www.angers.maville.com Wrote:Le chauffeur de bus applaudi après le hold-up
Les policiers de la sûreté urbaine entrant dans la bijouterie pour leurs premières investigations.
Vendredi matin, bd Foch, la bijouterie « La Pierre Précieuse » a été attaquée. Les deux braqueurs ont été arrêtés grâce à la promptitude d'un agent de Kéolis.
Alors que les deux braqueurs sortaient en courant de la bijouterie, un chauffeur de bus les a aperçus enfourchant leur moto. Ni une, ni deux, il a donné un coup de volant pour bloquer leur engin contre la bordure du trottoir. « C'est remarquable. Il a compris qu'il fallait agir vite ! » Christophe Reineri, directeur de Kéolis, la société des transports de l'agglomération angevine, est fier de son conducteur. « Avec beaucoup de sang-froid, il a réussi à les coincer. » La moto à terre, les deux braqueurs s'enfuient à pied. Ils sont vite arrêtés par deux patrouilles de police qui remontent le boulevard. Une arrestation sans blessés qui a permis de récupérer tous les bijoux. Un gros butin de colliers et de bagues en or.
« Les chauffeurs sont un peu des vigies dans la ville, indique le patron de Kéolis. En circulant, ils se rendent compte de pas mal de choses. Souvent, ils travaillent en relation avec la police pour retrouver des personnes disparues. Ce sont des acteurs citoyens. »
Deux jeunes braqueurs
Une fois les deux braqueurs arrêtés, les passagers du bus ont vivement applaudi leur chauffeur. Ce dernier, pour les besoins de l'enquête, a tout de suite été relevé par un collègue. Et le bus a repris sa route.
A l'intérieur de la bijouterie, deux vendeuses, dont la fille de la bijoutière, ont été prises en charge par les pompiers. « Elles sont choquées, traumatisées, indique la propriétaire du commerce. Surtout, elles ont eu très peur. » Les deux femmes ont été conduites au CHU, tout comme un passant qui avait voulu s'interposer.
Côté enquête, les policiers ont vite constaté que la moto avait été volée et repeinte. Les deux braqueurs, originaires de la région nantaise, âgés d'une vingtaine d'années, ne sont pas des inconnus. Ce sont les hommes de la sûreté urbaine qui ont mené, hier matin, les premières investigations. Dans l'après-midi, ils ont été dessaisis au profit des policiers du SRPJ. Hier soir, ceux-ci cherchaient à savoir si les deux braqueurs nantais n'avaient pas été « tuyautés » par des complices angevins.
Yves LAUNAY.
(c) Ouest-France Multimédia
Le chauffeur de bus stoppe les braqueurs
En les voyant sortir en courant d'une bijouterie d'Angers, il a donné un coup de volant pour coincer leur moto. Les policiers les ont ensuite arrêtés.
ANGERS. ¯ Vendredi, en milieu de matinée, deux hommes casqués poussent la porte de « La pierre précieuse », une importante bijouterie du centre-ville d'Angers. Immédiatement, ils aspergent de gaz lacrymogène les deux vendeuses et un client. Ils cassent un présentoir de vitrine et s'emparent pêle-mêle de bijoux, surtout des bagues et des colliers. « Tout s'est passé en un éclair », témoigne la bijoutière.
Une fois sortis, les voleurs aspergent de gaz un passant qui tente de s'interposer. « C'est là que le chauffeur de bus les a vus, prêts à enfourcher leur moto stationnée au bord du trottoir, raconte un policier. Il a tout de suite compris et il a eu le bon réflexe. »
Deux patrouilles à proximité
Le conducteur donne alors un coup de volant. Il coince la moto et la renverse. Les deux braqueurs le menacent avec leurs bombes lacrymogènes. Peine perdue, les portes du bus resteront verrouillées. Seule issue : la fuite à pied. Les braqueurs dévalent le boulevard Foch. Durant ce temps, la bijoutière a déclenché son alarme, branchée sur le commissariat central d'Angers. « Deux patrouilles étaient à proximité, raconte un policier. En remontant le boulevard, elles ont pu les cueillir. » Tous les bijoux ont été récupérés.
Dans le même temps, les pompiers prenaient en charge les victimes de l'agression. Souffrant de brûlures aux yeux, elles étaient emmenées en observation au CHU.
Alors que les deux braqueurs d'une vingtaine d'années, originaires de la région nantaise, étaient menottés par les policiers, les passagers du bus applaudissaient leur chauffeur. « Il a fait preuve d'un grand sang-froid, commente Christophe Reineri, directeur de Kéolis, la société des transports angevins. C'est un geste citoyen et de bon sens. » Et d'ajouter, avec une certaine satisfaction : « Le bus n'a même pas été endommagé ! »
Yves LAUNAY.
Ouest-France
Cramos Wrote:C'est quand même risqué. Il ne pouvait pas savoir à ce moment s'ils étaient armés. Ils auraient pu tirer sur le bus ou tout du moins le menacer avec un révolver pour qu'il s'écarte. Si le bus n'était pas un HLP...
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