jone Wrote:helas non , ils ont été relaché ce matin , et sont convoqué devant le tribunale prochainement ,
c'est quand meme foue cette violance gratuite.
Brad Wrote:C'est très condamnable mais si la T2C fait tout pour que ça ne se reproduise pas et si les usagers sont informés via la presse voire même un affichage dans les bus, pourquoi pénaliser les usagers par une grève qui honnêtement ne servirait pas à grand chose ?
Si grève il y a il faut qu'elle soit utile. Je n'ai pas l'impression que dans ce cas les conditions de sécurité garanties par la T2C soient à remettre en cause non ?
GX327 Wrote:Brad Wrote:C'est très condamnable mais si la T2C fait tout pour que ça ne se reproduise pas et si les usagers sont informés via la presse voire même un affichage dans les bus, pourquoi pénaliser les usagers par une grève qui honnêtement ne servirait pas à grand chose ?
Si grève il y a il faut qu'elle soit utile. Je n'ai pas l'impression que dans ce cas les conditions de sécurité garanties par la T2C soient à remettre en cause non ?
A Aix il y a eu la semaine dernirèe le droit de retrait exercé suite à des tirs : résultat, l'autorité organisatrice rajoute l'option des caméras de vidéo surveillance sur tous les bus neufs désormais commandés. Certes, un équipement de tous les bus aurait été préférable, mais au moins les Autobus Aixois ont gagné ça (et la prise de conscience de la part de l'AO et des usagers)
Chauffeur de bus à Clermont-Ferrand : Des réalités qui dérangent
QUAND je prends mon service je ne sais jamais ce qui m'attend. Chaque jour en moyenne, une vingtaine de fraudeurs vont monter dans mon bus, et si je leur de-mande leur titre de transport- ce que je fais assez souvent- tout peut arriver. Au-jourd'hui, la situation s'envenime très vite avec les jeunes ".
On se souvient de la récente agression d'un conducteur de bus sur la ligne 22 qui fait la liaison entre le lycée Lafayette et la ville de Cournon. Il a reçu des coups de pied au thorax et au visage, alors qu'il tentait de séparer deux jeunes qui se battaient dans l'autobus !
Sous couvert d'anonymat, un de ces collègues nous raconte la vie quotidienne des chauffeurs de la T2C, confronté aux fraudes, aux incivilités, et aux repré-sailles… " Personnellement, j'ai déposé trois plaintes. La dernière remonte à sept ou huit mois, et je n'en ai aucune nouvelle. Le gros problème est celui de la sécurité. Je n'ai pas eu de contrôle dans mon bus depuis six mois. Il faudrait davantage de contrô-leurs et surtout une police des transports.
" La T2C emploie une vingtaine de contrôleurs répartis en deux équipes. C'est insuffisant. Quant à la création d'une police des transports, ce serait trop coûteux. La mairie ne peut pas payer, et la préfecture non plus. Les deux se renvoient la balle, et nous on ne se sent pas soutenus. On en subit les conséquences et les usagers aussi. Nous n'avons pas besoin de médiateurs, mais d'une présence policière de temps en temps dans les bus et le tramway ".
Les lignes à risque
Selon notre interlocuteur, les lignes à risque se trouvent dans le secteur de Croix-de-Neyrat, et sur Cournon. Ce sont la 3, la 21 et le tram, ainsi que la ligne 22 et la 6. Seule la 5, desserte entre Royat-Allard et Royat-Pépinière, est considérée comme tran-quille par le personnel de la T2C…
" Sur Cournon, faut voir comme c'est devenu, c'est dingue ! D'une façon générale, les incidents surviennent soit très tôt le matin, avec les noctambules qui rentrent chez eux, ou l'après-midi, et en soirée, et je dirai plutôt aux beaux jours qu'en hiver. Il faut bien le reconnaître : 80% des incidents sont le fait de jeunes des quartiers difficiles. C'est la réalité. Je suis moi-même fils d'immigré, fils d'ouvrier, j'ai vécu en HLM, et je sais ce que c'est de ne pas avoir d'argent. Mais je ne peux pas accepter les comporte-ments de certains jeunes. Ce sont les taggages, les vitres brisées d'autobus et du tram, par exemple en représailles d'un contrôle, ou d'une altercation avec un chauffeur. Eh oui, cela existe à Clermont-Ferrand, même si on n'en parle pas officiellement. Il ne faut rien dire, tout étouffer, et les jeunes se rendent bien compte qu'ils ne risquent rien. Pendant ce temps, les chauffeurs sont en première ligne avec les usagers honnêtes, ceux qui paient leur ticket et risquent d'être importunés, ou blessés... ".
On n'imagine pas cette réalité des bus et du tramway. Les conducteurs sont de véri-tables observateurs de notre société dans ce qu'elle a parfois de moins reluisant. Et ce qui se passe ici ne serait rien à comparer d'autres villes. " Des collègues venus de Strasbourg, et de Paris, nous ont décrit des situations inimaginables, qui commencent à venir ici "…
agora63 Wrote:Les lignes a risquent ne sont pas selon moi celles des quartiers nord (3.A et 21) les gens dans ses quartiers ont besoins du bus pour se deplacer certes ils arrive,t de temps a autres des jets de pierre mais d apres les conducteurs ce ne sont pas la ou il y a le plus de probleme et je partage cet avis
En raison de l'agression physique intervenue ce jour à 8h sur un conducteur receveur effectuant son service sur la ligne 4 à 1er Mai, les conducteurs bus et tram ont exercé leur droit de retrait et sont rentrés au dépôt. En conséquence, les services T2C ne sont pas assurés. Les services T2C pourraient reprendre vers midi.
Suite à une agression survenue ce matin à 8 h 05 dans un tramway de la T2C place du 1er-Mai à Clermont-Ferrand, aucun tram ni bus ne fonctionnent depuis 9 heures ce matin dans l'agglomération clermontoise jusqu'à midi ce vendredi.
« Suite à l'agression physique d'un conducteur, le trafic est interrompu sur toutes les lignes » : Clermont-Ferrand s'est retrouvé, hier, sans bus, ni tram, pour la journée. Vendredi noir.
Aucun bus, aucun tramway pour se rendre au travail, à l’école, à la fac, à l’autre bout de la ville, en pleine semaine, un vendredi. Trafic paralysé, nul, à cause d’un lycéen de 17 ans qui aurait craché, insulté et frappé un chauffeur de bus de la ligne 4. L’agression a été commise à 8 h 10, à l’angle de la rue de Niel et de l’avenue de la République, à l’arrêt 1er-Mai.
L’adolescent tambourinait à la porte du car. Le conducteur est descendu. Une rixe a éclaté. Selon le chauffeur, le jeune lui a sauté à la gorge. Puis, il a filé au lycée professionnel Roger-Claustre. La caméra de vidéosurveillance, placée à l’intérieur du bus, l’a filmé. Son conseiller principal d’éducation l’a remis, à 11 heures, aux policiers du service du quart du commissariat.
Une agression que le parquet de Clermont-Ferrand manie, pour l’heure, avec précaution. Une agression « de trop » pour les collègues de la victime, ressortie, du CHU, en début d’après-midi, avec trois jours d’incapacité totale de travail.
Marque de solidarité
Fatigués de rouler sous les crachats, les injures, les coups de poing, ils ont, immédiatement, exercé leur droit de retrait. Un droit individuel garanti par le code du travail. « Tout salarié peut se retirer d’une situation de travail s’il est exposé à un danger immédiat ou à un risque grave pour sa santé ».
Au départ, les organisations syndicales et le CHSCT avaient opté pour une interruption momentanée du trafic, de 9 heures à midi. Mais ils ont décidé, en assemblée générale, de « marquer le coup » jusqu’au soir, compliquant la journée de centaines de voyageurs. Retour à la normale ce matin.
126 cas d'incivilités en six mois
C’est la deuxième fois, depuis le début de l’année, que les conducteurs des 22 lignes de la T2C coupent le contact pour la journée parce que l’un des leurs subit une atteinte physique.
« Une marque de solidarité, de sensibilité vis-à-vis des agressions qui sont un bruit de fond quotidien », commente Éric Gauthey. Le responsable de la communication à la T2C recense 126 cas d’incivilités ces six derniers mois.
Alain Martinet, premier adjoint à la mairie de Clermont-Ferrand et président de la T2C, « comprend la colère des agents », « respecte leur décision ».
Mais l’élu ouvre le débat : « Interrompre le trafic, une journée entière, c’est presque une grève. C’est mettre en grande difficulté la population. Les conducteurs des deux lignes de tramways, qui sont dans des cabines fermées, auraient pu circuler ! Il ne faut pas abuser du droit de retrait ». Des centaines d’abonnés ont pensé, comme lui, hier : « Bordel ! C’est abusé ! ».
Mais l’élu ouvre le débat : « Interrompre le trafic, une journée entière, c’est presque une grève. C’est mettre en grande difficulté la population. Les conducteurs des deux lignes de tramways, qui sont dans des cabines fermées, auraient pu circuler !
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