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parisse Wrote:J'ai du double vitrage chez moi et ca n'empeche malheureusement pas le bruit intempestif des travaux de passer entre 0 et 5h du matin et de m'empecher de dormir. Arretons plutot l'exageration sur la gene occasionnee aux usagers. Je crois avoir demontre que pour les liaisons TGV Paris-Grenoble, l'impact n'aurait rien d'exagere. Quant aux relations de proximite, on me parle de suppression de trains partant de Lyon apres 17h30: mais jusqu'a St Andre le Gaz il resterait quand meme des TER meme si on ose pretendre qu'il ne serait pas possible d'avoir des AR Lyon-Voiron s'il y avait coupure sur Voiron-Grenoble apres 19h. Et est-il raisonnable de mepriser les riverains pour des personnes qui sont quand meme eloignees de pres de 100km de leur lieu de travail (je ne dis pas que c'est facile de faire autrement, mais est-ce une situation normale?). Comment peut-on comparer la gene entre ne pas pouvoir dormir pour les uns, devoir prendre un car au lieu d'un TER pour les autres et conclure en faveur des derniers ? Je suis abasourdi.
Saint-Sulpice. 4 mois sans train mais avec des bus
transports
Jacques Vaisson, président de Tarsly-Fnaut : « Ces travaux sont pour la bonne cause »./Photo DDM, Marie-Pierre Volle.
Des bus à la place des trains. Les usagers des lignes Toulouse-Albi,Toulouse-Mazamet et Toulouse-Capdenac vont devoir s'adapter. Ils devront jusqu'au 18 septembre prendre le bus. En cause, les travaux de doublement de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice.
Jacques Vaisson savoure discrètement. « Voici sept ou huit ans on militait déjà pour le doublement de la voie entre Saint-Sulpice et Toulouse mais on nous prenait pour des farfelus ». De nombreux trains sont passés depuis et en mars, le président de l'association Tarsly-Fnaut promotion rail (1) et quelques amis ont été reçus plus de deux heures par Charles Marziani, vice-président de la Région en charge des transports collectifs et des infrastructures de transport et le lendemain par les responsables régionaux de la SNCF. Reconnaissance tardive.
Aujourd'hui et jusqu'au 18 septembre, les lignes ferroviaires Toulouse-Albi, Toulouse-Mazamet et Toulouse-Tessonnières ferment en raison de travaux. Les voyageurs abonnés et autres seront transportés par bus. « Face au désagrément qu'engendrent ces travaux pour les voyageurs, commente Jacques Vaisson, nous avons demandé certaines garanties et compensations qui ont été acceptées ». Parmi elles, une adéquation entre les horaires des bus et ceux de travail ou encore diverses missions pour les bus. Ainsi, entre Albi et Toulouse aux heures de pointe, les voyageurs pourront utiliser un bus direct qui les déposera à la station de métro des Argoulets. Aux heures plus creuses de la journée, un bus semi-direct desservira quelques gares importantes du trajet et aura comme terminus la gare Matabiau. Enfin, un service omnibus, plus long, circulera en journée, avec de nombreux arrêts. Un dispositif similaire est mis en place pour Toulouse-Mazamet et Toulouse-Tessonnières.
POINT D'ÉVALUATION
Autre dispositif demandé et obtenu par l'association Tarsly-Fnaut, la compensation financière. « Les abonnés ferroviaires qui utiliseront le métro toulousain, explique Jacques Vaisson, auront une réduction de 50 % sur le ticket de métro, il sera gratuit pour les jeunes. De même, ajoute le président, une réduction de 20 % sera consentie sur l'abonnement travail ». Jacques Vaisson conclut : « Les désagréments
causés par ces travaux sont pour la bonne cause, mais nous voulons montrer que les associations d'usagers restent très vigilantes. Au bout d'une ou deux semaines de fonctionnement nous avons prévu de faire un point d'évaluation avec le conseil régional. S'il faut ou non apporter des améliorations ».
Enfin, les voyageurs venant de l'Aveyron qui utilisent les lignes Rodez-Toulouse et Capdenac-Toulouse, devront prendre le bus à Albi pour les premiers, à Tessonnières pour les seconds afin de rejoindre Toulouse. Pour les voyageurs de Mazamet ou Castres, c'est le bus qui les conduira à Toulouse.
(1) Toulouse Albi Rodez Séverac Lyon-Fédération nationale des usagers des transports.
Gabarit électrique
Le doublement de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice concerne en fait 2/3 du trajet, la partie comprise entre les tunnels de Montrabé et Roquecézière ne sera pas refaite. Et pour financer ce chantier Tarsly-Fnaut propose que l'argent qui ira sur la construction de l'autoroute de Castres, soit transféré au rail. En outre, l'association a également demandé que soit portée au gabarit électrique la partie Toulouse-Saint-Sulpice, histoire de ne pas avoir à recasser la voie dans quelques années.
Les grands chantiers de la gare Matabiau
Dossier : Transport, quoi de neuf en 2011 ?
Entre 2011 et 2020, la gare Matabiau n’en finira pas de se transformer. Dans un premier temps, le projet « trois blocs » permettra d’augmenter sa capacité avant les bouleversements de la ligne LGV en 2020. Suivront de coûteuses restructurations pour accueillir les 18 millions de passagers annuels de 2035.
Quels projets pour la gare Matabiau cette année ? Si l’on s’en tient aux travaux de mise à deux voies des vingt premiers kilomètres de la ligne Toulouse- Saint Sulpice, on peut communément évoquer des nuisances pour les passagers. En effet, pour mener à bien ces travaux étalés jusqu’à fin 2013, la ligne sera fermée pendant l’été 2011 (de mai à mi-septembre), puis au cours de l’été 2012 (de mai à août) et enfin de septembre à décembre 2013.
« Pendant toutes ces périodes, un service de bus substitutifs sera proposé. Nous avons cherché à massifier les travaux en trois épisodes pour éviter le maximum de gêne », explique Pierre Lagleize, responsable des investissements à RFF* Midi-Pyrénées. Un mal pour un bien puisqu’avec 70 circulations quotidiennes de trains sur une seule voie et ses 8.000 passagers en provenance de ce quart nord-est de l’agglomération, la grille horaire était très contrainte, générant des problèmes de régularité. Ce chantier de 220 millions d’euros est déjà inscrit au plan rail Midi-Pyrénées, financé par la Région, l’Etat, l’Union Européenne et RFF.
Trois blocs de desserte
A moyen terme, le désengorgement de Matabiau, qui est à la limite de saturation avec ses 30.000 voyageurs par jour dont plus de 4.000 en heure de pointe, reste le souci majeur. Le grand projet jusqu’en 2014 est donc l’aménagement de la gare en trois zones dédiées à des secteurs de circulation : le bloc quart nord-est (Rodez, Figeac, Castres, Mazamet, St Sulpice, Albi ou Carmaux), le bloc central (axe traversant Bordeaux-Narbonne), le bloc sud-ouest (ligne d’Auch et piémont pyrénéen). Au total, une cinquantaine de millions d’euros de travaux seront nécessaires.
Ils sont le résultat d’une étude sur les « cisaillements de lignes » ou croisements de trains qui traversaient toute la gare sur plusieurs voies, empêchant la circulation d’autres trains et provoquant des retards par effet domino. Le bloc quart nord-est est déjà effectif depuis novembre 2009 avec la mise en service du quai 6. Le chantier du bloc sud-ouest prévoit une première phase de rallongement de la voie A pour mise en service mi-2011 et une fin des travaux en 2013. Le bloc central sera, lui, complètement achevé en 2014.
La vieille dame rajeunit à coups de millions d’euros
« On devrait ainsi pouvoir accueillir 500 trains par jour en 2014 contre 400 actuellement et densifier les dessertes périurbaines tous les quarts d’heure vers le Muretain ou toutes les demi-heures vers Boussens », souligne Pierre Lagleize. De quoi tenir jusqu’en 2020 ou 2025 mais pas au-delà. En effet, le nombre de passagers annuels, de 9 millions aujourd’hui, devrait passer à 18 millions en 2035. RFF a donc proposé à l’Etat et la Région une série d’études prospectives.
« Des travaux lourds de plusieurs centaines de millions d’euros, avec impact sur le trafic le temps des chantiers », reconnaît Christian Dubost, directeur régional de RFF. Autre étape majeure du calendrier : l’accueil en 2020 de la ligne TGV Paris-Toulouse via Bordeaux qui mettra Paris à 3h11min de Toulouse.« Il s’agira alors de repositionner les aiguillages à l’entrée nord de Matabiau », selon Pierre Lagleize. Des travaux de plusieurs dizaines de millions d’euros.
"...L'immense tablier métallique gris s'avance lentement au-dessus du périphérique. À une vitesse de 50 cm par minutes, il ne faudra que quelques heures pour que le nouveau pont enjambe la rocade au niveau de la sortie 15. Cette opération d'envergure qui s'est déroulée dans la nuit de lundi à mardi est l'un des grands chantiers du Plan Rail Midi-Pyrénées.
Gilet orange sur les épaules et casque sur la tête, une quarantaine de personnes, scrute l'avancée du pont de 55 mètres jusqu'à la pile centrale. Christian Dubost, le directeur régional de RFF commente en direct l'opération. « Le tablier pèse 160 tonnes, il va s'alourdir de 100 tonnes une fois rempli de béton. Cette nuit, il sera maintenu à 30 cm de sa position définitive. Il sera descendu de manière très progressive la nuit prochaine ». La pose de ce pont aura nécessité trois nuits de fermeture du périphérique toulousain. ..."
Saint-Sulpice : reprise le 19 septembre
Le chantier nécessite la coupure de la voie.
Le trafic ferroviaire reprendra sur la ligne Toulouse/Saint-Sulpice à partir de lundi 19 septembre à 0 heure. Réseau Ferré de France (RFF), qui pilote le chantier de doublement de la voie SNCF entre Toulouse et Saint-Sulpice, livrera, comme nous l'écrivions dans notre édition du 4 août, cette portion de ligne le lundi 12 septembre après une première phase de travaux qui aura nécessité un peu plus de quatre mois de coupure du trafic (depuis début mai).
Nouvelle coupure en 2012
« La remise en place de la signalisation et des installations de sécurité ainsi que des essais doivent être effectués avant réouverture commerciale de la ligne », précise Vincent Bouvier, directeur des opérations de doublement des voies à RFF. La partie livrée ne sera encore qu'à une seule voie. Une autre coupure sera nécessaire durant l'été 2012 pour la pose des rails nouveaux de la voie existante et celle de la nouvelle voie, sur une portion de 18 km sur les 30 km de la ligne entre Toulouse et Saint-Sulpice. Une autre coupure du trafic aura lieu à l'automne 2013, pour installer la signalisation nouvelle et effectuer de derniers essais avant livraison et mise en service définitive de la ligne à double voie fin 2013.
La voie Toulouse/Saint-Sulpice est utilisée pour l'exploitation des lignes SNCF de Toulouse vers Albi/Rodez, Castres/Mazamet et Figeac, actuellement remplacés par des services bus.
Vingt ponts modifiés
Une vingtaine d'ouvrages d'art seront doublés ou modifiés pour permettre le doublement de la voie. « Des travaux de terrassement ou sur des ponts qui nécessitent de couper physiquement la voie », explique M. Bouvier, directeur opérationnel RFF.
"Un parc vélo à la gare Matabiau en juin 2013"
Dominique Damide, de la direction SNCF Midi-Pyrénées, répond à nos questions sur le projet de Vélostation en gare de Toulouse Matabiau.
Quand est prévu le parc vélo annoncé ?
Il sera livré fin juin 2013, dans deux ans. De lourds travaux d'étanchéité et de mise en sécurité du parking agents, entre l'avenue de Lyon et la gare, qui l'accueillera, sont prévus par la SNCF en amont de ce chantier.
Dans quel cadre est-il réalisé ?Depuis 2010, une expérimentation intermodalité modes doux sur l'axe Toulouse-Castres/Mazamet a été mise en œuvre à l'initiative de la Région. Aujourd'hui, les douze gares de l'axe sont équipées d'un abri ou consignes à vélos. La première a été ouverte à Saint-Sulpice le 17 mars 2010.
Dans quel but ?
Il s'agit de favoriser l'usage des modes doux, faciliter l'intermodalité, valoriser le développement durable, proposer une alternative à l'emport des vélos à bord des trains saturés, et faire émerger un écotourisme basé sur le train + vélo. La capacité de la vélostation de Toulouse- Matabiau sera de 700 places et elle est le fruit d'un partenariat entre la SNCF (27,7 %), la Région Midi-Pyrénées et les fonds européens qu'elle gère (72.3 %), financeurs de ce projet.
Saint-Jory-Matabiau: le projet est sur la bonne voieLa ligne ferroviaire traverse Lespinasse : Elle doit être mise à 4 voies depuis le raccordement de la LGV à Saint-Jory jusqu'à la gare de Toulouse-Matabiau.
Bientôt, plus de trains, plus souvent, entre St-Jory et Matabiau... Réseau Ferré de France conduit du 29 août au 29 septembre 2011 une concertation publique sur le projet d'aménagement de la ligne Saint-Jory/Matabiau. Les habitants de la commune de Lespinasse sont invités à venir prendre connaissance du projet au travers d'une exposition en mairie et d'une réunion publique qui aura lieu, le mardi 20 septembre à 19h, à l'Espace Canal des Deux Mers. Les élus restent mobilisés pour défendre les intérêts des habitants et souhaite qu'un grand nombre de Lespinassois participe à la réunion publique organisée dans le cadre de cette concertation.
Repenser les services
L'arrivée à l'horizon 2020 de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui mettra la gare de Toulouse-Matabiau à un peu plus de 3h de Paris et à 1h de Bordeaux constitue une opportunité pour repenser l'ensemble des services ferroviaires au Nord de Toulouse. Ce territoire en plein essor connaît une forte croissance démographique et le réseau ferroviaire actuel ne peut répondre à l'ensemble des besoins de croissance du trafic : avec 116 trains par jour aux heures de pointe, la ligne est quasi-saturée aux heures de pointe. La situation est la même pour les axes routiers notamment la RD820, et les transports collectifs existants ne sont pas suffisamment performants. L'objectif du projet est de proposer un service ferroviaire optimisé pour le Nord de l'agglomération toulousaine et au-delà, le Nord de la région Midi-Pyrénées. La ligne ferroviaire doit être mise à 4 voies depuis le raccordement de la LGV à Saint-Jory jusqu'à la gare de Toulouse-Matabiau. Et pourquoi pas une gare à Lespinasse...
Le projet prévoit aussi de réaménager les gares et les haltes pour plus de confort, une meilleure accessibilité et une interconnexion plus facile avec les autres modes de transports. Ainsi, l'interconnexion entre la halte de la Route de Launaguet et la station de métro la Vache sera renforcée. Ces différents aménagements offriront à terme la possibilité de réaliser un cadencement des trains au quart d'heure.
Montastruc-la-Conseillère. La fin de galère avec le retour des trains
Le TER reprend du service le 19 septembre.
Depuis le 2 mai, les usagers s'y sont habitués. En raison de travaux sur la ligne SNCF, le TER ne circule plus mais des bus de remplacement ont pris le relais. Situation difficile au tout début, plus supportable par suite d'aménagements et tout à fait supportable en période de vacances. Mais pour la rentrée, il faudra compter encore avec les bus car les travaux ne se termineront, comme prévu, que le 18 septembre. La réouverture des lignes ferroviaires est prévue le 19 septembre. Un retour à la normale attendu avec impatience par les lycées ou étudiants qui doivent rejoindre les établissements toulousains et les nombreuses femmes et hommes qui travaillent en ville.
Limitation de vitesse
Cependant les horaires seront adaptés pendant une semaine car il est nécessaire techniquement de maintenir une limitation de vitesse pour stabiliser la voie. Puis les horaires habituels devraient s'appliquer, jusqu'à l'été prochain. Les travaux sur la voie sont prévus sur trois étés, ce qui entraînera à nouveau le remplacement du TER par des bus, sachant que probablement en 2013 la période d'interruption sera beaucoup plus longue. Les usagers devront s'armer de patience, mais c'est pour la bonne cause : une meilleure desserte ferroviaire.
Vers un « RER » dans le nord de l'agglo
Projet L'aménagement de la voie ferrée entre Matabiau et Saint-Jory sur la ligne de départ
Avec un coût situé entre 500 et 600 millions d'euros, c'est l'un des plus lourds projets d'infrastructure de la décennie. La concertation sur l'aménagement de la voie ferrée entre Matabiau et Saint-Jory commence aujourd'hui. A l'horizon 2020, il s'agit de mettre à quatre voies cette ligne qui n'en compte que deux ou trois selon les tronçons. Cette augmentation de gabarit répond à une double utilité. « La première est de permettre aux trains à grande vitesse de pénétrer rapidement dans Toulouse, ce qui serait délicat vu les conditions de saturation actuelle de la ligne », explique Christian Dubost, le directeur régional de Réseau ferré de France (RFF), le maître d'ouvrage. L'autre promesse est celle de pouvoir cadencer les trains, façon RER, dans le Nord de l'agglomération et y compris dans Toulouse .
Insertion difficile
Grâce au réaménagement de 11 gares ou haltes, l'objectif est de créer des « trains omnibus de proche banlieue » qui passeraient par exemple tous les quarts d'heure entre Saint-Jory et Matabiau. Ainsi les habitants de la route de Launaguet seraient à 4 minutes de Matabiau et bénéficieraient d'une halte interconnectée à la ligne B du métro. Des prévisions alléchantes pour les transports collectifs même si RFF ne s'attend pas à un chantier facile. Car, en milieu ultra-urbanisé, les scénarios d'implantation des nouvelles voies sont assez limités. Par endroits, elles longeront de près le Canal latéral dont il faudra préserver les cheminements piétons. Les riverains voudront aussi être protégés du bruit.
concertation
La concertation du public va durer un mois. La réunion publique d'ouverture a lieu ce soir, à 19 heures, à la médiathèque José-Cabanis. Une autre se tiendra vendredi, toujours à 19 heures, au centre d'animation de Lalande. Le dossier complet est disponible sur http://www.saintjory-toulouse.fr et dans les mairies concernées.
Beaumont-de-Lomagne. Rénovation de la ligne SNCF
En allant de Beaumont à Castelsarrasin, l'automobiliste peut apercevoir après la gare de Labourgade un stock impressionnant de traverses de chemin de fer doubles en béton reliées chacune par une masse de fer en T. Actuellement, on en compte plus de 8 000.
Ce premier stockage, et il y en aura d'autres, va servir au gros projet de rénovation totale de cette ligne et celà dans le cadre du plan de rénovation du réseau de l'engagement national de RFF pour le fret ferroviaire, la direction régionale de Midi-Pyrénées prévoyant la rénovation de la ligne Castelsarrasin/Beaumont-de-Lomagne.
Cette opération s'intègre dans une démarche nationale, initiée en mars 2010, avec la signature d'une convention de financement, d'investissement de réhabilitation de lignes ferroviaires capillaires à potentiel. les travaux de renouvellement pour cette ligne sont envisagés fin 2011-début 2012. Le montant de l'investissement est de 2,5 millions d'euros. Cette ligne revient de loin car au début de 2010, les élus locaux ont cru qu'elle allait fermer et sont même intervenus comme Jean-Luc Deprince, maire et conseiller général de Beaumont.
Pourtant cette ligne est un véritable poumon pour le frêt en Lomagne.
Elle dessert depuis Castelsarrasin: Qualisol SA, Maïsagri, stockage Larrazet; Maïsagri et Duran à Sérignac et à Beaumont Qualisol, Duran et Barrau Frères.
Au total, ce sont en moyenne 55 000 tonnes de frêt par an, soit l'équivalent de 3 400 camions. Le blé et le maïs lomagnol s'exportent par elle tandis que Beaumont reçoit engrais, machines agricoles et divers produits. En outre, la ligne traverse deux zones d'activités: ZA Sérignac et ZA Borde-Vieille à Beaumont. Site de la gare à Beaumont. Un atout supplémentaire pour des implantations futures en projet. Rappelons qu'un nouveau passage à niveau a été créé sur le site de la ZA et du supermarché Casino.
Cette rénovation va donc, pour sa part, apporter un plus au désenclavement de la Lomagne.
TER Rodez Albi Toulouse : les trains de retour à Gaillac le 19 septembre 2011
Les trains seront bien de retour en gare de Gaillac à partir du lundi 19 septembre 2011 annonce la SNCF. Un « ouf » de soulagement pour les usagers du TER.
Pour beaucoup, c’est un soulagement qui se profile. En effet, avec la rentrée et le retour des embouteillages toulousains qui rallongent parfois d’une demie heure le temps de trajet déjà long, le train sera assurément bien accueilli.
L’objectif de ces travaux sur la ligne est de doubler la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice, la voie unique la plus chargée de France. Durant trois ans, les 4 mois, de mai à septembre, ont été l’occasion de faire les travaux sur la ligne. L’achèvement de la voie est prévue pour fin 2013. La régularité de la voie devrait être améliorée et le temps de trajet devrait gagner quelques minutes.
ladepeche Wrote:Beaumont-de-Lomagne. Rénovation de la ligne SNCF
Les traverses stockées à la gare de Labourgade.
En allant de Beaumont à Castelsarrasin, l'automobiliste peut apercevoir après la gare de Labourgade un stock impressionnant de traverses de chemin de fer doubles en béton reliées chacune par une masse de fer en T. Actuellement, on en compte plus de 8 000.
Ce premier stockage, et il y en aura d'autres, va servir au gros projet de rénovation totale de cette ligne et celà dans le cadre du plan de rénovation du réseau de l'engagement national de RFF pour le fret ferroviaire, la direction régionale de Midi-Pyrénées prévoyant la rénovation de la ligne Castelsarrasin/Beaumont-de-Lomagne.
Cette opération s'intègre dans une démarche nationale, initiée en mars 2010, avec la signature d'une convention de financement, d'investissement de réhabilitation de lignes ferroviaires capillaires à potentiel. les travaux de renouvellement pour cette ligne sont envisagés fin 2011-début 2012. Le montant de l'investissement est de 2,5 millions d'euros. Cette ligne revient de loin car au début de 2010, les élus locaux ont cru qu'elle allait fermer et sont même intervenus comme Jean-Luc Deprince, maire et conseiller général de Beaumont.
Pourtant cette ligne est un véritable poumon pour le frêt en Lomagne.
Elle dessert depuis Castelsarrasin: Qualisol SA, Maïsagri, stockage Larrazet; Maïsagri et Duran à Sérignac et à Beaumont Qualisol, Duran et Barrau Frères.
Au total, ce sont en moyenne 55 000 tonnes de frêt par an, soit l'équivalent de 3 400 camions. Le blé et le maïs lomagnol s'exportent par elle tandis que Beaumont reçoit engrais, machines agricoles et divers produits.
La ligne C du TER fait polémique
Les jeunes de Pibrac sont désavantagés par rapport aux jeunes Columérins, par exemple.
Les transports en commun, et plus particulièrement le TER (transport express régional), font débat dans l'Ouest toulousain. Hormis toutes les liaisons de bus, le réseau compte aujourd'hui deux lignes de métro, une ligne de tramway ainsi qu'une liaison du TER appelée « ligne C » reliant les Arènes à la gare de Colomiers. Cette ligne dépend de la SNCF, mais les tarifs Tisséo y sont appliqués jusqu'à Colomiers. Nombreux sont les habitants à soulever le problème des jeunes de moins de 26 ans qui, une fois passés Colomiers, ne bénéficie plus des tarifs attractifs qui leur sont accordés. En effet, Pierre Cohen, maire de Toulouse et président de Tisséo, a mis en place depuis trois ans un tarif annuel de 100 euros pour ces jeunes, avec un accès illimité à tous les transports, bus, métro, tram et TER. Une exception en France dont les jeunes se réjouissent. Or, les Pibracais et Braxéens s'indignent car chacune de leur ville dispose d'une halte et fait partie de la communauté urbaine du Grand Toulouse. Pour pouvoir prendre le train à Pibrac, les jeunes sont obligés de s'affranchir d'un abonnement SNCF au prix fort entre Pibrac et Arènes car ils ne peuvent profiter de la ligne C.
Double abonnement
Ainsi un jeune étudiant qui prend un abonnement TER à partir de Pibrac pour se rendre sur Toulouse sera facturé par la SNCF 41,10 euros par mois ou 328 euros par an même s'il est aussi titulaire d'un abonnement Tisséo. Le trajet Colomiers-Arènes n'est pas retiré du coût de l'abonnement SNCF et est donc payé deux fois, via l'abonnement annuel Tisséo et via l'abonnement SNCF. Bilan, un coût non négligeable pour les familles, pour une distance supplémentaire minime. Il en est de même pour tous les jeunes qui prennent le train à la halte Brax-Léguevin. Toutefois, une alternative existe, reconnaît un Pibracais, qui souhaite rester anonyme. « Le bus 32 fait la liaison entre Pibrac et la gare de Colomiers, cela ne coûte que 100 euros par an, mais avec seulement huit allers-retours par jour cette liaison n'est pas assez utilisée, elle doit être développée d'autant que la ligne 32 dessert une grande partie de Pibrac. Il serait temps que ce système de tarif très pénalisant soit revu », ajoute ce père de famille. Conséquence pour de nombreux habitants, des frais supplémentaires liés souvent à l'utilisation d'un véhicule pour se rendre à Colomiers ou Toulouse.
7 passages à niveau fermés
Les travaux de modernisation de la voie ferrée entre Tarbes et Lourdes - ils vont se dérouler du 24 octobre au 12 décembre prochain - vont entraîner la fermeture de sept passages à niveau.
Attention ! À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 9 décembre prochain, 7 passages à niveau fermés à niveau sur la voie ferrée entre Juillan, Azereix et Ossun vont être fermés temporairement à la circulation. Des travaux de modernisation sur 16,500 km de voie entre les gares de Tarbes et de Lourdes vont être réalisés par Réseau ferré de France (RFF) et SNCF pour un montant de 4 millions d'euros. Le chantier mobilisera 50 agents. « Il s'agit du remplacement du ballast (NDLR : le lit de gravier qui supporte la voie de chemin de fer), des rails, des traverses et du relevage de la voie. Par ailleurs, les platelages (ce qui se trouve entre les rails et qui permet le franchissement de la voie par les véhicules routiers) seront remplacés par d'autres, plus modernes et plus confortables », explique Fabrice Roels, chargé de projet pour RFF. En d'autres termes, certains passages à niveau présenteront un meilleur profil routier, comme celui que les automobilistes empruntent devant le cimetière d'Ossun (PN173) en venant de l'échangeur du Marquisat. À noter que durant la période de fermeture de ce passage à niveau que RFF a voulu la plus réduite possible, les conducteurs venant de Lourdes, qui ont interdiction de tourner au PN175 du virage du Toulicou, seront déviés par Juillan.
Pour les PN167et 168 des chemins de Castaing et d'Ibos, les conducteurs qui emprunteront l'avenue de la Gare seront déviés à partir d'Ibos par la zone de Bastillac. Par ailleurs, la circulation des trains ne sera pas interrompue.
Le chiffre : 16,5 KM > De voie ferrée. C'est le nombre de kilomètres de voie ferrée concernés par les travaux.
Les dates de fermeture
À Juillan, le PN 167, chemin de Castaing, fermera du 24 octobre au 7 novembre et du 22 novembre au 8 décembre ; le PN 168, situé chemin d'Ibos, fermera du 24 octobre au 8 novembre et du 21 novembre au 8 décembre ; le PN 169, sur la route d'Ossun, du 25 octobre au 10 novembre et du 17 novembre au 9 décembre. À Azereix, les dates de fermeture des PN 170, sur la route d'Ossun, et 171 (accès à l'usine Tarmac) interviendront du 11 au 29 novembre. A Ossun, le PN 172, rue Voltaire, sera fermé du 27 octobre au 23 novembre, et le PN 173, devant le cimetière, du 7 novembre 8 heures au 8 novembre, 5 heures, du 14 novembre 8 heures au 18 novembre 17 heures et du 21 novembre 8 heures au 22 novembre 17 heures.
Les rochers, qui ont presque tous fini dans la Cère en contrebas, ont causé des dégâts.
Le 16 novembre, en gare de Bretenoux Biars-sur-Cère, le comité pluraliste et le syndicat CGT des cheminots du nord du Lot ont retenu un autorail, qui devait retourner sur Brive à vide, afin qu'il assure la desserte des voyageurs dans l'horaire du train qui passe à Biars pour Brive à 18 h 15.
Depuis le 8 novembre suite à un éboulement dans les gorges de la Cère, occasionnant rupture de rails, de traverses et branchements de signalétiques, aucun train ne circule entre Aurillac et Brive (et ce jusqu'au 3 décembre d'après la SNCF d'Aurillac qui prend en mains les travaux de remise en état de la ligne, entre Laval-de-Cère et Lamativie).
Les dessertes sont assurées par bus, avec horaires et particularités affichés dans les gares concernées, sans garantie de correspondance à Brive, avec une desserte réduite des gares de Puybrun, Vayrac, Bétaille.
Par cette action qui ne sera pas la dernière, le comité pluraliste et le syndicat CGT des cheminots du nord du Lot, demandent l'exécution immédiate des travaux de déblaiement de la voie. En attendant, ils demandent que les circulations ferroviaires soient rétablies entre Bretenoux-Biars- sur-Cère et Brive-La-Gaillarde afin d'assurer un service correct aux usagers du bassin et ils appellent les usagers, la population, les élus et les cheminots à soutenir leur action.
En Midi-Pyrénées, le train prend de la vitesse
Longtemps délaissé au profit de l'avion ou de la voiture, le train est depuis 2008 au cœur d'un ambitieux « plan rail » destiné à doubler le nombre de passagers d'ici à 2020. Pour cela, 820 millions d'euros sont investis par la Région et ses partenaires pour développer et moderniser le réseau ferré de Midi-Pyrénées.
A Toulouse, capitale aéronautique, hors l'avion, les autres modes de transport ont longtemps été à la peine. Pour rejoindre Paris, il faut toujours plus de cinq heures de train, alors que les autres grandes capitales régionales sont ramenées à un rayon de trois heures… Il faudra attendre 2020 pour que Toulouse ne soit plus qu'à trois heures de train de la Tour Eiffel… Quant à la seconde tranche de cette ligne à grande vitesse (LGV) qui reliera Bordeaux à la Méditerranée via la Ville rose, elle est prévue pour 2025.
Le tout aérien a longtemps pénalisé le réseau ferroviaire de Midi-Pyrénées, parent pauvre du transport face à l'avion, bien pratique pour rejoindre Paris, et la voiture pour les déplacements au sein de la région ou vers les autres villes de province. Y compris pour les transports à l'intérieur de la région la plus grande de France - coupée des grands axes de transport par le Massif Central et les Pyrénées -, le train faisait figure de parent pauvre. Résultat : des installations ferroviaires longtemps laissées en déshérence et des trains vieillots qui rebutaient les usagers.
Le « Plan rail»
Heureusement, depuis 2008, la région Midi-Pyrénées s'est lancée dans un ambitieux chantier de rénovation de son réseau ferré. Baptisé « Plan rail », celui-ci a vocation à doubler le nombre de voyageurs utilisant le train pour leurs déplacements dans la région, tout en améliorant leur confort et celui des usagers.
Le nombre de passagers, qui est déjà passé de 5 millions en 1998 à 10 millions en 2007, doit atteindre pas moins de 20 millions de personnes qui se déplaceront en train à travers la région Midi-Pyrénées à l'issue du Plan rail.
Doté d'un budget de 820 millions d'euros (dont 400 millions financés par le seul Conseil régional, en charge de l'organisation des transports depuis la décentralisation ; le reste provenant de l'État, de Réseau ferré de France et de l'Union européenne), ce plan est le plus important programme de rénovation ferroviaire mené dans l'Hexagone. Au programme : doublement de certaines voies (tel celui entrepris en septembre dernier entre Toulouse et Saint-Sulpice-sur-Tarn), remplacement des anciens rails par de nouveaux rails longs et soudés, plus agréables pour les voyageurs et moins bruyants pour les riverains.
Un immense chantier qui mobilise 400 personnes pour installer 810 kilomètres de rails et pas moins de 720 000 traverses…À ce jour, le plan est toujours… sur les rails : 90 % du programme a été réalisé. Le point d'orgue de ce chantier a été atteint en 2010 avec les travaux sur la ligne Castres-Mazamet et sur le triangle de Capdenac (vers Rodez, Brive et Tessonnières), l'achèvement du terminus de Boussens (permettant une desserte vers Toulouse toutes les 30 minutes) et l'installation d'un équipement permettant d'augmenter le débit entre Colomiers et Auch.
« Nous sommes dans la dernière ligne droite ! », s'est ainsi réjoui Martin Malvy, le président de la Région Midi-Pyrénées, en octobre 2010 lors de la visite du chantier du tunnel de Figeac sur la ligne Capdenac-Brive. Reste à mener l'une des opérations les plus visibles de ce chantier : la modernisation d'ici 2014 de la gare Matabiau à Toulouse.
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