Bonsoir,
Jibrail Wrote:Les temps sont longs mais les arrêts se sont multipliés. Le TER ne fait plus d'IC mais uniquement du rabattement. C'est bien sûr dommage que le TER ne puisse rabattre vers les gares TGV, essentiellement routières! Ce qui ne contribuera pas à doper le TER franc-comtois ni maintenant, ni à terme...
Certes... encore que.
L'infrastructure est ce qu'elle est, mais contrairement aux LGV précédentes, toutes les gares nouvelles sont connectées au réseau classique ou le seront à moyen terme.
(Alors qu'on a tout fait pour que ce ne soit pas possible au Creusot, à Mâcon, à Vendôme, à Ablaincourt-Pressoir, à Aix-en-Provence et à Trois-Domaines. Louvigny est un cas à part, et les autres gares nouvelles sont les exceptions qui confirment la règle.)
Conclusion, si on voulait articuler autour de ces gares, on pourrait.
Qu'est-ce qui empêche en décembre de diamétraliser les périurbains Besançon - Lons avec les navettes vers la gare TGV ? A priori seulement une volonté de l'AO ! Qui ne voulait rien diamétraliser et a finalement cédé pour 1,5 A/R avec La Chaux-de-Fonds, qui nécessite de surcroit un rebroussement à Besançon-Centre.
Qu'est-ce qui empêchera d'exploiter Belfort - Delle par diamétralisation avec les trains issus de Vesoul et Epinal ? Techniquement rien mais pour le moment on n'a pas l'air d'envisager ça comme ça.
Donc effectivement, prenez votre voiture pour aller à la gare TGV, ou allez jusqu'à Dijon, resp. Mulhouse, en TER et perdez une heure (voire plus).
Enfin, l'avantage c'est que cette approche n'est pas gravée dans le marbre pour des décennies.
Je trouve que sur la LGV Rhin-Rhône, on n'a pas fait les choses si mal quand même - voir les exemples cités plus haut - donc ne soyons pas si négatifs !
Jérôme