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Jean Marie Guétat Wrote:Bonsoir à tous.
Tout d'abord, je voulais vous dire, ou vous rappeler, combien Laurent avait été sensible, il y a pas mal d'années, à la démarche de préservation des TC de notre agglomération que nous menons. En effet, je ne sais même plus depuis combien d'années ils nous avait rejoint en adhérant à Standard 216, mais ça en faisait beaucoup, du temps !
Et ce n'est pas sa grande implication dans l'association AMITRAM de son agglomération Lilloise qui l'avait fait s'éloigner de nous ! Pourtant, là-bas, avec leur Musée de plus d'une soixantaine de véhicules de tous types (autobus, trolleybus, autocars, tramways, prototype du VAL) et leur ligne touristique à laquelle il avait beaucoup apporté lors de sa construction, puis de son récent prolongement, Laurent prenait toujours de nos nouvelles, était toujours membre de Standard 216, et nous avait même aidé plusieurs fois ici en terre Dauphinoise. Ainsi, il me revient à l'idée, comme ça, l'entretien de la carrosserie de notre autobus articulé Saviem-Man SG-220 garé au dépôt VFD de Saint-Martin d'Hères.
Je me souviens encore de ce jour de mai 2000 où, accompagné de Hans Pennors (qui est aussi devenu adhérent de Standard 216 tout en étant membre très actif de l'AMITRAM) ils étaient venu chercher un trolleybus ER 100 que la SÉMITAG leur offrit en même temps que notre n°717. C'étaient de vrais experts en transports de véhicules TC sur porte-char. Mais il faut dire que Laurent avait tout bien préparé, en me demandant les dimensions de l'ER 100. Il calcula ainsi la pente qu'il fallait avoir pour faire grimper sans encombre le trolleybus sur le porte-char, et notamment le nombre de bastaings et leur longueur qu'il fallait rajouter à l'arrière du porte-char ! (Vous trouverez en pièce jointe une photo que j'avais prise le 23 mai 2000, du chargement de l'ER 100 n°749 en partance pour le Musée AMITRAM de Lille, avec Laurent à gauche (pantalon bleu) et Hans Pennors (pantalon vert).
Ah Laurent, tu étais vraiment quelqu'un de bien, de très bien : d'une efficacité sans faille... et (j'allais dire "mais") d'une discrétion absolue. Je sais que tu n'aurais pas bien apprécié ce petit hommage, mais que veux-tu, c'est la simple vérité... et il ne me reste plus que ça. Aller, je vais te devenir insoutenable, en rajoutant que tu me manqueras beaucoup, comme à bien d'autres amis, et que nous ne t'oublierons jamais.
Salut Laurent.