[2012] TER Nord Pas-de-Calais

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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 05 Nov 2011 12:56

La Voix du Nord, 4 novembre
Cadences infernales

Un usager du TER depuis 33 ans, ulcéré par le cadencement que la SNCF met en place le 11 décembre, a écrit à la SNCF, la Région, au député et au président du comité de ligne. « J'habite Chocques et travaille à Lille. Je quitte mon travail entre 17h15 et 17h30, ce qui me permet de revenir au TER de 17h35 jusqu'à Béthune. Là, je patiente 1/4 d'heure et rentre jusqu'à Chocques avec le TER de 18h24. Le 11 décembre, je n'aurai plus aucune possibilité de rentrer chez moi puisqu'arbitrairement, la desserte de Chocques passe de 3 TER à 1 seul qui partira de Béthune à 17h27, heure à laquelle je termine mon travail. Dès le 11 décembre, la journée continuera avec 5 km de marche. Mon foyer ne dispose que d'un seul véhicule, mon épouse a un travail itinérant et en a besoin. »
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 09 Nov 2011 17:03

La Voix du Nord, 9 novembre
Celles et ceux qui veulent sauver le train Paris-Maubeuge (Maubeuge-Paris) invités à marcher les 16, 17 et 18 novembre

Le maire d'Aulnoye-Aymeries Bernard Baudoux, un représentant syndical de Sud Rail et des militants du Front de Gauche et du PCF invitent tous les habitants de l'arrondissement à une marche de trois jours à compter du 16 novembre, au départ de Saint-Quentin. Objectif : sauver la totalité des trains dits d'équilibre (anciens trains Corail) sur la ligne Paris-Maubeuge et Maubeuge-Paris et refuser la suppression de quatre d'entre eux annoncée pour le 11 décembre ainsi que des nouveaux horaires pour Paris jugés moins intéressants pour l'usager.

« Injuste, inadmissible » ce sont les mots de Bernard Baudoux. Le maire d'Aulnoye-Aymeries est un élu en colère. Lors de la conférence de presse donnée hier matin au centre administratif aulnésien, il dénonce l'abandon programmé par l'État d'un territoire. Il rappelle aussi l'absence de concertation dans cette affaire. « Le préfet aurait dû réunir un comité de ligne. Ces trains sont financés par une taxe prélevée sur des billets TGV qui rapportent 200 millions d'euros par an tandis qu'ils coûtent 230 millions par an. Nous avons des soutiens de tous les milieux et 2 200 signatures pour la pétition. Si on ne fait rien c'est l'abandon d'un territoire. On va demander à rencontrer le préfet ». Bernard Baudoux a reçu une lettre du ministre des transports en date du 31 octobre dans laquelle Thierry Mariani lui écrit qu'il ne manquera pas « de l'informer sur les suites qui peuvent être données ».

Laurent Courtois de Sud Rail et carté Front de Gauche est tout aussi consterné par les suppressions annoncées. « On nous met à pied puisque c'est de Saint-Quentin qu'on veut arrêter les trains » en direction vers le nord.

René Dail ancien cheminot est sur la même longueur d'ondes. « Il y aura onze allers-retours pour Saint-Quentin dans un arrondissement comptant 130 000 habitants et seulement cinq dans un bassin de vie de 230 000, celui de la Sambre-Avesnois. Déjà depuis quelques années dans l'Aisne le Corail ne s'arrête plus à Fresnoy-Le-Grand et Bohain. Mais il ne faut pas se leurrer, c'est à terme Saint-Quentin qui sera touché ». Au-delà des quatre trains visés (12h37 et 14h37 au départ de Paris et 11h40 et 14h50 au départ de Maubeuge), c'est la desserte sur Paris de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe qui est visée. Sans compter aussi que parmi les horaires modifiés de certains "Corail", certains sont aberrants. Le 5h59 au départ d'Aulnoye pour n'en citer qu'un serait remplacé par le 5h35. « Ça fait arriver à Paris à 7h20. Les gens ne vont pas le prendre. Ils prendront celui de Lille pour aller à Paris » dit René Dail. Lui, Laurent Courtois, et d'autres opposants à ces mesures ont distribué et fait signer la pétition, en gare, en ville et dans le train. L'accueil disent-ils tous en choeur est « très favorable ». D'où cette marche entre Saint-Quentin et Aulnoye-Aymeries. Une action qui pourrait en appeler d'autres, selon les défenseurs de ces trains et des intérêts des habitants de l'arrondissement.

Le détail de la marche : Mercredi 16 : Saint-Quentin - Busigny (16 km), corail 6h59 arrivée Saint-Quentin 7h32 départ gare de Saint-Quentin jusqu'à la mairie, prise de parole, distribution de tracts 9h départ marche. Arrivée à Busigny vers 16h. TER 17h30, retour Aulnoye 17h56.

Jeudi : Busigny-Landrecies (22 km). Départ Aulnoye TER 7h14, arrivée Busigny 7h49, 8h30 départ marche, 11h arrêt au musée Matisse du Cateau, rendez-vous avec le maire 16h arrivée Landrecies, rendez-vous avec le maire. TER 17h47, arrivée Aulnoye 17h56.

Vendredi : Landrecies-Aulnoye-Aymeries (15 km). Départ Aulnoye TER 9h10, arrivée Landrecies 9h20, 9h30 départ marche, 11h arrêt festif Maroilles, 15h, arrêt Leval, 16h, arrivée gare d'Aulnoye, bilan, remise motions et pétitions collectées aux élus.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 19 Nov 2011 10:44

La Voix du Nord, 19 novembre
La marche contre la suppression de trains se termine, d'autres actions se préparent

| ON EN PARLE |

Hier après-midi, à Aulnoye-Aymeries, les manifestants ont terminé leur marche contre la suppression de deux allers-retours Maubeuge - Paris, commencée mercredi à Saint-Quentin (02). Devant la gare d'Aulnoye, rejoints par des sympathisants dont plusieurs élus locaux ils ont présenté le bilan de cette marche et annoncé la poursuite du combat à travers d'autres actions. Parmi les idées, celle de bloquer la gare de Lille.

Ils ont marché pendant trois jours pour exprimer leur indignation avec la suppression de quatre corails à partir du 11 décembre. « Trois jours pour faire 72 km au lieu des 32 minutes en train » calcule, symboliquement, l'adjoint au maire d'Aulnoye et ancien cheminot René Dail quand il prend la parole devant la gare aulnésienne. Il tire son chapeau à tous ceux qui ont participé ou apporté leur soutien à l'action, sans oublier le maire d'Aulnoye Bernard Baudoux « qui a tiré la sonnette d'alarme début août ». Le président de l'association d'usagers À fond de train Gérard Dupagny - qui a lui aussi participé à l'étape d'hier reliant Landrecies à Aulnoye - espère « qu'on va stopper cette hémorragie ». Il demande aux manifestants de « tenir bon et de rester très vigilants en 2012. » « On a tous passé un bon moment on est fatigués, on dormira bien ce soir, mais ce n'est pas fini ! », prévient le représentant CGT cheminots Loïc Pietton.

« On est en capacité de gagner »
« On a raison de se battre et on est en capacité de gagner ! », renchérit le maire d'Aulnoye-Aymeries Bernard Baudoux. Et d'annoncer « une manifestation devant la sous-préfecture » dont la date reste à déterminer et d'autres actions, comme la distribution de tracts, la mise en place d'un barrage filtrant... « On pourrait occuper la gare de Lille », propose encore l'élu.

De nombreux élus ont exprimé leur soutien avec ce mouvement « anti-suppression de trains » comme les maires des communes traversées qui, parfois, ont accompagné les manifestants sur une portion du trajet. Le député de la 22e circonscription Christian Bataille est venu les saluer en gare de Leval le maire de Maubeuge Rémi Pauvros ne s'est pas déplacé mais a exprimé, dans un communiqué de presse, « (s) on soutien à cette action ».
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 02 Déc 2011 5:04

La Voix du Nord, 1er décembre
Gérard Dupagny, plus que jamais à fond de train

| LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

Un ancien journaliste invité du Club presse communication du Hainaut : ce sera demain le premier débat public proposé par le CPCH. Et c'est en tant que président d'À fond de train, l'association qu'il a créée, que s'exprimera Gérard Dupagny, sur le sujet polémique des changements d'horaires de la SNCF, à une semaine de leur entrée en vigueur. Nous l'avons rencontré hier. Entre deux trains.


« J'ai toujours pris le train. » Pour Rome où il vécut une dizaine d'années : « D'Aulnoye, on y allait alors directement. » Pour Lille, à son retour en France : « Quand je présentais le journal, j'en préparais le tiers dans le train. C'est un endroit où plus il y a de monde, plus je m'isole. Je dors, je lis, je rencontre des gens : c'est pour ça que le train est très intéressant.

C'est un très bon outil social... » « Combien de fois ne m'a-t-on encouragé à créer une association ? J'avais fait des pétitions qui avaient bien marché. Tu auras plus de poids, me disait-on. C'est vrai, je m'en rends compte aujourd'hui. » Retraité, Gérard Dupagny était l'usager tout indiqué pour passer à l'acte, ce qu'il fit fin 2006 avec une poignée de Valenciennois. Les membres d'À fond de train sont aujourd'hui une trentaine : « Ça ne sert à rien d'être plus, je veux de la qualité, elle prime pour une bonne association. » La sienne s'est assignée deux objectifs. Défendre le principe d'une liaison rapide entre Lille, Valenciennes et la Sambre-Avesnois. Et s'occuper des problèmes rencontrés par les usagers au quotidien. La liaison rapide « prend du plomb dans l'aile », mais dans un combat plus récent, la défense du Corail, l'association a obtenu que le Paris-Cambrai s'arrête toujours à Caudry et que le Paris-Maubeuge ne zappe pas l'arrêt du Cateau le week-end. En outre, les Paris-Aulnoye-Maubeuge pourraient poursuivre jusqu'à Mons et Charleroi. « Quand on se bat bien et avec justesse, on peut obtenir des résultats », se félicite le président, qui a rencontré le ministre Thierry Mariani.

Sur les nouveaux horaires, Gérard Dupagny dénonce l'« autisme » de la SNCF : « On a fait ça en deux ans alors qu'il a fallu quinze ans pour qu'un bon cadencement se mette en place en Suisse ! Où est l'erreur ? » Dans notre région, la « grosse erreur » est de le faire alors que se profilent de gros chantiers, comme la rénovation de la gare de Lille-Flandre « qui va fortement perturber l'arrivée des trains ».

« Il y a presque autant de cas que d'usagers, observe-t-il. Des gens ne peuvent pas changer leurs habitudes parce que leur employeur le leur interdit, mais je connais des usagers ravis des nouveaux horaires. On mettra moins d'une heure pour faire Avesnes-Lille. » Et Valenciennes, avec ses 40 trains par jour vers Lille, « commence à devenir un bon exemple de cadencement. Un train direct met 29 minutes, faites ça en voiture ! » Gérard Dupagny a cette formule : « Les nouveaux horaires pour 2012 sont coulés dans le béton mais pour 2013, ils ne sont pas gravés dans le marbre. » Le Bavaisien croit dans les négociations à venir, seule façon pour son association d'apparaître « crédible » : un leitmotiv dans sa bouche. Même s'il a le sentiment de mener « le combat de David contre Goliath ». « C'est très fatigant et j'ai hâte d'avoir passé la mi-décembre », confesse-t-il.

« Changements d'horaires à la SNCF... et si vous veniez en parler avec Gérard Dupagny ? », débat public, vendredi 2 décembre à 19 h, espace Froissart, 19, place Jehan-Froissart.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 15 Déc 2011 9:58

La Voix du Nord, 12 décembre
Nouveaux horaires de trains : « La SNCF veut la mort de la ligne vers Paris »

La mobilité est déjà le point noir du secteur. Les nouveaux horaires de trains seront-ils un coup de frein à son développement ?

| ON EN PARLE |

Les nouveaux horaires de la SNCF sont entrés en vigueur hier, mais c'est aujourd'hui le grand test pour les usagers.

Des horaires cadencés.- Le passage des trains à intervalles réguliers va permettre à la SNCF d'augmenter le trafic sur le réseau ferré. En outre, la mesure servira aussi à l'ouverture de l'entreprise publique à la concurrence, effective pour le fret depuis 2010, et prochainement pour le transport de voyageurs. « Certes, les nouveaux horaires vont provoquer des perturbations, mais les gens s'y habitueront », relativise Catherine Bourgeois, conseillère régionale en charge des transports, et plus inquiète « des travaux de modernisation qui vont se multiplier ». « La SNCF et Réseau ferré de France doivent effectuer des aménagements d'ici juillet 2012. Nous aurions aimé qu'ils les fassent avant les nouveaux horaires. » De fait, samedi, le réseau picard était en travaux et aucun train n'a circulé sur la ligne Boulogne-Paris - Paris-Boulogne.

Plus de trains, mais...- Des trains décalés de quelques minutes dans le sens Paris-Boulogne, d'une demi-heure environ dans le sens Boulogne-Paris. Voilà les tendances générales des nouveaux horaires. Cette organisation desservira davantage les gares d'Étaples et de Rang-du-Fliers : en moyenne deux trains de plus par jour au départ et deux à l'arrivée. Le week-end, c'est même 28 trains qui partiront d'Étaples, contre 21 aujourd'hui, et 27 qui y arriveront, au lieu de 21. Des chiffres satisfaisants à première vue, mais qui masquent d'autres réalités : des trains plus tôt le matin mais qui s'arrêtent de rouler aussi plus tôt le soir, des horaires « stratégiques » supprimés et plus de trains certes, mais surtout des Paris via Lille. « Pas plus rapides et plus chers,54 E au lieu de 34, dénonce le député Daniel Fasquelle. La SNCF veut la mort de cette ligne ! ». En 2010 déjà, le Montreuillois avait dû mener bataille pour conserver une desserte à peu près digne de ce nom
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 15 Déc 2011 10:12

La Voix du Nord, 10 décembre
« Je m'étais dit "le cadencement ça va être bien". Là, c'est une claque. »

Demain entreront en vigueur les nouveaux horaires des trains express régionaux (TER) dans tout le Nord et le Pas-de-Calais. Présenté comme un moyen de clarifier et régulariser le trafic, le cadencement fait grincer des dents chez certains voyageurs, notamment sur les lignes Jeumont-Lille et Charleville-Mézières-Lille. Témoignages d'usagers.

Onze ans que Cathy prend le train en gare d'Aulnoye. Sambrienne, c'est pour elle le moyen de locomotion le moins cher et le plus pratique pour se rendre chaque jour au bureau, à Lille.

Et pas question d'arriver après 8 heures : la pointeuse à l'entrée veille sur sa ponctualité. Jusqu'ici, Cathy partait d'Aulnoye à 6h55 pour arriver à Lille à 7h47. Dix minutes pour rejoindre à pied son lieu de travail, c'était suffisant. Idem le soir, dans l'autre sens. Dès demain, ce sera une autre paire de manches.

Cadencement oblige, c'est désormais à 6h44 ou 7h06 qu'elle s'embarquera d'Aulnoye. Arrivée à Lille à... 7h55 ou 7h59. Trop tard pour être à l'heure. « Je vais devoir changer mes horaires de travail et partir plus tard un soir par semaine pour atteindre mon quota d'heures de travail. » Bien sûr, elle pourrait attraper le train de 6 h 09, par exemple. Mais allez dire à quelqu'un qui se lève tous les jours à 5h30 d'avancer encore son réveil... « Je trouve que ces nouveaux horaires ne servent à rien, surtout pour l'Avesnois, peste la voyageuse. C'est peut-être bien pour les gens de Valenciennes ou Orchies. Mais comme d'habitude, nous sommes la dernière roue du carrosse. » Dominique, douze ans de TER dans les pattes, dresse le même constat. Lui prend le TER à Hautmont pour rejoindre Lille. « On ne badge pas au bureau mais on doit être présent au plus tard pour 9 heures. Le soir, on ne peut pas partir avant 17 heures. » En prenant le 7h22 à Hautmont, il arrivait à 8h38 à Lille. Dix minutes de marche et le tour était joué. Le soir, comme beaucoup d'autres il partait de Lille Flandres à 17h27. « Maintenant, le train qui va jusqu'à Hautmont part à 17h06. À quelques minutes près je ne pourrai pas l'avoir. Je devrai attendre 18h05. Je n'appelle pas ça un cadencement. Avant, des trains partaient toutes les vingt minutes. Là, certains partent à cinq ou sept minutes d'intervalle. Ensuite il faut parfois attendre une heure (...) Avec des trains qui arrivent à'55 quand on commence à 7, 8 ou 9 heures, comment peut-on être à l'heure ? » Dominique voit dans ces changements d'horaires « décidés sans concertation » un « manque de respect total du voyageur ». Sentiment accentué par les déclarations de Jacques Goolen, directeur régional de la SNCF, que notre journal retranscrivait il y a quelques semaines : « Le cadencement va structurer la vie.

Le train va être moins adaptable à la vie des gens et c'est la vie des gens qui va devoir s'adapter aux horaires de train. Ce n'est pas facile à admettre mais c'est fondamental. » Des propos que l'usager garde en travers de la gorge. « On ne m'enlèvera pas de la tête que la SNCF et RFF veulent dégager du temps de circulation pour le fret étranger afin de rentabiliser le kilomètre de voie. Je m'étais dit "le cadencement ça va être bien".

Là, c'est une claque. » Flavie, utilisatrice du TER depuis huit ans acquiesce. « J'ai pu m'arranger avec ma chef : trois fois par semaine je travaillerai une demi-heure de moins mais en échange je ferai une demi-heure de plus deux fois par semaine. Je rentrerai une heure plus tard qu'avant. Ça paraît bête mais ça rallonge drôlement les journées de travail, surtout quand on se lève à 5h30 tous les jours. » Gérard Dupagny, président de l'association d'usagers À Fond de train ne cache pas son désarroi : « Je me mets aussi à la place de certains employeurs, tout le fonctionnement a été réglé d'avance. On ne peut pas adapter des organisations à chaque personne. » À propos des horaires : « Ça tournait bien. Au fil des ans, le Région faisait changer des petites choses suite à des demandes d'usagers, les horaires s'amélioraient chaque année. Tout cela avait pris trente ans et ça marchait ! Aujourd'hui, on chamboule tout. Et il n'y aura pas de changements en 2012. Ces nouveaux horaires sont coulés dans le béton. » Autre sujet d'inquiétude : le plan de travaux 2012 sur les lignes : « Quarante semaines de travaux sont prévues sur cinquante-deux. Ça veut dire qu'on supprimera des trains pour mettre des bus à la place... On a mis la charrue avant les boeufs.» Gérard Dupagny est prêt à parier que les premiers pas du cadencement se feront sans trop de mal : « Ce sont bientôt les vacances de Noël, les gens ne sont pas là ou se disent "on verra bien". C'est surtout début janvier qu'on se rendra compte des gros problèmes qu'il engendre.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 15 Déc 2011 10:14

La Voix du Nord, 10 décembre
Le train Corail est un modèle « compliqué du point du vue économique »

| EN CLAIR |

Nous avions des questions. Emmanuel Grossin, directeur des lignes intercités Nord pour la SNCF, y a répondu.

> Fréquentation.- « En moyenne, sur une année, dans des trains composés de neuf à dix voitures - donc de 700 places assises - entre 30 et 45 personnes montent et descendent sur les deux gares d'Aulnoye et de Maubeuge. » Ceci sur les 7 allers et retours entre Paris et Maubeuge qui existent aujourd'hui (avant les changements d'horaires de demain). En pourcentage, ce taux de fréquentation représente « 5 à 7 % des places occupées ». Résultat : « Il y avait une offre surdimensionnée par rapport à ce qu'est le marché », souligne Emmanuel Grossin.

> Service public.- En France, « depuis le 1er janvier 2011, le Corail intercités est géré par une convention qui lie l'exploitant - la SNCF - à une autorité organisationnelle - l'État. » Cette convention implique des « droits » et des « devoirs », entre gestion d'une entreprise et nécessité de couvrir un territoire. À titre d'exemple, pour le TER, l'autorité organisationnelle est la Région. Pour le TGV, c'est la SNCF. L'État, pour en revenir à lui, est en revanche actionnaire à 100 % de la SNCF...

> National.- Le train Corail, en France et en chiffre, cela représente 40 lignes dites « de trains d'équilibre du territoire », 350 trains par jour et environ 100 000 voyageurs par jour. À titre de comparaison, le TGV fédère environ 300 000 voyageurs par jour. Au total, quotidiennement, environ 4 millions de voyageurs empruntent le train.

> On l'a échappé belle.- Cette offre surdimensionnée de Corail dans la région « est difficile à faire fonctionner par rapport à l'évolution du marché. » Pour la SNCF, le train Corail est « un modèle compliqué du point de vue économique. Ce n'est pas rien, et ça correspond à un besoin. » Pas de chance, la Sambre-Avesnois, qui voit son offre quotidienne ramenée à cinq trajets allers et retours au lieu de sept « n'est pas un marché important ». Et on ne peut pas dire « qu'il y ait des potentiels de développement importants. S'il n'y avait pas eu la reconnaissance de la mission de service public, il est probable que l'adaptation d'offre aurait été plus sévère. » Cela voudrait-il dire que la Sambre-Avesnois n'a pas franchement d'avenir ?

> Choix.- La nouvelle grille intègre donc cinq trains au lieu de sept et aussi deux belles failles spatio-temporelles de six heures, dans un sens comme dans l'autre, durant lesquelles aucun train ne relie Paris à Maubeuge et à Aulnoye (entre 7h24 et 13h24 dans un sens et 10h37 et 16h37 dans l'autre). Pour réduire son offre, la SNCF a donc choisi de mettre en place « deux trains directs, et un autre, indirect, avec une correspondance de 10 minutes, à Busigny. Demain, il y aura la possibilité d'arriver à toutes les heures dans la tranche de matinée la plus intéressante. » Sachant que le matin, donc, « tout le monde veut arriver vers 8h30 et 9h ». Pour le reste, « on a privilégié les trains les plus remplis au départ de Maubeuge ». C'est-à-dire « en début et fin de journée ».

> A nous de vous faire préférer le TGV ?- Plusieurs usagers ont émis l'hypothèse que ces suppressions de trains sont en réalité une façon indirecte de rediriger les gens vers les TGV de Lille ou de Valenciennes. « Ce n'est pas l'objectif qui a guidé notre réflexion. Ce n'est pas parce que vous rebasculez quelques clients que ça va augmenter » la performance financière du TGV. Bref, « c'est une goutte d'eau dans le sujet TGV ».
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 18 Déc 2011 13:19

La Voix du Nord, 17 décembre
Quand la SNCF rend dingue

Envie d'une petite virée lilloise ? Un conseil, ne vous fiez pas aux différents sites Internet de la SNCF. Visiblement, ils n'ont pas supporté le grand chamboulement des changements d'horaires. Pourtant, d'après la SNCF, tout s'est merveilleusement passé. Pour aller de Boulogne à Lille, le site vous fait passer par Amiens, TGV Haute-Picardie... ou, encore mieux, Bruxelles ou Londres ! Pour la modique somme de 186 euros avec une carte 12-25... Y a comme un gros bug. Plus de renseignements sur infolignes ? Ah ben non, le site est en maintenance. Dernière option, le site TER Nord-Pas-de-Calais. On y trouve bien des horaires. Ceux qui étaient valables jusqu'au 10 décembre

SNCF : suppressions de TER au départ d'Hazebrouck en raison des travaux

Depuis le 11décembre, des bus ont été mis à la disposition des usagers pour remplacer les TER.

| ON EN PARLE |

Certains TER au départ d'Hazebrouck sont supprimés et remplacés par des bus, à cause des travaux effectués sur certaines voies du département. Pour les usagers, il s'agit d'anticiper au maximum ces imprévus.

Après les modifications d'horaires, voici les travaux, et de nombreuses lignes au départ d'Hazebrouck sont concernées. Des TER sont supprimés sur les lignes 6, 7, 11 et 12 à destination d'Arras, Dunkerque, Lille, Calais, Paris, Amiens et Boulogne. D'importants travaux d'infrastructures sont réalisés sur les voies entre Arras et Hazebrouck mais aussi dans d'autres secteurs de la région. Des bus partent depuis la gare d'Hazebrouck pour remplacer les TER supprimés.

Toutes les informations sont disponibles sur le site www.ter-sncf.com (rubrique : Se déplacer en TER/Avant mon déplacement : Travaux TER). Les travaux entre Arras et Hazebrouck ont commencé le 11 décembre et se termineront le 25 mai, ils concernent les lignes 6 et 7 (Arras, Dunkerque, Calais). Des guides horaires sont disponibles sur Internet et en gare d'Hazebrouck pour informer les voyageurs.

Pour les lignes 11 et 12 (Paris, Amiens, Boulogne, Calais et Lille), les horaires seront modifiés et certains TER supprimés en décembre et en janvier. En revanche, aucun TGV à destination de Paris n'est annulé pour le moment.

Il n'est donc pas évident de se déplacer en TER ces temps-ci. Et, pour les usagers, c'est parfois plus difficile avec les travaux sur les voies « Je prends le train en semaine pour me rendre à Béthune. Mais il m'est déjà arrivé de devoir prendre le bus à cause des travaux. C'est parfois beaucoup plus long, quand le car fait des arrêts. La SNCF n'a pas le choix dans ce cas-là, et elle anticipe plutôt bien les perturbations. Mais il vaut mieux garder son carnet d'horaires sur soi au cas où », précise Pierre, un étudiant.

Pour d'autres, le problème des travaux vient s'ajouter à celui des modifications d'horaires : « Je n'ai plus de train direct pour me rendre à Bergues. Il faut alors enchaîner les correspondances, c'est un peu compliqué. Et avec les travaux, je vais devoir prendre un bus lundi matin pour aller à Liévin », confie Stéphane, en formation à l'AFPA. Pour les usagers, il faudra s'adapter au maximum... pour ne pas rater son train ou son bus.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 06 Jan 2012 10:32

La Voix du Nord, 6 janvier
« Arrêt Mont-de-Terre » : des trains en quantité, des horaires modifiés et des cheminots contrariés

«L'arrêt Mont-de-Terre n'est pas le plus convivial, mais les usagers y sont habitués.»

« Oh là. Le Mont-de-Terre, c'était la plaque tournante ! » C'est bien de trafic dont Daniel l'Hellemmois parle. Un trafic qui s'est fait pendant des dizaines et des dizaines d'années, au vu et au su de tout le monde, dans ce bout de ville dont les habitudes de vie sont autant accrochées à Fives qu'a Hellemmes. Daniel parle de trafic ferroviaire. « C'est vieux ça, mais il y avait au Mont-de-Terre une plaque circulaire avec des rails dessus qui tournait en fonction de la direction que les trains devaient prendre. »

La gare du Mont-de-Terre, devenue avec le temps un simple arrêt, vient de se retrouver bien malgré elle au coeur de l'actualité. Il y a quelques jours, on a lu dans un hebdomadaire régional que le nouveau cadencement mis en service mi-décembre par la SNCF sur les lignes du réseau ferroviaire était synonyme de réductions « drastiques » des arrêts à Fives. Dans le petit monde des amoureux fivois du chemin de fer, l'affaire a fait grand bruit. Le train et le Mont-de-Terre ont en effet des trajectoires communes. Pascal Labbée, mémoire fivoise, n'a rien oublié des premiers épisodes - on est fin XIXe. Le chemin de fer est alors aux portes de la ville mais, tel un Buffalo Bill résistant à l'invasion mexicaine à Fort Alamo, les Lillois ne veulent pas qu'on perce les remparts. « Le train, ça pollue », dit-on à l'époque. La première gare de voyageurs (Lille-Flandres n'existe pas encore dans l'esprit des aménageurs) restera à Fives, sur le Mont-de-Terre, à quelques mètres de l'arrêt qui porte toujours en 2012 le même nom. La suite ? C'est Fives Cail Babcock et la vie industrielle qui s'est développée autour.

Tout ça, c'est de l'histoire ancienne. La « gare » du Mont-de-Terre, c'est aujourd'hui un escalier qui prend l'humidité et des panneaux de signalisation tagués. Même virtuellement, son image ne fait pas rêver : pas de bus, pas de tramway, pas de taxi et pas plus de métro que de distributeurs de titres de transport... Improbable décor qui est pourtant celui dépeint sur le site internet « TER Nord - Pas-de-Calais » en guise de fiche d'identité pour cette gare. Il n'y a que l'automobiliste et le cycliste pour, ici, trouver leur bonheur : il y a un parking pour leurs engins respectifs.

Un vilain décor et moins de voyageurs que dans son glorieux passé. « Pour la SNCF, cet arrêt n'est pas rentable puisqu'il est utilisé en majorité par des cheminots qui ne paient pas le train », raconte un habitué. Dominique Plancke, l'élu lillois en charge des transports au conseil régional, a fait les comptes : « 388 montées-descentes par jour à l'arrêt Mont-de-Terre : il n'y a pas de casse du service. »

« Le cul du train »
Alors, coupes franches dans les arrêts ou non ? Le conseiller régional tord le cou à cette idée : s'y arrêtent vingt-neuf TER contre trente auparavant. Sur le thème du cordonnier mal chaussé, les cheminots ont fait les mêmes calculs, mais n'ont pas applaudi quand ils ont pris connaissance des nouveaux horaires. « C'est la galère », confirme l'un de ceux-là, employé aux Ateliers du matériel. Beaucoup regrettent notamment le train qui les prenait quelques minutes après 16 h. « Celui-là a été supprimé. » Il y en a un une vingtaine de minutes plus tard ou alors il faut attraper celui qui passe un peu plus tôt. « C'est vrai que l'arrêt Mont-de-Terre n'est pas le plus convivial qui soit, mais les usagers y sont habitués. Pour certaines personnes, surtout celles qui vont au-delà de Valenciennes, si elles ne courent pas à la sortie du boulot, quand elles arrivent à la gare, elles voient le cul du train. Après, il n'y a pas trente-six solutions, il faut attendre le suivant, ce qui dans certains cas rallonge d'une petite heure le temps de trajet dans la journée. » Tout le monde en conviendra : il n'y a pas là de quoi faire du Mont-de-Terre le nouvel épicentre de la contestation du cadencement.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 12 Jan 2012 10:09

La Voix du Nord, 12 janvier
Dunkerque-Hazebrouck : des TER remplacés par des cars jusqu'en février

Des perturbations sont à prévoir jusqu'au 2 février.

Des essais électriques, réalisés en gare de Lille Flandres, modifient les toutes nouvelles habitudes des usagers de la ligne TER Dunkerque-Hazebrouck. Depuis lundi et jusqu'au 20 janvier, certains trains sont remplacés par des cars, au départ des gares. Ces véhicules de substitution mettent environ 1h15, pour parcourir le trajet, contre entre 20 minutes et 1h19 pour les trains.

Dans le sens Dunkerque-Hazebrouck, quatre TER sont provisoirement supprimés. Il s'agit de ceux de 10h39, 12h08, 12h39 et 13h08. En lieu et place, leurs usagers peuvent monter à bord de cars, dont les départs sont prévus à 9h43, 11h43 et 12h14.

Dans l'autre sens, quatre trains sont également concernés par les travaux. Ceux de 9h19, 10h48, 12h48 sont remplacés par des cars.

Deux partent à 9h28. Le premier s'arrête à Bergues, le second dessert toutes les gares entre Hazebrouck et la cité de Jean Bart. Les autres départs sont fixés à 10h58 et 12h59. Le TER de 18h09 est aussi supprimé, jusqu'au 20 janvier. En revanche, il ne fait pas l'objet d'un remplacement, dans la mesure où un autre TER - direct - part à 18h29.

Entre le 20 et le 23 janvier, les horaires « classiques » reprendront leurs droits, avant de faire l'objet de nouvelles modifications, en raison d'autres travaux. Cette tranche durera jusqu'au 2 février.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 14 Jan 2012 11:20

La Voix du Nord, 14 janvier
Depuis la mise en place du cadencement, c'est le voyage debout à l'heure de pointe

Depuis le 11 décembre, les usagers de la SNCF ontdû prendre de nouvelles habitudes avec la mise en place du cadencement. Dans l'ensemble, ils seraient plutôt satisfaits. Des anomalies ont néanmoins été détectées, dont deux importantes dans le département : l'une à Douai et l'autre au départ d'Armentières, à 6h46, sur la ligne Dunker- que-Armentières-Lille. En semaine, le train est bondé ! Nous sommes montés à bord, lundi, avec François, Chapellois de 41 ans, et un autre François, Armentiérois de 29 ans.

Hall de gare, à Armentières, 6h30, les voyageurs se pressent, la mine souvent endormie. Un coup d'oeil au tableau d'affichage : le train de 6h46, en direction de Lille, affiche quinze minutes de retard pour cause « d'incident d'installation ». Brigitte, Saillysienne de 53 ans, salariée d'EDF à Lille, et Maïté, 60 ans, Laventinoise, salariée au rectorat, à Lille également, sont des habituées du train suivant, celui de 6h57. Elles soufflent : « On va devoir prendre celui de 6h46, on va être serrées comme des sardines ! » Ce train-là est en effet réputé pour être bondé depuis les changements récents. Et avec le retard de ce lundi matin, leur pronostic risque de s'avérer exact. Elles nous quittent pour rejoindre le quai : « On va aller voir. Parfois, ils annoncent des retards et, finalement, le train arrive plus tôt que prévu ! » Des habituées, vous dit-on !

Capacité dépassée
Elles ont raison. Il est 6h55, le train entre en gare avec une cinquantaine de passagers sur le quai, prêts à grimper dans une des trois voitures. Parmi eux, nous rencontrons les deux François. Nous nous engouffrons avec eux dans un train... bien chargé ! À cette heure de pointe, le volume d'usagers est impressionnant. Le train, d'une capacité de cent soixante places, est bien trop convoité.

À l'intérieur, pas de grandes surprises. Toutes les places assises sont occupées par des usagers en provenance de Dunkerque ou d'Hazebrouck. Les strapontins sont aussi une denrée rare. Sans compter les vélos suspendus qui grignotent un peu plus d'espace. Autant dire qu'il est difficile de marcher dans les allées, occupées par des usagers ou de grosses valises trop lourdes à soulever. « C'est parfois pire que le métro à Bruxelles », rit François, le quadragénaire.

Les deux hommes ont fait connaissance la semaine dernière sur le quai de la gare. Ils ont trouvé une place debout contre la porte parmi des lycéens, le nez dans leur cahier. Tous deux prennent le problématique « 6h46 » sur lequel l'équipe régionale du cadencement de la SNCF se penche depuis le lancement. Les deux François changent ensuite de gare à Lille pour se rendre en TGV à Bruxelles, où ils travaillent.

Une solution
Bien rodés à l'exercice, ils expliquent que le train partait auparavant d'Armentières et non de Dunkerque. « Avant, on avait donc toujours une place assise. Depuis, c'est quasiment impossible. » Ils devront rester debout, comme beaucoup de voyageurs, durant les treize minutes de trajet. Mais malgré cette surcharge, ils avouent que le cadencement est à leur avantage. « On gagne dix minutes sur nos trajets quotidiens et nous avons un peu plus de temps pour faire notre changement entre les deux gares. » •

Depuis notre reportage, les usagers que nous avons suivis ont dû trouver une place assise dans le « 6h46 ». Hier, la SNCF a résolu le problème en changeant entièrement de matériel : les voyageurs montent dorénavant dans un autorail à grande capacité (AGC) avec 223 places. Une rame plus aérée qui risque de faire des envieux !
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2012 14:40

La Voix du Nord, 16 janvier
TER Lille-Dunkerque : nouvel horaire ce matin à Armentières et suppression de l'arrêt à Nieppe

Suite à une pétition lancée par des usagers, la SNCF modifie aujourd'hui les horaires du premier TER Lille-Dunkerque.

| L'ACTU DE LA SEMAINE |

Depuis la mise en place du cadencement, lancé le 11 décembre, les usagers du train ont dû prendre de nouvelles habitudes.

Eh bien, ce matin, les usagers du premier TER Lille-Dunkerque, au départ d'Armentières, vont reprendre leurs vieilles habitudes. Si tout se déroule comme nous l'avait annoncé la SNCF, les clients devraient prendre ce matin leur train à 6h30 et non plus à 7h03. Ce qui implique aussi la suppression de l'arrêt de 6h32 à la gare de Nieppe.

Ce changement fait suite à la pétition lancée et signée dès le 11 décembre par une centaine de personnes dont une majorité d'usagers de ce TER. Seconde bonne nouvelle, les voyageurs n'ont plus de correspondance à prendre à Hazebrouck. Ils peuvent rester dans le train jusqu'à leur arrivée à Dunkerque à 7h19.

Autorail à grande capacité
Un autre changement a été réalisé, depuis vendredi cette fois-ci avec l'arrivée d'une nouvelle rame sur le TER Dunkerque-Lille, au départ d'Armentières à 6h46. Ce train qui était jusqu'alors bondé vient d'être remplacé au profit d'un autorail à grande capacité avec deux cent vingt-trois places au lieu de cent soixante places auparavant.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar greg59 » 17 Jan 2012 9:53

De toute façon la SNCF comme la région vont devoir commandées des rames à grande capacité pour le futur, car les rames sont pleine en heure de point du littoral vers la métropole lilloise, et du bassin minier à Lille, comme le Maubeuge - Jeumont - Valenciennes - Lille
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar 15063 » 19 Jan 2012 7:56

Il y a des Régio 2N en commande, 18 rames sjmsb. Les VR2N, que ces rames devaient remplacer, seraient finalement conservées jusqu'en 2025 si un accord est trouvé avec la SNCF pour affecter au parc TER des BB 22200. Les Z2N étaient données partantes pour l'IDF qui aurait finalement renonçé devant le coût de leur RG + adaptation RER. Si la croissance du trafic se poursuit, il faudra peut-être songer à allonger les quais des petites gares pour passer les rames à 8 voitures. Une telle compo rentre en gare de Lille-Flandres, même du côté tri-postal (*).

(*) J'en ai été témoin, une UM de Z2N a été mise à quai un jour suite à une erreur.
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 20 Jan 2012 20:11

nord-pas-de-calais.france3.fr, 19 janvier
Le dispositif train-route pour l'Enduropale 2012

La SNCF, la Sanef, la FFMC, la Dir Nord et le Cricr communiquent et préparent l'afflux des spectateurs...

[...]

La SNCF est également de la partie avec davantage de TER à destination du Touquet. Le dispositif à destination de la gare d'Etaples, située à 5 km du Touquet est reconduit. On compte un aller et retour de plus sur les lignes Lille - Etaples (via Hazebrouck - Calais - Boulogne et via Don Sainghin - Béthune - Saint-Pol). Un aller retour de plus sur la ligne Boulogne - Etaples également. Horaires des trains disponibles sur www.ter-sncf.com (région Nord Pas-de-Calais) à partir du 20 janvier.

Des bus relieront Etaples au Touquet aux horaires d'arrivées des trains. Tarification : pass régional Grand Air soit 7 euros par an ce qui permet au premier accompagnant d'avoir un tarif réduit de 50% et aux trois personnes suivantes de bénéficier de billets à 10 cents d'euros.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 24 Jan 2012 14:10

La Voix du Nord, 24 janvier
Une quinzaine de lycéens de Saint-Jacques pénalisés par les horaires de train

L'établissement a créé une carte provisoire d'arrivée tardive pour les élèves pénalisés par les trains.

| ON EN PARLE |

À l'institution Saint-Jacques d'Hazebrouck, de nombreux élèves prennent quotidiennement le train. Depuis la mise en placedu cadencement en décembre et le début des travaux entre Arras et Hazebrouck, une quinzaine de lycéens arrivent en retard le matin. L'établissement et les familles s'organisent pour trouverdes solutions.


Maxime, Jeanne et Benoît font partie de la quinzaine d'élèves qui accusent des retards systématiques en cours le matin quand ils commencent à 8h10. Ils empruntent tous les trois la ligne Arras - Calais, aux arrêts de Lillers et Isbergues, et arrivent à 8h04 en gare d'Hazebrouck, quelques secondes avant le retentissement de la première sonnerie.

Élèves de première scientifique, Maxime et Benoît ratent un quart d'heure de maths les lundis et mardis. Pour Jeanne, c'est quinze minutes de SVT qui passent à la trappe le mardi. « On pose un problème au professeur qui est obligé de s'arrêter, déclare Maxime. Le corrigé des exercices est encore au tableau mais nous n'avons pas les explications orales qui l'accompagnent. » Les trois lycéens sont également en retard pour les devoirs surveillés le jeudi et le cours d'accompagnement personnalisé le vendredi.

L'établissement a tenté de s'adapter. « Nous avons repris les emplois du temps des élèves qui ne pouvaient plus arriver à l'heure et nous les avons changés de classe ou de groupe lorsque c'était possible, avance Reynald Czainski, conseiller principal d'éducation. La quinzaine d'élèves qui demeurent pénalisés bénéficient d'une carte provisoire d'arrivée tardive qui leur permet de se rendre directement en classe. » Ces derniers prennent en majorité le train aux arrêts desservis entre Béthune et Hazebrouck et à Steenwerck.

Qualité de la vie scolaire
Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques, a multiplié les courriers pour faire part des difficultés des lycéens. « Je ne fais pas toutes ces démarches pour embêter les gens mais pour participer au confort de la vie scolaire des élèves », tient-il à préciser. La crainte du directeur ? Le risque que des familles décident de changer leurs enfants d'établissement.

« Avec les travaux entre Arras et Hazebrouck, le nombre de trains en circulation est réduit, ce qui modifie les horaires, explique François Loridan, chef de projet régional pour le cadencement à la SNCF. À la fin du mois de mai, les usagers pourront arriver à 7h39 à Hazebrouck, comme prévu en période normale de cadencement. Pour Steenwerck, il ne faut pas oublier qu'il s'agit de transport de masse. Les horaires sont construits en fonction du volume des passagers. Pour les TER, c'est le conseil régional qui nous transmet ses demandes. » D'autres lycéens de Flandre intérieure sont également pénalisés, notamment à l'Institut et au lycée Saint-Joseph. Au lycée Sainte-Marie de Bailleul, le directeur a choisi de reculer l'heure du début des cours. « Nous avons aussi réfléchi à décaler les horaires le matin, témoigne Jean-Pierre Bailleul. Ce faisant, nous aurions réduit la pause pour le repas du midi. Cela aurait augmenté le nombre de repas à servir. Il aurait aussi fallu modifier les horaires du collège puisque certains professeurs enseignent dans les deux entités et les collégiens fréquentent le même self que les lycéens. » En attendant, les familles des lycéens de Saint-Jacques s'organisent. Les parents de Maxime et Benoît les conduisent le jeudi pour les devoirs surveillés.

Même chose pour la maman de Jeanne lorsqu'elle le peut. Certains élèves prennent un bus ou un train plus tôt qui les fait arriver aux environs de 7h à Hazebrouck, synonyme pour eux de journées à rallonge. « Certains parents m'ont demandé la liste des élèves qui partent des mêmes villages pour mettre en place du co-voiturage, notamment à Steenwerck », rapporte le directeur. Ce dernier ne manquera sûrement pas de revenir sur ces difficultés lors des prochains comités de ligne, au mois de mars.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 04 Fév 2012 21:59

La Voix du Nord, 4 février
Des travaux sur les rails reliant Arras et Hazebrouck perturbent ceux de Béthune

Ce week-end, aucun train ne desservira la gare de Béthune. Des cars seront mis en place sur toutes les lignes concernées. C'est déjà le quotidien des usagers des 6 et 7.

| ON EN PARLE |

On a beaucoup parlé, mi-décembre, des changements d'horaires à la SNCF. Au point que des perturbations causées par certains chantiers seraient presque passées à la trappe. Pourtant, les voyageurs béthunois utilisant les lignes 6 et 7 pour se rendre vers Hazebrouck ou Arras doivent s'adapter au quotidien et jongler avec des grilles horaires ponctuées de variantes. Comme ce week-end : aucun train ne desservira la gare de Béthune.

1 Des cars et des variantes dans les horaires « L'autocar en provenance d'Arras et à destination d'Hazebrouck partira place de la gare à... » C'est le genre d'annonces prononcées désormais quotidiennement par Madame SNCF. Sur 45 TER passant par Béthune via ces deux lignes, en semaine et dans le sens Arras - Calais, 24 étaient remplacés par des cars depuis le 11 décembre et jusqu'à hier. Oui, jusqu'à hier car la grille horaire présente quelques variantes. Trente-huit exactement, réparties sur une période d'à peine quatre mois. Trente-huit changements temporaires avec lesquels les usagers doivent penser à jongler depuis le 21 janvier et jusqu'au 6 mai. Une autre grille sera ensuite mise à disposition, jusqu'au 25 mai, date de fin prévue pour ces travaux. Un exemple ? Aucun train ne passera par la gare de Béthune entre aujourd'hui à partir de 17h et lundi jusqu'à 5 heures, chantier de maintenance oblige.

2 « La mise en place est derrière est nous » Un vendredi comme les autres, 10 heures. Huit minutes plus tard, un autocar se range sur le côté gauche de la gare ferroviaire. Trois personnes en descendent, deux autres montent. Au total, le véhicule compte une dizaine de passagers. C'est peu. Le chauffeur confirme. « D'habitude, c'est trente ou quarante, avoue-t-il. Depuis le début des travaux, ils sont de moins en moins nombreux. Certains ont trouvé d'autres solutions ou prennent la voiture. » D'autres - une minorité apparemment - n'ont pas le choix. « Aujourd'hui, cela va quand même mieux pour eux », poursuit le chauffeur. Il fait allusion au temps qu'il a fallu pour que cette nouvelle organisation se mette en place, « trois semaines à un mois », même s'il faut toujours composer avec certains obstacles inévitables : les bouchons, « dès 5h à Arras et le soir également à Hazebrouck ».

Dans tous les cas, les trajets sont plus longs, presque multipliés par deux pour certains. Il faut par exemple compter 1h40 de voyage entre Arras et Hazebrouck vers 5h, avec seulement deux arrêts en gare de Lens et Béthune, et plus de deux heures quand le car dessert six ou sept gares intermédiaires.

Si le chauffeur indique qu'à partir de ce lundi 6 février, « il y aura un peu plus de trains et moins de cars », la SNCF indique, quant à elle, avoir déjà effectué un réajustement en fonction des demandes ou besoin des usagers.

3 Cinquante kilomètres de rails à restaurer Quarante à cinquante ans. C'est le laps de temps qu'il faut à une voie ferrée pour subir un nouveau lifting. Et six mois. C'est ce qu'il faut à Réseau ferré de France (RFF) pour effectuer, en fait, toute la maintenance nécessaire entre Arras et Hazebrouck (appareils de voies type aiguillage...), mais aussi et surtout pour rénover, à partir du 20 février et jusqu'à mai, les 51 kilomètres de chemin de fer qui séparent Arras et Isbergues. Il s'agit d'un renouvellement complet des voies, du balastre et des rails, qui nécessite l'usage d'un « train-usine », qui « permet de restaurer un kilomètre de voie sur une journée », indique-t-on chez RFF. « Nous profitons aussi de cette période pour faire d'autres petits travaux, pas forcément en lien direct, mais qui ne gênent ainsi pas davantage le trafic. » Coût de ce projet, entièrement financé par le gestionnaire et propriétaire du réseau ferroviaire : 77 millions d'euros.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 05 Fév 2012 10:47

La Voix du Nord, 5 février
Un comité sans trop de friture, hier, sur la ligne TER Arras - Lens - Béthune - Hazebrouck

| ON EN PARLE |

Le comité de la ligne 10 du transport express régional (TER) s'est réuni hier matin au lycée Condorcet.


Les quelques usagers présents ont fait part de leurs remarques aux représentants de la Région, de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF).

Un meilleur accès à Vimy ?
L'accès au quai en direction de Lens s'est un peu trop avancé en raison des travaux réalisés à la gare de Vimy.

André Vion, usager, demande que cet accès se fasse à hauteur de l'abri, plus pratique semble-t-il.

Quels travaux prévus à Farbus ?
Le maire de la commune située entre Lens et Arras s'est déplacé pour poser cette simple question. Il lui sera répondu, précise-t-on, mais un peu plus tard. En attendant, Jean-François Dépret signale que la place de la gare est jonchée de matériel de chantier qui fait un peu désordre. « Il n'y a pas de petites nuisances », concède Cécile Bourdon, conseillère régionale. La question sera remontée à qui de droit.

En arrière, Noeux !
Christophe Jeseck travaille à Noeux-les-Mines et prend le train tous les matins d'Arras. « Je suis obligé de prendre la correspondance à Béthune pour revenir à Noeux », explique l'usager. En fait, il voit passer la gare de Noeux sous ses yeux, arrive à Béthune où il se dépêche (2 minutes chrono !) de prendre la correspondance dans l'autre sens. « Dès fois, j'aimerais bien tirer le signal d'alarme », ajoute-t-il en souriant. Cette situation provisoire est due aux travaux sur la ligne. Le ralentissement des trains provoque un passage obligé par les grandes gares du secteur. D'ici mai la situation sera rétablie, garantit la SNCF. Christophe retrouvera alors son direct Arras-Noeux.

Béthune, Dunkerque et Hazebrouck au milieu.
Héléna prend le train tous les matins de Béthune à Dunkerque pour son travail. « Avant on mettait 55 minutes. Depuis le 11 décembre, on met en moyenne 1h20 et 1h25 », indique la jeune femme. « Le gros problème, c'est qu'il y a une correspondance systématique par Hazebrouck sur ce trajet », ajoute son compagnon. Héléna voudrait bien retrouver un horaire qui lui permette d'arriver entre 7h30 et 7h45. Elle le dit pour elle et « les autres travailleurs » ainsi que pour les élèves qui se rendent à Dunkerque. Selon RFF, un direct matinal Arras-Béthune-Dunkerque serait dans les tuyaux pour 2013.

Lens, Liévin : fermeture de trois passages à niveaux.
Les travaux de renouvellement de voie vont bientôt arriver sur le secteur de Lens. Ils entraîneront la fermeture de trois passages à niveaux : Liévin (Jules-Guesde) du 20 au 27 février de 8h à 18h ; Lens (Léon-Blum) du 1er mars au 23 mars de 20h à 20h ; Liévin (rue Delebecque) du 5 mars au 23 mars de 20h à 20h
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 06 Fév 2012 9:14

La Voix du Nord, 6 février
TER : les usagers de la ligne 3 cherchent encore leur Étoile

Les voyageurs de l'Étoile de Cambrai ont interpellé hier les responsables de la ligne TER.

| ON EN PARLE |

Le Comité de ligne de l'Étoile de Cambrai s'est de nouveau réuni, hier matin, dans les locaux du lycée Paul-Duez, pour débattre des problématiques.

C'est la première réunion du Comité de ligne TER n°3 (lignes de Cambrai à Douai, Valenciennes et Busigny) depuis la mise en place en décembre de la nouvelle organisation des trains, « le cadencement ». L'occasion pour les élus, les responsables SCNF et RFF (Réseau ferré de France) et les usagers de faire un premier bilan.

> Les arrêts supprimés : - Bertry : La SNCF s'engage à renforcer les dessertes les dimanches et fêtes, notamment pour permettre aux étudiants de rentrer à Lille.

- Arleux et Cantin : « Le cadencement a un impact réel sur la localité : les gens reprennent leur voiture », regrette Patrick Masclet. Le maire d'Arleux déplore la suppression de l'arrêt dans sa commune d'un train au départ de Lille. « On nous demande de dépenser 250 000 E, pour des travaux de la gare à 800 000 E en tout. A quoi ça sert si c'est pour regarder passer les trains ? Si rien n'est fait, je ne pourrai pas. C'est trop d'argent dépensé pour rien ». Le souci, explique le représentant de la SNCF Jean-Paul Decourcelles, est que l'on ne pourrait rétablir ces arrêts qu'en supprimant ceux d'Aubigny-au-Bac et Sin-le-Noble. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a qu'une seule voie entre Douai et Cambrai. Or, « Ces trains s'inscrivent sur cette voie unique dans les trajets Douai - Lille et Saint-Quentin - Maubeuge dont les usagers nous réclamaient des directs, souligne Sébastien Mosson, de la RFF. Faudra-t-il les maintenir ou s'autoriser à remettre des correspondances qui ralentiraient ces trajets ? » > Le problème de régularité : De nombreux usagers pointent du doigts des retards de trains. Un contrôleur évoque un cas particuliers : un pont qui fait ralentir le train Cambrai - Valenciennes jusqu'à 10 km/h. « Ce retard à l'arrivée n'est pas indiqué. Comment les gens peuvent-ils prévoir ? s'insurge-t-il.

Et puis, pourquoi la RFF semble attendre 2015 pour faire les travaux nécessaires ? » Tous reconnaissent le problème. Mais se renvoient la balle. « La SNCF nous a dit que la vitesse devrait repasser à 40 km/h... Je ne sais pas pourquoi ce n'est pas encore fait », affirme Sébastien Mosson. Dominique Plancke, du conseil régional, assure que la Région s'en préoccupe. « C'est frustrant pour tout le monde, souffle-t-il après la réunion. On est d'accord avec eux : cette manière de dire "Ce n'est pas nous" n'est pas satisfaisante ».

> Autre information : Dans le cadre de la mise en accessibilité des gares aux personnes handicapées prévue par la loi 2005, celle de Caudry sera concernée dans l'année ainsi que celle de Cambrai qui subira des travaux d'aménagement des pôles d'échanges. Des abris-voyageurs anti-vandalisme seront installés en gare de Cattenières.

En tous cas, usagers et responsables sont d'accord sur un point : il serait bien utile que des comités de lignes inter-régionaux soient créés, à l'image de ces réunions d'échanges, pour évoquer les autres sujets de discordes et surtout, pallier le manque d'information qui semble être le point peut-être le plus épineux pour les voyageurs. •

En attendant, le syndicat CGT de Douai et Cambrai organisent un débat ce vendredi, salle Quai n°1 en gare de Douai dès 9h, en présence de personnalités du Douaisis, du Cambrésis et de Somain, dont le nouveau président du comité de l'Étoile, Frédéric Chéreau.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 09 Fév 2012 10:32

La Voix du Nord, 9 février
L'accessibilité des personnes à mobilité réduite, priorité 2012 sur la ligne Lille - Béthune - Saint-Pol

Michel Hecquet, président du comité, et les représentants SNCF se sont réjouis des bons chiffres 2011.

| TER |

Les participants sont arrivés au compte-gouttes à ce 15e comité de ligne TER Lille - Béthune - Saint-Pol, mardi soir à la Charité. Les réunions du samedi matin rassemblent d'ordinaire un peu plus. Cela n'a toutefois pas empêché les projets d'être présentés, ni les questions d'être posées.


Intégration tarifaire.- Kesako ? Cela signifie qu'à partir du 1er avril, les usagers des autobus et trains, pourront voyager à l'intérieur du périmètre de transports urbains Artois Gohelle avec le même titre. Sont ainsi concernés les abonnements Tout public et Jeunes, mensuels et annuels, et 27 gares.

L'accessibilité : une priorité.- Début 2010, un schéma régional d'accessibilité avait été élaboré par la Région et adopté. L'idée : se mettre en accord avec la loi du 11 février 2005 qui oblige à rendre les TER accessibles aux personnes à mobilité réduite pour 2015. Cela comprend des réhaussements de quais, des changements ou aménagements de matériels roulants, etc. Et 48 gares sont concerneés, dont un certain nombre sur la ligne n°7...

Les petites gares en ébullition.- Des études sont en cours pour une amélioration de l'accessibilité et de modernisation à Don-Sainghin, Haubourdin et Saint-Pol. Les travaux, eux, sont prévus pour 2013, voire 2014 pour Wavrin, où est aussi prévu un parking de 70 places.

À Pernes-Camblain, un abri sera installé cette année, et la Région compte proposer à la mairie des idées d'aménagement pour les abords de la gare. À Vis-à-Marles, Artois Comm. a mené une étude visant à la création d'un parking de 30 places, d'un quai bus, d'un cheminement et d'une passerelle piétons et vélos vers les quais et au-dessus de la Clarence, d'un abri à vélos, et un déplacement du quai. À Loos, un abri voyageurs anti-vandalisme sera installé en 2012.

Une sixième voie à Béthune ?- RFF a terminé son étude avant-projet relative à la mise en accessibilité des quais et du souterrain. Un plan de financement est en cours d'élaboration. En question notamment : l'aménagement d'une 6e voie.

Des travaux sous peu à La Bassée.- Outre l'accessibilité aux personnes handicapées, qui doit être là encore améliorée, les travaux du pôle d'échanges devraient démarrer au cours de ce 1er trimestre, pour une mise en service en 2013.

Plus de trains.- Le cadencement n'aura pas forcément eu beaucoup d'impact sur cette ligne n°7 puisque les grilles horaires existantes étaient déjà récentes. Néanmoins, quelques gares ont vu leur nombre d'arrêts augmenter : 10 dessertes ont été rajoutées à Cuinchy, 1 à Beuvry, 5 à Marquillies et Salomé.

Des chiffres satisfaisants...- Les représentants SNCF ne cachent pas leur joie. Sur l'axe Lille-Béthune, la régularité des trains a atteint, en 2011, 94,3 % contre 90,8 % en 2010, et 94,7 % en décembre contre 86,3 % 12 mois plus tôt. Même réussite sur l'axe Lille-Saint-Pol-Étaples. Et cela s'accompagne d'une hausse de la fréquentation.

... Et des conséquences.- Les principales questions posées mardi par les usagers présents portaient sur le manque de voitures à certaines heures de pointe. Certains trains, notamment celui arrivant à Lille à 8h50, seront équipés d'une voiture supplémentaire. Ce qui n'est apparemment pas un luxe. « Les trains sont de plus en plus bondés. Ne seriez-vous pas victimes de votre succès ? », a demandé un usager. La question est posée.

CGT contresuppression de trains : « Tous en gare de Lille-Flandres »

| MANIFESTATION |

Pour le maintien de la desserte corail Maubeuge - Aulnoye - Paris, l'Union locale ...


CGT d'Aulnoye-Aymeries et le syndicat CGT des cheminots d'Aulnoye-Aymeries seront présents le samedi 11 février en gare de Lille-Flandres. Comme ils ont pris une part active dans la campagne de pétitions (plus de 3000 signatures recueillies à ce jour) et dans la marche Saint Quentin - Aulnoye les 16,17 et 18 novembre, ils entendent poursuivre leur action. Les syndicalistes CGT avancent des propositions partagées par le collectif PCF - Front de gauche pour permettre aux usagers de l'Avesnois de se rendre ou revenir de Paris à des horaires attractifs : en modifiant l'horaire des 2 premiers trains pour arriver à Paris à 7h50 et 8h50 (et non 7h20 et 9h20) en créant 2 trains permettant d'arriver à Paris vers 12h50 et 19h50 ¢créant 2 trains permettant d'arriver à Aulnoye respectivement à 14h25 et 16h25. En matière de création, il s'agirait de prolonger des trains qui sont désormais origine ou terminus Saint-Quentin, soit à 32 minutes d'Aulnoye. Et de réactiver la ligne Aulnoye - Maubeuge - Mons au service voyageur.

Pour soutenir ces propositions et pour maintenir une desserte corail de qualité les syndicalistes CGT aulnésiens souhaitent « continuer d'agir tous ensemble ».

C'est pourquoi l'Union Locale CGT d'Aulnoye-Aymeries et le syndicat CGT des Cheminots d'Aulnoye-Aymeries appellent les usagers, la population, à participer au rassemblement en gare de Lille-Flandres le samedi 11 février 2012 à 10h30 (rendez-vous en gare d'Aulnoye à 8h30 pour un départ collectif en train).
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 10 Fév 2012 20:34

Un Culoz bis en perspective.

L'Observateur du Valenciennois, 10 février
Trith-Saint-Léger. Un centre de récupération de wagons de la SNCF pourrait voir le jour

Trith-Saint-Léger développe un projet très original : un centre de récupération de wagons pourrait sortir de terre. L'ancien site Usinor serait à nouveau utilisé et des emplois seraient générés.

Un centre de récupération de wagons de la SNCF devrait s’implanter à Trith-Saint-Léger. « Ce n’est encore qu’au stade de l’avant-projet », prévient Jean-Michel Hiolle, qui gère les entreprises du même nom, à l’initiative du dossier.

L’idée consiste à utiliser le site anciennement dédié à Usinor pour accueillir ce centre. « La SNCF stocke de plus en plus de wagons et de locomotives », raconte Norbert Jessus, maire Trith-Saint-Léger. « Le site servira à la déconstruction de ces wagons et locomotives. » L’ancien site d’Usinor retrouverait donc une seconde vie.

Avec les deux sites LME, le site couvrirait une zone d’environ 807 000 m2. La date des travaux demeure inconnue. « C’est à Jean-Michel Hiolle d’activer la locomotive », s’amuse le maire de Trith-Saint-Léger.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 11 Fév 2012 11:17

La Voix du Nord, 11 février
Comité de lignes en Sambre-Avesnois : le TER à grande vitesse fait du sur place

Il a été question de la ligne à grande vitesse entre Fourmies et Lille, en stand by...

| INFRASTRUCTURE |

Le comité de lignes, instance qui ouvre le dialogue entre les usagers du train régional, la SCNF et la Région s'est déroulé mardi soir à Aulnoye. La Sambre-Avesnois, mal servie par le nouveau cadencement SNCF et refroidie par les dernières péripéties de la ligne à grande vitesse, avait des choses à dire.


Hélas, peu d'usagers avaient fait le déplacement, laissant la parole aux habituels porte-voix : l'association A fond de Train, les syndicats cheminots et les élus. Ils ont joué leur rôle de « poil à gratter » face à des instances un peu agacées.

1 Cadencement La Région a reçu 47 questions en comité de ligne, 130 mails et 30 courriers sur la nouvelle offre cadencée mise en place en décembre. Quelques solutions ont été apportées a expliqué Christine Batteux, présidente du comité de ligne. Par exemple : la création d'un arrêt à Ors sur le TER Maubeuge (18 h 46) pour faciliter les retours le soir l'amélioration prochaine de la desserte d'Hautmont avec l'ajout d'un arrêt en semaine sur le TER Lille (12 h 35)-Hautmont (14 h)-Jeumont (14 h 12). Dans la salle, Flavie Dupagny s'est interrogée sur la suppression d'un arrêt à Dompierre le soir, remplacé par un arrêt à Saint-Hilaire, « la gare la moins fréquentée du parcours ». « Les montées et les descentes ont été choisies avec le conseil régional en fonction de la fréquentation. C'est difficile d'ajouter un arrêt car les trains rapides et omnibus se succèdent », a répondu Jean-Paul Decourcelles de la SNCF. Une réponse contredite par Laurent Courtois, cheminot, syndicaliste et élu à Dompierre qui en a certifié « la faisabilité technique ». Le représentant de la SNCF a promis de revoir le cas. Les trains Aulnoye-Lille sont surchargés ! « Le nombre de voitures devraient prochainement être augmenté sur les trains du matin et du soir », a souligné Mme Zante, SNCF. Dès le 27 février, les usagers devraient voir du mieux. Promis ?

2 Les gares Maubeuge et Le Quesnoy font l'objet d'études de modernisation et de mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Les travaux sont prévus pour 2013. « La gare du Quesnoy va-t-elle bénéficié d'une assistante humaine », a lancé Laurent Courtois. Quant à la gare d'Aulnoye, c'est un cas particulier car elle doit s'intégrer dans le projet de centre-ville. Un chef de projet a été recruté à l'automne pour travailler sur un « pôle gare ».

3 Ligne à grande vitesse (LGV) Gérard Dupagny, président d'A fond de Train a demandé un point sur la LGV. « Les études rendues par RFF n'ont pas été à la hauteur des attentes des financeurs. On leur a demandé de s'expliquer. Nous aurons de nouveaux éléments dans les prochains jours », a souligné Dominique Plancke. On semble aujourd'hui loin des 39 minutes annoncés, même si l'élu a évoqué un nouveau matériel performant disponible en novembre 2013. Les passages à niveau font barrière ! Les communes de Fretin, Lesquin et Templeuve, apprenant la suppression du passage à niveau sur leur territoire, sans rétablissement, se sont opposées par délibération au projet. « Leur commune est coupée en deux, cela se comprend », a ajouté Dominique Plancke. Les sommes prévues (200 M E) sont toujours provisionnées par la Région, mais ça sent le roussi pour la LGV.
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar greg59 » 11 Fév 2012 13:04

L'idée de la LGV Sambre Avesnois me semble intéressant, mais je pense très couteux pour la région, et si on mettait une 3eme voie le long de cette voie avec aucun passage à niveau ? Le cout serait elle moins élevé ?
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https://chronologie-tcsp-france.fr/
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Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar Didier 74 » 12 Fév 2012 10:40

France 3 Nord Pas de Calais, 11 février
La suppression de 2 trains Corail fait bondir

Des riverains et des élus de l'Avesnois sont en colère contre la décision de la SNCF de supprimer deux trains corail.

Une nouvelle salve de protestations contre la SNCF ce matin dans la région, avec une manifestation d'élus et associations : objet de leur mécontentement, la suppression de deux trains corail sur la ligne ferroviaire Maubeuge-Aulnoye Aimeries Paris...

Le nouveau cadencement de la SNCF fait décidément beaucoup parler de lui !

Vidéo http://nord-pas-de-calais.france3.fr/in ... 57765.html

Le même sujet dans La Voix du Nord http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Aves ... ains.shtml
Didier 74
 

Re: Service 2012 : TER Nord Pas-de-Calais

Messagepar 15063 » 13 Fév 2012 7:28

Didier 74 Wrote:Un Culoz bis en perspective.

L'Observateur du Valenciennois, 10 février
Trith-Saint-Léger. Un centre de récupération de wagons de la SNCF pourrait voir le jour



Une casse de matériel, j'y crois pas :shock: ! Tout ce que la SNCF a à proposer, ce sont des casses. Au fou !
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