Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
Didier 74 Wrote:25 Bordeaux - Brive
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -67782.pdf
dyonisos Wrote:T'es un peu optimiste didier, à la louche, j'en compterais seulement 17 dans les deux sens, sans décompter le samedi, Dimanche et Fériés.
Remaniement à la direction régionale SNCF Limousin
La SNCF va changer de directeur régional en Limousin. Patrick Jeanselme, titulaire du poste depuis trois ans et demi, vient d'être nommé à la direction générale d'une filiale de la SNCF gérant, en région parisienne, un parc de 37.000 logements.
Ce changement intervient dix jours après la grande opération, jugée globalement réussie, de changement d'horaires des trains pour la SNCF. Il clot surtout une période de grande tension entre la SNCF et le Conseil régional du Limousin dans le cadre de la renégociation de la convention sur les trains express régionaux (TER).
Le président du Conseil régional du Limousin, Jean-Paul Denanot (PS), avait qualifié les récentes propositions de la SNCF de "négociation de dupes". Il en avait directement appelé à l'arbitrage de Guillaume Pépy, le président national de la SNCF.
Le syndicat Force ouvrière des cheminots de la région de Limoges estime que Patrick Jeanselme "porte le chapeau" de ses relations tendues entre la SNCF et la Région.
A la date du 1er janvier 2012, le directeur régional de la SNCF pour le Limousin, sera Philippe Charlot, directeur des chemins de fer de la Corse. Lequel avait, dans les années 1990-2000, exercé des responsabilités au sein du Conseil régional du Limousin.
mauzemontole Wrote:Oui bah moi je ne tire pas mon chapeau, quand je vois les horaires brillantissimement nuls sur Tulle / Egletons / Ussel...
Ah ça pour aller bosser à Brive quand on habite Tulle c'est faisable, par contre vivre en haute Corrèze et bosser à Tulle ou Brive c'est impossible, bosser en haute Corrèze et habiter Tulle / Brive c'est pas possible non plus en train...
Le summum étant le bus du soir, qui était déjà positionné à un horaire déjà débile... Eh ben ils ont réussi à faire encore plus débile
dyonisos Wrote:Feraient mieux de faire rouler les AGCs Limousins vers Tours via Vierzon, ils l'auraient leur ouverture vers l'Ouest.
dyonisos Wrote:D'ailleurs cette desserte Brive/Tulle est mal venue, car réalisée après un délire en infras routière que des villes de 50000-1M habitants nous envieraient, rendant tout espoir de fonctionnement "utile" de cette desserte, illusoire. D'où le fabuleux déficit du cg19, d'ailleurs.
mauzemontole Wrote:Pourquoi pas faire des TER Brive / Limoges / Poitiers plutôt
mauzemontole Wrote:Depuis que je suis à Tulle je n'ai pris le train que deux fois... pour un aller / retour Tulle / Bordeaux. Le vendredi nickel, un joli direct avec le Ventadour. Le dimanche changement à Périgueux et Brive
Et dans l'Etat actuel des choses, sauf à trouver un TER bien placé au départ de Tulle, Egletons prochainement, y a de forte chances que je prenne la voiture jusqu'à Brive... ou Limoges, pour récupérer le train...
dyonisos Wrote:T'as essayé le bus TER direct Tulle - Limoges?
SNCF/RFF : Manifestations en gares de St-Sébastien et d'Eguzon
Des manifestations auront lieu demain, samedi, à Saint-Sébastien et à Eguzon.
Dans le cadre du cadencement, le 11 décembre dernier, une nouvelle grille horaire a été mise en place, à l’initiative du ministère et de RFF.
Selon l’association Codegass (Comité de défense de la gare de Saint Sébastien et autres services publics), la précipitation et l’absence de concertation ont abouti, notamment dans le sud de l’Indre et le nord de la Creuse, à une situation très dégradée le matin. Cela a obligé les Régions et la SNCF à mettre en place des moyens de substitution, sous la forme de trois cars et de trois transports à la demande (TAD).
Des évolutions avaient été annoncées pour le mois de février mais Bertrand Giraud, président du Codegass, note que celles ci ne sont toujours pas prévues à ce jour. « C’est pourquoi nous organisons une nouvelle journée d’action, avec les élus des gares concernées, afin que des modifications soient mises en place le plus rapidement possible ».
=> À Eguzon, la manifestation aura lieu à 10h30 ; Argenton et La Souterraine sont en attente de confirmation.
L’association recommande les modifications suivantes : avancer le départ du TER 861422 (actuellement d’Argenton à 6h36) de la Souterraine, afin de permettre une correspondance pour Paris avec l’Intercité 3604 au départ de Châteauroux à 7h10 ; avancer le TER 861452 de telle sorte qu’il permette une arrivée à Châteauroux vers 7h30, pour une utilisation domicile travail études ; reculer le départ du TER 861461 d’une dizaine de minutes.
Journée d’action À St Sébastien, la manifestation aura lieu demain, samedi 10 mars à 14h30 à la gare, pour demander l’ouverture d’une véritable concertation sur le cadencement, ainsi que la restitution des arrêts Corails à St Sébastien dans le respect des engagements pris par 3 préfets et validés par le Ministère.
La CGT Cheminots organise des états généraux sur le ferroviaire
Les trains ont-ils un avenir en Creuse ?
Entre des horaires inadaptés, des trains supprimés à cause de travaux et du ferroviaire remplacé par la route, la CGT Cheminots organise, jeudi à Guéret, des états généraux.
Face au démantèlement du réseau ferroviaire, les cheminots CGT de la Creuse ont décidé de monter sur les rails de la contestation.
Avant l'organisation d'états généraux du service public ferroviaire, ce jeudi 22 mars à Guéret, les cheminots CGT ont alerté les usagers de la gare de Guéret, vendredi dernier, sur les dangers qui pèsent sur le ferroviaire tout en leur exposant des propositions.
Les usagers pâtissent des horaires
Ainsi pour les deux porte-parole Jean-Marc Lahouze, responsable régional CGT Cheminots, et Alexandro Toti, CGT Cheminots de la Creuse, « depuis le changement de cadencement instauré en 2011, les usagers pâtissent des nouveaux horaires ». Plus précisément ceux qui utilisent la ligne Limoges- Montluçon, via Guéret ainsi que la ligne Busseau-sur-Creuse-Felletin. « Alors que l'offre de transport, selon la SNCF, devait augmenter de 10 % environ, c'est tout le contraire qui se produit ». Exemples à l'appui. « Il n'est plus possible de faire un aller-retour Guéret-Clermont-Ferrand dans la journée ». Le matin, le Montluçon-Guéret arrive à 8 h 30 « il ne faut pas embaucher de bonne heure ! ». De surcroît, aujourd'hui « ce sont des trains de petite capacité qui sont utilisés, d'une soixantaine de places. Souvent les usagers voyagent debout. Et le vendredi soir lorsque les internes quittent Limoges pour Guéret, ils sont debout ou alors on les fait descendre du train pour les faire monter dans un car… » À propos de cars, « il y en a deux qui remplacent les trains pour faire Guéret-Limoges. L'un fait le trajet directement, par la RN 145, en une heure environ. L'autre passe par Vieilleville et autres villages creusois. Il met deux heures ! ». Sans oublier le Bordeaux-Lyon : « À cause des travaux entrepris, il ne circule plus jusqu'à la fin avril. Les usagers doivent donc passer par Vierzon… » Et voir Vesoul sans doute, mais Guéret à quel prix et en combien de temps… Avec le fret ferroviaire qui « bat de l'aile depuis que la SNCF l'a ouvert à la concurrence », les Cheminots CGT constatent les dégâts et font des propositions. En demandant notamment de mettre des horaires compatibles avec les besoins des usagers, retrouver la flexibilité de circulation des trains, mettre en circulation des trains de grande capacité… Pour cela ils invitent les usagers, les élus, tous ceux qui sont concernés par le ferroviaire à participer aux états généraux organisés jeudi à l'hôtel de ville de Guéret, à 18h30.
Recommandation n° 27,
Demande d’une correspondance en gare de Meymac le dimanche soir entre le train 868634 en provenance de Limoges et le train 868503 à destination d'Egletons : la Médiatrice recommande à SNCF, RFF et à la Région Limousin de proposer une solution permettant d'assurer cette correspondance (dès septembre 2012) en gare de
Meymac facilitant ainsi les voyages des lycéens et étudiants des établissements d'Egletons.
Suite donnée à la recommandation :
Une étude de modification horaire du train 868503 pour un départ à 20h09 (au lieu de 20h06) est en cours pour une mise en place en 2012.
Recommandation n° 28,
Demande d’une correspondance en gare de Limoges le vendredi soir entre le train 869013 en provenance de La Souterraine et le train 868634 à destination de Meymac : la Médiatrice recommande à SNCF, RFF et à la Région Limousin de proposer une solution permettant d'assurer cette correspondance (dès septembre 2012) en gare de Limoges, facilitant ainsi les voyages des lycéens et étudiants des établissements d'Egletons.
Suite donnée à la recommandation :
Une étude de modification horaire du 868634 pour un départ à 18h04 (au lieu de 17h58) est en cours pour une mise en place en 2012.
Le Comité de défense de la gare de Saint-Sébastien et autres services publics ne décolère pas
Pour que la gare de Saint-Sébastien soit mieux desservie, le comité de défense a régulièrement organisé des manifestations sur les voies, dans le but d’alerter la SNCF, l’État et les élus.
Pour le comité de défense de la gare de Saint-Sébastien et autres services publics, « le bilan du cadencement est catastrophique ». Un courrier a été adressé au nouveau président de la République. Entre patience et espoirs.
«Cinq mois après la mise en place du cadencement, le bilan est toujours aussi catastrophique », selon Bertrand Giraud, président du comité de défense de la gare de Saint-Sébastien et autres services publics.
Des dessertes ferroviaires supprimées ou remplacées
De fait, « aux inconvénients du cadencement – aucune desserte domicile-travail-études le matin avant 8 heures dans les deux sens, correspondance trop juste pour Nexon et Périgueux, arrivée trop tardive le dimanche soir à Limoges pour les étudiants – se sont ajoutées les dessertes ferroviaires supprimées ou remplacées par des cars à cause des travaux. Pendant plusieurs mois, Saint-Sébastien a ainsi perdu la totalité de ses dessertes fonctionnelles le matin ». D'où « un effondrement de la fréquentation »
Le bouillonnant président du comité de défense martèle sa colère en rappelant que « pour remédier partiellement à cette situation la Région Centre a financé, pour 250.000 euros, deux nouvelles dessertes ». Or, « la directrice régionale de la SNCF a informé la Région Centre que ces modifications ne pourraient pas être opérationnelles avant décembre 2012 ».
Dans la foulée, Bertrand Giraud tâcle aussi la Région Limousin : « La Région Limousin, en faisant faire demi-tour à 3 TER à La Souterraine estimant "qu'au-delà ce n'est plus le Limousin", bloque ainsi la possibilité de demi-tour du TER Centre le matin ».
Ce point de vue est contrebit par Gilles Pallier, vice-président du Conseil régional en charge des transports : « Ce n'est pas du tout la réalité. Certes, la Région Centre a quelque peu traîné des pieds, mais elle a finalement rejoint notre point de vue. Il faut que des TER assurent la liaison Vierzon-Châteaurou-Limoges, via La Souterraine, et que des TER en fassent de même en sens inverse sans avoir besoin de faire demi-tour à La Souterraine, mais tout simplement en se croisant dans cette gare creusoise ». Gilles Pallier insiste : « Les Régions Limousin et Centre sont d'accord, sauf que la SNCF, prestataire en la matière, a déclaré que cela ne pouvait pas se faire avant décembre 2012 ».
Le temps du dialogue
Pour autant, le comité de défense de la gare de Saint-Sébastien et autres services publics n'a pas du tout l'intention de relâcher la pression : « Les usagers restent très inquiets. Depuis 6 mois, entre le cadencement et les travaux, ils vivent une galère quotidienne. Le changement c'est maintenant ! »
Le comité espère que « le temps du dialogue est arrivé ». En attendant d'avoir (enfin) un rendez-vous ministériel, « l'association a adressé un courrier au Président la République (*) », pour lui demander notamment que les engagements pris par l'État sur les restitutions des dessertes Corail à Saint-Sébastien, le vendredi et le dimanche, soient honorés. Le comité souhaite également « une véritable concertation sur le cadencement » et que « la grille tarifaire soit revue avec une plus grande équité pour les zones rurales ». Autant dire que décembre 2012 est attendu avec impatience par le comité, mais aussi par tous les usagers.
(*) Le comité a envoyé un questionnaire aux candidats à l'élection législative. Les réponses sont sur son site : codegass.free.fr.
Le cadencement sur les TER, inauguré en décembre 2011 devait être synonyme d’un meilleur service. Du côté des usagers de Guéret, on déplore plutôt une dégradation.
«Les trains sont supprimés au dernier moment, on n'a aucune information. Lundi dernier, les élèves se sont retrouvés à errer à 6 heures du matin sur les quais », peste Herbert Couteau, le président de Train d'union, l'association des usagers de la ligne 10 du TER Limousin (Limoges-GuéretMontluçon).
Un sondage auprès des abonnés
Depuis plusieurs mois, et précisément la mise en place du cadencement, les abonnés (une soixantaine dans chaque sens) constatent une « dégradation du service ». Le sondage réalisé par Herbert Couteau trace précisément les contours de l'insatisfaction des Creusois qui vont travailler à Limoges en train. « Les proportions sont comparables dans l'autre sens », précise le sondeur. Sur une quarantaine de Creusois sondés, 50 % se disent moyennement satisfaits, et 35 % pas satisfaits par le service en général.
Parmi les griefs : un temps de trajet allongé de quelques minutes : « Le train s'arrête à Montaigut-le-Blanc où jamais personne ne monte ni ne descend », signale Herbert Couteau. Les trains bondés par le renfort des élèves internes, le lundi et le vendredi, participent à un sentiment général d'inconfort. D'autant que la gare de Guéret ne voit que trop rarement pointer le nez fuselé des rames dernière génération : « depuis l'an dernier on ne voyage généralement que dans le vieux matériel, les X.2200 ». Fameuses pour leurs problèmes de chauffage.
« Avec le cadencement, la SNCF est en flux tendu au niveau des personnels et du matériel. En cas de pépin, il n'y a aucun filet. »
Mais ce sont les changements d'horaires générés par le cadencement, qui suscitent le plus d'insatisfaction (68 %), ainsi que les retards : « En automne ce sont les feuilles sur les rails, en hiver c'est le froid », ironise le porte-parole des abonnés.
Le train qui part à 17 h 11 de Limoges fait courir la banlieue creusoise, souvent en vain. Le train de 17 h 30, mieux calé sur les horaires de bureau, est regretté.
Herbert Couteau estime qu'« à la Région, on se fiche des usagers. S'il y avait une offre intéressante, avec des trains qui partent à l'heure et confortables, il y aurait un monde fou. Alors, que là on a des gens qui craquent, qui remettent en cause leur boulot ou leur vie ! » Le train qui part à 7 h 11 de Guéret, et qui permet de rejoindre un poste éloigné de Bénédictins avant 9 heures, serait cependant le fruit de la concertation avec le Conseil régional. La nouvelle grille 2013, devrait voir apparaître un train supplémentaire, à 18 h 11 au départ de Limoges. Vingt minutes de gagné, c'est ce qui peut permettre aux Creusois d'être à l'heure pour la soupe.
Julien Rapegno
Un débat a eu lieu, samedi soir, en présence de Renée Nicoux, Alain Ballay et Christian Audouin
Une quarantaine de personnes a participé, samedi soir, à Merlines, à un débat autour du présent et de l'avenir des territoires ruraux.
La sénatrice creusoise Renée Nicoux, le président du Parc naturel régional de Millevaches, Christian Audouin, et le conseiller général Alain Ballay, ont échangé avec le public autour des points forts et des points noirs de la région. Renée Nicoux développait l'enjeu du pacte territorial et de la réforme, de l'égalité d'accès aux services publics, « car, vu de Paris, trente km se parcourent facilement, mais nous, c'est différent, il faut prendre l'aspect géographique des territoires. Il nous faut des infrastructures routières, ferroviaires et l'ADSL ». Un point soulevé aussitôt par le public, inquiet de l'avenir du transport en haute Corrèze. « Pour désenclaver, il faut du transport, expliquait un habitant. Les horaires de la SNCF ne sont pas adaptés. Les facultés sont à Clermont et Limoges, si on n'a pas de voiture, comment on fait ses études ? Sans compter le transport bois qui pourrait très bien se faire par le train. »
Image négative à changer
« Eygurande et Ussel sont confrontées à des difficultés d'horaires qui n'ont pas été résolues, répondait Christian Audouin. Sur la ligne Eymoutiers\Limoges, les horaires de train ne correspondent pas à la population et donc les trains roulent à vide. Face à cela, on connaît le mécanisme, au final, on va les supprimer. La SNCF est aujourd'hui une entreprise privée et la logique publique sur les besoins du territoire n'est plus respectée. Hors, le transport sur nos territoires est crucial. C'est un combat difficile mais qu'on ne peut pas abandonner. » Autre débat, pour Renée Nicoux, l'image négative du Limousin renvoyée par ses propres habitants. « Sur nos territoires ruraux, la RGPP a donné des résultats catastrophiques. La perte de population est un cercle vicieux qui se poursuit alors qu'on n'était déjà pas bien pourvu. Je crois que cette mauvaise image de la région que nous renvoyons, cette idée de désertification, aide encore moins à être attractif. Nous devons être plus accueillants. Et nous sommes les premiers à dénigrer notre pays. Il faut changer cela. Nous avons des atouts à défendre et une image de marque porteuse qui peut nous distinguer d'autres régions. »
Tulle Regard sur la période écoulée, perspectives des mois à venir pour la ville
Il reste à l'actuelle majorité municipale 16 mois pour mettre en œuvre sa politique, avant le retour aux urnes. Le temps n'est pas encore au bilan, mais La Montagne a demandé au maire de préciser, sujet par sujet, presque rue par rue, les objectifs de cette fin de mandat. Et de dessiner ce que pourrait être un deuxième mandat Combes, si les électeurs en décident ainsi.
[...]
Quartier de la gare : fini. « La rénovation du quartier de la gare se termine » estime le maire, « il fait désormais le lien entre les différents modes de déplacement ». L'ensemble aura coûté 5,3 M€. En matière commerciale, « tout ce qui était libre a été rempli. J'ai demandé au syndicat de l'hôtellerie-restauration, qui occupe des bureaux, de réfléchir à leur avenir à cet endroit-là ».
Il reste trois choses à revoir : repeindre le marché couvert, repenser les arrêts de bus, un peu trop éloignés derrière la médiathèque, et surtout se repencher sur la desserte TER. « La desserte se dégrade entre Tulle et Ussel, se plaint le maire. Il y a trop souvent des bus à la place du train. Le cadencement Tulle-Brive est correct. Il reste à créer un arrêt à Malemort »
le populaire du centre Wrote: TER Limoges-Ussel : le collectif des usagers monte au créneau
Regroupés en collectif, les usagers de la ligne SNCF Limoges-Ussel doivent rencontrer le président de Région et la SNCF, aujourd’hui, à Limoges.
Près de 120 usagers (*) se sont constitués en collectif après l’annonce de suppressions de trains entre Limoges et Ussel. Notamment celui du matin, arrivant à 7 h 41 en gare d’Ussel en semaine, sauf le lundi.
La pétition a recueilli 500 signatures
Le mouvement, rejoint par des élus et des commerçants, s’est traduit par une pétition, forte d’environ 500 signatures.
Aujourd’hui, une délégation du collectif, accompagnée de parents d’élèves empruntant le train pour leurs études, compte remettre en mains propres cette pétition à Jean-Paul Denanot, président de la Région Limousin, en vue d’une rencontre avec un responsable de la SNCF.
« Notre but est de faire avancer les choses, d’être constructifs, précise l’un des membres du collectif. Nous voulons que les acteurs concernés se mettent autour d’une table et discutent des améliorations à apporter sur cette ligne pour pérenniser le service. Aujourd’hui, un scolaire qui prend le train a plus de facilité à s’inscrire à Brive ou à Bugeat qu’à Ussel?! »
Lors d’une réunion du collectif à Eymoutiers, 120 usagers et élus avaient débattu sur la ligne TER Limoges-Ussel, modernisée depuis ces dix dernières années, mais dont la desserte s’est dégradée progressivement, selon les usagers et élus. À l’issue de l’assemblée, une lettre avait été envoyée à Jean-Paul Denanot pour une entrevue avec la SNCF. Une missive visiblement entendue.
Depuis le début du mouvement, plusieurs élus ont fait connaître leur soutien au collectif, dont les conseillers généraux Michel Ponchut d’Eymoutiers, et Alain Ballay d’Eygurande.
Une réunion publique est programmée, vendredi 7 décembre, à 18 heures, en mairie de Bugeat.
(*) Un groupe d’habitants de Limoges, Eymoutiers, Bugeat, Pérols-sur-Vézère, Meymac empruntant la ligne en semaine pour se rendre à Ussel.
L'effritement du trafic est nette : 104 millions de voyageurs/km, soit -2,28% par rapport à 2011. Petite consolation : ce sont surtout les voyageurs occasionnels qui utilisent moins le train, puisque les abonnements domicile-travail ont progressé (+5,2%). Il n'empêche que les recettes baissent (-0,7%) et que plus de 1600 trains ont été supprimés en 2012 - contre 600 en 2011 - dont 307 par manque de conducteurs.
"Le fait que des personnels soient absents à leur service n'est pas acceptable !", tempête Jean Paul Denanot, le président du conseil régional. Par ailleurs, si la régularité des trains s'est améliorée (92,18%), c'est de manière très... irrégulière. Ainsi, les retards sont peu nombreux à l'Est de la région, mais ils le sont beaucoup plus sur les lignes Limoges-Poitiers, Limoges-Angoulême et Limoges-Périgueux (83% de trains à l'heure).
"Moins ça marche, plus ça coûte au contribuable limousin", déplore l'opposition UMP
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