarkozy a confirmé le lancement de l’enquête d’utilité publique pour les accès français avant fin 2011. »
À QUOI SERVIRA LA NOUVELLE LIGNE FERROVIAIRE PROMISE DEPUIS 20 ANS ? Sept questions pour un tunnel
En 2025, on devrait voir le bout du plus long tunnel d’Europe. Lyon sera alors à 1h40 de Turin au lieu des 4h17 pour la liaison actuelle la plus rapide. Des trains d’un kilomètre de long transporteront les marchandises à 120 kilomètres/heure. Fiction ou réalité ? Une étape décisive vient d’être franchie avec l’accord franco-italien portant sur la répartition des dépenses à venir. Pour dépoussiérer ce dossier vieux maintenant de 20 ans, voici sept questions clés sur le chantier majeur à venir dans la région Rhône-Alpes.
1 À quoi ça sert ?
La section Lyon-Turin n’est qu’un maillon de l’axe Lisbonne-Kiev pour le transport des voyageurs et des marchandises. Les projections portent sur 4,5 millions de passagers en 2035 (1,4 aujourd’hui) entre la France et l’Italie. La nouvelle liaison permettrait de faire passer plus d’un million de poids-lourds sur le rail.
L’intérêt du nouvel ouvrage de 57 kilomètres est de limiter la pente et les virages pour faciliter la circulation des rames.
2 Combien ça coûte ?
Le coût des travaux du tunnel est estimé à 8,2 milliards, financés à 70 % par la France et l’Italie, 30 % par l’Europe. Mardi 11 octobre, la commission intergouvernementale franco-italienne validera un accord portant sur la répartition des dépenses (57,9 % pour l’Italie, 42,1 % pour la France). Le coût total de la ligne est estimé entre 15 et 20 milliards.
3 Comment vont-ils passer sous la montagne ?
Le chantier devrait démarrer au plus tôt en 2013, plus probablement en 2014. La montagne sera “attaquée” sur cinq points différents depuis les entrées de Saint-Jean-de-Maurienne et de Suze et les descenderies Saint-Martin, La Praz et Villarodin / Modane. Huit tunneliers seront utilisés pour les parties longues et les roches homogènes. Ces machines de 8 - 9 mètres de diamètre creusent à l’aide de molettes qui broient la roche. Les parties en descente et les terrains plus hétérogènes seront creusés à l’explosif.
Le tunnel passera sous plus de 2000 mètres de montagne. La température atteindra alors 40° dans la galerie pendant le chantier.
4 Quelle sera la durée des travaux ?
Les experts tablent sur plus de dix ans de travaux entre le premier tour de tunnelier et la fin du chantier. On parle souvent de 2025. D’ici là, plusieurs tronçons de la ligne historique auront été redessinés et les nouvelles gares de Saint-Jean-de-Maurienne et Suze seront terminées.
5 Combien d’emplois ?
Près de 3 500 personnes, dont 2 000 côté français, devraient travailler sur le tunnel au plus fort du chantier (dans les années 2020). Sans compter tous les emplois induits dans les services (hébergement, restauration, commerce, etc).
6 Qui est pour ?
En France, le consensus est réel tant au sommet de l’État qu’à la Région et en Savoie. Les écologistes sont en majorité pour, à condition de metre en place des mesures incitatives pour que le fret soit transporté par le rail. En Italie, l’État, la province de Turin et le maire de Suze sont pour. L’Europe en a fait un de ses projets transfrontaliers prioritaires depuis 1994.
7 Qui est contre ?
Côté français, l’opposition peine à se faire entendre. Elle se concentre dans l’agglomération chambérienne et notamment à La Motte-Servolex, où près de 500 personnes dénonçaient en mai dernier “un projet pharaonique qui ne correspond à aucun besoin économique, alors que la modernisation du TER est une priorité”. Ils mettaient en avant la baisse du trafic de marchandises, divisée par deux en dix ans.
Côté italien, les “No-Tav” (contre le TGV) sont beaucoup plus radicaux. Une manifestation rassemblait plusieurs dizaines de milliers de personnes début juillet dans le val de Suse, parmi lesquels des militants très déterminés qui se sont heurtés violemment aux forces de l’ordre pendant plusieurs heures autour du chantier de la descenderie de la Maddalena à Chiomonte. Il est toujours sous étroite surveillance policière.
Michel Bouvard :« reprise possible des chantiers en 2011 »
L’accord franco-italien sur le financement du tunnel de base de la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin fixe la participation de la France à 42,1 %, soit 2,4 milliards d’euros, et celle de l’Italie à 57,9 %.
Cela « ouvre la voie à une première phase de travaux qui s’achèvera en 2015 », explique le député Michel Bouvard, « pour un montant financé par l’Europe à hauteur de 669 millions d’euros […]. Cela se traduira par une reprise des chantiers en Maurienne, et en premier lieu celui de la galerie de Saint-Martin-la-Porte qui pourrait intervenir dès 2011, puis par la réalisation des travaux préparatoires de la plateforme de Saint-Jean-de-Maurienne ». Le début du creusement du tunnel de base en lui-même n’interviendra que fin 2013.
Ces dernières semaines, les parlementaires français avaient “mis la pression” sur le Gouvernement pour que le dossier aboutisse. Une lettre conjointe signée par plus de 60 d’entre eux, toutes tendances confondues, rappelait le 19 septembre à François Fillon que « pour un engagement inférieur à 300 millions d’euros par an sur une dizaine d’années, nous disposerons d’un chantier générant de 6 000 à 10 000 emplois sur dix ans, puis d’un ouvrage mettant le passage franco-italien au niveau de l’axe Allemagne-Italie qui disposera de trois tunnels de base comparables ».
« Une centaine de députés italiens ont rédigé une lettre de soutien adressée à leur Premier ministre », souligne Michel Bouvard.
Pour lui, « ce projet s’inscrit dans le respect des engagements de la France et de l’Italie relatifs aux réductions des pollutions […] contribuant à assurer la protection des écosystèmes alpins ».
Mais si le dossier de la section internationale paraît maintenant avancer, il reste à progresser sur les accès français : la déclaration d’utilité publique « devrait intervenir d’ici la fin de l’année », estime Michel Bouvard.
Les opposants italiens au Parlement européen
Une délégation de “No Tav” sera aujourd’hui entendue par la “commission des pétitions”. L’audition porte sur ce que les opposants appellent la “militarisation” du Val de Suse en lien avec les incidents autour du chantier.
Les NoTav veulent “cisailler les clôtures”
On ne sait encore s’il s’agit d’un baroud d’honneur ou d’une tentative de donner un nouvel élan au mouvement d’opposition à la future ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin. Les “NoTav” appellent à se retrouver dimanche, sur le site de la Maddalena, où est percée la galerie de reconnaissance du tunnel de base entre Saint-Jean-de-Maurienne et Susa.
L’appel à manifester, long texte à la rhétorique révolutionnaire, place la lutte contre le Lyon-Turin dans le cadre des questionnements altermondialistes : « à personne ne peut échapper la volonté criminelle d’une classe politique incapable et corrompue, au service de ce système des “financiers sans visage”, des grandes banques et des fonds de gestion, et qui ne montre aucune pudeur à vouloir imposer ce chantier ».
“Ambiente Valsusa”, pour sa part, estime que c’est l’attitude des autorités qui a fait passer le mouvement « de la simple manifestation à la désobéissance civile » et compare carrément les NoTav... aux chrétiens sous Néron !
L’ambition du mouvement, clairement affirmée, est d’« ouvrir des brèches dans les clôtures » qui protègent le chantier : « nous viendrons les mains nues mais avec les outils pour abattre les barbelés ». On peut donc s’attendre à des affrontements car, depuis le mois de mai, le site est protégé par des forces de l’ordre en nombre (policiers, carabiniers, militaires).
Les opposants dénoncent par ailleurs le caractère illégal, selon eux, de cette « occupation militaire ».
Subventions européennes : peut-être 40 %
Pendant ce temps, le dossier avance du côté européen. “La Transalpine” annonçait hier que la Commission de Bruxelles avait défini, mercredi, un « réseau central » d’infrastructures de transports, composé de dix grands corridors reliant les 83 plus grandes agglomérations européennes et les principaux ports et aéroports. Le “corridor méditerranéen” en fait partie, et donc sa portion entre Lyon et Turin.
Selon la Transalpine, les subventions européennes pourraient monter jusqu’à 40 % (au lieu de 30 actuellement) pour les maillons transfrontaliers situés à un goulet d’étranglement (montagnes, passages maritimes). Cela diminuerait d’autant la part des États français et italien dans le financement du tunnel de base entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse.
Il s’agit, pour l’instant, d’une proposition de la Commission. Les États, le Conseil de l’Union et le Parlement européen doivent encore la valider.
Mais pour le sénateur Jean-Pierre Vial, cela « permet, aujourd’hui, d’ouvrir le deuxième volet du dossier qui devra déterminer le calendrier des ouvrages d’accès, avec les tunnels de Belledonne, Glandon et Chartreuse, indispensables pour donner à cette infrastructure l’ambition qui est la sienne, le basculement du transport des marchandises de la route sur le rail ».
izgood Wrote:Lyon-Turin, c'est décidé, début des travaux en 2013 pour 20/25 Milliards d'€ (1/3 payé par l'Europe) dont 8 pour le tunnel payé à 42% par la France selon Le Parisien
Lyon-Turin : l’enquête publique sera lancée en janvier
Jean-François Carenco, le préfet de région, a profité jeudi de la réunion des éxécutifs locaux (départements, grandes villes) au conseil régional à Lyon pour annoncer la nouvelle : l’enquête publique pour la portion française du TGV Lyon-Turin se déroulera en janvier et février prochains. 71 communes sont concernées entre Saint-Exupéry et Saint-Jean-de-Maurienne.
Après l’accord intervenu en septembre entre la France et l’Italie pour le financement du tunnel de base (57,9 % pour l’Italie et 42,1 % à la charge de la France), cette décision est de bon augure selon Jean-Jack Queyranne, le président du conseil régional. D’autant que l’Europe vient de porter sa contribution probable à 40 % non seulement pour le tunnel de base mais également pour les percées de la Chartreuse, de Belledonne et du Glandon.
Au total, le montant de la facture pour les accès français s’élève à 7,7 milliards d’euros, dont 923 millions à la charge des collectivités territoriales, la Région prenant à son compte 646 millions. « Des milliers d’emplois sont en jeu dans notre région » explique Jean-Jack Queyranne qui voit dans ce chantier gigantesque « outre son aspect global, européen, une opportunité d’aménagement du territoire pour l’Est de Rhône-Alpes ». Ce sera toujours ça de pris…
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