Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
mauzemontole Wrote:J'ai quand même un gros regret, en espérant que ça change mais j'en doute...
C'est que les horaires sur la portion Tulle / Egletons / Ussel ne correspond en rien à des horaires de bureau...
Du coup pour aller bosser (Tulle / Egletons), voiture...
mauzemontole Wrote:Je travaille à Egletons, pour l'aller c'est éventuellement faisable, mais le retour, y a un trou de desserte l'après-midi
Didier 74 Wrote:mauzemontole Wrote:Je travaille à Egletons, pour l'aller c'est éventuellement faisable, mais le retour, y a un trou de desserte l'après-midi
Tu trouves le car Egletons 18h42 - Tulle 19h23 trop tardif ?
izgood Wrote:Bonjour
Crise de nerf au CR, voir Le Populaire :
http://www.lepopulaire.fr/editions_loca ... DBhU-.html
mauzemontole Wrote:Dîtes moi que je rève, la région certainement la plus à Gauche de France qui menace de passer au privé
Et en plus... c'est la mienne !
mauzemontole Wrote:Dîtes moi que je rève, la région certainement la plus à Gauche de France qui menace de passer au privé
Présent aux Rencontres nationales du transport public à Strasbourg, le directeur général de Veolia Transdev fait le point sur la réorganisation et la stratégie du groupe fusionné. Interview
Selon la Lettre de l'Expansion, VTD aurait servi de faire-valoir à la Région Limousin afin qu'elle négocie au mieux sa convention avec la SNCF pour ses lignes TER. Vous confirmez cette information ?
Jérôme Gallot : Pas du tout ! Le président du conseil régional du Limousin comme un certain nombre d'autres élus régionaux sont dans un dialogue compliqué avec la SNCF mais de notre côté, nous n'avons fait aucune offre officielle ou officieuse.
SNCF : levée de boucliers contre les nouveaux horaires de train
85% des horaires des trains seront modifiés le 11 décembre prochain. Sur le TER Périgueux-Limoges de 7h39, on s'alarme des conséquences
Jacqueline Dalix, Anicet Garcia, Dominique François et Aurélie Verlhac font partie des abonnés qui empruntent chaque jour le 7h39 entre Périgueux et Limoges.
Le wagon de queue est un village. Ils s'assoient là, les habitués du TER Périgueux-Limoges qui s'ébranle chaque matin à 7h39. Il y a des habitués très habitués, comme Jacqueline Dalix, qui effectue depuis vingt-trois ans le trajet quotidien entre les deux préfectures. Et des habitués moins habitués, comme Dominique François, un an d'ancienneté à bord. Quel que soit leur pedigree ferroviaire, ils n'ont pas le moral au beau fixe.
Le rituel matinal qui les guidait à 8h40 sous le remarquable dôme Art déco de la gare de Limoges-Bénédictins devrait être prochainement bouleversé. À compter du 11 décembre, leur train quitterait Périgueux à 7h51 pour rallier Limoges à 8h57. Ces 17 petites minutes de décalage sont porteuses de grands embarras individuels. À moins d'être cheminot, il sera désormais impossible d'embaucher à 9 heures en empruntant ce train. Le précédent TER ? Il relierait les deux villes une heure et demie plus tôt, environ. Jouable pour les salariés qui travaillent à 8 heures, pas pour ceux qui démarrent à 9 heures. Résoudre le problème en pariant sur la malléabilité des employeurs paraît quelque peu optimiste. Psychologue dans une collectivité locale à Limoges, Aurélie Verlhac ouvre de grands yeux quand on lui demande si elle pourra à l'avenir négocier une nouvelle heure d'arrivée. « J'ai des horaires administratifs auxquels je ne peux pas déroger. Si je ne parviens plus à commencer à 9 heures, je risque de perdre mon emploi », rétorque la jeune femme.
La levée de boucliers
Depuis que la nouvelle grille horaire a été communiquée aux associations d'usagers, en juillet, c'est la levée de boucliers. Domicilié à Trélissac (à côté de Périgueux) et employé dans un bureau d'études limougeaud, Anicet Garcia a collecté une cinquantaine de signatures à propos de ce seul train. La pétition a été remise à la SNCF et au Conseil régional du Limousin, le financeur des TER entre Périgueux et Limoges. Une enquête menée par les usagers à bord du 7h39 corrobore la grogne. À 75 %, les voyageurs réguliers de ce TER s'insurgent contre le nouvel horaire projeté.
Cette fronde ne surprendra personne. Les 100 kilomètres de la ligne irriguent tout le nord de la Dordogne, ce Périgord vert qui oscille entre les deux bassins d'emploi. De tout temps, le train a permis aux foyers de se ménager une vie commune acceptable, l'un travaillant à Périgueux, l'autre à Limoges. L'obstacle qui surgit souligne en creux l'absence de solution de délestage. La RN 21 ? Le parcours y est long (1h45), dangereux, fatigant et cher.
C'est pourtant la branche de l'alternative que devrait choisir Marlène Marty, une mère de famille qui enseigne à l'Institut régional de formation des éducateurs de Limoges. « J'ai deux enfants de 5 et 12 ans. Je n'ai aucun moyen de garde préscolaire dans le cas où je devrais prendre le train précédent à partir du 11 décembre. J'arrive de mon domicile pour monter dans le train à Thiviers. Là, il faudra que je continue en voiture », soupire-t-elle.
Comme ses compagnons de rail, la jeune femme a beau jeu de pointer la contradiction avec le Grenelle de l'environnement, qui vise à favoriser l'essor des transports collectifs. « Tout le monde sait que les abonnés embauchent à 9 heures. Proposer deux trains, l'un qui parvient à destination à 7h15, l'autre à 9 heures, c'est un non-sens. C'est à croire qu'ils veulent vider les trains », fulmine-t-elle.
Un cadencement dérangeant
« Ils ? » RFF (Réseau ferré de France), le propriétaire du réseau, la SNCF qui l'exploite, et le Conseil régional du Limousin. La Région a opté pour une refonte horaire sur le principe du cadencement prôné par RFF, c'est-à-dire sur la succession des trains à heure fixe (par exemple 8h3, 9h3, etc.). Sauf qu'en l'espèce le cadencement heurte de front les nécessités de la vie quotidienne. Et que les horaires sont d'autant moins amendables qu'ils intègrent les contraintes de gros travaux à venir sur les voies.
Membre de l'association Périgord Rail Plus, Anicet Garcia sait bien tout cela. Il est de toutes les réunions qui président à l'accouchement laborieux des nouveaux horaires. Il espère encore. Dans l'épais brouillard qui encercle la gare de Limoges au petit matin, une affiche placardée au guichet entretient la flamme. « Les nouveaux horaires seront définitifs au 15 novembre », y est-il inscrit. Il reste trois semaines pour remettre le Périgueux-Limoges sur les rails du bon sens.
dyonisos Wrote:Et le comble, c'est que ces horaires ne sont pas officiels pour la SNCF, défaut de ratification de la convention TER Limousin oblige!
Impossible donc de réserver un Lille-Europe - Limoges en semaine via Poitiers par exemple!
Ligne Périgueux-Limoges : bien le matin, peut mieux faire le soir
Les horaires sont publics depuis hier. Des améliorations ont été apportées.
La SNCF a dévoilé une partie des futurs horaires qui rentreront en vigueur le 12 décembre. Une partie seulement, puisque seule la grille des trains Périgueux-Limoges est diffusée.
Pour les autres, notamment le Périgueux-Bordeaux, le Bordeaux-Bergerac-Sarlat ou encore le Périgueux-Agen, qui relèvent de la Région Aquitaine, les horaires ne devraient être rendus publics qu'à la fin du mois. En effet, les concertations se poursuivent. C'est ainsi qu'au sujet de la liaison Bergerac-Bordeaux, un comité de ligne est prévu à Bergerac demain après-midi et un autre quelques jours plus tard à Coutras.
Un trajet rallongé
Concernant le Périgueux-Limoges, les usagers, nombreux, sont en partie satisfaits. « On a bien fait de se battre car on a été entendus sur certains points », se félicitaient hier Jean-François Martinet et Anicet Garcia, de Périgord Rail Plus. L'amélioration pour les lycéens, étudiants ou salariés, concerne les trains du matin. Le premier arrivera à Limoges à 7h37. Le second, qui était annoncé à destination à 8h57, ce qui ne laissait que 3 minutes pour une embauche à 9 heures, arrivera finalement à 8 h 44, ce qui donne davantage de marge.
Seul motif d'inquiétude ? « Depuis trois semaines, il y a régulièrement entre 10 et 15 minutes de retard, ce qui permet encore d'être dans les temps aujourd'hui, mais plus en arrivant à 8h44 », constate Anicet Garcia.
Question de correspondance
En revanche, pour le retour le soir, les usagers de Dordogne n'ont rien obtenu. Le train au départ de Limoges à 18h09 aujourd'hui, sera bien avancé à 18h03 et ce, pour un temps de trajet… rallongé de 2 minutes : « On arrivera à Thiviers à la même heure, soit une durée de voyage plus longue de 6 minutes et on arrivera à Périgueux à 19h08 contre 19h06 », s'étonne Anicet Garcia qui ne croit pas aux arguments avancés par la SNCF portant sur l'encombrement des voies à Limoges ou sur des croisements de trains sur la ligne. D'autres soucis sont soulignés. Ils concernent les correspondances pour Paris. « Certaines sont réduites à 9 minutes, ce qui peut être tendu en cas de retard », note Jean-François Martinet.
De toute façon, les liaisons Périgueux-Paris vont elles aussi connaître des changements. C'est ainsi que le député socialiste Pascal Deguilhem, habitué de la ligne, a déjà relevé des « incongruités » avec un manque de cadencement le soir pour le retour sur Périgueux et un rallongement de près d'une heure du temps de trajet.
Autre sujet de préoccupation, la coordination avec les horaires des lignes aquitaines et notamment entre Périgueux et Bordeaux. C'est ainsi que les usagers qui montent à Mussidan pour aller travailler à Limoges redoutent que l'arrêt soit supprimé le soir au retour… Autant de points qui devraient être tranchés d'ici la fin du mois.
En attendant, demain, les parlementaires, conseillers régionaux ainsi que les maires de Périgueux, Bergerac et Sarlat devraient rencontrer le préfet de la Dordogne pour aborder ces questions.
Momox de Morteau Wrote:Ca grogne en Limousin...
Le président du Conseil Régional n'a pas forcément tort...
http://limousin.france3.fr/info/ter-nou ... e-71259933.
Face à la rédaction : Patrick Jeanselme, directeur régional de la SNCF
A partir du 11 décembre, 6.000 usagers limousins du Transport express régional (TER) seront impactés par les nouveaux horaires. À J-18 du "big bang", le point avec le grand ordonnateur de ce changement.
Dans une quinzaine de jours, les horaires de 80 % des 160 trains express régionaux et de 100 % des Téoz seront modifiés. Face aux inquiétudes soulevées par ce bouleversement, Patrick Jeanselme a répondu à nos questions.
Comprenez-vous que la mise en place du cadencement préoccupe à ce point les usagers limousins ?
« On rentre en effet dans une période compliquée dont les résultats ne pourront être mesurés tout de suite. Ce nouveau programme horaire pour le Limousin s’inscrit dans une démarche nationale. Il correspond à un chantier sans équivalent de Réseau ferré de France (RFF), qui va courir sur une période de cinq ans. La principale difficulté est de concilier les travaux et le fonctionnement des trains. Le réseau, ainsi modernisé, accueillera beaucoup plus de trains à terme mais il faudra du temps pour que cela soit perceptible. »
Cinq ans de travaux : cinq ans de souffrance pour les usagers ?
« Ça ne va pas leur changer profondément la vie ni être du pur bonheur. Il y aura des difficultés mais des améliorations seront possibles au fil du temps. Ce changement d’horaires génère beaucoup de fantasmes. Peut-être en raison de la complexité de notre système ferroviaire où plusieurs acteurs sont à la manoeuvre : RFF, la SNCF, l’État, le Conseil régional. »
Il n’y aura néanmoins pas de trains supplémentaires…
« Pour le Téoz, c’est en effet stable en 2012, avec onze allers et onze retours sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse. Le temps moyen du parcours ne sera pas allongé : en moyenne 3h08 sur le prochain service contre 3h09. En revanche, il y aura des arrêts plus nombreux en gares d’Uzerche, La Souterraine ou Brive. Nous avons aussi calé un départ de gare des Bénédictins qui permet aux chefs d’entreprise d’être à Paris pour les réunions de 9 heures, avec une arrivée à Austerlitz à 8h18. »
C’est surtout le non-développement de l’offre en TER qui vous est reproché…
« Nous avons choisi de mettre en place un plan de transports qualifié de “continuité”. Il avait été en effet question d’un plan de développement ambitieux dans le cadre des pourparlers avec le Conseil régional. Mais le fait de travailler à la fois sur le cadencement et sur la nouvelle convention TER où nous avions des difficultés à nous mettre d’accord avec la Région n’était finalement pas raisonnable et nous avons décidé de dissocier les deux sujets. La priorité étant d’abord les changements d’horaires. »
Le président Jean-Paul Denanot a parlé d’« échec » et de « négociation de dupes » sur le cadencement. Comment réagissez-vous ?
« Une négociation est faite de hauts et de bas et je comprends que le Conseil régional soit déçu de ne pas voir son ambition mise en oeuvre. Ce n’est que partie remise. Le plan de transports du TER est bon puisqu’il a fait ses preuves pendant dix ans. Quant à la convention, nous avons fait un avenant pour prolonger l’actuelle et nous donner du temps pour travailler la prochaine. Nous réattaquons le dossier début janvier. »
On vous dit en froid avec Jean-Paul Denanot. Avez-vous des contacts directs avec lui ?
« J’ai eu l’occasion de le revoir depuis début octobre. Et je sais qu’il a des contacts réguliers avec le président de la SNCF Guillaume Pépy. »
Le cadencement va-t-il permettre de réduire les retards dont se plaignent les usagers ?
« Beaucoup de retards sont liés à la divagation d’animaux : en 2011, il y en a eu 139 sur la ligne Paris-Toulouse qui ont retardé quelque 423 trains et entraîné la suppression de 13 autres. Le cadencement ne pourra pas tout résoudre mais nous travaillons sur l’agencement des rendez-vous entre le Téoz et les TER à Limoges et Brive. »
Concrètement, les 11 et 12 décembre, comment cela va-t-il se passer ?
« C’est un peu notre passage à l’euro… ou à l’an 2000 : il y aura du stress mais nous nous sommes préparés. Pendant deux ou trois semaines, la période risque d’être déstabilisante. Nous avons mobilisé une cinquantaine de personnes des services du siège pour épauler leurs collègues de terrain afin d’assurer le maximum d’informations auprès des usagers.
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