[2012] TER Bourgogne

par **Didier 74** » 07 Fév 2012 16:10

Le Bien Public, 5 février

TER. Les nouveaux horaires ont coïncidé avec la mise en service de la branche Est de la LGV Rhin Rhône. Trains régionaux : quel bilan ?

Il y avait des craintes avant le passage aux nouveaux horaires des TER. Mais globalement, cela s’est plutôt bien passé. Explications…

Plus d’un mois après le lancement des nouveaux horaires TER, coïncidant avec la mise en circulation de la branche Est de la LG V Rhin/Rhône, quel est le bilan ? A la SNCF, Philippe Maître, responsable des lignes TER Bourgogne Sud Est, déclare : en terme de ponctualité, il y a une nette augmentation de la régularité de nos trains. A titre indicatif, du 1 erau 8 janvier, sur l’axe Dijon/Saint-Amour, on est à 96,5 % de trains à l’heure (ou retards inférieurs à 5 minutes).

Sur l’axe Dijon/Is-sur-Tille, on est à 92 %, et sur Dijon/Macon, à 95,6 %. Nous avons augmenté de trois à quatre points en terme de ponctualité ; parfois plus, sur certains axes, ce qui est un élément positif ».

Une nouvelle voie
A signaler également depuis le 11 décembre, la mise en exploitation d’une nouvelle voie (N° 37), à la gare de Dijon. « Précédemment, il n’y avait pas de quai. Cette nouvelle voie a permis de désengorger un peu la gare, de fluidifier le trafic en gare de Dijon. »

Autre constatation : « Nous avons eu des déplacements d’habitude de clients sur certains trains. Exemple : avant le changement d’horaires, un train faisait « Lyon Dijon », et un autre « Dijon/Paris ». Maintenant, on a six allers et retours avec le même train Lyon-Paris, sans changement en gare de Dijon. On se rend compte que ces trains sont bien fréquentés (….).

Et de constater que, globalement, même s’il reste encore « quelques réclamations », les changements d’horaires se sont déroulés « dans de bonnes conditions ». Les problèmes qui persisteraient sont en cours de recensement par la SNCF.

Pour sa part, Jean-François Dumont, responsable de ligne TER sur l’axe Besançon/Dijon (Région Franche-Comté) déclare : « On a quelques difficultés depuis le changement de service, qui sont dues à un fait externe qui nous embête, sur la partie Belfort/Besançon : il s’agit d’un rocher qui menace de tomber sur la voie depuis quelque temps, à hauteur de Baume-les-Dames. Ceci entraîne des retards, dus à une limitation de vitesse que nous avons dû mettre en place depuis le 4 janvier. Et quand il y a un retard, cela se répercute sur l’ensemble de l’axe. On a aussi quelques soucis concernant le rodage de la mise en place du cadencement occasionnant quelques retards. On est en train de travailler sur un plan d’actions pour corriger cela. »

Objectif « régularité »
Pour la Bourgogne, l’objectif du président François Patriat pour 2012, c’est justement de travailler avec la SNCF sur la régularité des trains, même si les travaux engagés pour trois ans par Réseau Ferré de France, pour la remise aux normes et la régénération des voies, risquent de jouer… l’élément perturbateur.

Point de vue« Changements bien digérés »
«On s’est donné trois mois pour faire un bilan : mais déjà on constate une amélioration dans la régularité des trains sur l’axe Dijon-Mâcon. C’est par contre un peu plus compliqué lorsque l’on souhaite passer le nœud de la région lyonnaise. Force est de constater, que le nouveau cadencement a bien fonctionné, à l’exception d’un ou deux cas très particuliers. Donc, on peut dire que les changements ont été bien digérés en Bourgogne. Ça risque par contre d’être plus compliqué au deuxième semestre, quand les travaux entre Dijon et Lyon seront entamés. Depuis 1 er février, on a un travail sur la signalétique en gare de Dijon, qui peut perturber les usagers. Ce que l’on constate aussi, c’est que le fait d’avoir proposé une offre alternative de qualité aux TGV entre Dijon et Lyon, amène un report sur les TER notamment le vendredi soir, qui nous pose des problèmes de capacité. Si nous regardons comment y répondre. nous nous félicitons que cette offre nouvelle soit un succès […] .»
Vice-président de la Région

par **Didier 74** » 07 Fév 2012 16:12

Le Bien Public, 4 février

parc naturel régional Les transports au cœur des préoccupations

Les transports en Morvan inquiètent les élus du Parc naturel régional du Morvan.

Le comité syndical du Parc naturel régional du Morvan, présidé par Patrice Joly, s’est réuni à l’auditorium Marcel-Vigreux à la maison du Parc à Saint-Brisson en présence du sous-préfet de Château-Chinon et de Christian Paul, vice-président du conseil régional.

Outre les orientations budgétaires du Parc du Morvan pour 2012, les élus se sont penchés sur la suppression de la desserte TER Avallon-Autun et, par la même occasion, sur les problèmes que rencontre actuellement le Morvan en matière de transport.

Une réunion s’est déjà tenue en janvier à la Maison du Parc à Saint-Brisson, entre les vice-présidents du conseil régional de Bourgogne et une délégation d’élus du Morvan parmi lesquels Pierre Poillot, conseiller général de Liernais, et Sylvain Michel, conseiller municipal de Saulieu, pour évoquer l’accessibilité du territoire pour les touristes. Le sujet concerne notamment les vététistes car, dans le cadre de la mise en service de la Grande Traversée du Morvan (GTM), qui permet de parcourir le Morvan d’Avallon à Autun à VTT, le retour était prévu en train. Mais aujourd’hui, la ligne TER Avallon-Autun a fermé et est remplacée depuis le 11 décembre par des allers-retours quotidiens en autocars TER en dehors des week-ends. L’enjeu de la GTM serait-il remis en cause ?

Rester vigilants
C’est pour cette raison que les élus s’inquiètent et restent vigilants. Ils souhaitent étudier les horaires actuels afin de vérifier leur conformité aux besoins des habitants qui voudraient relier Avallon à Saulieu et Saulieu à Autun ; et vont s’assurer que les autocars soient équipés pour permettre le transport de vélos.

Mais la réflexion va plus loin avec le souhait que soient étudiées certaines liaisons TER entre Autun et Étang-sur-Arroux pour faciliter les correspondances pour les étudiants notamment le lundi matin et dimanche soir. À cela s’ajoute désormais, l’impossibilité d’acheter des billets SNCF depuis Saulieu même par borne automatique. Comment alors imaginer un plan mobilité quand on sait que la solution ferrée est compliquée à mettre en place mais que le Morvan rêve d’un train touristique ?

Christian Paul donne l’été 2012 comme date butoir pour voir si le système de substitution actuel répond aux besoins des administrés. Il invite à profiter des changements pour regarder l’ensemble des dessertes, réfléchir aux problèmes de transport et de mobilité rencontrés par le Morvan et se donne six mois pour remettre d’aplomb les transports sur le Morvan.

par **IVAN** » 08 Fév 2012 13:32

"Pour sa part, Jean-François Dumont, responsable de ligne TER sur l’axe Besançon/Dijon (Région Franche-Comté) déclare : « On a quelques difficultés depuis le changement de service, qui sont dues à un fait externe qui nous embête, sur la partie Belfort/Besançon : il s’agit d’un rocher qui menace de tomber sur la voie depuis quelque temps, à hauteur de Baume-les-Dames. Ceci entraîne des retards, dus à une limitation de vitesse que nous avons dû mettre en place depuis le 4 janvier. Et quand il y a un retard, cela se répercute sur l’ensemble de l’axe. On a aussi quelques soucis concernant le rodage de la mise en place du cadencement occasionnant quelques retards. On est en train de travailler sur un plan d’actions pour corriger cela. »"

Voir le blog de ligne http://www.maligne-ter.com/dijon-belfort/ et l'excellente régularité...
Il n'y a pratiquement plus de Dijon-Belfort sans rupture de charge à Besançon.
Et les Dijon-Besançon et retour ne sont plus impactés par ce qui se passe en amont.

"Quelques retards" effectivement...

par **Didier 74** » 13 Fév 2012 12:50

bourgogne.france3.fr, 13 février

TER Bourgogne : Opération Saint-Valentin

La Fauv (Fédération Active des Usagers et Voyageurs de Bourgogne) lance un appel aux usagers.

L'association demande aux voyageurs d'écrire une lettre au président du conseil régional de Bourgogne, qui est en charge des trains express régionaux.

Depuis la mise en place du cadencement le 12 décembre 2011, les trajets se sont dégradés pour une majorité de voyageurs, estime la Fauv. Celle-ci déplore le fait que "l’autorité organisatrice des transports (Région) rejette la faute à son prestataire (SNCF) et vice-versa".

L'association a donc décidé de lancer l’opération Saint Valentin : J’aime mon TER, J’aime ma Région. Cela consiste à envoyer une lettre en recommandé avec accusé de réception à la Région Bourgogne le 14 février 2012, jour de la Saint Valentin. Dans cette lettre, chacun est incité à exposer sa perception du service des TER Bourgogne depuis la fin de l’année 2011.

"Votre lettre doit être personnalisée pour éviter une réponse standard de la part de la Région et vous signifierez ainsi votre mécontentement ou votre satisfaction", indique la Fauv qui précise que le coût d’un recommandé est d’environ 4 euros avec accusé de réception.

par **Didier 74** » 05 Mar 2012 22:26

Le Journal-de-Saône-et-Loire, 5 mars

Train. Le trajet en TER entre Montceau et Dijon est problématique pour les voyageurs réguliers. TER : on rame pour s’asseoir

La Région envisage des interventions ponctuelles pour sensibiliser les clients à mieux utiliser l’espace et à mieux se répartir sur les quais.

Comme dans tous les services de transport, la Région doit faire face au problème de pointe sur la ligne TER reliant Montceau à Dijon. En cause, les grandes transhumances étudiantes.

Le mécontentement commence à gagner les voyageurs du trajet Montceau-Dijon et Dijon-Montceau en TER, fréquenté particulièrement par les étudiants en fin de semaine. Mi-février, les « usagers réguliers » ont adressé une lettre ouverte à la Région comme pour tirer la sonnette d’alarme. « Nous constatons des dysfonctionnements récurrents sur ce trajet […]. Les dimanches soir et les lundis matin, les navettes sont bondées. […] Le vendredi après midi, le train déborde […]. Le chef de gare a déjà signalé qu’il fallait ajouter des rames aux trains existants sans effets pour l’instant » détaille la missive.

Courir pour une place
À quai, les témoignages confirment des conditions de trajets éprouvantes : « Dimanche soir, certains parents préfèrent amener leurs enfants directement à Montchanin (correspondance) pour qu’ils puissent s’installer dans le train pour Dijon avant l’arrivée du train en provenance de Montceau », raconte une maman. Elle explique que le dimanche 5 février, certains voyageurs du TER partant de Montceau à 18h35 ont été refoulés à Montchanin. » Ma fille a dû prendre le train suivant en direction de Chalon avec changement à Chagny et est arrivée à Dijon à 22 heures, » conclut-elle. Pauline, 19 ans, étudiante à Dijon souligne que « dès que la voie est affichée à Dijon, on voit des gens courir pour se mettre en première ligne et avoir une place ».

Pour la Région, le départ le vendredi demande « des actions d’amélioration et reste un des points de vigilance ». En revanche, les moyens mis à disposition pour les retours du dimanche et du lundi sont « conformes aux flux ». Le problème du vendredi soir viendrait notamment de la suppression par la Région Auvergne du TER à destination de Dijon vers Clermont-Ferrand (17h15). Le Conseil régional a donc mis en place un nouveau train pour assurer la correspondance à Montchanin pour Paray-le-Monial (sans arrêt à Beaune). « Nous avons par ailleurs effectué des comptages sur cette ligne à la veille des vacances de Noël sans constater de difficultés (136 voyageurs pour 220 places), déclare-t-on à la Région. Quant au retour le dimanche soir vers Dijon, l’offre a été modifiée mais la capacité est restée constante (1140 places) ». Les derniers comptages confirmeraient que la capacité offerte est suffisante : le dimanche 22 janvier, le TER arrivant à Dijon à 19h48 a été mesuré avec 302 voyageurs pour 380 places.

« Et si l’occupation de places assises par des bagages volumineux et l’occupation des plateformes d’accès donnait cette impression de forte affluence ? » interroge la Région. Cela n’empêche pas aux usagers de payer un billet pour voyager serrés comme des sardines.

par **Didier 74** » 08 Mar 2012 11:11

L'Yonne Républicain, 8 mars

1.300 voyageurs en moyenne passent chaque jour par le terminal TER d’Auxerre

La gare d’Auxerre-Saint-Gervais gère les arrivées et les départs d’une quarantaine de trains chaque jour. Derrière les quais, une cinquantaine de personnes font tourner la boutique.

Planqués dans les bureaux, ils travaillent dans l'ombre. Gèrent les quelque quarante trains qui s'installent à quais chaque jour à la gare d'Auxerre-Saint-Gervais.

Le voyageur ne voit que le guichet et n'entend que le coup de sifflet, signal du départ. Entre les deux, une cinquantaine d'agents s'activent pour assurer la rotation. Derrière une des portes du quai n° 1, le long de la voie 2, deux salariés de la SNCF veillent sur des voyants lumineux. Un tableau de contrôle optique, c'ur clignotant du poste d'aiguillage. L'un garde les yeux rivés sur les diodes, l'autre s'occupe des voyageurs. Les annonces au micro et l'affichage sur les écrans des quais partent de là. Une sirène retentit. L'annonce que « le train est arrivé à Cravant au complet. La voie est libre » pour les wagons suivant.

L'aiguillage est revu et corrigé depuis la serrure centrale. Un appareil qui remonte à 1900 couplé à un tableau moderne : « L'illustration du paradoxe de la SNCF, un grand écart entre le très ancien et la modernisation qui se fait petit à petit », explique le patron de la communication de la direction régionale Paris sud-est. Selon François Rémy, « sept postes d'aiguillages performants suffiraient à gérer le trafic en France. » La SNCF en est loin. Et à Auxerre, six agents se relaient entre 3h30 et 23 heures pour veiller au bon déroulement de « l'infracirculation » : la gestion des voies, le choix des quais d'atterrissage de chaque train en fonction de son orientation. Et la disponibilité des voies. Parce que de Chemilly à Avallon et de Cravant à Clamecy, le réseau fonctionne « en voie unique. Il faut être très vigilant pour éviter les nez-à-nez », glisse un agent. Terme enrobé pour désigner un accident frontal entre deux rames.

Une fois arrivés à Auxerre, certains conducteurs, qui font partie de la centaine envoyée par Laroche-Migennes, disposent d'une salle de repos au bout du quai. Ici, la télé est allumée et la cuisinière ronronne, pour leur permettre de se retaper avant de reprendre la route dans un local confortable, près de l'espace réservé au maître-chien qui surveille la gare et les voies toute la nuit. Aux mêmes horaires, une entreprise de nettoyage se charge de rafraîchir les wagons avant le retour des voyageurs.

À 6h30, les lumières se rallument derrière les guichets de la station Saint-Gervais. Une quinzaine de responsables de ventes se succèdent jusqu'à 19h30 pour imprimer les billets. Des titres de transport essentiellement en direction de Paris. En 2011, le trafic a pris 14 %. Une situation qui pousse le conseil régional de Bourgogne à investir dans « des trains à deux niveaux », selon la directrice des lignes nord-Bourgogne.

+14 % pour le trafic entre Paris et Auxerre
En attendant, les agents au comptoir rapportent « une bonne partie des 17,8 millions de chiffre d'affaires que représente le département », assure le chef du service commercial. Des chiffres de plus en plus précis depuis l'ouverture des lignes à la concurrence. Une mesure qui a bousculé la SNCF, mais « qui a permis d'y voir plus clair », estime François Rémy. Aujourd'hui, l'aménagement de la gare est géré par une société, auparavant filiale de la SNCF, désormais indépendante. Idem pour les agents de l'infracirculation, amenés à aiguiller les trains étrangers. La gare devra peut-être un jour sortir de son train-train.

par **Tchouks** » 15 Avr 2012 20:16

Bonsoir,

Grâce à une info du contrôleur dans un TER vendredi dernier, j'ai appris qu'il y avait de gros travaux le WE prochain, avec coupures des circulations entre Dijon et Montereau une partie du WE !

Les infos ne sont pas légions sur le sujet, mais voici ce que j'ai réussi à compiler à partir du message dudit contrôleur, du site TER et des VSC. Sachant qu'Infolignes ignore superbement la chose...

En sens pair, les circulations sont interrompues entre le TER 891902 (départ de Dijon à 07.35) et le TER 891904 (départ de Dijon retardé à 13.01), soit une coupure de 5 h. Dimanche matin, le 891902 ne circule pas, le dernier train quittant Dijon sera donc le TGV 6744 pour Paris à 07.26.
En sens impair, les circulations sont interrompues entre le TGV 6701 (arrivée à Dijon avancée à 08.35) et le TGV 9269 (arrivée à Dijon à 13.35), donc la même coupure de 5 h.
Tous les TGV, TER et Fret sont supprimés dans l'intervalle.

A noter les adaptations suivantes dans le sens pair :
- Le TER 17754 Mâcon 06.07 > Paris-Bercy 10.22 est limité à Dijon, mais un autre train circule dans le même sillon sous le numéro 891254 de Dijon à Migennes. Rien au-delà. (Valable samedi uniquement, le 17754 ne circule jamais le dimanche.)
- Le TGV 9206 Zürich 07.34 > [Paris-Lyon 11.37] est détourné par la LGV Est. Sillon normal jusqu'à Mulhouse, départ 08.55 pour une arrivée à Paris-Est à 12.35 ; un arrêt de service est prévu à Strasbourg.
- Le TER 17760 Lyon 11.20 > Paris-Bercy [16.22] est retracé et détendu après Dijon, avec un arrêt à Nuits-sous-Ravières en plus et une arrivée à Paris à 16.51 (départ de Sens à 15.35 donc certainement détourné en région parisienne).
- Seule compensation dans le trou de 5 h, un car partira de Dijon à 10.46 pour rejoindre Migennes à 13.52 seulement, en remplacement du TER 891356 (Dijon 12.29 Migennes 13.57).

En sens impair, les modifications sont les suivantes :
- Le TGV 6701 qui ne circule normalement pas le week-end, est mis exceptionnellement en route les deux jours, mais avec un horaire avancé de 30 min : Paris-Lyon 06.53 > Dijon 08.35/38 > Besançon-TGV > Belfort-TGV > Mulhouse 09.55.
- Le TGV 9211 Paris-Lyon 10.23 > Zürich [13.26] est détourné par la LGV Est et donc un bout de l'interconnexion. Arrivée à Mulhouse à 13.49 seulement, et à Zürich 15.28 ; aucun arrêt commercial entre Paris et Mulhouse.
- Le TER 891377 Auxerre 13.36 > Dijon [15.30] est retracé et détendu après Migennes, avec un arrêt de 11 min à Tonnerre et une arrivée à Dijon à 15.48. (Valable dimanche uniquement, le TER 891377 ne circule jamais le samedi.)
- Trois cars de remplacement sont prévus dans ce sens...
... le premier pour remplacer le TER 17755 de Migennes (09.01) à Dijon (12.07), le TER étant supprimé sans remplacement avant Migennes et circulant dans son sillon normal à partir de Dijon (départ 10.40) ;
... le deuxième pour remplacer le TER 891907 des Laumes (12.08) à Dijon (13.50) ;
... le troisième pour remplacer le TER 891375 de Migennes (12.01) à Dijon (15.07), le TER circulant normalement d'Auxerre à Migennes, avec correspondance vers le car dans cette gare.

Et point barre. Pour le reste, "les voyageurs sont invités à différer leur voyage".
Côté Grandes Lignes, ça me semble un peu léger, alors que les vacances de la zone B, dont font partie Bourgogne et Franche-Comté, commencent précisément ce samedi.
A noter des combinaisons baroques via Lyon, Nancy ou Strasbourg proposés par VSC pour aller de Paris et Dijon dans l'intervalle de la coupure ! En plus de 4 h bien sûr.

Jérôme

PS : j'ai posté le même message dans les fils TER Bourgogne, TGV Sud-Est et LGV Rhin-Rhône car il concerne les trois !

par **Didier 74** » 16 Avr 2012 9:39

Rapport de Nicole Notat

Recommandation n° 26,
Ligne TER 17766 entre Lyon Part Dieu et Paris Bercy (via Macon et Tournus) : la Médiatrice recommande à SNCF et aux Autorités Organisatrices de Transport
d'étudier :
- Une augmentation de la capacité sur cette desserte en 2012 permettant de mieux répondre à la fréquentation importante en heure de pointe, notamment le TER de
17H20 entre Lyon Part Dieu et Tournus,
- Une évolution de la desserte en 2013 permettant de mieux réguler le trafic voyageur.
Suite donnée à la recommandation :
Une étude d’augmentation de capacité des TER aux heures de pointe et notamment du TER de 17h20 entre Lyon Part Dieu et Tournus est en cours pour une mise en
oeuvre en 2012 et pour le service 2013.

par **Didier 74** » 21 Avr 2012 14:36

L'Yonne Républicaine, 18 avril

Illisibles, les horaires de la ligne Auxerre-Clamecy déroutent l'usager

Mieux vaut avoir de bons yeux pour déchiffrer les horaires affichés par la SNCF. Des horaires modifiés sous prétexte de travaux avec des trains supprimés, remplacés ou pas par des cars. Cela a été le cas en mars. Rebelote en avril.

Depuis fin 2011, le voyageur de la ligne Auxerre-Clamecy peine à se retrouver dans les horaires. Avec Rail Vaux d’Yonne, Jean-Claude Rocher milite pour un affichage plus clair.

«Le voyageur a besoin d’habitudes. Or, depuis décembre dernier, les horaires ne cessent de changer sur la ligne Auxerre-Clamecy sous prétexte de travaux. C’est proprement insupportable?! Avant, changer un horaire entre deux services était l’exception. Aujourd’hui, toutes les occasions sont bonnes pour interrompre la circulation. »

Des temps de parcours allongés malgré des voies refaites
Ingénieur en retraite de la SNCF et membre de l’association Rail Vaux Yonne, l’Icaunais Jean-Claude Rocher est en colère. Il n’est pas le seul. Sur la ligne Auxerre-Clamecy, les occasions d’agacement sont légion. À commencer par le manque de lisibilité des grilles horaires, affichées par la SNCF. Un manque de lisibilité préjudiciable à la fréquentation de la ligne Auxerre-Clamecy.

Désespérant d’obtenir satisfaction auprès de la SNCF, l’association a mis au point un programme horaire simplifié et lisible, qu’elle a commencé à afficher dans chacune des gares et des haltes au sud de Cravant.

« En dépit de nos demandes réitérées en comité de ligne, l’affichage en gare se limite vers le nord à Laroche, sans heure d’arrivée ni de départ pour Paris, Sens et Joigny, ce qui laisse croire que c’est un terminus. De même, en gares de Bercy, Laroche et même Auxerre, on n’indique pas les correspondances en sens inverse, ce qui laisse croire qu’une seule branche Avallon ou Clamecy-Corbigny est desservie », déplore par ailleurs l’association Rail Vaux d’Yonne dans un courrier adressé à tous les élus du département et de Bourgogne.

Jusqu’à 30 minutes d’attente à Cravant
Les motifs de mécontentement ne manquent pas : « Malgré 35 M€ de réfection des voies, les temps de parcours se sont considérablement allongés avec des attentes insupportables en gare et des vitesses réelles inférieures à celles pratiquées avant les travaux, déplore Jean-Claude Rocher. Il n’y a plus que trois directs par jour en semaine. On peut attendre jusqu’à 30 minutes à Cravant. Les gens de Mailly-la-Ville ont plus vite fait d’aller directement à Auxerre en voiture. C’est la mort de la ligne à court terme. D’autant que les horaires, mis en place en décembre dernier, témoignent que la SNCF a choisi de privilégier l’autre axe, Auxerre-Avallon. »

Inquiète, l’association (qui vient de tenir son assemblée générale à Clamecy) a donc décidé de hausser le ton. Afin de faire entendre la voix des voyageurs auprès de la Région et de la SNCF.

Ils ont choisi Mailly-la-Ville pour sa gare

Après une année de location à Cravant, Andréa et François Bousquet ont acheté il y a deux ans une maison à Mailly-la-Ville, sur la ligne ferroviaire qui relie le Morvan et le sud de l'Yonne à Paris.

Installés dans le département depuis trois ans, Andréa et François Bousquet ont opté pour un village que le chemin de fer relie à Paris.

«Lorsque l’on dit qu’on habite un village de 600 habitants, avec une gare où l’on peut prendre le train pour Paris, les gens n’en reviennent pas ! »

Or, si Andréa et François Bousquet sont devenus propriétaires d’une maison pleine de charme voilà deux ans à Mailly-la-Ville, dans le sud-Auxerrois, ils admettent que la desserte ferroviaire a constitué un élément déterminant de leur choix.

À cinq minutes de la gare de Mailly-la-Ville, à pied
Elle d’origine tourangeaise. Lui, authentique Parisien. Ce couple de « rurbains » a décidé de vivre dans l’Yonne et de continuer à travailler à Paris. « Nous avons vécu un an en location à Cravant, raconte François Bousquet. Et puis, nous avons voulu acheter et beaucoup hésité entre la vallée de l’Yonne et celle de la Cure. Finalement, une maison de Mailly-la-Ville nous a séduits. »

Depuis 18 mois, une fois par semaine, François Bousquet monte à Paris en train. Journaliste de profession, il a organisé sa semaine en conséquence, groupé ses rendez-vous. « Je prends généralement le train de 6h59. La gare est à cinq minutes, à pied. Certes, quand je monte, il n’y a jamais plus de dix-douze personnes dans le train, le gros des voyageurs montant à Auxerre, Laroche-Migennes et Sens. 2h20 plus tard (il s’agit d’un direct), je suis en gare de Bercy. Si j’en ai envie, je peux travailler et mettre à profit les deux heures de trajet, le confort des Bombardier le permettant. »

Moins rapide, le retour dans l’Yonne. « J’évite de prendre les trains en journée sinon je suis condamné à finir le trajet en car, convient François Bousquet. Du coup, je reviens souvent par le train de 16?h?31. Pour éviter le trop long temps d’attente à Auxerre, je prends le train qui circule en direction d’Avallon. On est totalement tributaire de cette autre ligne du Morvan et nous, entre Cravant-Clamecy, nous avons le sentiment d’être les parents pauvres. Ma femme vient me chercher à Cravant pour me faire économiser vingt bonnes minutes. »

Andréa, elle, ne travaille plus à Paris. Le train, elle continue néanmoins de l’utiliser. « C’est une chance pour Mailly d’avoir une halte. Moi qui viens d’un village tourangeais, loin de toute ligne ferroviaire, j’ai conscience de cet atout. Ce qui m’étonne, c’est que beaucoup d’habitants ne savent pas qu’ils peuvent prendre le train ici pour rejoindre Paris. »

Conscient du manque de rentabilité de la ligne, le couple a rejoint les rangs de l’association Rail Vaux d’Yonne. « Il faut défendre cette ligne, la faire connaître, donner envie de l’utiliser. Nous avons des amis parisiens qui envisagent de s’installer dans la Nièvre, d’y acheter une maison tout en continuant à travailler à Paris parce que leur profession le leur permet, le train est un argument décisif. Et nos profils ne sont pas si rares. Ainsi, le couple – elle est architecte, lui graphiste – qui a repris notre location à Cravant travaille aussi à Paris. »

par **Rails & Drailles** » 21 Avr 2012 16:32

Des temps de parcours allongés malgré des voies refaites

Ce n'est malheureusement pas un cas isolé. Pauvre chemin de fer...

par **Didier 74** » 27 Avr 2012 15:23

Le Journal du Centre, 27 avril

Suppression de la ligne Avallon - Autun, et ses conséquences sur le tourisme

La suppression de la ligne ferroviaire reliant Avallon à Autun a été évoquée au cours des dernières réunions du comité syndical du Parc régional du Morvan, surtout depuis la mise en service de la Grande Traversé du Morvan à vélo.

Lors du comité syndical du 1 er mars dernier, Michel Neugnot, conseiller régional et vice-président chargé des finances et de la mobilité, est venu répondre aux attentes des élus et apporter des précisions sur les transports ferroviaires ou leur substitution qui traverse le territoire du Morvan.

Rappelons que le Conseil régional a la responsabilité, entre autre, d'organiser et de gérer ce moyen de transport sur le département : le Transport Express Régional (TER), qu'il se fasse en train ou en car.

Les élus du Parc ont souhaité permettre aux touristes, notamment Parisiens, de venir dans le Morvan ne serait-ce que le temps d'un week-end. La Région a étoffé sont offre de cars TER afin d'assurer des correspondances avec les trains à l'arrivée et au départ d'Avallon. Un transport par car le vendredi soir et le samedi matin et un retour le dimanche soir permettra de rejoindre la correspondance avec le train pour Paris.

Ces liaisons viennent en complément de celles qui arrivent de Nevers, Montchanin ou Montbard. Cette proposition serait applicable dès le mois de septembre 2012. Ils ont également souhaité une meilleure prise en compte du vélo dans le cadre de la Grande Traversée du Morvan, à bord de ces moyens de transport TER. La Région annonce qu'à l'occasion de la renégociation du contrat des cars circulant entre Avallon et Autun, qui interviendra en août 2012, il est prévu d'inclure l'installation de racks à vélo (chiffrée à 5.000 € pour huit racks). Michel Neugnot rappelle toutefois que la prise en compte des vélos ne pourra être que partielle, les trains circulant entre Paris et Avallon ne pourront accueillir que cinq vélos maximum. Il encourage à ce titre des loueurs de vélos à s'implanter sur le secteur pour pallier à cette difficulté.

Navette touristique ?
La Région souhaite étudier la création d'une navette touristique desservant les Grands Lacs du Morvan, sur le modèle des navettes déjà créées dans l'Auxois, à Avallon ou à Vézelay. Le Parc du Morvan devra transmette une liste des sites majeurs à desservir, outre le Lac des Settons, lieu incontournable.

Certains ont déjà été évoqués, le lac de Chamboux, celui de Chaumeçon, Saint-Brisson et le Saut du Gouloux, ou le lac de Saint-Agnan, le trajet Autun, Les Settons étant avant tout une priorité. D'autres lieux remarquables du Morvan seront également étudiés. Un projet de train touristique est à l'étude. L'opérateur privé compagnie ferroviaire régionale serait prêt à proposer une offre pour un circuit dans le Morvan.

Le Conseil régional souhaite s'intéresser aux besoins de mobilité plus globalement à l'échelle du Parc du Morvan et doit pour cela étudier les besoins.

On peut interpréter cela par :
- la mise en place d'un car le vendredi au départ d'Avallon à l'arrivée du TER 891161 (Paris 16h31 - Avallon 19h21).
- la mise en place d'un car le samedi au départ d'Avallon à l'arrivée du TER 891175 (Paris 10h38 - Avallon 13h11).
- la mise en place d'un car le dimanche à destination d'Avallon en correspondance avec le TER 891168 (Avallon 18h36 - Paris 21h48).

par **Didier 74** » 22 Mai 2012 21:14

L'Yonne Républicaine, 28 avril

L’expérimentation d’une navette reliant Avallon à Vézelay est reconduite à partir d’aujourd’hui

La navette sera en service jusqu’au 30 septembre. Outre la réduction du prix des billets, l’offre tarifaire s’est étoffée d’un pass à la journée.

Persiste et signe. La navette touristique (mais pas que) entre Avallon et Vézelay reprend du service ce matin, dans une version plus colorée du point de vue de l'affichage et plus musclée sur le plan tarifaire. La troisième saison d'exploitation de ce moyen de transport destiné aux touristes, mais aussi aux habitants du territoire, ouvre avec une ambition nouvelle, affichée, hier, lors du trajet inaugural qui a rassemblé une poignée d'acteurs du tourisme local et des élus.

Création d'un pass à la journée vendu 4 €
La grande nouveauté tient pour l'essentiel au prix du billet, nettement revu à la baisse dans l'espoir de capter un public plus nombreux. « Pour le prix d'un aller facturé 4 € l'an dernier, l'usager pourra, cette année, faire l'aller et retour », expliquait, hier, Gérard Delorme, président de l'Epic en charge de l'office de tourisme d'Avallon. L'offre commerciale s'est même enrichie d'un pass à la journée vendu seulement 4 €. Avec cette remise de 50 %, les partenaires de l'opération entendent gonfler les chiffres de la fréquentation, passés de 421 trajets vendus en 2010 à plus de 1.300 en 2011.

Sur le plan de l'organisation, le nombre de rotations entre les deux s'urs ennemies, Avallon et Vézelay, a été réduit de cinq à trois pendant l'été, du fait du partenariat renouvelé avec le TER Bourgogne. Ce dernier a en effet mis en place depuis novembre 2011 quatre correspondances quotidiennes entre la gare de Sermizelles et Bazoches, via Vézelay. L'offre ainsi ficelée permet de lorgner le flux de voyageurs de la gare de Sermizelles et celui de la gare d'Avallon.

La capacité d'accueil de la navette (30 places), les dessertes de Pontaubert et Saint-Père via la vallée du Cousin, ainsi que les commentaires audio sont restés à l'identique. Un effort a néanmoins été consenti au niveau de la matérialisation des arrêts, afin de convaincre les autochtones de s'approprier l'outil.

Le budget de l'opération s'élève, en 2012, à près de 32.000 €. Il sera financé par la Région et le Département, à hauteur de 10.000 € chacun. Les communautés de communes de l'Avallon et du Vézelien participent indirectement à l'effort, en assumant les frais de communication.

Si le dispositif venait à monter en puissance, les partenaires n'écartent pas l'idée de l'étendre à d'autres villages. Christian Guyot, le maire de Saint-Père, a ainsi suggéré « la mise en place de relais en direction du site des Fontaines salées et de Bazoches ». Jean-Yves Caullet, le maire d'Avallon, a évoqué « un possible raccordement de la ligne à Châtel-Censoir ». L'idée générale est, en somme, de donner au territoire les moyens de son ambition touristique (qui reste encore à mettre en œuvre). Or cela passe inévitablement par le renforcement de l'offre de transport. Faut-il encore que les usagers adhèrent au projet.

Renseignements. Offices de tourisme d'Avallon (03.86.34.14.19 ou www.avallon-tourisme.fr) et de Vézelay (03.86.33.23.69 ou vezelaytourisme.com).

La brochure présentant cette offre http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -75399.pdf

La Région Bourgogne a la bonne idée de tenter de connecter son réseau TER aux sites touristiques. Quelques autres sites accessibles avec TER Bourgogne et des navettes entre les gares et les châteaux ...
- Sites de Saône-et-Loire http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -75790.pdf
- Sites autour de Tonnerre http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -75789.pdf
- Sites de l'Auxois http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -75791.pdf

par **Didier 74** » 31 Mai 2012 21:13

La Région Bourgogne a organisé jeudi 31 mai à Dijon le comité de ligne de l'étoile dijonnaise.

Ponctualité

Des progrès conséquents sont observés avec les nouveaux horaires 2012.

Le mois de février a été délicat en raison de la panne de plusieurs trains en période de pointe et d'une paralysie des aiguillage de la gare de Dijon (le 14 février). La mauvaise régularité de février est principalement due à l’informatisation de la gestion des circulations (depuis la Commande Centralisée du Réseau à Dijon). Cette informatisation qui se poursuit a généré des perturbations temporaires liées à la mise en place et à la prise en main du nouveau système d’exploitation.

La ponctualité de ligne Dijon - Mâcon a été de 92% en avril 2012. Les résultats sont meilleurs pour la ligne la Bresse avec 95% de régularité. La ligne Dijon - Is frôle les 98%. Dijon - Laroche-Migennes avoisine les 92%.

Les TER Bercy - Part-Dieu ont subi d'importants retards en mars et en avril, en raison d'un RVB (renouvellement voie ballast) entre Melun et Combs-la-Ville.

Sur Dijon - Mâcon, la ponctualité depuis le début de l'année 2012 est de 89%. C'est 4 points de plus en qu'en 2011. La ponctualité se redresse y compris dans les heures de pointe (gain de 5 points).

Sur Dijon - Saint-Amour, la ponctualité depuis le début de l'année 2012 est de 92%. C'est un point de plus qu'en 2011. La ponctualité se redresse y compris dans les heures de pointe (gain de 5 points).

Sur Dijon - Is, la ponctualité depuis de l'année est de 94%. C'est 3 points de plus qu'en 2011. La ponctualité se redresse y compris dans les heures de pointe (gain de 5 points).

Sur Dijon - Laroche-Migennes, la ponctualité depuis le début de l'année est de 89%. C'est 4 points de moins qu'en 2011. La baisse est limitée à 1,5 point en pointe.

Une rame de réserve est en place à Dijon. Elle a été utilisée plus de 60 fois depuis le 1er janvier, en particulier sur les trajets Dijon - Lyon.

Travaux

Plusieurs chantiers majeurs sont programmés : mise en place d'IPCS entre Chalon-sur-Saône et Mâcon, remplacement d'aiguillages à Dijon, un renouvellement de la voie et du ballast entre Chalon et Mâcon ... Un programme copieux de travaux qui impactera aussi les TGV Lyon - Metz, Lyon - Strasbourg, Paris - Lausanne, Paris - Berne et les trains de nuit.

Les travaux suivants sont programmés :
1. La modernisation des installations de signalisation (IPCS, installations permanentes de contre-sens) entre Chalon-sur-Saône et Mâcon va engendrer des retards des 5 à 10 minutes en septembre et en octobre.
2. RVB entre Villeneuve-Saint-Georges et Cesson (21km) du 1er janvier au 4 mai.
3. Maintenance entre Dijon et Tonnerre pendant plusieurs week-ends.
4. Étanchéité sur un ouvrage d'art entre Saint-Florentin et Tonnerre en juin.
5. Renforcement électrique, maintenance et étanchéité du pont de la Brenne.
6. Intervention sur le tunnel de Blaisy-Bas entre Aisy et Dijon.
7. Modernisation du pont d’Auxonne et modification des installations de signalisation.
8. Nœud dijonnais : remplacement des appareils de voie (aiguillages) entre juin et octobre : coupures sur quelques week-ends.
9. Maintenance entre Dijon et Is-sur-Tille.

Conséquences à prévoir sur les circulations ferroviaires :
1. Coupure de tous les axes de l'étoile dijonnaise du 10 août 23h au 12 août 15h.
2. Coupure entre Champigny et Laroche-Migennes du 24 septembre au 5 octobre entre 9h25 et 15h30.
3. Coupure entre Dijon et Montereau entre 9h et 13h les 29 et 30 septembre ainsi que les 3 et 4 novembre.
4. Coupure entre Dijon et Is-sur-Tille du 20 octobre 13h au 21 octobre 13h.
5. Coupure entre Chalon et Mâcon du 20 octobre 13h au 21 octobre 13h, du 1er décembre 13h au 2 décembre 13h et du 8 décembre 13h au 9 décembre 13h.
6. Coupure entre Laroche-Migennes et Sens le 28 octobre de 6h05 à 9h30, le 3 novembre de 8h25 à 11h35, le 4 novembre de 13h05 à 17h30 et le 10 novembre de 18h à 20h.
7. Coupure entre Nuits-Saint-Georges et Beaune du 1er décembre 13h30 au 2 décembre 13h30. Les TER Dijon - Lyon seront supprimés entre Dijon et Mâcon.

Fréquentation des gares

Moyennes journalières 2011 :
- Les Laumes : 500
- Montbard : 1000
- Is : 650
- St Julien : 100
- Beaune : 2300
- Seurre : 234
- Louhans : 66

Allègements d’été

Suppressions du lundi 9 juillet au samedi 1er septembre :
- Dijon – Chalon : - 2 allers/1 retour sur 17 allers-retours,
- Dijon – Is-sur-Tille : - 5 allers/6 retours sur 13 allers-retours,
- Dijon – Seurre – Bourg-en-Bresse : - 1 aller/retour sur 10 allers-retours Dijon – Seurre.

par **Didier 74** » 07 Juin 2012 13:03

La Région Bourgogne organise jeudi 7 juin à Migennes le comité de ligne Bourgogne Nord.

Ponctualité

La ponctualité atteint 89,35% sur le secteur au 13 mai 2012.

Travaux

Axe Laroche-Auxerre :
Maintenance courante entre Laroche et Auxerre en fevrier/mars et en novembre
Renouvellement des voies (rails, ballast, traverses) à Champigny et Laroche et remplacement de deux aiguillages à Laroche (sans impact sur les circulations)

Axe Montbard - Paris :
Renouvellement des voies (rails, ballast, traverses) de Villeneuve Saint-George à Cesson (21 km) pendant 17 semaines du 1er janvier au 4 mai avec limitations de vitesse d’où augmentation des temps de parcours
Maintenance courante entre Dijon et Tonnerre plusieurs week-ends au cours de l’année
Travaux d’étanchéité sur un ouvrage d’art entre St Florentin et Tonnerre en juin
Travaux de renforcement électrique / maintenance / étanchéité du pont de la Brenne
Intervention sur le tunnel de Blaisy-Bas entre Aisy et Dijon

Conséquences à prévoir sur les circulations ferroviaires :
1. Coupure de tous les axes de l'étoile dijonnaise du 10 août 23h au 12 août 15h.
2. Coupure entre Champigny et Laroche-Migennes du 24 septembre au 5 octobre entre 9h25 et 15h30.
3. Coupure entre Dijon et Montereau entre 9h et 13h les 29 et 30 septembre ainsi que les 3 et 4 novembre.
4. Coupure entre Laroche-Migennes et Sens le 28 octobre de 6h05 à 9h30, le 3 novembre de 8h25 à 11h35, le 4 novembre de 13h05 à 17h30 et le 10 novembre de 18h à 20h.

Fréquentation

Hausse du trafic de 7,4% en France depuis décembre 2011. La hausse est de 11,4% en Bourgogne. La ligne Paris - Auxerre / Dijon fait encore plus fort avec +15,8%.

Les nouveaux usagers sont :
- des usagers du TGV qui se reportent sur le TER
- des usagers qui ont réduit leur usage de la bagnole suite à la hausse du prix des carburants
- des nouveaux habitants du nord de l'Yonne (croissance démographique soutenue).

Les IC Paris - Dijon sont désormais assurés en Corail 8 voitures (au lieu de 7).
Lors des pointes exceptionnelles, mise en place de trains plus capacitaires.

Evolution du trafic sur les 4 premiers mois de 2012 (avec les 4 premiers mois 2011) : Joigny - Paris + 10%, Dijon - Paris + 8%, Sens - Paris +7%, Laroche - Paris +6%, Auxerre - Paris +2%, Tonnerre - Paris -2%.

Depuis 2008, la fréquentation dans ce secteur a augmenté de 26%.

Sens (27000 habitants) : 4100 voyages/jour en 2011. C'est 9,5% de plus qu'en 2010 et 24,7% de plus qu'en 2008.

Auxerre (38800 habitants) : 1500 voyages/jour en 2011. C'est 13,7% de plus qu'en 2010 et 33,7% de plus qu'en 2008.

Laroche-Migennes (8900 habitants) : 1200 voyages/jour en 2011. C'est 2,5% de plus qu'en 2010 et 1% de plus qu'en 2008.

Joigny (10800 habitants) : 1000 voyages/jour en 2011. C'est 12,2% de plus qu'en 2010 et 40,2/ de plus qu'en 2008.

Villeneuve-la-Guyard (3200 habitants) : 600 voyages/jour en 2011. C'est 27% de plus qu'en 2010 et 80,9% de plus qu'en 2008.

Pont-sur-Yonne (3300 habitants) : 400 voyageurs/jour en 2011. C'est 16,4% de plus qu'en 2010 et 52,4% de plus qu'en 2008.

Champigny-sur-Yonne (1700 habitants) : 300 voyageurs/jours en 2011. C'est 17,5% de plus qu'en 2010 et 85,8% de plus qu'en 2008...

par **Didier 74** » 09 Juin 2012 13:49

La Région Bourgogne a organisé le comité de lignes du Morvan le 4 juin à Vézelay.

Ponctualité
La ponctualité dans ce secteur est de 95% (sur les 4 premiers mois de 2012).

Fréquentation
377 usagers au sud d'Auxerre en 2011. 124 viennent d'Avallon et 88 de Clamecy.

Le trafic est stable sur les 4 premiers mois de 2012, malgré des disparités (+13% sur Paris - Avallon, -7% sur Paris - Clamecy.

La fréquentation dans le Morvan a progressé de 14% entre en 2008 et 2011.

Evolutions de la desserte
Le samedi, les derniers départ des TER d’Avallon, de Clamecy et de Paris ont été jugés pas assez tardifs et sont retardés d’une heure environ dès le 14 juillet.

Horaires jusqu'au 07.07
http://telechargement.ter-sncf.com/Imag ... -66568.pdf

Horaires à partir du 14.07
Le car 31644 (Corbigny 15h44 - Sermizelles 16h34) devient : Corbigny 16h39 - Sermizelles 17h29.
Le TER 892376 (Clamecy 16h27 - Auxerre 17h20) devient : Clamecy 17h35 - Cravant 18h11/15 - Auxerre 18h35/37 - Laroche-Migennes 18h55/19h02 - Bercy 20h22.
Le TER 891164 (Avallon 16h39 - Cravant 17h20/24 - Auxerre 17h44/46 - Laroche-Migennes 18h00/02 - Bercy 19h22) devient : Avallon 17h25 - Cravant 18h07.

Le TER 891169 (Bercy 16h38 - Avallon 19h18) devient : Bercy 17h38 - Laroche-Migennes 18h58/19h05 - Auxerre 19h23/25 - Cravant 19h45/49 - Clamecy 20h24.
Le TER 892369 (Auxerre 18h36 - Clamecy 19h36) devient : Cravant 19h53 - Avallon 20h34.
Le car 31645 (Sermizelles 19h13 - Corbigny 20h03) devient : Sermizelles 20h25 - Corbigny 21h15

En septembre
Création de 2 AR entre Avallon et Autun le WE. Les cars seront équipés pour le transport dés vélos.

On peut penser qu'il s'agit :
1. D'un car le vendredi à 19h30 au départ d'Avallon, en correspondance avec le TER 891161 (Bercy 16h31 - Avallon 19h21).
2. D'un car le samedi à 13h20 au départ d'Avallon, en correspondance avec le TER 891175 (Bercy 10h38 - Avallon 13h11).
3. D'un car le dimanche arrivant à 18h30 à Avallon, en correspondance avec le TER 891168 (Avallon 18h36 - Bercy 21h48).
4. D'un car le samedi arrivant à 12h35 à Avallon, en correspondance avec le TER 891180 (Avallon 12h42 - Bercy 15h22).

Par ailleurs, le car 31655 (Avallon 7h28 - Autun 9h21, qui circule uniquement le lundi) sera retardé pour assurer la correspondance avec le 892601 (Laroche-Migennes 6h28 - Avallon 7h58).

Travaux
Maietenance courante entre Cravant et Auxerre du 12 au 23 mars et du 29 octobre au 9 novembre de 8h30 à 13h15 (sauf WE).
Maintenance courante entre Cravant et Clamecy du 23 au 27 avril et du 17 au 21 septembre de 7h45 à 12h.
Travaux sur un ouvrage d’art routier surplombant les voies à Avallon de janvier à août 2012 (travaux réalisés de nuit et sans impact sur les circulations).

Le Journal du Centre, 6 juin

La desserte ferroviaire de Clamecy mérite de nettes améliorations, d'après les usagers

Le train direct Clamecy-Paris d’après-midi pourrait bien être avancé d’une heure à partir du service d’hiver, en décembre.

Matériel et voie neufs, certes, mais temps de parcours et information en deçà des souhaits. Il y a encore du travail pour rendre le rail attractif…

Affichage insuffisant dans les gares et haltes, temps de parcours jugés trop longs, vitesse trop basse, fiches horaires touffues, signalétique, pas assez de contrôles dans les trains : les griefs sont récurrents pour la desserte ferroviaire Clamecy-Paris (et retou), et ressassés lors du Comité de ligne, lundi soir, à Vézelay.

« Une démarche commerciale à revoir », a asséné Jean-Claude Rocher, au nom de Rail vaux d'Yonne, de Clamecy. « Il faut que les élus exigent un service et des gares à la hauteur de leur potentiel touristique ! »

Malgré les efforts de la Région (autorails) et de RFF (voie), il reste beaucoup à faire, aux yeux des usagers de la relation Corbigny-Clamecy-Laroche-Paris. La fréquentation en baisse de 7% en 2011 (mais + 13% sur Paris-Avallon !) trouve là en grande partie son explication. Les adaptations horaires de juillet et décembre devraient permettre d'inverser la tendance, espère-t-on, autant du côté des décideurs que des élus et des usagers.

Claudine Boisorieux, maire de Clamecy, adhère à ces dires. « Il y va même du maintien de nos lignes ! » Fabien Bazin, conseiller général de Lormes, insiste sur la nécessité d'une étude fine pour mieux cerner les besoins. qui vont grandissant.

Jean-Paul Pinaud, vice-président du Conseil régional, chargé du ferroviaire, était entouré de techniciens de la SNCF, de RFF et du Conseil régional, pour répondre aux interrogations des élus présents à ce Comité de ligne, Autant de revendications parfois exprimées avec véhémence.

Le souci, semble-t-il, est de faire cohabiter voyageurs et du fret (un peu) sur cette ligne renouvelée à grands frais, alors même que le rôle des agents-circulation (Châtel, Cravant) n'est plus que d'assurer la sécurité. D'où l'ire des usagers qui souhaitent un accueil complet. Comme autrefois…

Maryse Coll, directrice des TER de Bourgogne, a eu beau expliquer que les fiches allaient être allégées, les travaux mieux indiqués (il y en aura du 16 au 20 septembre), les contrôles plus fréquents et les infos accessibles sur Internet (« Si on peut », a dit un élu de l'Avallonnais…), le scepticisme est resté latent, en attendant de constater les effets sur le terrain.

par **Didier 74** » 18 Juin 2012 14:45

La Région Bourgogne organise lundi 18 juin le comité d'étoile de Nevers.

Ponctualité

Les résultats sont bons dans ce secteur. Chiffres pour avril 2012 : 94,4% sur Dijon - Nevers (+ 3 points par rapport à l'année 2011) ; 98,4% sur Nevers - Cosne (stable) et 89,5% sur Moulins - Nevers (- 3,5 points).

La ponctualité du TER Bourgogne a été de 93% en mai 2012.

Des progrès significatifs sont enregistrées sur les dessertes Lyon - Nevers - Tours qui passent de 55% à 2011 à 84% en mai 2012.

Fréquentation

Nevers - Dijon : 1960 voyages/jour (+7% en 2011).
Nevers - Cosne : 600 voyages/jour (+3% en 2011).
Nevers - Cercy la Tour : 350 voyages/jour.
Nevers - Moulins : 150 voyages/jour (stable).

Travaux

2012

- Renouvellement d’aiguillages et de voies en gare de La Charité.
- Travaux de maintenance en octobre entre Nevers et Cosne
→ du LU au VEN du 1/10 au 12/10 (maintenance V1)
→ du 15/10 au 26/10 (maintenance V2)

2013

Maintenance Nevers - Cercy
- 2 semaines en janvier (du 13 au 24/01) et 2 semaines en novembre (du 12 au 23/11) sur V1
- 2 semaines en février (du 30/01 au 10/02) et 2 semaines en novembre (du 12 au 23/11) sur V2

Maintenance Nevers - Cosne
- 2 semaines en mars (du 8 au 13/03) et 2 semaines en octobre (du 30/09 au 11/10) sur V1
- 2 semaines en mars (du 27/02 au 9/03) et 2 semaines en octobre (du 15/10 au 26/10) sur V2

La Charité
Remplacement attaches de rail : 7 semaines de travaux nocturnes entre mi-septembre et début novembre (du 16/09 au 7/11).

par **Didier 74** » 03 Juil 2012 11:37

Le comité de ligne des étoiles de Montchanin et Paray s'est tenu à Montchanin le 28 juin 2012.

Travaux

Axe Chagny - Montchanin - Cercy : Modernisation de la signalisation avec coupure totale de ligne de Cercy à Etang le 17/11 et de Etang à Montchanin le 24/11.

Axe Paray - Montchanin : Travaux de maintenance courante du 10/11 au 16/11 avec coupure de 10h à 14h (Paray vers Montchanin) et de 7h à 11h (Montchanin vers Paray)

Axe Paray - Gilly - Moulins
- Travaux de maintenance courante du 17/09 au 21/09 entre Moulins et Gilly
- Modernisation de la signalisation et mise au gabarit de l’infrastructure aux alentours de la gare de Moulins du 18/06 au 20/07 et du 12/12 au 16/12

Fréquentation 2011

1960 voyageurs/jour sur l'axe Nevers - Dijon.
220 voyageurs/jour sur l'axe Paray - Lyon.
150 voyageurs/jour sur l'axe Moulins - Paray.
145 voyageurs/jour sur l'axe Paray - Montchanin.

Paray - Lyon : 67000 voyages (soit 184 par jour). + 5% par rapport à 2010.
Paray - Moulins : 44000 voyages (soit 121 par jour). + 1% par rapport à 2010.
Paray - Montchanin : 43000 voyages (soit 118 par jour). + 9% par rapport à 2010.

Fréquentation journalières moyennes des gares en 2011 : 450 usagers au Creusot et Paray, 200 à Montceau et Montchanin.

par **Didier 74** » 13 Aoû 2012 8:32

Le Progrès, 13 août

Le tramway de Dijon bientôt sur les rails

Côte-d’Or. Les transports urbains s’enrichiront d’un nouveau mode de déplacement doux à partir du 1er septembre. Deux lignes desserviront la capitale de la Bourgogne.

Après des mois de chantier, Dijon change de physionomie avec l’entrée en service de deux lignes de tramway. La première, T1, avec ses 17 stations, créera une dynamique de la gare de Dijon à Quétigny-centre. Elle sera inaugurée le 1 er septembre. Le coup d’envoi de la seconde ligne, qui comportera 21 stations, sera donné le 8 décembre. T2 traverse Dijon du nord au sud et poursuit sa route jusqu’au centre de Chenôve.

La première rame du nouveau tramway (T1) de Dijon sera mise en service samedi 1 er septembre à midi. Le tram circulera entre Dijon-Gare et Quétigny-centre jusqu’à 0h15. Le réseau de bus habituel fonctionnera en parallèle dès 6 heures, avec un maintien toute la journée de la Liane 1 qui relie la gare SNCF à Quétigny-Chevigny.

Mise en service du nouveau réseau dimanche
Le nouveau réseau Divia bus + tram entrera en service dimanche 2 septembre à 7 heures. La Liane 2 sera maintenue jusqu’à l’arrivée de la ligne de tram T2 en décembre. Les Lianes 3 à 7 n’emprunteront plus la rue de la Liberté. Le secteur République fermé à la circulation durant toute la journée de samedi et une partie de la nuit, les voies donnant sur République seront fermées à la circulation automobile environ 100 mètres en amont de la place. Le pourtour des halles centrales sera également piéton durant tout le week-end.

À l’occasion de l’inauguration du tram, une tarification spéciale TER Bourgogne est mise en place par le conseil régional et la SNCF. Ce week-end-là, jusqu’à dimanche 17 heures, l’aller-retour depuis n’importe quelle gare de Bourgogne, à destination de Dijon, coûtera 4,50 euros (2 euros pour les enfants de 4 à 12 ans, gratuit pour les moins de 4 ans). Les billets seront commercialisés à partir du 15 août, dans toutes les gares et les distributeurs automatiques.

Renseignements 03.80.11.29.29.

Source http://www.leprogres.fr/jura/2012/08/13 ... -les-rails

par **Didier 74** » 19 Sep 2012 13:13

Le Journal de Saône-et-Loire, 15 septembre

sos TER de la bresse L’association toujours mobilisée

Les démarches en cours de l’association SOS TER de la Bresse visent à rétablir les trains supprimés et établir des trains directs pour les grandes agglomérations.

L’association SOS TER de la Bresse est née du mouvement d’indignation suscité par la dégradation du service apporté aux clients de la SNCF lors du remodelage des horaires pour adopter le cadencement.

Le management du bureau est basé sur les compétences de trois personnes, Christine Joris, Hubert Rebmeister et Pierre Jaillet, qui devaient rappeler en début de réunion les buts poursuivis par l’association. Celle-ci vise à défendre les usagers de la ligne de Bresse et informer au sujet des perspectives de transport public, mais aussi de l’activité de Fret sur cette ligne moderne qui a vu passer jusqu’à 315 trains par 24 heures.

SOS TER de la Bresse aura l’occasion d’intervenir le 23 octobre, à l’assemblée plénière du Conseil de développement du Pays de Bresse, sur le thème « Ligne du chemin de fer de la Bresse, élément majeur du développement du territoire » et attend toujours un retour suite aux interventions de François Patria, président du conseil régional de Bourgogne, et malgré deux comités de ligne qui ont évoqué ce sujet parmi d’autres. La revendication principale restant le rétablissement des cinq TER supprimés et remplacés partiellement par des bus.

Source http://www.lejsl.com/bresse/2012/09/15/ ... -mobilisee

lejsl.com, 18 septembre

Communauté Creusot Montceau Génelard - Le Creusot en TER pour les élus

16h22 ce mardi en gare de Génelard. Elus de la Communauté urbaine Creusot Montceau (CUCM) accompagnés de Vincent Pellenard, directeur de Creusot Montceau Transport, entité gestionnaire des lignes MonRézo, prennent le TER pour un tarif compétitif : 1,15 € l'unité et 0,76 € par paquet de 10 tickets. Un prix attractif instauré en janvier dernier entre toutes les 7 gares situées entre Génelard et le Creusot. "Depuis juin, le service est gratuit pour les abonnés MonRézo", signale Vincent Pellenard. La différence de prix entre un ticket classique -7,50 € pour un trajet Génelard - Le Creusot- est versée à la SNCF par la CUCM. Un budget de 30 000 € est consacré par la CUCM au paiement de cette différence. MonRézo a dû réapprovisionner ses dépositaires de 150 carnets de 10 tickets, ce qui équivaut selon Vincent Pellenard à 3000 trajets réalisés depuis l'instauration de ce service en janvier dernier.

Source http://www.lejsl.com/actualite/2012/09/ ... r-les-elus

par **Didier 74** » 20 Oct 2012 13:30

Le Journal de Saône-et-Loire, 19 octobre

SNCF : d’importants travaux entre Mâcon-Chalon

La SNCF conseille de reporter ses voyages suite à d’importants travaux prévus ce week-end entre Mâcon et Chalon.

D’importants travaux sont prévus en gare de Dijon et sur les voies entre Mâcon et Chalon, ce week-end.

Ces travaux s’inscrivent dans le remplacement des appareils de voies en gare de Dijon-ville et des travaux d’aménagement des voies entre Mâcon et Chalon du samedi 20 octobre à 13 heures au dimanche 21 octobre à 13 heures. Ces travaux vont entraîner d’importantes modifications d’horaires durant tout le week-end sur le trafic TER Bourgogne et TER Franche-Comté. Un plan de transport de substitution par autocar sera mis en place pour les liaisons Dijon-Is-sur-Tille, Dijon-Mâcon, Chalon-Mâcon, Dijon-Bourg et Bourg-Dijon-Dole. Plus de 400 cheminots seront mobilisés tout au long de ce week-end pour assurer la bonne réalisation de ces travaux, la prise en charge et le confort de la clientèle. La SNCF Bourgogne recommande « vivement à ses clients de reporter leurs voyages dans la mesure du possible. Nous savons que ces travaux seront une contrainte pour vous dans vos déplacements ».

La SNCF conseille de prendre connaissance des horaires des autocars de substitution en consultant les différents canaux d’information : http://www.ter-sncf.com/regions/bourgogne/fr ou en appelant Mobigo ! au 03.80.11.29.29.

Source http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... con-chalon

22 octobre

Après une longue phase de travaux sur les voies et des ajustements de ligne, le trafic des TER entre Mâcon et Lyon a retrouvé sa sérénité. Et concernant les TGV, les voyageurs voient l’offre s’améliorer et se diversifier.
SNCF : quand le trafic ferroviaire mâconnais va bon train

Le nombre de voyageurs augmente sur les Dijon-Lyon.

Un vaste chantier de modernisation est mené depuis deux ans par la SNCF, ce qui a engendré pas mal de perturbations côté TER. Mais aujourd’hui, tout semble être rentré dans l’ordre.

Pour une fois, on ne va pas parler retard ni mécontentement des voyageurs. Au contraire, c’est bien de train à l’heure et de trafic fluide dont il va être question ici. Il faut dire que ces deux dernières années, les usagers des TER Mâcon-Lyon e t Mâcon-Chalonn’ont pas toujours été à la fête. Des travaux de grande ampleur ont en effet été menés sur l’axe Dijon-Lyon, plus précisément entre Chalon et Mâcon, entraînant des perturbations sur la ligne.

La finalisation de ces chantiers de modernisation a permis, au fil des mois, de gagner en fluidité et de mieux conjuguer la circulation des trains commerciaux et des trains de voyageurs.

1200 voyageurs/jour
Par ailleurs, depuis décembre 2011, les TER réalisent des Dijon-Lyon et non plus des Dijon-Grenoble. La distance étant réduite, les risques de retard ont diminué. « Ça va nettement mieux maintenant, constate un usager mâconnais. Les retards et suppressions de train sont plus rares ». Chaque jour à Mâcon, ce sont en moyenne 1200 personnes qui, pour des raisons professionnelles, montent dans le train en direction de Lyon. Un axe très fréquenté et dont l’affluence est croissante.

« En 2005, nous avions en moyenne 788 voyageurs/jour sur les Mâcon-Lyon, précise Patrick Chaintreuil, responsable de la ligne. Aujourd’hui on est autour de 1200. »

Afin de faire face à la demande, la SNCF offre aujourd’hui une belle souplesse au niveau des horaires. Le matin de 6 à 9 heures, un TER part environ toutes les demi-heures en direction de Lyon, avec un arrêt à Part-Dieu et/ou Perrache. Le soir, même topo à partir de 16 heures. Ce n’est qu’à partir de 19 heures que les trains sont moins fréquents, au grand dam des commerçants travaillant sur Lyon, qui empruntent la ligne pour rentrer sur Mâcon le soir.
Vers des trains de plus grande capacité

Alors que le trafic semble s’être amélioré ainsi que le cadencement, reste encore le problème de la capacité des trains. Dans un sens comme dans l’autre, la portion qui sépare Lyon à Villefranche est notamment saturée aux heures de pointe. « Il n’y a pas assez de places, on est souvent debout jusqu’à Villefranche lorsque l’on rentre de Lyon », confie un usager. « Chaque jour de la semaine, 3000 personnes en moyenne prennent le train pour Lyon, de Villefranche », révèle Patrick Chaintreuil. Des voitures ont déjà été rajoutées sur certains trains qui ne peuvent accueillir plus de neuf voitures.

Un travail est actuellement mené par la SNCF afin d’améliorer le confort des voyageurs et la capacité des trains. Dans deux ans environ, de nouveaux trains présentant un agencement différent devraient être mis en circulation.

Côté travaux
Des travaux importants, qui ont nécessité l’intervention de 70 entreprises, sont engagés depuis septembre 2010 sur l’axe Chalon-Mâcon. Il s’agit de la réalisation d’installations permanentes de contre-sens (IPCS) et de la modernisation des installations de signalisation. Les trains qui jusque-là circulaient à sens unique sur une voie, pourront à partir de décembre 2012, rouler dans les deux sens. Ceci permettra de gagner en fluidité commerciale mais aussi en souplesse pour les voyageurs. L’ensemble des travaux, qui se sont étalés sur deux ans, ont engendré des retards de l’ordre de dix minutes pour les trains circulant sur cet axe, dans la mesure où des ralentissements à 40 km/h ont dû être respectés durant de nombreuses semaines. En 2013, des chantiers similaires de renouvellement de voies et de ballasts vont être engagés sur l’axe Dijon-Lyon, entre Varennes et Fleurville (d’avril à septembre).

Des week-ends de travaux à venir
Depuis le 4 septembre et jusqu’au 28 octobre, ainsi que les week-ends du 1 er et 8 décembre, des travaux sont opérés sur les voies. 92 TER circulant entre Dijon, Chalon, Mâcon et Lyon sont impactés, soit 30 % de la desserte régionale.

- Dimanche 28 octobre au matin et dimanche 18 novembre au matin, la desserte sera légèrement adaptée sur la ligne Dijon, Chalon et Mâcon.

- Du samedi 1 er décembre à 13 heures au dimanche 2 décembre à 13 heures, les circulations seront totalement interrompues dans les deux sens entre Dijon et Mâcon. Des dessertes de substitution par cars seront mises en place.

- Du samedi 8 décembre à 13 heures au dimanche 9 décembre à 13 heures, les circulations seront totalement interrompues dans les deux sens, Chalon-Mâcon. Dessertes de substitution possibles.

Sources http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2 ... -bon-train et http://www.lejsl.com/edition-de-macon/2 ... te-travaux

par **Didier 74** » 23 Oct 2012 21:27

bourgogne.france3.fr, 22 octobre

Bourgogne : le trafic des TER a augmenté de 15% en un an

De plus en plus de Bourguignons empruntent les TER (Trains Express Régionaux) pour leurs trajets domicile-travail ou domicile-études.

Entre août 2011 et août 2012, le trafic a augmenté de 14,9% sur le réseau TER Bourgogne, alors que la progression est seulement de 6,1% sur le plan national.

Les ventes d'abonnements se sont multipliées : +12% par rapport à 2011. Il y a actuellement plus de 12000 abonnés sur l'ensemble du réseau.
Le nombre de voyageurs occasionnels est aussi à la hausse (+5%) : on compte aujourd'hui 36000 détenteurs d'une carte de réduction régionale Bourgogne Liberté.

Plusieurs raisons expliquent cet attrait du TER : la hausse du prix des carburants, la plus grande mobilité demandée pour s'insérer sur le marché du travail, le prix attractif des billets, ainsi que les horaires simplifiés par le biais du cadencement. On peut aussi citer le fait que 9 trains sur 10 sont accessibles aux vélos et que toutes les gares sont équipées d'accroche-vélo ou d'abris sécurisés.

La Région Bourgogne demande 4 millions à la SNCF
Des négociations vont s'ouvrir car le conseil régional n'est pas satisfait de la prestation de la SNCF. Il faut savoir que le conseil régional et la SNCF ont passé une convention pour assurer la bonne marche des transports ferroviaires. Le conseil régional de Bourgogne définit les dessertes, les horaires et les tarifs qu'il souhaite voir appliquer. La SNCF effectue le service demandé et financé par le conseil régional.

Or, la Région trouve qu'il y a trop de retards et de dysfonctionnements techniques. "On veut en avoir pour notre argent", déclare Michel Neugnot, membre de la commission finances et évaluation. Le conseil régional demande donc un remboursement d'environ 4 millions d'euros. De son côté, la SNCF estime que la régularité à 5 minutes s'est nettement améliorée sur le réseau. Même si les résultats sont à nuancer : la régularité est très mauvaise sur l'axe Paray-Lyon, par exemple.

Le coût du TER s'élève à 203 millions par an
Le conseil régional finance les deux-tiers du coût du service, qui s’élève à 203 millions d’euros par an. Quand un déplacement coûte 100 euros, le voyageur ne paie que 28 euros, les 72 euros restants étant pris en charge par la Région. Compte tenu des bons résultats du trafic, les recettes directes ont augmenté de 19,3% entre août 2011 et août 2012.

Source http://bourgogne.france3.fr/2012/10/22/ ... 24143.html

Le Bien Public, 23 octobre

La bonne cadence des TER bourguignons

Ils ont été 45000 passagers bourguignons à prendre le TER chaque jour en 2011.

Le réseau TER a enregistré +15% de fréquentation en 2011. Des améliorations sont encore à apporter en terme de régularité, de ponctualité des trains et d’information des usagers.

Ils sont de plus en plus nombreux en Bourgogne à utiliser les Trains express régionaux (TER). C’est ce qui ressort du bilan de l’année 2011, présenté ce lundi en session du conseil régional, par Dominique Devin, directeur d’activité TER Bourgogne Franche-Comté. Une tendance qui se confirme en 2012. Ils ont donc été plus de 45000 voyageurs/jour a fréquenté les TER bourguignons l’an dernier. « Soit une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente », a rappelé Dominique Devin. 2011, pourtant, était transitoire, avec la mise en place du cadencement suite à l’ouverture de la ligne LGV Rhin-Rhône (85% des trains ont été changés). Les recettes totales ont atteint 68 M€, soit + 10%. Cette augmentation de fréquentation est aussi expliquée par « une amélioration de la qualité du service depuis 2011 », a insisté le cadre SNCF. A noter que l’usager moyen effectue un voyage de 66 km, soit un trajet Dijon/Chalon-sur-Saône.

Mais, derrière ces bons chiffres, restent toujours des points noirs. Si la ponctualité atteint 91,1%, elle est différente selon les lignes. Elle peut être très bonne sur un trajet Beaune/Nevers et bien moins satisfaisante sur Dijon/Mâcon. « Le niveau de satisfaction du service est de 14,6/20, soit dans la moyenne nationale », a précisé Dominique Devin.

Les améliorations à apporter
Pour le président François Patriat, « le bilan est positif » — rappelons que la Région investit 147 M€ dans ce domaine –, mais il a insisté aussi sur les améliorations à apporter. « Toutes les semaines, nous avons des courriers pour des trains bondés ou arrêtés », a souligné le président PS. « Nous sommes exigeants et nous souhaitons, par exemple, la mise en place d’un mécanisme d’indemnisation des voyageurs, que l’information soit encore mieux diffusée ou la redéfinition de la qualité de service. »

« Nous allons dans le bon sens, mais il faut aller vers un service public de qualité encore supérieur et sans doute avec plus de moyens humains », a déclaré, de son côté, le communiste Jean-Paul Pinaud (58). « Sur Nevers/Dijon, des variations d’ouvertures de gare l’an prochain inquiètent localement usagers et élus. » Si le Vert Alain Cordier (71) est revenu sur les problèmes de régularité, rappelant, au passage, le « facteur d’encombrement du nœud ferroviaire lyonnais », non sans conséquence sur le réseau bourguignon. Il a souhaité aussi que « l’investissement soit prioritaire sur le réseau actuel, sur l’amélioration des gares ou sur l’accessibilité… »

Pascal Grappin (UDI/21), a pointé les trains supprimés sur certaines lignes : « Il y a une véritable problématique sur Dijon/Mâcon, arrive ensuite Dijon/Nevers… », a détaillé l’élu de Côte-d’Or. Quant à Édouard Ferrand (FN/89), il a trouvé que « le coût du billet est encore trop élevé ».

La SNCF promet des améliorations, comme, par exemple, lors des périodes de grand froid, qui occasionnent des dégâts très lourds sur le matériel. « Nous étions insuffisamment préparés », a reconnu Dominique Devin, faisant référence à ce qui s’est passé en début d’année. « Nous avons eu du mal à être approvisionnés en diesel hors gel à — 20 degrés. Cette année, nous serons prêts… »

Source http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2 ... urguignons

Afflux de voyageurs

J’ai fait, entre vendredi soir et samedi, un saut chez des amis à Lyon. En train, malgré les travaux prévus sur les voies entre Mâcon et Dijon le jour de mon retour. Travaux qui ne me posaient aucun problème : un système de navette par autocar était prévu par la SNCF, rallongeant un peu le trajet. Avec d’autres voyageurs, nous sommes donc descendus à Mâcon et nous nous sommes dirigés vers la gare routière. Il y avait une navette. Une seule. De 52 places, comme il se doit. Nous étions près de 90 à devoir monter dedans. Ce qui a posé un problème logistique évident. La solution ? Nous avons été une quarantaine, en rade, à attendre qu’un deuxième autocar se déplace. La prochaine fois, je prendrai ma voiture…

Source http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2 ... -voyageurs

Le Journal de Saône-et-Loire, 23 octobre

Les usagers Dijon-Montceau sollicitent la Région pour mettre plus de rames aux heures de pointe. Le TER victime de son succès

Les vendredis et dimanches soirs et les lundis matins, les voyageurs ont souvent de grosses valises. En février, la SNCF a déclaré que « l’occupation des places assises par des bagages volumineux et des plateformes d’accès donnent une impression de forte affluence ».
Suite à un incident survenu le 5 octobre dans un TER, un collectif informel de voyageurs a envoyé une 2 e lettre à la Région, l’alertant des conditions de transport à certaines heures.

Vendredi 5 octobre, le TER de 16h12 au départ de Dijon et à destination de Tours (via Montchanin, correspondance pour Montceau), était composé d’une seule rame d’environ 300 places pour acheminer plus du double de voyageurs ». C’est la deuxième lettre « d’usagers réguliers » du trajet Dijon-Montceau qui arrive dans la boîte aux lettres du conseil régional. « Le voyage s’est déroulé dans des conditions de sécurité aberrantes : une personne prise de malaise a dû être évacuée à Montchanin », explique la missive.

Vendredi noir
À la gare de Montceau, les voyageurs se souviennent de l’incident : « Je suis resté sur le quai à Montchanin, ma mère est venue me chercher. Je n’ai pas pu rentrer dans le train, il y avait trop de monde », raconte Augustin, 16 ans, lycéen à Dijon depuis deux ans. Le contrôleur a attendu 40 minutes, invitant les passagers volontaires à descendre du train. « L’ambiance était survoltée », décrit la lettre ouverte.

L’accroc aurait pu passer aux oubliettes du rail, mais le problème est récurrent. « Quand le train s’affiche à Dijon, tout le monde se met à courir ! » illustre Augustin. Certains s’organise comme Philippe, 41 ans, voyageur quotidien de la ligne Montceau à Paray-le-Monial : « J’ai avancé mon horaire du vendredi… après avoir fait un voyage debout ! ».

Une rame de plus
« Il doit y avoir un problème d’organisation à la SNCF pour que le chef de gare ne puisse pas affréter une rame supplémentaire aux heures de pointe », s’emporte Fabienne Coronel, cosignataire de la lettre des « usagers réguliers, soucieux de préserver leur environnement ». Cette précision est un clin d’œil aux premières lignes du texte pointant le manque d’efficacité de la politique environnementale de la Région : « Personne ne pourra reprocher au conseil régional de ne pas se mettre à l’heure du développement durable. Tout est mis en œuvre pour permettre aux particuliers de limiter l’usage de sa voiture. Sur le papier, mais dans les faits la réalité est bien différente ».

En décembre 2011, un TER a été supprimé par la Région Auvergne (dans le cadre du cadencement des trains express régionaux), obligeant les voyageurs à se reporter sur d’autres trains avec une correspondance à Montchanin. À partir de cette date, les étudiants et des salariés montcelliens qui voyagent vers la capitale régionale ont vu leurs conditions de trajets se dégrader. Apostrophée une première fois en février 2012, la Région avait expliqué avoir mis en place « un nouveau train afin d’assurer une correspondance à Montchanin pour Paray-le-Monial », mais admis que le « départ le vendredi restait un des points de vigilance particulièrement suivi par la Région ».

Pour les rédactrices de la lettre ouverte, la Région rode son discours sur le développement d’une politique de transport en commun… mais les moyens mis en œuvre sur le terrain ne suivent pas.

« Le rail est un univers de contraintes »
« Il y a beaucoup plus de rigidités dans l’organisation d’un réseau de trains que dans celle d’un réseau de bus », souligne Michel Neugnot, conseiller régional de Côte-d’Or. Le conseiller municipal de Semur-en-Auxois indique que l’organisation des transports du rail est pensée à l’échelle européenne et qu’il existe en fait très peu de flexibilité. « Si nous transportons un matériel de grande capacité pour faire face à la demande ponctuelle du vendredi soir sur cette ligne précise, le coût de l’acheminement à vide sera supérieur au coût de revient et nous serions accusés à juste titre par le contribuable bourguignon de mal utiliser les deniers publics », poursuit l’élu rappelant que Montceau-Dijon n’a pas l’exclusivité des problèmes de sous capacité : on retrouve les mêmes difficultés tous les soirs sur certains trains reliant Paris et Sens.
Mouvements de groupes

À l’origine des bousculades, les comportements moutonniers des usagers qui veulent tous partir à la même heure et arriver à la même heure, les habitudes de trajet se décalant systématiquement d’un cran avec l’arrivée des beaux jours. Résultat, les trains ont tous besoin de capacité en même temps. « Les mouvements de groupe sont très difficiles à maîtriser parce que les billets TER sont valables 2 mois sans jour ni heure définie », argumente M. Neugnot, qui assure que si la Région imposait des réservations comme dans le TGV, les usagers du trajet domicile-travail perdraient toute la souplesse actuelle et râleraient. Le conseil régional a demandé à la SNCF « d’optimiser son parc de matériel actuel pour répondre au problème de sous-capacité de l’offre ». Par ailleurs, des trains « porteurs hyperdenses » à deux niveaux seront livrés en 2017-2018.

Sources http://www.lejsl.com/edition-de-montcea ... son-succes et http://www.lejsl.com/edition-de-montcea ... ontraintes

25 octobre

L’association SOS TER de la Bresse a proposé une étude et des projets pour le train. Ramener des trains en Bresse

Le Pays de Bresse a invité mardi l’association SOS TER de la Bresse à exposer une étude sur l’analyse du trafic ferroviaire actuel et des projets pour développer la ligne bressane.

Depuis décembre 2011, il y a moins de trains et moins de correspondances, ça nous pénalise ». C’est en partant de ce constat que Louis Sénéchaut, de l’association SOS TER de la Bresse a présenté une étude sur la ligne ferroviaire de la Bresse.

Cette dernière, qui relie Dijon à Bourg a vu depuis 2010 des horaires supprimés et des trains couplés avec le bus. De quoi créer de multiples manifestations et inciter le conseil de développement du Pays de Bresse à réfléchir sur l’avenir du ferroviaire dans la région.

L’association entrevoit plusieurs actions à court et long terme. Tout d’abord, mobiliser la population et les pouvoirs publics pour retrouver le nombre de trains et des « correspondances correctes qui existaient avant 2011 ».

Une vraie gare bressane
Mais une partie du projet de l’association est bien plus ambitieuse et complexe. En partant du principe que la ligne de la Bresse constitue « un trait d’union entre le réseau nord et le réseau sud » l’association propose la réfection d’un tronçon de 14 km entre Villers-les-Pots et Saint-Jean-de-Losne qui permettrait à la ligne bressane d’être reliée aux réseaux ferroviaires qui vont sur Paris et dans les régions de l’est. Le coût, environ 30 millions d’euros selon une estimation « large » de l’association.

De quoi doper les possibilités de prendre le train à Louhans et du même coup la gare. « Ce serait une vraie gare bressane », a expliqué Louis Sénéchaut. De quoi méditer pour l’assemblée présente. Reste désormais le plus dur à trouver. Une écoute politique et des financements.

Source http://www.lejsl.com/bresse/2012/10/25/ ... -en-bresse

par **Didier 74** » 15 Nov 2012 9:39

Le Bien Public, 15 novembre

La SNCF pour le compte de Réseau ferré de France, réalise la mise en service d’un système de sécurité permettant une meilleure fluidité des trains du vendredi 16 novembre à 23 heures au dimanche 18 novembre à 5 heures. Ces travaux vont entraîner des modifications de circulation des TER le samedi 17 novembre et imposent l’interruption des dessertes ferroviaires entre Etang et Nevers. Une substitution routière sera mise en place entre ces deux gares. La liaison Dijon-Tours sera maintenue en train mais les horaires seront modifiés.

Source http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... transports

par **Tchouks** » 15 Nov 2012 19:30

Bonsoir,

Ce n'est pas seulement la liaison Dijon - Tours qui est maintenue, mais tous les Dijon - Nevers... qui sont "juste" détournés par Paray et Moulins, au prix de 30 min perdues.
Selon les trains, c'est l'horaire côté Dijon ou celui côté Nevers qui est modifié.

A noter que l'A/R Dijon - Tours est tracé avec rebroussement à Nevers. Desservir Saincaize et passer par le racc aurait quasiment permis de ne pas perdre de temps et de conserver les horaires à chaque extrémité !

Pour une fois que tout n'est pas purement et simplement supprimé, c'est à signaler :!:

Vive la Bourgogne

Jérôme

par **Didier 74** » 23 Nov 2012 15:10

lejsl.com, 22 novembre

Perturbations sur l’axe Dijon-Montchanin-Nevers

La SNCF réalise la mise en service d’un système permettant une meilleure fluidité des trains, du vendredi 23 novembre à 23 heures au dimanche 25 novembre à 5h30. Ces travaux vont entraîner des modifications de circulation des TER le samedi 24 novembre 2012 et imposent l’interruption des dessertes ferroviaires entre Montchanin et Nevers. Une substitution routière sera mise en place entre ces deux gares.

La SNCF conseille aux usagers de prendre connaissance des horaires des autocars de substitution en consultant ses différents canaux d’information : site Internet www.ter-sncf.com/regions/bourgogne/fr ou par téléphone en appelant Mobigo au 03 80 11 29 29. Un affichage spécial est prévu dans les différentes gares impactées.

Source http://www.lejsl.com/societe/2012/11/22 ... nin-nevers

par **Didier 74** » 27 Nov 2012 12:29

Le ferroviaire épargné par la rigueur en Bourgogne

Le Bien Public, 27 novembre

Bourgogne - Budget Conseil régional : voici venu le temps de la rigueur

F. Patriat : « L’effort de redressement appelle à une mobilisation de tous ».

En session ce lundi, les élus du conseil régional se sont penchés sur les orientations budgétaires chargées de constituer un budget pour 2013. Il sera en baisse et voté le 15 janvier.

L’automne est la période des débats d’orientations budgétaires dans les collectivités. Et cet automne 2012 annonce la rigueur budgétaire. Le président François Patriat (PS) a donc planté ce lundi le décor, en revenant sur un contexte, « un ralentissement général de l’activité économique », et en annonçant « un budget en baisse pour 2013 ». « L’alternance politique, intervenue en mai et juin, n’a pas changé d’un coup de baguette magique la situation de notre pays », a rappelé François Patriat qui a salué les actions mises en place depuis par le gouvernement. « L’effort du redressement appelle la mobilisation de tous et la collectivité régionale y prendra toute sa part. »

Six ans pour désendetter
Recettes en baisse, capacité de désendettement ramenée « à 6 années », niveau d’investissements « constant »… Michel Neugnot, 1er vice-président en charge des Finances, a détaillé les grandes lignes du DOB. « Cela induit une diminution de la section de fonctionnement », a précisé l’élu côte-d’orien.

En revanche, trois domaines d’interventions seront préservés : les dépenses d’exploitation des TER, la dotation de fonctionnement des lycées et la masse salariale de la collectivité. « Pour les autres domaines, les efforts seront équitablement répartis entre l’ensemble des acteurs que nous soutenons, avec une double priorité assumée pour l’emploi et la jeunesse », a déclaré François Patriat.

Au nom de l’opposition UMP/Centre, Pascal Grappin s’est félicité que « l’exécutif reconnaisse qu’il serait nécessaire de faire des économies. On le dit depuis 2010 », a souligné l’élu de Côte-d’Or. « Compte tenu de la situation, ce ne sont plus des économies qu’il va falloir faire, mais des coupes sombres. On va se trouver dans une situation très difficile et l’exécutif n’a pas préparé les Bourguignons à cette situation. »

Le FN ? Christian Launay (71) a axé son discours sur « la progression irrémédiable de la dette, le financement par l’emprunt de dépenses de compétences non obligatoires » tout en dénonçant la gestion des TER : « La SNCF nous impose ses conditions. On est victime d’une idéologie socialo-communiste héritée il y a 50 ans ! » Le PCF a dû apprécier… Justement Nathalie Vermorel (71), au nom du groupe, s’est particulièrement inquiétée du « blocage des dotations de l’Etat envers les collectivités ». Les communistes resteront attentifs pour que les politiques menées « soient priorisées envers les plus fragiles : les jeunes, les demandeurs d’emploi, les actifs précaires… », a-t-elle insisté.

Enfin, du côté d’Europe écologie-Les Verts, par la voix de Philippe Hervieu (21), on a profité de ce DOB pour répéter que c’est le « moment de changer de modes de développement ». « Est-ce qu’une Bourgogne qui n’aurait pas de TGV, d’aéroport, d’autoroutes, se porterait mieux ? », a répondu François Patriat qui a rappelé aussi les actions de la Région dans le domaine de l’environnement. « Il ne s’agit pas de revenir à la charrette à bois et à la bougie, mais en terme de ligne TGV par exemple, on est au bout de ce que l’on peut faire et il faut investir autrement, réussir la transition énergétique », a répliqué Philippe Hervieu.

Le budget sera présenté (et voté) en session les 14 et 15 janvier 2013. On en aura alors le montant. Il était de 800 M€ pour 2012.

Source http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... la-rigueur

29 novembre

L’association SOS TER de la Bresse a organisé un débat d’idées. Donner les moyens au train

35 personnes étaient présentes pour cette réunion de SOS TER de la Bresse.

L’ancien collectif qui appuie la ligne de train de la Bresse est devenu une association. Une façon de durer dans le temps et d’ajouter à la défense des projets structurants.

Au terme d’une première assemblée générale, SOS TER de la Bresse a terminé son passage du collectif à l’association. « Ça va nous permettre d’ajouter à la défense des intérêts des usagers une lutte plus large sur l’aménagement du territoire et la promotion de la ligne comme un atout important de la Bresse », a indiqué mardi soir Louis Sénéchaut, l’un des fondateurs de l’association.

Plus question de sauver les meubles, l’objectif est désormais aussi de proposer un avenir au train dans la région.

« L’enclavement actuel est dû à la politique de la Région qui ne pense pas les horaires en commun avec les autres régions et avec le TGV », poursuit Antoine Brawand.

Pour recréer une activité, l’association propose de relier la ligne à d’autres existant. Une liaison de 14 km sur une ancienne ligne reliant Saint-Jean-de-Vaux à Villers-les-Pots assurerait cela.

Le deuxième objectif que s’est donné l’association est de proposer des réflexions communes entre les acteurs des différents moyens de transports publics « pour mettre en place des offres globales et cohérentes pour la population », commente Hubert Rebmeister. « Aujourd’hui, il n’y a pas de concertation entre ces services ».

La tâche que veut se donner l’association est donc des plus lourdes. Reste à savoir qui les aidera à se faire entendre. « Les élus nous accueillent bien, mais on a l’impression qu’ils se reposent sur nous, qui ne sommes qu’une petite association. Pourtant il y a un risque réel pour qu’il n’y ait bientôt plus de gare dans la région. »

Source http://www.lejsl.com/bresse/2012/11/29/ ... s-au-train

[2012] TER Bourgogne

Re: Service 2012 : TER Bourgogne

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