[2012] TER Champagne-Ardenne

[Didier 74]

L'Union, 10 juin

Trafic ferroviaire Lundi, des bus à la place des trains

La SNCF fait savoir dans un communiqué qu'en raison « de travaux de modernisation du poste d'aiguillage de Charleville, la circulation des trains sera suspendue entre 10 heures et 18h30 sur les lignes Charleville - Givet, Charleville - Reims, Charleville - Hirson - Lille, Charleville - Sedan - Longwy - Metz. Une substitution routière par autocars est mise en place ». Ces horaires exceptionnels seront affichés dans les gares concernées.
Renseignements : 0891671008 ou http://www.ter-sncf.com/champagne_ardenne (rubrique « Travaux »).

[Didier 74]

L'Union, 15 juin

Des lignes SNCF ultra-dangereuses

CHAMPAGNE-ARDENNE/PICARDIE. Plusieurs lignes de chemin de fer poseraient des problèmes de sécurité dans la région, selon des professionnels, qui n'hésitent pas à évoquer le risque de déraillement.

ILS se comparent déjà aux « Navigators », ce film de Ken Loach dans lequel des cheminots se voient confrontés à la lente dégradation des chemins de fer britanniques. « On ne sait pas où, on ne sait pas quand, mais une catastrophe aura lieu », lâche Sébastien Neau, secrétaire de la CGT cheminots pour la Champagne-Ardenne. Alarmisme syndical disproportionné ? Rien n'est moins sûr. Il y a six mois, l'accident s'était produit en pleine gare de Reims. Un déraillement plus impressionnant visuellement que dramatique humainement. Simple coup de chance ? Peut-être. Mais à entendre ces professionnels du rail, si drame il y a, ce n'est pas le mauvais sort qu'il faudra désigner.

Éviter certaines lignes
Dans la région, plusieurs lignes seraient ainsi à la limite du praticable. « Des tas de collègues ne prennent plus le train à ces endroits, et autant dire qu'ils connaissent parfaitement le problème. On parle d'un état d'usure des voies avancé, ou pire. »
Quatre lignes poseraient particulièrement problème : celle qui relie Reims à Châlons, puis une autre qui va de Châlons à Verdun, la ligne Charleville- Givet, et enfin la ligne Reims-Fismes, « la pire de toutes ». Un grave constat qui pose le problème de la sécurité du personnel, mais aussi celle des usagers.
« Tout cela est dans un état lamentable, parfois le rail n'est plus tenu, déplore Nicolas Scherrer, agent d'équipement à la SNCF. Tous les cheminots voient bien que nous nous dirigeons tout droit vers la même situation qu'en Grande-Bretagne à ce moment… »

Comme du chewing-gum
Problèmes d'argent d'un côté, manque de personnel de l'autre, des chantiers urgents sont donc ainsi reportés à plus tard. Pas moins de 20 000 traverses devaient ainsi être remplacées cet été sur la ligne Châlons-Verdun. Le projet a finalement été annulé pour l'instant.
« Avant, on nous disait qu'il y avait un problème de financement, maintenant, on nous parle de problèmes de personnels… » Difficile pour le profane d'imaginer à quoi servent précisément ces traverses en bois. En pratique, sans elles et sans les tirefonds (sortes de gros boulons) pour les fixer, le rail ne tient plus. Autrement dit, le train roule sur des rails qui ne sont plus rigides. « Au-delà de quatre ou cinq mètres, il se comporte comme du chewing-gum s'il n'est pas tenu », détaille Nicolas Scherrer. Les voies ne demandent donc qu'à s'écarter, et le train n'a plus qu'à dérailler dans le pire des cas.

Des tirefonds à la main
C'est ce que l'on observe en particulier entre Reims et Fismes et entre Charleville et Givet. Une ligne bien connue pour ses retards récurrents. « On trouve cela normal parce que c'est habituel, poursuit l'agent d'équipement. Les gens doivent savoir que le train est obligé de ralentir à cause des problèmes d'attache et de l'état des voies, et pas pour autre chose. Le conducteur doit ralentir à 30 km/h, voire 10 km/h, sans quoi, c'est l'accident. » Un simple pis aller. Car dans certains cas, le ralentissement n'empêche même plus les vibrations. Par exemple sur la ligne Oiry-Fère-Champenoise, « une des pires de la région », aujourd'hui limitée au fret. Quant à la ligne Reims-Fismes, « on peut même prendre les tirefonds à la main à certains endroits ».
Un constat qui n'est finalement pas nouveau, mais qui tend à s'aggraver d'après eux. « Notre premier travail, c'est la surveillance, explique encore Nicolas Scherrer. Nous devons faire le tour des voies pour vérifier qu'il n'y a pas de problème. Le souci, c'est que nous le faisons moins qu'avant. »
Une manière de tirer la sonnette d'alarme, et surtout d'éviter le pire.

Réseau ferré de France tempère
Chargé de développer et de moderniser le réseau ferré en France, RFF n'était pas, hier, en mesure de répondre sur tous les points noirs évoqués par le personnel de la SNCF, à l'exception des problèmes sur la ligne Charleville-Givet (64 km), pour laquelle RFF a confirmé des travaux en 2013. Treize kilomètres de voie seront ainsi modernisés, ainsi que trois tunnels et deux ponts pour 20 M€.
Pour autant, le reste des travaux à réaliser sur cette ligne « vieillissante » s'élèvera ensuite à 110 M€, dont 51 M€ pour la voie, investissement qui n'est pour le moment pas financé par les différents partenaires.
Chez RFF, on estime toutefois « qu'il n'y a pas de problème de sécurité justement parce que les trains doivent ralentir jusqu'à 10 km/h à certains endroits ».

[Didier 74]

Un sujet sur le faible usage des TP.

L'Union, 10 juillet

Domicile-travail : les Ardennais privilégient la voiture

Un chiffre est à retenir : 1,8 million. C'est le nombre de kilomètres parcourus chaque jour par les Ardennais pour leurs déplacements domicile-travail. Il ressort d'une étude de l'Insee, qui montre surtout que ce nombre de kilomètres a augmenté de 16 % entre 1999 et 2006. C'est une des conséquences directes de l'installation des Ardennais dans les zones périurbaines.
De fait, les trois pôles urbains majeurs que sont Charleville-Mézières, Sedan et Rethel concentrent 50,9 % des emplois pour 33,7 % des actifs occupés, mentionne l'Insee. « La dissociation entre emploi et habitat génère de nombreux déplacements. » Ainsi en 2006, ce sont 66 600 Ardennais sur les 108 600 actifs résidant dans ce département qui quittent leur commune de résidence pour se rendre à leur travail. Si cette proportion de 61,3 % est proche de celle de la France de province, la progression est plus forte dans les Ardennes.

Périurbanisation amplifiée par l'A304
L'Insee relève que dans ce département en déclin démographique (-1,5 % entre 1999 et 2006), l'espace périurbain est le seul à voir sa population augmenter (+3,7 %), au détriment des pôles urbains (-4,4 %). L'Institut de la statistique prévoit même une amplification du phénomène avec la mise en service de l'A304 (Y ardennais). « Cette autoroute gratuite pourra favoriser, à l'horizon 2016, l'attractivité de communes situées à proximité de son tracé entre Charleville-Mézières et Rocroi. »
Les choix sont guidés par l'accès à la propriété d'une maison individuelle, une meilleure qualité de vie et des tarifs d'accès au foncier plus abordables que dans les pôles urbains. L'Insee constate également que la périurbanisation se traduit par l'installation de nombreux actifs marnais dans le sud-ouest des Ardennes.

Pour se rendre sur son lieu de travail en 2006, un actif ardennais habitant et travaillant dans les Ardennes parcourt en moyenne 9,1 kilomètres par jour pour un trajet d'une quinzaine de minutes. Les Ardennais qui se rendent dans la Marne pour travailler passent en moyenne 53 minutes en transport pour une distance de 45 kilomètres. Avec la périurbanisation, les distances se sont accrues d'un kilomètre en l'espace de sept ans.
Et c'est essentiellement en voiture, dans 91,7 % des cas, que ces déplacements sont effectués pour les actifs résidant et travaillant dans le département. Avec +3,1 point, la voiture est le mode de transport dont l'usage augmente le plus entre 1999 et 2006. À l'inverse, l'usage des transports en commun progresse moins vite qu'en moyenne nationale : 3,2 % seulement des actifs ardennais les utilisent, contre 7,8 % pour ceux qui se rendent dans la Marne.

Bus à haut niveau de service
Pourtant, l'offre ne fait pas défaut avec 340 communes desservies par des lignes régulières d'autocars, des lignes TER et une ligne TGV Sedan-Paris. « Avec le renchérissement du coût des carburants, les actifs pourraient se reporter sur ces modes de transport, à condition que le réseau réponde aux attentes en termes d'horaires, de régularité, d'accès aux gares et d'interconnexion des réseaux », analyse l'Insee.
Au sein du Plan de transports urbains (PTU) de Cœur d'Ardenne, un plan de déplacements (PDU) a été mis en place, avec un projet phare de bus à haut niveau de service. Pistes cyclables et piétonnes font aussi partie des alternatives proposées à la voiture.
Le Pays sedanais se mobilise également avec un PTU visant à relier ses 23 communes (plus Bazeilles) à la gare de Sedan. Et une meilleure accessibilité aux principaux équipements intercommunaux.

Article publié sur http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... 4&xtmc=TER

[Didier 74]

Une bonne initiative. Exemple avec le match Sedan - Nîmes en L2 vendredi 17 août à 18h45

L'Union, 17 août

Football Sedan-Nîmes : allez-y en train…

Jouez la sécurité et la facilité en utilisant le train spécial pour vous rendre au stade Louis-Dugauguez, situé à cinq minutes à pied de la gare.
Ce vendredi 17 août, à 18 h 45 : match Sedan - Nîmes.
ALLER
Car spécial pendant les travaux d'août 2012 sur la ligne Givet-Charleville
Car direct Nouzonville/Sedan
Givet : 16 h 20 ; Vireux : 16 h 30 ; Fumay : 16 h 50 ; Revin : 17 heures ; Monthermé : 17 h 20 ; Bogny-sur-Meuse : 17 h 25 ; Nouzonville : 17 h 35 ; Sedan : 18 h 15.
A l'aller, les supporters peuvent aussi emprunter les trains ou cars travaux réguliers.
Train Charleville-Mézières : 17 h 18, 17 h 50 ; Mohon : 17 h 22, 17 h 54 ; Lumes : 17 h 58 ; Nouvion-sur-Meuse : 17h 29, 18 h 03 ; Donchery : 18 h 10 ; Sedan : 18 h 15, 17 h 38, 18 h 15.
RETOUR
Car direct Sedan/Nouzonville.
Sedan : 21 h 04 ; Nouzonville : 21 h 45 ; Bogny-sur-Meuse : 21 h 55 ; Monthermé : 22 heures ; Revin : 22 h 20 ; Fumay : 22 h 30 ; Vireux : 22 h 50 ; Give t: 23 heures.
Train Sedan : 21 h 04 ; Donchery : 21 h 10 ; Nouvion-sur-Meuse : 21 h 15 ; Lumes : 21 h 20 ; Mohon : 21 h 24 ; Charleville : 21 h 28.
Prochain train du foot : vendredi 31 août, Sedan - SM Caen (sous réserve de modification).
TARIFS ALLER-RETOUR
A l'aller, les supporters peuvent emprunter les trains réguliers avec le tarif train du foot.
Au départ de Givet, Vireux, Fumay: 7,70 euros aller-retour.
Au départ de Revin: 6,20 euros aller-retour.
Au départ de Monthermé,Bogny-sur-Meuse, Nouzonville: 5,20 euros aller-retour.
Au départ de Charleville-Mézières, Mohon, Lumes, Nouvion-sur-Meuse: 3,60 euros aller-retour. Au départ de Donchery: 2,10 euros aller-retour.
Vente sur site Internet TER Champagne-Ardenne, sur le Wap avec Tikefone ou sur distributeurs régionaux et guichets. Billets à composter. Des contrôles seront réalisés à bord et à l'accès en gare.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... 6&xtmc=TER

C'est sans doute un cas unique en France à l'heure actuelle.

[Didier 74]

L'Union, 28 septembre

TER : Bachy décrète la mobilisation

Le président du conseil régional vient d'adresser un courrier au directeur régional de la SNCF pour que celui-ci fasse en sorte de disposer des rames nécessaires sur Charleville-Givet.

ARDENNES. Problèmes ponctuels de matériel limitant le nombre de rames disponibles, notamment en matinée, à l'heure de pointe (nos éditions de vendredi), nécessité de rénover la voie et d'engager des investissements importants : le président du Conseil régional Jean-Paul Bachy (DVG) vient d'adresser un courrier au directeur régional de la SNCF pour que celui-ci fasse en sorte de disposer des rames nécessaires sur Charleville-Givet (la Région verse quelque 100 millions chaque année à la société pour l'organisation des dessertes !) et dans un communiqué, appelle l'ensemble des élus de la Vallée à la mobilisation générale…
Tout en notant, quant à l'émotion de Pierre Cordier (vice-président DVD du Conseil général) que « son propos serait plus crédible si le groupe UMP du Conseil régional dont il est salarié votait le budget de la collectivité »…
Dans son « appel à la mobilisation », Jean-Paul Bachy souligne : « L'amélioration des conditions de transport sur l'ensemble des lignes TER est un des objectifs fixés par la convention passée entre le Conseil régional et la SNCF, sur la desserte ferroviaire voyageurs. Le Conseil régional a mobilisé au cours des dernières années 240 millions d'euros qui ont abouti à un renouvellement complet des matériels roulants. Des gares nouvelles (Bazancourt, Poix-Terron) ont été ouvertes. Il n'est pas acceptable que la ligne desservant la Vallée de la Meuse, qui est la plus fréquentée de la région, continue de subir des dysfonctionnements qui sont de plus en plus pénalisants pour le public.
- L'état calamiteux de l'infrastructure qui n'a fait l'objet d'aucun entretien sérieux depuis 20 ans de la part de RFF, génère des ralentissements de plus en plus nombreux. La loi impose à RFF de mettre en état son réseau. C'est à RFF qu'il appartient aujourd'hui d'engager les travaux de restructuration des voies nécessaires à la sécurisation et au bon déroulement du trafic.
- En dépit de la qualité et du volume des matériels mis à sa disposition par le Conseil régional, l'insuffisance du nombre de rames mobilisées par la SNCF à certaines heures de pointe, notamment en début et fin de journée, a pour effet une détérioration sensible des conditions de transport des voyageurs, voire rend difficile l'accès aux trains.
Pour remédier à cette situation, le Conseil régional invite tous les élus des communes de la Vallée de la Meuse à se mobiliser avec lui pour obtenir de la part de RFF la mise en place d'un programme de travaux d'urgence permettant de supprimer les ralentissements actuels entre Givet et Charleville. Des interventions pressantes ont par ailleurs été faites par le Conseil régional auprès de la SNCF pour qu'une répartition plus équilibrée des rames mises à disposition des voyageurs soit mise en œuvre, afin d'assurer une desserte correcte de la Vallée de la Meuse. »

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... bilisation

[Didier 74]

L'Union, 24 octobre

Le conseil régional vient d'adopter un (nouveau) vœu pour que soit accéléré le dossier de rénovation de la voie ferrée Charleville-Givet. Tous les élus (sauf FN) ont voté cette adresse… « Cette ligne est l'une des plus fréquentée de la région. Pour autant, (son) état calamiteux, qui n'a pas fait l'objet des investissements indispensables, génère des ralentissements, perturbe le bon fonctionnement du service, peut conduire à des interruptions de trafics, et provoque l'exaspération des usagers. Le conseil régional demande au ministre délégué aux Transports l'inscription prioritaire de la ligne Charleville-Givet au prochain plan de modernisation du réseau ferroviaire français ; invite tous les élus de la Vallée de la Meuse à se mobiliser afin que RFF mette en place un programme de travaux d'urgence. » Soit.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... 5&xtmc=RFF

30 octobre

Dans la Pointe: La défense de la ligne SNCF est sur les rails

GIVET (Ardennes). Le Front de gauche a décidé de se mobiliser pour exiger la remise en état du tronçon Givet-Charleville. En l'espace d'une semaine, plus de 250 soutiens ont déjà été collectés.

LE symbole en a fait sourire plus d'un, dimanche soir. Sur le parvis du cinéma, c'est en effet à la sortie d'Astérix et Obélix que « d'irréductibles Gaulois » sont entrés en scène. Leur mission ? Réussir à rassembler un maximum de signatures, afin de donner du poids à leur pétition.
« Nous aussi, comme Astérix, on se bat pour défendre notre territoire, résume Alain Lambert (Parti de gauche), particulièrement amusé par la comparaison avec les héros de Goscinny. En tout cas, ce qui est certain, c'est que si on ne se mobilise pas, rien ne bougera… »
Cible de leur courroux ? La ligne ferroviaire Givet-Charleville, par Toutatis ! « Son état est lamentable, rappelle André Majewski (Parti communiste). A tel point qu'aujourd'hui, on met plus de temps pour aller à Charleville par le train que dans les années 1970… »
Le refrain est connu, et des arguments à charge, il y en a d'ailleurs un wagon. L'exemple le plus frappant reste très certainement le tronçon sur lequel les autorails sont limités à 10 km/h, près de Revin. « A cet endroit, même les cyclistes qui roulent sur la voie verte vont plus vite ! », ironise Laurent Bouvier (Parti de gauche).
Et cette « aberration », beaucoup la partagent. La preuve : depuis que la pétition a été lancée, quasiment personne n'a laissé à quai ceux qui s'évertuent à la faire signer.
Dimanche, à Givet, ils étaient six, malgré le froid : Claude Caniard, Georges Diez, André Majewski, Michel Cartiaux, Alain Lambert et Laurent Bouvier.
Au total, dans la Pointe, ils sont une vingtaine à avoir pris leur bâton de pèlerin pour relayer l'initiative lancée par le Parti communiste des Ardennes.
En l'espace d'une semaine, 250 signatures ont déjà été recueillies entre Fumay et Givet. Aux portes des gares d'abord, puis devant le cinéma Le Manège, ensuite. Et depuis hier, dans de nombreux commerces.

Les élus interpellés
Spécificité locale : le Front de gauche ne va pas se contenter de mobiliser la population, mais demande également aux élus d'approuver une motion, afin d'exiger une intervention rapide du ministre des Transports.
Des courriers ont ainsi été adressés aux dix-sept maires du territoire et aux deux conseillers généraux (Benoît Sonnet et Claude Wallendorff). Bernard Dekens, lui, devrait même en recevoir trois dans sa boîte aux lettres (en tant que premier magistrat, président de la com'com et conseiller régional).
« Il n'y a maintenant plus qu'à espérer que ça porte ses fruits, conclut Alain Lambert. En attendant, il faut y croire et continuer à se battre ». Astérix, le « vrai », n'aurait certainement pas dit mieux.

Une motion, cinq arguments
Le texte proposé aux élus par le Front de gauche s'appuie sur cinq arguments bien précis. Il demande ainsi au ministre des Transports d'agir au plus vite :
• « Considérant qu'avec 900.000 passagers par an, la ligne Charleville-Givet est l'une des plus fréquentées de la région.
• Considérant que cette fréquentation provient en grande partie de lycéens et d'étudiants, qui n'ont pas d'autres moyens pour rejoindre leur établissement.
• Considérant que cette fréquentation provient aussi de salariés qui trouvent dans ce mode de déplacement une façon économique de se rendre sur leur lieu de travail.
• Considérant que cette fréquentation provient également de personnes âgées pour lesquelles ce transport constitue souvent le seul moyen d'accéder à des services publics parfois vitaux.
• Et, enfin, considérant que le transport ferroviaire constitue aujourd'hui l'un des modes de déplacement les plus respectueux de l'environnement ».

La commune de Vireux-Molhain se serait d'ores et déjà engagée à mettre cette motion à l'ordre du jour de son prochain conseil.
A priori, vue la nature de la requête - qui paraît assez consensuelle - de nombreuses autres municipalités devraient en faire de même. « Mais si ça n'est pas le cas, on ne manquera pas de le faire savoir », prévient Laurent Bouvier.

Sources http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... -les-rails et http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... -arguments

[Didier 74]

Ouverte le 29 août 2011, la gare de Poix-Terron (08) est utilisée désormais par plus de 1000 personnes selon le maire. Cette localité compte près de 900 habitants

L'Union, 16 janvier

Poix-Terron Un village en plein essor

Jean-Claude Nemery, maire de Poix-Terron, avait réuni, dimanche matin à la salle de la Vence, les villageois pour la traditionnelle présentation des vœux.
Points forts de l'année 2012 : on constate en premier lieu une augmentation de la population depuis 2011 : 855 en 2011, 880 en 2012.Cette croissance est constante depuis 2008 traduisant ainsi le dynamisme de la commune.
Autre point fort, l'ouverture de la nouvelle gare de Poix-Terron : plus de 1000 voyageurs empruntent les trains chaque semaine. Depuis décembre 2012 un nouvel arrêt d'un TER à 6h37 permet d'arriver plus tôt à Reims.
Cette nouvelle gare, entièrement éco-durable, est une véritable vitrine pour la commune et fait l'objet de nombreux articles dans la presse spécialisée. Elle est également régulièrement visitée comme architecture de référence.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... 6&xtmc=TER