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Arnaud68800 Wrote:Je ne comprends pas les élus d'IDF, qui ont pourtant tout à gagner avec la LNPN, puisqu'elle permettra de fiabiliser le RER E, et même d'élargir son offre vers Mantes, en déchargeant la ligne de la rive gauche... Est-ce qu'ils font mine de ne pas comprendre pour du clientélisme électoral, ou bien leur a-t-on mal expliqué les enjeux ? Un peu des deux sans doute...
Arnaud68800 Wrote:Je ne comprends pas les élus d'IDF, qui ont pourtant tout à gagner avec la LNPN, puisqu'elle permettra de fiabiliser le RER E, et même d'élargir son offre vers Mantes, en déchargeant la ligne de la rive gauche... Est-ce qu'ils font mine de ne pas comprendre pour du clientélisme électoral, ou bien leur a-t-on mal expliqué les enjeux ? Un peu des deux sans doute...
greg59 Wrote:Surtout du clientélisme électoral, les Yvelines votent à droite, et la présidente de région est originaire de ce département
«Je suis furieuse»: la sénatrice Ghislaine Senée défend la ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie
L’élue dénonce les arguments des opposants à ce projet ferroviaire. Alors que les élus de la vallée de la Seine ont adopté une motion pour en dénoncer l’utilité, elle revendique l’intérêt de ce projet pour les habitants des Yvelines.
Quel est pour vous l’intérêt de cette ligne ?
Aujourd’hui, pour faire simple, on a une difficulté entre Poissy et Mantes où n’existent que deux sillons. Sur ces sillons, on fait passer des trains transiliens, des trains normands et du fret. Résultat, on ne peut augmenter ni la cadence, ni la ponctualité ni le trafic des rames ! Il faut donc une troisième voie.
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Mais elle est sans intérêt pour les habitants des Yvelines.
C’est faux ! D’abord, on augmentera la cadence des trains vers Paris, notamment pour les usagers de la SNCF. Ensuite, regardez le trafic routier entre la Normandie et Paris : qui en paie les conséquences ? Qui voit de trop nombreux camions le long de la D190 ? Qui subit la pollution, les gaz à effet de serre et le bruit de ces milliers de véhicules ? La LNPN, en libérant du trafic ferroviaire entre Paris et la Normandie, va favoriser le fret et le transport de marchandises par le rail. Ce sera donc moins de camions sur nos routes. Il faut anticiper dès aujourd’hui sur le développement des liens entre les deux régions. Si GPS&O ne le comprend pas, c’est dommage.
Vous êtes en colère ?
Je suis furieuse, oui. Nous avons, élus, un devoir de vérité. On ne pas raconter n’importe quoi aux habitants.
Cieux Terrestres Wrote:Commentaire de ma part : la répartition des circulations sur la section à 4 voies m'a surpris car j'avais plutôt pensé, naïvement, de mettre les voies rapides (LNPN) au centre et les voies RER E sur le côté. Visiblement ça sera l'inverse. Ce schéma ne précise pas où les trains en provenance de Montparnasse seront mis (sur les voies RER E ?)
Le projet consiste à séparer les trains normands et les trains franciliens de la branche nord de la ligne J. L’objectif est d’améliorer la régularité et de permettre le développement du trafic sur l’axe Paris-Normandie.
L’enquête publique pourrait démarrer au second semestre 2027, les travaux commencer fin 2028 et la mise en service fin 2032. Le coût est estimé entre 220 et 250 millions d’euros.
Après le temps fort des premières réunions de concertation grand public sur les tracés envisagés, entre avril et juin dernier, SNCF Réseau poursuit le travail de prise en considération des avis recueillis et les études.
Une phase d’échanges complémentaires avec les élus et les parties prenantes des territoires est également en cours et se poursuivra jusqu’au prochain comité de pilotage prévu mi-octobre.
Suite à cette phase d’échanges et de consolidation des informations, la concertation grand public se poursuivra, afin de déterminer un tracé préférentiel pour chacune des sections de ligne nouvelle, en Île-de-France et en Normandie.
Valérie Pécresse propose le vote d’une motion d’opposition au projet de la LNPN
A l’occasion mardi 3 septembre de la présentation à la presse du projet de schéma directeur régional (Sdrif-e) 2040, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a annoncé la mise au vote le 11 septembre prochain d’une motion d’opposition au projet de la LNPN.
LNPN. "Imaginé uniquement dans l’intérêt des Normands" : la Région Île-de-France vote une motion d’opposition
144 votes pour, 30 votes contre, 22 abstentions. À l’occasion de la séance de rentrée 2024 consacrée à l'adoption du projet de Schéma directeur de la Région Île-de-France environnemental, une motion d’opposition à la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) a été votée ce mercredi 11 septembre 2024.
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« Ce projet est dangereux et négatif pour notre région », a attaqué Jean-Philippe Dugoin-Clement, en introduction. Le vice-président à la Région Île-de-France évoque les futures « nuisances pour les riverains » et la « dégradation de leur qualité de vie ».
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Cyril Nauth (RN IDF) a également évoqué un projet "très coûteux" et "imaginé uniquement dans l’intérêt des Normands et de la Normandie". "Doit-on dépenser 11 milliards d'euros pour faire gagner seulement 10 minutes aux Normands"
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"Ils n’ont pas envie d’avoir des travaux chez eux qui seraient au bénéfice des Normands. Alors que les Normands, eux, pâtissent depuis très longtemps des difficultés du train, et attendent un train qui fonctionne " a-t-il déclaré.
Nicolas Mayer-Rossignol a affirmé vouloir écrire au Premier ministre "pour lui demander de nous confirmer que la LNPN reste une priorité nationale et qu'on doit avancer sur le sujet".
citaro27 Wrote:Doit on arreter de desservir Mantes la Jolie par les trains Nomad ?
En Normandie, les élus taclent Valérie Pécresse
Dans un communiqué commun, Hervé Morin (Région Normandie), Edouard Philippe (Le Havre et Métropole du Havre), Nicolas Mayer-Rossignol (Rouen et Métropole de Rouen), Nicolas Joyau (Communauté urbaine Caen la mer), Aristide Olivier (Caen), David Margueritte (Agglomération du Cotentin) et Benoît Arrivé (Cherbourg) rappellent à la présidente de la Région Île-de-France, « que le projet a été annoncé par Nicolas Sarkozy en 2009 » et porté « par un gouvernement dont elle était membre ».
Les tacles s’enchaînent. « Elle oublie de même que les Yvelines sont dépendantes des trains normands, qui proposent aujourd’hui des liaisons directes, plus performantes que les services assurés par les Transiliens. » Ils rappellent que les Régions Normandie et Île-de-France et l’État ont d’ores et déjà engagé dans ce projet « plus de 100 millions d’euros ».
Constructifs, les élus s’accordent à dire que « la LNPN constitue en réalité l’acte majeur d’aménagement d’un corridor économique stratégique pour le pays tout entier, contribuant fortement au développement des mobilités décarbonées pour les voyageurs et le fret ».
Faisant « confiance au sens de l’État de Valérie Pécresse », les élus normands préviennent que le projet ne peut faire les frais d’une « opposition locale, relayée par la Région Île-de-France ». Ils appellent donc « l’État et le futur gouvernement » à poursuivre le projet de la LNPN et « à engager résolument la nouvelle phase d’études préalables à l’enquête d’utilité publique prévue ».
igne Nouvelle Paris-Normandie : le ministre des Transports appelle à "réfléchir aux conditions d'un accord"
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"Compte tenu des positions, j'ai suggéré qu'un nouveau préfet de la vallée de la Seine puisse reprendre des échanges nourris avec l'ensemble des parties prenantes pour réfléchir aux conditions d'un accord entre la Normandie et l'Île-de-France. On verra après les modalités", a insisté François Durovray.
Ligne de train Paris Normandie : fâché par le stop de l’Île-de-France, le Calvados passe aux menaces
« Bloquer les approvisionnements de la région capitale » si la situation n’évolue pas favorablement : voilà la menace à peine voilée de Jean-Léonce Dupont, président du conseil départemental du Calvados, à la Région Île-de-France. En effet, mi-septembre, la collectivité, présidée par Valérie Pécresse, avait voté une motion contre la réalisation de la Ligne nouvelle Paris Normandie, qui doit améliorer la liaison ferroviaire entre la capitale et la région.
La ligne Paris Normandie est un projet d’intérêt national » soutient le ministre des Transports
Nouveau rebondissement dans le dossier de la « Ligne Nouvelle Paris - Normandie ». Interrogé par le sénateur de la Manche Sébastien Fagnen, le nouveau ministre des Transports, François Durovray s’est dit favorable à la LNPN. Concernant le contournement routier Est de Rouen, sa réponse est beaucoup plus mesurée.
6. Les avis exprimés sur la LNPN et les transports ferroviaires en Normandie
Les tracés sur la section
Les scénarios de tracés soumis à la concertation pour la traversée du plateau de Caux sont presqu’unanimement rejetés par les contributeurs qui se sont exprimés sur ce sujet. Avec la création d’une ligne nouvelle aérienne, ils anticipent des impacts « insupportables » sur le cadre de vie des habitants sans contrepartie ni amélioration de l’offre de service pour les habitants les plus impactés puisque « aucune gare ne serait créée sur le plateau de Caux ».
Ainsi, de nombreux contributeurs demandent à SNCF Réseau d’étudier le prolongement du tunnel allant de l’écoquartier Flaubert au Plateau de Caux, jusqu’à Pissy-Pôville voire Barentin.
Cette alternative permettrait de « préserver les communes du plateau de Caux et leurs habitants » (voire sous-partie ci-après sur les impacts locaux du projet en Normandie).
Par ailleurs, plusieurs personnes questionnent l’impact du franchissement sous-fluvial de la Seine au niveau du pont Flaubert ainsi que les méthodes envisagées pour évacuer les extractions massives de terre prévues avec le tunnel. Des contributeurs alertent également quant à l’inondabilité de la rive gauche à Rouen.
Les impacts locaux du projet en Normandie
De nombreuses inquiétudes sont exprimées quant aux impacts locaux de la LNPN :
− Sur une éventuelle fragmentation des communes qui verraient leur développement économique freiné. L’exemple de la construction des autoroutes A150 et A151 est cité comme un « traumatisme pour le territoire ».
− Sur le cadre et la qualité de vie. Les contributeurs craignent « l’arrivée de nouvelles nuisances sonores et visuelles » ainsi qu’une baisse de la valeur immobilière de leur logement. Ils questionnent les indemnisations prévues pour les personnes impactées (habitants et exploitants).
− Sur les espaces agricoles qui se retrouveraient « fortement amputés » sur le plateau de Caux, alors même qu’existent aujourd’hui « une pression foncière et une diminution des exploitations agricoles ». Lors d’un atelier, un groupe de participants estime que l’arrivée de la LNPN sur le plateau fragiliserait « plus d’une vingtaine d’exploitants agricoles ».
− Sur les équipements : le camping de Roumare, la fondation SAREPTA, l’école inclusive.
− Sur l’utilisation du viaduc de Barentin par les trains empruntant la LNPN.
− Sur la faune et la flore.
Des questionnements sur les futures dessertes normandes
L’articulation de la LNPN avec le projet de Service express régional métropolitain (SERM) prévu à Rouen est interrogée. Il serait souhaitable de penser ces deux projets en parallèle, voire de les fusionner, afin « d’assurer la cohérence de ces deux démarches ».
Certains contributeurs s’étonnent que la section de ligne nouvelle entre Rouen et Barentin n’aille plus jusqu’à Yvetot, comme prévu initialement.
D’autres contributeurs demandent aussi :
− si les trains desservant Le Houlme, Malaunay et Yvetot emprunteront la ligne nouvelle ;
− la fusion des gares de Pavilly et Barentin afin de palier les difficultés rencontrées aujourd’hui par les usagers ;
− l’impact du contournement est de Rouen sur le report modal attendu avec la LNPN ;
− le budget alloué à l’entretien des voies, aujourd’hui et d’ici l’arrivée de la LNPN ;
− sur la ligne entre Rouen et Caen, l’électrification et le doublement des voies sur le tronçon entre Elbeuf et Serquigny ;
− sur la ligne entre Rouen et Dieppe, l’électrification jusqu'à Dieppe ainsi que le doublement des voies entre Clères et Dieppe ;
− sur la ligne entre Rouen, Amiens et Lille, l’augmentation de la fréquence ;
− sur la liaison TGV entre Le Havre et Marseille, le passage de un à deux trains par jour, y compris les week end, « cette ligne évitant le passage systématique par Paris est vitale pour la Seine-Maritime » ;
− la desserte de la gare Bréauté-Beuzeville.
7. Les avis exprimés sur la future gare de Rouen Saint-Sever
La future gare d’agglomération de Rouen Saint-Sever (MOA SNCF Gares et Connexions) a fait l’objet d’une démarche « sur mesure », tenant compte des enjeux spécifiques de la Métropole rouennaise.
Les études pour la future gare d’agglomération de Rouen Saint-Sever sont conduites conjointement par SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions, suivant leurs périmètres respectifs. SNCF Réseau est maître d’ouvrage pour les éléments d’infrastructure du réseau ferré national. SNCF Gares & Connexions assure la maîtrise d’ouvrage sur un périmètre couvrant le bâtiment voyageur, les quais et toutes circulations horizontales et verticales ainsi que les équipements d’intermodalité
SNCF Gares & Connexions a ouvert la concertation au titre de l’article L103-2 du code de l’urbanisme. La concertation a permis la prise en compte de l’avis des habitants en vue d’améliorer le projet.
Le bilan complet de la concertation préalable organisée sur la future gare Rouen Saint-Sever est consultable sur le site internet de la LNPN à l’adresse suivante : https://www.lnpn.fr/participer-ala-concertation
8. Les avis exprimés sur le projet en Île-de-France
Les tracés sur la section « Nanterre <> Mantes-la-Jolie »
De nombreux contributeurs demandent les tracés précis afin de pouvoir se projeter et identifier les impacts sur leur logement ou leur lieu de vie (voire le paragraphe dédié aux impacts).
Dans les Yvelines, plusieurs contributeurs souhaitent un prolongement du tunnel afin de « préserver la zone commerciale » à Orgeval et le golf à Villennes-sur-Seine, ou pour éviter des nuisances sonores dans la vallée qui seraient cumulatives avec celles de l’A13. De plus, quelques personnes proposent de privilégier les investissements pour la maintenance ou la réparation de lignes existantes, notamment la ligne J.
Des inquiétudes sont également formulées concernant les impacts des travaux au niveau du puits de creusement de Montesson. Enfin, des contributeurs interrogent le coût d’un tel ouvrage.
Les impacts locaux du projet en Île-de-France
De nombreuses inquiétudes sont exprimées quant aux impacts de la LNPN localement :
− Sur le cadre de vie des habitants avec des impacts paysagers à Bouafle, Chapet, Ecquevilly et Orgeval. Les travaux à Montesson limiteraient également les accès au parc départemental de la boucle de Montesson, au chemin de halage et au nouvel arboretum à proximité, et engendreraient du trafic routier supplémentaire alors que « la circulation est déjà difficile ». Des nuisances sonores sont craintes en raison de la hausse du trafic ferroviaire à Carrières-sur-Seine et Houilles. Enfin, quelques personnes déplorent l’impact potentiel sur le golf de Villennes-sur-Seine.
− Sur les terres agricoles de Bouafle, Chapet, Ecquevilly, et Montesson.
− Sur les enjeux environnementaux, notamment à Montesson avec le parc départemental de la boucle de Montesson « abritant de nombreuses espèces d’oiseaux », la zone humide et « la pollution de la Seine » en raison l’excavation des terres au niveau du puits de creusement.
− Sur les biens immobiliers avec la crainte d’une dévaluation (notamment à Epône).
− Sur le trafic ferroviaire alors que les travaux sur la ligne J devait bientôt arriver à leur terme et permettre une exploitation optimale.
Quelques demandes sont émises pour la mise en place d’écrans acoustiques à Carrières-surSeine, Houilles, Garenne-Colombes et Nanterre.
Quelques avis à la marge relativisent ces impacts en indiquant que l’A14 a nécessité des travaux et n’est pas enterrée.
5.2 – Enseignements relatifs au projet
La concertation initiée par SNCF Gares & Connexions, objet du présent bilan et qui portait sur le bâtiment voyageurs sur le site de Rouen Saint Sever, permet au maître d’ouvrage SNCF Gares & Connexions de tirer plusieurs enseignements. SNCF Gares & Connexions retient que les participants se sont largement exprimés en faveur d’une implantation du bâtiment voyageurs sur le « secteur Champlain », avec une préférence pour la variante en « semi-pont ».
Par ailleurs, SNCF Gares & Connexions tire des enseignements des attentes des participants sur plusieurs sujets :
– travailler de manière partenariale et participer au rayonnement du quartier Saint-Sever ;
– donner au bâtiment gare une identité architecturale en lien avec celle de la ville de Rouen ;
– garantir une bonne relation entre la gare et son environnement, prenant en compte les différents modes actifs ;
– avoir un traitement qualitatif et fonctionnel des espaces publics adjacents à la gare ;
– garantir un parcours voyageur logique, lisible, pratique et confortable, aux abords et au sein de la future gare ;
– promouvoir l’attractivité de l’équipement gare, notamment d’un point de vue serviciel ;
– offrir une gamme de services commerciaux élargie et en lien avec le quartier et la ville de Rouen ;
– intégrer les enjeux d’adaptation au changement climatique et concevoir un ouvrage résilient eu égard aux risques identifiés
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