[2012] TER Centre

[Didier 74]

leberry.fr, 6 janvier

Mécontentement sur la ligne Vierzon-Bourges-Saincaize

Le comité de défense de la ligne Vierzon-Bouges-Sancaize proteste contre les suppressions de trains suite au cadencement, qui pénalisent les usagers.

Le comité ne remet pas en cause le cadencement mais " la suppression de trains quotidiens comme les Bourges-Nevers de 9h11 et 19h29 et Nevers-Bourges de 9h04 et 20h03. La suppression du dernier train le soir, dans chaque sens, empêche toute correspondance pour les retours de Paris. Quatre trains supprimés dans chaque sens le samedi pénalisent les travailleurs du week-end. "

Le comité demande la remise en service des trains supprimés et une concertation avec tous les acteurs concernés.

[viveletrainavierzon]

Dans ce cas precis, c'est uniquement un problème de financement des trains par la région. Vu le trafic de la ligne , il y a possibilité d'avoir ces sillons sans problèmes. Par contre il faut des sous.

[Didier 74]

Un arrêt à Amboise a été rétabli sur intervention de Nicole Notat sur le train suivant.
860013 D (+ 09.04 ; 01, 08, 17, 28.05 ; 15.08 ; 01.11) Orléans 18h07 - Blois 18h34/36 - Amboise 18h49/51 - St Pierre 19h04/06 - Saumur 19h38/39 - Angers 20h02/04 - Nantes 20h42.
Cet arrêt supplémentaire n'entraîne aucune modification horaire dans la desserte des autres gares.

La fiche horaire http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -16002.pdf

[Didier 74]

La Nouvelle République, 10 janvier

SNCF : des usagers épuisés, d'autres ont déménagé

Un mois après le changement des horaires SNCF, les usagers d'Indre-et-Loire peinent à trouver leurs marques. Ils ont été nombreux à témoigner, à l’appel de la NR.

Il y a deux semaines, la rédaction lançait, dans ses colonnes et sur son site lanouvellerepublique.fr, un appel à témoignages à l'intention d'usagers dont la vie aurait été bouleversée par les nouveaux horaires SNCF. Les appels ont été nombreux. Les habitués des TER et TGV nous ont confié un grand épuisement physique dû à des départs plus matinaux et une incompréhension grandissante vis-à-vis des politiques de transport. Voici le résumé de quelques-uns de leurs témoignages.

" Peur que le patron ne voit mes difficultés "
« J'ai déménagé ». Martine aimait vivre dans le canton de Bléré, non loin de ses parents âgés. Anticipant les nouveaux horaires, elle a déménagé à Orléans, en septembre, avec son mari et ses deux adolescents, pour se rapprocher de son travail. « Elle a connu la galère des grèves de l'an passé, témoigne une amie. Il y avait ensuite le problème du stationnement à Tours ou Saint-Pierre, qui impose des coûts supplémentaires ou de se garer toujours plus loin et de risquer les retards. Les nouveaux horaires, enfin, ne correspondaient plus du tout à ceux de son travail. » Les enfants ont changé d'école et le mari de travail. Une solution radicale « longuement mûrie ».
« J'ai peur de perdre mon travail ». Gisèle ne conduit pas. Elle habite le centre de Tours et fait des remplacements à Chinon, « dans le commerce ». « La boutique ferme à 19h, explique-t-elle. A cette heure-là, il n'y a plus de train. Je prends donc le bus à 20h22 pour arriver à Tours à 21 h 45. Pour moi, qui suis partie de chez moi à 5h, c'est une catastrophe. Je tiens, mais c'est dur. Je ne dis surtout rien à mon patron. J'ai peur qu'il ne me confie plus ces missions dont j'ai grand besoin pour vivre… »
« J'ai repris ma voiture ». Christèle habite à Sainte-Catherine-de- Fierbois. Conjuguant TER et TGV, elle parvenait à aller travailler, chaque jour, à Paris dans des délais raisonnables. Un équilibre aujourd'hui rompu : son TER arrive désormais en gare de Tours trois minutes après le départ du TGV. « Comme une vingtaine de mes connaissances, j'ai donc repris ma voiture, pour rouler une heure le matin, et une heure le soir. Je pars à 6h15 et je reviens à 20h, sans compter les imprévus sur la route. Après un mois à ce régime, je suis épuisée. Et les solutions sont minces : des usagers ont essayé de partir d'autres gares, c'est la même galère ! »
« Mon fils arrivait en retard au lycée ». Françoise habite à Thilouze. Son fils prenait le bus Fil Vert pour se rendre à Tours. « On ne se pensait pas du tout concerné par les nouveaux horaires des trains. Or, ceux-ci ont entraîné un changement d'horaires des bus. Résultat, mon fils est arrivé en retard au lycée Grandmont. Heureusement, on a trouvé un parent d'élève travaillant à Tours, et acceptant d'organiser ses horaires en fonction du lycée. » Le soir, son fils revient en bus. Et Françoise de s'agacer de devoir continuer à payer la totalité de l'abonnement.

La grève des billets se poursuit
Depuis les changements d'horaires du 11 décembre, des usagers font la grève du billet. Le collectif des gares du Val de Loire incite à continuer le mouvement. Une usagère raconte avoir tendu au contrôleur le billet « usager en grève », le 30 décembre : « J'ai dû insister, j'ai tenu bon et je n'ai pas sorti mon abonnement. J'étais la seule dans le wagon à agir ainsi. » Dès lundi, les usagers du Tours-Paris se réjouiront de pouvoir prendre un TGV à 12h38. « Ni élus ni la SNCF n'ont mentionné, en revanche, la disparition du TGV de 11h11 ! », regrette Daniel Bernard (CFDT cheminots retraités).
De 9h25 à 12h38, soit durant trois heures, nous resterons pourtant sans TGV. C'est ennuyeux pour aller prendre un avion à Paris. »

" Des trains bondés et en retard "
« On a tous dû adapter nos vies, avec plus ou moins de réussite », constate Farid Benhammou, porte-parole du collectif des gares de Val de Loire. Mais on reste mécontents, vu que les retards ne cessent de s'accentuer. Le système selon lequel le train Tours-Paris se fait désormais avec une escale à Orléans est en train de craquer. Le changement de 8 minutes à Orléans n'est pas suffisant, les gens sont obligés de courir, ils loupent leur correspondance. Et en plus, on voyage toujours dans de vieux wagons, souvent bondés… »
Et de regretter l'absence de contact avec la médiatrice Nicole Notat. « Et ceci malgré le soutien de nombreux élus de l'UMP comme du PS. » Le collectif, qui s'est offert un site internet en décembre (www.collectifgaresvaldeloire.fr) et dont la pétition rassemble aujourd'hui 1.700 signatures, lance désormais un appel aux usagers. « On les invite à venir faire vivre le site en publiant leurs témoignages. On a besoin de tous pour peser dans les décisions. »

Listes d'attente dans les parkings à Saint-Pierre
La mobilisation semble également s'organiser sur la ligne Port-de-Piles. Une pétition comptant 86 signatures a été transmise aux maires des communes desservies par la ligne. « Tous nos TER arrivent après les TGV ou les correspondances », résume un porte-parole des usagers. « On ne comprend pas. D'autant que, lors de la publication des nouveaux horaires, on nous avait assuré que le problème allait être résolu… » Des dizaines d'usagers n'hésiteraient plus à rallier Saint-Pierre en voiture. « Autour de la gare, on se gare n'importe où. Car les parkings sont chers (70 à 80 € par mois) et, surtout, des listes d'attente nous interdisent l'accès aux abonnements. »

Le collectif des gares Val de Loire propose de dresser un bilan du cadencement, jeudi 12 janvier à 20 h 30, salle Villon à Saint-Ay (Loiret).

[Didier 74]

La grogne des usagers du TER Le Mans-Nogent, voir Ouest France :

http://www.ouest-france.fr/region/paysd ... 5_actu.Htm

Article déjà évoqué ici viewtopic.php?f=9&t=19229#p351009

[Didier 74]

Un TER en plus depuis le 31 janvier. Il s'agit du TER 16837 (Orléans 0h23 - Tours 1h39) qui circule du mardi au vendredi en correspondance avec l'IC 14079 (Paris 23h08 - Orléans 0h13).
http://www.maligne-ter.com/orleans-tour ... _TOURS.pdf

[Didier 74]

La Nouvelle République, 10 février

La maintenance SNCF sollicitée à cause du froid

Le site de maintenance de la SNCF à Saint-Pierre-des-Corps affiche complet actuellement. Les rames endommagées par la neige et le froid y sont réparées.

Les ateliers de maintenance de la SNCF sont pleins à cause de la neige qui créée des dégâts sur les rames de TER.

Dans les ateliers du site de maintenance de la SNCF, à Saint-Pierre-des-Corps, les agents s'activaient, hier, dans les fosses au-dessus de laquelle les rames de TER étaient entreposées. Certaines sont là en raison d'un cycle normal de maintenance, mais beaucoup d'autres ont été acheminées vers le site en raison d'une panne due à la neige ou au froid. « Actuellement, nous sommes très sollicités, explique Erwan Rohou, directeur du site de maintenance. Les pannes sont davantage dues à la neige qu'au froid. La neige s'infiltre dans la moindre ouverture ou aération. Elle se glisse dans le nez des rames et gèle les organes qui servent dans la commande des moteurs et du freinage. On doit alors utiliser un réchauffeur d'air pour dégeler les pièces. »

Environ 30 % des quatre-vingts rames de TER de la région Centre sont actuellement entreposées au site de maintenance. « C'est beaucoup plus que d'habitude, admet Erwan Rohou. Les conditions climatiques actuelles créent beaucoup de problèmes. Elles nécessitent aussi des interventions en dehors du site de maintenance avec des équipes qui se déplacent sur les lieux de la panne. Cela peut être un problème de fermeture des portes à cause de l'enneigement du marchepied ou une panne de moteur, ou encore d'alimentation électrique. » Le but du site de maintenance est clair : remettre au plus vite le matériel en état de rouler. Afin de ne pas pénaliser le parc roulant. « Les interventions de maintenance durent au maximum deux ou trois jours, poursuit Erwan Rohou. On effectue les réparations nécessaires, le plein d'eau, de gas-oil… Et puis, les rames repartent. » Pas le temps de chômer donc pour les 260 agents du site de maintenance de Saint-Pierre-des-Corps affectés aux réparations des machines. Le froid, lui-même, pose surtout des problèmes aux agents qui interviennent sur les lieux d'une panne. Pour les moteurs, c'est surtout la neige qui crée des dégâts. « Le froid, lui, peut geler le gas-oil, conclut Erwan Rohou. Mais il faut vraiment qu'il fasse – 15° ». On n'en est pas là, heureusement !

[Didier 74]

La Nouvelle République, 11 février

Blois - Travaux Une belle marquise début mai à la gare

La SNCF a décidé de remettre à neuf la vénérable marquise qui surplombe la façade de la gare. Coût du nouvel immense auvent vitré : 350.000 euros.

La marquise entièrement rénovée sera dévoilée au printemps.

Jeudi après-midi, Marc Gricourt et Christophe Degruelle s'étaient donné rendez-vous en gare de Blois… non pour prendre le train ou occuper les voies mais pour une petite cérémonie organisée par la SNCF et sa filiale Effia. Il s'agissait d'inaugurer l'extension du parking et de lancer officiellement les travaux de rénovation de la marquise.

Ouvert depuis le 16 décembre dernier, le parking offre une capacité de stationnement de 100 places supplémentaires ce qui porte la capacité totale à 265 places. Les travaux ont été réalisés suite à la destruction de l'ancienne halle Sernam financée par la ville de Blois via l'aménageur 3 Vals Aménagement pour un montant de 80.000 euros. L'extension représente un investisssement global de 230.000 euros. Les travaux de rénovation de la marquise qui date de 1898 ont débuté il y a quelques jours. « Il fallait agir vite car elle se dégradait sérieusement, confie Bertrand Ahier, architecte de la branche gares et connexions de la SNCF. Nous avons travaillé en bonne coopération avec l'architecte des Bâtiments de France Jacques Lebreton de Vannoise qui a validé le projet. » Le chantier consiste à remplacer les chéneaux et poutres de rives ainsi que les vitrages de la verrière et les systèmes d'évacuation des eaux pluviales. Les décorations en fonte seront remises en état et l'ensemble de la structure sera repreinte avec un traitement anticorrosion. Coût de l'opération : 350.000 euros. Début mai, la nouvelle marquise sera dévoilée au public. Dès à présent, celui-ci peut découvrir dans le hall une exposition sur l'histoire de la gare, son architecture et son quartier.

Marc Gricourt veut aussi des trains à l'heure
« Le bâtiment d'une gare est un bâtiment repère dans une ville, souligne Marc Gricourt. C'est souvent là que l'on se retrouve quand l'on se perd. Il est donc important de le maintenir en bon état. » Le maire se félicite de l'investissement de la SNCF mais il n'en oublie pas son principal cheval de bataille. « Avoir une belle gare, c'est bien. Mais avoir des trains en nombre suffisant et à l'heure, c'est mieux. »

[Didier 74]

Des trains bondés et en retard, voir La Nouvelle République :

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... -en-retard

C'est un article du 10 janvier, qui a déjà été reproduit.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 16 février

Excédés, les voyageurs bloquent la navette SNCF

La polémique autour du nouveau système de desserte Tours Saint-Pierre n’est pas close. Témoignage de lecteurs de la Nouvelle République, dans l'Indre et Loire

Des voyageurs excédés ont bloqués la navette entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours.

Le nouveau système est plus performant
Selon Fanny, il ne s'agissait pas d'une opération concertée, mais d'une réaction spontanée. Une sorte de « coup de sang » qui a conduit une poignée d'usagers, apparemment membres du collectif gares Val de Loire, à bloquer une navette, mardi, en fin d'après midi, en gare de Saint-Pierre-des-Corps.

"En provenance d'Orléans, le train nous a laissés en gare à 18h08. Et là, qu'a-t-on vu arriver sur le quai où nous attendions la navette : un wagon TER, certes récent… mais seul et unique. Des dizaines de passagers se sont engouffrées dedans pour être sûrs d'être du voyage mais d'autres ont été contraints de rester à quai. On a râlé, demandé au chef de gare s'il s'agissait d'une plaisanterie. On nous a alors proposé d'attendre le train suivant, prévu 15 minutes plus tard.Alors là, on a craqué, avoue Fanny. Six irréductibles sont descendus sur les rails devant ce beau TER qui nous éblouissait de ses phares. On a bloqué, protesté, demandé à parler à un responsable. Le chef de gare est intervenu, accompagné de la police ferroviaire, tous étaient très gentils, voire compatissants. On nous a écoutés puis demandé de remonter dans le train. Il ne nous a pas été possible de rencontrer la hiérarchie mais on espère au moins que l'information a, ainsi, pu remonter et que celle-ci est désormais au courant de la réalité, au quotidien, de nos conditions de transport."

Sur les autres lignes aussi
A noter que ces problèmes de saturation ne semblent pas être l'apanage des seules navettes. Ainsi Aurélie Rabusseau, une fidèle de la ligne Tours-Poitiers, estime que « tant le matin que le soir, les trains sont souvent trop petits pour accueillir tous les passagers ». Elle pointe aussi du doigt de nombreux retards, à l'instar de Franck Perronin qui évoque, lui, la ligne Amboise-Blois.

Le nouveau système est plus performant
Précisons que la direction de la SNCF a déjà répondu aux critiques émises tant par les usagers que par les cheminots sur les conditions de desserte entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours. « Le service des navettes ancienne version était doublement pénalisant pour les voyageurs : matériel vieillissant, inconfortable et peu accessible. Leurs circulations saturaient le réseau entre Tours et Saint-Pierre et elles étaient très souvent faites en doublon d'Intercités ou de TER existants », expliquait la direction régionale. Elle mettait aussi l'accent sur les délais de correspondance TGV à Saint-Pierre, souvent trop justes pour les voyageurs, d'où des retards pour les navettes et pour les TGV au départ de Saint-Pierre. Et d'expliquer que 45 % des trains assurant cette desserte étaient désormais constitués de matériel récent, moderne et confortable avant de conclure « le nouveau système fonctionne plutôt bien mais il va falloir laisser aux clients comme aux cheminots le temps de s'approprier cette nouvelle configuration ».

[Didier 74]

La Nouvelle République, 22 février

Les usagers du TGV et du TER sur les nerfs

La SNCF explique les difficultés de ces dernières semaines par les intempéries.

Malgré quelques améliorations, les usagers du TGV et des TER ne décolèrent pas contre le nouveau cadencement mis en place par la SNCF.

C’est une photo qui, à elle seule, pourrait résumer l’ambiance de la réunion, organisée lundi soir à l’initiative du député Jean-Patrick Gille, au sujet du nouveau cadencement SNCF. Un cliché sur lequel on voit des passagers d’un TER Tours - Orléans, assis les uns à côté des autres… dans les toilettes de la rame. Le collectif Gares Val de Loire 37 et sa représentante, Fanny Bankhead, s’étaient invités à cette réunion publique dont l’objectif était de faire le point sur les nouveaux horaires mis en service depuis le 11 décembre dernier par la SNCF. Sa directrice régionale, Laurence Eymieu, a bataillé ferme, pendant toute la soirée, pour expliquer aux usagers les raisons des différentes difficultés rencontrées.

Du côté des tégévistes, c’est David Charretier, le responsable de l’Association des usagers du Paris - Tours, qui a dressé le bilan en quelques points. Il a souligné les efforts de la SNCF pour entendre les revendications des usagers, mais il a également noté trois points noirs. « Le train de 7h29 a subi ces dernières semaines de très gros retards, expliquait-il, notamment parce qu’il doit se jumeler, à Saint-Pierre-des-Corps avec une rame qui arrive d’Angoulême et qui est souvent en retard. Le deuxième point noir, c’est la sous-capacité de certains TGV dans lesquels les gens voyagent debout, ou assis par terre, notamment le soir sur le TGV de 18h38. Et enfin, il y a la suppression des navettes qui a doublé le temps d’attente à Saint-Pierre-des-Corps. »
La question des correspondances fait aussi partie des griefs relevés par les usagers des TER. Eux se plaignent aussi de l’absence d’un train rapide le matin entre 6h et 8h, sur la ligne Tours-Blois-Orléans. « Notre temps de trajet a augmenté de seize minutes en moyenne », commentait Fanny Bankhead.
Du côté de la SNCF, les représentants ont tenté de justifier les décisions prises. « Le but, précisait Laurence Eymieu, est de mettre en place un système robuste. Nous n’avons pas démarré dans les meilleures conditions car il y a eu une grève puis la période de grand froid. Notre offre a besoin de mûrir. » Les responsables de la SNCF ont promis d’étudier certaines demandes pour le plan 2013. Et d’envisager la prolongation du dispositif d’indemnisation expérimenté cette année.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 12 mars

SNCF - conseil régional : les relations déraillent

Exaspéré par les nombreux dysfonctionnements actuels, le président de la Région brandit la menace de sanctions financières… Sera-t-elle suivie d’effets ?

Une situation inacceptable pour le président de la Région.

Le président du conseil régional, François Bonneau, en a assez du mauvais fonctionnement ferroviaire et menace la SNCF de rompre le dialogue tant que n'aura pas été « restauré un fonctionnement de qualité sur l'ensemble des lignes ».
Dans un communiqué, l'élu se fait même menaçant : « Le non-respect de ces exigences par la SNCF conduirait la Région à remettre en cause l'application de la convention qui la lie à la SNCF, notamment dans son volet financier. »

Dans son communiqué, François Bonneau indique : « J'ai informé la directrice régionale de la SNCF que je souhaitais des mesures exceptionnelles face à une situation exceptionnelle et inacceptable. »
Le président est d'autant plus exaspéré qu'il a l'impression d'être seul à faire des efforts : en effet, son vice-président Jean-Michel Bodin, vient d'annoncer que la Région débloquait 256.000 € pour rétablir la liaison La Souterraine-Châteauroux et qu'elle venait « enfin » d'obtenir de la SNCF le doublement de la capacité d'accueil du TER de 17h40 entre Orléans et Tours. En plusieurs villes du Centre, des usagers SNCF manifestent leur mécontentement dans les rues. François Bonneau se place donc ici résolument et publiquement à leur côté. Mettra-t-il pour autant sa menace à exécution ? À notre connaissance, jusqu'à aujourd'hui, même quand la SNCF ne tenait pas tous ses engagements, la Région ne lui a jamais fait payer les pénalités pourtant prévues dans ladite convention.

L'appui du collectif gares Val de Loire
Les deux coprésidents du très actif collectif gares Val de Loire (CGVL), Pascal Foulon et Farid Benhammou ont rencontré le président de la Région Centre le 6 mars dernier. Dans un communiqué publié jeudi, ils se disent « satisfaits pour l'heure de l'écoute de la Région » et notent « une exaspération commune face aux défaillances de la SNCF et de l'État ».
Lors de ce rendez-vous, une mise à plat de l'ensemble des problèmes rencontrés sur la ligne Orléans-Blois-Tours depuis la mise en place du cadencement a été effectuée par les deux parties. « La conclusion est sans appel, écrit le CGVL, d'une part le cahier des charges fixé par la Région à la SNCF n'est pas respecté, d'autre part les promesses faites quant à la qualité du service public ferroviaire avec la mise en place du cadencement ne sont pas tenues, et ce par aucun des acteurs concernés. »
Selon le CGVL, le président de la Région Centre aurait demandé à la directrice régionale de la SNCF « un rajout de quatre wagons pour le train de 17h40 à destination de Tours, tout comme une remise de 30 % à valoir sur le prochain abonnement d'avril pour tous les utilisateurs quotidiens du train en région Centre, compte tenu des nombreux retards enregistrés en février. »

[Maastricht]

(Je précise, pour l'avoir emprunté pas mal de fois, que le 17h40 partant d'Orléans est emprunté par de nombreux fonctionnaires régionaux, ceci expliquant cela )

[Didier 74]

Rapport de Nicole Notat

Recommandation n° 13,
Demande d'arrêt en gare de Chissay-en-Touraine et en gare de Thésée du train du matin 860820 qui arrive en gare de Tours à 7h16 : la Médiatrice recommande à
SNCF et RFF d'étudier la mise en oeuvre de ces 2 arrêts du train 860820 pour une application prévue au service annuel 2013.
Parallèlement à cette étude, la Médiatrice demande à SNCF de fiabiliser les correspondances "Autocar" actuellement mises en place avec le train 860820
permettant aux voyageurs de Thésée, qui sont en correspondance à Montrichard, et aux voyageurs de Chissay-en-Touraine, qui sont en correspondance à Chenonceau,
de se rendre à Tours.
Suites données à la recommandation :
Une étude de mise en place des arrêts du train 860820 à Chissay en Touraine et à Thésée est en cours pour le service 2013.
A la fin de l’année, une attention particulière sera portée sur la ponctualité à l’arrivée des autocars : à Montrichard, en provenance de Thésée, et à Chenonceau, en provenance de Chissay en Touraine sera observée, afin de vérifier la possibilité des correspondances dans ces villes à destination de Tours.

Recommandation n° 18,
Ligne Orléans/Blois, demande d’arrêts supplémentaires à St-Ay et Chaingy : la Médiatrice recommande à SNCF et RFF de rétablir un arrêt le matin à St-Ay et à
Chaingy, dans le sens Orléans/Blois et un arrêt en fin d’après-midi dans le sens Blois/Orléans.
Suite donnée à la recommandation :
Il n’a pas été trouvé de solution technique pour le service 2012. Une étude sur la mise en oeuvre d’un arrêt le matin à St-Ay et à Chaingy, dans le sens Orléans/Blois et d’un arrêt en fin d’après-midi dans le sens Blois/Orléans est en cours pour le service 2013.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 6 juin

Retard

Le B.-A. sera-t-il remis en service à la date prévue ? La question se pose avec insistance chez les usagers qui, depuis début avril, doivent emprunter des autocars afin de permettre la réalisation des gros travaux de remise en état sur la voie ferrée.
Si les matériaux nécessaires ont bien été acheminés, les travaux proprement dits n'ont été engagés que fin mai, soit avec plus d'un mois de retard sur le planning initial, qui prévoyait une reprise de la desserte pour la prochaine rentrée scolaire de septembre.
Le chantier s'annonce lourd : 31.000 tonnes de ballast et 17.000 traverses à renouveler sur 56 kilomètres de voies, reprise de plusieurs ouvrages d'art et traitement des passages à niveau. On a beau se dire qu'avec la SNCF, tout est possible, on aimerait entendre une voix officielle assurer que le délai sera tenu.

SNCF Pas de table ronde pour le collectif des usagers

Il y a quelques semaines, le collectif Gares Val de Loire qui fédère les mécontentements des usagers entre Orléans et Tours a écrit au préfet de région pour lui demander d'organiser une table ronde avec l'ensemble des partenaires concernés par les problèmes de desserte ferroviaire. Michel Camux vient de répondre par la négative. Il rappelle que la desserte des trains express régionaux relève des compétences de la région. Il précise que des études sont en cours pour analyser les problématiques sur la ligne Orléans-Tours.

8 juin

COLLECTIF GARES VAL DE LOIRE Un courrier du préfet de région

Le collectif Gares Val de Loire a souhaité rencontrer le préfet de région au sujet de la ligne ferroviaire Orléans-Blois. Voici sa réponse : « Par courrier du 27 février 2012, vous avez souhaité attirer mon attention sur la mise en œuvre des nouveaux horaires du service 2012, et plus particulièrement sur la desserte ferroviaire du Val de Loire, entre Orléans et Blois. Vous m'avez aussi fait part de votre souhait que se tienne une table ronde en préfecture sur le sujet, avec l'ensemble des partenaires régionaux concernés. En premier lieu, je tiens à vous assurer que la problématique de la desserte du Val de Loire est identifiée et suivie avec attention par l'ensemble des partenaires. Les questions que vous soulevez relèvent plutôt de la desserte par les trains express régionaux (TER) dont la Région est autorité organisatrice des transports (AOT) que de celle des trains d'équilibre du territoire (TET) dont l'État est AOT. Les premiers retours d'expérience sur la mise en œuvre du nouveau service annuel ont permis d'identifier des réussites, mais aussi des problématiques en suspens. Plusieurs de ces problématiques ont déjà pu être rectifiées, notamment celle de la capacité de certains trains. À la lumière des éléments qui précèdent et de votre récente rencontre avec le président de la région Centre le 6 mars dernier, il ne m'apparaît pas opportun de réunir une table ronde tant que les études sont en cours. »
Une réponse à laquelle le collectif apporte ce commentaire : « Après un léger mieux en avril sur un service initialement dégradé par rapport à celui de 2011, les retards, annulations intempestives et wagons surchargés sont réapparus. »

[Didier 74]

La Nouvelle République, 16 juin

Une montagne de cailloux pour la nouvelle ligne du BA

Les travaux de réfection de la voie ferrée viennent de démarrer en gare de Salbris où une noria de camions déverse le ballast destiné au chantier.

Trois trains de cailloux bleus arrivent quotidiennement en gare de Villefranche. Leur contenu est repris par des camions qui approvisionnent les dépôts le long de la voie.

Depuis le 2 avril, les usagers du BA doivent emprunter les autocars entre Salbris et Romorantin afin de permettre la réfection de la voie ferrée. Le chantier a débuté par le démontage et la neutralisation des 30 passages à niveau qui jalonnent la ligne. Des dépôts de rails et de traverses ont ensuite été installés près de plusieurs gares (La Ferté-Imbault, Villeherviers, Pruniers, Chabris, Valençay).

Après ces étapes préliminaires, les observateurs réguliers de la ligne ont eu le sentiment que plus grand-chose ne se passait. De fait, les gros travaux prévus pour démarrer le 16 avril ont pris du retard, ainsi que le confirme Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional.
Explication : « Des difficultés sont apparues au niveau des appels d'offres. » On a pu craindre alors que la date prévue pour la livraison de la voie rénovée ne soit pas tenue. Elle avait été fixée initialement à fin août.

1.600 tonnes par jour
Aujourd'hui, le chantier a effectivement démarré. La société Colas ferroviaire, attributaire du marché, a commencé la dépose des rails et des traverses usagés et du ballast ancien sur un tronçon d'environ 2 km au départ de Salbris. Depuis mardi dernier, une noria de camions décharge du ballast neuf sur une plate-forme à l'intérieur de la gare. « Nous en livrons 1.600 tonnes par jour », indique un transporteur. « Le matériau est amené par train jusqu'en gare de Villefranche, en provenance des carrières du nord des Deux-Sèvres d'où il est extrait. » Une véritable montagne de cailloux bleus s'est formée, qui suscite la curiosité des passants. Trois autres dépôts seront constitués le long de la ligne, au fur et à mesure des besoins. Au total, le chantier en consommera 31.000 tonnes, ainsi que 17.000 traverses en bois traité et 56 km de rails, dont 38 de réemploi provenant de la rénovation de la ligne TGV Atlantique.
Le retard pris au démarrage pourra-t-il être rattrapé afin de tenir l'objectif d'une remise en service pour la rentrée scolaire ? Du côté de RFF (Réseau ferré de France) maître d'ouvrage, on estime qu'il est trop tôt pour le dire. Mais il n'est pas interdit de l'espérer…

[Didier 74]

La Nouvelle République, 28 juin

Ligne en dérangement

Les Lochois empruntant la ligne SNCF pour Tours ne cessent de se plaindre de la dégradation du service. La Région affiche sa volonté de relever le défi.

Pendant le seul mois de février, la bagatelle de 39 trains a été supprimée sur la ligne Tours-Loches.

On ferait mieux de compter les trains qui partent réellement et à l'heure prévue ! Cet usager préfère en rire (jaune). Les témoignages se multiplient sur la « galère » que rencontrent les voyageurs de la ligne Tours-Loches. Qui ne comptent plus les trains supprimés, transformés en cars à la dernière minute, les retards… Ou plus exactement, certains comptent : ils ont dressé la liste des incidents qu'ils ont subis sur plusieurs années. Effarant.Le service normal est de deux allers Loches-Tours le matin, deux retours Tours-Loches le soir et un aller-retour pour Reignac.

" Sacrifiée "
Le paroxysme a été atteint en février dernier. Sur ce seul mois, sur 140 circulations « trains », 43 ont été supprimées, remplacées par des cars pour 39 d'entre elles.
Le maire de Loches, Jean-Jacques Descamps, s'en était ému auprès de la direction régionale Centre de la SNCF. En réponse, la directrice, Laurence Eymieu, évoquait « une indisponibilité du parc de trains, résultat […] d'une succession de pannes sur une série de matériel automoteur ancienne et fragile et d'avaries diverses causées sur les infrastructures et les matériels suite aux intempéries de février ». Et d'assurer que la « SNCF, conformément au souhait de la Région Centre, met à profit toutes ses compétences et son savoir-faire afin d'assurer une parfaite exploitation de la ligne quel que soit son état, tout en respectant la sécurité ».
Les usagers, quant à eux, estiment que la ligne est « sacrifiée » par la SNCF, ce qu'ils n'ont pas manqué de dire aux responsables de l'entreprise lors du dernier comité local d'animation de la ligne. Un sentiment partagé par la CGT-cheminots : « Dès qu'il y a un souci de matériel concernant les TER, la ligne Tours-Loches sert de variable d'ajustement. C'est là qu'on supprime un train », assure Régis Larre, responsable régional de ce syndicat. Et pour lui, la raison est simple : « La SNCF considère que le potentiel de transport sur cette ligne n'est pas important. » 250 voyageurs utilisent cette ligne en moyenne chaque jour.

repères

" Modernisation " de Tours-Loches ?
La ligne Tours-Loches est soumise à des vitesses restreintes dans certains tronçons : 80 km/h et même 10 km/h sur le pont-rail d'Evres, en raison de leur état. La CGT milite pour sa « modernisation ». C'est en effet une voie unique : il faut attendre en général que le train parti, par exemple, de Tours, soit arrivé à Loches (soit une heure), pour qu'un autre puisse l'emprunter à son tour. « On ne demande pas le TGV. Mais il faudrait moderniser les rails, pour permettre aux trains de rouler à 100 km/h. Aujourd'hui, il faut une heure pour faire 40 km ! Et puis, permettre aux trains de se croiser dans une gare intermédiaire, à Cormery ou à Reignac, comme c'est quelque fois le cas », détaille Régis Larre. La Région (lire ci-dessous), qui est décisionnaire en la matière, pourrait être sur la même ligne.

la question Pourquoi ne pas rouvrir Loches-Châteauroux ?
La CGT cheminots le demande. Actuellement, la ligne est empruntée par des trains de marchandises. « On pourrait la rouvrir aux voyageurs. On peut faire Tours-Châteauroux en deux heures », affirme Régis Larre, responsable régional de la CGT cheminots. Qui concède ne pas avoir chiffré le coût : « Mais cela ne nécessiterait pas un investissement énorme. Il ne s'agit pas d'ouvrir une ligne nouvelle. Il faudrait moderniser les rails, changer les passages à niveau. Techniquement, c'est possible. »

Pas question de fermer la ligne "
Jean-Michel Bodin est vice- président du conseil régional chargé des transports.

Comment jugez-vous la manière dont la SNCF gère la ligne TER Tours-Loches ?
Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional en charge des transports :« Le service n'est pas à la hauteur de ce que nous avons demandé et de ce que la SNCF doit mettre en œuvre. Cela s'explique par une chose : la SNCF est relativement exsangue, elle manque de cheminots. Or, le service public de transport ferroviaire ne peut fonctionner qu'à condition qu'il y ait un cercle vertueux entre l'offre et les recettes. Quand le service n'est pas là, les gens se détournent du train ».

La Région a-t-elle de l'ambition pour cette ligne que nombre d'usagers jugent « sacrifiée » par la SNCF ?
« C'est la Région, et elle seule, qui décide de l'avenir de la ligne. Et La Région n'a absolument pas l'intention de fermer la ligne Tours-Loches. Sa réfection suppose que l'on réfléchisse sur l'ensemble de la ligne, de Tours à Châteauroux, en vue d'une réouverture aux voyageurs du tronçon Loches-Châteauroux. Tout ceci se fera par étapes, bien sûr : on parle de 100 km de voie. Mais je commence à promouvoir cette idée-là : on va entendre parler de la ligne Tours-Loches-Châteauroux dans les mois et années à venir ! »

Concrètement ?
« L'urgence, c'est Tours-Loches. Une étude a été lancée sur l'état physique de cette ligne. Elle est assez en souffrance. Il faudrait globalement refaire la voie sur une grande partie du périmètre. C'est nécessaire pour rendre pertinente l'offre TER par le train. Plusieurs problèmes sont à régler. D'abord, celui de l'entrée de Tours, où se cumulent les lignes Tours-Chinon, Port-de-Piles-Tours et Loches-Tours, ce qui cumule aussi les retards quand ils surviennent. La Région va engager une étude sur cet aspect cette année. Ensuite, il faut installer une commande centralisée pour gérer la totalité des circulations de Loches à Tours. Enfin, il faut réaménager les voix au niveau du terminus technique. »

Tout ceci a un coût. L'avez-vous évalué ?
« La modernisation de la ligne Tours-Loches est estimée à 80 millions d'euros. Si on ajoute le terminus technique et la commande centralisée, cela devrait atteindre les 200 millions d'euros. »

Et en terme de délai ?
« C'est l'affaire d'un contrat de plan État-région (1). L'actuel s'achève en 2013 : on travaille déjà sur la préparation du prochain. Cela nécessitera de mobiliser les moyens de l'État, de Réseau ferré de France et de la Région. Il faudra aussi se rapprocher des collectivités locales. »

(1) L'actuel portait sur les années 2007-2013.

La ligne Tours - Port-de-Piles en questions

Le Comité local d'animation et de développement (CLAD) de la ligne Tours – Port-de-Piles, présidé par le vice-président de la Région Centre en charge du transport, Jean-Michel Bodin, s'est déroulé le 20 juin à Sainte-Maure. D'intéressantes questions ont été abordées.

Le premier train bondé. Yvon Borri, directeur délégué du TER Centre, indique que le problème de places disponibles dans le premier train du matin, qui arrive à 7h32 à Tours, n'est pas lié à son positionnement horaire. En effet, ce train est prévu pour circuler en unité double et présente alors 300 places. Cependant, des problèmes récurrents de maintenance du matériel ne permettent pas de mettre deux rames. Le train de 150 places n'est alors effectivement pas assez capacitaire. Ces problèmes ont été identifiés par la SNCF, qui a la responsabilité de la maintenance du matériel roulant pour la Région, et des solutions sont en train d'être mises en place pour améliorer la disponibilité du parc de matériel.
Jean-Michel Bodin indique que la Région avait mené de son côté différentes actions au plus haut niveau afin de retrouver rapidement une situation saine sur le matériel roulant pour répondre aux besoins des usagers.
Ces derniers ont indiqué également que deux trains étaient auparavant disponibles pour une arrivée à Tours avant 8h. Les usagers étaient donc mieux répartis dans ces deux trains. Les usagers souhaitent pouvoir retrouver les mêmes horaires que l'an dernier.
Modification d'horaire. La Région informe d'une modification d'horaire du train n° 63034 entre Port-de-Piles et Tours. A compter du mois septembre, ce train sera avancé de huit minutes au départ pour une arrivée à Tours à 8h05.
LGV : de grosses contraintes. RFF, représenté par Sylvestre Salin, indique que pour la durée des travaux de la LGV, jusqu'en 2017, de fortes contraintes sur l'infrastructure ne permettront pas d'avoir de la souplesse dans le positionnement des trains. La ligne est fermée toutes les nuits pour travaux et 130 trains doivent réussir à passer de jour. Les trains de longs parcours, fret ou TGV, plus difficiles à positionner, sont placés en priorité.
Des sillons TER : réponse après l'été. Jean-Michel Bodin a précisé que la Région a demandé pour 2013 de pouvoir obtenir des sillons TER aux heures d'arrivées les plus judicieuses et renouvellera ses demandes, mais RFF rendra sa décision sur ces positionnements au mois de juillet. Un travail sera donc refait cet été et les résultats pourront être communiqués en septembre.

SNCF Chinon - Tours : nouvelle desserte le samedi matin

Lors du dernier comité de ligne Tours-Chinon, les usagers de la SNCF avait exprimé le souhait de bénéficier d'une desserte plus matinale le samedi matin. Leur demande va obtenir satisfaction. Dans un communiqué, la région Centre annonce que les horaires du premier train de la journée vont être modifiés à compter du 21 juillet. Désormais, ce train partira de Chinon à 7h13 pour arriver à Tours dès 8h02 au lieu de 9h27 jusqu'à présent. Le communiqué du conseil régional indique qu'il n'a pas été « techniquement possible » de proposer une liaison plus matinale encore.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 5 juillet

L'été, les vélos aussi peuvent prendre le train

Le train vélo Loire a été inauguré mardi à Saint-Pierre-des-Corps. D’Orléans au Croisic, les cyclistes peuvent aussi emprunter le rail durant les vacances.

Trente-quatre vélos peuvent être installés dans la voiture du train qui leur est dédiée. Cette opération sera peut-être reconduite durant l'année, lors d'événements particuliers.

Bonne nouvelle pour les cyclotouristes soucieux de l'environnement et désireux de découvrir la Loire sur les 800 km de pistes cyclables de la Loire à vélo. Depuis le 1er juillet, il est désormais possible de prendre le train avec son vélo grâce au train vélo Loire, jusqu'au 2 septembre. Il relie Orléans à Nantes (jusqu'à Saint-Nazaire et au Croisic pour certaines dessertes) trois fois par jour en semaine et deux fois le week-end.
En 2011, une expérimentation des régions Centre et Pays de la Loire avait été menée avec succès : 1.400 cyclistes avaient pris l'axe ferroviaire Interloire durant l'été. Le service a encore été amélioré : il est désormais gratuit et ne nécessite pas de réservation. Il suffit de se présenter à la gare de départ et le vélo est entièrement pris en main.

Les membres du Collectif Cycliste 37 ont été invités hier à voyager dans le train avec leur vélo entre Orléans et Saint-Pierre-des-Corps pour l'inauguration. L'occasion pour la SNCF et les Régions d'entendre les différentes critiques. Francis Bousquet, vice-président de l'association, est très satisfait, même s'il reste des points à améliorer : « La création de ce train est un élément important pour la complémentarité des transports en région Centre, en plus d'être écologique. Nous sommes contents du service proposé. Il y a toutefois quelques détails à régler, comme le manque de stabilité des vélos et l'aménagement des gares. »

Des installations encore insuffisantes
En effet, une fois les vélos descendus du train par les employés de la SNCF à l'aide de rigoles en fer, les cyclistes ont dû descendre du quai par les escaliers. Un détail qui montre le retard de la France en terme d'aménagements cyclables.
Pour Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional du Centre, « Le défi est d'offrir un confort optimal aux clients qui investissent parfois beaucoup d'argent dans leur matériel ». Et de conclure : « Nous sommes conscients qu'il y a encore des ajustements à faire, mais nous avons mis les pieds sur les bonnes pédales ! »

Article en ligne http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... e-le-train

10 juillet

Ligne TER Tours - Loches : des bus à la place des trains

Depuis hier, des autocars assurent la liaison Tours - Loches, en raison de la construction d’un pont-rail à Veigné pour la future LGV.

Aucun train ne circulera entre Tours et Loches avant le 18 août. A l'origine de cette perturbation, la construction du pont-rail de Veigné commencée hier, dans le cadre des travaux préparatoires de la Ligne à grande vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique, qui doit relier Tours à Bordeaux. Des autocars de substitution ont donc été mis en place jusqu'au 18 août pour remplacer les trains, en plus de ceux déjà en service sur la ligne. Une quinzaine de liaisons sont ainsi assurées quotidiennement dans les deux sens, du lundi au vendredi.

Près de 200 usagers concernés
Près de 200 usagers réguliers sont concernés par ces travaux. Parmi eux, Annabelle, qui semble résignée : « C'est mieux que rien, puisque je fais le trajet tous les jours pour aller travailler à Loches. Certaines fois on montait dans le train et dix minutes après on nous disait qu'il fallait prendre le prochain. Là au moins, on sait que le bus partira », explique-t-elle. Et pour Jean-Pierre, cette solution de secours n'est pas satisfaisante : « Le problème, c'est que tous les chauffeurs ne connaissent pas le trajet. Il m'est déjà arrivé de rester sur le bord de la route. Ce n'est pas acceptable. »
Ces travaux interviennent alors que la ligne est jugée « sacrifiée » par la SNCF pour de nombreux usagers. Retards, mauvaises informations, suppressions de trains, pannes, la dégradation du service avait poussé les usagers à montrer leur colère en signant une pétition il y a quelques mois. Et pour cause, la vétusté de la ligne oblige le train à rouler à des vitesses restreintes sur certains tronçons, jusqu'à 10 km/h sur le pont-rail d'Esvres ; les quelque 47 km sont ainsi parcourus en 61 minutes. Mais à l'heure actuelle, aucun chantier de modernisation ne semble être prévu dans l'immédiat.

Article en ligne http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... des-trains

11 juillet

Le Blanc-Argent sur de nouveaux rails à la rentrée de la Toussaint

La réhabilitation de la ligne ferroviaire entre Salbris et Valençay devrait permettre sa remise en service à partir du mois d’octobre pour ses usagers avec 70 km/h enfin retrouvés au compteur.

Tout un programme que Stéphane Leprince, directeur régional de RFF, et Jean-Michel Bodin, vice-président régional délégué aux transports, ont exposé aux visiteurs.

Les infrastructures de la ligne ferroviaire du Blanc-Argent connaissent depuis le début du mois d'avril d'importants travaux de modernisation entre les gares de Salbris et Valençay. Soit 56 km de voie métrique bientôt réhabilités, faisant presque oublier les fonds de polémique passés. La réhabilitation de la voie, l'assainissement par curage et reprofilage des fossés accompagneront également les ouvrages d'art de consolidation ou d'étanchéité.

La visite de chantier, organisée hier à la gare de Romorantin, Loreux puis La Ferté-Imbault, a réuni bien du monde. Ils étaient pour beaucoup venus vérifier l'état des travaux et se réjouir des premières réalisations.

Aléas climatiques et spécificité du terrain
Près de 27.000 traverses et 33.000 tonnes de ballast remplaceront les voies dégradées du Blanc-Argent d'ici la Toussaint, fin octobre. Des aléas climatiques et difficultés techniques dûs à la spécificité métrique et sableuse de la ligne ont ainsi retardé l'échéance de mise en circulation, initialement prévue début septembre. Soixante-dix personnes travaillent activement chaque jour à la pose des nouveaux matériels, et s'adaptent aux 116 passages à niveaux pour l'acheminement du matériel.
Pour l'heure, seuls 5 km sur deux parties décousues, de Villeherviers et de La Ferté-Imbault à Selles-Saint-Denis, ont été totalement modernisés mais un ensemble d'opérations est déjà en marche un peu partout, à différents degrés de finition.
En gare de Loreux, la moitié des anciennes traverses démontées se préparent à être réinjectées une fois traitées.
A La Ferté-Imbault, le chantier présente une voie toute neuve sur 2 km, reste seulement le lit de ballast à disperser.

Quatre fois plus résistants et deux fois moins cher
La rénovation de la ligne métrique réalisée avec des rails de la Ligne Grande Vitesse, à hauteur de 500.000 € le kilomètre, s'inscrit dans un processus innovant où le coût et les délais défient les objectifs majeurs. « Quatre fois plus résistants et deux fois moins cher que les anciens », assure le patron régional de RFF, Stéphane Leprince, observant dans ce projet des « idées et un laboratoire permettant de concevoir du ferroviaire moins cher. »
Après avoir trouvé les ressources financières estimées à 13.6 millions d'euros, auprès de la Région Centre, de RFF, et la communauté de communes de Romorantinais et du Monestois, le Blanc-Argent aperçoit enfin le bout du tunnel.
Deux années de mobilisation où usagers, personnels et élus ont exprimé sans retenue leur attachement à la petite ligne qui retrouvera en automne les 70 km/h à son compteur. « Un acte de pérennité assurée sur les infrastructures de la ligne pendant au moins un demi-siècle » s'est enthousiasmé le vice-président régional délégué aux transports, Jean-Michel Bodin, qui y observe un rôle politique essentiel de développement économique du territoire.

Article en ligne http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... -Toussaint

12 juillet

Un tandem dans un train ?

Une lectrice s’est étonnée du refus d’embarquer un tandem dans un train. La direction régionale de la SNCF détaille les règles de transport des vélos.

Je suis accablée face à la réglementation administrative trop stricte ou mal interprétée par ses agents. Samedi dernier alors que j'accompagnais ma fille sur les quais de la gare de Blois à midi, un couple d'Anglais montait leur tandem dans le wagon spécial " vélos " quand un inspecteur est arrivé en sommant ces touristes-cyclistes de descendre du train avec leur tandem. Comme ces Anglais avaient acheté un billet de train Blois – Londres avec horaire mentionné, ils ne comprenaient pas pourquoi il leur était interdit de monter leur tandem. L'inspecteur n'a jamais voulu échanger avec eux, le règlement c'est le règlement un vélo oui, un tandem non […] Que vont penser de nous, ces Anglais ?

Cet inspecteur m'a fait penser à un client, quand je travaillais à la poste, qui était venu retirer un paquet au guichet. Quand je le lui avais demandé s'il venait retirer un paquet, il m'avait répondu " non, je viens chercher un colis ". Un paquet, un colis, c'est un peu, pareil qu'un vélo, un tandem, une trottinette, un tricycle… »

Nous avons posé la question à la SNCF (Direction régionale Centre), qui détaille :
« Pour répondre à une demande croissante de notre clientèle, en période d'été sur l'itinéraire de la Loire à Vélo, la SNCF a mis en place un service spécifique, Train Vélo Loire, à destination des clients cyclistes et cyclotouristes.
Ce train est le seul à pouvoir accepter les tandems en raison de leur encombrement. Il ne semble pas que le train dont votre lectrice parle soit un Train Vélo Loire (pour en être sûr il faudrait l'horaire du départ de Blois).
Pour les autres trains, non équipés de fourgons à vélo, la réglementation concernant les bagages à main s'applique (les objets transportés par les voyageurs qui ne font l'objet d'aucun contrat sont dénommés bagages à main). Les voyageurs peuvent placer leur vélo à certains emplacements spécifiques identifiés par un picto vélo sur l'extérieur de la voiture. Dans ces cas-là, il faut préciser aux voyageurs avec vélo, que dans les TER et Intercités qui ne sont pas des trains à réservation obligatoire, certains trains peuvent être très chargés et que les voyageurs sont prioritaires par rapport aux vélos.
La SNCF rappelle également les règles générales concernant les vélos qui sont considérés comme " bagages à main " : lire ci-contre.
Sont également acceptés en qualité de bagages à main sous les mêmes conditions que ci-contre et à raison d'un objet par voyageur dans tous les trains, y compris les TGV : les bicyclettes, sous réserve qu'elles soient pliées ou que leurs roues soient démontées, et qu'elles soient contenues dans des housses de 1,20 m x 0,90 m au maximum ; des dispositions particulières peuvent toutefois être prévues pour les groupes.
Dans certains trains désignés, comportant un espace fourgon, sont également acceptés en qualité de bagages à main, à raison d'un objet par voyageur, dans les limites de l'espace disponible :
- les bicyclettes non pliées, non démontées et non emballées
- les skis, les poussettes d'enfants et les planches nautiques
Ces objets sont acceptés sous réserve du respect des dispositions précisés.
Les opérations de chargement et de déchargement sont effectuées par les voyageurs, sous leur entière responsabilité. Pour ce dernier point, il ne faut pas également que le chargement des vélos entrave le départ du train ou le retarde. Dans ce cas le chef de quai, chargé de la circulation des trains en sécurité dans la gare, peut également demander à ce que le vélo ne soit pas chargé dans le train.
Nous espérons que ces voyageurs anglais auront compris que certaines libertés sont possibles à condition qu'elles n'entravent pas celles d'autrui. Et pour répondre à votre lectrice, la SNCF multiplie ses efforts pour accueillir les vélos dans ces trains mais la sécurité de ses voyageurs est sa première priorité. Donc un tandem n'équivaut pas à un vélo sur ce plan-là. »

Les bagages à main
La SNCF rappelle également les règles générales concernant les vélos qui sont considérés comme « bagages à main » :
«- les voyageurs peuvent emporter des bagages à main dont le conditionnement, la fermeture, le volume et le poids permettent le portage et le placement sans difficulté ni risque d'avarie, dans les espaces affectés aux bagages dans les voitures de voyageurs.
- les malles et cantines ne seront admises au transport qu'au titre des bagages enregistrés.
Pour des raisons de sécurité, le voyageur ne doit en aucun cas entraver la circulation dans les couloirs ou l'accès aux compartiments et voitures par des bagages trop volumineux ou nombreux, conformément au décret du 22 mars 1942 modifié sur la police des chemins de Fer. Si le vélo présente une gêne ou une entrave à la sécurité dans le train (gêne à la circulation), le chef de bord (contrôleur) peut ne pas autoriser l'accès au train pour le vélo. On peut aisément imaginer qu'un tandem, par sa longueur, peut gêner la circulation dans le train ce qui explique le refus formulé à Blois.

Articles à retrouver en ligne sur http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... ges-a-main et http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... s-un-train

[Cramos]

la SNCF a mis en place un service spécifique, Train Vélo Loire

En fait, elle a surtout re-mis en service la voiture-fourgon incorporée à la composition de l'Interloire qui permet de stocker de nombreux vélos. Ce n'est pas une nouvelle circulation de train! Mais le fait que ce soit gratuit est une grande avancée par rapport à l'année dernière, même si je m'étonne de ce joli geste.

[Ferrovi-Pat]

Bonjour,

4 voitures sont en service.

Fourgons Dux 61 87 92-91 001-9 et 002-0 V 200 Gérance Nantes (Technicentre Pays de Loire), ex-B6Du entièrement vidés de leur aménagement intérieur au Technicentre de Périgueux. En acheminement retour vers Nantes. Saintes, 20 juin 2012.


Patrick

[Cramos]

L'année dernière, les voitures utilisées étaient numérotées 61 87 82-91 001-0, 002 et 003. Il y avait encore 5 compartiments voyageurs. Est-ce les mêmes voitures que l'année dernière qui ont subie une modification intérieure supplémentaire? En tout cas, la livrée est différente de l'année dernière, et de l'Interloire.

Ce train (Interloire) fait vraiment exception dans le coin : rame tractée, non révsersible, et avec une voiture entière consacrée aux bagages (ici les vélos). On se croirait revenu vingt ans en arrière!

[Didier 74]

La Nouvelle République, 20 juillet

Manifestation, dimanche, à Saint-Sébastien

Alors que, ce week-end, aucun TER – train ou car de substitution – ne circulera entre Châteauroux et La Souterraine, en raison d'importants travaux sur les voies, le Comité de défense de la gare de Saint-Sébastien et autres services publics (Codegass) organise dimanche, 17h15, à Saint-Sébastien, une opération Service garanti. A savoir une manifestation avec blocage des deux trains Grandes Lignes passant à Saint-Sébastien en fin d'après-midi, afin de permettre à ceux qui le désirent de pouvoir les emprunter.

Deux TER obtenus
« Cette absence totale de desserte, un dimanche de période estivale, est inacceptable. De nombreux voyageurs utilisent le train pour les congés ou pour raisons professionnelles », estime Bertrand Giraud, le président du Codegass, qui poursuit : « Cette manifestation sera également l'occasion de demander une remise à plat de la grille de cadencement ainsi que la restitution des arrêts Corail à Saint-Sébastien, dans le respect des engagements pris par trois préfets et validés par le ministère ».
En matière de cadencement, les actions du Codegass et des autres associations de la ligne commencent à porter leurs fruits. Déjà, les associations de la ligne ont obtenu le rétablissement de 2 TER entre Châteauroux et La Souterraine : en effet, à partir du 3 septembre, un TER ira de La Souterraine (6h10) à Châteauroux (7h03) et desservira Saint-Sébastien, Éguzon et Argenton ; le soir, un TER au départ de Vierzon à 18h33 fera le trajet inverse avec arrêt aux mêmes gares, jusqu'à La Souterraine.

Article publié sur http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... -Sebastien

[Didier 74]

La Nouvelle République, 31 août

SNCF : amélioration entre Saint-Sébastien et Châteauroux

Satisfaction pour le Codegass, association de développement du rail dans le Nord Creuse et le Sud Indre, qui, depuis la mise en place du cadencement, en décembre 2011, se bat pour le rétablissement des dessertes de Saint-Sébastien et Éguzon. Suite aux doléances des usagers et de leurs associations, la Région Centre fait évoluer la grille des dessertes et prolongeant jusqu'à La Souterraine trois TER (deux en semaine, le matin et le soir ; un le week-end) permettant ainsi aux gares d'Éguzon et de Saint-Sébastien de retrouver des horaires fonctionnels.

A partir du 2 septembre, les TER Centre 861443, 861431 et 861422 (renumérotés à partir du 10 septembre) permettront, du lundi au samedi, au train partant de La Souterraine à 6 h de desservir Saint-Sébastien à 6h15 et Éguzon à 6h21, pour une arrivée à Châteauroux à 7h03, offrant ainsi une correspondance pour Paris à 7h10.
En sens inverse, du lundi au vendredi, le TER passant à Châteauroux à 19h08 desservira Éguzon à 19h37 et Saint Sébastien à 19h43.
Les dimanches et fêtes, le TER passant à Châteauroux à 18h33 s'arrêtera à Éguzon à 19h08, puis à Saint Sébastien à 19h14.
Après avoir souligné que la Région Centre consacre 250.000 € à cette amélioration, le Codegass émet le vœux que la Région Limousin fasse également évoluer ses dessertes afin de résoudre les problématiques qui persistent, notamment dans le sens Éguzon, Saint-Sébastien - Limoges.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... hateauroux

1^er septembre

SNCF Ligne Paris - Orléans - Tours

A compter du 3 septembre, le trajet Les Aubrais - Blois - Tours sera assuré par autocar pour la derrière desserte de soirée en provenance de Paris. Du lundi au jeudi, les voyageurs en provenance de Paris par le train 14079 (départ 23h08) pourront emprunter la correspondance par autocar à 00h20 au départ des Aubrais pour Blois (arrivée 01h35) et Tours (arrivée 02h10). Les vendredis, samedis et dimanches, le train au départ de Paris à 23h08 assurera l'ensemble de la desserte Paris-Austerlitz, Les Aubrais, Orléans, Blois, Amboise, Saint-Pierre-des-Corps, Tours.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... eans-Tours

3 septembre

Un train supplémentaire pour La Souterraine

Depuis dimanche, les voyageurs au départ de La Souterraine peuvent emprunter un TER qui démarre à 6 h, en direction de Châteauroux, Vierzon et Orléans. Le soir, ils peuvent revenir d'Orléans avec un train au départ à 16h50, arrivant à 17h44 à Vierzon et revenir depuis Vierzon à 18 h 33, avec le train 861445 arrivant à 19h54 à La Souterraine. Cette amélioration des dessertes TER est mise en œuvre par SNCF à la demande et avec le financement de la région Centre.
Afin de permettre la réalisation des travaux de régénération des voies nécessaires à la circulation en toute sécurité des trains à 70 km/h, la desserte Salbris-Romorantin - Luçay-le-Mâle sera, par ailleurs, assurée par autocars de ce lundi 3 septembre au lundi 5 novembre.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... outerraine

3604 Brive 5h00 - Uzerche 5h25 - Limoges 6h03 - Châteauroux 7h08 - Vierzon 7h38 - Paris 9h07
861422 La Souterraine 6h00 - Argenton-sur-Creuse 6h34 - Châteauroux 7h03 - Issoudun 7h47 - Vierzon 8h12 - Salbris 8h32 - Orléans 9h12
861431 Orléans 16h50 - Salbris 17h27 - Vierzon 17h44 - Issoudun 18h13 - Châteauroux 18h31 - Argenton-sur-Creuse 18h55 - La Souterraine 19h24
861375 Orléans 17h15 - Salbris 17h50 - Vierzon 18h05 - Bourges 18h26 - Nevers 19h21
861443 Vierzon 18h33 - Issoudun 18h53 - Châteauroux 19h06/08 - Argenton-sur-Creuse 19h23 - La Souterraine 19h54

[Cramos]

^er septembre

SNCF Ligne Paris - Orléans - Tours

A compter du 3 septembre, le trajet Les Aubrais - Blois - Tours sera assuré par autocar pour la derrière desserte de soirée en provenance de Paris. Du lundi au jeudi, les voyageurs en provenance de Paris par le train 14079 (départ 23h08) pourront emprunter la correspondance par autocar à 00h20 au départ des Aubrais pour Blois (arrivée 01h35) et Tours (arrivée 02h10). Les vendredis, samedis et dimanches, le train au départ de Paris à 23h08 assurera l'ensemble de la desserte Paris-Austerlitz, Les Aubrais, Orléans, Blois, Amboise, Saint-Pierre-des-Corps, Tours.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... eans-Tours

Finalement, ils n'attendent même pas le SA2013 pour supprimer ce train! A contraster avec les nouvelles dessertes citées avant et après. Au final, le bilan économique de la région Centre n'est-il pas nul? Toujours est-il qu'Amboise n'est plus desservie, et que le car arrive à Tours à 2h10 au lieu d'1h39!

[Tchouks]

Bonsoir,

Effectivement, le TER 16837 a disparu du projet 2013, le sillon a manifestement été rendu. Il faut dire qu'à cette heure là c'était quand même fumeux. La médiatrice n'avait pas émis là sa recommandation la plus pertinente !
A mon avis, le car n'a pas plus de 6 mois d'espérance de vie : il y aura au moins 50 % de voyageurs en moins que dans le train... qui ne devait pas être bien plein.

Jérôme