Il faut soligner que dès le SRAS, des cas de transmission par aérosols avaient été signalées dans des avions (2004, Pellegrin) et il avait été établi que celle-ci pouvait se faire sur des distances assez longues (des passagers à côté jusqu'à 11 rangs derrière).
Sur la pandémie récente, plusieurs études ont montré les dangers liés aux transports. "il existe des preuves démontrant un risque important de propagation de COVID-19 dans un avion lorsqu'un patient symptomatique ou même asymptomatique se trouve à bord." (2020, Jayaweera et al.; 2021, CSS). Les caractéristiques de l'air injecté dans la cabine sont de nature à favoriser la durabilité du virus dans les parties de la cabine qui échappent au renouvellement (faible humidité, température de 20°C).
Une simulation à l'aide de fumée menée par l'adminisatration américaine avait montré un risque très peu élevé (0,3 %). Cependant, les études réalisées par simulation (2021, Talaat) montrent que la porpagation est possible et que les particules restent suffisemment longtemps dans l'air pour permettre la contamination. Sur un monocouloir, un passager toussant sans masque verra ses postillons arriver sur 27 à 33 % des sièges et ceux-ci seront inhalable par 15 à 31 % des passager. Toutefois, le volume d'air "contaminé" restera compris entre 0,5 à 1,7 % du volume total. La propagation se fait grâce à la ventilation avant que celle-ci absorbe l'air. Les auteurs notent tout de même que seule une exposition répétée débouche sur une contamination.
Je n'ai malheureusement pas trouvé d'études sur la circulation de l'air dans les trains (les américains, grands pourvoyeurs d'études en médecine et en physique des fluides n'y ont surment pas pensé
