Revue de Presse

[CFVE]

Un consortium de quatre groupes de transport va piloter la future plateforme logistique rail-route de Laval.

Laval Agglomération a désigné le logisticien drômois Groupe Charles André (GCA) pour piloter le projet de plateforme bimodale qui sera connectée à la ligne de fret reliant Lyon à Rennes. GCA sera accompagné des groupes de transports mayennais Coué, Bréger et breton Lahaye. Le but est d’optimiser les flux de marchandises et de décarboner leurs activités.

Laval Agglomération a révélé le 20 mars 2025 le lauréat de son appel à manifestation d’intérêt pour construire et exploiter la plateforme bimodale rail-route. C’est Groupe Charles André (GCA) qui a été retenu. Le groupe de logistique drômois mènera un consortium avec trois groupes de transports locaux, deux mayennais et un breton. Bréger est basé à Laval, Coué à sa périphérie, à Bonchamp-lès-Laval. Lahaye est implanté à 70 kilomètres du site de la future plateforme, à Vern-sur-Seiche, au sud de Rennes (Ille-et-Vilaine).



Edit Urbino : message fusionné dans le sujet revue de presse.

Les transporteurs mayennais et bretons Bréger, Coué et Lahaye, emmenés par le drômois GCA, vont développer une logistique automobile via une plateforme bimodale rail-routes près de Laval - Photo Laval Agglo.

Le journal des entreprises

[CFVE]

Un site de 26 hectares.

Ce projet de plateforme rail-route à Saint-Berthevin, en périphérie ouest de Laval remonte à de nombreuses années. Sur un site bordé par l’autoroute A81 et la voie ferrée, la plateforme sera implantée en place de l’ancienne base de chantier Eiffage de 26,6 hectares qui a servi à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Bretagne-Pays de la Loire. L’activité sera complémentaire à celle des acteurs déjà présents sur l’ancienne base LGV, Eiffage et la société Pigeon Granulats Loire Anjou la filiale du groupe Pigeon peut ainsi convoyer 1 500 tonnes de matériaux par train.

Le premier train au départ fin 2026. Le modèle opérationnel prévoit une montée en charge d’au moins trois trains hebdomadaires. L’objectif est d’organiser un trafic de 240 trains minimum en année pleine. Sachant qu’un convoi ferroviaire remplacera 45 camions sur les routes. Les premiers convois ferroviaires sont attendus d’ici la fin 2026.

Servir les industriels de Lyon à Rennes. L’exploitation de l’équipement sera dédiée en priorité à deux secteurs d’activité : la logistique automobile et le transport de marchandises destinées aux industriels locaux.

Le journal des entreprises

[CFVE]

Plateforme rail-route à Saint-Berthevin : un trafic minimum de 240 trains par an est prévu.

Les premiers trains sur la plateforme rail-route de Saint-Berthevin (Mayenne) sont prévus fin 2026. Laval agglomération, propriétaire des terrains et le consortium d’entreprises qui utilisera la structure ferroviaire ont signé un bail immobilier de 40 ans.

Un bail de 40 ans entre Laval agglomération, propriétaire des terrains, et la société d’investissement à la tête de la future plateforme rail/route de Saint-Berthevin (Mayenne) a été approuvé en conseil communautaire, lundi 12 mai 2025. Le modèle économique de la plateforme repose sur la constitution d’un minimum de trois trains de marchandises (automobiles, pièces industrielles, etc.) par semaine, à destination de Vénissieux (près de Lyon, Rhône).

"Les trains qui utiliseront cette plateforme seront constitués, dans un premier temps, d’un demi-train par jour en provenance de la plateforme de Saint-Berthevin, assemblé avec un demi-train des transports Lahaye, en gare de Laval", précise le rapport présenté le 12 mai aux élus de l’Agglo.

Le contrat conclu avec les entreprises table sur l’engagement d’un trafic ferroviaire minimum de 240 trains complets par an (480 demi-trains aller et retour) sera garanti en année pleine. En cas de non-respect de cet engagement, une pénalité de 1 000 € par train manquant sera appliquée au profit de Laval agglomération.

Ouest France

[CFVE]

Ligne Toulouse-Bordeaux : reprise des circulations entre le 28 mai et le 2 juin.

Bénédicte Dupont - Publié le jeudi 22 mai 2025 à 15h46 - Mis à jour le vendredi 23 mai 2025 à 15h42.

Après les intempéries dans le Sud-Ouest et les dégâts sur les voies à Tonneins (Lot-et-Garonne) le 19 mai, la reprise des circulations SNCF entre Agen et Marmande est espérée au mieux le mercredi 28 mai, au pire le lundi 2 juin selon SNCF Réseau qui s'est exprimé ce jeudi 22 mai.

Une voie ferrée s'est effondrée à Tonneins (Lot-et-Garonne) le lundi 19 mai dernier lors des violents orages qui ont frappé le Sud-Ouest. Depuis, aucun train ne circule entre Agen et Marmande, ce qui signifie l'arrêt des TGV Toulouse-Bordeaux et des Intercités Bordeaux-Marseille. La SNCF mise sur une reprise du trafic entre le mercredi 28 mai et le lundi 2 juin, et espère que les départs pour le pont de l'Ascension pourront être maintenus. L'entreprise a promis de confirmer la date de réouverture le samedi 24 mai prochain.

Selon SNCF Réseau Nouvelle-Aquitaine, au pic des travaux, jusqu’à 70 personnes par jour travailleront sur le chantier pour reconstituer 200 mètres de voies. Les pluies torrentielles ont emporté la terre du remblai, la sous-couche et le ballast, ces cailloux qui maintiennent la voie. Des premiers travaux ont commencé dès le lendemain des orages. Le TGV Paris-Toulouse qui a été évacué lundi soir a dû être sectionné en deux parties et évacué par des locomotives de chaque côté.

Si les conditions climatiques restent favorables et si le chantier ne rencontre pas d’aléas, le planning des travaux estime que la reprise des circulations peut être envisagée mercredi 28 mai dans l'après-midi. La phase de terrassement, la plus critique, se termine le samedi 24 mai, au soir. La réouverture est envisagée au plus tard le 2 juin.



Le chantier implique 70 personnes à Tonneins. AFP - Christophe ARCHAMBAULT.

France Bleu