Source: ATS, bien, mais qui sait ce qu'est l'ATS?
Et pour les francs... suisses, j'avais certes compris, il n'en reste pas beaucoup d'autres en Europe

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gavatx76 Wrote:Source: ATS, bien, mais qui sait ce qu'est l'ATS?
Russie : les RZD ont investi plus de 62 milliards d’euros depuis 2004
Vladimir Iakounine, le président des RZD, les chemins de fer russes, a annoncé le 15 janvier que sa compagnie avait investi 2,5 trillions de roubles (62 milliards d’euros) depuis 2004. Ces investissements ont notamment profité au développement des infrastructures ferroviaires : construction des installations de transport en vue des Jeux olympiques de Sotchi en 2014, électrification de la voie du Transsibérien ou encore reconstruction de ponts et de tunnels. Le matériel roulant a également bénéficié de ces fonds, notamment avec l’acquisition de plus de 3000 locomotives.
Un passager court 7 km derrière un train après en être tombé
Fumer est dangereux pour la santé… et les voyageurs n’échappent pas à cette règle. Un passager d’un train qui reliait Moscou à Nerungri en Sibérie, est tombé de la plate-forme d’accès du dernier wagon où il grillait une cigarette. Il a dû courir derrière la rame sur 7 kilomètres par - 40°C.
Selon La voie de la Russie qui rapporte cette mésaventure, l’homme de 42 ans aurait expliqué avoir fumé sa cigarette sur la plate-forme d’accès du dernier wagon et s’être trompé de porte lorsqu’il a voulu retourner à sa place. Ayant ouvert la porte du train et non de la voiture, il est tombé sur les voies, simplement vêtu d’un jogging, d’un t-shirt et de pantoufles. En pleine taïga par une température avoisinant les - 40°C, le quadragénaire a eu le réflexe de courir derrière le train. Il a ainsi parcouru 7 km jusqu’à parvenir à la station suivante où il a été pris en charge et soigné.
Ferroviaire : comment Alstom compte rebondir en Russie
Le groupe a perdu le marché des tramways à Moscou.
Il compte sur les projets pour moderniser le réseau national.
Doublé au finish par son concurrent Bombardier, le tramway d'Alstom ne roulera pas à Moscou. « Une mauvaise nouvelle », reconnaît-on au siège de la filiale russe du groupe. Au terme d'un appel d'offres aux multiples rebondissements, organisé pour les 120 nouveaux tramways de la capitale, la mairie a fini par choisir Bombardier. Pour l'occasion, le canadien s'est associé à Uralvagonzavod, un poids lourd de l'industrie publique russe, plus connu pour ses chars d'assaut que pour ses voitures de passagers. « En coulisses, il y a eu beaucoup de lobbying. Entreprise d’État, Uralvagonzavod disposait de leviers politiques sur le gouvernement, qui a pu faire pression sur la mairie », assure Andreï Rojkov, analyste à la banque Metropol.
Alstom se garde bien de politiser l'affaire. Mais l'équipe à Moscou ne cache pas sa surprise : Uralvagonzavod et Bombardier ne disposent en effet que d'une maquette de tramway. Ils pourraient peiner à respecter le cahier des charges, pour les exigences techniques comme pour les délais de livraison. Le groupe français avait, lui, présenté un prototype basé sur Citadis, son modèle phare qui, adapté aux réseaux urbains russes, devait être produit dans l'une des usines de son partenaire local TransMashHolding. TMH et Alstom se retrouvent donc contraints de réviser leur stratégie : intéressés par la rénovation des réseaux de tramways dans d'autres villes, ils comptaient sur cette commande à Moscou pour lancer leur ligne de production.
Alstom, qui mise beaucoup sur la Russie, assure que cet échec ne remet pas en cause son partenariat avec TMH, le principal constructeur ferroviaire russe. Le français a pris une participation au capital à hauteur de 25%. Une coûteuse association qui, moyennant une production locale comme le souhaitent les autorités, devait ouvrir de nombreuses portes et garantir des contrats. « Nous avions pareillement songé à devenir actionnaire de TMH, témoigne aux « Échos » une source de Siemens. Fantastique… sur le papier ! Mais, au vu des difficultés en Russie pour rendre effectif tout transfert de technologies, nous avons préféré y renoncer, privilégiant une coentreprise de plus petite taille. »
D'autres commandes en discussion
Si on reconnaît chez Alstom qu'il n'est pas toujours facile de travailler avec TMH, on assure néanmoins que cette association est le meilleur moyen d'avoir la base industrielle et l'appui politique suffisants pour l'emporter sur un marché bien plus important que celui des tramways : celui du renouvellement de la flotte de locomotives de RZD, la SNCF russe. Un premier contrat de 200 locomotives électriques de passagers est en cours avec la production, dans une usine de TMH modernisée par Alstom, d'une valeur de 1 milliard d'euros, il en revient 400 millions à Alstom.
Deux cents unités doivent suivre pour le fret, avec 800 millions d'euros à la clef, dont la moitié pour le français. Mais le modèle n'a pas encore été certifié. « Au vu des besoins de RZD pour se moderniser et de l'influence de TMH sur le marché du rail russe, cette association finira par se concrétiser en nouveaux gros contrats », affirme l'analyste Andreï Rojkov.
« D'autres commandes sont en discussion », confirme une source proche des négociations. De quoi poursuivre l'équilibre soigneusement entretenu par RZD entre Alstom et Siemens. Après un premier contrat, l'allemand a récemment signé une lettre d'intention pour 675 locomotives de fret nouvelle génération.
Des projets en suspens
Les futures lignes à très grande vitesse, un projet de RZD pour l'heure gelé du fait de contraintes financières.
Des trains pendulaires Pendolino, comme éventuelle solution de remplacement.
Les nouveaux réseaux de trains de banlieue.
Des voitures duplex pour doubler le trafic des trains desservant les aéroports de Moscou.
Le train de luxe Paris-Moscou fait désormais une halte à Strasbourg
Un voyage en classe luxe à bord du Paris-Moscou revient à 1100 € le trajet, repas compris, et dure 31 heures depuis Strasbourg.
Le train grand standing Paris-Moscou fait dorénavant halte à la gare de Strasbourg.
L’inauguration de l’arrêt du train Paris-Moscou à Strasbourg a eu lieu en grande pompe cette semaine en présence des dirigeants de la SNCF et de la Compagnie des transports russes.
La liaison directe Paris-Moscou existait depuis le XIXe siècle et avait été relancée en 2007 après une interruption à la fin du XXe siècle. Mais ce n’est qu’en décembre 2011 que les trains sont devenus réguliers. Près de 36 000 passagers ont emprunté jusqu’ici ce train sur tout ou partie du trajet. « Les lignes entre la France et la Russie sont un énorme succès, les ventes de billets ont bondi de 45 % entre 2011 et 2012 », se réjouit Jean-Yves Leclercq, directeur Europe de la branche passagers de SNCF Voyages.
Aujourd’hui, Strasbourg devient une nouvelle étape dans cette liaison qui traverse cinq pays : France, Allemagne, Pologne, Biélorussie et Russie. Il faut compter trente et une heures de trajet entre Strasbourg et Moscou, avec une circulation régulière de trois à cinq fois par semaine pour des prix allant de la seconde classe à la classe luxe (de 350 à 1100€ l’aller).
Contrairement aux avions, nous pouvons rouler même dans des conditions climatiques difficiles
« À l’intérieur du train, il y a le confort avec la wi-fi et nous, contrairement aux avions, nous pouvons rouler même dans des conditions climatiques difficiles », se vante Mikhaïl Pavlovitch Akoulov, directeur général de FPC, filiale « grandes lignes » des chemins de fer russes RZD. Une partie du trajet, qui passait auparavant à Manheim et Sarrebrück, a été détournée pour permettre au train de s’arrêter dans la capitale alsacienne.
C’est un nouveau jalon posé à la fois dans la coopération franco-russe et la coopération entre l’Alsace et Moscou. Depuis 2009, cette amitié est renforcée, notamment, par la création d’un train de fret en 2010 qui achemine depuis l’Alsace des pièces automobiles, une liaison directe Nice-Moscou depuis septembre 2010, et fin mars de cette année, l’accord d’intention entre la SNCF et les chemins de fer russes pour la création d’un centre franco-russe de recherche et d’enseignement de la grande vitesse ferroviaire.
L’Alsace et la Russie ont également la volonté de se rapprocher : le mois dernier, les gares de Strasbourg et d’Ekaterinbourg ont signé un accord de jumelage. Cet hiver également, on se souvient que le traditionnel marché de Noël alsacien avait pris place sur la place Rouge.
« Pour nous, Strasbourg est une ville nouvelle que nous devons apprendre à connaître , explique Mikhaïl Pavlovitch Akoulov. Nous avons déjà des contacts avec les tours opérateurs strasbourgeois pour développer la coopération touristique. Paris-Moscou est la seule ligne directe entre la France et la Russie, nous entendons aussi développer les relations économiques. »
SURFER www.moscow-paris.ru ; réservations sur le site internet : www.voyages-sncf.com
Russie : 6,5 milliards d’euros pour le Transsibérien et la ligne Baïkal - Amour
La Russie va investir d’ici à 2017 près de 6,5 milliards d’euros dans la modernisation du Transsibérien et de la ligne de chemin de fer Baïkal - Amour qui traverse également la Sibérie. Les chemins de fer russes, dont le réseau est l’un des plus étendus au monde, avec plus de 85000 km de voies, ont un besoin criant de modernisation, a expliqué le gouvernement en l’annonçant, le 2 avril.
Didier 74 Wrote:Une nouvelle locomotive Siemens-Sinara de grande puissance à Expo1520. Les détails sur http://www.ville-rail-transports.com/co ... 0-expo1520
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