[2012] TGV Rhin-Rhône

[thalys75]

8 millions de voyageurs depuis la mise en service de TGV Rhin-Rhône :

http://www.lepays.fr/actualite/2012/11/23/belfort-tire-profit-de-la-mise-en-service-du-tgv-rhin-rhone-un-an-apres

Frédéric

Le TGV de 21h13 du week-end au départ de Paris, dont il est question dans l'article, a quelle ville pour destination ? Car cela nous ferait une arrivée à Mulhouse un peu après minuit, ce qui est un peu tard... Je suppose qu'il doit s'agir d'un Paris - Dijon...

Paris-Dijon-Besançon TGV-Besancon Viotte me semble-t-il.

[Didier 74]

franche-comte.fr, 3 décembre

TGV Rhin-Rhône, un effet économique positif

Les 5es rencontres de la grande vitesse se sont tenues le 22 novembre à Dole. Premier bilan positif : en facilitant les échanges et les coopérations, le TGV favorise le développement économique des territoires desservis.

Le constat semble unanimement partagé : l’effet TGV existe et se fait déjà sentir sur les territoires desservis.
Premier domaine concerné : le recrutement. En se rapprochant de Paris et donc en donnant l’image d’un territoire accessible, les entreprises ont plus de facilités à recruter notamment des cadres. Le bénéfice est aussi visible dans le Nord Franche-Comté. Avec la nouvelle gare Belfort Montbéliard TGV et la création de la zone d’activités de la Jonxion, c’est tout un secteur géographique qui bénéficie d’une dynamique économique nouvelle.
Les résultats de la ligne à Grande Vitesse en matière de fréquentation et de ponctualité sont également très encourageants. La fréquentation est au rendez-vous du TGV Rhin-Rhône avec 8 millions de voyages réalisés en un an, essentiellement vers Paris à plus de 55%.
Pour tous les acteurs, il est primordial aujourd’hui de poursuivre sur cette lancée dans une logique de coopération. Les prochaines rencontres de la grande vitesse sont déjà programmées pour l’an prochain, lieu et date restent à définir.

Source http://www.franche-comte.fr/toute-lactu ... sitif.html

[Didier 74]

mlyon.fr, 6 décembre

Huit millions de voyageurs ont pris le TGV Rhin-Rhône en 2012

58% sur la route Est-Ouest et 42% sur la route Nord-Sud au cours des dix premiers mois d’exploitation. Cette ligne de train à grande vitesse relie d’une région à une autre sans passer par Paris.
L’année prochaine, elle proposera un aller-retour Marseille-Lyon-Bâle et un aller-retour rapide Lyon-Strasbourg.
Pour le premier anniversaire de la ligne, la SNCF distribuera les 21 et 22 décembre, 60000 cartes de vœux dans trente-trois trains et neuf gares.

Source http://www.mlyon.fr/96032-huit-millions ... -2012.html

[Didier 74]

Le Pays, 8 décembre

TGV : « Le compte n’y est pas pour le Nord Franche-Comté »

L’Association des usagers des Transports de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle (Autau) dresse le bilan, un an après la mise en service de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône. Un bilan critique. Selon Colette Dazy, la présidente de l’Autau « le compte n’y est pas pour le Nord Franche-Comté ».

« Bien sûr, les usagers de l’Aire urbaine se réjouissent de la mise en service du TGV Rhin-Rhône, attendu depuis plus de vingt ans […]Cependant, force est de constater que les conditions de son arrivée et de son service après un an d’exploitation ne répondent pas complètement aux besoins de notre agglomération ! »

La desserte vers Strasbourg et Lyon, doit être renforcée, explique Colette Dazy. « Par exemple, impossible en semaine d’atteindre directement Lyon le matin avant 11 heures ! » Quant à la desserte de la gare de Belfort-Montbéliard par les bus Optymo, elle n’est toujours « pas à la hauteur » selon l’Autau.

Colette Dazy, enfin, pointe du doigt les retards pris sur le dossier de la ligne Belfort-Delle : « Si les délais déjà très (trop) tardifs de mise en service annoncés pour 2015 ne devaient pas être respectés, ce serait catastrophique pour les usagers ».

Source http://www.lepays.fr/territoire-de-belf ... nche-comte

franche-comte.france3.fr, 10 décembre

Belfort-Montbéliard : Le TGV Rhin-Rhône, un an après

Des voyageurs heureux et nombreux. Mais des répercussions économiques qui se font attendre. C'est le TGV Rhin-Rhône dans le nord de la Franche-Comté, un an après sa mise en service.

Avant, il fallait plus de 4 heures pour aller de Belfort, ou de Montbéliard, à Paris. Aujourd'hui, environ 2h30. La nouvelle gare de Belfort-Montbéliard TGV est celle du record. Celle qui enregistre la plus forte hausse du nombre de voyageurs. En revanche, les répercussions économiques ne sont pas au rendez-vous. Pas encore.

Vidéo http://franche-comte.france3.fr/2012/12 ... 62151.html

[Didier 74]

Le Pays, 11 décembre

Il y a un an, le TGV arrivait à la gare de Belfort-Montbéliard

Le Pays consacre un dossier spécial à l'anniversaire du TGV dans l'Aire urbaine.

Pour marquer le premier anniversaire du TGV Rhin-Rhône, Le Pays publie aujourd'hui quatre pages spéciales détachables.

Le bilan du TGV Rhin-Rhône depuis l'ouverture de la ligne est plutôt positif. Depuis le 11 décembre 2011, date de la mise en service, 9 millions de voyageurs l'ont empruntée. Selon les responsables de la SNCF, sur les dix premiers mois de fonctionnement au départ et à l'arrivée de la gare de Belfort-Montbéliard à Meroux, 60% du trafic TGV a été réalisé avec l'Ile de Farnce, 30% avec les relations de moyenne distance en Alsace, Bourgogne et Rhône-Alpes. Le trafic avec la Méditerranée représente 6% du total et le trafic avec la Suisse alémanique et l'Allemagne reste encore confidentiel avec moins de 3% du total. Pour fêter cet anniversaire, la SNCF organise les 21 et 22 décembre une distribution de 60000 cartes de voeux, dans 33 trains et neuf gares de la ligne TGV Rhin-Rhône dont celle de Belfort-Montbéliard.

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... ontbeliard

Un bilan plutôt positif : depuis le 11 décembre 2011, 9 millions de voyageurs

Au total, il y a huit allers et retours quotidiens vers Paris.

Le bilan du TGV Rhin-Rhône depuis l’ouverture de la ligne est plutôt positif affirme Michel Lacqua, directeur territorial de l’axe sud-est. Depuis le 11 décembre 2011, 9 millions de voyageurs l’ont empruntée.

Depuis l’ouverture de la ligne TGV Rhin-Rhône, Michel Lacqua, directeur territorial de l’axe sud-est, basé à Dijon, affirme que « 9 millions de voyageurs ont emprunté la ligne dont 55 % au départ et à l’arrivée de Paris, soit 10% au-delà des prévisions. » Et de préciser les chiffres par destination : « Au départ et à l’arrivée de Belfort-Montbéliard TGV, sur les dix premiers mois : 60% du trafic est réalisé avec l’Île de France, 30% avec les relations moyennes distances Alsace, Bourgogne et Rhône Alpes. Le trafic avec la Méditerranée représente 6% du total et le trafic avec la Suisse alémanique et l’Allemagne reste encore confidentiel avec moins de 3% du total. »

Autre motif de satisfaction, « le TGV Rhin-Rhône arrive à l’heure. Une régularité de bon niveau avec 89%, dont 93% sur la radiale domestique et 88,4% pour les relations intersecteur et province-province sur des trajets de plus de 5 heures. Alors que 2012 a été, selon le directeur, une année à risque. Avec une nouvelle ligne, la mise en place du cadencement, le nouveau matériel, des travaux et une dimension internationale forte. »

Pour 2013, la SNCF prévoit quelques nouveautés avec notamment, à partir de la fin du mois d’août, un aller et retour par jour pour Freiburg en Brisgau, en Allemagne. Une nouvelle relation avec la création d’un TGV Bâle/Mulhouse/Marseille qui circulera dans les deux sens, avec un arrêt à Belfort-Montbéliard.

Nouvelle clientèle
Le Strasbourg/Belfort-Montbéliard du matin va se transformer en TGV Bolide, notamment pour les hommes d’affaires. « Nous allons réduire le nombre d’arrêts et ce TGV Bolide ne s’arrêtera pas en gare de Belfort, la semaine seulement. Ce qui ne change rien le dimanche et durant les périodes de vacances », précise Michel Lacqua.

La SNCF précise que la desserte de Belfort-Montbéliard TGV a permis de gagner une nouvelle clientèle sans déserter la ligne 4, c’est-à-dire le train qui relie Paris à Belfort par Troyes et Vesoul. Cette nouvelle clientèle du TGV a gagné 1h35 au départ de Belfort, et seulement 20 minutes au départ de Besançon. En ce qui concerne les fréquentations de la gare de Belfort TGV, la direction de la SNCF ne souhaite pas donner de chiffres pour des raisons de concurrence, mais plusieurs centaines de milliers de voyageurs ont emprunté la ligne au départ ou à l’arrivée de Belfort-Montbéliard TGV depuis son ouverture. Pour fêter ce premier anniversaire, la SNCF organise les 21 et 22 décembre une distribution de 60 000 cartes de vœux, dans 33 trains et 9 gares de la ligne TGV Rhin-Rhône, dont celle de Belfort-Montbéliard TGV.

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... -voyageurs

Alstom Transport : « Nous avons une plus grande facilité de recrutement »

Michel Paté, directeur des projets à Alstom Transport, qualifie l’arrivée du TGV à Belfort de « féerique ».
L’arrivée du TGV a permis au constructeur de trains d’étendre sa zone de recherche de nouveaux ingénieurs. Aujourd’hui, on ne boude plus Belfort.

Michel Paté, directeur des projets à Alstom Transport à Belfort, ne peut quantifier les effets bénéfiques que procure l’arrivée du TGV Rhin-Rhône dans la Cité du Lion. Il n’hésite pas à qualifier cet événement de féerique. « Cela nous a permis d’étendre notre zone de recherche de nouveaux ingénieurs. Cela a donné une meilleure lisibilité de l’image de Belfort. On a réduit l’espace-temps entre les villes de France et les gens viennent ainsi plus facilement travailler à Alstom Belfort, ce qui n’était pas le cas avant. Nous avons une plus grande facilité de recrutement, que ce soit à Strasbourg, Lyon ou même certaines villes du sud. Les gens ont désormais moins de réticence à venir dans la région. C’est également une proximité rapide pour nos fournisseurs qui se déplacent plus facilement pour mettre au point leur matériel, et le TGV nous rapproche aussi de nos clients, » affirme Michel Paté.

Meilleure qualité de vie
En effet, il y a encore cinq jours, les clients marocains qui ont acheté le TGV étaient dans l’usine de Belfort pour voir le début de la construction de leurs trains, ce qui n’était pas le cas avant.

« Pour l’inauguration de la locomotive pour le Kazakhstan, nos clients comme la presse ont pu faire l’aller et retour depuis Paris. C’est une attractivité supplémentaire qui facilite l’accès à notre site industriel. Pour les managers de projets, nous sommes très rapidement au siège à Saint-Ouen ; le TGV permet une meilleure qualité de vie et une meilleure efficacité dans le travail. Un ingénieur peut aller travailler à Paris dans la journée et revenir le soir chez lui. Avant, nous étions obligés de dormir à Paris. »

Et à plus ou moins long terme, Alstom Transport espère tirer bénéfice de la ligne Rhin-Rhône pour effectuer des tests à grande vitesse des rames fabriquées à Belfort. Actuellement, les essais ont lieu entre Mulhouse et Strasbourg à 200 km/h. Sur la nouvelle ligne TGV, les tests pourraient s’effectuer à 320 km/h dans les sillons laissés libres par la SNCF.

Cela impose aussi la création d’une ligne qui relierait Alstom à la ligne Rhin-Rhône.

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... ecrutement

Tourisme« Il faut diversifier l’offre pour attirer les Parisiens »

À l’Office de tourisme de Belfort, des affiches vantent l’arrivée du TGV dans le Territoire de Belfort avec, comme slogan, « plus d’énergie dans votre séjour ».

L’effet TGV s’est déjà fait ressentir dans l’Aire urbaine, même si le nombre de nouveaux touristes n’est pas quantifiable.

Fabrice Cavillon, directeur de Belfort-Tourisme, affirme que les effets bénéfiques du TGV Rhin-Rhône se font ressentir, mais qu’il faut poursuivre les efforts de communication pour inciter encore plus de visiteurs à venir dans la Cité du Lion. D’une manière générale, le directeur de l’Office de tourisme de Belfort estime qu’il est difficile de répondre de manière précise à la question « Est-ce que le TGV a apporté de nouveaux touristes à Belfort ? »

Faire preuve d’originalité
Même son de cloche à l’Office de tourisme de Montbéliard où Évelyne Boillot, responsable presse et communication, souligne : « Le TGV, c’est nouveau, et on ne peut pas savoir en un an si les visiteurs ont emprunté le TGV pour venir dans la région. Il faudrait une étude d’impact non seulement sur l’Aire urbaine, mais aussi sur l’aire géographique Rhin-Rhône. »

En tout cas, il n’y a pas eu de répercussion significative dans la fréquentation hôtelière. Les hôteliers belfortains ont enregistré une baisse de fréquentation de moins de 1% depuis la mise en service du TGV. « Il n’y a pas d’effets négatifs sur le tourisme d’affaires, affirme Fabrice Gavillon. Nous sommes même plutôt satisfaits. Quant au tourisme de loisirs, il est clair que nous travaillons sur l’axe Francfort-Lyon. Et nous avons des retours quantifiables sur notre centrale de réservations ».

Par ailleurs Aurélie Netillard, chargée des relations avec la presse à l’Office de tourisme de Belfort, affirme : « Nous avons mis sur pied des offres City break à 49 euros qui comprennent une nuit d‘hôtel, un repas et un pass pour visiter tous les musées de l’Aire urbaine. De même que les Parisiens se renseignent de plus en plus sur des courts séjours neige au Ballon d’Alsace : Belfort est à 2h25 de Paris. » « Quand les Parisiens connaîtront le Territoire de Belfort en bien, ils viendront encore plus nombreux, mais c’est à nous de communiquer et de proposer l’offre la plus originale possible pour encore mieux profiter de l’effet TGV », conclut Fabrice Cavillon.

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... -parisiens

Desserte« Garder les petites lignes »

La réouverture de la ligne Belfort-Delle est prévue au plus tard à la fin 2015.

Étienne Butzbach, maire de Belfort et président de la Communauté de l’agglomération belfortaine (Cab), défend le maintien des petites lignes. Il s’est exprimé longuement à ce sujet lors des 5 e rencontres de la grande vitesse le 22 novembre à Dole. Il demande que le « maillage ferroviaire intermédiaire ne soit pas abandonné, pour ne pas perdre l’effet de la grande vitesse. Il ne faut pas perdre le temps gagné avec le TGV ». Étienne Butzbach plaide aussi pour la réouverture de la ligne Belfort-Delle, « indispensable pour relier rapidement Porrentruy ». Et d’ajouter qu’ « il serait de bon goût, avec la proximité de l’usine Alstom Transport à Belfort, que la maintenance des TGV européens puisse se faire dans la Cité du Lion.C’est de la logique pure et simple ». Il a également souhaité le maintien de la ligne 4 (qui n’a pas perdu de clients depuis l’ouverture de la ligne TGV) et du TER Belfort-Épinal affirmant que « le TGV favorisait l’espace public et la rencontre. »

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... tes-lignes

Montbéliard : le train nuit… à l’hôtellerie

Comme partout, l’arrivée du TGV a suscité beaucoup d’espoirs dans le pays de Montbéliard. Un an après, on est loin de la poule aux œufs d’or. Pas de révolution, de réorganisation ou de regain d’activité du côté des entreprises.

« La fréquence des voyages n’a pas augmenté. Simplement, au niveau de la recherche et du développement, Paris s’est rapproché de nous. On peut faire l’aller-retour dans la journée, ce qui permet de réduire les frais de déplacement », se réjouit Jean-Charles Lefèbvre, porte-parole du site de Peugeot Sochaux. Les hôteliers, eux, voient rouge. Certains ont perdu jusqu’à 30% de leurs chiffres d’affaires. Eric Faivre, propriétaire de plusieurs établissements dans l’agglomération, reste cependant optimiste : « A long terme, ça va sûrement se rééquilibrer. Au Mans, l’hôtellerie a subi une énorme baisse de son activité lorsque le TGV est arrivé et une remontée par la suite ».

Les taxis doublés par les navettes
À défaut de tourisme d’affaires, la solution pourrait s’appeler « tourisme tout court ». C’est ce que pense Jacques Hélias, président de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA). « Il faut que les clients consomment sur place et qu’ils restent le week-end », explique-t-il. Dans cette optique, des forfaits « marché de Noël » sont actuellement mis en vente et une importante campagne de publicité a été menée dans les TGV et les gares.

Autres laissés pour compte de l’effet TGV : les taxis. Eux qui espéraient rafler un nouveau marché ont fini bredouille. La source de leurs maux ? Les navettes qui relient Audincourt, Sochaux et Montbéliard à la gare en moins de 20 minutes pour 1,50 € seulement : 60000 passagers les ont empruntées en un an, un chiffre supérieur aux prévisions. À ce sujet, Jacques Hélias veut calmer le jeu : « Lorsque les trains sont en retard et que les navettes ne peuvent pas attendre plus de 10 minutes à la gare, on pourrait faire appel aux taxis sur la base de tarifs compétitifs ».

Dans le secteur immobilier, pas de jackpot non plus. « Il n’y a eu aucun effet TGV sur la valeur des biens. Les prix ont perdu plus de 30% entre 2009 et 2011 et ça sera pire en 2012. Le seul point positif que le TGV aurait pu amener, c’est d’apporter de l’activité et que les gens s’installent sur place », explique Paul-Henri Vigneron, gérant d’agence immobilière. Sur ce point, le président de PMA est optimiste. « La pépinière d’entreprises de Technoland, située à 5 minutes de la gare TGV, va s’agrandir. Nous recevons des candidatures tous les jours d’entreprises nationales », assure-t-il.

La zone d’activité des Gros Pierrons, qui regroupera des commerces, des entreprises du tertiaire et de l’artisanat à proximité de la gare et de l’autoroute, devrait également voir le jour en 2015 et attirer des investisseurs extérieurs.

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... hotellerie

General Electric « De la fatigue en moins, de l’efficacité en plus »

Philippe Champomier, directeur de projet chez General Electric, reconnaît que l’ouverture de la ligne TGV Rhin-Rhône a facilité la vie des salariés. Notamment pour le projet de la centrale électrique commandée par EDF à Bouchain, dans le Nord. « Un contrat a été signé à Belfort le 8 décembre 2011. Quatre jours après, c’était l’ouverture de la ligne. Nous avons, depuis, des réunions à Paris avec EDF alors que des ingénieurs EDF viennent travailler à Belfort. Nous prenons le TGV à 6h07 et à 9h15 nous sommes dans les locaux d’EDF à Paris pour une journée de travail. Nous pouvons rentrer le soir avec le TGV de 19h23. Avant, il fallait partir la veille et dormir à Paris. Aujourd’hui, nous allons également à Lille directement depuis Belfort. Nous partons à 6h07, arrivons à Lille à 10h et à 10h15 à la délégation régionale d’EDF pour débuter la réunion et reprendre le TGV de 19h pour rentrer à Belfort. Le TGV raccourcit les distances, c’est de la fatigue en moins et de l’efficacité en plus. »

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... te-en-plus

Gare« Nous avons réglé les problèmes au fur et à mesure »

Corinne Stoessel, chef de gare à Belfort-Montbéliard TGV, affirme n’avoir rencontré aucun problème grave en un an de fonctionnement. Son équipe est soudée et motivée, avec un total de 14 agents.

« Pour nous, c’est quand même tout nouveau. C’est comme quand vous entrez dans une maison neuve. Il y a toujours des petits problèmes que l’on règle, comme on dit, au fil de l’eau. Mais rien de grave en un an », affirme Corinne Stoessel, chef de la gare Belfort-Montbéliard TGV située à Meroux.

Il faut dire que l’équipe, forte de 14 personnes, a pris en charge la gare en période hivernale, et que la neige était une contrainte supplémentaire. « En effet, on ne peut pas déneiger comme à Belfort. Notre gare est HQE (haute qualité environnementale), donc on respecte l’environnement : on n’a pas le droit de mettre du sel. On utilise du chlorure de magnésium et des copeaux de bois comme antidérapant, » souligne Dominique Champagne, chef de gare adjoint. Corinne Stoessel souligne également que la gare de Belfort-Montbéliard TGV est l’une des premières gares françaises de ce type. Et tout le monde avait un peu peur d’équipements comme le puits canadien ou les panneaux solaires, mais le chef de gare constate que tout fonctionne à merveille.

Et fait assez rare, la gare de Meroux n’a connu aucun vandalisme en un an. Ce qui s’explique peut-être par le fait qu’elle se trouve à la campagne, « et qu’il n’y a pas de clochards ni de jeunes des banlieues qui rôdent », note la chef de gare.

À noter que la billetterie a le vent en poupe : depuis l’ouverture, il y a juste un an, les chiffres de vente sont toujours en hausse. Et une formule marche très fort : c’est ce que la SNCF appelle « les juniors and Co », surtout en période scolaire. Ce service permet à des enfants de circuler sans leurs parents, mais avec une hôtesse de la SNCF. Ce service affiche souvent complet, sans doute en raison du nombre croissant de couples séparés.

49 autorisations pour les taxis
Les responsables de la gare avaient un peu peur des problèmes que posaient les taxis à l’ouverture de la ligne TGV Rhin-Rhône. Finalement, le préfet du Territoire de Belfort a donné 49 autorisations, tant pour les chauffeurs du Territoire de Belfort que ceux de la Haute-Saône et du Doubs. « Et vous pouvez remarquer qu’à chaque arrivée de TGV, le service de taxi fonctionne bien. Et que personne n’est obligé d’attendre ; quelle que soit l’heure de la journée », ajoute Corinne Stoessel.

La location de voitures fonctionne également bien, à ce que disent les loueurs qui ont vitrine sur place. Mais si la gare Belfort-Montbéliard TGV ne pose pas de problème, « c’est bien parce que nous sommes une équipe motivée et soudée, et que le personnel est polyvalent. Cela va du guichet, au chef d’escale en passant par l’agent d’accueil, ce qui n’existe pas dans les autres gares ».

Source http://www.lepays.fr/actualite/2012/12/ ... t-a-mesure

[thalys75]

L'édition spéciale de l'Est Républicain pour le 1er anniversaire du TGV Rhin-Rhône à consulter en ligne :

http://istockfile.prsmedia.fr/uploads/20121211095152_b8ecc6016880f88a157149c730efdd89.pdf

Frédéric

[Nemo]

Et le bilan des dessertes autocar de rabattement vers Belfort et Montbéliard ? Des chiffres concernant leur fréquentation et les avis des utilisateurs ? Quel est le % de voyageurs TGV qui utilise les TC pour se rendre ou quitter Belfort-Montbéliard TGV ?

[Arnaud68800]

La SNCF précise que la desserte de Belfort-Montbéliard TGV a permis de gagner une nouvelle clientèle sans déserter la ligne 4, c’est-à-dire le train qui relie Paris à Belfort par Troyes et Vesoul.

Espérons que cette bonne nouvelle venant de la SNCF permettra de pérenniser la ligne, voire d'espérer un retour des trains Intercités à Mulhouse...

[thalys75]

Communiqué de presse de la SNCF pour le 1er anniversaire du TGV Rhin-Rhône. Le TGV bolide lancé à titre expérimental entre Strasbourg et Lyon gagnera 7 mn lorsque les travaux en plaine d'Alsace seront terminés. Une seconde relation de ce type (évitant Mulhouse) devrait être mise en service fin 2013.

http://www.sncf.com/sites/default/files/60-2010-1_an_tgv_rr.pdf

Frederic

[Didier 74]

L'Alsace, 12 décembre

Peu d’effet à Mulhouse

Peu de visiteurs venus de Franche-Comté, de Bourgogne ou de Rhône-Alpes à la Cité du train de Mulhouse grâce au TGV Rhin-Rhône.

Un an après son arrivée en gare de Mulhouse, le TGV Rhin-Rhône n’a pas bouleversé l’économie de la cité du Bollwerk, même si des phénomènes sont perceptibles.

Faut-il parler de verre à moitié plein ou à moitié vide ? Chez les hôteliers de Mulhouse, la question n’est de loin pas tranchée. « Nous avons clairement perdu des nuitées car, avec le TGV, les Lyonnais ou les Dijonnais peuvent faire le trajet aller-retour dans la journée », explique Hubert François, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) de Mulhouse et Sud-Alsace.

Mais, précise celui qui est également patron de l’hôtel Holiday Inn de la Zac du Trident à Mulhouse, « ce TGV a permis de désenclaver Mulhouse et d’attirer une nouvelle clientèle de séminaire, une clientèle d’affaires qui ne venait pas avant. » Conclusion d’Hubert François : « Je crois que dans l’hôtellerie mulhousienne, il est encore trop tôt pour mesurer l’effet TGV », même si l’hôtelier semble quand même « sur le long terme », plutôt partisan du verre à moitié plein.

Dans les musées
Si des hordes de touristes venus de Rhône-Alpes, de Bourgogne ou de Franche-Comté étaient venues à Mulhouse en TGV, on peut raisonnablement penser qu’une partie d’entre eux se serait dirigée vers la Cité de l’auto, musée phare du sud de l’Alsace. « Je n’aime pas me prononcer avant la fin de l’année, reconnaît le directeur Martin Biju-Duval, mais si décembre est bon, on devrait faire +5% de visiteurs par rapport à 2011. »

Bonne nouvelle, surtout en période de crise, mais vite tempérée par un autre chiffre : « La fréquentation de groupes est en hausse de 15%, mais c’est un public qui vient en autocar, pas en train. »

Autre bonne nouvelle : la location de salles à la Cité de l’auto pour de l’événementiel explose à +40%, et le phénomène se retrouve à la Cité du train avec un +29% sur les réceptions de groupe (entreprises, mariages…).

Mais l’effet TGV Rhin-Rhône au musée SNCF n’est pas non plus perceptible. Du 1er janvier 2011 au 3 décembre 2011 (avant le TGV), les habitants du département du Rhône représentaient 0,83% des visiteurs. Même tendance pour les départements de Saône-et-Loire ou de Côte-d’Or.

« Un deuxième TGV »
Guillaume Colombo, le directeur de l’office du tourisme de Mulhouse et sa région, confirme le ressenti ou les chiffres de ces professionnels, tout en apportant quelques nuances. « Il n’y a pas eu de hausse de fréquentation de 200% pour une raison simple : ce n’est pas l’arrivée d’un TGV dans une région, mais celle d’un deuxième TGV. Par contre, aux accueils des offices du tourisme de Mulhouse, on a un effet important sur la clientèle de Bourgogne et de Rhône-Alpes, en particulier au moment du marché de Noël. Même si notre première clientèle reste celle de Paris. On a une belle augmentation de fréquentation des régions Paca et Languedoc-Roussillon. »

Guillaume Colombo le concède : « Il n’y a pas eu d’effet mécanique à Mulhouse avec le TGV Rhin-Rhône », tout en bottant dans le camp des professionnels : « On n’aura pas de nuitées avec la Bourgogne si on n’est pas capable de proposer, à cette clientèle, des produits spécifiques pour l’attirer. Et de ce côté-là il y a du boulot. Il faut aussi que les professionnels amènent quelque chose de nouveau… » Pour qu’à Mulhouse, l’effet TGV ne fasse pas pschitt…

Source http://www.lalsace.fr/actualite/2012/12 ... a-mulhouse

[Didier 74]

Des nouvelles du principal concurrent du TGV à Mulhouse : le trafic aérien entre Orly et Mulhouse a chuté de 15% en 2012 !

L'Alsace, 11 janvier

Aéroports Avec 5,3 millions de passagers en 2012, l’EuroAirport vole de record en record

Une quatrième année consécutive de croissance en perspective en 2013 à l’EuroAirport, qui a enregistré, l’an dernier, un trafic record avec 5 350 000 passagers.

La crise économique qui frappe l’économie européenne ne touche pas le transport aérien dont la croissance devrait se poursuivre au cours des cinq prochaines années. Du moins globalement. C’est le cas à l’EuroAirport qui vole de record en record avec une croissance du trafic passager de 6% l’an dernier. Une hausse moins fulgurante qu’en 2011, où elle avait atteint 22%, mais supérieure à la moyenne européenne (3%). « En l’espace de trois ans, entre 2009 et 2012, le nombre de passagers a augmenté de 1,5 million », s’est réjoui Jean-Pierre Lavielle, président de l’EuroAirport en présentant hier la « bonne performance » de l’aéroport de Bâle-Mulhouse. La plateforme binationale conforte ainsi sa 5 e place parmi les aéroports de province en France, derrière Toulouse mais devant Bordeaux. La hausse du trafic est intervenue sans hausse du nombre d’atterrissages et décollages. Explication : les avions sont généralement plus grands et mieux remplis.

La prudence reste de mise. « Le trafic aérien évolue par cycle en fonction des aléas économiques », rappelle Jean-Pierre Lavielle. Pour 2013, le président de l’EuroAirport mise sur une « hausse modérée » de 3% qui devrait permettre d’établir un nouveau record avec 5,5 millions de passagers.

Principal moteur de croissance, easyJet, la compagnie britannique à bas prix, a transporté l’an dernier 2 715 000 voyageurs à l’EuroAirport, un chiffre en progression de plus de 17%. La compagnie orange génère désormais 51 % du trafic de l’euroAirport… Elle affiche un taux de remplissage de 90% en Suisse et un taux de ponctualité de 87%. Une nouvelle poussée de croissance est programmée. Après avoir lancé sept nouvelles destinations en 2012 et annoncé deux nouvelles routes (Catane en Sicile et Antalya en Turquie) pour le printemps prochain, ainsi que des augmentations de fréquences sur plusieurs destinations, easyJet devrait annoncer prochainement l’arrivée, pour l’été prochain, d’un huitième Airbus sur sa base de Bâle-Mulhouse où la compagnie britannique emploie 267 pilotes et navigants commerciaux et dessert 42 destinations.

Air France, le deuxième transporteur à l’EuroAirport ne pèse plus que 7% des parts de marché. La compagnie tricolore est confrontée à une forte baisse (-15%) sur la ligne de Paris-Orly concurrencée par le TGV Rhin Rhône. Recul de Swiss également qui a fortement réduit son activité dans son ancien fief. Ainsi que d’Air Berlin, la deuxième compagnie allemande en restructuration qui a arrêté ses vols vers Berlin-Tegel.

Fait marquant : Istanbul, la métropole turque desservie par trois compagnies (easyJet, Pegasus et Turkish Airlines) se hisse de la 8 e à la 4 e place des principales destinations avec une croissance du nombre de passagers de près de 70% en un an. « La Turquie est un grand marché d’avenir », estime Jürg Rämi, le directeur de l’EuroAirport.

Contrairement au trafic passager, le fret est en recul. En raison notamment de l’arrêt des vols cargo durant deux mois pendant la réfection de la piste principale. Le deuxième pilier d’activité à l’EuroAirport va bénéficier d’un investissement de 40 millions d’euros (réalisé en autofinancement) dans la construction d’un nouveau terminal cargo destiné notamment au transport de médicaments. Cette nouvelle installation de logistique devrait générer « 200 emplois à court terme et 700 emplois » à l’horizon 2025, a indiqué Jürg Rämi. Les nouveaux emplois dans le fret pourraient compenser les 650 emplois supprimés chez Jet Aviation et Lufthansa Technik, deux entreprises du pôle de maintenance aéronautique qui, contrairement à Amac Aerospace qui a créé 140 emplois, sont confrontées à une baisse d’activité.

Après la signature, en 2012, d’un « accord de méthode » confortant le droit du travail helvétique, dans le secteur suisse, Christoph Brutschin, le vice-président suisse de l’EuroAirport espère voir aboutir en 2013 un accord fiscal permettant d’éviter de « pénaliser les investissements suisses ».

Repères
Trafic 2012 de l’EuroAirport : 5 350 000 passagers (+6%), soit 445 800 voyageurs par mois et 14 660 voyageurs par jour en moyenne.

Répartition : les passagers locaux représentent 70% du trafic dont 52% résident en Suisse, 28% en France et 20% en Allemagne.

Classement par compagnies (nombre de passagers/an) 1.easyJet : 2 715 000 (+17,7%) soit 51% de part de marché) 2. Air France : 350 000 (-27,5%) 3. Lufthansa : 304 000 (-1,3%) 4. Swiss : 284 700 (-12,2%) 5.AirBerlin : 267 200 (-27,4%) 6.British Airways : 228 400 (+25%) 7.TUIfly : 136 700 (+18%)

Principales destinations 1. Londres : 546 000 passagers (+10,6%) 2. Berlin : 368 000 (-9,7%) 3. Paris : 316 000 (-15,1%) 4.Istanbul : 277 000 (+68,9%) 5. Amsterdam : 243 000 (+18%) 6. Barcelone : 239 000 (+1,7%) 7. Hambourg : 221 000 (+12,2%) 8. Palma :190 000 (-1,1%) 9. Munich : 129 000 (-1%) 10. Francfort : 122 700 (-4,3%)

Principaux marchés 1.Allemagne : 989 300 passagers (-2,2%) 2. Espagne: 846 800 (+6,8%) 3. France : 644 375 (-1,7 %) 4. Grande-Bretagne : 628 300 (+7,4%) 5. Turquie : 404 600 (+16,1%)

Mouvements : 65 900 atterrissages et décollages en trafic commercial, contre 66 200 en 2011.

Fret : 94 340 tonnes (-9%) dont 39 165 t de fret avionné (-5%)

Emplois : 5 850 employés sur la plateforme fin 2012 dont les deux tiers résident en France, soit 450 de moins que fin 2011.

Classement des aéroports de province en France 1. Nice : 11 millions passagers (+7,4%) 2. Lyon : 8,45 millions (+0,2%) 3. Marseille : 8,30 millions (+12,7%) 4. Toulouse : 7,55 millions (+8%) 5.Bâle-Mulhouse : 5,35 millions 6.Bordeaux : 4,38 millions (+9%)

Source http://www.lalsace.fr/actualite/2013/01 ... en-dont-la et http://www.lalsace.fr/actualite/2013/01/11/reperes

[Jojo]

En attendant, le trafic de l'aéroport est supérieur à celui de la gare de Mulhouse

[Didier 74]

En attendant, le trafic de l'aéroport est supérieur à celui de la gare de Mulhouse

C'est le problème du train qui ne parvient pas à l'heure actuelle à concurrencer l'avion sur des destinations telles que Londres. A Genève comme à Bâle-Mulhouse, Londres est la première destination en terme de trafic aérien. Et ça le restera pour sans aucun doute la décennie actuelle.

[thalys75]

En attendant, le trafic de l'aéroport est supérieur à celui de la gare de Mulhouse

Difficile de comparer le trafic de l'euro-airport uniquement avec celui de la gare de Mulhouse puisqu'il est officiellement l'aéroport de 3 agglomérations : Bâle, Mulhouse et Fribourg. Sa zone de chalandise est donc plus étendue. C'est le seul aéroport au monde qui dispose d'un statut binational et qui est géré par 2 pays, la France et la Suisse.

Selon RFF en 2008, 52% du trafic était en provenance ou à destination de Suisse, 27% de France et 20% d'Allemagne.

[Jojo]

Difficile de comparer le trafic de l'euro-airport uniquement avec celui de la gare de Mulhouse puisqu'il est officiellement l'aéroport de 3 agglomérations : Bâle, Mulhouse et Fribourg. Sa zone de chalandise est donc plus étendue. C'est le seul aéroport au monde qui dispose d'un statut binational et qui est géré par 2 pays, la France et la Suisse.

Je n'ai jamais dit le contraire!

C'est le problème du train qui ne parvient pas à l'heure actuelle à concurrencer l'avion sur des destinations telles que Londres. A Genève comme à Bâle-Mulhouse, Londres est la première destination en terme de trafic aérien. Et ça le restera pour sans aucun doute la décennie actuelle.

Ce n'est pas un "problème" pour moi... avec 1000km, on ne fera pas moins de 4h en train de toutes façons (alors qu'en avion, sans détour, on est à peine au-dessus de 700: ne me parlez pas d'écologie svp!)...