[2012] TER Picardie

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Re: Service 2012 : Picardie

Messagepar Didier 74 » 06 Mar 2012 20:43

Une nouvelle voie verte ?

ville-rail-transports.com, 6 mars
PROJET DE FERMETURE DE SECTIONS DE LIGNES DU RESEAU FERRE NATIONAL

Depuis 1996, la section de Beauvais à Rainvillers, comprise entre les PK 1,848 et 6,290, de la ligne n°332000 de Beauvais à Gisors-Embranchement et celle de Rainvillers à Saint-Paul-de-l’Oise, comprise entre les PK 6,216 et 8,396, de la ligne n°333000 de Goincourt à Gournay-Ferrières ne reçoivent plus aucun trafic.

RFF a procédé à un examen de la situation de ces sections de lignes, notamment du point de vue de l’analyse socio-économique du territoire, de l’évolution des besoins de déplacement, des caractéristiques techniques des infrastructures concernées et des perspectives d’une nouvelle utilisation de celles-ci pour des circulations ferroviaires. Cet examen n’a pas fait apparaître de telles perspectives.

Dans le cadre de son schéma départemental des véloroutes et des voies vertes, le Conseil général de l’Oise envisage l’utilisation de ces sections de lignes pour un projet de liaison douce, dit « Trans’Oise ».

L’absence d’avenir pour le transport ferroviaire et l’existence d’un projet d’aménagement par le Conseil général de l’Oise conduisent RFF à envisager la fermeture des sections précitées, en application des dispositions de l’article 22 du décret n°97-444 du 5 mai 1997 modifié relatif aux missions et aux statuts de Réseau ferré de France.

Conformément à ce décret, la Région de Picardie, autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux, a été saisie de ce projet pour avis.

En application des dispositions du décret précité, RFF publie le présent avis à l’intention des entreprises ferroviaires, des gestionnaires d’infrastructure de réseaux raccordés au réseau ferré national ou embranchés. Ces entreprises et gestionnaires peuvent faire connaître leurs observations éventuelles sur ce projet de fermeture, dans un délai de trois mois à compter de la parution du présent avis.

Ces observations doivent être adressées à la direction régionale de RFF Nord Pas de Calais et Picardie (Tour de Lille - 100 boulevard de Turin - 59777 EURALILLE - pierre.plattey@rff.fr) qui pourra délivrer toute information complémentaire sur ce projet.

Date limite de dépôt de candidature 06/06/2012
Didier 74
 

Re: Service 2012 : Picardie

Messagepar Didier 74 » 07 Mar 2012 17:11

L'Union, 25 février
Amiens / Conseil régional À l'unanimité : la SNCF déraille

Venu pour s'expliquer, le directeur régional de la SNCF a surtout été la cible des critiques de conseillers régionaux unanimes pour dénoncer les dysfonctionnements constatés dans toute la Picardie.

«JE suis prêt à aller très loin car le quotidien ferroviaire des Picards est insupportable », a lancé le président Claude Gewer en accueillant, hier à Amiens, lors de la session du conseil régional, Jean-Aimé Mougenot, le directeur régional de la SNCF. Les propos de ce dernier, venu essayer de s'expliquer sur les multiples dysfonctionnements enregistrés ces derniers mois sur l'ensemble des lignes de chemin de fer picardes, y compris les axonaises, n'ont convaincu personne et les quelques mots qu'il a bafouillés en guise de réponse aux diverses interventions n'ont fait qu'accroître le malaise. Mais, l'homme n'a pas fait le déplacement pour rien. Il y a gagné l'estime des conseillers régionaux, ces derniers estimant à l'issue des débats qu'il « a été courageux de venir ici ».

« Des insuffisances »
A sa décharge, il convient de préciser que Jean-Aimé Mougenot n'est en fonction que depuis cinq mois. Largement suffisant pour ce rendre compte qu'il y a des tas de choses qui ne vont pas, peut-être pas assez pour en prendre l'exacte mesure et élaborer un plan d'action à la hauteur de l'attente des élus et des usagers. C'est l'impression générale laissée par le constat dressé par le directeur régional de la SNCF, avant qu'il ne détaille ses futurs « axes d'intervention ». Le dirigeant a reconnu des « insuffisances », notamment dans quatre domaines : « un rodage plus difficile que prévu des changements horaires ; des problèmes matériels, de pannes, de dégradations, de fiabilité sans compter une maintenance entravée par une période de froid intense ; une augmentation des incidents qu'il s'agisse de suicides, ou des passages à niveau ; une information et une prise en charge insuffisante des usagers en cas d problème ».

Proposition commerciale
Jean-Aimé Mougenot s'est évertué à démontrer qu'il ne restait pas les bras croisés et a décliné les grandes lignes de son « plan d'action ». Il a ainsi énuméré les mesures prises pour régler les cas de sous-capacité les plus flagrants. Des échanges de wagons par-ci, un wagon plus grand par-là et un nouveau train au départ d'Amiens, lorsque celui en provenance de Boulogne est trop en retard et la situation, promis juré, va s'améliorer à partir du 12 mars. Concernant le matériel, le directeur régional a insisté sur deux données : « le trafic voyageurs a augmenté de 45 % en dix ans » et surtout, à terme, « comment allons-nous rentrer plus de trains en gare du Nord » ? Pour le reste, il entend « travailler sur des scénarios pour permettre la poursuite des voyages en cas de problèmes », mettre en place « une salle de crise, nous sommes en défaut là-dessus » et « communiquer sur la régularité des trains et leur composition ». Cerise sur le gâteau, soucieuse de « mieux considérer ses usagers », la SNCF fera « une proposition commerciale » qui concernera le coupon d'avril.

Indemnisation des usagers
Pas de quoi calmer des conseillers régionaux surfant sur le mécontentement de leurs électeurs à la veille d'une élection présidentielle. Preuve que l'heure est grave, le conseil régional a été d'une unanimité sans faille pour tirer à boulets rouges sur la SNCF. A commencer par l'opposition qui, à l'instar de l'UMP Christophe Coulon, s'est inscrite dans le sillage de la majorité : « Nous sommes en phase avec le président et la politique du vice-président. C'est une insatisfaction partagée par tous. » Ce qui ne l'a pas empêché de relativiser les menaces sous-jacentes : « suspendre les versements à la SNCF, on sait bien que ce n'est pas possible. » Puis, le président d'Envie de Picardie a prévenu le directeur régional de la SNCF, « Vous êtes venus vous faire tirer les oreilles, vous partirez les lobes douloureux », avant de lancer une charge sévère : « Il s'agit d'un dysfonctionnement global et l'exaspération est à son comble. Quant à une proposition commerciale, c'est bien la moindre des choses, il faudrait plutôt voir à une indemnisation des usagers. »

Exemples précis et concrets
Ce n'était que le début du martyr de Jean-Aimé Mougenot. Christophe Porquier, pour Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), a nuancé la responsabilité de la SNCF en montrant du doigt l'État qui lui demande « tout et son contraire », avant de tirer « un signal d'alarme ». Le radical Fabrice Dalongeville a même demandé au directeur régional « s'il prenait souvent le train », avant de se déclarer « favorable à ce que la région suspende ses versements car la situation est suffisamment grave ». Le socialiste Jean-François Dardenne s'en est pris, lui, « au plan d'action qui est aussi en sous-capacité et pas du tout à la mesure de l'exaspération ». Daniel Beurdeley, vice-président communiste chargé des transports, en a rajouté une louche : « Quand la SNCF et RFF, seront-ils en capacité de fournir aux Picards le service attendu et payé par la Région pour les TER ? » Même le Front national n'a pas apporté de note discordante, Franck Briffaut, son spécialiste de la question, bombardant Jean-Aimé Mougenot d'exemples précis et concrets d'incohérences, d'entorses à la sécurité ou de manque de réactivité pour conclure : « Vous nous menez en train, mais aussi souvent en bateau. »
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 20 Mar 2012 14:37

lunion.presse.fr, 20 mars
Laon / Sécurité La passerelle SNCF sera démolie

À la suite d'une étude d'un cabinet spécialisé, il a été établi que la rénovation de la passerelle SNCF piétonne située sur boulevard Gras-Brancourt, à Laon n'était pas envisageable. Celle-ci va être démolie. En attendant, pour des questions de sécurité à court terme, il est recommandé d'en fermer l'accès. Le maire a donc décidé, « avec regret, mais dans l'unique souci de préserver la sécurité de chacun », de fermer la passerelle à la circulation des piétons à partir de ce soir.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar willemijns » 20 Mar 2012 16:44

Didier 74 Wrote:lunion.presse.fr, 20 mars
Laon / Sécurité La passerelle SNCF sera démolie

À la suite d'une étude d'un cabinet spécialisé, il a été établi que la rénovation de la passerelle SNCF piétonne située sur boulevard Gras-Brancourt, à Laon n'était pas envisageable. Celle-ci va être démolie. En attendant, pour des questions de sécurité à court terme, il est recommandé d'en fermer l'accès. Le maire a donc décidé, « avec regret, mais dans l'unique souci de préserver la sécurité de chacun », de fermer la passerelle à la circulation des piétons à partir de ce soir.


http://maps.google.com/maps?q=Boulevard ... rance&z=19
willemijns
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 15 Avr 2012 18:15

Rapport de Nicole Notat
Recommandation n° 14,
Absence d’arrêt en gare de Liancourt - ligne Paris Nord/Amiens après 21h00 en 2012
: la Médiatrice recommande à SNCF et RFF d'étudier la possibilité de créer un
arrêt en gare de Liancourt vers 22h10 du train TER 848541 au départ de Paris Nord à 21h28.
Suite donnée à la recommandation :
L’arrêt en gare de Liancourt sur le train TER 848541 (départ de Paris Nord à 21h28) sera effectif à partir du 16 avril 2012.

Recommandation n° 16,
Ligne Amiens/Paris, absence de desserte de la gare de Liancourt entre 14h00 et 18h00
: la Médiatrice recommande à SNCF et RFF de prévoir une desserte en gare de
Liancourt dans le créneau horaire précité.
Suite donnée à la recommandation :
Un train sera mis en circulation à partir du 30 avril 2012 entre St Just en Chaussée et Paris Nord permettant de desservir Liancourt vers 17h00.

Recommandation n° 17,
Ligne Paris/Creil ; demande d'arrêts supplémentaires du train partant de Paris Nord à 20h40 dans les gares de Orry la ville et de Chantilly-Gouvieux
: la
Médiatrice demande à SNCF et RFF d'étudier les possibilités de mise en oeuvre de ces arrêts pour une application au service annuel 2013.
Suite donnée à la recommandation :
Une étude de mise en oeuvre des arrêts du train partant à 20h40 de Paris Nord dans les gares de Orry la ville et Chantilly-Gouvieux est en cours pour le service 2013.

Recommandation n° 32,
Demande d’amélioration de la desserte entre Rouen et Serqueux pour le service 2013
: la Médiatrice recommande aux acteurs SNCF, RFF et des Régions Haute
Normandie et Picardie, Autorités Organisatrices des Transports, de réexaminer la desserte de milieu de journée entre Rouen et Serqueux.
Suite donnée à la recommandation :
Une étude sur la desserte de milieu de journée entre Rouen et Serqueux est en cours pour le service 2013.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2012 18:28

Le Courrier Picard, 30 mars
Beauvais-Creil, ligne la plus mauvaise de Picardie

En dépit de gros investissements, le service de la SNCF s'est fortement dégradé depuis trois mois. Le manque de réactivité apparaît flagrant.

La tête pleine d'étoiles, comme un boxeur sonné. La SNCF en a pris pour son matricule mercredi soir lors de la réunion du comité Étoile de Beauvais. Sans pitié, mais non sans humanité, le bilan du fonctionnement des trains Beauvais-Paris, Beauvais-Creil et Beauvais-Le Tréport, présenté dans la salle du Pré-Martinet, s'est révélé catastrophique. «Cela pose des questions sur la performance du système et sur la compétence des acteurs » a résumé sans ambages Pascal Gabet, directeur des Transports à la région Picardie.

Les symptômes du dérèglement actuels sont multiples. Il y a le pire, le Creil-Beauvais de 7h28, avec cinq trains réguliers sur 42 circulations, le plus mauvais score en Picardie. Il y a l'accidentel, comme ce déraillement de train, le 24 octobre à Rochy-Condé : en attendant la réparation, annoncée pour fin avril, cette ligne accumule les retards. Même manque de réactivité concernant bien d'autres incidents répétés, prévisibles, identifiés : le passage à niveau de Chambly, répertorié parmi sept dont la réparation est prioritaire en Picardie, a retardé « 130 trains depuis le début de l'année » précise le représentant de Réseau ferré de France. Même le matériel neuf pose des problèmes, « de climatisation, de portes de toilettes qui ne ferment pas », souligne un maire adjoint de Berneuil-en-Bray très « remonté ». Des personnes à mobilité apprennent que la gare de Grandvilliers est équipée de rampes neuves mais elles ne sont pas mises en service. La présidente des Railleurs de Picardie, association d'usagers du rail, demande la suppression des 1ères classes (votée par les élus régionaux) et que les compositions des trains - dont dépend le nombre de places assises - soient respectées.

Un quart du budget de la Région
Le représentant de la SNCF n'est pas à la fête. Depuis le cadencement institué le 11 décembre, la qualité du service a bien baissé. Béatrice Lejeune, vice-présidente du conseil régional, souligne la gravité du problème : «C'est le matin pour aller au travail et le soir quand vous rentrez que cela fonctionne le moins bien. Là, c'est trop ! »
La région Picardie consacre un quart de son budget (200 m€) aux transports. Elle prépare une nouvelle convention avec la SNCF pour 2013. La présente s'achève «à un point d'insatisfaction » qui étonne la Région, et inquiète quelque 6 000 voyageurs. D'ailleurs, mardi dernier à Laigneville, une douzaine de clients exaspérés par la suppression de leur train ont menacé d'occuper les voies.

16 avril
La ligne Paris-Amiens coupée les 21-22 avril

Le déraillement du train de fret belge le 17 février dernier contraint la SNCF à remplacer 6000 traverses endommagées. Coût du chantier pour RFF: 1 million d'euros.

Le 17 février dernier, un train de fret de l'opérateur privé belge « B Logistics » déraillait à Breteuil dans le nord de l'Oise, endommageant sévèrement 4 km de voie sur l'artère Amiens-Paris. Depuis cette date, les dessertes subissent un ralentissement à 40 km/h, ralentissement qui plombe la régularité de l'ensemble des trains de l'axe.

Les importants travaux de réparation engagés depuis, ont eu lieu jusqu'ici de nuit, afin de gêner le moins possible les circulations.

Circulation interrompue
Mais le week-end prochain, le chantier amènera la SNCF à interrompre la circulation des trains dans les deux sens entre Amiens et Saint-Just-en-Chaussée, du vendredi à 23h00, jusqu'au dimanche à 15 heures. La SNCF conseille donc aux voyageurs, dans la mesure du possible, de différer leurs déplacements entre Amiens et Paris. Pour ceux qui ne pourraient pas faire autrement, un service de substitution par autocars sera mis en place. Les horaires des trains et des cars seront affichés sur les tableaux de circulation dans toutes les gares concernées. Ils figurent également sur le site internet http://www.ter-sncf.com/picardie, rubrique «Travaux», relations 22 et 24.

Deux jours de travail
Enfin, les usagers ont aussi la possibilité d'appeler le centre de renseignements @llo Picardie Mobilité, en composant le 0 800 099 565, appel gratuit depuis un poste fixe. On notera qu'une alerte SMS spécifique sera envoyée à nos abonnés de la ligne.

Si tout se passe comme prévu, les circulations devraient revenir à la normale sur Paris-Amiens dès le début de la semaine suivante.

21 avril
SNCF: Paris-Amiens retrouve sa voie

Depuis trois semaines, 50 personnes s'activent chaque nuit au changement des traverses endommagées. Un chantier à 2 M€.

La SNCF et Colas-Rail engagent ce week-end les ultimes travaux de réfection de la voie endommagée lors d'un déraillement. Les usagers prendront le car.

Mercredi, 23h45. Il fait un froid de canard sur les hauteurs de Rouvroy-lès-Merles, à deux pas de Breteuil.

Au cœur de la nuit d'encre, la lueur orange d'un feu de vieilles traverses. Gilets fluo et casques blancs; depuis trois mois, cinq nuits par semaine, une cinquantaine d'ouvriers s'activent au changement des quelque 6000 traverses endommagées dans la nuit du 17 au 18 février dernier, par le déraillement d'un train de fret belge sur l'axe Amiens-Paris.

Si le rail est resté intact, les roues des wagons déraillés ont méticuleusement explosé les traverses en béton sur une distance de près de 5kilomètres.

Ronronnement des diesels et cliquetis des pelles mécaniques... Le dernier train passé sur l'artère Paris-Lille, la course contre la montre s'engage: «Nous disposons d'une coupure des circulations et du courant de quelques heures seulement, rappelle Gilles Lefebvre, dirigeant de l'unité SNCF de production voies d'Amiens-Longueau. Il ne faut pas traîner en chemin...»

Couper le rail sur une longueur de 150 mètres, déboulonner les attaches, dégager les traverses endommagées, évacuer le vieux ballast avant de recommencer l'opération inverse... Les tâches ont beau être mécanisées, le travail reste physique.

Posées quatre par quatre à l'aide d'une grue, les traverses sont repositionnées à la barre à mine. Scénario rodé, chacun dans la chaîne a sa tâche.

Pour finir, la «bourreuse», engin high-tech bardé de capteurs laser, capable de dresser la voie au millimètre près, viendra en toute fin de cycle, tasser le ballast sous la voie.

Nuit après nuit, depuis trois mois, les ouvriers de Colas-Rail renouvellent ainsi 150m de voie, au milieu de nulle part.

Ultime coup de collier ce week-end; ils réaliseront d'une seule traite les 900 mètres restant.

Un sacré challenge: «Le plan de transport prévoit une réutilisation de la voie la nuit pour les trains de fret à partir du 23avril», rappelle un responsable RFF.

Chaque jour, l'artère Paris-Amiens-Lille écoule une centaine de circulations. Dont de nombreux Corails Intercités et TER qui transportent des milliers de pendulaires de et vers la capitale.

Depuis trois mois, ils subissent du fait de ce déraillement, sur un axe déjà sinistré, des retards de 10 à 30 minutes. De quoi inciter à la patience ce week-end. Dès le 27avril, la voie sera à nouveau praticable à 160km/h.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 18 Juin 2012 11:58

L'Union, 18 juin
SNCF souhaite bonne chance aux candidats !

Si vous avez un petit nœud à l'estomac lundi matin pour aller passer votre bac philo, sautez dans le train ! "Lundi 18 juin, de 6h30 à 7h30, des hôtesses seront présentes dans les gares de Saint-Quentin et Soissons pour distribuer des barres chocolatées et messages d’encouragement aux candidats bacheliers", annonce la direction régionale picarde de la SNCF.
Et d'assurer aux candidats qu'elle "renforce son attention sur la circulation des trains pour assurer la ponctualité des lycéens vers les centres d’examens". Un dispositif d’alerte spécifique sera même mis en place.

En cas de problème sur ses lignes ou sur la circulation des ses trains, la SNCF s'engage à prévenir les centres d’examen.

Pour finir, le TER Picardie propose à tous les candidats un tarif réduit pour se rendre aux centres d’examen : 50% de réduction sur l’aller-retour dans la journée. Les billets sont vendus dans toutes les gares de Picardie.

Des candidats pour repasser la philo lundi ?
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar willemijns » 25 Juin 2012 13:51

zut j'ai zappé...

> Pour finir, le TER Picardie propose à tous les candidats un tarif réduit pour se rendre aux centres d’examen : 50% de réduction sur l’aller-retour dans la journée. Les billets sont vendus dans toutes les gares de Picardie.

99% des étudiants ayant déjà des abonnements de ce type ^^ de la pub inutile...
willemijns
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 29 Juin 2012 10:59

Le Courrier Picard, 29 juin
SNCF: voyager serré entre Amiens et Paris

Malgré des améliorations, les dysfonctionnements subsistent sur la ligne Amiens-Paris. Pour la Région, la SNCF doit encore faire des efforts. Mais il n'y aura pas de miracles.

La tension est un petit peu retombée, mais les problèmes subsistent dans le train de 6h50 entre Amiens et Paris. «La SNCF a fait des efforts, mais c'est encore insuffisant et les choses restent préoccupantes », déplorait hier le président de Région Claude Gewerc. Six mois après la mise en œuvre des horaires cadencés, des problèmes récurrents demeurent pour les usagers du train, et donc, principalement, pour les habitués de cette ligne très fréquentée. «Nous subissons un peu moins de retards, mais les trains sont toujours surroccuppés, constate Michelle Haberbusch, utilisatrice quotidienne de cette ligne. Trois jours par semaine, le lundi, mardi et jeudi, 30 à 50 personnes doivent voyager debout. » Daniel Beurdeley, vice-président en charge des transports, minimise légèrement et évoque le chiffre de 20 voyageurs qui ne trouvent pas de place assise, «contre une centaine au mois de février ». À la demande du conseil régional, et sous la pression de voyageurs au bord de la crise de nerfs, l'ajout de voitures supplémentaires a permis en partie de régler le problème. «Mais c'est surtout moins pire parce que certains se sont reportés sur d'autres trains », avance Michelle Haberbusch. Claude Gewerc, président de la région française qui investit le plus en matière de transport (118 euros par an et par habitant), ne cache pas son agacement. « La SNCF doit être davantage réactive en temps de crise ».

C'est justement là le problème. En raison de la lourdeur du système, la réorganisation du transport ferroviaire ne peut se décréter en un claquement de doigt. D'autant qu'en raison de l'étranglement de la gare Paris-Nord, aucun miracle, à moins d'improbables travaux chiffrés à plusieurs milliards d'euros, n'est à attendre. La région Picardie entend néanmoins rester novatrice en matière de transports, et Claude Gewerc aimerait bien que l'on puisse davantage parler de ce qui marche.
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 30 Juin 2012 22:16

L'Union, 29 juin
Travaux à la garde du Nord : la ligne Paris-Laon trinque

RFF a choisi la période estivale pour ce grand chantier afin de limiter les nuisances aux usagers.

En raison d'importants travaux à la gare du Nord, le quotidien des usagers du Paris/Laon va subir de sacrés changements durant tout l'été.

LES usagers du Paris/Laon vont adorer cette information : à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 3 septembre, de grosses perturbations sont à prévoir sur le réseau. Oui, oui, en plus de celles dont ils se plaignent régulièrement, en tête desquelles les retards à cause le plus souvent de travaux, de pannes ou d'« accidents de personnes », comme on dit.

Moins gênant en été
Un chantier de grande ampleur en gare de Paris Nord va affecter deux lignes TER : Laon/Paris du 30 juin au 2 septembre et Beauvais/Paris du 4 au 19 août. « Cela fait partie du programme des « 1 000 chantiers » pour la modernisation du réseau, initiée par Réseau ferré de France », détaille la SNCF.
En l'occurrence, il s'agira de remplacer les rails et les aiguillages situés à un kilomètre environ des quais de Paris-Nord. Ces derniers ont plus de trente ans et sont fortement sollicités puisqu'ils sont dans une zone très dense, où circulent chaque jour un million de voyageurs et 1 500 trains. L'objectif est d'améliorer la circulation ferroviaire et le confort du voyage.
Si la préparation de ce chantier se fera la nuit, les travaux en eux-mêmes doivent être réalisés de jour. Ils mobiliseront 500 agents SNCF.
En tout, 16 000 traverses seront changées, 15 000 mètres de rails posés, cinq aiguillages remplacés et 24 000 tonnes de ballast répartis.
Voilà pour la bonne nouvelle. La mauvaise, elle est pour les 5 100 personnes qui prennent, chaque jour, le train entre Laon et Paris, 53 % d'entre eux (2 700) étant des « abonnés travail ».
« La période estivale a été choisie car le trafic est moins dense. Il y a moins de voyageurs réguliers en raison des vacances et pas de scolaires. Nous espérons ainsi réduire les nuisances, même si on sait qu'elles existeront », insiste-t-on du côté de la SNCF, où l'on ne saurait qu'inciter les voyageurs à être vigilants quant aux horaires de circulation des trains qui changeront parfois tous les jours.

Multiples changements
Selon les périodes, plusieurs cas de figure : départ avancé de cinq minutes maximum ; quelques minutes de retard à l'arrivée ; changement d'horaires de 5 à 15 minutes dans les deux sens ; modification de la plupart des horaires ; ou changement de train à Mitry puis ligne B ou inversement. La période du 11 au 19 août sera la plus critique.
Tout a été mis en œuvre pour informer les usagers, que ce soit l'affichage des tableaux de circulation dans les gares, la distribution de dépliants ou la mise en place d'une alerte SMS pour les abonnés.
« Toutefois, nous invitons fortement nos clients à se renseigner sur les horaires avant chaque départ car le dépliant que nous distribuons avec les nouveaux horaires est une trame fiable, mais susceptible d'être modifiée au fil de l'avancement des travaux. »
Mais rappelez-vous, c'est pour la bonne cause !

Renseignements sur www.ter-sncf.com/picardie, rubrique « travaux » ou auprès du centre de relation clients @llo Picardie mobilité au 0.800.099.565. (appel gratuit depuis un poste fixe).
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar willemijns » 01 Juil 2012 8:27

restons logique que des travaux doivent se faire tous les X ans... le probleme de paris-laon est qu'il y a trop de retards sans les travaux et que tous les travaux fait depuis 20/30 ans n'ont fait qu'augmenter le temps de parcours...

sur 130km de parcours, on améliore le temps de parcours sur 20km mais on met d'autres travaux sur 30/40 km avec de forts ralentissement de vitesse... bref cette ligne est toujours en travaux ou avec des baisses de vitesse réguliere ca met en rage les habitués...
willemijns
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 23 Aoû 2012 10:52

L'Union, 18 août
SNCF / Des places en plus dans les trains régionaux

AISNE. Le 1er septembre, le wagon 1re classe disparaît des trains picards. La mesure permettra de gagner de l'espace dans les TER.

JUSQU'À 10 % de places supplémentaires dans les trains régionaux, comme le Laon - Soissons - Paris. Les usagers ne vont pas se plaindre de la suppression des wagons 1re classe. « Cela faisait longtemps que c'était annoncé, longtemps que nous l'avions demandé », se réjouit Sylvie Girard, de l'association du transport ferroviaire sur la ligne Paris - Laon.
La mesure prendra effet le 1er septembre et concerne la totalité des Trains express régionaux (TER) de la région Picardie, à l'exception de la ligne Vallée de la Marne, qui passe par Château-Thierry. « Par ailleurs, les trains Corail ne sont pas concernés, comme la ligne Paris - Compiègne - Saint-Quentin », indique le service communication de la Région Picardie.
Pour les TER Vallée de la Marne, la situation est particulière. La ligne est beaucoup plus longue que la moyenne (Paris jusqu'à Bar-le-Duc) et traverse trois régions : Picardie, Champagne-Ardenne et Lorraine. « Il faudrait que les trois régions donnent leur feu vert. Ensuite, au regard du temps de trajet jusqu'au terminus, plus de deux heures, certains usagers doivent apprécier l'existence de la 1re classe. »
Pour le reste des trains picards, les élus régionaux, qui financent les TER, et les habitués du train estiment que la mesure améliorera nettement le service. « Les utilisateurs et les associations pointent deux problèmes principaux : la régularité des trains et le manque de place. Concernant le premier facteur, le seul moyen est de donner des injonctions à la SNCF. Pour ce qui est de la capacité des rames, nous avons trouvé un moyen d'agir relativement vite, en mettant l'ensemble des wagons en classe unique. »
Trop souvent, alors que les trains étaient bondés, le compartiment 1re classe, où les places coûtent deux fois plus cher en moyenne, n'affichait pas complet. « Il existait parfois une tolérance : certains contrôleurs, lorsque le train était vraiment plein, permettait aux gens d'accéder à la première mais ce n'était pas systématique », relève Christine Guichard, du Comité de défense des intérêts des usagers du Sud de l'Aisne. A l'avenir, la situation gagne ainsi en clarté.

Un coût restreint
Pour l'institution régionale, la nouvelle mesure a un coût : environ 600 000 € par an, soit la compensation du manque à gagner de la SNCF avec la disparition du wagon 1re classe. Une somme qui peut paraître importante, mais qui reste infime par rapport au montant déboursé chaque année par la Région pour que les trains roulent et soient bien entretenus : près de 250 millions d'euros.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... &xtmc=SNCF
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 03 Sep 2012 11:20

Le Parisien, 31 août
Prenez le train sans payer jusqu’en octobre

Sous-utilisés, les trains picards? La SNCF en est convaincue. Pour séduire d’éventuels nouveaux clients, elle propose à 150 cobayes de tester gratuitement les lignes.

Certaines lignes souffrent d’un défaut de fréquentation. Le conseil régional lance une étude pour savoir pourquoi les Picards désertent le train, avec à la clé, et pendant plusieurs semaines, un abonnement gratuit pour les trajets en TER.

Le conseil régional est parti d’un constat : beaucoup d’habitants de la région ne prennent pas le train pour se déplacer. Pour mieux comprendre pourquoi et pouvoir répondre aux attentes des Picards, la région a décidé de financer un abonnement TER d’un mois en septembre et en octobre pour 150 candidats tests. « La seule condition est la suivante : ils ne doivent pas être des habitués du train.

Il peut y avoir des étudiants, des salariés… Tout le monde peut participer », précise Daniel Beurdeley, vice-président du conseil régional en charge des transports. Car si certaines lignes explosent les records de fréquentation, comme Saint-Quentin-Paris, Amiens-Paris ou Compiègne-Paris, les lignes intérieures picardes ne rencontrent pas le même succès.

La voiture préférée au train pour se déplacer
Si la SNCF s’est associée à cette étude, c’est aussi pour lutter contre certains préjugés. « Les gens pensent souvent que le train, c’est cher, explique Thierry Alvoet, responsable de la communication à la SNCF, mais j’ai fait mes calculs. En ne prenant en compte que le prix du carburant, le rail est quatre fois moins cher que la route. Peut-être qu’en testant le train on arrivera à lever certaines idées reçues, comme les trains qui sont toujours en retard ou encore peu confortables. Par ailleurs, je pense que certains ne savent pas que le train est remboursé à 50% par l’employeur… » Les habitudes se prennent vite et les provinciaux utilisent beaucoup plus régulièrement la voiture, contrairement aux habitants des banlieues et grandes villes qui, lassés des embouteillages, ont opté pour le train.

« Nous pensons aux années à venir et nous voulons comprendre pourquoi les Picards désertent les lignes intérieures comme Amiens-Compiègne, Amiens-Laon ou Creil-Amiens. Cela pourra peut-être nous permettre de rectifier le tir », explique Daniel Beurdeley.

Actuellement, 56000 Picards prennent les TER et le potentiel de nouveaux clients est énorme, d’où cette opération choc. Et pourtant, la région ne lésine pas sur les investissements pour moderniser et entretenir le réseau. Elle a en effet passé une convention de 156 M€ cette année avec la SNCF. Il faut ajouter à cela le matériel et la tarification qui revient à 16 millions. Car le conseil régional finance en partie des abonnements destinés aux étudiants ou encore aux chômeurs.

Cette étude s’inscrit dans le cadre plus large d’une politique de développement des transports dits « durables ». Ainsi, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’Union européenne soutiennent cette grande première.

Les résultats de cette étude devraient être connus au premier trimestre 2013.

Les personnes désirant participer à cette étude peuvent encore s’inscrire en se rendant sur le site du conseil régional : http://www.picardie.fr ou sur http://www.testerletrain.6t.fr

Source http://www.leparisien.fr/creil-60100/pr ... 144604.php

3 septembre
La fin de la 1re classe

Comment offrir des places supplémentaires et un meilleur confort aux voyageurs? Tout simplement en supprimant la 1re classe dans les trains régionaux. Explications.

La 1re classe, c’est fini. Depuis samedi, tous les wagons des TER Picardie (trains express régionaux) sont en 2de. Une mesure qui doit permettre d’obtenir jusqu’à 10% de places supplémentaires et d’améliorer le confort des usagers. Mais cette bouffée d’oxygène sera-t-elle suffisante aux voyageurs du Creil-Paris, qui, aux heures de pointe, se retrouvent régulièrement entassés ?

Pourquoi cette suppression ?
« C’était une demande très forte des usagers, explique Pascal Gabet, directeur des transports à la région Picardie. A l’heure de pointe, il n’y avait plus assez de places assises en 2de dans certains trains. Des passagers allaient s’asseoir en 1re et se faisaient verbaliser. Nous avons demandé à la SNCF d’être un peu plus conciliants, mais ce n’est pas facile. Il faut bien un règlement. Ça fait donc deux ans que nous réfléchissons à cette suppression. Des régions comme le Nord-Pas-de-Calais ont déjà franchi le pas (NDLR : cette suppression ne concerne pas les trains Intercités gérés par l’Etat et la SNCF). »

60000 voyageurs concernés
Les TER Picardie, c’est 440 trains par jour et 60000 voyageurs, soit 120000 déplacements quotidiens. La suppression de la 1re classe devrait libérer de nombreux sièges, jusqu’à 10% de places supplémentaires en moyenne. Les TER avec des voitures à deux niveaux d’ancienne génération comptent 1400 places, dont 92 en 1re. En revanche, les TER à 2 niveaux NG (nouvelle génération) comptent 652 places, dont 68 en 1re classe.

600000 € de manque à gagner
La suppression de la 1re classe a un prix. La baisse des recettes à la SNCF est estimée à 600000 € par an, une somme que la région devra compenser. « On espère que ce manque à gagner sera compensé par un nouvel afflux de voyageurs », note Pascal Gabet.

118 € par an et par habitant
La région Picardie consacre déjà 25% de son budget aux transports SNCF. « Nous donnons 155 M€ pour équilibrer les comptes du TER, plus 16 M€ d’aide sur une partie des billets (NDLR : chômeurs, étudiants, etc.) et enfin de 30 M€ à 40 M€ pour l’achat du matériel, explique Pascal Gabet. Cela représente 220 M€ par an, 118 € par habitant. Un ratio qui fait de la Picardie la première région française pour son investissement en matière de transport.

« On avait vraiment peu de place »

Johann, 28 ans, graphiste

La suppression de la 1re classe dans les TER le réjouit. « C’est une bonne chose, affirme Johann, graphiste cantilien de 28 ans, au bras de sa petite amie. De toute façon, la différence entre les deux classes était ridicule. Tout au plus un siège qui peut s’incliner. »

Le jeune homme, qui travaille à Paris, fait le trajet jusqu’à Chantilly toute la semaine. Cette suppression est un soulagement. « Ça va permettre aux gens de souffler, d’être moins les uns sur les autres. Certains jours, on ne sait pas pourquoi, les trains sont très courts! On avait vraiment peu de place. »

« Un énorme problème »

NADIA 45 ans, de Chauny (Aisne)

«La suppression de la 1re classe dans les TER, ça me pose un énorme problème ! Je l’utilise six à sept fois par semaine, pour le travail. J’habite à Chauny, dans l’Aisne, et je me rends souvent à Maubeuge et à Paris. Mais aussi pour aller chercher mon fils et partir en week-end. Il y a une dizaine d’années, j’ai eu un grave accident de voiture.

Depuis, j’ai déchiré mon permis et j’ai juré à mes proches de ne plus prendre le volant. Je ne voyage qu’en train, et toujours en 1re classe. J’ai entendu parler de cette suppression à la gare la semaine dernière. Je discute souvent avec les contrôleurs et ce sont eux qui me l’ont annoncée. Je vais bien devoir voyager en 2de maintenant et j’appréhende beaucoup. D’abord pour le confort : on est quand même entassés en 2de classe. Et ensuite, parce que j’ai peur des agressions. Je suis craintive et la délinquance, elle est là… »

Source http://www.leparisien.fr/creil-60100/la ... 148099.php
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 22 Oct 2012 13:35

Le Courrier Picard, 17 octobre
En attendant les nouveaux matériels

C'est un problème récurrent de l'axe Amiens-Creil-Paris, mais qui existe également sur l'artère Saint-Quentin-Compiègne-Creil-Paris. Victimes de leur succès, certains trains sont en sous-capacité notoire.

Le 2006 de 6h50 à Amiens en est une belle illustration. Surtout quand, en plus, les passagers se rabattent sur ces circulations, du fait de l'annulation d'autres trains...

Rames TGV 1regénération rénovées, rames Régio 2N ultra-capacitaires? La SNCF est actuellement en pleine réflexion sur le remplacement en2017 des voitures Corail qui commencent à accuser sévèrement le poids des ans.

Plusieurs options restent ouvertes pour la Picardie qui recevra l'été prochain les premières rames Régiolis destinées à remplacer les Corail sur Paris-Laon.

La Région aimerait bien acquérir aussi des Régio 2N de1500 places pour Paris-Amiens. De quoi régler une fois pour toutes le problème de capacité. Mais à 10 M€ l'unité, l'addition est salée. Or, les budgets sont contraints...

Source http://www.courrier-picard.fr/courrier/ ... -materiels
Didier 74
 

Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Jojo » 22 Oct 2012 17:37

Didier 74 Wrote:Le Courrier Picard, 17 octobre
En attendant les nouveaux matériels

Rames TGV 1regénération rénovées, rames Régio 2N ultra-capacitaires ? La SNCF est actuellement en pleine réflexion sur le remplacement en 2017 des voitures Corail qui commencent à accuser sévèrement le poids des ans.

Source http://www.courrier-picard.fr/courrier/ ... -materiels

Ce n'est pas avec des TGV que l'on pourra régler ce genre de problème...
Puissance sans adhérence n'est que ruine des essieux.

Ps : "Hors" et "Or" sont deux mots différents, mille sabords !
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Rémi » 23 Oct 2012 19:47

Salut

En effet, le sujet est assez voisin de celui de la Normandie, modulo le fait qu'il n'y a pas de contrainte parisienne de longueur. Paris - Picardie est un axe sur lequel le Régio2N est la seule solution connue pour répondre aux besoins de capacité.

A+
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 30 Oct 2012 14:44

L'Union, 29 octobre
SNCF : circulation modifiée sur la ligne St-Quentin/Lille

D'importants travaux de modernisation de la voie ferrée doivent être réalisés nécessitant des arrêts temporaires de trafic ou des substitutions routières.
Ligne Saint-Quentin/Busigny/Lille : du 28 octobre au 11 novembre 2012, la circulation des trains sera totalement interrompue, dans les deux sens, entre Saint-Quentin et Cambrai. Ce parcours sera assuré par autocar avec desserte des gares intermédiaires.
Ligne Paris/Compiègne/Saint-Quentin : Les week-ends des 3, 4 et 10,11 novembre 2012, la circulation des trains sera totalement interrompue, dans les deux sens, entre Creil et Compiègne.
Ce parcours sera assuré par autocar avec desserte des gares intermédiaires.
Plus d'informations sur www.ter-sncf.com/picardie, rubrique « Travaux »

Source http://www.lunion.presse.fr/actu/sncf-c ... &xtmc=SNCF
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Didier 74 » 21 Jan 2013 20:22

Un peu comme rail 45 entre Paris et Orléans, un usager fait le bilan de l'année 2012 entre Crépy-en-Valois (60) et Paris

L'Union, 21 janvier
SNCF / Plus de 30 heures de retard en 2012 sur le Laon - Paris

Un usager de la SNCF a fait un relevé méticuleux des retards que son épouse et lui-même ont subis sur le TER Laon-Paris et la ligne K Crépy-Paris, en 2012. Édifiant !

Rien ne manque. Date, numéro du train, heure de départ, temps de retard, motif invoqué par la SNCF… C'est un carnet de voyage un peu particulier qu'un usager, Bruno Carré, a dressé, au quotidien, de tous les trajets domicile-travail, effectués en 2012 par son épouse et lui-même, au cours desquels ils ont subi des retards, plus ou moins conséquents.

Pour se rendre sur leurs lieux de travail respectifs, l'un et l'autre empruntent quotidiennement soit le TER Laon-Paris, soit la ligne K Crépy-en-Valois-Paris.

Maudite journée
Bruno Carré a fait un relevé très précis et méticuleux de tous ces incidents.

Au total, il a recensé pas moins de 80 dates avec un, voire plusieurs retards, dans la même journée, comme le mercredi 11 janvier : « À 7h20, le train de la ligne K Crépy-en-Valois-Paris Nord 121548 a été supprimé à la suite de la panne d'un train au Plessis Belleville. Obligation d'emprunter le TER Laon-Paris-Nord, n° 849908, départ 7 h 40 de Crépy. Ce train est arrivé avec 45 minutes de retard en gare de Paris-Nord, suite à la panne du train au Plessis Belleville. Préjudice : 1 heure de retard par rapport au train de 7h20 et 1 heure de travail à récupérer. À 18h42, TER Paris-Nord-Laon 849935. A la suite d'un problème de matériel, le train est parti avec 20 minutes de retard et est arrivé en gare de Crépy avec 10 minutes de retard. Retard subi pour la journée du 11 janvier : 1 heure et 10 minutes. »

Si, très fréquemment, Bruno Carré a constaté qu'aucune explication n'était apportée par la SNCF au (x) retard(s) enregistré(s), les motifs invoqués l'ont, parfois, laissé pantois et très souvent mis hors de lui.

Ça cloche à Pâques
« Il y a des retards pour lesquels la SNCF n'est pas responsable comme les incidents de personnes, reconnaît l'usager, mais ça n'est pas tout le temps le cas. » Dans son inventaire à la Prévert, la poésie en moins, le Picard pointe, par exemple, ce qui a cloché le week-end pascal.

« Le samedi 7 avril, le TER Paris-Nord-Laon est parti avec 15 minutes de retard car le train ne comportait pas assez de rames et de nombreux voyageurs ont effectué le trajet debout. Ce train est arrivé avec 25 minutes de retard en gare de Crépy. Comme si la grande affluence de voyageurs n'était pas prévisible le week-end de Pâques. C'est honteux ! » s'emporte Bruno Carré, dont on comprend encore mieux l'exaspération quand il livre le cumul annuel de son relevé.

« Pour l'année 2012, les retards s'élèvent pour nous à 31 heures et 25 minutes », ne peut-il que constater, avec comme conséquence « d'arriver en retard au travail - pour ma femme et pour moi - et de devoir rattraper les heures ou d'emprunter notre véhicule personnel alors que nous payons un abonnement. »

Retards, mode d'emploi
Dans le très précis tableau des retards qu'il a dressé, Bruno Carré détaille notamment les temps de retard enregistrés et les raisons données par la SNCF, quand il y en a.

Les temps. Les retards évoqués par l'usager oscillent de 5 minutes… à 2 heures, avec de très nombreux retards de 10 à 15 minutes.

Les raisons. Les motifs de retard donnés par la SNCF sont très divers. Cela va du problème de caténaire à la panne de train, en passant par le problème technique (défaut d'alimentation électrique), mais aussi, plus surprenant, la « mise à quai tardive » en gare de Paris-Nord, les soucis de « régulation du trafic » ou encore de « signalisation ». S'y ajoutent les incidents sur lesquels la SNCF n'a aucune prise comme les suicides et accidents.

La com'. Pour Bruno Carré, « le manque d'information des usagers qui se trouvent à bord des trains de la ligne K est une grande habitude ». Mais il pointe aussi l'absence d'informations fréquente sur la ligne Paris-Laon.

Sources et http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... de-demploi
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar gede » 22 Jan 2013 14:13

« Le samedi 7 avril, le TER Paris-Nord-Laon est parti avec 15 minutes de retard car le train ne comportait pas assez de rames et de nombreux voyageurs ont effectué le trajet debout "

Si l'on fait ramer les voyageurs maintenant... on peut comprendre pourquoi il y a des retards :D

PS : Il y a de plus en plus souvent de confusion sur le mot rame dans la presse et meme parfois sur lineoz
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar quentin » 09 Fév 2013 10:36

Bonjour
Je voulais savoir quand les matériels Corodia vont être mis en service
Quentin
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar willemijns » 09 Fév 2013 19:09

quentin Wrote:Bonjour
Je voulais savoir quand les matériels Corodia vont être mis en service
Quentin


ah mais c'est les memes trains que la region nord-pasdecalais ca... c'est le remplacant des corails alors ca ?
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar Jojo » 09 Fév 2013 19:25

willemijns Wrote:
quentin Wrote:Bonjour
Je voulais savoir quand les matériels Corodia vont être mis en service
Quentin

Ah mais c'est les mêmes trains que la region Nord-Pas-de-Calais ca... c'est le remplacant des corails alors ca ?

Le Nord-Pas-de-Calais a commandé des Régiolis ? J'ai loupé un épisode ?

PS : aucun rapport avec le service 2012, on parle de l'automne 2013 pour les Régiolis je crois.
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Re: [2012] TER Picardie

Messagepar quentin » 13 Fév 2013 13:13

jojo Wrote:
willemijns Wrote:Ah mais c'est les mêmes trains que la region Nord-Pas-de-Calais ca... c'est le remplacant des corails alors ca ?

Le Nord-Pas-de-Calais a commandé des Régiolis ? J'ai loupé un épisode ?

PS : aucun rapport avec le service 2012, on parle de l'automne 2013 pour les Régiolis je crois.

Merci
Ce que je sais c 'est que les premiers trains irons sur la ligne Paris Laon (une ligne que je connais très bien avec la K,P car j' habite à côté)parce que la majorité des rames de cette ligne est des rames comme ca = http://sncf.ratp.free.fr/27529.JPG mais il reste qlques vielles rames ...
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