Modérateurs: kyah117, Terroir, jerome, Tchouks
102.010 Wrote:Oui et non, car encore faut-il que la desserte TER suive...
lozere Wrote:Bonjour,
ne parlons pas de la Moselle-Est pour lesquels Vandières n'apporte pas d'avantages:
-allongement de la distance par la route et mauvaise desserte routière.
- par le train, changement impératif à Metz avec tous les risques liés à la correspondance.
A moins de créer des liaisons Sarrebruck- Metz-Nancy en correspondance à Vandières.
L'idéal serait une navette empruntant le raccordement de Herny, mais il ne faut pas rêver...
cordialement.
Gérard
Le Republicain Lorrain Wrote:La décision de la Région de supprimer les navettes pour la gare d’interconnexion de Louvigny (lire RL d’hier) n’a finalement pas laissé la SNCF sans réaction.
Arguant de l’utilisation de la gare Lorraine TGV par 600 000 usagers en 2011, la direction régionale de la SCNF a annoncé hier soir le lancement, d’ici quelques semaines, de navettes routières. « Les correspondances avec les TGV seront garanties », indique la compagnie, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent puisque le service, qui s’est arrêté hier soir, desservait également d’autres utilisateurs, comme La Poste et l’aéroport MNL. « Les horaires et les prix seront intégrés aux systèmes de renseignements et de vente. Les voyageurs disposeront de billets pour lesquels le prix de la navette, s’ils l’empruntent, sera compris ».
Le recours à cette navette impliquera une majoration de prix du voyage par rapport à un départ ou une arrivée en gare de Lorraine TGV. Le tarif appliqué sera calculé de manière à équilibrer les recettes et les charges du trajet routier dans le cadre d’un partenariat avec le transporteur. « Cependant le prix du trajet entre la gare de Louvigny et la gare de Metz sera minoré : le conseil général de la Moselle a décidé de compenser le déficit d’exploitation de la navette en Moselle ».
Reste que les usagers vont devoir patienter : l’entrée en service de la nouvelle navette n’interviendra que dans quelques semaines. La SNCF communiquera dès que possible les prix des navettes et les dates d’ouverture à la réservation et de lancement du service.
Transports | jusqu’au retour des minibus fin avril Gare Lorraine TGV : la vie sans navette
Les taxis adorent, les passagers beaucoup moins : la vie sans navette entre la « gare champ de patates » et les deux capitales lorraines est loin d’être une sinécure. Qui durera probablement jusqu’à fin avril !
En attendant l’entrée en service de la future navette SNCF, d’ici le mois de mai, le taxi reste l’une des solutions pour rallier la gare TGV Lorraine.
À peine descendue du train de 18h46 (Nantes-Rennes-Paris), lundi, cette jeune Parisienne, écouteurs sur les oreilles, cherche vainement la navette pour Metz au sortir de la gare Lorraine TGV, à Louvigny. « Quoi, supprimée ? Je ne savais pas. Personne ne m’a rien dit », réagit-elle, agacée, en rebroussant chemin. Elle tente de s’adresser au personnel SNCF. Peine perdue : depuis le 1 er mars, l’acheminement en transport en commun à 4,60 € au départ de Louvigny vers deux capitales lorraines, et retour, a vécu. La voyageuse en rade s’accroche à son téléphone et une hypothétique solution perso…
« Mais quelle image on donne… »
Bref, pendant un mois et demi voire deux mois – la SNCF a confirmé hier ce délai incompressible –, il faudra se débrouiller ou payer pour rejoindre la « gare champ de colza » lorraine ou en revenir. Philippe, 41 ans, businessman lyonnais pressé originaire de l’Est, prenait régulièrement le minibus de 35 places, qui assurait jusqu’au 29 février 13 rotations journalières vers Metz et Nancy. Comme 50 000 des 700 000 usagers annuels de Lorraine TGV. « Déjà que la gare au milieu de nulle part et la distance entre le TGV et l’aéroport, c’était pas top ! Les taxis qui refusent de relier aéroport et gare. Là, sans navette, on va sombrer… Quelle image on donne ? »
Devant lui, se succèdent les utilisateurs du minibus à destination du Luxembourg, qui est à l’heure et s’apprête à prendre la route. Seuls les horaires des ex-navettes lorraines ont été masqués par un sac en plastique, posé à la va-vite sur le panneau d’information.
Pour l’heure cependant, les agents SNCF ne croulent pas sous les reproches. « Les gens sont suffisamment informés sur le sujet ; ils ont suivi le débat dans la presse, la décision du conseil régional de stopper, puis la nôtre de prendre la suite », avoue l’un d’eux, sous couvert d’anonymat car le sujet reste sensible. Les uns ont mobilisé les proches pour venir les récupérer ; les autres prennent un taxi à plusieurs.
Impôts et concurrence
Les taxis ? Les grands vainqueurs – provisoires – de ce bras de fer économico-politique entre collectivités locales et SNCF. Quatre d’entre eux tapaient le carton dans la gare, vers 18h30 et devisaient sur cette énième guerre picrocholine autour de Louvigny. « Bon, en même temps, on ne fait pas tant que ça de chiffre d’affaires supplémentaires vu que des sociétés de transport comme Diapason ou Liaisons directes, viennent travailler ici à l’arrache », se plaint néanmoins Dominique, taxi à Metz.
Son confrère Claude est très satisfait de la disparition de la navette. « C’était quand même fou, jusqu’ici, qu’elle soit subventionnée avec mes impôts, alors qu’elle me faisait de la concurrence », s’empourpre-t-il. Jean, qui officie à Nancy, fait ses comptes : « Sans subvention, le trajet revient à 14 ou 15 €; le taxi peut faire le même tarif avec quatre personnes pour la même course, soit 60 € divisés par 4 ! ».
Dans leurs propres rangs, la concurrence fait rage. Devant la gare stationnent ainsi une dizaine de chauffeurs professionnels, contre six ou sept en temps normal.
D'importants travaux de renouvellement de ballast vont avoir lieu sur la ligne entre Nancy et Frouard entre le 25 juin et le 28 septembre 2012.
La vitesse sera limitée à 40 km/h sur cette partie de ligne et entraine une modification des horaires.
Les horaires des trains doivent être recalculés et seront connus vers la semaine 17.
Les TGV Nancy - Paris et retour ne sont donc pas proposés à la vente à ce jour. Dés validation des horaires modifiés, les trains seront ouverts à la vente ( semaine 17 ).
Vous retrouverez à ce moment , les TGV directs Nancy - Paris et retour.
Didier 74 Wrote:Travaux sur Paris - Luxembourg le WE de Pentecôte
http://static.talkspirit.fr/sncf2/media ... 202012.pdf
Travaux en juin : les TGV impactés
http://static.talkspirit.fr/sncf2/media/Juin.pdf
izgood Wrote:Bonjour
Pauvres horairistes dépassées par la réalité sur Paris-Nancy....![]()
![]()
Explications du service « communication » de la SNCF, à Metz : « Des travaux vont avoir lieu entre Frouard et Belleville, avec ralentissement des TGV au passage. Mais tant que nous n’avons pas confirmation par Réseau Ferré de France de la durée exacte de ces ralentissements, nous ne pouvons valider les horaires et mettre en vente les billets… »
Et d’expliquer que ce calage d’horaires a pris du retard, alors que « le site internet de la SNCF n’est pas conçu pour fonctionner sans que des horaires aient été fixés. Ça n’est jamais arrivé ! Le site propose donc ce qu’il a… »
La SNCF fait son mea culpa en reconnaissant qu’un cartouche d’avertissement aurait dû être prévu, afin d’informer les voyageurs que tous les TGV habituels entre Nancy et Paris circuleront bien cet été. Même s’ils auront quelques minutes de retard.
Ces trajets directs seront en vente sur le net et aux guichets à partir de mardi prochain.
Didier 74 Wrote:Un TGV "fermé" est un TGV sur lequel les réservations ne sont pas ouvertes (attente d'un sillon spécial travaux).
Un TGV "supprimé" est un TGV qui ne circulera pas à la date indiquée.
Nemo Wrote:Et si on installait une ligne de téléphone rouge (directe et prioritaire comme au temps de la Guerre Froide) entre l'Avenue du Commandant Mouchotte et l'Avenue de France ?
Navettes Metz-Louvigny : jusqu’en 2019
Le principe de la « navette » routière reliant la gare de Metz à la gare TGV Lorraine, à Louvigny, doit être pérennisé lundi par les conseillers généraux de la Moselle, réunis en commission permanente. Supprimée depuis le 1 er mars dernier par la Région Lorraine, qui finançait ce service depuis le lancement du TGV Est en 2007, cette liaison routière a été provisoirement rétablie le 22 avril par le Département et la SNCF. Les élus mosellans doivent entériner lundi les détails de la délégation de service public qui permettra à un opérateur privé d’assurer ce service à partir du 1 er janvier 2013 et au moins jusqu’au 31 août 2019.
L’exploitant commercial qui sera retenu bénéficiera des recettes perçues auprès des usagers, mais aussi d’une « compensation financière » versée par le Département, dont le montant annuel serait de l’ordre de 200 000 €. Il devra garantir le respect du tarif fixé par le conseil général, soit 4,50 € pour un trajet simple et 8 € pour un aller-retour. En outre, comme c’est le cas depuis le 22 avril, la SNCF pourra intégrer au billet de train le ticket de la navette, assurant ainsi sa commercialisation.
Relations empoisonnées
Cette affaire des navettes routières pour la gare TGV Lorraine empoisonne depuis des mois les relations entre le Département de la Moselle et le conseil régional, qui estime que le financement de ce service devrait incomber à la SNCF. Pour sa part, la majorité départementale a jugé opportun de le reprendre à son compte, avec le souci avoué de maintenir la fréquentation d’une gare menacée d’être transférée à Vandières, en Meurthe-et-Moselle. Détail piquant : la délibération proposée aux élus mosellans précise que le conseil général réclamera une participation de la Région Lorraine aux frais, dans la mesure où la suppression de la liaison routière a imposé un « transfert de charges » aux départements. Une petite provocation qui pourrait bien susciter un brin d’agacement supplémentaire dans les bureaux du conseil régional.
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