Semaine de la mobilité. Tout un programme !

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Du mercredi 15 septembre au mercredi 22 septembre 2004 aura lieu la semaine européenne de la mobilité.

A cette occasion, l’agglomération d’Angers et ses partenaires organisent de nombreuses manifestation.

Je vous invite donc à consulter le site de la ville d’Angers qui recense l’ensemble des activités proposées.

http://www.angers.fr/page/p-227/art_id-880/

Le site de l’Agglo, vous permet aussi de vous informer et offre la possibilité de consultez le dépliant qui a été édités a cette occasion :

http://www.agglo-angers.fr/fr/document48.html

Parmis les animations proposées, celles qui touchent le plus directement les transports en commun sont les suivantes :

Lors de cette semaine, le pris du ticket journée passera à 1€50 au lieu de 3€ et pour l’achat d’un carnet de 12 voyages (7€ à l’Espace Lorraine) (carnet hebdo, 12 voyages à effectuer dans la même semaine, du lundi au dimanche inclus), la Cotra vous offre celui de la semaine suivante.

Dans les locaux de la COTRA, place Lorraine, l’exposition « Tram d’hier – tram d’aujourd’hui » commencera le 15 septembre et ce jusqu’à la mi-octobre.
(voir sujet Expo concernant "l'ancien tramway" Angevin http://www.trans-com.net/forums/viewtopic.php?t=4999 )

Une conférence sur l’ancien tramway angevin aura lieu le dimanche 19 septembre à 11h et à 15h.

Le Bus-Infos tram sera lui stationné tous les jours de 10h à 18h place du Ralliement du 15 au 22 septembre !

Vous y trouverez toutes les informations concernant le projet tramway.

[FLG]

Article du Ouest-France d'aujourd'hui à propos des évenements oganisés
(http://www.angers.maville.com)

jeudi 16 septembre 2004
Semaine des transports : les voitures tolérées
La semaine européenne de la mobilité et du transport public se déroule du 15 au 22 septembre. Les Angevins, préoccupés par les problèmes de circulation, si l'on en croit le sondage commandé par la mairie, sont invités à réfléchir à leurs modes de déplacement. Pour les y aider, plusieurs animations sont programmées. Contrairement à l'an dernier, elles ne seront pas toutes en centre-ville. Elles suivront la future ligne de tramway.

Autre nouveauté, le mercredi 22 septembre ne sera pas une journée sans voiture. Mais la population sera invitée à circuler autrement. « La voiture n'est pas l'ennemie, a assuré hier soir le maire. C'est un élément de liberté quand on ne peut pas faire autrement. Mais c'est aussi un élément de contrainte. Pour faire diminuer les voitures dans l'hyper centre, il faut d'abord offrir d'autres alternatives. » Et bien sûr, le tramway en est une.

Le 22 septembre, les bus seront gratuits (tarifs préférentiels jusqu'au mardi 21). Des vélos seront également prêtés en différents points de la ville, alors que VéloCité ouvrira ses portes dans l'ancien cinéma Colisée. Enfin, comme il s'agira d'un mercredi, les enfants seront largement associés à cette opération.

Le programme des animations

• Chapeau de gendarme. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 17 h, prêt de vélos (contre caution), stands et projection du film « Le regard de l'enfant sur les déplacements ».

• Jean-Vilar. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 16 h 30, animations pour les enfants des centres de loisirs.

• Maison pour tous de Verneau. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 16 h 30, animations pour les enfants des centres de loisirs.

• Pont Jean-Moulin. Samedi 18 septembre, de 14 h à 17 h, découverte d'un parcours de pêche accessible aux personnes à mobilité réduite.

• Place Romain. Mercredi 22 septembre, de 15 h à 18 h, jeux de société en plein air.

• Place du Ralliement. Mercredi 22, samedi 18 et dimanche 19 septembre, de 10 h à 18 h, animations sur le thème des déplacements.

• Esplanade de la mairie. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 17 h, stands, exposition, animations et une structure gonflable pour les enfants.

• Place Leclerc. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 16 h 30, initiation au roller pour les enfants des centres de loisirs.

• Place Lorraine, espace Cotra. Dimanche 19 septembre, à 11 h et à 15 h, conférence sur le tramway d'hier à Angers. Par ailleurs, l'exposition « Tram d'hier - Tram d'aujourd'hui » a ouvert ses portes, hier.

• Ancien cinéma Colisée (boulevard Foch). Mercredi 22 septembre, à 9 h 30, ouverture de VéloCité. Prêt gratuit de vélos.

• Place Kennedy. Mercredi 22 septembre, de 10 h à 17 h, prêt de vélos et circuits à vélo commentés par un conférencier. Visites gratuites mais inscriptions indispensables au 02 41 23 50 00.


Photo Ouest France

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Hello,
Ce matin ds l'OF d'Angers/ségré, parait un article dans le cadre de la semaine du transport public à Angers.
L'objet de l'article est de comparer les temps de parcours à une heure d'affluence entre la place JeanXXIII et le Ralliement.
Résultat : en partant à 16H45, 3 des 4 modes de transport(Vélo, Pieds, Bus, voitures) testés mettent un temps de parcours quasiment identiques (arrivée aux environs de 17H01/03), seul le parcours pedestre met plus de temps (arrivée à 17H25).

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Effectivement
Voici cet article, très sympa et agréable à lire, publié aussi sur http://www.angers.maville.com

samedi 18 septembre 2004
Vélo, bus ou voiture : match nul
Semaine européenne de la mobilité et du transport public

La ville d'Angers, à la pointe du développement durable, réfléchit aux déplacements durables. Mais, dans la cité du Roi René, les vélos ne dépassent pas encore les voitures. Ni les bus. À l'heure où nous sommes invités à réfléchir à nos modes de circulation, dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité et du transport public, nous nous sommes livrés à un petit exercice.Rendez-vous était donné jeudi à 16 h 45 sur la place Jean XXIII, à la Roseraie, pour rejoindre la place du Ralliement. Le plus courageux a effectué le trajet à pied. Sous le soleil, le pédibus est agréable mais met du temps : 40 minutes. Un autre a enfourché son vélo. Il s'est élancé sur les bandes cyclables. Il a dû cohabiter avec les bus, où avait également pris place un journaliste. Le dernier a tout simplement pris le volant de sa voiture. Un cinquième a même proposé d'attendre le tramway...Résultat de ces courses ? Juste avant l'heure de pointe, la voiture, le bus et le vélo ont mis le même temps. Chacun retirera ses propres conclusions d'une petite expérience qui ne vaut pas démonstration.• Si vous souhaitez réagir ou apporter votre témoignage, notre rubrique « Les lecteurs ont la parole » vous est ouverte. Il vous suffit de nous écrire à la rédaction, 30 bis boulevard Ayrault, BP 65 117, 49 051 Angers cedex 02. Ou par e-mail : redaction.angers@ouest-france.fr
Mon parcours en voiture. « Franchement, je m'attendais à pire. Pourtant, je n'ai pas été gâté par les feux rouges. J'ai bien eu droit à quelques ralentissements, mais vraiment rien de méchant. Pas le moindre petit coup de klaxon d'un automobiliste trop pressé ou trop stressé. Finalement, le seul obstacle s'est trouvé rue du Petit-Thouars, quand je suis passé juste à l'heure de la sortie de l'école Condorcet. Des parents garés sur les trottoirs, attention aux portières qui s'ouvrent sans prévenir... »

« J'arrive sans me presser sur la place du Ralliement à 16 h 57. Reste encore à trouver une place dans le parking souterrain. Ce sera la n° 244, au deuxième niveau. Le temps de remonter à la surface, et mon collègue à vélo arrive. Lui n'aura pas à payer les 1,20 € pour une heure de stationnement. »


Mon parcours à vélo. « Il fait beau. J'enfourche avec plaisir mon vélo. Avenue Jean XXIII, je tourne à gauche pour prendre la Winston Churchill, une belle avenue ombragée. Pas de chance, le feu est au rouge, boulevard Chaumin. Au vert, je traverse le rond point, serré par une voiture qui tourne à droite.

Je circule dans la voie réservée aux vélos et aux bus. Mais je ne me sens pas trop en sécurité. Le bus de la ligne 1 me dépasse. Et me bloque à l'arrêt. Impossible de le contourner. Cela fait 7 minutes que j'ai quitté la Roseraie. Le bus, que je rattrape à l'arrêt suivant, me bloque une seconde fois.

Je le suis puisqu'il prend la rue de Létanduère... en sens interdit. La voie à contresens est réservée aux bus et aux vélos. Je n'arrête pas de croiser les panneaux rouges. Ça fait drôle... J'arrive enfin en vue de la gare. Cela fait 11 minutes que je pédale à une allure de 15 km/h.

J'emprunte la rue d'Anjou, qui débouche place de la Visitation, pour prendre la rue Talot. Encore un feu rouge. Le boulevard du Roi René est saturé. La rue des Lices semble un havre de paix. Je ferais presque du lèche-vitrines. Je plains les automobilistes qui ne parviennent pas à se garer.

Je traverse la zone piétonne et je descends la rue Voltaire à toute vitesse. Sans pédaler, je bats mon record du jour avec 35 km/h. Mais un nouveau feu rouge m'oblige à freiner en catastrophe. La place du Ralliement s'annonce. Je consulte ma montre : j'ai mis 16 minutes pour parcourir les 4 km.

Je m'apprête à accrocher mon vélo lorsque je suis interpellé par une charmante hôtesse : « Monsieur, vous ne pouvez pas vous mettre là car nous allons bouger le bus. Garez votre vélo un peu plus loin. » Le bus en question, stationné au pied de la fontaine, faisait la promotion du tramway... »


Mon parcours en bus. « Première déception, quand j'arrive à l'arrêt de la place Jean XXIII : le panneau lumineux qui indique l'heure et le temps d'attente a disparu. « C'est dommage, me dit une jeune fille avec de belle boucles d'oreilles en forme de coeur. Il rend service, mais ça fait une semaine qu'il a disparu. » Je me rabats sur le panneau plastifié de la ligne 1. Il est 16 h 45. Le bus passe toutes les 8 mn. Le prochain est annoncé à 16 h 48. Effectivement, il arrive à 16 h 48 tapantes. Il y a peu de monde à l'intérieur. Je trouve facilement une place.

En route pour la place du Ralliement. Et pour un voyage cosmopolite. Non loin de moi a pris place un couple d'Anglais. Deux jeunes filles maghrébines rient à côté de personnes âgées. Une jeune Africaine monte deux stations plus loin avec ses trois enfants.

Le bus est clair, largement vitré. Je surplombe la rue. A certains moments, j'ai l'agréable impression de glisser dans la voie royale du couloir de bus. En revanche, dès qu'il y a un creux ou une bosse sur le bitume, ça saute, ça bringuebale. Les arrêts sont parfois fermes et les redémarrages collent au siège.

Trois minutes après le départ, je suis à la hauteur du lycée Chevrollier. A 16 h 56, je longe le parking Marengo. Puis on attaque le boulevard Foch. Un vrai plaisir. Je laisse les voitures scotchées aux feux à la queue leu-leu.

Le bus tourne rue d'Alsace, arrive place du Ralliement. Il doit quand même piétiner une bonne minute derrière d'autres bus avant d'avoir accès à la station. Les portes s'ouvrent. Il est 17 h 03. »


Mon trajet à pied. « Trottoirs spacieux, météo estivale, ombre bienfaisante : c'est le coeur léger que je décide de gagner, à pied, la place du Ralliement. Premier arrêt, d'une longue série, avenue Winston Churchill, pour laisser passer un flot de voitures. La marche reprend, à peine interrompue par ce satané petit bonhomme rouge qui traîne à passer au vert. Petit crochet par la rue Bamako, bloquée par des travaux. Ça a parfois du bon d'être piéton ! Il est 17 h 02 et le lycée Chevrollier se profile. Petit gymkhana entre les élèves et la longue marche continue, avec un petit crochet, histoire d'éviter un couple d'amoureux, rue de Létanduère.

Le jeu du passage piéton continue. Je reste au bord de la route, une voiture sur deux s'arrête. Je m'engage sur la chaussée, la proportion passe à deux sur trois... 17 h 15 et voici la place Marengo. Encore quelques pas et le boulevard Foch sourit aux piétons, enivrés par les effluves des piétonnes. Pourtant, le « trafic » s'intensifie sur les trottoirs et un bouchon se forme même un court instant ! Voici la maison bleue, qui domine la rue d'Alsace. La balade, agréable comme une promenade de printemps, s'achève. Il est 17 h 25, et la place du Ralliement brille de mille feux. Mes pieds aussi. »