Vince10 Wrote:Un système GPS me parait difficile à mettre en place car à peine le pantographe a pu se déployer complétement suite à la perte de contact avec la LAC qu'il était déjà pris dans la caténaire. A supposer que le tram roulait à 10km/h, donc une distance de freinage très courte, il serait de toute façon déjà trop tard...
Avant que les nouvelles voies existent je pense que le risque était déjà présent car la LAC se prolongeait de toute façon au dessus des voies pour aller jusqu'aux tendeurs :
Je suppose que les brosses de contact pour l'alimentation par le sol doivent être descendues lorsque la rame aborde une section en APS, sinon ces brosses frotteraient en permanence sur l'herbe ou la chaussée, puisque le « rail » d'alimentation est au même niveau que les rails de roulement. Il serait logique que la descente des brosses déclenche l'abaissement simultané du pantographe. Peut-être est-ce le cas, à moins que les commandes des brosses et du panto soient distinctes ?
On peut aussi imaginer que le système d'aide à l'exploitation (SAE) détecte la position de la rame sur une section en APS et déclenche une alarme si le conducteur a oublié d'abaisser le panto. Il faut toujours se méfier des réflexes car il est facile d'avoir un oubli, en raison de telle ou telle distraction. La concentration à 100 %, ça ne doit guère exister. Jadis, sur les autobus fabriqués avant les standards SC10 et PCM de 1965, les portes étaient fermées par le conducteur (à Angers il n'y avait pas de receveurs, lesquels, sur la plupart des réseaux français, étaient chargés de fermer la porte arrière et peut-être celle du milieu). Je me souviens qu'assez fréquemment des conducteurs oubliaient de fermer la porte arrière des Saviem S105 ou la porte centrale des autres bus (c'était la sortie, la porte arrière n'étant ouverte qu'aux terminus). Ils repartaient avec cette porte ouverte tandis que des voyageurs, le plus souvent des scolaires, se tenaient sur les marches, il y avait alors un réel danger. Là aussi les réflexes n'étaient pas fiables à 100 %.
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P.-S. : j'avais oublié que, comme le dit Vince10, les fils de la LAC étaient dès l'origine tendus jusqu'au-delà de la bifurcation Foch-Alsace et accrochés à deux poteaux. Ainsi, pendant dix ans il n'y a pas eu de problème. Mais le tronc commun aux deux lignes A et C — un coup en LAC, l'autre coup en APS — pourrait bien troubler l'attention des conducteurs. Les automatismes physiques, et non pas mentaux, ont du bon.
Pour le GPS, j'ai constaté il y a huit jours son imprécision : déjà sorti d'un rond-point depuis au moins trente mètres, j'entendais la voix dire : « sortez du rond-point » !