Modérateurs: Urbino, Arnaud, Sylvain
phil Wrote:...De toute façon, il suffit de voir la nature des aménagements réalisés jusqu'à aujourd'hui : il n'y a pas vraiment de réelle volonté de reconquête d'espace occupé par la voiture (dans une optique réalisation nécessaire TC et vélo), ou alors très légère : on se contente de prendre de temps en temps un peu de place à la voiture à des endroits où son emprise était de toute évidence sur-dimensionnée. Mais si l'on manque de place pour développer le Vélo ou les TC alors on fait des aménagements incomplets ou de piètre qualité...
- 2000 : transfert de la compétence « aménagement et jalonnement d’itinéraires cyclables d’intérêt d’agglomération ». -> la Métro programme la réalisation de 117 km d’itinéraires cyclables pour la période 2001-2004.
- fin 2004, 50 km aménagés sur le schéma directeur (dont mixité et zones 30).
- 15 km supplémentaires d’ici fin 2005 (travaux en cours ou programmés)
- 15 km à l’étude pour une réalisation d’ici fin 2006.
- Restent 37 km d’itinéraires cyclables programmés non-réalisés. Ces derniers étant les plus complexes à aménager (largeurs contraintes), il est très souvent nécessaire de pénaliser d’autres modes : voies VP, stationnements, mixité avec les bus, avec les piétons…) ->
arbitrage difficile qui conduit au report ou à l’abandon du projet.
genetechno Wrote:Certes il faut développer les TC et les vélo mais il n'y a pas que ces modes de transport dans la vie. Tu vois un livreur utiliser les transports en commun ou son vélo?
Mais que faire alors comme projet routier qui permette de réduire la place de la voiture en ville ? Je ne vois pas. Quitte à avoir des sous (et pour l'instant, il me semble qu'on vit un peu à crédit), autant les affecter au développement des TC, des cycles et des piétons. Il sera suffisamment tôt pour éventuellement revenir sur le développement de projets routiers.genetechno Wrote:Je ne suis pas pour le tunnel non plus mais réduire les développements à ces deux modes de transport serait une erreur.
Est-ce anormal de vouloir privilegier des gens (les usagers des TC) qui mettent une heure pour faire un trajet St Martin le Vinoux / Meylan, par exemple, alors qu'en voiture on met 15 mn ?
genetechno Wrote:La voiture n'a certes pas d'avenir dans son fonctionnement actuelle mais elle a un avenir si elle devient 100% écologique (energie et son)
Mais en matière d’encombrement spatial, rien ne fera changer l’occupation au sol d’une voiture :
25m2 à l’arrêt voie d’accès comprise,
49,5m2 (resp. 103,5m2) à 30km/h (resp. 50km/h), distance d’arrêt comprise
engine-54 Wrote:De même le tunnel, si vous vous souvenez des projets publiés dans le Métroscope, je m'imagine très mal un échangeur géant et fonctionnel aux portes de Grenoble, sous les fenêtres des gens de Saint Martin le Vinoux (cet endroit est assez agréable) et de la feu ou future cité Jean Macé. Pareil du coté de Meylan, où serait-elle donc passée cette rocade...
On doit avoir l'esprit tordu dans l'agglo pour ne pas voir l'attrait du multimodal ainsi décrit par Phil et que je partage totalement. Alors que la Métro laisse crever les MétroVélos (Grenoble est la seule ville où ce genre de services se casse la figure), les Lyonnais lancent les Vélo'V, admirable moyen de promouvoir les déplacements TC+vélos : je sors de chez moi, je prends un vélo'V que je laisse à l'arrêt de bus/métro/tram, je fais mon trajet en TC, je reprends un (autre) vélo'V pour arriver à destination. On combine les avantages des deux : c'est formidable !phil Wrote:Bonsoir,
...Enfin, pour rebondir sur le vélo et les TC, je pense que leur combinaison (càd faire un trajet en Velo+TC) n'est pas assez mise en valeur...
velo_love Wrote:Bonsoir,On doit avoir l'esprit tordu dans l'agglo pour ne pas voir l'attrait du multimodal ainsi décrit par Phil et que je partage totalement. Alors que la Métro laisse crever les MétroVélos (Grenoble est la seule ville où ce genre de services se casse la figure), les Lyonnais lancent les Vélo'V, admirable moyen de promouvoir les déplacements TC+vélos : je sors de chez moi, je prends un vélo'V que je laisse à l'arrêt de bus/métro/tram, je fais mon trajet en TC, je reprends un (autre) vélo'V pour arriver à destination. On combine les avantages des deux : c'est formidable !phil Wrote:Bonsoir,
...Enfin, pour rebondir sur le vélo et les TC, je pense que leur combinaison (càd faire un trajet en Velo+TC) n'est pas assez mise en valeur...![]()
-- JM
Le Vélo'v, un moyen de transport alternatif au succès fulgurant à Lyon
LYON (AFP) - Une initiative originale a transformé Lyon cet été en capitale du vélo, suscitant un engouement tel qu'il a fait d'un mode de déplacement réservé aux loisirs une alternative aux transports en commun, mettant le système, et parfois les nerfs des utilisateurs, à rude épreuve.
Le "vélo'v" (prononcez "V-love") est un concept innovant proposé par le Grand Lyon à JCDecaux en échange de l'exploitation du marché publicitaire des panneaux urbains et des abribus pendant treize ans.
"Nous devions renouveler ce contrat et, à l'occasion de l'appel d'offres, nous avons demandé aux candidats de trouver une façon de développer le vélo en ville, comme moyen de transport +doux+", explique le maire PS de Lyon, Gérard Collomb.
JCDecaux n'en est pas à son coup d'essai. La société a déjà testé ses vélos en libre-service en Autriche (Vienne) et en Espagne (Cordoue, Gijon). Mais pour Lyon et la ville mitoyenne de Villeurbanne, elle propose une expérience à plus grande échelle.
"En mai dernier, nous avons lancé l'opération avec 1.200 vélos dans 120 stations, utilisables 24 heures sur 24", précise Franck Ponsonnet, directeur régional de JCDecaux. Fin octobre, ils seront 2.000 répartis dans 180 stations, puis 3.000 en 2006 et enfin 4.000 en 2007.
Le système, qui a compté 10.000 abonnés dès le premier mois, en enregistre aujourd'hui 25.000. L'effet de mode a joué, avant que n'intervienne un phénomène plus profond. "Le vélo a totalement modifié le comportement des gens", souligne Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon.
"On observe une certaine forme d'addiction aux Vélo'v, les gens ont besoin de leur +gym douce+ avant d'aller travailler", ajoute-t-il.
Les engins au large cadre rouge ont pris possession de la ville, on les voit partout. Les Lyonnais, qu'ils soient jeunes ou d'âge mûr, l'empruntent pour aller travailler, pour aller faire leurs courses (grâce au large panier installé sur le guidon), pour s'aérer, et même, pour les noctambules, en bande, en solo ou en duo, au sortir des boîtes de nuit.
Le succès est tel que nombre de villes intéressées ont envoyé des délégations: Marseille, Barcelone, Montpellier, Washington... et même Amsterdam.
Revers de la médaille, les utilisateurs demandent au vélo la même fiabilité que les transports en commun qu'ils ont délaissés. Chaque dysfonctionnement est donc particulièrement mal ressenti et les plaintes sont nombreuses: stations vides aux endroits stratégiques ou aux heures de pointe, vélos détériorés (pneus crevés, pédales ou chaînes démontées), "bugs" informatiques, etc.
"Le plus gros problème, admet Franck Ponsonnet, c'est la régulation. Nous veillons à réapprovisionner régulièrement les stations vides, et nous avons même embauché un ingénieur chargé des flux".
Quant à la maintenance, elle occupe près d'une trentaine de personnes à plein temps. Entre l'achat et l'entretien, chaque Vélo'v coûte 1.000 euros par an.
Reste à savoir si les Lyonnais, qui ont pris l'habitude de pédaler en ville par temps chaud et sec, résisterons aux frimas. "Dans les pays scandinaves, les gens sortent couverts et pédalent quand même, rappelle Gilles Vesco, pourquoi pas à Lyon?".
Par rapport à l'ancien gestionnaire qui était l'association Un P'tit Vélo dans la Tête, oui, on peut dire que ça commence à devenir un échec. Par exemple, pour louer un vélo plus de 7 jours, il faut déposer un chèque de caution. Jusque là, rien de grave. Mais le problème, c'est que le chèque est encaissé par le Trésor Public. Et pour ravoir son chèque, il faut attendre 45 jours ! Pour un étudiant, qui plus est étranger, c'est un frein. D'autant plus que 50 euros de caution, c'est quasiment le prix d'une (mauvaise) occasion. Ce serait bien de changer le gestionnaire ; celui-ci me paraît super bien, n'est-ce pas M. Chiron http://www.movimento.coop/gargamel_bleu Wrote:Les métrovélos sont ils un tel echec que ca?
Car j'en vois très souvent et je me disais au contraire que ca marchait bien.
velo_love Wrote:Mais le problème, c'est que le chèque est encaissé par le Trésor Public.
m@rco Wrote:velo_love Wrote:Mais le problème, c'est que le chèque est encaissé par le Trésor Public.
Qu'est ce qu'il vient faire la, lui ?
velo_love Wrote:Sérieusement, les MétroVélos sont gérés par le SEMITAG d'où la relation avec le TP qu'il n'y avait pas avant la gestion avec l'assoc du P'tit Vélo.
Meuh, non, la marche à pied aussi rafraîchit les neuronesm@rco Wrote:velo_love Wrote:Sérieusement, les MétroVélos sont gérés par le SEMITAG d'où la relation avec le TP qu'il n'y avait pas avant la gestion avec l'assoc du P'tit Vélo.
C'est bien ceci que je ne saisis pas (j'pensais que la Semitag etait une "SEM locale"), mais bon c'est pas bien grave ; cela doit venir du fait que je ne fais pas assez de velo et que mes neurones ne sont pas suffisamment rafraichis...
Abandon de la Rocade nord : l’avenir économique de Grenoble condamné
Réaction de Gilles Dumolard, président de la CCI de Grenoble.
"En réaction à l’annonce faite par les collectivités locales de surseoir à la réalisation de la Rocade nord (dont le tunnel sous Bastille), je manifeste mon indignation devant le refus des responsables locaux de tenir leurs engagements sur des projets qu’ils ont votés dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains (PDU) et dont l’économie de notre région a un besoin vital. Est-ce à dire que le PDU, par son équilibre entre transports en commun et circulation routière, était un marché de dupes ? Une fois de plus, le moindre prétexte, en l’occurrence le prétendu désengagement de l’Etat sur le financement de cette infrastructure, sert à remettre en cause des projets déterminants.
Les élus locaux ont su formidablement se mobiliser pour attirer Crolles2, construire Minatec ou encore faciliter le pôle de compétitivité Minalogic, et je salue leur engagement et leur volonté pour avoir fait aboutir ces projets. Mais, à quoi cela sert-il si on décourage la communauté économique et scientifique en repoussant en permanence des décisions pourtant nécessaires, vitales pour la création locale d’activités et pour l’emploi de demain !!!
Mon seul credo est de rappeler que les entreprises, pour travailler et durer, ont besoin de livrer leurs marchandises, de recevoir leurs approvisionnements, d’accueillir leurs visiteurs et que leurs salariés se déplacent jusqu’à elles. Oui, il est essentiel de trouver des solutions efficaces de transports en commun pour les salariés. Mais il est autant essentiel de développer des liaisons routières fluides pour les livreurs, artisans, médecins, commerçants…, ceux pour lesquels la flexibilité est essentielle, afin de réaliser leurs activités d’assistance, de conseil, d’accueil de leurs clients et consommateurs.
L’achèvement de la Rocade nord ne poursuit qu’un seul objectif : faire passer hors de la ville de Grenoble les véhicules qui circulent dans l’agglomération ou qui la contournent, du même coup soulager la Rocade sud aujourd’hui totalement saturée, et donc redonner de la fluidité et de l’oxygène à notre agglomération.
Nul ne peut nier la situation épouvantable que connaît aujourd’hui tout un chacun pour circuler chaque jour dans l’agglomération. Les témoignages affluent pour dénoncer cette situation et l’inertie pour apporter des réponses rapides et correctes. Pire, les menaces et désormais les réalités de départs d’entreprises pour d’autres villes, avec leurs emplois à la clé, se font de plus en plus nombreuses.
Pour réaliser cette Rocade nord, avec de la volonté, toutes les solutions doivent être recherchées, y compris celle de financements privés complémentaires. Les élus lyonnais ont réussi Téo pour contourner Lyon par le nord avec ce mode de financement mixte. Et tant d’autres villes françaises en compétition avec Grenoble savent se doter d’infrastructures permettant leur totale accessibilité et donc leur rayonnement. Alors, pourquoi Grenoble n’en serait-elle pas capable ?
Pour ma part, je suis déterminé à me mobiliser dans ce sens, au nom de l’intérêt général des 23 000 entreprises de la région grenobloise et de leurs 170 000 salariés."
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